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Exercices résolus de mathématiques.

ALG 15
EXALG150 – EXALG159

http://www.matheux.be.tf

Jacques Collot

Juillet 08

www.matheux.be.tf - ALG 15 - 1 -
EXALG150– Louvain, juillet 2003, série 1.

Résoudre, dans les nombres réels, le système suivant, lequel est constitué d’une équation et
d’une inéquation :

2 x  3 y  1

 y
 2
 x
CE : x et y doivent être de même signe et x  0
2x 1 2x 1
On a : y   2 1
3 3x
1
0
2
3x  0   
Ce qui rajoute une nouvelle CE :
2x 1    0 
2x 1
   0 
3x
1
 x  0 et x 
2
2x  1 10 x  1
Elevons 1 au carré : 4  0
3x 3x
1
 0
10
3x    0 
 Le tableau :
20 x  1  0   
10 x  1
 0   
3x
1 1
Ce qui donne : x   et x 
10 2
1 1 2x 1
En tenant compte des CE: x et x  ; y
10 2 3

Résolu le 24 juin 2004

www.matheux.be.tf - ALG 15 - 2 -
EXALG151– Louvain, juillet 2003, série 1.

On considère l’équation suivante, dans laquelle p est un paramètre réel et i représente l’unité
imaginaire :
z 2  4  2  i  z  p  3  4i   0
1) Calculer les racines de cette équation,sous la forme a  bi , en fonction du paramètre p.
2) Déterminer p pour que le carré du module de chacune des racines soit égal à 65
 la même valeur pour les deux racines  .
Rappel : le module de a  bi est égal à a 2  b2

Solution proposée par Jan Frans Broeckx

www.matheux.be.tf - ALG 15 - 3 -
Résolu le 24 juin 2004. Modifié le 17 juillet 2011 (E Houdart). Modifié le 26 décembre 2011.

www.matheux.be.tf - ALG 15 - 4 -
EXALG152– Louvain, juillet 2003, série 1.

L’armée du général Lee marchait d’un pas paisible et s’étirait sur dix kilomètres. Lee n’était
pas tranquille, car il devait traverser un défilé dans lequel il avait perdu ses trois précédentes
armées. Aussi avait-il commandé à l’officier placé à l’arrière du convoi de lui envoyer un
cavalier un message dès que le dernier homme serait sorti du défilé. Tout alla bien cette fois et
l’officier envoya un cavalier avertir Lee (qui se trouvait en tête de l’armée). Lorsque le cavalier
rejoignit l’officier à l’arrière-garde pour lui dire qu’il avait accompli sa mission, cet officier se
trouvait à l’endroit où était passée la tête de l’armée lors du départ du cavalier. On demande la
longueur du trajet parcouru par le cavalier. Préciser les notations choisies et indiquer
clairement les différentes étapes du raisonnement.

10 km

vA
vC
t1
L1

vC
t2

Officier Lee Cavalier

www.matheux.be.tf - ALG 15 - 5 -
v A : la vitesse de déplacement de l'armée
v : La vitesse de déplacement du cavalier
 C
Soit : 
t1 : le temps mis par le cavalier pour rejoindre Lee
t2 : le temps mis par le cavalier pour revenir près de l'officier.
v A  t1  t2   10 1

vC t1  L1  2
On a : 
vC t2  L1  10  3
 L  10  v t
 1 A 1  4
de 1 et  2  , L1  10  v At2  10  v At2  20  L1  5
L1  10
de  2  et  3 , t2  t1 6
L1
L1  10
de  5  et  6  , v At1  20  L1 7
L1
 L  10 
2

de  4  et  7  , 1  20  L1  2 L12  40 L1  100  0
L1
 L1  10  50 8
 de  3 et  8  , vC t2  50

La distance parcourue par le cavalier est donc 10  2 50 km

Résolu le 24 juin 2004

www.matheux.be.tf - ALG 15 - 6 -
EXALG153– Louvain, juillet 2003, série 2.

Soit a un paramètre réel. Discuter et résoudre, dans les nombres réels, le système
d’équations que voici :


e  2e  a
x y

 2x
e  4e  e
2y y

e  2e  a
x y

 2x CE : a  0
e  4e  e
2y y

e x  2e y  a e  2e  a
x y
e  e  a
x y

 x   x
 e  2e y
 e x
 2e y
  e y
 a  e x
 2 e y
  e y
ae   2a  1 e  0
y

Le  de ce système est :   4a  1 qui n'est jamais nul puisque a  0


 a 2

e x  0   2a  1  a  2a  1 
x  ln
a  2a  1
 
 4a  2 4a  1   4a  1
 2
 1 a  y  ln a
 a 0 a2  4a  1
e x  
 4a  2 4a  1

Résolu le 24 juin 2004

www.matheux.be.tf - ALG 15 - 7 -
EXALG154 – EPL – UCL - Louvain, juillet 2003, série 2.

