1.introduction - Esace Et Lieu

ESPACE et ARCHITECTURE
Référence:
Ch. Moore et G. Allen , L’
archi
tect
uresensi
bl
e, Edition Dunod, 1981.
Francis D.K. Ching , Ar
chi
tect
ure“
For
m,Space,&Or
der
”, Van Nostrand Reinhold,
New York, 1996.
Pierre Von Meiss, De la Forme au Lieu, PPUR, 1993.
Université Saad Dahlab Blida / Cours Théorie de projet _ 1ère Année LMD Architecture _ 2010-2011 /
1
Enseignante Mme hadj Arab
ESPACE et ARCHITECTURE
Chapitre III
I. INTRODUCTION
II. L’ESPACEetLELIEU
III. ELÉMENTS FORMELS de DÉFINITION SPATIALE
i. L’
UNITÉDESOPPOSÉS
ii. FORMES DÉFINISSANT DES ESPACES
1. ESPACES DÉFINIS PAR DES ELEMENTS HORIZONTAUX
1) PLAN DE BASE
2) PLAN DE BASE SURÉLEVÉ
3) PLAN DE BASE SURBAISSÉ
4) PLAN TOIT
2. ESPACES DÉFINIS PAR DES ELEMENTS VERTICAUX
1) ELÉMENTS VERTICAUX LINÉAIRES
2) UN PLAN VERTICAL UNIQUE
3) PLAN EN FORME DE L
4) DEUX PLANS PARALLÈLES
5) PLAN EN FORME DE U
6) QUATRE PLANS VERTICAUX
2
ESPACE
I. INTRODUCTION
En architecture, un élément tridimensionnel, un volume est considéré comme un
solide plein « masse » et comme un vide « espace » contenu par les plans qui le
définissent. La forme en architecture est le point de contact entre la masse et
l’
espace.
Enef fetl ’
espacepourl ’architecteoul ’
i
ntervalleent resol ,mur setpl afondn’estpas
le néant, le vide. Ce vide est crée pour contenir, pour offrir un lieu de séjour et une
relative liberté de mouvement dontl ’hommeabesoi n.
L’ar chit
ect ureestl’artducr eux .Ell
esedéf initàl afoisdel ’
int
ér i
euretdel ’
extérieur,
les murs ont 2 côtés. Nous devons tenir compte du double aspect de la forme, du
creux « espace »etdupl eindel ’
édif
ice«masse ».
C’ estau19 ème siècle que le di scour ssurl ’espacepr endnai ssance. Avant,
lesanci enst rait
ésd’ architecturepar l
aientr arementdel ’espacedemani èr
edi r
ect e,
leurs motivations, leurs théories portaient plus sur l af or meex t
éri
eure,c’est-à-dire
forme dans ses rapports proportionnelles et harmoniques et
forme comme objet physique support de signification symbolique.
C’ estau20 èmes ièclequel at héori
esurl ’espacesedével oppaavecl e
développement des matériaux et des nouvelles techniques de bâtir .
L’espacepr imesurl ’objet,lavol ontéspat i
aleestl ’
âmedel acr éat i
onar chi
tecturale.
3
« Quandnousdél i mi tonsunepor t
iond’ espacehor sducont i
nuum spati
alnous
la rendons ou essayons de la rendre identifiable en tant que lieu répondant à
la sensibilité des habitants. L’ espaceestappr éhendésel onlessensibi
li
tésdes
individus qui le perçoivent et qui le pratiquent et non comme une abstraction
mathématiques.
L’espacepeutêt r eclos, ouvert, limité ou éclaté. Nous échouons quand nous ne
le rendons pas identifiable et lorsque nous ne pouvons séparer la portion
d’espaceaucont i
nuum spat ial
.
On comprendra pourquoi nous échouons si souvent. En effet nous ne
dessi nonspasl ’espace,mais plus exactement des plans et des coupes dans
lequel il se réfugie. Ainsi la tentation est grande de se fixer sur les objets eux-
mêmes,audét r
imentdel ’
espacear chitectur alquipour t
antsedévoi leàtravers
eux ». Ch. Moore et G. Allen , L’
archi
tect
uresensi
ble, Edition Dunod, 1981.
«« L’ ar chit
ectureestunar tdel ’espace.» La forme en est moins le moyen pour
accorder aux lieux et aux parcours des identités sûres. La forme du projet est
ancr éedansl etempsetl el ieu.L’ espacecet t eidéedel ’archi tecturemoder ne
est difficilement saisissable. » Pierre Von Meiss, De la Forme au Lieu, PPUR, 1993
4
II. L’
ESPACEetLELI
EU
La forme est définie par ses propriétés visuelles et relationnelles ( aspects
per ceptuel sobj ectives,pal pabl es),L’espacen’ estpasseul ementdéf i
niet
délimité par de la forme, il est aussi cette qualité subjective définie par notre
vécu, notre culture notre langage, notre expérience antérieure.
Les principes de dimensions, mesure équilibre, texture ne suffisent pas à
l’
ex périencedel ’
ar chi
tecture,quiestunet racedej oiesdel abeur sde
l’
humani té.L’ archit
ecturer endvi sibl
el emondevécu.
Del ’espacenouspassonsaul ieu,aut emps.Avecl elieu,l’espaceetl e
temps prennent une valeur précise, unique, ils ne sont plus abstraction
mathématiques mais acquièrent une identité et deviennent une référence
pour notre existence.
L’es pacecol lecti
f,l’
espaceper sonnel ,l
ar ue,l amai son,r uineset
reconst ruction.L’ édifi
cepr otégéparsesmur s,sest oits,rassembl eenl ui
,un
univer sspéci fi
quedel ’
util
eetdel ’
amour ,dut ravai letdul oi
sir,trâces
d’évènement sdupasséetdupr ésent.
L’es pacechangeaur ythmedusol eil
,lelieuchangeaur y t
hmedel ’homme.
Le port, la place publique et le marché, par exemple sont des lieux
d’échangesd’ i
déesetdemar chandi ses,del ieuxder encont redevi sages
familiers et inconnus, des lieux qui dorment et se réveillent au rythme des
heures et des jours de la semaine.
5
III. ELÉMENTS FORMELS de DÉFINITION SPATIALE
L’
espacenai tent
rel ar elat
iondesvol umes( espac epubl i
que:pl ace,r ue.
.)et
ouent r
el esplansquidéf ini
ssentl esli
mi t
esdel ’
espace.
Ces limites peuvent être constituées de limites surfaciques continues ou
constituées uniquement de quelques repères (ex 4 colonnes), entre lesquelles
l
’obser vateurétabli
tdesr elati
onsl uiper met tantd’interprét
erunel imit
evi r
tuel
l
e.
L’archit
ect esaitquet ousl espoi nt
sdessur facesl i
mi tesnej ouentpasunr ôl
e
identique. Les bords de surfaces isolées les intersections de surfaces
const i
tuentdesr epèr espr i
mor diauxpourl ’or
ientationetl acompr éhensionde
l’
espace.
Pour un cube par exemple, si on enlève toutes les surfaces mais on laisse les
arêtes et les angles (repères essentiels) nous continuons à distinguer un
« dedans » et un « dehors »
Enseignante Mme hadj Arab 6
i. L’
UNI
TÉDESOPPOSÉS
Not redomai nevisuelestnor malementconst it

