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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université des Sciences et Technologie Houari Boumediene

Faculté des Sciences de la Terre, de la Géographie et de l’Aménagement du Territoire.

Module : sociologie enseignée par Dr A. MALLEM

Thème :

La contribution de la sociologie et de l'anthropologie dans le

développement Urbain d'un espace donné

Présenté par :

 Nom :
 prénom:
 Matricule :
 Section & groupe :

[1]
SOMMAIRE :

I.
Introduction……………………………………………………
…………………

II. Sociologie
urbaine………………………………………………………….
.
II-I. Contribution de la sociologie urbaine…….
……………………………………………….

III- Anthropologie
urbaine……………………………………………………….
III-I. Contribution de
l’anthropologie…………………………………………………………………..

IV. La
conclusion……………………………………………………
……………..

[2]
I. Introduction  :

Lorsque l'on examine attentivement ces deux sciences, on se rend compte de leur
différence de genre. L'anthropologie, traitant de l'homme en tant qu'être particulier est d'abord
une science descriptive. Elle n'est pas concernée par des lois ou des principes mais par des
faits matériels. La sociologie, à l'inverse, s'intéresse d'abord aux interactions et à ce qui les
suscite ou les modifie. Ces dernières ne relèvent pas de données matérielles. Il s'agit de
phénomènes. La science qui s'y attache est de ce fait concernée principalement par des lois et
des principes qui influent sur les conditions de l'association. En bref, alors que l'anthropologie
est une science essentiellement concrète, la sociologie est, elle, une science essentiellement
abstraite.

II. Sociologie Urbaine :

La sociologie urbaine est une branche de la sociologie qui tend à comprendre les


rapports d'interaction et de transformation qui existent entre les formes d'organisation de la
société et les formes d'aménagement des villes. L'étude de la première de ces formes, celles
qu'une société prend dans l'espace est appelée morphologie sociale, L'étude de la seconde,
celle des formes de la ville avec son habitat, ses monuments, ses décors, et en général tous ses
aménagements, s'appelle morphologie urbaine.

II-I. Contribution de la sociologie urbaine :


[3]
Elle traite de la spatialisation de l’évolution de la société, en particulier de
l’interaction entre les structures spatio-architecturales et l’action des individus. Elle constitue
un concept générique pour les théories sociologiques et les résultats de recherche qui peuvent
alimenter la compréhension du développement des villes et donc contribue directement à
expliquer les modes de vie urbains et aider à concevoir les conditions de vie urbaines.
La tâche consiste aujourd’hui en un approfondissement des perspectives développées par la
sociologie urbaine, à savoir que les structures sociales à l’échelle macro, se forment en
relation avec l’échelle micro des individus, et qu’elles se reflètent au sein des configurations
spatiales au niveau local. De ce point de vue, la ville est conçue comme le niveau où les
structurations spatiales se manifestent, aussi bien à l’échelle macro qu’à l’échelle micro. Ces
catégories sont trop simplifiées, car la relation de réciprocité entre les niveaux macro et micro
est très complexe et multiple. Le problème micro / macro devrait plutôt être analysé et décrit
sur la base de la fusion de la structure et de l’action. Il est possible de dégager des catégories
structurelles et pertinentes à l`égard de l’action aussi bien au niveau macro de la société qu’au
niveau micro des individus et, par là même occasion, aussi au sein du réseau spatial, au niveau
des villes. La construction d’une dualité entre le « micro » et le « macro » déplace le regard
vers la configuration spatiale du social. Celui-ci reflète des relations de réciprocité plus
complexes entre les structures sociales et individuelles, tout en les engendrant.

III. Anthropologie urbaine  :

Elle a pour objet d’étude la ville et la vie qui s’organise à l’intérieur de


l’espace urbain. Un grand débat à l’intérieur de cette discipline repose par ailleurs sur le fait
de savoir si les anthropologues urbains étudient « la ville », en tant qu’entité particulière, ou
étudient « dans la ville », c'est-à-dire les différentes formes de vie et d’activité qui s’y
développent. S’intéressant de façon prédominante au monde occidental, on peut dire que
l’anthropologie urbaine a participé de façon non négligeable au rapprochement
entre sociologie et anthropologie.

