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Cours de Mecanique Du Solide 2015
Cours de Mecanique Du Solide 2015
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Pr : M. AHD
Table des matières
Page
I -1 Définition ……………………………………………………………………………………………………………………………………2
II – Torseurs ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………5
II – 1 Définition ……………………………………………………………………………………………………………………………….5
Torseur
I – 1 Définition ………………………………………………………………………………………………………………….…….……..13
Pr : M. AHD
I – 6 – 1 Dérivation en repère mobile …………………………………………….……………………………..16
VI – 1 Définition ……………………………………………………………………………………………………………………………43
Pr : M. AHD
VII – 2 Relation entre moment dynamique et moment cinétique d’un solide………………….….48
VI - Puissance et travail……………………………………………………………………………………………………………………….…..62
Exercices ……………………………………………………………………………………………………………………………………72
Pr : M. AHD
Chapitre I
E
H:
P H (P)
Ce champ de vecteurs H est uniforme si : H (P) H (Po ) quelque soit le point P.
Ce champ de vecteurs H est affine s’il existe un point O et une application linéaire £ de E
dans E tel que : H (P) H (O) £ (OP )
L’application £ : u £ (u) , est linéaire si et seulement si : a, b deux nombres réels et
u et v deux vecteurs de l’espace vectoriel E : £(a u bv)a£(u) b£(v)
( u, v ) E E , u . £ (v ) v . £ ( u ) C.à.d. u .£ ( v ) v.£ ( u ) 0
Définition 3 : Un champ de vecteurs H équiprojectif est un champ de vecteurs affine tel que : Pour
tout couple de points (P, Q) on a : PQ H(P) PQ H(Q)
C.à.d. Les projections orthogonales des vecteurs H(P) et H(Q) sur la droite (PQ) sont égales et de
même sens.
H (P )
H (Q )
Démonstration.
Soit H un champ de vecteur antisymétrique c.à.d. H (Q) H (P) £ (PQ ) et
Soit H un champ de vecteur équiprojectif c.à.d. H champ de vecteur affine et pour tout
couple de points (P, Q) on a : PQ . H (Q) PQ . H (P) PQ . [ H(P) H(Q) ] 0 .
Soit O un point quelconque
OQ OP . H(P) - H(O) - H(Q) - H(O) 0
OQ OP. H (P) - H (O) OQ OP. H (Q) - H (O)
Grâce à l’équiprojectivité :
OP . [ H(P) H(O) ] 0 et OQ . [ H(Q) H(O) ] 0
OQ . [ H(P) - H(O) ] - OP . [ H(Q) - H(O) ]
Comme le champ de vecteurs H est affine alors
H(P) - H (O) £ (OP ) et H(Q) - H (O) £ (OQ)
Démonstration :
Dans la base ( i , j , k ) orthonormée directe, la représentation analytique de l’application linéaire
11 12 13
L 21 22 23
33
31 32
Raisonnons sur les composantes, pour les trois vecteurs de la base orthonormée directe ( i , j , k ) .
On a :
12 13 1
11
£ ( i ) L i 21 22 23 0 11 i 21 j 31 k
33 0
31 32
De même
12 13 0
11
£ ( j ) L j 21 22 23 1 12 i 22 j 32 k
33 0
31 32
12 13 0
11
£ ( k ) L k 21 22 23 0 13 i 23 j 33 k
33 1
31 32
Pour le couple de vecteurs ( i , i ) on a :
i . £ ( i ) - i . £ ( i ) Car l’application Linéaire £ est antisymétrique 11 - 11 11 0
De même pour les couples ( j , j ) et ( k , k ) , on obtient 22 33 0 .
Pour le couple ( i , j ) on a : i . £ ( j ) - j . £ ( i ) 12 - 21
Pour le couple ( j , k ) on a : j . £ ( k) - k . £ ( j ) 23 - 32
Pour le couple ( k , i ) on a : k . £ ( i ) - i . £ (k ) 31 - 13
Quelque soit le vecteur V(v1 , v 2 , v 3 ) dans la base ( i , j , k ) .
0 12 13 v1 12 v 2 13 v 3
£ (V) L V 12 0 23 v 2 - 12 v1 23 v 3
23 0 v - 13 v1 23 v 2
13 3
i j k r2 v 3 - r3 v 2
Et R V r1 r2 r3 r3 v1 - r1 v 3
v1 v2 v3 r1 v 2 - r2 v1
r1 32
Comme £ ( V ) R Λ V quelque soit le vecteur V alors r2 13
r
3 21
D’où l’existence et l’unicité du vecteur de champ R .
II – Torseurs.
II – 1. Définition
On appelle torseur [T] l’ensemble d’un champ de vecteurs antisymétrique M et de son vecteur R .
R
On le note T P
R , M (P) ou T P
.
M P
Les vecteurs M(P) et R sont appelés éléments de réduction du torseur [T] au point P. (Ils sont
appelés aussi coordonnées vectorielles du torseur en P). Généralement on appelle :
R la résultante générale du torseur T.
M(P) le moment du torseur T au point P (ou champ de moments)
La connaissance du vecteur R et du champ de vecteur s M en un point Q détermine entièrement le
champ M en tout point P par la relation fondamentale du champ de moment :
M (P) M (Q) R Λ QP
L X
Dans cet ordre, M (O) M et R Y
N Z
On établit aussi : R M (P) R M(Q)
Le produit scalaire des éléments de réduction du torseur [T] est indépendant du point où il est calculé :
C’est l’invariant scalaire du torseur T. I R M (P)
M (P) . u Δ M (Q) . u Δ
Ceci traduit l’equiprojectivité du champ de vecteurs M .
Le vecteur M (A) . u u s’appelle l’invariant vectoriel du torseur [T] suivant la direction u .
On appelle invariant vectoriel absolu le vecteur J
R . M (A) . R
2
R
Δ P ξ / M(P) λ R , λ Δ P ξ / R Λ M (P) 0
R1 R 2
T1 T2 P tel que
1
M ( P) M 2 ( P)
Propriété :
Deux torseurs T1 et T2 sont égaux si, et seulement si, il existe trois points non alignés P1, P2 et P3
en lesquels leurs moments sont égaux.
T R R1 R 2 ,
T T1 T2 M (P) M1 (P) M 2 (P)
T R , M(P)
La multiplication d’un torseur par un scalaire est un torseur noté
T R , M (P)
d) Torseur nul
On appelle torseur nul (ou torseur zéro) le torseur dont le moment M(P) et la résultante R sont nuls.
Il est noté T 0 , 0 .
Soient deux torseurs T1 R 1 , M1 (P) et T2 R 2 , M 2 (P) .
On appelle produit scalaire de deux torseurs T1 et T2 (appelé aussi comoment de deux torseurs
T1 et T2 ) le scalaire noté : T1 . T2 R 1.M 2 (P) R 2 .M1 (P)
Ce produit scalaire T1 . T2 est indépendant du point P choisi.
Démonstration
Soient P et Q deux points de l’espace affine.
On a M1 (P) M1 (Q) R 1 Λ QP et M 2 (P) M 2 (Q) R 2 Λ QP
T1.T2 R1. M 2 (P) R 2 . M1 (P)
R 1. M 2 (Q) R 2 QP R 2 . M1 (Q) R1 QP
R1. M 2 (Q) R 2 . M1(Q) R1. ( R 2 Λ QP ) R 2 . ( R1 Λ QP )
T1.T2 R 1. M 2 (Q) R 2 . M1 (Q)
Car R1.( R 2 QP) R 2 .( R1 QP) 0
Remarque :
On peut écrire :
T1 R1 , M1 (P) T1 X1 , Y1 , Z1 , L1 , M1 , N1
Et T2 R 2 , M 2 (P) T2 X 2 , Y2 , Z 2 , L 2 , M 2 , N 2
D’où T1 . T2 X1 L 2 Y1 M 2 Z1 N 2 X 2 L1 Y2 M1 Z 2 N1
a) Glisseur
Par définition un torseur [T] de résultante non nulle est un glisseur, si et seulement si, son invariant
scalaire est nul.
Le torseur T P R , M(P)
est un glisseur si
R 0 et il existe au moins un point A tel que
M(A) 0 .
Dans ce cas, on a : P , M (P) R AP
L’ensemble le plus simple associé à ce torseur est constitué d’un vecteur unique qui passe par Le
point A et dont le support est parallèle à R . C’est le cas d’un vecteur lié (A, w )
Le support (axe) d’un glisseur est le lieu des points P pour lesquels le moment est nul.
Axe du glisseur Δ P ξ/ M(P) 0
b) Torseur-couple
Un torseur [T] non nul est un torseur-couple si et seulement si, sa résultante est nulle.
R 0
T est un torseur couple
un point P tel que M(P) 0
D’une manière générale, Un torseur [T] qui vérifie l’une des propriétés suivantes est par définition
appelé torseur-couple.
i) Sa résultante générale R 0
ii) Son moment M est uniforme
C) Torseur quelconque
Un torseur [T] est quelconque si et seulement si, son invariant scalaire n’est pas nul.
T A
R , M (A) T R , 0 T 0 , M (A) T A
G A C (A)
Où GA est un glisseur dont le support est (A, R ) et C(A) un couple. Cette décomposition est
unique.
II – 9 Exemples de torseurs
le point P, M A (P) W Λ AP et M A (A) 0
Le torseur associé au vecteur lié (A, W ) est TA W , M A (P) .
Plus exactement le torseur TA W , M A (P) est un glisseur.
la somme des torseurs TAi Wi , M Ai (P) Wi A i P associés à chacun d’eux.
