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Tensions /b/ des mob’ pour amoindrir les in= pol’ tout en étant dans l’affirmation d’une ID de classe.

C’est paradoxal, on est fier d’être ouvrier alors qu’on est conscient qu’on est < et qu’on a internalisé
la violence symbolique de la société.
Les transclasses ne sont pas des transfuges de classes, car un transfuge c’est un traitre. Les
transclasses se sentent – légitimes.

La conception rép’ de la démo’ en Fr’ elle est particulière. Art’ 1 de la Constit’  dit que la Rép’ fçs est
une et indivisible. La Rép’ fçs est fondée au moment de la défaite c/ la Prusse. Y a des forces
conservatrices, plutôt monarchistes qui se disent que pourraient s’engouffrer dans la brèche. La IIIe
Rép’ s’instaure sur le trauma’, le cimetière de la Commune. Elle se construit sur le constat de la
défaite morale, et non pas seulement pol’, de la guerre c/ la Prusse. Ça s’art’ avec vision racialisée de
la défaite. Le discours qu’on tient de + en + c’est celui de dire que y a dégénérescence de la race fçs.
La défaite c/ la Prusse c’est la réactivation de l’ent’ coloniale.
Les instru’ qui vont être utilisés par la IIIe Rép’ pour unifier, réal’ cette rép’ indivisible, c’est
notamment l’éduc’. L’école élémentaire est obligatoire : unification linguistique dans un monde
encore rural. Ajd on n’a tjrs pas ratifié le traité de l’UE sur la protection des langues minoritaires. Ça
unit les Fçs, ça les formate aussi. Dans l’instruction public se diffuse une certaine vision de l’hist’ nat’
= le roman nat’ (tout fait sens). Mais l’hist’ en tant qu’approche des sociétés elle est conflictuelle. Fin,
bon, on fait comme si tout ça était cohérent dans l’idée d’une Fr’ éternelle, unifiée. Unification aussi,
à travers ce roman nat’, d’une hist’ commune. On veut régénérer la race fçs, ça passe aussi par la
mise en avant des symboles (drapeau fçs, marseillaise…). Ça passe aussi par la valorisation de l’éduc’
physique, il s’agit de maîtriser, de former les corps, de les entretenir. Second élément d’unification
c’est le service militaire, la conscription. La fin du service militaire obligatoire, enfin, on parle de
service nat’, c’était censé app’ aux hô du pays d’app’ à se battre, mais aussi à se brasser. Y avait l’idée
de faire se rencontrer tous les citoyens mâles. A travers le service militaire on veut façonner le corps,
lutter c/ la dégénérescence de la race fçs. Mvt des nationalités /b/ 1848 et 1870 avec créa’ de l’All’.
Ce mvt des nat’ se construit sur 2 principes : idée d’une orga’ pol’ autour de frontières bien
délimitées, d’une culture bien ID, d’une dimension racialisée. On folklorise la culture, on
l’essentialise. En Fr’, jusque dans les années 30 on a des manuels qui présentaient les bretons comme
coiffés, habillés tradi’ et on dit que le breton est têtu, mais travailleur et qu’il résiste aux conditions
difficiles. On fait pareil avec les Anamites, etc. Sous la IVe et la Ve rép’ la conception de l’unité nat’ se
réaffirme via cette folklorisation. Car on a du mal à penser l’unité dans la diff’. Pourtant,
historiquement les régions ne sont unifiées. Oui Nap’ unifie le droit mais y a tjrs des particularités en
termes de droits d’héritage par ex’, y a aussi le Concordat [La clé juridique du Concordat est la
reconnaissance officielle par l'État fçs des 4 cultes de l'époque : catho’, luthérien, réformé et israélite.
L’Etat nomme ses rpz et rémunère les ministres du culte) en Alsace-Lorraine qui reste perméable à la
loi de 1905. A travers les impôts les fçs financent des salaires de pasteurs, de rabbins… La Nouvelle-
Calédonie et la Polynésie fçs sont considérés, sur le plan internat’ comme des Etats en voie d’indé’,
car ont été colonisés. Qd on D à Mayotte si veut rester fçs ou pas, les Mahorais sont divisés. Droit du
culte musulman, polygamie, c’est interdit à Mayotte car elle a choisi le statut de dép’ fçs. La rép’ fçs
c’est un universalisme qui n’en est pas vraiment un.

