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Quelques reflexions autour de la pédagogie

Globalement 2 grands modèles.

Pédagogie transmissible (modèle prédominant) :

Modèle pédagogique sur la transmission linguisitique. (Triangle de Houssayn). Je parle à un Tu


(Enfin le tu écoute pas forcément et comprend pas non plus). Ce modèle rend compte d'une
interpretation. Représentation de ce que doit être l'acculturation (rendre cultivés les gens). La
notion d'héritage est intéressante pour construire une cohérence culturelle et sociale. Pas
d'héritage = société qui disparait. Si on lègue pas vraiment un contenu culturel et matériel y'a R.
Toutes les sociétés ne connaissent pas l'héritage.

On a quand même tous appris un certain nombres de trucs sans aide extérieure. Ce qui est
important c'est d'hériter d'un savoir faire pour la survie (aujourdhui on est érudits mais on peux
pas survivre on super dépendants). On est un peu comme du bétail. Avec cette pédagogie on
entretien l'incapacité de l'élève à s'autodomestiquer en continu. Elle assure la dépendance de
ceux à qui on enseigne. L'enseignement transmissif construit cette société. Quand on enseigne
on y contribue.

" L'homme moderne parle avec une langue fourchue " On nous propose un savoir que l'on doit
croire sur parole.

Dans les programmes d'histoire classique on montre Charlemagne qui se serait opposés aux
envahisseurs comme une victoire avec des sacrifices.

Dans la réalité il revenait d'Espagne avec eux et c'était juste unz escarmouche. c'était même pas
des envahisseurs.

Les enfants qui ont étudiés ont crus à ces histoires puisqu'elles étaient dans nos manuels.

C'est les vainqueurs qui écrivent l'histoire. Y'a une manipulation de la connaissance et du savoir à
des fins idéologiques. L'école est un appareil idéologique d'Etat. Le sport, l'art le spectacle en
font aussi parti par exemple. L'école est comme l'Etat y'en a qu'on le pouvoir et d'autres qui l'ont
pas (profs et tout vs élèves).

L'école permet quand même à certain dominés de devenir dominants. " Ascenseur social " (askip
hein)

Ce modèle transmissif a encore du temps devant lui. *sadness noise*


On adhère tous à cette organisation avec les meilleures raisons du monde censée développer
l'autonomie (paradoxal).

Le savoir est quelquechose qu'on peut objectiver. Mais est-ce vraiment du savoir dont on parle ?
Y'a rien d'avéré une fois pour toute. Mais avec la transmission on suppose un savoir avéré
puisque n=on a pas accès au savoir et on le reçoit tel qu'il nous est transmis. C'est aberrant qu'on
puisse transmettre du savoir.

On nous donne la représentation que rien ne peux changer. Le pouvoir a interêt à transmettre
cette idéologie. On peux rien changer dans le meilleur des mondes. On a tous du pouvoir mais
moins que l'élite quand même.

C'est bien que y'ai une école mais ça pourrait être mieux.

Durkheim = accès à un même monde social " égalité des chances " quoiqu'on fasse c'est notre
implantation sociale qui décidera de tout.

Il faut la possibilité de dire non. Pas celui de l'enfant mais celui de l'explication. Je n'accepte pas
les choses telles qu'elles sont. Il faut des outils pour ce faire. 1 La curiosité. 2 la créativité.

On invente tout le temps des systèmes normatifs de différenciations des individus pour créer des
inégalités. On le fait parceque ça permet d'exercer le pouvoir.

L'école est un miroir du monde dans lequel on vit. L'évolution des textes officiels de l'école à
changé en fonction des besoins des grands entrepreneurs. (hihi on se fais niquer trop rigolo
d'apprendre à devenir un esclave)

On a un système informatisé qui fait que la bureaucratie pourrait aller 10x plus vite mais c'est
ralenti exprès.

Toujours sur cette pédagogie de la transmission, elle se base sur la forme, la démonstration, le
modèle ou il est question de reproduire ce qui marche, ce qui est efficient. On va avoir du mal à
défendre le contraire. Est-ce qu'on apprend vraiment ou est-ce qu'on est dréssés ? A quel point
le gymnaste qui reproduit les enchainement ressemble t'il au hamster qui tourne dans sa roue ?

Olivier Reboul affirme que le sport n'est pas éducatif car il est sclérosant simplement dans le
geste. C'est du dressage par répétition.