N
Le moment de ce torseur au point P est : M (P) W A P
i 1
i i
N
Et sa résultante générale est R W
i 1
i
I – 1 Définition
Un solide (S) est un ensemble de points matériels qui se déplacent aux cours du temps en vérifiant les
deux propriétés suivantes :
Indéformabilité :
Impénétrabilité :
S1 S et S2 S , si S1 S 2 S on a S1 S2 C.à.d. il n’y’a pas pénétrabilité
d’une partie du solide à l’intérieur d’une autre partie du solide.
On lié au solide S le repère R s ( O1 , x , y , z ) c.à.d. le repère qui effectue le même mouvement que le
solide S ou encore le repère par rapport auquel tous les points du solide ont une vitesse nulle. Suivre le
solide S dans son mouvement par rapport à un repère RO est donc équivalent à l’étude du mouvement
du repère RS par rapport à RO. Ceci nécessite la donnée de six paramètres c.à.d. que la position du
solide S est déterminée par six paramètres :
Soient A et P deux points du solide S. La norme du vecteur AP reste constante au cours du temps
2
c.à.d. ( AP) cte .
Donc
d
dt
( AP) 2 0 AP .
d AP
0 AP . d OP - OA R 0
dt Ro dt O
C’est-à-dire AP . V(P/R o ) - V(A/R o ) 0 AP . V(P/R o ) AP . V(A/R o )
Cette relation montre que le champ des vecteurs vitesses est équiprojectif donc antisymétrique.
Autrement dit, il existe un vecteur unique Ω(S/R o ) tel que :
V (P S/R o ) V (A S/R o ) Ω (S/R o ) Λ AP
ou torseur vitesse noté TV Ω (S/R o ) , V (A S/R o ) . On dit parfois torseur distributeur des
vitesses.
Ω(S/R o ) est la résultante générale du torseur [Tv] et V(A S/R o ) son moment au point A.
d
γ (P/R o ) γ (A/R o ) Ω (S/R o ) Λ AP Ω (S/R o ) Λ V(P/R o ) - V(A/R o )
dt R O
d
γ (P/R o ) γ (A/R o ) Ω (S/R o ) Λ AP Ω (S/R o ) Λ Ω (S/R o ) Λ AP
dt R O
Le champ des accélérations γ (P/R o ) d’un solide S n’est pas antisymétrique, il ne définit pas un
torseur.
I – 5 Mouvements particuliers
réduit à un torseur-couple [C] et le mouvement du solide S par rapport au repère Ro est un mouvement
de translation. Le champ de moments du torseur [TV] est donc uniforme :
(A, P) S , ona V (P/R o ) V (A/R o ) W
C.à.d. tous les points du solide ont la même vitesse W à chaque instant.
Le mouvement de translation est rectiligne si la vitesse W garde une direction fixe et il est
rectiligne uniforme si la vitesse W cte (module constant et direction fixe).
Le mouvement de translation est circulaire si tous les points du solide ont une trajectoire
circulaire.
b) Mouvement de rotation d’un solide S autour d’un axe (fixe) passant par l’un de ses
points
Si la vitesse V(A/R o ) 0 , Le torseur cinématique [TV] se réduit à un glisseur [G] et le mouvement du
solide, par rapport au repère Ro , est un mouvement de rotation autour de l’axe A, Ω (S/R o ) ] qui
est l’axe du glisseur [G]. On a donc :
P S , V(P/R o ) Ω (S/R o ) Λ AP
c) Mouvement hélicoïdal d’un solide autour d’un axe passant par l’un de ses points A
Un point P du solide est en mouvement de rotation autour d’un axe O, z o et en même temps en
mouvement de translation suivant l’axe O, z o .
V(P S/R o ) V(A S/R o ) Ω (S/R o ) Λ AP C.à.d. décomposition en un couple et un glisseur
colinéaires.
associé au repère RO. Il est généralement plus simple d’introduire un second repère
R 1 ( O1 , x 1 , y1 , z1 ) où le vecteur V s’exprime simplement. On a alors :
dV dV
Ω (R 1 /R o ) Λ V Relation de Bour
dt R O dt R I
Où Ω(R 1 /R o ) est le vecteur vitesse de rotation instantanée du repère R1 par rapport au repère Ro.
Démonstration :
Le vecteur V a pour composantes x, y, z dans le repère R 1 ( O1 , x1 , y1 , z1 ) C.à.d.
dV
V x x1 y y1 z z1 x x1 y y1 z z1
dt R 1
Dérivons par rapport au temps dans R o ( O, xo , yo , zo ) le vecteur V x x1 y y1 z z1
dV
dx1 dy1 dz1
z
dt x x1 y y1 z z1 x dt y dt
R o R o R o dt R o
Comme
Il vient
dV
dt x x1 y y1 z z1 x Ω (R 1/R o ) Λ x 1 y Ω (R 1 /R o ) Λ y 1 z Ω (R 1/R o ) Λ z1
R
o
dV
y1 z z1 Ω (R1/R o ) Λ x x1 y y1 z z1
dt x x1 y
R
o
dV dV
Ω (R 1/ R o ) ΛV
dt R dt R
o 1
Remarques :
Si le repère R1 est en mouvement de translation par rapport au repère Ro alors :
dV dV
Ω (R 1/R o ) 0 et
dt R dt R I
o
d d
Ω (R 1/R o ) Ω (R 1 /R o ) Ω (R 1 /R o ) Λ Ω (R 1 /R o )
dt RO dt RI
d d
Ω (R 1 /R o ) Ω (R 1 /R o )
dt RO dt RI
d AB d AB
Comme Ω (R 1 /R o ) Λ AB
dt
R O dt R I
Ω (R 2 /R o ) Λ AB Ω (R 2 /R 1 ) Λ AB Ω (R 1 /R o ) Λ AB
Ω (R 2 /R o ) Ω (R 2 /R 1 ) Ω (R 1 /R o )
Remarque : Ω (R 1/R 2 ) - Ω (R 2 /R 1 )
dOP
dOO1 dO1P Ω (R 1 /R o ) Λ O1P
dt
R O dt R O dt R I
d OP
d O1P V(O1/R o ) Ω (R 1 /R o ) Λ O1P
dt
R O dt R I
D’où V(P/R o ) V(P/R 1 ) V : C’est la loi de composition des vitesses
e/R o
Avec :
d OP
* V(P/R o ) : Vitesse absolue du point P
dt
R o
d OP
* V(P/R 1 ) : Vitesse relative du point P
dt
R1
* V V(O1/R o ) Ω (R 1 /R o ) ΛO1P : Vitesse d’entraînement de R1 par rapport à Ro. La
e/R o
vitesse d’entraînement s’écrit aussi V V(P R 1 /R o ) appelée aussi vitesse du point
e/R o
coïncidant c.à.d. la vitesse du point P, considéré fixe dans le référentiel R1, par rapport au référentiel
Ro.
Une seconde dérivation du vecteur position OP par rapport au temps dans le référentiel Ro conduit
à:
d 2 OP dV(P/R o ) d
V(P/R 1 ) V
γ(P/R o )
dt
R o dt R
2 e/R o
R o dt
o
d d
γ(P/R o ) V(P/R 1 ) V
dt R o dt e/R o
Ro
d
V
dt e/R o
d
R O dt
V(O1/R o ) Ω (R 1/R o ) ΛO1P
Ro
d d dO P
V(O1/R o ) Ω (R 1 /R o ) ΛO1P Ω (R 1/R o ) Λ 1
dt R O dt R o dt
R o
dO P dO P
Or 1 1 Ω (R 1/R o ) Λ O1P V(P/R 1 ) Ω (R 1 /R o ) Λ O1P
dt
R O dt R I
d d
V γ(O1 /R o ) Ω (R 1 /R o ) Λ O1P
dt e/R o R O dt RO
Ω (R 1/R o ) Λ V(P/R 1 ) Ω (R 1/R o ) ΛO1P
d d
V γ(O1 /R o ) Ω (R 1 /R o ) Λ O1P Ω (R 1/R o ) ΛV(P/R 1 )
dt e/R o R O dt RO
Ω (R 1 /R o ) Λ Ω (R 1 /R o ) ΛO1P
d
D' où γ(P/R o ) γ(P/R 1 ) 2Ω (R 1/R o ) ΛV(P/R 1 ) γ(O1/R o ) Ω (R 1 /R o ) Λ O1P
dt RO
Ω (R 1 /R o ) Λ Ω (R 1 /R o ) ΛO1P
On en déduit la loi de composition des accélérations :
γ (P/R o ) γ (P/R 1 ) γ C γ
e/R o
Avec
d
* γ (P/R o ) V(P/R o ) : Accélération absolue du point P.
dt RO
d
* γ (P/R 1 ) V(P/R 1 ) : Accélération relative du point P.
dt R1
* γ C 2 Ω (R 1 /R o ) Λ V(P/R 1 ) : Accélération de Coriolis ou accélération complémentaire.
*. γ
e/R o
d
γ (O1/R o ) Ω (R 1 /R o ) Λ O1P Ω (R 1/R o ) Λ Ω (R 1 /R o ) ΛO1P :
dt RO
Accélération d’entraînement. C’est aussi l’accélération du point coïncidant
γ γ (P R 1 /R o ) c.à.d. accélération du point P, considéré fixe dans le référentiel R1, par rapport
e/R o
au référentiel Ro.
d 1
γ (P/R 1 ) V(P/R 1 ) - γ C
dt R 2
o
I – 7 Angles d’Euler
On définit trois paramètres angulaires, appelés angles d’Euler, pour une rotation d’un solide (S)
autour d’un point fixe O.
