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: AM5130 V2
Résumé Le renforcement des polymères par des fibres naturelles permet de réduire les
impacts environnementaux. Parmi les fibres naturelles, les fibres végétales ayant un rôle
structurel dans la nature présentent des propriétés mécaniques intéressantes. Elles sont
de plus facilement disponibles. Les fibres organiques peuvent être utilisées, mais elles ont
des propriétés plus variées. Compte tenu du développement des connaissances, de la
disponibilité de nouveaux demi-produits et de l'évolution de la législation en termes de
protection de l'environnement, les biocomposites sont amenés à se développer dans de
nombreux secteurs d'activités.
Abstract The reinforcement of polymers via natural fibers allows for reducing
environmental impacts. Among these natural fibers, plant fibers having a structural
function in nature present interesting mechanical properties. Furthermore they are easily
available. Organic fibers can be used although they have more varied properties. Due to
knowledge development, the availability of new half-products and the evolution of
regulations in terms of environment protection, biocomposites are to be developed in a
large number of sectors of activity.
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Dans ce dossier ne sont traitées que les fibres organiques et naturelles et les
matériaux composites associés, matériaux utilisant un polymère comme
matrice.
Sous le terme « fibres naturelles » se trouvent des fibres organiques, d’ori-
gine végétale (cellulosique) et animale (protéinique), et des fibres minérales
telles que l’amiante (qui ne sont pas présentées).
L’utilisation de fibres naturelles comme renfort de matériaux composites se
justifie pour :
– valoriser une ressource locale dans des pays peu industrialisés ;
– développer des matériaux et des technologies permettant de réduire les
impacts sur l’environnement.
L’objectif n’est pas de faire un inventaire de toutes les fibres disponibles,
mais de présenter les exemples les plus intéressants.
Il existe de nombreuses variétés de fibres naturelles, mais seules certaines
présentent des propriétés mécaniques remarquables justifiant leur usage
comme renfort de matériaux composites. On note que ces dernières ont un
rôle structurel dans la nature. Par exemple, une tige de lin est renforcée par
des fibres qui sont des tissus de soutien, elles présentent des performances
mécaniques intéressantes compte tenu de leur fonction.
Parution : janvier 2013 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200083552 - universite de liege // william HUISKEN // 139.165.31.14
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Glossaire
Andain : alignement des tiges de lin dans le champ après l’arrachage pour le rouissage à terre.
Analyse de Cycle de Vie (ACV) : outil de l’écoconception considéré comme global, multicritères qui permet de quantifier les impacts
environnementaux d’un produit ou système. Le caractère global signifie que l’ensemble du cycle de vie du produit ou système est pris
en compte dans l’analyse, soit du berceau à la tombe. Cet outil est normalisé ISO 14040 et 14044.
Anas : bois situé au centre de la tige de lin. Les anas sont séparés de la tige lors de l’opération de teillage et sont utilisés pour la
réalisation de panneau d’aggloméré ou comme litière ou paillage. Dans la tige de chanvre, le bois s’appelle la chenevotte.
Arrachage : première étape de la récolte du lin. Les tiges sont arrachées et déposées sous forme d’andains au sol pour l’étape de rouissage.
Biodégradable : un matériau est biodégradable s’il peut être décomposé par des êtres vivants (décomposeurs naturels), aboutissant à
la formation de composés (CO2, H2O, CH4), d’une nouvelle biomasse, et à des composés non biodégradables ni bio-assimilables (mais
non écotoxiques). Les fibres végétales et animales sont naturellement biodégradables.
Biocompostable : un matériau est biocompostable s’il est dégradable et assimilable biologiquement dans des conditions de compostage.
Cardage : travailler les fibres textiles afin de les démêler à l'aide de cardes (naturelles ou industrielles). Une carde est brosse garnie de
pointes métalliques recourbées.
Cellulose : la cellulose est le principal constituant des parois cellulaires. C'est un polysaccharide de la série des β-D-glucanes dont le
motif répétitif est le cellobiose, constitué de deux β-D-glucopyranoses dans leur conformation chaise et liés par une liaison glycosidique.
La cellulose, composée de zones amorphes et de zones cristallines, se présente sous la forme de microfibrilles.
Chenevotte : bois situé au centre de la tige de chanvre (comparable aux anas du lin). La chenevotte est utilisée comme litière, paillage
et pour la fabrication d’isolant dans le domaine du batîment (mélange de chenotte avec de la chaux).
