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Etudes féministes en Fr’ vont trouver des soutiens aca’ au sein d’uni’.

Les universitaires ont essayé de


prod’ des connaissances, de soutenir le mvt ouvrier. L’autonomisation du champ scientifique
concernant les questions de discrimination est très limitées, il dépend de la prod’ des acteurs en
traitant au quotidien, y a pas vraiment de prod’ autre que celle-ci, y a pas de L aca’ quoi. Sur la
question du handicap, ce qui est prod’ ça vient du secteur médico-social, donc l’angle c’est la maladie
quoi, super. En matière de handicap, Internet change la donne, ça permet d’internat’ les questions.
En Fr’ y a tissu asso’ et mob’ fortes par rapport au handicap, mais le modèle n’est pas celui de leur
inclusion, plutôt de leur prise en charge (voire invisibilisation). C’est pas pareil dans tous les pays. En
Fr’, la question de l’autisme est préemptée par la psychanalyse qui explique l’autisme en rejetant la
culpabilité sur les mères. En termes de culpabilisation c’est chaud et puis ça prod’ des prises en
charge pas cool des autistes puisqu’on les considère comme des échecs d’entrée de jeu. Démarche
d’encapacitation* de la part des familles.
On veut prod’ des connaissances scientifiques mais faut voir à quelles fins. La pureté scientifique
n’existe pas. Le sens com’ scientifique c’est la prod’ d’une vérité absolue de la part d’experts, de
médecins… Les terminologies utilisées et nota’ par ceux qui combattent les mvt sociaux de
revendication de cesser les discriminations ou les mvt vers l’= du droit sont subtiles.

4. Des modèles d’inté’ sociopol’ (comment faire société ?)


Dans chaque société y a un pacte qui est censée expliquer pq une société fonctionne comme elle
fonctionne.