Déterminer le(s) polynôme(s) P ( x ) de degré 6 ayant les propriétés suivantes :

-1- Le coefficient de x6 dans P ( x ) est égal à 1


-2- Les coefficients de x3 et de x4 dans P ( x ) sont égaux
-3- P ( x ) est divisible par x2  x  1 et par x2  x  1
P  x P  x
-4- Le polynôme  2 est divisible par x2 – x
x  x 1 x  x 1
2

Ensuite, calculer toutes les racines complexes de P ( x ), y compris les racines réelles, bien sûr.

www.matheux.be.tf - ALG 15 - 8 -
En vertu de 1 et  2  , le polynôme peut s'écrire :
P  x   x 6  a5 x5  a4 x 4  a4 x 3  a2 x 2  a1 x  a0
Effectuons la division euclidienne de P  x  par x 2  x  1
x6 x5 x4 x3 x2 x1 x0 x2  x  1
1 a5 a4 a4 a2 a1 a0 x4
1 1 1   a5  1 x3
0 a5  1 a4  1   a4  a5  x 2
a5  1 a5  1 a5  1 x
0 a4  a5 a4  a5  1   a2  a4  a5  1
a4  a5 a4  a5 a4  a5
0 1 a2  a4  a5
1 1 1
0 a2  a4  a5  1 a1  1
a2  a4  a5  1 a2  a4  a5  1 a2  a4  a5  1
0 a1  a2  a4  a5 a0  a2  a4  a5  1

 P  x    x 2  x  1  x 4   a5  1 x 3   a4  a5  x 2  x   a2  a4  a5  1 
  a1  a2  a4  a5  x  a0  a2  a4  a5  1

De même effectuons la division euclidienne par x 2  x  1


x6 x5 x4 x3 x2 x1 x0 x2  x  1
1 a5 a4 a4 a2 a1 a0 x4
1 1 1   a5  1 x 3
0 a5  1 a4  1   a4  a5  x 2
a5  1   a5  1 a5  1   2a4  1 x
0 a4  a5 a4  a5  1   a2  a4  a5  1
a4  a5   a4  a5  a4  a5
0 2a4  1 a2  a4  a5
2a4  1   2a4  1  2a4  1
0 a2  a4  a5  1 a1  2a4  1
a2  a4  a5  1   a2  a4  a5  1 a2  a4  a5  1
0 a1  a4  a2  a5 a0  a2  a4  a5  1

 P  x    x 2  x  1  x 4   a5  1 x 3   a4  a5  x 2   2a4  1 x   a2  a4  a5  1 
  a1  a4  a2  a5  x   a0  a2  a4  a5  1

www.matheux.be.tf - ALG 15 - 9 -
P  x P  x
Le polynôme G  x    est
x2  x  1 x2  x  1
G  x   2 x 3  2a5 x 2   2a4  2  x  2a5  2a4
Efectuons la division euclidienne par x 2  x
x3 x2 x x0 x2  x
2 2a5 2a4  2 2a5  2a4 2 x
2 2 2  a5  1
0 2a5  2
2a5  2 2a5  2
0 2  a4  a5  2a5  2a4
 G  x    x 2  x   2 x  2  a5  1   2  a4  a5  x  2  a5  a4 

Puisque les restes de toutes ces divisions sont nulles, on en déduit


le système suivant
eq a5 a4 a2 a1 a0 X
1 1 1 1 1 0
2 1 1 1 1 1
3 1 1 1 1 0
4 1 1 1 1 1
5 1 1 0
6 1 1 0
Ce système est très facile à résoudre
 a5  a4  a2  a1  0 et a0  1  P  x   x 6  1

k  sin k 
Résolvons P  x  : x 6  1  cos 2k   i sin 2k  x  cos i
3 3
k x
0 1
1 3
1  i
2 2
1 3
2   i
 2 2
3 1
1 3
4   i
2 2
1 3
5  i
2 2

www.matheux.be.tf - ALG 15 - 10 -
Solution proposée par Jan Frans Broeckx

Résolu le 24 juin 2004. Modifié le 7 septembre. Modifié le 26 décembre 2011

www.matheux.be.tf - ALG 15 - 11 -
EXALG155– EPL, UCL, Louvain, juillet 2003, série 2.