Cortical : relatif à l'écorce.
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Cuticule : (botanique) pellicule fine recouvrant les feuilles et les tiges de plantes.
Ecapsulage: le passage de l’écapsuleuse permet de récolter les graines qui serviront pour les futurs semis.
Écoconception : l’écoconception se définit comme une démarche d’innovation qui intègre le facteur environnemental dès la conception des
produits afin d’en diminuer les impacts environnementaux. La notion de produit est à prendre au sens large : il s’agit d’un bien ou d’un service.
À l’inverse d’une démarche curative, l’écoconception se veut absolument préventive et s’apparente à une démarche d’amélioration continue.
Écosystème : en écologie, un écosystème désigne l’ensemble formé par une association ou une communauté d’êtres vivants (ou bio-
cénose) et son environnement géologique, édaphique, hydrologique, climatique, etc. (le biotope). Les éléments d’un écosystème déve-
loppent un réseau d’échange d’énergies et de matières permettant le maintien et le développement de la vie. Dans un écosystème
naturel, le soleil apporte l’énergie par le soleil (le système est ouvert) et celui-ci ne produit pas de déchets. Il est intéressant de se rappe-
ler que rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
Écologie industrielle : l’écologie industrielle appréhende les activités industrielles comme des écosystèmes particuliers, caractérisés par
des flux de matière, d’énergie et d’information. En s’inspirant des connaissances sur le fonctionnement des écosystèmes, l’écologie
industrielle vise à réorganiser le système industriel pour le faire évoluer vers un fonctionnement compatible avec la biosphère et viable
à long terme. C’est donc une étape dans la démarche vers le développement durable. L’écologie industrielle se construit sur l’étude des
flux et des stocks de matières, d’énergie et d’informations au sein d’un système clairement délimité (zone industrielle, bassin versant ...).
Étoupes : les opérations de teillage et de peignage permettent l’extraction des fibres des tiges. Les fibres sont classées suivant la pré-
sentation des faisceaux en « fibres longues » et « fibres courtes » (les étoupes). Il s’agit des mêmes fibres évidemment. Les étoupes
entrent dans la fabrication de tissus techniques, de matériaux composites, de cordes et de papier.
Filasse : fibres longues (assemblage de fibres sur la hauteur de la plante) de lin après teillage, également appelées long brin.
Hémicelluloses : classe de polymères très variés (de nombreux monomères et de nombreux branchements différents). La classe la
mieux étudiée correspond aux xyloglucanes. Ils sont constitués d'une chaîne de glucose (bêta 1-4) et de courtes chaînes latérales de
xylose, galactose et fucose.
Liber : tissu qui existe entre l'écorce et le bois, par lequel circule la sève.
Lignine : la lignine (ou plutôt les lignines) est une macromolécule complexe, non linéaire, constitué d'un système aromatique et phéno-
lique, composé majoritairement d'unités phényl-propanes
Lumen : certaines fibres végétales sont creuses, le lumen est la cavité centrale
Parenchyme : tissu cellulaire spongieux et mou de certaines parties des plantes (feuille, jeune tige, fruit, écorce ou racine)
Pectines : elles sont constituées d'une chaîne principale et de chaînes secondaires branchées. Les monomères sont variés ainsi que les
types de branchements. La chaîne principale est constituée d'acide galacturonique. Elle constitue un acide polygalacturonique.
Peignage : opération que l'on fait subir aux fibres textiles, en utilisant un peigne, pour en éliminer complètement les impuretés, les
faisceaux de fibres les plus courts (étoupes de peignage), pour les individualiser et les paralléliser. Après peignage les fibres se présen-
tent sous forme de ruban utilisable par les filateurs.
Retournement : dans le cas d’un rouissage au sol, il est nécessaire de retourner le lin afin d'obtenir un rouissage homogène.
Rouissage : décomposition des pectines assurant le collage des fibres entre elles (au sein du faisceau) et avec le reste de la tige. Le
rouissage est généralement réalisé au sol mais d’autres techniques existent tels que le rouissage à l’eau (interdit en milieu naturel pour
des problèmes de pollution), le rouissage enzymatique ou le rouissage chimique.
Teillage : après rouissage et séchage les fibres sont teillées. Cette opération (battage mécanique ou manuel) permet de séparer les
fibres tiges de chanvre ou de lin du bois, afin d'obtenir de la filasse.