Soient R o ( O, x o , y o , z o ) un repère orthonormé fixe et R S ( O, x , y , z) un repère orthonormé lié
au solide (S). On veut étudier le mouvement du solide (S) par rapport au repère R o ( O, x o , y o , z o ) .
C’est donc équivalent à étudier le mouvement du repère R S ( O, x , y , z) lié au solide (S) par rapport
au repère fixe R o ( O, x o , y o , z o ) . C.à.d. lorsqu’on tourne le solide (S) autour du point O pour
l’amener à une position quelconque. Cela revient à tourner le repère RS par rapport au repère Ro.
Représentation spatiale :
La rotation d’Euler peut être représentée directement dans l’espace faisant apparaître les trois angles
en même temps.
La précession :
Dans un premier temps, on tourne le solide S autour de l’axe ( O, z o ) d’un angle ψ ( x o , u) .
Le repère RO est amené à un repère intermédiaire R 1 ( O, u , v , z o ) . L’angle est appelé angle
de précession.
dθ
Le vecteur rotation instantanée correspondant est Ω (R 2 /R 1 ) zo
dt
La rotation propre :
Enfin, on fait tourner le repère R 2 ( O, u , w , z) autour de l’axe( O, z ) pour l’amener en
coïncidence avec le repère R S ( O, x , y , z) . Cette rotation est d’angle ( u , x) . L’angle est
appelé angle de rotation propre.
Conclusion : Expression de Ω (S/R o ) Ω (R S /R o )
Le vecteur rotation instantanée du solide S par rapport au repère fixe R o ( O, x o , y o , z o ) est :
Ω (S/R o ) Ω (R S /R o ) Ω (R S /R 2 ) Ω (R 2 /R 1 ) Ω (R 1 /R o )
dφ dθ dψ
Ω (S/R o ) z u zo
dt dt dt
Remarque :
Le vecteur rotation instantanée ( S / Ro ) du solide S par rapport au repère Ro , peut être exprimé
dans n‘importe quelle base. Il est toutefois plus avantageux, pour la simplicité des calculs, de
l’exprimer dans la base associée au repère R 2 ( O, u , w , z) . En effet , c’est dans cette base que son
expression est la plus simple et l’axe ( O, z) est souvent axe de symétrie de révolution du solide S.
Comme z o cos θ z sin θ w on obtient :
θ
II – 1 Contact ponctuel.
Définition :
Deux solides S1 et S2 en mouvement dans un repère R o ( O, xo , yo , zo ) sont dits en contact
ponctuel si les mouvements de ces deux solides sont tels que leurs surfaces restent, à tout instant t,
tangentes entre elles en un point I appelé point géométrique du contact.
Remarque :
Au point de contact, il faut distinguer les trois points confondus suivants :
i) Le point géométrique du contact I c.à.d. le temps t , S1 S2 I .
ii) Le point matériel I1 du solide S1 et qui coïncide avec I à l’instant considéré.
iii) Le point matériel I2 du solide S2 et qui coïncide avec I à l’instant considéré.
Les points I, I1 et I2 sont confondus à l’instant t mais ont des trajectoires différentes et des vitesses à
priori différentes.
a) Définition :
On appelle vitesse de glissement du point I du solide S1 sur le solide S2 à l’instant t, le vecteur
V(I S1 /S 2 ) noté Vg (I) ou Vg (S1 /S 2 )
D’après la loi de composition des vitesses :
V(I/S 2 ) V(I/S1 ) V(I S1 /S 2 ) V(I S1 /S 2 ) V(I/S2 ) - V(I/S1 ) Relation ()
Ou encore en introduisant le repère Ro de l’espace affine
V(I S1 /S 2 ) V(I S1 /R o ) - V(I S2 /R o ) Relation ()
En effet :
V(I/R o ) V(I/S1 ) V(I S1/R o ) (1)
V(I/R o ) V(I/S 2 ) V(I S 2 /R o ) (2)
(1) (2) V(I/S1 ) V(I S1/R o ) V(I/S 2 ) V(I S2 /R o )
V(I/S2 ) V(I/S1 ) V(I S1/R o ) V(I S2 /R o )
b) Propriétés :
La vitesse d’un point I de S1 par rapport à S2 est l’opposée de la vitesse du point I de S2 par
rapport à S1 : V(I S1/S2 ) - V(I S2 /S1 )
La vitesse de glissement V(I S1/S2 ) est contenue dans le plan tangent () de contact du
solide S1 par rapport au solide S2 au point I par conséquent V(I S1/S2 ) n’a pas de
composante normale au plan tangent de contact ().
V(I S1/S2 ). n(I) 0
La vitesse de glissement ne dépend que des solides en contact S1 et S2 et elle est indépendante
du repère par rapport auquel S1 et S2 sont en mouvement.
Expression explicite de la vitesse de glissement V(I S1/S2 ) :
Si A est un point du solide S1 dont on connait la vitesse. On écrit la relation fondamentale du
champ de vecteurs vitesses :
d) Remarques utiles :
En pratique, il faut éviter de calculer la vitesse de glissement Vg (S1 /S2 ) à l’aide de la
relation () : Vg (S1/S 2 ) V(I S1 /S 2 ) V(I/S 2 ) - V(I/S1 ) .
Vg (S1/S2 ) V (I S1/S2 ) V (I S1/R o ) - V (I S2 /R o )
La vitesse de glissement Vg (S1 /S2 ) est une vitesse d’entraînement. Si on connait la vitesse
Vg (S1/S 2 ) V (I S1/S 2 ) V (A S1/S 2 ) Ω (S1/S2 ) Λ AI
D’après la formule de distribution du champ des vitesses. Cette dernière relation est souvent
utilisée.
d
L’accélération au point de contact I : γ (I S1/S 2 ) V (I S1/S2 )
dt
Car c’est une accélération d’entraînement. Pour déterminer cette accélération, on applique la
formule d’accélération d’entraînement ou bien on détermine le champ des accélérations en un
point P quelconque du solide S1 et au niveau du résultat on fait passer le point P vers le point I.
de pivotement.
Ω (S1 /S 2 ) Ω t (S1 /S2 ) Ω n (S1 /S 2 )
C.à.d. la rotation est une composition d’un roulement de vitesse Ω t (S1 /S2 ) et d’un pivotement de
vitesse Ω n (S1 /S 2 ) .
Les conditions Vg (S1/S2 ) 0 , Ω t (S1/S2 ) 0 et Ω n (S1/S2 ) 0 représentent respectivement les
conditions de non glissement, non roulement et non pivotement. Ces conditions agissent comme
contraintes sur les six degrés de libertés ( x G , y G , z G , ψ, θ, ) du solide.
Cinétique du solide
L’introduction de la masse dans la cinématique avec les vitesses et les accélérations permet de
calculer respectivement le torseur cinétique et le torseur dynamique.
La première partie de ce chapitre est donc une introduction aux effets de masse et d’inertie dans le
cadre de la mécanique classique (non relativiste).
La masse mesure la quantité de matière contenue dans un volume donné. Dans le cadre de la
mécanique newtonienne, la masse se conserve dans le temps et elle possède la propriété d’additivité.
a) Système discret
N
La masse totale d’un système matériel formé de N particules est M m
i 1
i
b) Système continu
Soit M la masse totale d’un système matériel continu (D). A chaque point P du système (D),
on associe une fonction scalaire (P), appelé masse spécifique ou densité, et définie de la
façon suivante :
Etant donné une mesure élémentaire d (entourant le point P) de la répartition D, de masse
dm
dm, (P) est donné par : ρ (P) lim hypothèse mécanique des milieux continus.
dμ 0 dμ
1
M D
OG OP dm (P)
Dans un système d’axe (OXYZ) les coordonnées du centre d’inertie G sont données par :
1
xG
M D
x ρ (x, y, z) dμ
1
yG
M D
y ρ (x, y, z) dμ
1
zG
M z ρ (x, y, z) dμ
D
c) Cas particulier
Dns le cas d’un solide homogène de densité volumique = constante :
V OP ρ dv 1
OG OG V OP dv
V ρ dv V
1
S S
Répartition surfacique : OG OP ds
m1 OG1 m 2 OG 2
OG
m1 m 2
Un système (S ) possède un élément de symétrie matérielle (point, droite, plan)
si la distribution de masse en tout point P est gale à celle en P’ point symétrique de
P par rapport à cet élément de symétrie. Dans ce cas, le centre d’inertie G est plus
facile à calculer.
Si un système matériel possède des éléments de symétrie matérielle, son
centre d’inertie est nécessairement situé sur ces éléments de symétrie.
e) Propriétés
Si un système admet un point A comme point de symétrie matérielle, alors le centre
d’inertie G coïncide avec A. Exemple la boule B(O,R).
Si un système admet un axe de symétrie matérielle O z , alors le centre d’inertie G
appartient à cet axe Oz. Exemple : demi- boule et cône (l’axe Oz est axe de
symétrie de révolution).
Si un s ys t è me a d me t u n p l an d e s ymé t r i e ma t é r i e l l e Π a l or s l e c e nt r e
d ’ i ne r t i e G appartient à ce plan Π . Exemple : S = (boule U cône).
cte
On cherche la position de G.
par symétrie, xG yG 0 .
z π r dz
2
ρ z dτ z dτ
zG 0
ρ dτ dτ
h
π r dz
2
0
On a : r z tg
h
zG
0
z 3 dz
3 3
h c.à.d. OG h z
Donc h
0
z 2 dz 4 4
II – Matrice d’inertie
Soit R o ( O, xo , yo , zo ) un repère orthonormé fixe par rapport auquel on se propose d’exprimer
les éléments cinétiques du solide S ayant le point fixe O.