Assimilation, inté’, ségrégation, inclusion. Systèmes oppressifs pour une partie des caté’ qui
interviennent dans ces catégorisations-là, formes hiérarchiques d’exclusion au niveau de l’appareil
d’Etat : orga’ pol’ et du droit qui exprime cette orga’.
Assimilation. Depuis une petite dizaine d’années, ce terme qui avait disparu de la circu’ qd
décolonisation de la IIIe Rép’ et Trente Glorieuses, revient dans l’espace pub’ et pol’ par rapport à
notre pays. Assimiler c’est digérer, c’est faire corps avec. Ça part d’un présupposé essentialiste. Faut
rentrer dans le moule. Assimilation c’est l’idéal de la IIIe Rép’. Qd on parle d’assimilation on pense
aux pop’ colonisées mais auparavant ça s’applique à la pop’ fçs elle-même. La 1 er pop’ qu’il faut
assimiler pour l’unifier c’est la pop’ nat’ de la Fr’. Il s’agit de ne pas laisser place aux diff’. Il y a
affirmation d’une ID qui est un moule et faut rentrer dedans. Ça passe par les symboles, la
participation à la déf’ de la patrie etc. L’assimilation ça présuppose une déf’ unique de ce que c’est
être fçs (vu qu’on insiste sur l’unification des hô blancs, c’est être un hô blanc être fçs  ?). En Fr’, dans
les années 1890 y a migrations importantes depuis l’Italie, on va assimiler le migrant. Ça passe par
app’ du fçs mais aussi par la disparition de leur langue d’origine (// langues régionales fçs).
L’assimilation c’est la négation des caractéristiques de l’autre, c’est ultra-violent, ça se fait au nom
d’une déf’ abstraite de la citoyenneté, on invente un citoyen de papier. Concernant les pop’
colonisées par la Fr’, l’idée de l’assimilation elle prétend s’adresser à qqch d’universel au sens de pas
défini, c’est l’aveuglement de la réf’ aux diff’. Toussaint Louverture* a cru à ce que faisait la RF, il a
pris les rév’ au mot et dans une décla’ d’= /b/ tous les hô et D la fin de l’esclavage*. Dans les Antilles
fçs la question de l’assimilation est importante. Sénégal, par rapport au service rendu par les soldats
sénégalais, y a possibilité de la nat’ fçs offerte à certaines villes du Sénégal, mais là c’est un cadeau.
Dans les colonies fçs y a diversité des territoires et diversité dans le traitement des pop’. La
colonisation de l’Algérie c’est 1830 avec volonté de peuplement. Mais pas au Sénégal. Après, bon,
perso’ voulait aller en Algérie. Y a tensions /b/ volontés pol’ qui vont ds le sens de + de colonisation
et perception des fçs en métropole. C’est sous Nap’ III qu’on commencera à faire de la pub’ pour aller
s’installer en Algérie. Parmi les pieds-noirs y a bcp d’Italiens, d’Esp’, de Portugais, pcq l’idée avait pas
assez de succès auprès des fçs. On finit par affirmer que l’Algérie est un département fçs. L’Algérie
c’est particulier dans le type d’intervention coloniale, là y a vraiment assimilation. Sénégal c’est
pensé sur le mode de la récompense pour l’hist’ d’obtenir la nat’ ou encore de renforcer le système
scolaire. Envers les colonies y a un espèce de paternalisme, il faut éduquer ces perso’ (am’*), leur
apporter la santé, on s’occupe des enfants quoi. C’est dans une perspective racialiste. L’idée c’est
que l’éduc’ peut tout. En 1945 à Algérie y a massacre à Sétif. 1947 en Fr’ c’est massacre à
Madagascar car pop’ D tranquillement, sans appui de l’armée, de façon pacifique, l’autonomie*.
Ceux qui effectuent ces massacres sont d’autres colonisés, on forme des troupes coloniales pour
réprimer d’autres colonies, ça évite les ralliements. Sous la IIIe Rép’ y a vision racialiste de
l’assimilation. Aimé Césaire* ou Léopold Senghor* seront tjrs noirs au regard de la Rép’.
L’assimilation dans les colonies est sur le mode méritocratique, sur un système de mutation, genre
on dit que nos ancêtres sont les Gaulois, bah oui, le petit Sénégalais ça lui parle…
Inté’ ça peut être considéré comme forme d’euphémisation mais pas que. Pdt les Trente Glorieuses
on a besoin d’immigrés, ils viennent des anciennes colonies. Dans l’après-guerre on fav’ une main-
d’œuvre étrangère car il la faut nb. On change de modèle d’inté’ sociopol’ car là ce sont les migrants
qui viennent. Jusqu’en 1974 et la loi de regr’ familial*, y a pas l’idée que ces L non-blancs ont aient
besoin de les assimiler, car ne seraient que de passage. Leur présence est invisibilisé, ces hô vont au