Tissu de soutien : fibre élémentaire
Titrage : la filature du lin donne lieu à une palette de fils référencés en numéros métriques (Nm est le nombre de kilomètres fait avec
1 kg de fil). Plus le chiffre est élevé, plus le fil est fin (ex : Nm 6 = 6 000 m au kilo pour les tissus d’ameublement ; Nm 39 = 39 000 m au
kilo pour les tissus légers d’habillement).
Tex : unité de titrage utilisée pour les fils textiles et correspondant au poids en grammes de 1 000 m de fil.
Xyleme : ensemble des tissus ligneux des végétaux
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1. Enjeux 2. Présentation
D’une manière générale, l’utilisation de fibres naturelles comme
des différentes fibres
renfort de matériaux composites se justifie pour : naturelles
– valoriser une ressource locale dans des pays peu industrialisés ;
– développer des matériaux et des technologies prenant en
compte les impacts sur l’environnement. Les fibres naturelles sont 2.1 Classification
des matériaux de qualité qui se fabriquent et se recyclent naturel-
lement sur terre depuis des millions d'années (matériaux biodégra- On peut subdiviser les fibres naturelles en trois grands groupes
dables et renouvelables par culture). Dans cet esprit, on envisage selon leur origine (figure 1) :
de remplacer les fibres de verre par des fibres naturelles, non pour – les fibres végétales qui comprennent
faire des économies, mais parce que les matières premières renou-
velables présentent des avantages écologiques. Par ailleurs, les • des fibres provenant des poils séminaux de graines (coton,
composites à fibres naturelles ouvrent de nouveaux débouchés kapok),
aux produits agricoles. • les fibres libériennes extraites de tiges de plantes (lin, chan-
Le choix des fibres provenant d’un milieu naturel et présentant vre, jute, ortie),
des performances mécaniques intéressantes se fait en tenant • les fibres extraites de feuilles (sisal), de troncs (palmier),
compte : d’enveloppes de fruits (noix de coco) ;
– de leur origine et fonction : les fibres présentant des perfor- – les fibres animales qui proviennent des poils, telles que la toi-
mances mécaniques ont un rôle structurel dans la nature ; son animale, et des sécrétions telles que la soie ;
– de leur disponibilité avec des propriétés maîtrisées ; une fibre – les fibres minérales telles que l’amiante évoquées pour
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naturelle est considérée comme disponible si le volume de fibres mémoire, mais pas présentée ici.
présent sur le marché est suffisant pour réaliser des pièces indus-
Pour une application de renforcement de polymère, on s’inté-
trielles. On note que sa production est liée aux débouchés et aux
resse aux fibres ayant une fonction structurelle dans la nature. La
prix de marché ;
laine, par exemple, possède une fonction d’isolation thermique et
– de leur composition et structure souvent complexes. Bien que ne présente pas de propriétés mécaniques remarquables. Les
les matériaux composites soient souvent présentés comme nou- fibres végétales provenant des tiges, des feuilles et des fruits, ainsi
veaux et révolutionnaires, il est possible d’en trouver partout dans que les sécrétions animales, présentent des propriétés mécaniques
la nature, que ce soit dans le monde végétal ou dans le monde ani- les plus intéressantes.
mal. Une multitude de matériaux naturels, les uns rigides mais
légers, comme les os, les autres souples mais résistants, comme le Pour illustrer le rôle de renforcement des fibres dans une tige,
bois, doivent leurs propriétés mécaniques à leur structure la figure 2 présente une section d’une tige de lin. On note que les
composite ; fibres sont assemblées en paquets et situées à l’extérieur de la
– de la connaissance des impacts environnementaux. tige. Les fibres sont des tissus de soutien de longueur modeste
(entre 10 et 80 mm environ) et de faible diamètre (10 à 30 μm).