Le moment cinétique du solide S au point O est défini par :
Lo (S/Ro ) PS OP Λ V (P/Ro ) dm
Comme V (P/Ro ) V (O/Ro ) Ω (S/Ro ) Λ OP
Lo (S/Ro ) OP Λ Ω(S/Ro ) ΛOP dm
PS
Or A Λ (B Λ C) (A. C) B - (A. B) C
Lo (S/Ro ) ( OP )2 Ω (S/Ro ) dm -
PS PS
OP . Ω (S/R ) OP dm
o
Soient x, y, et z les composantes du vecteur OP dans un système d’axe (pas forcément lié à
Ro). On pose p, q et r les les composantes du vecteur rotation instantanée Ω (S/R o ) dans ce
même système d’axe.
x p
OP y et Ω (S/R o ) q
z r
Calculons les composantes du moment cinétique (Lox , Loy et Loz ) dans ce même système d’axe.
Composante Lox
Composante Loy
Loy x 2 y 2 z 2 q dm xp yq zr y dm
Composante Loz
Loz x 2 y 2 z 2 r dm xp yq zr z dm
On pose :
I xx y 2 z 2 dm
I yy x 2
z2 dm
I zz x 2
y2 dm
I xy x y dm
I yz y z dm
I xz x z dm
On obtient :
Lox I xx p - I xy q - I xz r
Loy I xy p - I yy q - I yz r
Loz I xz p - I yz q I zz r
Sous forme matricielle, on peut écrire : Lo (S/Ro ) II o (S) Ω (S/Ro )
I xx -I xy -I xz
Où la matrice II o (S) -I xy I yy -I yz appelée matrice d’inertie (ou tenseur d’inertie).
-I -I yz I zz
xz
On a l’habitude de noter :
I xx A , I yy B , I zz C , I yz D , I xz E et I xy F
A -F -E
La matrice d’inertie IIo (S) s’écrit aussi : II o (S) -F B -D
-E -D C
Par définition :
Ixx est le moment d’inertie du solide S par rapport à l’axe (O, x)
Iyy est le moment d’inertie du solide S par rapport à l’axe (O, y)
I zz x 2 y 2 dm est le moment d’inertie du solide S par rapport à l’axe
(O, z )
Ixy est le produit d’inertie du solide S par rapport au plan (O, x , y)
Iyz est le produit d’inertie du solide S par rapport au plan (O, y, z)
Ixz est le produit d’inertie du solide S par rapport au plan (O, x , z )
Remarques importantes :
Les moments d’inertie sont toujours positifs et les produits d’inertie peuvent être positifs,
négatifs ou nuls.
Les composantes de la matrice d’inertie dépendent en général du temps dans un repère
galiléen Ro ou dans RG (repère barycentrique). Elles sont indépendantes du temps dans un
repère lié au solide.
Lorsque la rotation s’effectue autour du centre d’inertie G, on a :
LG (S/Ro ) II G (S) Ω (S/Ro )
IIG (S) est la matrice d’inertie du solide calculée en G.
La matrice IIG(S) est appelée matrice principale d’inertie.
Le vecteur Ω (S/Ro ) est le même car le repère RG est mouvement de translation par rapport
à Ro.
On peut définir le moment d’inertie du solide au point O :
I O PS x 2 y 2 z 2 dm PS OP dm 2
2 I O PS 2 x 2 2 y 2 2 z 2 dm
PS x 2
y2 y2 z 2 z 2 x2 dm
2 I O I xx I yy I zz
On peut définir les moments d’inertie par rapport aux plans (O, x, y) , (O, y, z) et
(O, x, z ) .
I oxy z 2 dm : Moment d’inertie du solide par rapport au plan (O, x, y) .
I oyz x 2 dm : Moment d’inertie du solide par rapport au plan (O, y, z ) .
On veut calculer le moment d’inertie du solide S par rapport à un axe ( passant par le point O à
partir de la matrice d’inertie.
On sait que :
I r 2 dm moment d' inertie du solide par rapport à l' axe () passant par le point O
u . Lo (S/Ro ) Ω I Δ
u . II o (S) u Ω Ω I Δ
I Δ u . II o (S) u
C’est une relation de liaison entre le moment d’inertie par rapport à un axe quelconque passant par
le point O et les moments d’inertie par rapport aux axes du repère.
A λ -F -E
Déter min ant D -F B λ -D 0
-E -D C λ
Le déterminant D() = 0 donne une équation du 3eme degré en . Les racines 1, 2 et 3 sont les
valeurs propres de la matrice d’inertie IIo(S) et les vecteurs propres ( u1 , u 2 , u3 ) sont les vecteurs
ui . II o (S) u j u j . II o (S) ui ui . j u j u j . i ui ( j - i ) ( ui . u j ) 0
O si i j
ui . u j
1 si i j
Donc ( u1 , u 2 , u3 ) est une base orthonormée.
I ij ui . II o (S) u j ui . j u j j (ui . u j )
si i j alors I ii i
si i j alors I ij O
Dans la base ( u1 , u 2 , u3 ) orthonormée, la matrice d’inertie s’écrit :
A 0 0
II o (S) 0 B 0 et R(O, u1 , u 2 , u3 ) repère principal d' inertie (R.P.I)
0 0 C
l’origine coïncide avec le centre d’inertie G du solide S et dont les axes sont constamment parallèles
aux axes du repère R.
Soit P un point du solide de coordonnées (x, y, z) dans le repère R et de coordonnées (X, Y, Z) dans le
repère RG. Le centre de masse G a pour coordonnées (a, b, c) dans le repère R.
OG a x b y c z
D’après la relation de Chasles
x aX
OP OG GP y b Y
z cZ
Le moment d’inertie du solide S par rapport à l’axe (O, z )
I zz PS x 2
y 2 dm
P S
X a
2
Y b 2 dm
I zz X 2 Y 2 dm a 2 b 2 dm aX bY dm
aX bY dm 0 d' après la définition du centre de masse GP dm 0
I zz I ZZ M (a 2 b 2 )
De même
I xx I XX M (b 2 c 2 )
I yy I YY M (a 2 c 2 )
I zz I ZZ M (a 2 b 2 ) I zz I ZZ M d 2 Théorème d’Huygens
Où d est la distance entre les deux axes parallèles (O, z) et (G, Z) .
On généralise : I I G M d 2
I xy
P S
x y dm
P S
X a Y b dm
I xy I XY M ab
I xx -I xy -I xz
II o (S) -I xy I yy -I yz
-I xz -I yz I zz
I XX M b 2 c 2
I XY M ab I XZ M ac
II o (S) I XY M ab
I YY M a 2 c 2 I YZ M bc
I XZ M ac
I YZ M bc
I ZZ M a 2 b 2
I XY -I XY -I XZ b2 c2 ab ac
II o (S) -I XY I YY -I YZ M ab a c
2 2
bc
-I
XZ -I YZ I ZZ ac bc a2 b2
b2 c2 ab ac
Avec II o G, M ( S ) M ab a c2
2
bc et OG a x b y c z
ac bc a2 b2
N.B.
La matrice d' inertie II G (S) et le veceur OG doivent être exprimés dans la même base (ici x, y, z).
VI – 1 Définition
Le torseur cinétique (ou torseur des quantités de mouvement) TC ( S / Ro ) d’un solide S en
mouvement dans un repère RO, est le torseur ayant comme résultante générale, la quantité de
mouvement P(S/R o ) appelée résultante cinétique et comme champ antisymétrique, le moment
cinétique total L(S/R o ) .
TC (S/Ro )
P(SRo ) , L(S/Ro )
a) Le vecteur quantité de mouvement P(S/Ro )
/ Expression de P(S/Ro )
P (S/Ro ) PS V(P/Ro ) dm
Où V(P/Ro ) est la vitesse du point matériel P du solide.
/ Propriétés de P(S/Ro )
d OP
V(P S/Ro ) dm dm d OP dm
P (S/Ro ) PS dt dt
Ro
d
P(S/Ro ) M OG M V (G / Ro )
dt R o
b) Le moment cinétique L(S/Ro )
/ Expression de L(S/Ro )
Le moment cinétique (moment des quantités de mouvement) d’un solide en mouvement par
rapport au repère Ro calculé en un point A quelconque du solide (S) s’écrit :
LA (S/Ro ) PS AP Λ V (P/Ro ) dm
Cinétique du solide Pr : M. AHD Page 43
/ Propriétés de L(S/Ro )
Le moment cinétique est un champ de vecteurs antisymétrique de vecteur P(S/R o ) . Etant
Cette formule dans laquelle A et B sont deux points quelconques permet de calculer le moment
cinétique d’un solide S par rapport à un repère Ro, en tout points si on le connait en un point donné.
L A (S/Ro ) AP Λ V(P/Ro ) dm
PS
V(P S/Ro ) V(A S/Ro ) Ω (S/Ro) Λ AP
L A(S/Ro )
PS
APΛ V(A S/Ro ) Ω (S/Ro )Λ AP dm
L A(S/Ro )
APΛV(A S/Ro ) dm
PS
APΛ Ω (S/Ro )Λ AP dm
PS
Or PS
AP Λ V(A S/Ro ) dm
P S
AP dm ΛV(A S/Ro ) M AG ΛV(A S/Ro )
Car
P S
AP dm
PS
AG GP dm P S
AG dm M AG
Et PS
APΛ Ω (S/Ro ) Λ AP dm II A ( S ) Ω (S/Ro )
Car cette relation II O ( S ) u
PS
OP Λ u ΛOP dm est prise comme définition
de II O (tenseur d' inertie).
