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Des in= aux discriminations. En disant il y a des questions sociales et sociétales c’est les différencier.
Lorsqu’on va parler en termes de « sociétal » ça renvoie plus aux situations ind’ que le terme
« social ». Lorsqu’on parle de question sociale, on pense aux in= socioéco’. Fin des 60’s on rajoute les
in= socioculturelles.
Les sciences sociales sont nées en Europe dans le contexte hist’ du XIXe, celui de la rév’ ind’/techno’
(d’où le focus bourgeois/prolétaires). Y a que des grands-pères de la science sociale, pas de grands-
mères, c’est intéressant. Le marxisme d’ailleurs sera plus tard critiqué, même si C. Delphy se situe
dans une approche matérialiste. La rév’ ind’ c’est un vrai bouleversement, c’est un moment où des
auteurs, des savants, mettent en place des taxinomies liées aux sciences sociales. Le dév’ des
sciences sociales ça vient aussi avec la colonisation entre 1880 et 1945. La colonisation c’est une
petite période même si le process s’inscrit dans un + LT. La plupart des auteurs des sciences sociales,
vont réfléchir en se disant : des changements s’opèrent, comment les caractériser ? Pour ce faire ils
vont se réf’ à qqch qui existait avant, donc faut déf’ l’avant et le comparer avec l’actuel. Des auteurs
comme Weber, Marx, Ferdinand Tönnies (socio’ all’), Durkheim, etc, qui sont tous vaguement
contemporains, dans leur théorie socio’ ils vont parler des sociétés d’avant et des sociétés actuelles.
Chez Durkheim, société de solidarité mécanique, société tradi’ (régime d’appartenance particulier,
chacun a un rôle déterminé, com’ de sang et de lieu) ou organique, société moderne (on passe d’une
conception d’ind’ régis par un système d’appartenance à une société d’ind’ pensée sur le mode
atomique. La division du L social, à savoir division fonctionnelle et structurelle des sociétés, c’est la
complexification des sociétés. Individualisme forcené, concu’ /b/ les ind’ et règne de l’î perso’).
Même chose chez Weber, qd, dans Eco’ et société, il décrit 2 archétypes que sont la com’ et la
société. Et on va retrouver ça chez tous les auteurs. Ds les sociétés organiques, on bouge, c’est un
corps en marche. L’immigration intérieure aux Etats européens et autres migrations changent
l’urbanisme des sociétés, on a fourni dans le sud-ouest un tas de bras, les Aveyronnais sont allés
vendre du charbon, de la limonade, etc, les Limousins sont bcp allés à Paris en tant que maçons… Les
prolétaires de Marx sont déracinés, livrés à eux-mêmes. Ça qui permet de parler de classes sociales.
Marx en nommant les classes les construit, il ne les décrit pas. 1. Y a des faits, ça sort pas de nulle
part, les agriculteurs ont pas les mêmes conditions de vie que les perso’ pol’. 2. Luc Boltanski (socio’,
directeur de l’EHESS) a écrit Les cadres, il montre dans cet ouvrage comment y avait des perso’ qui
avaient des particularités qu’on arrivait pas à nommer. Construire des classes c’est long : l’INSEE co-
construit cette caté’ des cadres encore en chantier. Et les prolétaires, car classe nb : « classes
laborieuses, classes dangereuses » (1840, ouvrage d’Henri Frégier, chef de bureau à la préfecture de
la Seine, en réponse à une D de recherche sur les classes pop’, pour ne plus seulement les réprimer,
mais les connaître pour les changer. Son L mêle descriptions objectives et préjugés, volonté
d’amélioration sociale et stigmatisation des pop’ fragiles). Même les pouv’ publics voient la société
en classes sociales en fait. Richard Hoggart (socio’ ang’), de l’école de Birmingham (Stuart Hall va lui
succéder au Centre for Contemporary Cultural Studies qu’il a fondé : courant de recherche
transdisciplinaire à forte dimension critique, qui s’î aux relations culture/pouv’, aux cultures
minoritaires, contestataires, pop’), s’î aux cultures qui n’ont pas le monopole de la culture légitime.
