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On peut avoir prise en charge dans optique autre que celle de l’unique profit. Y a tt une tradi’ dans
l’évol’ du capitalisme ind’ de ce qu’on a appelé le capitalisme paternalisme = devant la montée des
revendications ouvrières on a des patrons qui, pour des raisons svt religieuses, estiment qu’il faut
partager l’argent. Là on va au-delà de l’entrepreneur (Clermont-Ferrand et Michelin…). Dans l’orga’
de ces ind’ là y a î à contrôler les employés (on construit des maisons, des magasins, des infra’, etc…)
et à rendre compte de ce que doit être la bonne vie des ouvriers (ils doivent aller à la messe, être un
peu cultivé…). On va avoir des exp’ d’assu’ vieillesse, de prise en charge de la maladie… Dans l’éco’
sociale et solidaire, y a une filiation chrétienne de gauche, mais au départ c’est dans un autre mvt, un
mvt ouvrier, avec le coopératisme (le coopératisme est un système éco’ fondé sur l'idée selon
laquelle les q éco’ et sociales peuvent se résoudre par le dév’ et la G de la coopération. Il prône
l'orga’ en asso’ coopératives dans les domaines de la prod’, de la distrib’ et de la conso’). Ça puise
essentiellement dans des auteurs anarchistes, mutualistes : caisses de prévoyance, d’assu’, comment
on peut se regr’… Et après ça part en : comment on peut construire un modèle éco’ tourné vers la
satisfaction des ouvriers, qui soit basé sur l’utilité sociale. Le communisme viticole du midi = chaque
proprio était petit et avait une parcelle de terre et ils s’assemblent pour diffuser la prod’, essayer de
maîtriser les prix… C’est ds le secteur de l’éco’ sociale et solidaire qu’on trouve l’innovation sociale.
Genre y a le Crédit agricole, le crédit mutuel sont dans ces secteurs. En termes d’innovation dans
l’act’ éco’ on a aussi les 1er ent’ de recyclage. Ce sont des initiatives asso’ genre ds le cadre d’actions
d’inclusion dans l’emploi et de là part un modèle éco’. Fusion Véolia-Suez, l’act’ de Véolia c’est une
marchandisation de ce qui a été mis en place dans le modèle de l’éco’ sociale et solidaire. Les
mutuelles ouvrières visent pas le profit au départ.
Inclusion dans sociétés anglo-saxones c’est la question des sociétés multiculturelles. Ça renvoie à la
prise en considération d’ID culturelles diverses. Ils vont se D ds quelle mesure ils vont accepter les
diff’ ID.
De la créa’ du Haut conseil à l’inté’ à « l’agentification » de la bureaucratie. On crée des agences. Les
agence sont une des transformations de l’Etat moderne dans optique d’efficacité. C’est une coquille
vide mais ce conseil devient l’Agence pour la cohésion sociale et l’= (Acsé). L’opp’ c’est l’unité,
l’uniformité sociale. L’image de la cohésion c’est celle de la mêlée au rugby car va falloir prendre en
compte toutes les forces. La cohésion sociale c’est faire en sorte qu’il y un dénominateur commun
minimum, qui permette d’être cohésif. Le modèle de cohésion sociale on peut pas le déf’, il va
dépendre du contexte.
CLIS/ULIS : structures ségrégatives, ce sont des cellules à part avec personnel spécifique. On peut pas
intervenir de la même manière auprès de ces enfants mais on les sépare. C’est un modèle de
ségrégation. Y a ULIS en écoles primaires. Mais y a aussi ULIS-collèges et ULIS-lycées. SEGPA en
collège (sections d'enseignement G et pro’ adapté) : objectif c’est CAP. Y a des établissements pv qui
mettent en place des dispo’ 100x mieux que ds le public en termes d’accueil, etc. Le système éduc’
est sélectif, on est sur l’exclusion auto’. Et en même temps y a logique d’inclusion pour faire en sorte
de fav’ l’épanouissement de chacun et chacune le + possible.
On n’est pas tous =. L’= des chances c’est un horizon, on vise l’atténuation des in=, on pourra pas les
effacer
L’= des chances comme légitimation de la compétition pour les places (méritocratie). L’= des chances
comme invitation à l’accroissement des opportunités pour tous. Cette invitation c’est une capabilité
(Amartya Sen : éco’ indien). On part pas tous du même point de départ, donc l’idée c’est de parvenir
à nous mettre sur la même ligne de départ. C’est normal que l’= des chances s’appli’ pas tous, sinon
on ferait que creuser les in=
L’ = des chances s’arti’ à un projet de société autour de l’idée de Rép’. C’est qqch qui va être centré
sur la q de l’éduc’. Rép’ et démo’ c’est pas la même chose. A travers l’idéal rép’, ce qui est dit c’est
que la distrib’ des places ne se fait pas en fonction de la naissance. Dans notre société y a hiérarchie
sociale importante. L’idéal rép’ ne remet pas en cause ces hiérarchies-là, mais se D comment on peut
mettre à tout le monde de prétendre à telle ou telle place. Le moyen c’est le mérite. Le mérite, O.