D’où LA (S/Ro ) II A (S) Ω (S/Ro ) M AG ΛV(A S/Ro )
LG (S/Ro ) II G (S ) Ω (S/Ro )
2ème Cas : Si le point A est fixe par rapport à Ro alors V ( A S / Ro ) 0
LA (S/Ro ) II A (S ) Ω (S/Ro )
On calcule le moment cinétique au point A non lié au solide. On passe par le centre d’inertie G du
solide (S).
LA (S/Ro ) LG (S/Ro ) M V(G/Ro ) GA
LA (S/Ro ) II G ( S ) Ω (S/Ro ) M V(G/Ro ) GA
Lo(S/Ro ) II G ( S ) Ω (S/Ro ) OG M V(G/Ro )
VI – 4 Repère barycentrique RG
Soit RG le repère barycentrique (ou repère de Koenig) associé à un repère R et à un solide S de masse
M, c.à.d. le repère dont l’origine coïncide avec le centre d’inertie G de (S) et dont les axes sont
constamment parallèles aux axes du repère R. Le repère R est donc en mouvement de translation, par
rapport à R, à la vitesse V(G/R) .
On a :
L A (S/Ro ) AP Λ V(P S/Ro ) dm
PS
Comme V(P/Ro ) V(P/RG ) V (G / Ro )
L A (S/Ro )
PS
APΛ V(P/RG ) V (G / Ro ) dm
AP Λ V(P/RG ) dm AP Λ V (G / Ro ) dm
PS PS
L A (S/Ro ) L A (S/RG ) AG Λ M V (G / Ro )
LA (S/Ro ) LA (S/RG ) M V(G/Ro ) Λ GA
VII – 1 Définition :
On appelle torseur dynamique (ou torseur des quantités d’accélérations) d’un solide (S) en mouvement
dans un repère Ro, le torseur TD ( S / Ro ) ayant comme résultante générale, la résultante
dynamique totale du solide S (S/R o ) et comme champ de vecteurs antisymétrique, le moment
dynamique total D (S/R o ) .
S (S/Ro ) PS (P S/Ro ) dm
Où (P S/Ro ) est le vecteur accélération du point P du solide.
S(S/R o ) M (G/R o )
La résultante dynamique S (S/R o ) du solide S dans son mouvement par rapport au repère Ro est
égale à la quantité d’accélération, par rapport à Ro, du centre d’inertie G de (S) affecté de la masse
totale M du solide.
Remarque :
d d
S (S/Ro ) M γ (G/Ro ) M V(G/Ro ) M V(G/Ro )
dt Ro dt Ro
d
S (S/Ro ) P(S/Ro )
dt R o
C.à.d. la dérivée par rapport au temps de la résultante cinétique P(S/R o ) (quantité de mouvement)
relativement au repère Ro, est égale à la résultante dynamique S(S/R o ) .
b) Le moment dynamique
Le moment dynamique en un point quelconque A du solide (S) par rapport au repère Ro, la quantité :
DA (S/Ro ) PS AP (P S/Ro ) dm
Soit A un point quelconque du solide. On dérive par rapport au temps l’expression intégrale du
moment cinétique de (S) en A.
d d
dt L A (S/Ro ) dt PS AP V(P/Ro ) dm
Ro
Ro
d
dt L A (S/Ro )
d
PS dt
AP
V
(P/Ro ) dm
Ro
Ro
d d AP
V(P/Ro ) dm
dt L A (S/Ro ) PS AP (P/Ro ) dm PS dt
Ro R o
d AP
Comme
d OP - OA R
V ( P / Ro )
V ( A / Ro )
dt Ro dt
O
d
L A (S/Ro ) AP (P/Ro ) dm V(A/Ro ) V(P/Ro ) dm
dt Ro P S P S
P S
AP (P/R o ) dm D A ( S / Ro ) et V(P/R
P So ) dm M V (G/Ro )
D’où finalement
d
L
dt A (S/R )
o D A ( S / Ro ) M V(G/Ro ) V(A/Ro )
Ro
Cas particuliers
Deux cas particuliers importants peuvent être déduits de la dernière relation :
1er Cas : Si le point A est le centre d’inertie G du solide (A confondu avec G) alors
d
V(G/Ro ) V(A/Ro ) 0 L
dt G (S/R )
o D G ( S / Ro )
Ro
d
L
dt A (S/R )
o D A ( S / Ro )
Ro
Résumé :
Si le point A est fixe ou confondu avec le centre d’inertie G alors :
d
dt L A (S/Ro ) D A ( S / Ro )
Ro
Dans ce cas les éléments de réduction du torseur dynamique TD ( S / Ro ) sont les dérivés par
rapport au temps des éléments de réduction du torseur cinétique TC ( S / Ro ) :
d d
S(S/Ro ) P(S/R ) et D A ( S / Ro ) L A(S/Ro )
dt o dt Ro
Ro
D A (S/Ro ) PS AP (P S/Ro ) dm
et ( P / Ro ) ( P / RG ) 2Ω (RG /Ro ) Λ V(P/RG ) (G / Ro )
d
Ω (RG /Ro ) Λ GP Ω (RG /Ro ) Λ Ω ( RG /Ro ) Λ GP
dt RO
Le repère RG est en mouvement de translation par rapport à Ro Ω ( RG /Ro ) 0
d' où ( P / Ro ) ( P / RG ) (G / Ro )
D’où D A (S/Ro ) D A (S/RG ) AG Λ M (G / Ro )
V III – 1 définition
L’énergie cinétique EC(S/Ro) à l’instant t d’un solide (S) en mouvement dans un repère Ro, est une
quantité scalaire positive définie par la relation intégrale suivante :
EC(S/Ro )
1
2 PS
V(P/Ro ) 2
dm
1
2 PS
V 2
(P/Ro ) dm
Remarques
Comme la vitesse, l’énergie cinétique dépend du repère considéré.
E C Σ (S1 S2 ) / R o E C (S1/R o ) E C (S2 /R o )
2 EC (S/Ro ) Ω (S/Ro ). L A (S/Ro ) M V (G/Ro ). V (A S/Ro )
Démonstration :
1
On a : EC (S/Ro )
2 P S
V 2(P/Ro ) dm
2 EC (S/Ro ) V (P/Ro ) . V (P/Ro ) dm
PS
2 EC (S/Ro )
V (A/Ro ) Ω (S/Ro ) Λ AP . V(P/Ro ) dm
PS
PS
2 E (S/R ) V(A/R ) . V(P/R ) dm
C o o Ω (S/R ) Λ AP . V(P/R ) dm
o PS o o
Ω (S/R ) . AP Λ V(P/R ) dm
2 E (S/R ) V(A/R ) V(P/R ) dm
C o o o o o
PS PS
2 EC (S/Ro ) V(A/Ro ) PS V(P/Ro ) dm Ω (S/Ro ).
PS
AP ΛV(P/Ro ) dm
Or V(P/Ro ) dm M V(G/Ro ) d' après la définition de centre de masse G
PS
Et AP Λ V(P/Ro ) dm L A (S/Ro ) d' après la définition du moment cinétique
PS
D' où 2 EC (S/Ro ) Ω (S/Ro ) . L A ( S / Ro ) M V(G/Ro ) . V(A/Ro )
1er Cas : Si le point A du solide est fixe par rapport à Ro alors V ( A / Ro ) 0
2 EC (S/Ro ) Ω (S/Ro ) . L A (S/Ro )
2 EC (S/Ro ) Ω (S/Ro ) . II A (S) Ω (S/Ro )
2ème Cas : Si le point A est confondu avec le centre d’inertie G du solide ( A G ) L’expression de
l’énergie cinétique devient :
2 EC (S/Ro ) Ω (S/Ro ). LG (S/Ro ) M V 2(G/Ro )
2 EC (S/Ro ) Ω (S/Ro ) . II G(S) Ω (S/Ro ) M V 2(G/Ro )
Démonstration
LG (S/Ro ) PS GP V(P/Ro ) dm
LG (S/Ro ) PS
GP V (P/RG ) V (G / Ro ) dm
LG (S/Ro ) PS GP V(P/RG ) dm
P S
GP V (G/Ro ) dm
LG (S/Ro ) LG (S/RG ) P S
GP dm V(G/Ro )
LG (S/Ro ) LG(S/RG )
Remarques
1 1
1) EC (S/Ro ) Ω (S/Ro ) . LG ( S / Ro ) M V 2(G/Ro ) est la somme de :
2 2
1
Energie cinétique de translation ECtranslation ( S/Ro ) M V 2(G/Ro )
2
1
Energie cinétique de rotation ECrotation ( S/Ro ) Ω (S/Ro ) . LG ( S / Ro )
2
La décomposition de l’énergie cinétique reflète aussi le fait que le mouvement du solide par
rapport à Ro, est une composition d’un mouvement de translation du point G affecté de la masse totale
M et d’un mouvement de rotation autour du centre G.
2 EC (S/Ro ) Ω (S/Ro ) . L A ( S / Ro ) M V(G/Ro ) . V(A S/Ro )
TV (A, S/R o ) Ω
Sachant que le torseur vitesse (cinématique) (S/R o ) , V(A/R o ) et le
torseur cinétique TC (A, S/R o ) P(SR o ) , L A (S/R o ) .
Ce produit scalaire peut être réalisé de plusieurs façons, nous avons au point G centre d’inertie du
solide :
2 EC (S/Ro ) TV (G, S/Ro ) . TC (G, S/Ro )
3) Si le solide (S) est en mouvement de rotation autour d’un axe () de vecteur unitaire u .