Soit c un paramètre réel.


Discuter et résoudre, dans les nombres réels, l’équation suivante.

x   c 1  4 x 1  x  c 2
2

Solution proposée par Nicole BERCKMANS

www.matheux.be.tf - ALG 15 - 12 -
x   c  1  4 x  1  x  c 2  x   c  1  x  c 2  4 x  1
2 2

1
Les CE sont : 1)  c  1  x, 2) c 2  x, 3)x
2

4
Les deux membres sont positifs. Nous élevons au carré.
x   c  1  x  c 2  2
2
 x  c   4 x  1  4 x  1
2

c 2  2c 1  c 2  2  x  c   4 x  1  4 x 1
2

c  2x   x  c   4 x  1
2
D'où une quatrième CE : 4) x 
c
2
Elevons denouveau au carré :
c 2  4cx  4 x 2  4x 2  4c 2 x  x  c 2  4c 2 x  x  4cx  0
  2c  1 x  0
2

1
Si c  alors x  0 ce qui est impossible en vertu de la CE 3)
2
 1
1) devient x
4

2) devient 1  x
1  4 1
Si c  alors  D'où x 
2 3) devient 1  x 4
 4
 1
4) devient x 
 4
1 1 
Si c  alors S   
Conclusion
2 4
1
Si c  alors S 
2

Résolu le 24 juin 2004. Modifié le 5 septembre 2010

www.matheux.be.tf - ALG 15 - 13 -
EXALG156– EPL, UCL, Louvain, juillet 2003, série 2.

Deux cyclistes, A et B, n’ayant à leur disposition qu’une bicyclette ont à parcourir ensemble,
en un temps égal à 188/63 h, une certaine distance mesurée par un nombre entier pair de km.
Ils conviennent de monter à tour de rôle et de km en km sur la machine qui est laissée à chaque
borne kilométrique jusqu’à l’arrivée de celui qui marche à pied. A et B partent en même temps.
B monte le premier et sa vitesse à bicyclette est le double de sa vitesse de marche à pied ; la
vitesse de A à bicyclette est la même que celle de B. Les deux hommes se retrouvent au même
moment au kilomètre sept ; ils estiment alors nécessaire d’augmenter leur vitesse et ils
conviennent de la faire en marchant ½ km de plus par heure. C’est encore B qui monte le
premier mais cette fois-ci sa vitesse à bicyclette est le double de la vitesse de A marchant à
pied ; A à bicyclette a encore la même vitesse que B. Les deux hommes arrivent à destination
au même moment. On demande la distance parcourue. Préciser les notations choisies et
indiquer clairement les différentes étapes du raisonnement :
(i) mise en équation ;
(ii) méthode de résolution ;
(iii) calcul effectif de la solution (s’il reste du temps).

Désignons par :
VAB = La vitesse pendant la première étape de A à bicyclette
VAM = La vitesse de marche de A pendant la première étape
V AB = La vitesse pendant la deuxième étape de A à bicyclette
V AM = La vitesse de marche de A pendant la deuxième étape
On désignera les vitesses correspondantes pour B, en remplaçant A par B.
Soit encore t les sous-temps de la première étape :
Example: t AM temps de marche de A
Soit encore t  les sous-temps de la deuxième étape pour faire 1 km
Example: t AM  le temps nécessaire pour que A fasse 1 km en marchant.
Soit finalement : t7 le temps pour parcourir la première étape
t le temps pour parcourir le deuxième étape
T le temps total

VBB  Nous exprimerons les autres variables en fonction de VBB 



V  1 V
 BM 2 BB
On a : 
VAB  VBB
 4
VAM  VBB 1
 7
1 En effet, t7  t AB  t AM  tBB  tBM
Puisque A parcourt 3 km, et B 4 km

www.matheux.be.tf - ALG 15 - 14 -
3 4 4 3 3 4 4 6 4
        VAM  VBB
VAB VAM VBB VBM VBB VAM VBB VBB 7

Pour la deuxième étape, on a



  2  VBB  
4 1
VBB  2
 7 2
 1 1
  VBM   VBB  1
VBM 2 2

V   V   2  4 V  1   3
 AB BB  BB 
7 2

V '  V  1  4 V  1
 AM AM
2 7
BB
2

  2  VBB  
4 1
 2  et  3 car  2VAM
VBB
7 2
Au total, A et B vont parcourir un nombre entier pair de km.
Comme B démarre la deuxième étape, il faut donc que A arrive en marchant au point de rencontre.
Soit n le nombre de km que A va faire en marchant pendant la deuxième étape.