boulot puis en foyer. On les voit pas. Puis qd ces hô veulent retrouver leur famille, c’est une autre
config’ qui s’impose. Y a des enfants d’immigrés qui naissent en Fr’. Dans les 80’s on réal’ que les L
immigrés qui restent en Fr’ (une petite partie) est devenue Fr’. C’est dans ce contexte qu’on passe à
l’inté’. C’est le même modèle un peu. On a cette idée de l’intégrale* en maths. L’inté’, comme elle
est utilisée pol’ c’est l’idée d’un ensemble. Donc encore une fois on est capable de déf’ cet ensemble.
Pol’, et tel que la notion est utilisée en Fr’, c’est d’abord une euphémisation pour ne pas avoir à dire
« assimilation ». Inté’ ça laisse entendre que y a une possibilité d’expression de certaines diff’. Genre
chocolatine/pain au chocolat c’est acceptable. L’inté’ y a cette idée de se conformer à un modèle. Le
terme est piégeux car c’est un terme qui renvoie à des notions socio’. L’inté’ sociale c’est une notion
socio’, une notion qui tente de déf’ comment des ind’ s’inté’ + ou – bien à une société par rapport à
une norme sociale. On n’en sort pas de la IIIe Rép’, cette idée de norme sociale, de conception de la
société qui dit qu’il faut des instit’, etc, c’est Durkheim. La norme sociale c’est la norme dominante.
Ce qui va provoquer de l’exclusion ou de la discrimination ce sont les comportements déviants.
Régénérescence raciale et morale de la Fr’, Durkheim s’inscrit là-dedans. Il évoque l’anomie =
l’absence de normes, le fait de ne plus faire société (pour le prof ce concept est pas valide). L’inté’ ça
passe par le process de socialisation à travers des instit’. Il faut des instit’ fortes = religion, armée,
famille. Quel est le sort qu’on va faire à ceux qui n’obéissent pas aux dominants  ? Les normes
viennent du haut. Si on est inassimilable on est rejeté, expulsé. L’inté’ c’est juste un euphémisme. Y a
l’idée qu’il peut y avoir des petites normes minoritaires, mais faut qu’elles collent à la norme
dominante, ex’ : le Ministère du L orga’ des portes-ouvertes à travers la cuisine, le couscous, la pizza,
ça va, c’est une coloration mais l’acceptation c’est une « folklorisation* de la diff’ » (il aime cette exp’
l’utiliser !). On retrouve ça dans la gastro’ mais aussi dans la musique. Y a une forme d’exotisation de
la prise en compte de la diff’ culturelle. Ça relève plus du supp’ d’âme que de ce qui viendrait
remettre en cause un modèle non-déf’ mais en vérité assez bien déf’. L’inté’ c’est pas une
reconnaissance, on autorise l’expression de la diff’ mais dans le cadre d’un modèle spécifique, donc
on ne l’autorise pas pleinement. Les rép’ de gauche ou encore le RN reprennent cette idée
d’assimilation.
Ségrégation. Ghettos au Danemark (couvre-feu, app’ de la langue un certain nb d’H par semaine par
instit’ approuvée par l’Etat, peine allongée pour les inculpés du ghetto. On déf’ le ghetto géo’ sur
critères d’éduc’, de niveau de vie, etc*). Enfin, là, au Danemark, le but c’est l’inté’, car la diff’ est
considérée comme dépassable. Le modèle de ségrégation y a essentialisation des caractéristiques.
Ségrégation des juifs. Dans le terme de ségrégation y a idée de différenciation des droits et aussi celle
d’une ségrégation spatiale (gated communities mais c’est pas pol’). C’est l’Etat qui orga’ cette
ségrégation. Régime de l’apartheid en Afr’ du Sud (date*), c’est un Etat qui va diff’ les pop’ en
fonction de leur race. Y a différenciation entre les noirs, les métis, les indiens. Tous les membres d’un
gr’ ID ont les mêmes droits. Dans ce modèle, l’appartenance au gr’ déf’ le rapport à la société. Les
ghettos en Afr’ du Sud c’est là où doivent habiter les noirs. Les diff’ sont vues comme indépassables,
incommensurables. La créa’ du 1er ghetto c’est ds la Rép’ de Venise. Dans les sociétés ségrégées on
peut séparer les pop’. Dans la Rép’ de Venise les juifs, du fait de leur religion se font interdire un
certain nb de fonctions. Les fonctions que peuvent avoir les juifs vénitiens les amènent à aller dans la
cité mais à disparaître aussi (dans des ghettos). Y a spacialisation des juifs. Dans les sociétés
ségrégées, les ghettos sont des territoires où les perso’ ghettoisées doivent s’auto-orga’, que ce soit
pour se soigner, s’éduquer, etc. Spoliation des biens des juifs. Les juifs sépharades sont ceux qui
