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 LA THEORIE DES

INTERACTIONS SYMBOLIQUE :

• GROUPE III :

MARIE EMELIENNE
SANGARE
OUSMANE TOURE
DRISSA GOITA
Plan du travail
I. Introduction
II. Développement
- L’importance de l’interactionnisme symbolique
- Les limites de l’interactionnisme symbolique
III. conclusion
 Introduction et contexte :

 La théorie des interactions symbolique appelé interactionnisme symbolique est un courant


de pensée de la sociologie qui analyse la société comme étant le résultat de l’interaction
entre les individus qui la composent. (Réf. la toupie) 
 Ce courant s’est développé aux Etats Unies au milieu du XX ème siècle à partir des
travaux des universités de Chicago.
 Georges Herbert Mead, l’un des précurseurs de la théorie, effectua des recherches en
psychologie sociale pour développer une nouvelle approche interactionnelle. Selon
l’auteur, le behaviorisme et le cognitivisme ne suffisent pas pour analyser et expliquer le
comportement de l’individu. De ce fait, la société est conçue comme étant la résultante des
multiples interactions entre les individus et non comme une entité supérieure aux individus
qui la composent. Lorsqu’ils sont en interaction, les individus accordent une valeur
symbolique à leurs gestes et conduites.
 Dans la théorie de l’interactionniste, nous rencontrons différents courants tels que : le
constructivisme social, l’interactionnisme social, l’interactionnisme symbolique,
l’interactionnisme structural, la phénoménologie sociologique et la relation
humaine. Ainsi, notre étude portera sur l’interactionnisme symbolique.
 - Qu’est-ce que l’interactionnisme symbolique ?
 - Quelle est l’importance de l’interactionnisme symbolique ?
 - Quelles sont les limites de l’interactionnisme symbolique ?
 Développement :

 L’un des pionniers de l’interactionnisme symbolique se trouve être Georges Herbert


Mead (1833-1931), qui pense que la théorie des interactions symbolique est que la
participation d’une personne à un groupe social dépend largement de sa compréhension de
l’environnement symbolique du groupe et de son habilité à fonctionner avec ce système de
symboles.
Cette théorie a été développée par d’autres penseurs, tel que Herbert Blumer qui la définit
comme : « l’interactionnisme symbolique postule que l’être humain est un organisme qui
possède un soi (self), qui peut se voir, s’adresser à lui-même et agir envers lui-même de la
même façon qu’il peut le faire envers autrui et ceci grâce à la prise de rôle » (role talking).
 Alors, on peut noter trois principes fondamentaux :

1- Les humains agissent à l’égard des choses et en fonction des sens qu’ils attribuent à ces
choses.
2- Ce sens est dérivé et provient de l’interaction sociale que chacun a avec autrui.
3- Ces sens sont manipulés dans, et modifiés via un processus interprétatif utilisé par la
personne pour interagir avec les choses rencontrées.
À la lumière de tous ces penseurs, nous pouvons dire que l’interactionnisme symbolique peut
être compris comme influence réciproque entre les individus dans la société d’une part et
d’autre part votre propre réaction face à la situation. Autrement dit l’homme est le fruit
de son milieu.
  On peut dire que les humains agissent à l’égard des choses en fonction du sens
interprétatif que ces choses ont pour eux.
En outre, cette théorie est un courant de la société qui met au centre l’explication des
phénomènes collectifs, l’étude des interactions sociales et des significations que les
personnes attribuent à ceux qui les entourent.
 L’importance de l’interactionnisme symbolique

L’intérêt de l’interactionnisme symbolique réside avant tout dans ce postulat de réciprocité,


voulant que la personne et la société soient toutes deux actives dans la définition des rôles et la
détermination des conduites qui s’y rattachent.
À titre d’exemple, la circoncision collective des jeunes du village. Cet événement agit sur le
comportement de tout un chacun et chacun agit aussi en fonction du rôle et de la conduite à
tenir, c’est-à-dire le fait social et les individus interagissent.
 Les limites de l’interactionnisme symbolique

Malgré l’importance de l’interactionnisme symbolique, elle a aussi des limites. La limitation la


plus importante de la perspective interactionniste concerne sa contribution principale : elle
néglige des structures micro-sociales (les normes, la culture…) en se concentrant sur les
interactions au niveau macro.
Exemple : la coiffure des jeunes filles peut être un événement circonstanciel et limité qui ne
concerne qu’une localité ou d’un groupe bien déterminé (les nattes simples des nouvelles
mariées, la tendance des mèches brésiliennes).
 Conclusion :

 Parmi les courants interactionnistes, l’interactionnisme symbolique a un intérêt de


réciprocité de l’individu et la société, les rôles et les conduites définis et déterminés, mais
elle est relative d’où sa complémentarité avec d’autres théories.

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