Les fibres naturelles renouvelables (végétales ou animales) sont Une tige présente donc une structure de matériau composite ; sa
initialement biodégradables et doivent le rester si possible à la structure lui permet de résister aux efforts de flexion et de tor-
suite des traitements qu’elles subissent (la vitesse de dégradation, sion. Les fibres sont régulièrement distribuées sur la périphérie et
elle, peut être modifiée). La biodégradabilité des pièces en fin de leur assemblage en paquets améliore leur tenue en compression
vie est dans certains cas une propriété intéressante en fin de vie en limitant le risque de microflambage. En effet, quand une tige
des pièces dans certains cas. Un matériau est dit biodégradable s’il fléchit, une partie de la section travaille en traction et une autre
est dégradé par des micro-organismes (des bactéries, par exem- en compression. Dans la tige, les fibres adhèrent fortement entre
ple). Le résultat de cette dégradation est la formation d’eau, de elles et avec le reste de la plante (les liaisons sont principalement
dioxyde de carbone et/ou de méthane et éventuellement de sous- assurées par des pectines dans le cas du lin). Pour les extraire, il
produit non toxiques pour l’environnement. Pour maintenir cette est nécessaire d’endommager les lamelles mitoyennes assurant
propriété, il est important de veiller aux traitements appliqués. les liaisons: c’est l’étape du rouissage qui est complétée par diffé-
Ces fibres sont souvent considérées comme neutres vis-à-vis
des émissions de CO2 dans l’atmosphère puisque leur combustion
ou leur biodégradation ne produit qu’une quantité de dioxyde de
carbone égale à celle que la plante a absorbée pendant sa crois- Graines Coton, kapok
sance. Cela est une approche simplifiée car, en réalité, il est en fait
nécessaire de tenir compte des pratiques agricoles, des phases Tiges Lin, chanvre
d’extraction et de mise en forme des préformes. Les objets en Origine
composites à fibres naturelles sont donc plus faciles à recycler [1] Feuilles Sisal, abaca
végétale
et, si leur matrice est biodégradable (cf. § 5.3), après broyage ils
Fruits Noix de coco
sont compostables [2]. Il est aussi possible de recycler des compo-
sites biodégradables [3], le compostage sera alors une solution Troncs Palmier
(comme l’incinération) quand la matière sera trop dégradée. Il faut
considérer que les matériaux composites renforcés par des fibres Laine Mouton
naturelles sont en cours de développement ; leurs applications
sont encore limitées, mais ils sont amenés à jouer un rôle dans Fibres Origine
Poils Alpaga
naturelles animale
l’industrie future, notamment dans le domaine de la construction.
Sécrétions Soie
Origine
Consulter les références [4][5][6] sur les produits renouvela- minérale
Amiante
bles et le monde végétal et les références [7][8][9] sur les
enjeux pour le développement durable de l’industrie française
Figure 1 – Classification des fibres naturelles en fonction de leur
des matériaux composites et les bioproduits. origine
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Épiderme ou cuticule
Paremchyme corticale
ou écorce
Faisceau de fibres
Xylème ou bois
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3. Fibres d’origine végétale fibres discontinues [AM 5305] [AM 5306] [AM 5307]. En effet dans
le cas d’une sollicitation de traction, le rapport d’aspect de la fibre
doit être supérieur au rapport d’aspect critique pour bénéficier de
ses caractéristiques, c’est-à-dire pour que la fibre casse sans
3.1 Structure et composition déchaussement. Le rapport d’aspect critique est fonction de la
contrainte à la rupture en traction de la fibre et de la contrainte à la
rupture en cisaillement de l’interface fibre matrice. Les fibres de
3.1.1 Modèle simplifié ramie et de lin présentent un pourcentage de cellulose important,
un angle microfibrillaire faible et un rapport d’aspect important.
En première approche, une fibre végétale est assimilable à un
matériau composite renforcé par des fibrilles de cellulose (figure 5)
[36]. La matrice est principalement composée d’hémicelluloses, de 3.1.2 Constituants des parois végétales
pectines voire de lignine. Les fibrilles de cellulose sont orientées
en hélice suivant un angle nommé angle microfibrillaire. Habituel- Les parois primaire et secondaire contiennent une armature for-
lement, dans un matériau composite, le taux de renfort et l’orienta- mée de microfibrilles de cellulose, dans une matrice contenant des
tion des fibres conditionnent les caractéristiques élastiques et à la hémicelluloses, des pectines et de la lignine. La cellulose (cellule et
rupture. De même, dans une fibre végétale, les propriétés physi- ose (sucre)) est la molécule organique renouvelable la plus abon-
ques des fibres naturelles sont principalement déterminées par la dante sur terre ; elle a un rôle de soutien dans les parois cellulaires
composition biochimique, la nanostructure, le pourcentage de cel- des végétaux. C’est un homopolymère constitué par une chaîne de
lulose et son degré de cristallisation, l’angle microfibrillaire [37] et motifs de glucose reliés par des liaisons glucosidiques de type β 1-4.