(S/Ro ) Ω u
1 1
EC (S/Ro ) Ω (S/Ro ) . LG ( S / Ro ) M V 2(G/Ro )
2 2
1 1
EC (S/Ro ) Ω (S/Ro ) . II G (S) (S/Ro ) M V 2(G/Ro )
2 2
Or Ω (S/Ro ) . II G (S) (S/Ro ) Ω u . II G (S) Ω u Ω 2 u . II G (S) u Ω 2 I Δ
Où I Δ u . II G (S) u moment d' inertie du solide autour de l' axe ().
1 1
EC (S/Ro ) I Δ Ω 2 M V 2(G/Ro )
2 2
Dynamique du solide
TFext
appelé torseur des forces extérieures (ou torseur force extérieure)
Fext , M Fext
exercées sur le système (). Fext est la résultante générale (résultante des forces extérieures) et
M Fext le moment de ce torseur (moment des forces extérieures).
Remarque :
On fera une distinction dans les efforts extérieurs entre les forces à distance (forces dérivant
d’une fonction énergie) qui sont toujours des données du problème et les forces de contact (ou de
liaison) qui sont des inconnues du problème posé.
a) Torseur force :
n
Son moment en un point A : M A ( Fext ) APi Fi .
i 1
On vérifie que M A ( Fext ) M B ( Fext ) Fext BA relation fondamentale des torseurs.
Si la résultante générale est nulle ( Fext 0) le torseur force TFext est un couple.
n
Si Ci (Couple concentré) est le couple exercé sur Pi alors C Ci .
i 1
M A ( Fext ) M B ( Fext ) Fext BA
b) Exemple.
L’exemple le plus simple est celui des forces de pesanteur qui s’exercent sur un système
matériel () de masse M et de centre d’inertie G.
On peut représenter ces forces par la densité massique f (P) - g z o où g est la constante de
pesanteur et z o le vecteur unitaire de la verticale ascendante.
Si TFext est le torseur force correspondant à ces forces, sa résultante générale est :
Fext f ( P) dm g z o dm g z o dm M g z o
Soit un système matériel (S) en mouvement par rapport à un référentiel R o ( O, xo , yo , z o ) galiléen.
TFext ( A, S / Ro) Fext , est le torseur des forces extérieures au même point A.
M A Fext
Il existe un référentiel d’espace Ro , dit référentiel galiléen, et une chronologie absolue dans
lesquels le torseur dynamique [TD] du système (S) par rapport au référentiel Ro est égal au
torseur des efforts extérieurs [TFext] appliqués sur ce système (S).
Pour un système matériel (S), les torseurs force [TFext ] et dynamique [TD ] sont égaux si, et seulement
si, leurs résultantes générales sont égales Fext S (S/R o ) M (G/R o ) et s’il existe un point A où
leurs moments sont égaux M A (Fext ) D A (S/R o ) . On obtient ainsi deux égalités vectorielles qui
La résultante générale Fext , des efforts extérieurs exercés sur tout système matériel (S) est égale au
produit de la masse M de ce système par le vecteur accélération (G/R o ) de son centre d’inertie G
On constate ici l’importance de la mécanique du point matériel. En effet, cette égalité traduit le
mouvement d’un point matériel fictif, coïncidant avec G, de masse M, auquel on appliquerait une
force Fext . Ce théorème décrit les mouvements de translation du système (S) par rapport au référentiel
galiléen Ro.
L’égalité en un point arbitraire A du moment M A (Fext ) , des efforts extérieurs exercés sur le système
matériel (S) et du moment dynamique D A (S/R o ) de ce système par rapport au référentiel galiléen Ro
D A (S/R o ) M A (Fext )
Ce théorème décrit les mouvements de rotation du système matériel (S) autour du point A. Ce point A
sera choisi de façon à avoir un calcul simple du moment dynamique ou de façon à annuler le moment
d’une force qu’on ne désire pas déterminer.
Remarques importantes :
1) Si le point A est fixe dans le repère Ro galiléen, V(A S/R o ) 0 , alors
d
L
dt A (S/R )
o M A (Fext )
Ro
C’est le théorème du moment cinétique.
d
L
dt G (S/R )
o M G (Fext )
Ro
3) Le théorème du moment cinétique en un point A mobile dans Ro V(A/R o ) 0 s’écrit :
d
dt L A (S/Ro ) M A (Fext ) M V (G/Ro ) V(A/Ro )
Ro
d
dt L A (S/Ro ) D A ( S / Ro ) M V(G/Ro ) V(A/Ro )
Ro
Autre démonstration
O est l’origine du repère Ro, on a : L A (S/Ro ) Lo (S/Ro ) M V (G/Ro ) Λ OA
d d
L A (S/Ro ) LO (S/Ro ) M (G/Ro ) OA M V(G/Ro ) V(A/Ro )
dt Ro dt Ro
M O (Fext ) S (S/R o ) Λ OA M V(G/R o ) Λ V(A/R o )
d
L A (S/Ro ) M A (Fext ) M V(G/R o ) Λ V(A/R o )
dt Ro
car M o (Fext ) S (S/R o ) Λ OA M A (Fext )
4) Si le solide (S) est en mouvement par rapport à autre solide (So). Et si le solide (S) est
en contact ponctuel avec le solide (So) en I (point géométrique). Il convient d’appliquer le théorème du
moment cinétique en I qui est mobile afin d’éliminer les réactions de contact.
Etant donné un système S S1 S2 formé de deux éléments matériels S1 et S2, en contact mais sans
partie commune, en mouvement dans le repère galiléen Ro.
Enoncé :
Pour deux solides S1 et S2 en contact mais sans partie commune, le torseur des forces extérieures
exercées par S1 sur S2 est l’opposé du torseur de forces extérieures exercées par S2 sur S1 :
Si on note TF12 TF (S1 S2 ) le torseur des efforts exercés par S1 sur S2 et par
TF21 TF (S2 S1 ) le torseur des efforts exercés par S2 sur S1 alors :
TF1 TF21 représente le torseur des efforts extérieurs exercés sur (S ). 1
Où [TF1] est le torseur des efforts extérieurs exercés par le milieu extérieur à (S) sur (S1) et [TF2] est le
torseur des efforts extérieurs exercés par le milieu extérieur à (S) sur (S2).
Soit [TD1] le torseur dynamique de (S1) par rapport à un repère galiléen Ro et [TD2] le torseur
dynamique de (S2) par rapport à ce même repère.
Puisque (S1) et (S2) n’ont pas de partie commune, le torseur dynamique de S S1 S2 par rapport à
Ro est [TD1+ TD2].
à (S2), on a : TD 2 TF 2 TF 21
à S S1 S2 , on a : TD1 TD 2 TF1 TF 2
D’où FS1 S 2 FS 2 S1 et M ( FS1 S 2 ) M ( FS 2 S1 )
Un solide (S) de masse M, de centre d’inertie G est en mouvement par rapport à deux repères ; R o
galiléen et R1 un repère quelconque non galiléen.
γ (P/Ro ) γ (P/R1 ) γC γe/R
o
γ (P/Ro ) ( P / R1 ) 2 Ω (R1 /Ro ) Λ V (P/R1 ) ( P R1 / Ro )
Fext M γ (G/Ro ) M (G / R1 ) 2 M Ω (R1 /Ro ) Λ V(G/R1 ) M (G R1 / Ro )
Fext - 2 M Ω (R1 /Ro ) Λ V(G/R1 ) M (G R1 / Ro ) M (G / R1 )
En posant Fie M γ (G R1 /Ro ) et Fic 2 M Ω (R1 /Ro ) Λ V(G/R1 )
On obtient : Fext Fie Fic M γ (G/R1 )
C’est le théorème de la résultante dynamique pour le solide (S) dans le repère non galiléen R1.
En posant M ie AP Λ γe dm et M ic - AP C dm
P S P S
D A (S/R1 ) M A Fext M ie M ic
On appellera torseur des efforts d’inertie complémentaires (ou de Coriolis), TFic , associé à
la distribution massique d’efforts C - 2 Ω (R1 /Ro ) Λ V (P/R1 ) , le torseur de résultante
Ces deux torseurs fictifs TFie Fie M γe , M ie et TFic Fic M γc , M ic
sont relatifs aux mouvements dans le repère non galiléen R1.
VI - Puissance et travail
Pi (Fi ) Fi .V (Pi /Ro )
nn
La puissance développée par toutes les forces est : P i Fi .V (Pi /Ro ) .
P
i 1 i 1
a) Définition
Le système matériel () se réduit à un solide (S). Soit A un point du solide (S).
V (P S/Ro ) V (A S/Ro ) Ω (S/Ro) Λ AP
Le torseur des efforts s’exerçant sur le solide (S) est défini par ses éléments de réduction au point A :
TF ( A, S / Ro ) F , M A ( F )
Avec F S f (P) dm et M A ( F ) AP Λ f (P) dm
S
P V(A S/Ro ) . F Ω (S/Ro) . M A (F )
Par conséquent, dans le cas d’un solide (S), la puissance des efforts s’exerçant sur le solide (S) est
égale au produit scalaire (le comoment) du torseur vitesse (torseur cinématique)
TV (A, S/R o ) (S/Ro ) , V( A S/Ro ) du solide par le torseur des efforts (torseur force)
B S , V (A S/Ro ) V (B S/Ro ) Ω (S/Ro) Λ BA
et M A ( F ) M B ( F ) F BA
P(S/Ro ) F. V(B S/Ro ) Ω (S/Ro) Λ BA M B ( F ) F BA . Ω (S/Ro )
P(S/Ro ) F . V(B S/Ro ) F. Ω (S/Ro) Λ BA M B ( F ) . Ω (S/Ro ) F BA . Ω (S/Ro )
Or le produit mixte
F . Ω Λ BA F, Ω , BA Ω , BA, F Ω . BA F Ω . F BA
Dynamique du solide Pr : M. AHD Page 63
D' où la puissancce P (S/Ro ) F. V (B S/Ro ) M B (F) . Ω (S/Ro )
Soit la force concentrée F , dont le point d’application A est fixé sur le solide (S). Dans ce cas le
moment M A (F) AA Λ F 0 , le torseur représentatif de ce type d’effort est un glisseur ayant pour
axe A, F , et la puissance s’écrit :
P(S/Ro ) F. V(A S/Ro )
La densité massique d’effort est uniforme f (P) - g z o . Où z o est la verticale ascendante
La résultante F f (P) dm - g z o dm M g z o .
