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Anthropologie_CM2

Séance 2 : relations sociales et divisons de l’espace domestique.

Manuel d’anthropologie générale : Camelin Sylvaine, Houdart Sophie.

Anthropologie => disciplines d’étude des différents êtres humains. Différences et points
communs. Modalités de points communs peut être différente : ex nourriture / sexualité…

EX : type d’habitat que l’on a peut-être différent…

Concept d’appropriation de l’espace de vie IMPORTANT car négligé.

Années 1970 : Grands ensembles occupés par classe ouvrière et immigration. Comment faire
en sorte que la maison machine soit adaptée à tout le monde ?

Plusieurs sciences comme la sociologie, la géographie, l’anthropologie…

Chaque discipline à ses outils propres comme les entretiens, l’observation, travail sur le
terrain. Vie avec les personnes et fait les choses avec elles. Méthode de la prise de
connaissance par l’imprégnation.

Anthropologie de l’espace domestique récente.

A partir de la 2ème moitié du 20ème siècle : rencontre entre sciences sociales et architecture.
Contexte : système capitaliste et architecture moderne.

Réflexion autours du rôle actif de l’usager. Pratiques du corps. Gauffman : à partir des
actions banales du quotidien que nous pouvons comprendre les habitudes les
transgression…

« Observons ce que les êtres humains font plutôt que ce qu’ils doivent faire » Il faut penser
l’espace habité avec les réciprocités incessantes avec l’homme.

2 typologies de relation :

L’objet maison et l’action de construire et habiter.

Habiter n’est pas qu’être dans un lieu mais avoir l’habitude de ce lieu.

Construire d’abord habiter ensuite.

Modèle cartésien de construire d’abord, habiter après => pas bon modèle d’étude.

André Leroi-Gourhan. « la maison est le particulier technique le plus commun aux hommes
et aux animaux »
 Pourtant : différences dans l’action de construire entre les uns et les autres.

Distinguer un espace habité et non-habité.

Qu’est-ce qu’un espace construit ? Qu’est-ce qui nous distinguerait des animaux

 Tim Ingold : Coquille d’un mollusque/ tanière d’un castor /habitation humaine.

Coquillage exclu de la construction non naturelle car pousse naturellement.

Tanière du castor construite. Si on ne définit pas construire dans simplement de thème de


bâtir mais dans bâtir une attention, on peut considérer qu’il y a une différence.

Mais ce paradigme nous mettrait une dichotomie entre la nature et la culture.

 Sortir de ce paradigme : penser la maison comme une interaction entre êtres vivants
et sociétés.

En anthropologie la maison est un nœud de connexion. Différences entre les âges.

Ex : Italie, mourir chez soit était culturel. => aujourd’hui on meurt dans des hôpitaux et
ephads. Maison présente des souvenirs.

Notion du domestique en Europe n’arrive qu’au 19ème siècle. => recherche de l’anonymat
dans les espaces urbains. Changements vers les liens individuels naissent au 20 ème siècle.

 Réformes religieuses, alphabétisation, certains gestes et actions corporels ne peuvent


plus être faits dans des espaces publics… Poussent vers l’individualisme.

La notion de privé se constitue petit à petit. Développement du goût de la solitude.


La solitude et le repli sur soi est de l’ordre moderne.

Tout cela vient impacter la maison.

Dvpt du mobilier de goût notamment dans la bourgeoisie.

Transformations des maisons peuvent être saisies à partir de la transformation familiale.

Changement du modèle de la famille. Autrefois, plusieurs individus vivaient dans une même
maison.

A l’époque : rapports de subordinations avec le fait que plusieurs générations pouvaient


vivre au sein d’une même maison.

Au sein d’un même ménage, partage de l’héritage entre tous les enfants.
Dans certaines régions du monde, le droit familial n’est pas uniformisé comme en France et
dépend de la culture ou encore de la religion.

Dans certains cas, choix d’un seul héritier au détriment de ses frères et sœurs.

La famille subit des transformations au sein du 19ème siècle : L’amour et le mariage


s’expriment que par les passions, la famille devient une construction volontaire et pas
arrangée ou bien forcée.
Dans ce contexte développement de la notion même de famille. Forte division sexuelle des
rôles.
La femme est une épouse avant tout.

Les enfants sont des individus qu’il faut éduquer pour qu’ils fondent eux-mêmes leurs
propres familles.

La famille est le lieu de transmission de valeurs.


Lieu où se construit une forme de mémoire. Il n’existe cependant pas qu’un seul modèle de
famille. Différence entre le milieu urbain et le milieu rural, régionale.

La figure du père était dominatrice. Père comme protecteur et comme despote. Différents
lieux où les femmes ne pouvaient pas rentrer (Bibliothèques, cafés…)

C’est au cours du 19ème siècle => séparation entre les différentes classes populaires. Certains
Lieux de sociabilité propres à des catégories sexuelles, de moyens…

Dans le milieu rural : être chez-soi est habiter un territoire qu’il faut connaître. Maison
comme instrument de travail. La décoration de la maison n’était pas quelque-chose de
culturel.

Apparition de la classe ouvrière.

Le magasin pittoresque
Vision en coupe de la maison. Concierge est tailleur, sa loge est vu comme un espace public.

Liens qui existent entre les différentes formes de sociabilités.

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