Séparation des Eglises et de l’Etat c’est pour écarter les catho’ qui sont de mèche avec les royalistes.
Cette loi c’est l’expression d’un combat pol’. La fin des congrégations ça a été violent. Loi de 1905
c’est affirmation de la lib’ de conscience et de culte. C’est l’affirmation d’un Etat lib’.

Les diff’ de genre (minoration)


Cette éco’ G de la catégorisation du genre aurait commencé par une diff’ de sexes. Les 2 termes de
cette catégorisation sont aussi nb l’un que l’autre donc les luttes F vont jouer sur la force du nb. La
représentativité est mise en avant, les fê justifient leur combat par le fait qu’elles rpz la moitié du
corps électoral. L’= ici conçue se pose sur le mode de la représentativité. Au XIXe, ce qui est
fondateur des luttes féministes c’est un combat sur l’= des droits et notamment des droits civiques.
M. Perrot met en avant le fait que y a des fê ouvrières qui luttent pour l’= au sein du monde ouvrier,
mais c’est invisibilisé. Aux USA ce qui est î c’est que la lutte pour l’= des droits est portée par fê de la
bourgeoisie plutôt dans des métropoles. Aux USA la lutte c’est plutôt la côté Est des States, la
bourgeoisie libérale-demo’. A la fin du XIXe, aux US, dans bcp de territoires, la place des fê est
terrible. Y a domination patriarcale, mais pb aussi liés à violence domestique, violence aggravée par
l’alcool. La boisson est svt associée à la violence. Les fê s’appuient sur la religion, sur les Eglises
protestantes pour faire porter un message. C’est une mob’ réussie qui commence dans un Etat et qui
se diffuse. Ça aboutit à la prohibition (1919-1933).

Pol’ de parité. La légitimation elle tient sur la loi des grd nb. Tt chose étant égale par ailleurs, y a
aucune raison qu’au niveau de la rpz pol’ il n’y ait pas autant d’hô que de fê. Si c’est pas le cas on
peut dire que les chances sont pas équivalentes. Y a des mesures contraignantes pour permettre la
parité qui signifie l’= en nb. Y a autant de fê que d’hô, mais où sont placées les fê  ? Pas svt aux postes
de responsabilité. Les lois pour la parité ça permet de précéder les mœurs qui vont pas changer si
vite. Les pol’ de compensation permettent d’accélérer les choses, de visibiliser les pb. Les lois de
parité ça fige, ça stigmatise, oui, mais pas que. On mob’ pas que la représentativité avec les pol’ de
parité, mais une D de réparation par rapport à une pol’ d’oppression*. (BBB) 18H40 ou avant

Un gr’ qui est minoré n’est pas considéré à = par rapport les autres. Les fê sont comme des enfants.
La classe ouvrière a longtps été minorée. Un gr’, bien que maj’ est traité comme une minorité dans le
cadre de la minoration. Un gr’ minoritaire peut être minoré aussi, car la minoration c’est une forme
de traitement appli’ à un gr’. La minoration renvoie à un état de rapport de force dans le cadre d’un
système de domination. Pdt longtps, la question de l’hétéro-normativité est invisibilisée. Le terme de
minoration est plus opérationnel, plus précis que celui de minorité, car il renvoie directement à l’idée
de domination. La minoration c’est pas de la légitimation quantitative. Les revendications de gr’
minoritaires et minorés c’est qu’ils sont minoritaires, c’est pas tip top. La notion de minoration
permet d’intégrer la notion du nb et de faire ressortir les rapports de domination

Dans la théorie de la représentation pol’ y a une idée liée à la proportionnalité

