La Psycho-sociologie de l’espace

Introduction :

- Le thème représente un nouveau domaine de savoir en science

humaine.
- Etudier l’individu entant que récepteur à travers son insertion dans
les espaces.
- L’étude psychologique de l’espace s’intéresse à « la manière dont
l’observateur, le récepteur ressent l’espace et comment il saisit
l’espace : de quel manière il recueille l’espace et comment il arrive
à prendre connaissance de son espace et de ses déterminations.
- La psychologie de l’espace s’intéresse :
- à la relation entre l’individu et l’espace
- et à l’influence de l’espace sur le comportement humain.
C’est-à-dire : On ne peut pas isoler l’homme de son espace.
L’espace agit sur l’être humain, à son tour, ce dernier, agit sur les
facteurs spatiaux qui le déterminent.
- La psychologie de l’espace s’intéresse :
A l’expérience personnelle, et à l’expérience sociale qui se vit au sein de
l’espace.
A l’impact de l’espace sur la psychologie de celui qui l’occupe.

La construction de l’espace dépend de celui qui occupe et utilise

l’espace.
L’utilisateur de l’espace est positionné au centre de tous projets de
construction.
Chaque mission doit répond aux attente de consommateur.

Ce qui est évidant c’est que l’espaces, qu’il soit privé ou public dans
lequel nous vivons et nous travaillons influence nos manières d’être, nos
manières de vivre et nos réactions vis-à-vis de nous-même (notre
personnalité) et vis-à-vis de l’autre. Alors on parle ici de l’intégration.

C’est l’intégration dans l’espaces qui construisent notre

personnalité=>dans ce sens l’espace, les lieux de l’environnement ont le
caractère psychologique et sociale

=>l’espace construit les relations humaines et garde le caractère humain

=>L’espace guide les relations humaines : il s’efforce pour les maintenir

ou les détruire.

alors l’existence concrète des personnes est au sein de l’espace :des

relations de communication et de partage

- L’espace agit sur l’être humain

=>ici en met l’accent sur les caractères psychologiques et sociologiques

de l’espace : pour les psychologues l’espace se présente comme :

-un système de comportement

-un ensemble des signifiants et de stimuli

L’espace à son impact sur le récepteur, influence la perceptions

C’est dans ce sens que l’étude psychologique abordé par les chercheurs
pose la question suivante : Comment réagit le récepteur lorsqu’il arrive
à déterminer son espace?
Quel rapport peut ont établir être l’espace d’un côté et la psychologie du
récepteur de l’autre côté ?

Ce qui est évidant c’est que l’espace exerce une force qui guide et qui
oriente la psychologie du récepteur

Le récepteur à travers la perception entretient une relation directe et

immédiate avec son espace avec son vécu :l’observateur vit son vécu
tout en consommant son espace

 il consomme son espace

il est un consommateur d’une réalité sensible –d’un présence sensible

il vit avec et dans l’espace

-->il s’efforce de s’intégrer dans l’espace avec lui et avec l’autre

L’être humain au sein de l’espace, il s’engage dans un processus de

communication et d’échange pour construire sa sociabilité, il cherche à
devenir un être sociable.

La sociabilité est un concept qui se construit dans l’espace par des liens
avec l’autre au sein de l’espace.

Les repères historiques de la psycho-sociologie de

l’espace

- La psychologie de l’espace est un thème moderne élaboré aux

Etats Unies après la première guerre mondiale, dans une période
marqué par :
- Les progrès de la notion
- Croissance démographique
- Concentration urbaine, explosion urbaine
- Accroissement des modes de production

C’est une atmosphère étrange qui a :

- Bouleversé les habitudes de la population

- Donné naissance à une nouvelle conception de « l’espace »
- A marqué des rapports nouvelles entre la récepteur et l’espace,
ces rapports ne sont pas seulement d’ordre fonctionnels mais
aussi émotionnel, imaginaire et symbolique

En effet, le comportement humain et les conduites psychiques sont

influencés par le changement dans système urbain.

« La ville de Chicago a connu une urbanisation extrêmement rapide

qui s’opérait sur fond de déracinements multiples, d’extrême
hétérogénéité sociale et culturelle, de déstabilisation permanente des
activités, des statuts sociaux et des mentalités. Chicago devint aussi
le lieu emblématique de la confrontation des origines et des cultures,
ainsi que le symbole même de la délinquance et de la criminalité
organisée. Pour les sociologues de son université, elle représentait un
terrain d’observation privilégié ou, mieux encore, pour reprendre le
mot de Robert E. Park, un véritable « laboratoire social ».

NB : Dans les années 70, la discipline a pris un réel essor avec la

publication du premier ouvrage : « Men and his physical setting ».

EN fait, l'espace était un sujet de réflexion émouvant selon deux

angles de recherche: sociologique et psychologique.