On a , puisque A et B arrivent en même temps:


n.t AM   n  1 .t AB   n  1 .t BM
  n.t BB

n n 1 n 1 n
  

VAM 
VAB 
VBM 
VBB
n n 1 n 1 n
  
4 1
VBB  1 2  4 VBB  1 
4 1 1
VBB  2  VBB  
7 2 7 2 2 7 2
7
Après calcul : VBB 
2n  9

Le temps mis pour parcourir la première étape est :


4 3 10
t7  t BB  t BM   
VBB VBM VBB
Le temps mis pour faire la deuxième étape est :
n 1 n 2  n  1 n
t   n  1 t BM
  n.t BB
    

VBM 
VBB VBB  1 4 1
2  VBB  
7 2

188 10 2  n  1 n 188
Le temps total est de T  t7  t  h    
63 VBB VBB  1 4 1  63
2  VBB  
7 2

www.matheux.be.tf - ALG 15 - 15 -
On remplace VBB , et on développe :
10 2(n  1) n 188 10 2( n  1) n 188
       
VBB VBB  1 2( 4 V  1 ) 63 7 7
 1 2( .
4 7 1 63
 )
2n  9 2n  9 7 2n  9 2
BB
7 2
10 2(n  1) n 188 10(2n  9) 2( n  1)(2n  9) n 188
       
7 7  (2n  9) 4 1 63 7 2 n  2 8  (2n  9) 63
2(  ) 2[ ]
2n  9 2n  9 2n  9 2 2 (2n  9)
10(2n  9) 2(n  1)(2n  9) n(2n  9) 188 10(2n  9) n(2 n  9) 188
     (2n  9)   
7 2(n  1) 2n  1 63 7 2n  1 63
10(2n  9)(2n  1)  7(2n  9)(2n  1)  7 n(2n  9) 188
 
7(2n  1) 63
10(4n²  20n  9)  7(4n²  20n  9)  (14n²  63n) 188
 
7(2n  1) 63
(40n²  200n  90)  (28n²  140n  63)  (14n²  63n) 188
 
7(2n  1) 63
82n²  403n  153 188
  9(82n²  403n  153)  188(2n  1)  738n ²  3627 n  1377  376n  188 
2n  1 9
738n²  4003n  1565  0.
Le réalisant de cette équation est égal à 11404129  3377² et ses solutions sont :
4003  3377 313
n1,2   5 et  0, 424119...
1476 738

 n5

Finalement, on calcule

VBB  7 km / h 
 V   9 km / h
VBM  7 km / h  BB
 2   4 km / h
VBM
 
 AB
V  7 km / h et   9 km / h
VAB
V  4 km / h  9
 AM VAM
  km / h
 10  2
t7  7 h  14
t  h
 9
La distance parcourue est : 7  5  4  16 km

Résolu le 24 juin 2004. Modifié le 17 septembre 2008 (Pierre Bernimont)

www.matheux.be.tf - ALG 15 - 16 -
EXALG157– EPL, UCL, Louvain, septembre 2003.

Considérons l’équation suivante, dans laquelle k est un paramètre réel :


 k  1 x 2   k 2  1 x  2k  0
2

Montrer que, si elle admet deux racines réelles, alors une de ces racines est le sinus
et l’autre le cosinus d’un même angle. Ensuite, donner les valeurs de cet angle en
fonction de k .

On notera la CE : k  1
Si l'une des racines est sinus d'un angle et l'autre cosinus du même angle, alors
x12  x2 2  1 puisque sin 2   cos 2   1
Soit l'équation : ax 2  bx  c  0. Il est facile de montrer que si x1 et x2 sont les
b 2  2ac
deux racines, on a : x  x  2
1
2
2
a2
 b b 2  4ac  2 b 2 b b 2  4ac b 2  ac
 x1    x1  2  
 2a 2a  4a 2a 4a 2
En effet,  
 b b  4ac
2
 2 b 2 b b 2  4ac b 2  ac
 x1  2a  2a  x1  4a 2  2a