Philippe aime pas ce terme car ça renvoie à essentialisation des caractéristiques, des compétences.
« Je le mérite », oui, bah, c’est tautologique de poser le pb comme ça. Le régime rép’ en Fr’ passe
essentiellement par la q de l’école qui sanctionne le mérite. En milieu scolaire y a pas que les
compétences scolaires mais aussi l’adéquation au milieu scolaire. On est dans un système compétitif
qui renvoie au système scolaire comme système de distrib’ des places. Si on veut que la compét’ soit
équitable faut instaurer égal accès au système éduc’. La Rép’ s’accommode à la réal’ du terrain en
mettant en place vacs permettant aux élèves d’aller aux champs par ex’ car le pb, même si on met en
place l’école obligatoire, c’est que y a des parents qui ont besoin des enfants pour L. Du coup on met
en place les bourses au mérite. Bourse au mérite du bac c’est qd même pour bcp de gens, c’est pas
adapté selon l’échelon de bourse et y en avait un paquet avant. C’est la 1 er étape. Y a d’autres formes
de bourse, comme les bourses sur critères sociaux. Si la situation socio-éco’ des élèves est un frein à
leur scolarisation on va avoir pol’ sociale de bourses et ça c’est pol’ d’= des chances. C’est de la
discrimination positive. Y a pas d’autres pays que la Fr’ où la question du diplôme ait autant
d’importance dans la trajectoire pro’, y a un fétichisme du diplôme en Fr’. Le système éduc’ est pensé
comme la possibilité de la mob’ sociale d’une génération à l’autre. Pour les socio’ ça peut être
descendant ou ascendant, mais là on pense la mob’ sociale que comme ascendante. Cette idée de
mob’ sociale permet le contrat social.
Handicap c’est un mot ang’ et ça vient de hand in cap. Ça apparaît fin XVIIIe en Ang’ et c’est un
système qui permet d’assu’ une certaine = /b/ les diff’ vendeurs. Chacun mettait son nom dans le
chapeau et puis on tirait au sort celui qui allait passer premier et ainsi de suite dans la vente aux
enchères. C’est ds le cadre de courses de chevaux qu’on intro’ logique de handicap : on ajoute du
poids sur les jockeys en * pour que tous les chevaux portent le même poids. C’est une discrimination
à l’envers, on défav’ les fav’. Le handicap renvoie à une forme d’incapacité ou de moindre capacité,
mais là, dans le cas du jockey c’est l’inverse, on crée une incapacité (ça explique que le handicap soit
lié à la situation). Ça renvoie à la q de la compét’ dans le sport, genre pour la boxe on crée des caté’
de poids. Y a des coureurs avec prothèses qui courent même mieux que des coureurs qui ont des
jambes, pour ce qui est de la question des in= entre prothèses, fauteuils et tout, y a homologation.
Mais est-ce qu’on peut pas envisager compét’ /b/ handicapés et perso’ ordinaires ? Quid des
intersexuels en sport ? On prod’ tous + ou – d’œstrogènes ou de testostérone. Mais où est la limite
de l’extraordinaire ? Caster Semenya, spécialiste du 800m est exclue de la compét’ (sur un plan
génétique, elle est un hô, mais ses attributs sexuels sont féminins). On parle du talent, mais on sait
pas d’où il vient, le talent c’est qqch qui peut plus être ramené à l’équité. Le handicap ça renvoie à un
manque de capacité par rapport à la déf’ d’une norme de capacité. On pense le handicap en négatif
Le modèle du concours c’est le graal. Le graal c’est Normale Sup’, Polytechnique (c’est un peu
l’armée), HEC. On est payés dans ces écoles, on est déjà presque fonctionnaire. On est payés pour
faire ses études. Ce sont des systèmes coûteux socialement. On perd de la richesse hû par un
système de sélection.
Le concours c’est pas que la compétence c’est aussi celui qui va coller le plus à la consigne. Le
dyslexie ça va peser pb, y a les dimensions de socialisation primaire, ça joue sur le plan culturel, etc…
Le tiers-temps c’est pour rétablir la question de l’= devant le contrôle, mais en concours on n’en a
pas besoin car ils sont plus ça ceux qui en ont besoin. Le mérite ça renvoie à l’intelligence, mais
l’intelligence scolaire. Y a cette question de la respo’ ind’, le système culpabilise ceux qui échouent.
Les filières pro’ sont des filières de ségrégation. L’envie cache des mécanismes sociaux. On dit que
c’est aux ind’ de vouloir. Le pacte rép’ tient car l’idée c’est pas que les dés sont jetés mais rejetés.