On ID les gr’ par rapport à des particularités culturelles mais aussi à un niveau éco’. Et ce qui est mob’
aussi dans les luttes sociales, ce sont les in = socio-éco’, d’où le fait que l’on débouche sur la caté’
binaire bourgeois/prolétaire. Et là-dedans, la question du genre, de la race, de la grossophobie, etc,
ça prime pas. On a invisibilisé d’autres formes d’in= comme celles de genre et de race pour en faire
primer une et unir autour. C’est éventuellement compris comme une ressource tout au +.
La position du prof’ c’est qu’il y a une erreur à penser différemment la question des in= sociales et
celles des discriminations (in= socioéco’ et socioculturelles). L’une ne va pas sans l’autre. Que font ou
que prod’ les diff’ /b/ les ind’ ? C’est ça qu’il faut se D. La dimension sociale, au sens de la dimension
socioculturelle est svt évacuée, on fait primer l’éco’ (elle rassemble + de monde). La question sociale
telle qu’elle se construit, elle induit une hiérarchisation (éco’), y aurait des sociétés + civilisées
(colonisation).
Y a genderwashing comme y a du greenwashing : on met en avant cb de fê on a dans sa boîte, blabla.
M. Perrot a écrit un livre sur une militante syndicaliste qui orga’ les luttes, mais qui, lorsqu’elle se
retrouve dans un congrès du syndicat, on lui donne pas la parole. Au PC, les fê sont là, mais pas aux
postes à responsabilité.
Tt les diff’ n’ont pas la même valeur (certaines sont dangereuses pour la démo’ ? N. Fraser). Il y en a
qui déterminent le reste. Dans la longue tradi’ socio’, ce qui va déterminer l’ensemble des
phénomènes sociaux c’est avant tt les déterminants de classe = socioéco’ et culturels
La diff’ comme fait social. On parle de fait social car c’est une réal’ palpable, à l’inverse des =
Les luttes se font tjrs au nom de l’=, mais l’= ça n’existe pas. L’= ça renvoie pas à une réal’ socio’, c’est
un projet, un idéal, une revendication
Par ex’ si on résonne en termes d’ind’. Derrière l’= on cherche l’= de traitement, sauf que qd on parle
d’ind’ on nie tout un tas de diff’ car l’ensemble de réf’ ça va être l’être hû, l’ind’ se rapport au + petit
dénominateur commun. Un ind’, étymologiquement c’est « ce qui ne peut être retranché », ça
présuppose qu’il y a une réal’ du coup, une essence ind’, ça désigne qqun de singulier non enrobé par
l’épluchure de la société. L’ind’ serait le noyau. Les organes sont composés de cellules qui sont
composées d’atomes, et hop, on ne peut pas diviser plus. Mais un amas de cellules fait pas un
organe, y a aussi la réal’ du cœur, issus de la déf’ des ind’ par le contact des uns avec les autres. Le
cœur c’est qqch en soi. La démo’ serait l’addition des volontés ind’, derrière l’ind’ y a cette idée de se
considérer =, mais c’est occulter des diff’ réelles. On ne naît pas égaux, on le devient peut-être en
fonction de la société ds laquelle on évol’, si justement elle * les diff’ (mais alors il faut porter un
jugement de valeur sur elles)
Les caté’ ont des effets. Légalement parlant, les fê n’avaient pas le droit de porter des pantalons
jusqu’en 2013 (aménagement pour le vélo, le sport, mais voilà). Ça renvoie à la question des normes
sociales, qu’est-ce qui est normal, obligatoire…
Elles sont aussi pol’ significatives. Dans les écrits marxistes, Althusser (philo’ marxiste) a été obligé,
avec le dév’ des classes moyennes, et en voyant que ça correspondait pas très bien aux thèses de
Marx, de trouver une explication à l’existence de ces classes moyennes pour lesquelles y avait pas de
place dans la catégorisation de Marx.
Les diff’ matricielles (genre, classe, race) des systèmes de domination qui opp’ culture et nature. Une
matrice c’est ce qui fournit un appui à une structure, c’est ce qui sert à construire et à reprod’