PS PS
Le moment en G est :
M G (F)
PS
GP Λ f (P) dm
PS
GP Λ z o dm
PS
GP dm Λ gz o 0
Ou bien F P Mg M G (P) GG Λ P 0
Le torseur associé à la force de pesanteur F P M g est un glisseur.
Donc la puissance de la force de pesanteur F P M g s’écrit :
P (F P) P. V(G/R o ) Ω (S/R o ).0 M g z o .V (G/R o ) .
- La résultante des efforts est nulle : F 0
- Le champ des moments est uniforme. Si M est sa valeur alors la puissance
P Ω(S/R o ) . M
d d
P Ep (S) U (S)
dt dt
Une liaison est dite parfaite si la puissance de toutes les actions réalisant cette liaison est nulle
pour tout mouvement respectant cette liaison. Les liaisons réalisées par contact sans frottement ou
sans glissement sont parfaites.
t t
W (F) Ro 2 dW (S/R o ) 2 P dt
t1 t1
Enoncé
La dérivée par rapport au temps de l’énergie cinétique du solide (S) relativement à un repère galiléen
Ro, est égale à la puissance des efforts extérieurs subis par le solide relativement à ce même repère.
d
E C (S/R o ) Pext (S/R o )
dt
Démonstration
La puissance des efforts extérieurs exercés sur le solide (S) par rapport au repère Ro, est :
Pext (S/R o ) TV (A, S/R o ) . TFext (A, S/R o ) .
Pext (S/R o ) Ω (S/R o ) , V(A S/R o ) . S(S/R o ) , D A (S/R o )
Pext (S/R o ) S(S/R o ).V(A S/R o ) D A (S/R o ). Ω (S/R o )
Pext (S/R o ) (P/R o ) . V(A S/R o ) dm Ω (S/R o ) . AP (P/R o ) dm
PS PS
Or V (A S/R o ) V (P S/R o ) Ω (S/Ro) AP
Pext (S/R o ) (P/R o ) .V(P/R o ) dm - (P/R o ) . Ω (S/Ro) AP dm
PS PS
Ω (S/R o ). AP (P/R o ) dm
PS
Pext (S/R o )
PS
(P/R o ) . V (P/R o ) dm -
PS
(P/R o ) ,
Ω
(S/Ro) , AP dm
d
Pext (S/R o ) V(P/R ) . V (P/R o ) dm
PS
dt
o
Ro
Pext (S/R o )
1 d
PS 2 dt
V(P/R o ) 2 dm
En admettant la " régle de dérivation sous le signe somme" on a :
Pext (S/R o )
d
1
dt PS 2
V(P/R o ) 2 dm dtd 12 PS V 2 (P/R o ) dm
d
Pext (S/R o ) E C (P/R o )
dt
Remarques :
Dans le cas d’un solide (S), le torseur des efforts intérieurs est nul. Donc la puissance des
efforts intérieurs au solide est nulle. Pint (S/R o ) 0 .
En termes de travail, le théorème de l’énergie cinétique s’exprime comme suit : Dans tout
mouvement d’un solide (S) par rapport à un repère galiléen Ro , le travail W(Fext ) Ro , des
efforts extérieurs exercés sur ce solide entre les instants t1 et t2 est égal à la variation de
l’énergie cinétique de (S) entre ces deux instants.
Où Ec1 (S/Ro) est l’énergie cinétique du solide à l’instant t1 et Ec2 (S/Ro) est l’énergie
cinétique du solide à l’instant t2.
On considère le cas d’un système de solides (∑) composé de deux solides (S1) et (S2) en mouvement
dans un repère galiléen Ro. On a vu que pour chaque solide Pint (S/R o ) 0 .
Pour le système de solides (∑), la puissance des forces intérieures se réduit aux actions de contact
entre les solides (S1) et (S2) qui composent (∑).
d
E C (/R o ) Pext (/R o ) Pint (/R o )
dt
Où Pext (∑/Ro) est la puissance des efforts extérieurs qui s’exercent sur le système ∑= S1+S2 par
rapport au repère Ro et Pint (∑/Ro) est la puissance des efforts intérieurs au système de solides (∑)
c.à.d. Pint (∑/Ro) = Puissance ( forces de contact entre les solides S1 et S2 ).
Soient deux solides S1 et S2 en mouvement par rapport à Ro et soit le système matériel ∑=(S1)+(S2).
On appelle TF12 et TF21 , les torseurs des actions de S1 sur S2 et de S2 sur S1 respectivement. La
b) Théorème
La puissance des inter-efforts (Pint) entre les solides S1 et S2 qu’on note P(S1 S2 ) est :
Où TV (S2 /S1 ) est le torseur vitesse (torseur cinématique) de S2 en mouvement par rapport à S1.
La puissance des inter-efforts est indépendante du repère.
VIII - 1 définition.
Un champ de force F , appliqué à un solide (S) dérive d’un potentiel Ep(S), appelé énergie potentielle
d’interaction, si F - grad Ep (S) . On dit dans ce cas, que le champ de force F est conservatif. Pour
qu’un champ de force F dérive d’un potentiel scalaire Ep(S), il suffit qu’il soit rotationnel c.à.d.
rot F 0 .
Remarques :
d Ep (S/R o ) dU
P (F)
dt dt
La densité massique des forces de pesanteur f - g z o F f dm - g z o dm - m g z o
La puissance de la force de pesanteur
IX - Intégrales premières
Soit un solide (S) en mouvement dans un repère galiléen Ro. D’après le théorème de l’énergie
d
cinétique E C (S/R o ) Pext (S/R o ) P (f.c) P (f.n.c) .
dt
f.n.c = forces non conservatives
f.c = forces conservatives
Dans le cas très important où la puissance des forces non conservatives est nulle alors
d
Ec Ep 0 Ec (S/Ro) Ep (S) constante
dt
Cette équation, traduisant la conservation de l’énergie mécanique du solide (S) (somme de l’énergie
cinétique et de l’énergie potentielle), est appelée intégrale première de l’énergie.
d
L o (S/R o ) . u Ro 0 L o (S/R o ) . u constante
dt
Cette équation est une intégrale première du mouvement. On l’appelle intégrale première du
moment cinétique.
Si le vecteur unitaire u n’est pas galiléen ( u appartient à un repère non galiléen R)
d d
dt L o (S/R o ) dt L o (S/R o ) (R/R o ) L O (S/R o ) d’après la relation de Bour
Ro R
d
u . L o (S/R o ) u .
d
L
dt o (S/R )
o
u .
(R/R o )
L o (S/R o ) 0
dt Ro R
Donc
d
dt
L o (S/R o ) . u R u , (R/R o ) , L o (S/R o ) 0
Dans le cas particulier où uz n’est pas galiléen et le solide (S) possède une symétrie de révolution
autour de l’axe (OZ ) de vecteur untaire z , on a alors :
L o (S/R o ) . z cste
A 0 0
Avec II o(S) 0 A 0 et R 2 (O, u, w, z) repère de résal
0 0 C
R2
A 0 0 θ
Lo (S/Ro ) II o (S) Ω (S/Ro ) 0 A 0 sin θ
0 0 C
R2 cos θ
L o (S/R o ) A θ u A sin θ w C ( cos θ ) z
L o (S/R o ) z A θ u A sin θ w C ( cos θ ) z z A sin θ u - A θ w
A sin θ
θ
et Ω (S/R o ) . L o (S/R o ) z sin θ
. - A θ A θ sin θ - A θ sin θ 0
cos
θ 0
Pr : M. AHD
Série n°1 : Champ de vecteurs - Torseurs
Question de cours
Montrer que tout champ de vecteurs antisymétrique est équiprojectif et réciproquement.
Exercice.1
Résoudre l’équation vectorielle U X V où U et V sont deux vecteurs non nuls.
Exercice.2
E est l’espace vectoriel réel à 3 dimensions associé à l’espace affine repéré par le
repère R (O, i , j , k ) . A tout point P(x, y, z) de l’espace affine, on associe la famille de champs de
vecteurs M t (P) définis par :
3 y - t z 1
M t (P) - 3 x 2 t z Où t est un réel
tx-t y2
2
1) Pour quelles valeurs de t, M t est-il le moment d’un torseur ?
2) Lorsque M t est le moment d’un torseur, calculer sa résultante et préciser si ce torseur est un
glisseur, un couple. Déterminer son axe central.
Exercice.3*
Démontrer que deux torseurs [T1] et [T2] sont égaux si, et seulement si, il existe trois points non
alignés P1, P2 et P3 en lesquels leurs moments sont égaux.