Les diff’ minoritaires

Les intersexes, transidentitaires, etc, son invisibilisés. C’est lorsque que des théoriciennes du
féminisme font apparaître les questions d’ID et d’orientation sexuelle que ça complexifie les
réflexions. Lorsque les minorités sexuelles font l’objet de discriminations, il faut se D quels instru’ on
va mettre en œuvre pour lutter c/. On peut décliner la logique paritaire = logique représentative.
Les « minorités visibles » c’est manière de parler des perso’ non-blanches. Se pose la question de la
leur présence dans la société, comme dans les médias qui reflètent la société. Comment faire pour
que ça change ? On D une reconnaissance. Le combat premier est sur la reconnaissance de sa
situation et ses caractéristiques. On revendique une = de reconnaissance. En termes de stats les
minorités ne rpz rien en termes de nb. Mais elles méritent une = dignité. Ce que l’on veut c’est le
traitement indiff’ des diff’. Y aune revendication en termes d’= de droits et l’autre extrémité c’est la
revendication de droits différenciés (les droits à être différemment). Y a une tension, une
ambivalence paradoxale. Si on est sur une logique quantitative pour penser le rapport de force, la loi
sur le mariage pour tous n’auraient pas été votés, mais on était dans une logique d’= des droits, une
logique qualitative. Au nom de la diff’ d’orientation sexuelle on a interdit à des gens de se marier,
c’est stigmatisant (réprobation sociale). Le changement du rapport de force passe par l’acceptabilité
sociale, la reconnaissance sociale. Il faut L sur la société. En – de 50A, en Fr’, concernant
l’homosexualité, on est passé d’une pénalisation à une certaine = des droits (fin don du sang). Même
si on trouve des alliés, c’est pas tant les manifs qui comptent que le L sur les rpz. On n’est pas sur les
mêmes mode de légitimation.

Bien sûr que les fê veulent aussi être reconnues, mais pas toutes mettent en avant la diff’. Féminisme
différentialiste : on n’est plus sur une revendication d’= des droits, voire d’indiff’ à la diff’, mais au c/
sur la revendication d’une ID spécifique indépassable.
Culture du care  : le constat qu’un certain nb d’act’ sociales sont en maj’ habitées par les fê. C’est
l’idée selon laquelle y a un certain nb de jobs, dans le soin à la perso’, l’éduc’, etc, qui correspondent
aux fê. Et svt ces métiers sont pas valorisés socialement et éco’. Les fê, historiquement, ont été
réduites au L domestique, à la sphère invisible. Ça renvoie à une « nature » particulière des fê. Les fê
auraient davantage le souci d’autrui, etc. Du coup y aurait une nature F spécifique qui explique la
forte proportion de fê dans les métiers du care, le fait qu’elles y soient plus nb que les hô. Dans les
théories du care y a 2 grd perspectives : celles qui vont valoriser les valeurs du care, pour visibiliser
ses act’, leur apporter une reconnaissance sociale et éco’ et celles qui vont valoriser les fê au travers
des valeurs du care. Il y a des ultra-conservatrices qui rebondissent sur ça pour que rien ne change.
On est dans une super-essentialisation. Les théories du care ont servi à revendiquer un salaire
domestique, pour les fê au foyer. C’est pour valoriser des valeurs telles que le soin, l’altérité. On va
mettre en exergue des valeurs asso’ au F pour en faire un combat pol’. M. Aubry pdt campagne
d’Hollande a mob’ un peu cette question du care en faisant de l’utilité sociale des fê des principes
pol’ pour lutter c/ violence. On inverse le système de valeurs, les valeurs minorisées doivent être
facteurs de changement social

Si on prod’ des PP en les construisant par rapport aux + exclus on pense pas la même société. Telle
ou telle diff’ ça peut devenir une ressource. En matière de handicap c’est très î. La question du
handicap se trad’ la plupart du tps par des questions d’accessibilité dans l’espace physique. Ce qui
serait chouette c’est que tt les toilettes soient sur le modèle des toilettes handicapées. Bon après, y a
pb de coûts, d’espace. Si on adapte pour tous, ça profiterait à tt le monde. Mais on n’en est pas là, on
exclut tjrs. Il faut inverser la stigmatisation du handicap perçu comme une capacité moindre pour en
faire une richesse, une ressource qui va profiter à tt monde.

Les théorie du care pensent dans les mêmes termes que le handicap mais les diff’ considérées sont
pas les mêmes.

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