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CM1 : Le « sens » de l’habiter/ les espaces domestiques

La maison contient une importante signification sociale, on passe beaucoup de temps à la


maison.

Elle est déterminée par nos conditions sociales.

Maison est un exemple de notre socialisation. Intensification des recherches autour des
espaces domestiques. Les lieux où nous habitons déterminent notre santé.

L’homme est étudié dans ses différentes formes de sociétés (exotiques, organisés)

Étude des maisons de différentes cultures (place qu’elle occupe, construction).

Place de l’étude du phénomène urbain importante.

L’anthropologie des espaces domestiques se dvpt autours des années 1960. => relation
entre les sciences de la construction et les sciences sociales (dans le contexte FR).

Contexte : Style moderne à son apogée. Destruction de quartiers traditionnels du centre


urbain => reconstruction + réaménagement.

Imagination d’un Homme type idéal qui occuperait un espace type idéal, des espaces conçus
industriellement.

Apogée du modernisme.

On s’intéresse à l’espace et à l’esthétique plus qu’aux Hommes en eux-mêmes. Critique du


fonctionnalisme et de la relocalisation des populations populaires car doute de
l’appropriation des nouveaux espaces par celles-ci.

Idée : faire participer les destinataires du projet.

On se tourne vers les sciences sociales pour mieux comprendre l’Homme.

Collaboration entre archi/designers/sciences-sociales

6 questions :

1. L’utilisation de l’espace
2. Connaissance de l’espace
3. Préférences (on aime ou on n’aime pas ?)
4. Les techniques de construction
5. Bien être
6. La question du dvpt durable
Dans une approche plus transdisciplinaire, chaque discipline a sa propre méthodologie.
Antropologie => échelle du logement. Socio => échelle du foyer. Comment les groupes
familiaux se structurent au sein des espaces habités.

Intérêt pour le logement surtout comment les classes populaires s’inscrivent dans ces
nouveaux espaces.

Les actions publiques mettent en place des questionnaires sur l’usage de ces espaces aux
habitants pour mesurer la satisfaction.

Fin WW2 : beaucoup de ménages quittent les zones rurales => changement des structures
familiales.

Amos Rapoport Architecte polonais : Passe en revue un corpus de maisons vernaculaires


dans la volonté de les archiver. Il se rend compte que l’habitat résulte de nombreux facteurs
culturels.

L’espace est conçu comme un système. Fonctionnalisme ???

Henri Lefebvre : (philosophe/sociologue) => réfléchit sur l’appropriation et habiter, et en fait


des concept clefs pour le rapport humain / environnement. Il met en avant une sociologie
attentive aux actions humaines à l’échelle micro. Malgré sa banalité, la vie quotidienne
constitue un tissu de la vie sociale. Les forces créatives agissent à toutes les échelles sociales.

Haumont Nicole L’appropriation de l’espace désigne l’ensemble des pratiques qui confèrent
à un espace limité. Qualités d’un lieu personnel ou collectif. Cet ensemble de pratiques
permet d’identifier le lieu qui engendre des pratiques.

La notion d’habiter devient un concept, une clé analytique pour les sciences sociales et la
sociologie. En socio, elle définit un facteur culturel. Elle présente des variables culturelles.

Martin Heidegger (philosophe nazi) « l’homme habite en poète »


La libéralité fondamentale que les hommes sont au monde est l’habiter.

Habiter dans un espace à un moment donné, tracer à rapport à un territoire. C’est un fait
anthropologique car tt être humain vit quelque part.

Ervin Gauffman 1973 « La mise en scène de la vie quotidienne »

L’espace habité s’identifie pour lui par des scènes. La vie sociale est une représentation
théâtrale, où chaque individu est acteur. L’espace public est une scène où les individus
performent un rôle. (S’aligner sur une norme)
Ex : quand nous sommes invités et que la femme prépare le repas, l’espace est divisé entre
la cuisine (pas accessible à tous) la salle à manger publique.

Relations sciences-humaines/ archi se sont construites scientifiquement.


Habiter = Tracer un rapport au territoire, pas seulement occuper un espace physique.

Habiter c’est s’approprier un espace « l’homme habite en poète »

Habiter est un fait anthropologique car concerne tt l’espèce humaine.

Ex : cour en classe, classe est un espace physique, avec murs, tables, avec un dedans et un
dehors, elle nous coupe de l’extérieur, l’enseignant définit le moment de parole, La
disposition des tables encourage à l’interaction et crée un ordre hiérarchique. Différent
quand professeur est face à nous ou parmi nous.

Les interactions établissent un lot de règles. L’organisation spatiale définit des significations
et des règles précises de l’espaces.

Toutefois, les espaces peuvent être détournés, ex : Caire L’usage des cimetières comme un
espace de vie.

L’objet de l’anthropologie est la nature spatialisée de l’interaction sociale.

Cela signifie mettre au centre les pratiques et corps comme sujet expérientiel.

Un espace devient un lieu lorsqu’il est chargé d’identité et d’histoire.

La maison est un espace où se construisent et délitent les relations, espace d’hospitalité,


d’isolement, de fêtes, idée de rituels.

La maison incarne la façon dont l’espace devient un lieu, cette organisation sociale peut être
changeante. Cette espace peut être lieu de tensions, de violences. => dans l’imaginaire c’est
un lieu de confort de bien être… Vision idéaliste.

Espaces domestiques définis par des séries d’opposés (est/int Fem/masc …)

Bcp de recherches sur l’espace domestique depuis la pandémie.

Maison et foyer/ chez soi = 2 choses différentes.

La notion d’habiter change selon les différentes cultures.

Maison : def : Bâtiment servant de logis.

Construire et habiter 2 actions distinctes mais étroitement liées. Chronologiquement :


construire et habiter. Le matériel sur lequel vient se greffer le culturel.

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