- La sociologie urbaine
 La ville se manifeste alors pour les chercheurs comme une sorte de
laboratoire social qui permet d'étudier les nombreuses
transformations des milieux urbains. C’est ainsi que l’école de
Chicago à lancée « La sociologie urbaine » qui tend à comprendre
les rapports d'interaction et de transformation qui existent entre les
formes d'organisation de la société et les formes d'aménagement des
villes.

L’école de Chicago a permis de mettre en évidence les liens

d’interaction entre les caractéristiques physiques d’un espace et son
effet (du point de vue psychologique et social) sur le comportement
du consommateur.

- La psychologie urbaine

La psychologie urbaine appartient à la psychologie environnementale

qui étudie les rapports qui lient l'individu à son environnement urbain et
social à travers la dimension « spatiales et temporelles ».

La psychologie urbaine analyse aussi les effets des conditions

environnementales sur les comportements,( cognitions et émotions) de
l’individu, et s’intéresse à la manière dont ce dernier perçoit ou agit sur
son environnement urbain.

Donc, la psychologie urbaine tente de comprendre les rapports

d'interaction et de transformation mutuelle qui existent entre les formes
d'organisation de la société et la forme physique de la ville et leur
influencent sur le comportement du récepteur de l’espace.
La présence du terme espace

L’espace est œuvre bâtie, considérée à la fois comme :

- Une réalisation technique : construction, matériaux, ventilation

- Un dispositif spatial qui répond à des critères d’usage :

distributions des espaces intérieures

- Et comme un « objet » destiné à produire des sensations d’ordre

esthétique.
L’espace est : - un ensemble de matrice

- un objet sensible physique

L’espace est un : objet, concret, sensible qui se trouve avec un but

fonctionnel et une dimension psychique.

Le terme « espace » appartient au langage courant : espace urbain,

espace public, espace vert
L’usage du terme – espace- est un usage récent, débute avec le
mouvement moderne -1920 – et il se généralise dans les années
« 40 » avec l’adaptation du concept de « l’art de l’espace »

Donc l’espace acquis une vérité renouvelé » : l’espace existe avec

une dimension psychique.

En effet, avec cette conception nouvelle de l’espace un nouveau

dialogue se présente :

- Effectuer une lecture concernant la relation entre le consommateur

et l’espace à travers les sciences humaines.-

- Privilégier la place du consommateur au sein des projets des

constructions des espaces : assurer la synthèse de 3 dimensions
dans un espace : - La solidité : assurance

- La commodité : facilité d’usage

- beauté : sensation de confort et de jouissance esthétique.

- Solidité : fait référence à l’intégrité structurale et à la

durabilité.
 - Commodité/Utilité : fait référence à la fonctionnalité spatiale,
ou en d’autres termes, au fait, pour le bâtiment, d’atteindre le
but recherché et de remplir la fonction pour laquelle il a été
construit.

- Beauté : signifie que le bâtiment n’est pas seulement plaisant

sur le plan esthétique et visuel, mais qu’il élève les esprits et
stimule les sens.

- Comment s’établit la relation entre l’utilisateur et l’espace ?

- La perception : définition

La perception : en latin « perceptio » c’est à dire « saisir à travers » d’où

« recueillir, percevoir et ressentir » le terme reflète

« Une activité par laquelle le sujet prend connaissance d’une partie des
objets présents dans son environnement, ainsi que de certaines de leurs
propriété, sur la base de l’information délivrée par les sens ».
Dictionnaire d’esthétique et de philosophie de l’art
 - La perception, nous permet d’accueillir les déterminations des
objets, par exemple : la forme, la couleur, la taille…
- La perception est connue comme premier mode de représentation
ainsi qu’un mode de connaissance : connaissance immédiate
d’origine sensorielle.
- La perception est la relation directe/immédiate avec la vécu
- Un rapport d’être
- Notre insertion et notre incorporation dans un monde
- Un processus de réception et d’interprétation par un sujet qu’est
l’observateur et le consommateur.
- L’espace perçu/l’espace vécu
- L’homme vit et utilisé son espace en construisant des images et
des expériences qui vient de son espace.

L’espace perçu est un espace vécu

- Le récepteur visualisé l’espace selon 3 dimensions : le niveau réel

symbolique et imaginaire
- L’espace personnel
- L’espace englobe la présence humaine avec ses actions, ses
réactions, ses émotions : bref son comportement humaine.
- Pour les psychologues : l’espace est un milieu qui se qualifié : -
comme un système de comportement
- - comme un ensemble de stimule et signifiants.
- L’espace dévoile et reflète la personnalité de celui qui le rempli/qui
l’occupe
- L’espace est un espace occupé : l’occupation
- En effet l’espace n’existe que par celui qui l’occupé
- L’espace n’existe que par celui qui le rempli