Dans les grandes écoles on apprend à embrigader pour dominer le système (pendez les). Dans
les écoles normales on vérifie qu'on s'est bien conformé aux normes.

Ce modèle transmissif fais beaucoup de dégats. Il fait fonctionner une pédagogie invisible.

Le curriculum caché = tout ce qui n'est pas explicite dans le système éducatif mais qui fonctionne
comme un système normatif qui nous conduit à avoir une pensée uniforme (c'est le prof qui l'a
dit c'est pas moi). Tout le monde ne passe pas par ce formatage.
L'organisation comme les horaires, on organise notre temps par heure. On devrait travailler en
été et se reposer en hiver. Mais commercialement c'est mieux de se reposer l'été.

On commence et termine à la même heure que dans les entreprises. L'organisation dans la
classe (délégués, prof principal) avec des gens qui ont + de prérogatives que d'autre nous
habitue à la hierarchie.

Rien n'est naturel en l'homme, tout est culturel. Par naturel c'est tout ce qui nous colle à la peau.

La pédagogie invisible = Tout ce qu'on va mettre en oeuvre en tant que pédagogue dans le soucis
de faire réussir nos élèves qui ne leurs permettront pas de réussir.

Les élèves n'accordent pas tous le même sens à l'apprentissage. Certains peuvent aimer quand
c'est ludique et d'autre ont une représentation très sérieuse.

La pédagogie ne s'intéresse pas à la manière dont les inégalités sociales se créent dans la
sociétée.

Actuellement sois c'est que des notes ou alors on évalue les compétences sans notes mais 'a pas
de justes mlieux. Tout ou rien de la part de l'Etat. Y'a pas de lois racistes et pourtant l'Etat est
raciste. (et toc c'est pas moi qui l'ai dis c'est le prof encore)

La notion de transmission qui peut paraître anodine est en fait pas vraiment ouf. Il faut des
alternatives, comme la pédagogie du problème par exemple.

Pédagogie du problème :

Plus complexe. Origine après la révolution française, qui a fais trembler l'europe et les riches
avec la volonté de véritablement donner le pouvoir au peuple (cheh les riches) mais ça a pas
duré longtemps. Il était pas question d'avoir un prof qui savait tout et qui enseignait aux élèves.
Y'avait un responsable qui aidait les élèves à apprendre eux même. Ca marchait tellement bien
les élèves prenaient un tout autre rapport au pouvoir. Les riches on vite pris des mesures parce
que sinon ils auraient pas pu continuer à dominer (on va vraiment vous pendre vous savez).

Des philosophes ont pensés à tous les problèmes que pouvaient poser l'éducation. Pour eux
toute leçon doit commencer par une question. Le savoir est toujours en train de se faire.
Enseigner de manière magistrale un savoir qu'on ne pouvait ni amender, critiquer ou
déconstruire n'avait aucun autres interêts que de formater les élèves.

L'idée aurait été de modifier complètement la structure de l'école. (La France ne s'y intéresse
que dans les années 80). Le système scolaire résiste aux innovations. Les universités françaises
sont super vieux jeu. La représentation du savoir sacralise certaines personnes. Notre système va
vouer une organisation au pouvoir du Savoir. On est enfermés dans une idée d'absolue.
Le professeur doit juste être un facilitateur, il nous accompagne, nous aide. Le savoir se construit
à plusieurs. C'est l'équipe de Pasteur qu'a découvert le Vaccin pas lui tout seul.

Le savoir détenu par UN individu c'est débile. On est interdependant des autres. Le savoir
construit du social, de l'échange. Il faut substituer la pédagogie de la transmission à celle de
l'échange, du problème.

Le spectre de l'échange :

L'échange le plus altruiste possible : Je pose un objet de savoir et je m'en vais. Celui qui le
récupère se l'approprie mais sait pas qui lui a donné. (pas ouf)

L'échange gagnant gagnant : Je donne tu me donne. (bien)

L'échange à somme nulle : Ce que l'un gagne l'autre le perd. C'est formateur, on l'utilise en sport.
Mais compétition = se réunir et ne pas humilier l'autre quand on gagne. (bien)

L'échange différenciateur : Au cours de l'échange on identifie qu'on ne sera jamais le même que
l'autre (indispensable pour s'identifier)

L'échange prédateur : Je prend tout et je laisse rien. (nul)

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