4a 2
b 2 b 2  ac b 2  ac
 x12  x2 2  2  
2a 2a 2 a2
Appliquons cette formule à notre équation:

k  1  4k  k  1
2 2 2

x x
2 2
 1
 k  1
1 2 4

Donc les racines sont le sinus et le cosinus d'un même angle.

k  1  k  1  8k  k  1
2 2 2 2
k  1  k 2  6k  1
On a : x  
2  k  1
2
2  k  1
Avec les conditions :  0  k 2  6k  1  0  k  3  2 2; 3  2 2  k

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Discussion
Il nous faut encore déterminer à quel(s) quadrant(s) appartient l'angle cherché :
Etudions les signes des racines qui sont donnés par :
 x1. x2  2k  le terme indépendant 

 x1  x2  k  1
2
  le coefficient de x 

a) k  1
C'est-à-dire en fait, k  3  2 2. Alors, x1 et x2 sont positifs
  est situé dans le premier quadrant, et on a
 k  1  k 2  6k  1
arcsin  2t  t
 2  k  1

  ou bien

arccos k  1  k  6k  1  2t 
2
t
 2  k  1
Appelons cet angle du premier quadrant : 1

b) 0  k  1
C'est-à-dire en fait, 0  k  3  2 2 0.1715. Alors, x1 et x2 sont négatifs
  est situé dans le troisième quadrant. Appelons le 3 , et on a : 3    1

c) k  0
 Par exemple : x1  0 et x2  1
     2t 

  3
= 2  2t 

d) k  0
Les racines sont de signes contraires et  appartient au deuxième ou au
2    1
quatrième quadrant, et on a 
4  1

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Solution proposée par Jan Frans Broeckx

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Résolu le 24 juin 2004. Modifié le 7 septembre 2004

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EXALG158– EPL, UCL, Louvain, septembre 2003.

Résoudre, dans les nombres réels, l’inéquation suivante :

2log2  8 x 
x  64 x5

8 
 64 x5
2 log 2 x
x
CE : x  0
Si x  0 l'équation est toujours vérifiée.
Il reste donc à étudier pour x  0
 2 log 2 8 x . log 2 x  log 2 64  5log 2 x
 2  log 2 23  log 2 x  . log 2 x  log 2 26  5log 2 x
 2  3  log 2 x  . log 2 x  6  5log 2 x
 2 log 2 x  log 2 x  6  0
 3
 log 2 x   x2 2
2

log x  2 1
 x
 2 4
1
Conclusion : x  , x2 2 avec x  0
4

Résolu le 24 juin 2004

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EXALG159– EPL, UCL, Louvain, Louvain, septembre 2003.

Soit m un paramètre réel. Résoudre et discuter, dans les nombres réels, les systèmes
d’équations que voici :

2mx   m  1 y   m  3  0


       
2 2

 3 x  m  1 y  1  x  m  1 y  3 0

2mx   m  1 y   m  3  0

 3 x   m  1 y  1   x   m  1 y  3  0
2 2

2mx   m  1 y   m  3  0

 3 x   m  1 y  1  x   m  1 y  3 3 x   m  1 y  1   x   m  1 y  3    0
 

2mx   m  1 y  m  3

4  2 x  y  1 x  my  2   0
On arrive donc à devoir étudier deux systèmes
2mx   m  1 y  m  3
1) 
 x  my  2
2m m  1
   m  1 2m  1
1 m
a ) m  1 Le système devient
2 x  2 y  4
  y  2  x Système simplement indeterminé
 x  y  2
Revenons au système initial. Remplacons m  1
2 x  2 y  4  0

 3 x  2 y  1   x  3  0
2 2

 x  y  2  0

 2 x  y  1 x  y  2   0
Notons que la deuxième équation, peut s'interpréter comme
une conique dégénérée en deux droites.

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1
b) m   Le système devient
2
 1 5
  x  y 
2 2  Système impossible.

x  1 y  2
 2
c) Dans les autres cas
m  3 m 1
2 m m2
x 
 m  1 2m  1 2m  1
2m m  3
1 2 3
y 
 m  1 2m  1 2m  1

2mx   m  1 y  m  3
2) 
2 x  y  1
2m m  1
  2
2 1
1 m  3 m 1
x  m  2
2 1 1
1 2m m  3
y  2m  3
2 2 1

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Solution proposée par Jan Frans Broeckx

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Résolu le 24 juin 2004. Modifié le 26 janvier 2012 (Jan Frans Broeckx)

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