partent d’Esp’. Société fçs y a code de l’indigénat*. Il faut arrêter avec la valorisation de la
colonisation (rapport de 2005 sur les chemins de fer*). Y a invisibilisation des violences. Ds les prg de
lycée on traite de la décolonisation, pas de la colonisation. Et la décolonisation c’est compris dans L
de mémoire donc c’est à discrétion du prof’ /b/ guerre d’Algérie ou SGM. Lois de ségrégation aux
USA c’est î aussi car l’abolition de l’esclavage aux E-U c’est qd même l’= des droits avec accès la
citoyenneté des afro’-am’. Mais y a lois de ségrégation raciale dans certains Etats et dans les autres
on l’orga’ qd même cette ségrégation. Aux E-U y a créa’ de ghettos petit à petit. La ségrégation fav’ le
dév’ d’ID épaisse et aussi leur essentialisation. On nous assigne une ID et on peut pas la quitter. Si
jamais on ne joue pas être + fçs que les fçs on va être stigmatisé (si on joue pas à être plus chir’ que le
chir’ on va être stigmatisé, ça passe par une masculinisation entre autres*). Encore une fois y a l’idée
de faire société par rapport à un modèle non défini. Sarko et son débat sur l’ID nat’, y a l’idée selon
laquelle y a de vrais fçs, ça n’a rien donné à part fracturer encore + la société. Le modèle de
ségrégation n’est pas tjrs complétement négatif, par ex’ aux USA y a les com’ indiennes qui vont vivre
avec des lois diff’. C’est pas forcément le modèle de la réserve, on peut avoir des territoires entiers,
qui se voient reconnaître une forme de souveraineté sur leur terre. Génocide des pop’
amérindiennes. Les colonisateurs, en Am’ du Nord (pas en Am’ du Sud) reconnaissent les nations
indiennes. Ils négocient des traités avec eux, les Fçs et les Ang’ se battaient pour le territoire am’
donc fallait des troupes indiennes. Et puis Enlightment avec l’éthique protestante qui joue. Y a des
com’ amérindiennes qui se trouvent sur des territoires d’exploitation du gaz de schiste, y a conflit
pour ressources nat’. Mais y a forme de reconnaissance des droits de cette pop’, qui ne s’exerce que
les territoires indiens, et une certaine forme d’autonomie. Y a aussi idée de protection, préservation
des cultures (mais tourisme dans le Bush). Charles Taylor et son droit à la survivance. La survivance
justifie les droits diff’. L’idée c’est de dire que y a des cultures fragilisées, diff’ et donc qui nécessitent
des droits spécifiques pour éviter leur disparition. Ça commence au Canada dans la province de
Québec. Des francophones, en maj’ au Québec mais pas au Canada ont des revendications
linguistiques. Très rapidement ça devient aussi la q des peuples autochtones. Y a env’ 6000 langues
qui disparaissent /an*. Le risque c’est la disparition des locuteurs francophones au Québec. On est
sur l’affirmation d’une ID culturelle mais qui va influencer la pol’ du gouv’ canadien par rapport aux
minorités amérindiennes. C’est pas une ségrégation raciste mais culturelle sous prétexte de
permettre à ces cultures minoritaires de continuer d’exister.
Dans ces 3 modèles y a déf’ par le haut d’un modèle auxquels les ind’ doivent se conformer.

Inclusion.
Les pol’ de compensation on pense en termes de représentativité, on veut rétablir une = dans l’accès
d’un gr’ minoré à des biens. Réparation on est plutôt dans l’idée de réparer une injustice, un
préjudice. Les D de réparation se basent sur des réclamations fondées sur le nom respect des traités.
On voudrait redresser le droit, en restituant des terres par ex’. La réparation c’est en plus c’est pas
une q d’=, ça va au-delà. C’est on donne ou on redonne. Accès à la proprio’ foncière en Martinique,
Guadeloupe (Antilles) pour les autochtones. Y a des choses que la fin de l’esclavage n’a pas réglé.
Haïti a payé son indé’ à la Fr’, et jusqu’à il y a très peu de temps encore*. L’argu’ c’est que la perte de
colonie c’est perte en termes de terre et d’esclaves. V. Schoelcher des statues de lui ont été
vandalisées car dans ses négo’, s’arrange pour que les esclavagistes soient dédommagés. Il a trouvé
une modalité qui permette de faire accepter la fin de l’esclavage. La réparation c’est la D d’un
dédommagement. On veut que l’instit’ reconnaisse sa culpabilité.

Milestones*. Déicide*

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