III-I. Contribution de l’anthropologie :

De nos jours, la moitié de l’humanité vit dans des zones urbaines. On estime que
cette proportion continuera d’augmenter au cours des prochaines décennies la ville se définit
de manière variée mais toujours avec une grande précision culturelle et politique, on voit le
plus souvent dans les agglomérations urbaines à la fois des pôles d’interactions culturelles et
ethniques et des environnements susceptibles de stimuler un développement durable. Étudier
les milieux urbains et les dynamiques complexes qu’ils recèlent est donc primordial. Comme

[4]
l’a remarqué Italo Pardo, la recherche de terrain en anthropologie est un « art du possible » :
or les villes regorgent de possibilités. Assortie d’objectifs de recherche précis, la
méthodologie de l’ethnographie engendre une multitude d’approches et de nouveaux défis
paradigmatiques. jusque dans les années 1970 les distinctions établies entre les disciplines
académiques avaient amené les anthropologues à se concentrer sur les sociétés tribales, voire
les communautés villageoises, sans réellement s’intéresser aux milieux urbains en tant que
terrain de recherche. Ce choix s’explique en partie par une partition disciplinaire remontant à
la fin du xix e siècle et selon laquelle les villes, notamment dans les sociétés occidentales
industrialisées, formaient le domaine propre aux enquêtes sociologiques .
Le développement progressif de la recherche anthropologique en milieux urbains suscita une
inquiétude paradoxale chez les tenants de la discipline. Alors que les sociologues
manifestaient un intérêt accru pour la méthode ethnographique, certains anthropologues
anglais reconnus qui travaillaient sur les villes ont ouvertement mis en doute la possibilité
d’appliquer l’observation participante en zones urbaines ; ceci aboutit à promouvoir de
nouvelles méthodes et une « anthropologie par procuration ».
Au cours des années 1990, l’anthropologie urbaine a vu se multiplier les recherches sur la
relation entre les gens ordinaires et les élites, sur la légitimité de la gouvernance, sur l’espace
social, la marginalisation, le crime, la violence et les conflits, ainsi que sur les mouvements de
résistance , L’anthropologie a parcouru un long chemin depuis l’époque où la recherche
ethnographique légitime ne pouvait se dérouler que dans des localités exotiques et rurales.
Aujourd’hui, les anthropologues sont de plus en plus nombreux à mener des recherches en
ville, y compris dans les grandes villes occidentales.

[5]
Développement :
La corruption peut se définir comme violation de la loi de façon indirecte, elle
consiste à octroyer un avantage à une personne pour qu’elle accomplisse ou pas un acte qui
relève de sa fonction
1/Il existe deux corruptions : Active et Passive

1-Corruption Active : lorsqu'une personne obtient ou essaie d'obtenir moyennant


des dons, des promesses ou avantages, d'une personne exerçant une fonction publique

2-Corruption Passive : lorsqu'une personne exerçant une fonction publique profite


de cette fonction en sollicitant ou en acceptant des dons, promesses ou avantages en vue
d'accomplir ou de s'abstenir d'accomplir un acte de sa fonction
Peu importe le type de corruption, ils sont tous deux sévèrement puni par la loi.

2/Les éléments qui constituent la corruption se définissent par :


-La qualité du corrompu : les personnes susceptibles de se rendre coupables des
infractions de corruption passive doivent présenter la qualité de "personnes exerçant une
fonction publique".

-Le pacte de corruption : La corruption implique un accord entre la personne qui


corrompt et la personne corrompue. Les deux personnes agissent en connaissance de
cause, c’est la raison pour laquelle d’ailleurs elles sont toutes deux en infraction. On parle de
"pacte de corruption". Pour qu'il y ait condamnation, il faut que l'on puisse prouver l'existence
de cet accord.