Exercice.4
Le repère R (O, i , j , k ) est orthonormé et orienté dans le sens habituel. a, b, et c sont des paramètres
réels. On donne les trois vecteurs liés suivants :
R1 a i b j D’origine A (1, 0, 0)
R2 j D’origine B (1, 1, 0)
R3 c i D’origine C (0, 0, 1)
Exercice.5
Considérons, dans un repère cartésien R (O, X, Y, Z) de base ( i , j , k ) , le système de trois vecteurs
liés définis par :
V1 a i b j k D’origine A1 (1, 0, 0)
V2 2b i 2a j 3 k D’origine A2 (0, 1, 0)
V3 - 8 i j c k D’origine A3 (0, 0, 1)
Pour quelles valeurs de a, b et c le système de ces trois vecteurs liés est équivalent à un couple ?
Déterminer alors son moment.
Question de cours.
Montrer que le champ de vecteurs vitesse d’un solide définit un torseur.
Exercice.1
Dans les mouvements des solides suivants ; définir les angles d’Euler, en déduire le nombre de degré
de liberté et déterminer les vecteurs vitesses de rotation correspondants.
1) Un disque de centre D lié à une tige OD (OD contenue dans le plan du disque). Le
mouvement s’effectue dans le plan (O, x o , y o )
a) La liaison entre le disque et la tige est solidaire.
b) La liaison entre le disque et la tige permet au disque d’effectuer une rotation autour de
l’axe ( D, z ) .
2) Un disque de centre D solidaire à une tige OD normale au plan du disque. Le système est
mobile autour du point O.
Exercice.2
On considère une sphère( S) homogène, de masse m, de rayon R, de centre G, se déplaçant sur le plan
horizontal fixe (O, x o , y o ) d’un repère fixe orthonormé direct R o ( O, x o , y o , z o ) . Soit
R S ( G, x , y , z) le repère orthonormé direct lié à la sphère. I est le point de contact entre la sphère
(S) et le plan fixe (O, x o , y o ) . Cette sphère roule sans glisser sur le plan (O, x o , y o ) .
1) Paramétrer la sphère et donner le nombre de degré de liberté.
2) Déterminer l’expression du vecteur rotation instantané de S par rapport à RO .
3) a) Traduire le non pivotement de (S) par rapport à RO .
b) Traduire le non roulement de (S) par rapport au plan (O, x o , y o ) .
4) Calculer les vitesses des différents points de contact : Point de la sphère IS ; point du
plan matériel I (O, x o , y o ) et point géométrique I*E.
5) Donner la condition de roulement sans glissement de la sphère (S) par rapport au plan
(O, x o , y o ) .
Exercice.3
On considère (fig.1.) le système (S) formé d’une tige horizontale AB de longueur a, et d’un disque
circulaire vertical perpendiculaire à AB, de centre B, de rayon R, en mouvement dans un repère
fixe R o ( O, x o , y o , z o ) . Le point A est fixe sur l’axe ( O, z o ) ; à la distance R de O. soit I le point
du disque en contact avec le plan horizontal (O, x o , y o ) , et I* le point géométrique de contact. On
appelle (O, u ) l’axe déterminé par le vecteur OI * ; (O, v ) l’axe tel que le trièdre
( O, u , v , z o ) soit direct, et (B, y ) et (B, z ) deux axes orthogonaux liés au disque et situés dans
son plan. Soit M le point du disque tel que BM R y . On note ( x o , u ) θ , mesuré autour de z o et
autour de AI* .
Fig.1
Fig.2
Questions de cours.
1) Montrer que le moment cinétique est un champ de vecteurs antisymétrique.
2) Montrer la formule suivante : le point A є solide S de masse m et de centre d’inertie G,
L A (S R o ) II A ( S ) (S/R o ) m AG V (A/R o )
3) Montrer que 2Ec(S/Ro) est égale au produit scalaire du torseur cinématique et du torseur
cinétique.
Exercice.1
Trouver le centre de masse (centre d’inertie) des solides suivants :
a) Une plaque circulaire homogène de rayon R et d’angle 2.
b) Demi-boule de centre O et de rayon R.
c) Demi-sphère + disque qui le limite.
d) Cône plein
e) Cône plein surmonté d’une demi-boule.
Exercice.2
Déterminer la matrice d’inertie en O relativement au repère R ( O, x, y, z ) d’un quart de disque de
rayon R. Calculer le moment d’inertie par rapport à la droite () passant par le point O et le point A
de coordonnées (R, R ,0).
Exercice.3 :
Déterminer la matrice d’inertie des solides suivants :
a) Barre (OA) de longueur L.
b) Cylindre plein (C) de centre d’inertie G, de rayon R et de hauteur h.
c) Demi-boule de centre O et de rayon R.
d) Boule (B) de centre d’inertie G et de rayon R.
e) Disque (D) de centre d’inertie G et de rayon R.
f) Cône (C) plein de sommet O, de hauteur h et de rayon de base R.
Exercice.4
Un système ( ∑ ) est constitué d’une tige homogène OA de masse m et de longueur L à laquelle est
articulé, au point A, un disque homogène de centre A, de masse M et de rayon R (fig.1). Le système
est en rotation dans le plan autour de l’axe ( O, z o ) . On désigne par R o ( O, x o , y o , z o ) le référentiel
du laboratoire et par R ( O, x, y, z ) un référentiel lié à la tige OA.
1) Déterminer le nombre de degrés de liberté du système.
2) Calculer les éléments cinétiques du système en O.
Fig.1
Fig.2
Exprimer tous les résultats dans la base ( u , w , z) .
1) Déterminer le vecteur rotation instantanée (S/R o ) .
2) Déterminer les éléments de réduction en I du torseur cinétique.
3) Déterminer les éléments de réduction en I du torseur dynamique.
4) Calculer l’énergie cinétique du solide par rapport à R0
5) Calculer la matrice d’inertie du solide au point G.
Indication :
Fig.3
Questions de cours
1) Montrer le théorème du moment cinétique en un point A mobile dans RO
d
dt L A ( S / Ro ) M A ( Fext ) m V (G/R o ) V (A/R o )
Ro
2) Montrer que la puissance des forces résultantes s’exerçant sur un solide est égale au produit
scalaire du torseur cinématique et du torseur force.
3) a) Ecrire l’énoncé du théorème de l’énergie cinétique.
b) Démontrer ce théorème.
Problème.1
Un cône de révolution (S) de masse m, de sommet O (fig.1) et d’axe ( O, z) , a une base de rayon R et
de centre H tel que OH (R/2) z . Son centre d’inertie G est défini par OG z où est une
constante positive. Le sommet O de (S) est maintenu fixe dans le repère galiléen fixe orthonormé
direct R o ( O, x o , y o , z o ) au moyen d’un bâti convenable. Soit le repère intermédiaire
R 2 (O, u , w , z) tel que les angles d’Euler habituels soient définis par ( x o , u) dans le plan
(O, y o , z o ) , θ ( z o , z ) autour de l’axe ( O , u ) avec w z Λ u et angle de rotation propre du
cône. La matrice d’inertie en O dans R1 du cône est diagonale est s’écrit IIG (S) = (A,A,C).
Une tige rectiligne HA rigide et sans masse, est soudée au cône en H et dirigée suivant l’axe du cône,
de sorte que OA R z . Soit B le point définit par OB R z o , le point A est attiré par B suivant la
Fig.1
1) Calculer les vecteurs vitesse et accélération V (A / R o ) et (A / R o ) .
Problème.2
Un solide de révolution S, homogène et plein, est constitué par un hémisphère et un cylindre de même
base. On désigne par a le rayon de cette base et H son centre. On note m la masse de S, G son centre
d’inertie qu’on repère dans S par HG h z (fig.2), A et C ses moments principaux d’inertie en G [C
moment d’inertie relatif à ( G , z ) ]. S est en contact, par sa partie hémisphérique uniquement, en un
point I avec un plan horizontal () auquel est lié le repère R o ( O, x o , y o , z o ) , zo vertical
ascendant et du côté de S [c.à.d. OG. z o 0 ]. Le repère R ( G, x, y, z ) orthonormé direct est lié à
S. On repère la position de S dans Ro par les angles d’Euler habituels , , et par les coordonnées
A) Cinématique et cinétique.
1) Calculer la côte z de G dans Ro.
B) Dynamique.
Les actions extérieures exercées sur S sont :
* Le champ de pesanteur uniforme et constant d’accélération g - g z o .
*La réaction du plan () sur le solide S définie par un glisseur dont le support passe par I et
de vecteur R R z o (pas de frottement).
* L’action d’un dispositif non précisé, définie par un glisseur dont le support passe par G et
Fig.3
1) Calculer par rapport au repère R o ( O, x o , y o , z o ) .
Montrer directement que l’équation (1) est toujours valable, puis en écrivant le théorème du
moment cinétique en O, retrouver à nouveau l’équation (1).
Fig.4
Initialement la barre est au repos et fait un angle θ0 avec le mur. Les deux extrémités glissent,
sans frottement respectivement sur le sol et sur le mur. La matrice d’inertie de la barre au
point G dans R1 est donnée par :
A 0 0
II G (S) 0 B 0
0 0 C
R1
R o ( O, x o , y o , z o ) repère fixe et R 1 ( A, x1 , y1 , z1 ) repère lié à la barre tel que z o z1 .
1) Déterminer la vitesse et l’accélération absolues du centre de gravité G par rapport à R0.
2) Calculer les moments d’inertie A, B et C.
3) Déterminer le moment cinétique et le moment dynamique de la barre au point O par rapport à
R0.
4) En utilisant les théorèmes de la résultante dynamique et du moment dynamique, établir les
trois équations scalaires du mouvement de la barre.
5) En appliquant le théorème de l’énergie cinétique à la barre, Montrer que l’énergie mécanique
totale se conserve.
2
6) Trouver l’expression de θ en utilisant le théorème de la conservation de l’énergie
mécanique totale.