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L’auteur :
L’ouvrage :
Sociologie du logement est un livre du genre de l’essai dont le champ disciplinaire et
théorique est celui de la sociologie. Il a été édité à Paris en 2011 et ré édité en 2016. Il comporte 127
pages. Il traite de la question du logement dans notre société. L’auteur répond à de nombreuses
questions telles que : « A quels besoins répond-il ? », « Quelle est la fonction du logement
social ? », « En quoi consistent les politiques mobilisant l’État, les associations, les collectivités
locales et diverses institutions ? », « Quel est le rôle des ménages ? », « Que signifie habiter et
cohabiter ? ».
Le résumé de l’ouvrage :
Actuellement la question du logement fait beaucoup parler d’elle. Les chiffres font froid
dans le dos : 4 millions de personnes sont non ou mal logés selon le rapport de la fondation Abbé
Pierre publié en janvier 2022.
Et pourtant, le besoin de sécurité correspond au deuxième niveau de la pyramide de Maslow avec
celui de l’intégrité physique. Le logement participe également directement à répondre au besoin du
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premier niveau à savoir les besoins physiologiques (se nourrir ou encore dormir). C’est pourquoi, le
non et le mal-logement présente un retentissement significatif sur la vie d’une personne. De plus,
l’auteur écrit : « Les inégalités de logements affectent le statut social de l’individu : dis-moi où tu
habites, décris-moi ton logement, et je te dirai qui tu es, ta place et celle de tes proches dans
l’échelle sociale. », on comprend ici que le logement est un facteur important de sociabilisation.
L’auteur va s’intéresser à comprendre comment la thématique du logement est devenue un problème
socialement construit par les sociétés. Nous nous intéresserons à la question sociale du logement, à
son domaine sociologique, aux politiques nationales en faveur du logement, aux acteurs locaux,
puis aux stratégies des ménages, pour terminer par du logement à l’habiter.
La crise du logement
La crise du logement relève des évolutions démographiques de la population et par les
recompositions des normes sociales liées au logement. L’estimation annuelle des besoins en
logement est de 500 000 constructions dont la moitié en logements sociaux. En effet, le taux
d’effort des ménages français est de 44 % pour 8 % d’entre eux.
Cette modification s’explique par différents facteurs : augmentation des familles monoparentales,
émergence des familles recomposées, vieillissement de la population à domicile (la moitié des
personnes âgées se maintiennent dans leur logement, entrainant un sous-peuplement de ces
derniers), migration des étudiants vers les grandes villes dans le cadre de leur étude, recul de l’âge
de la première installation en couple, augmentation des migrations internationales…
L’augmentation du nombre de divorce et la garde alternée ont considérablement accentués cette
demande. En effet, une famille nucléaire occupera un seul grand logement, alors qu’après une
séparation, il y aura deux familles distinctes qui occuperont deux logements séparés.
De plus, la migration internationale qui représente 20 % de la croissance démographique, a eu un
fort impact qualitatif au niveau de la demande.
Les pouvoirs publics au travers des politiques du logement accompagnés de politiques transversales
préviennent et améliorent la situation du logement en France. Les conséquences qui découlent de la
crise du logement sont multiples et prennent rapidement de l’ampleur : paupérisation des quartiers,
violences urbaines, isolement des personnes âgées, surpeuplement, sous-peuplement... Le droit
d’habiter doit prendre en compte les facteurs socioculturels, anthropologiques ou encore de mixité
sociale inclusive afin de respecter au mieux ce droit fondamental.
Ce livre m’a permis de mieux comprendre le phénomène du logement, ainsi que ces enjeux
sociologiques qui en découlent et d’obtenir une approche globale de celui-ci.
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