3/La corruption peut être classée de différentes manières. Les types de corruption les plus
courants sont :
1-Le pot-de-vin : Consiste à la remise à un fonctionnaire ou agent public d’un
avantage indu, un pourcentage du montant d’un contrat ou toute autre faveur en nature afin
que celui-ci agisse ou s’abstienne d’agir dans l’exercice de ses fonctions officielles. Le pot-
de-vin peut se présenter sous plusieurs formes :

[6]
1-1. Les dessous de tables
1-2. Les commissions occultes
1-3. Les cadeaux 

2-Les prélèvements illicites : des taxes ou droits de services, qui ont été
prélevés de manière illégale.

3-Les conflits d'intérêts : lorsqu’un individu participe à plusieurs activités qui sont
liées, donnant lieu à manque potentiel d’impartialité dans les prises de décisions, les conflits
d’intérêts font surface

4-La collusion : arrangement entre deux partis ou plus, avec intention malhonnête de
détromper un processus.

5-Le blanchiment d'argent : Le plus connue d’entre tous, Il implique la circulation


de fonds obtenus illégalement, et les tentatives effectuées pour "laver" cet argent. Il concerne
également le transfert de fonds illégal visant à éviter le contrôle des changes et/ou la
détection par le fisc local.

4/ Les causes de la corruption : Elles se caractérisent en trois catégories principales :


1. Les causes culturelles et sociales :
-la culture : la ou la corruption est accepté et normalisé sous forme normal
-la cupidité : l’une des explications les plus fréquemment citées est celle de
Klitgaard,MacLean‐Abaroa et Parris, pour qui "la corruption est un crime par calcul, pas
passionnel. Les gens auront tendance à se livrer à la corruption lorsque les risques sont
faibles, que les sanctions sont bénignes et la récompense importante".

2.Les causes économiques : souvent décrite comme étant un crime économique. Les
pratiques de corruption sont plus dans des économies à faible niveau de croissances. Afin de
continuer sur cette marche difficile, les entreprises vont employer des méthodes interdites, ce
qui permet aux fonctionnaires de tirer profit de ces inquiétudes.

3. Les causes institutionnelles et politiques :


- L'institution : Les restrictions et les interventions de l’État aboutissent à la création de
rentes, ce qui risque fort de multiplier les occasions de corruption. Ces occasions sont créés
par les différentes interventions du gouvernement dans l'économie, par les restrictions
commerciales, les contrôles des prix, les taux de change multiples et les politiques
industrielles discrétionnaires, La vente et l'extraction des ressources naturelles, tel que le
pétrole, peuvent aussi être occasion pour corrompre les fonctionnaires chargés d’octroyer les
permis.
- La politique : Le financement des partis politiques et les campagnes électorales peuvent
favoriser la corruption. La corruption peut être utilisée pour récompenser les supporteurs,
acheter des adversaires et assurer l’appui des principaux groupes d’électeurs.

5/ Les conséquences de la corruption :


On peut distinguer trois grandes conséquences de la corruption :

[7]
1. Les conséquences économiques :
Le point de vue conventionnel est que la corruption entrave la croissance économique, car
elle entraine :
- L’augmentation des coûts
-Un découragement de l'investissement
- Une limitation du développement
- La favorisation des investissements improductifs

2. Les conséquences sociales :


- La pauvreté : La corruption peut accroître la pauvreté.
- La santé : Les conséquences de la corruption sont également significatives dans le secteur
de la santé de nombreux pays, où les paiements informels ou indus sont monnaie courante.
- L'éducation : la corruption sévit au sein du secteur de l’éducation – par exemple dans les
processus de sélection d’accréditation et de recrutement ou de promotion des enseignants.

3. Les conséquences politiques et civiques :


La corruption, lorsqu’elle est endémique, peut conduire à :
-La dévalorisation de la confiance et la légitimité
-Démotiver et à bouleverse la participation politique
-Déformer le résultat des élections
-Compliquer la mise en œuvre des politiques

Conclusion :
La lutte contre la corruption relève un défi très sévère et difficile qui consiste
donc d’aller de pair avec le renforcement de l'état de droit et de la bonne gouvernance ainsi
qu'avec l'établissement d'institutions solides qui, à leur tour, sont la base du développement
humain.

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