uéd’ élément shétérogènesqui
diffèrent en forme, en taille, en couleur ou en orientation. Pour mieux
comprendre un champ visuel, on tend à organiser les éléments qui le
composent en deux groupes opposés:
Les éléments positifs qui sont perçus comme des figures et des éléments
négatifs qui fournissent un arrière plan pour ces figures.
Not reper cept i
onetcompr éhensi ond’ unecomposi ti
ondépenddecommenton
i
nt erprètel ’
interact
ionvi suel l
eent relesél ément spos iti
fsetnégatifsdansson
domaine.
7
i. L’
UNI
TÉDESOPPOSÉS
Dans cette page par exemple, les lettres

<a>sont vues comme des figures noires
cont rel ’arrièreplandel asur facedupapi er
qui lui est blanc.
Ici, la lettre <a> est vue comme une figure,
sa valeur contraste avec celle de son arrière
plan .
Plus la taille de la lettre augmente par
rappor tàsonchamp,d’ autr
esél émentsà
l’
intér i
eurduchampetaut ourd’ell
e
commencent à apparaitre et deviennent
compétitifs à un degré ou la relation entre
les figures et leurs arrières plans devient
ambigüe, ce qui permet facilement de
leur changer de rôle.
8
Dans tous les cas, cependant on doit
comprendre que quelque soient les éléments
positifs qui attirent notre attention, la figure ne
peutex i
stersanssonar ri
èr epl anquil ’
a
contraste.
Les figures et leurs arrières plans sont plus
que des éléments opposés. Ensemble, ils
forment une réalité inséparable « une unité des
opposés » tout comme les éléments de la
forme et ceux de l ’espace,ensemble ils
forment la r éal itédel ’architect ur e.
Le mausolée de TAJ
MAHEL en Inde 1630-53.
La ligne définie La forme de la La forme du

la limite entre la masse devient vide spatial
masse et le vide figure . devient figure .
spatial .
Enseignante Mme hadj Arab 9

1.introduction - Esace Et Lieu

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

1.introduction - Esace Et Lieu

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

ESPACE et ARCHITECTURE

Not redomai nevisuelestnor malementconst it

Dans cette page par exemple, les lettres

La ligne définie La forme de la La forme du

Vous aimerez peut-être aussi