les propriétés des polysaccharides assurant le transfert de charge Les composants pariétaux non cellulosiques incluent d’autres
entre les fibrilles. En simplifiant, pour un pourcentage de cellulose polysaccharides (pectines, hémicelluloses), les lignines et, en
donné, plus l’angle microfibrillaire est faible et plus la rigidité et la moindre proportion, des protéines et polyphénols. La distinction
résistance de la fibre sont élevées ; plus l’angle microfibrillaire est des grandes familles de composés pariétaux est principalement
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important et plus l’allongement à la rupture est important. Le basée sur la solubilité différentielle de ces constituants plus que
tableau 2 présente, pour différentes fibres, le pourcentage de cel- sur des critères strictement de composition [40]. Les pectines
lulose, l’angle microfibrillaire, les dimensions des fibres et le rap- regroupent les polysaccharides des parois extractibles à l’eau en
port d’aspect L/D (longueur / diamètre). Le rapport L/D est un présence d’agents chélatants ; les hémicelluloses sont globalement
paramètre important pour permettre le transfert de charges entre définies par leur solubilisation en milieu alcalin. Le résidu ligno-
fibre et matrice dans les matériaux composites renforcés par des cellulosique, qui résulte de l’extraction des deux constituants pré-
cédents, se décompose en deux fractions : la première ,hydrolysée
par les acides, est la cellulose et la deuxième, insoluble dans les
acides, est la lignine.
θ
Les pectines regroupent différents polymères riches en acide
galacturonique, rhamnose, arabinose et galactose. Les hémicellu-
loses dépendent du type de paroi ; ce sont principalement des
xyloglucanes, xylanes et glucomanannes. Les lignines sont généra-
θ angle
microfibrillaire
lement classées parmi les polyphénols. On remarque que les fibres
périphloémiennes de type primaire sont généralement peu (lin et
chanvre) ou pas lignifiées (Ramie) à l’inverse des fibres secondai-
res (jute) et du bois [40].
Fibrilles
de cellulose 3.1.3 Structure détaillée
Une fibre végétale est assimilable à un empilement de plis
composites dont la structure détaillée (figure 6) est constituée d’une
paroi primaire et d’une paroi secondaire, elle-même constituée de
trois couches : S1, S2, S3. La couche S2 est la plus épaisse et condi-
Figure 5 – Schéma de principe de la structure d’une fibre végétale [36] tionne le comportement de l’ensemble de la fibre. Cette structure
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Microfibrilles de
cellulose (70 %)
Polymères non
S3 cellulosiques
S2 Paroi
secondaire
S1
Paroi
P primaire
Jute 12
Une fibre végétale est donc un matériau composite nanos-
tructuré, renouvelable, durable et biodégradable. Ramie 9
Coir 10
Dans des conditions habituelles de stockage, les parois des
fibres végétales contiennent une fraction d’eau absorbée (7 à 15 % Abaca 15
en masse) (Tableau 3) [45]. L’eau est un plastifiant des parois cel-
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habituellement à l’habillement.
3.2.4 Chanvre
Le chanvre (Cannabis sativa) est une plante annuelle dont la
hauteur varie de 1 à 3 m qui est, comme le lin, l’une des plantes
les plus anciennement connues. Le terme Cannabis veut dire
« deux tiges » (Canna-bis), car c’est au départ une plante dioïque
c'est-à-dire qu’il existe des plants mâles et des plants femelles.
Aujourd’hui, on cultive des plantes monoïques dont la teneur en
produit stupéfiant, le cannabinol, est parfaitement maîtrisée géné-
tiquement. En France, sa culture impose l’usage de semences cer-
tifiées (contrôle officiel strict) et les variétés cultivées contiennent
moins de 0,3% de THC (tétrahydrocannabinol). Cultivé dans les
pays à climat tempéré, on en trouve dans l’est de l’Europe, en
France et en Italie. Le processus d’obtention de la fibre technique
du chanvre est comparable à celui du lin. Traditionnellement le
rouissage du chanvre se faisait à l’eau, technique aujourd’hui inter-
dite en Europe car très polluante.
3.2.6 Agaves
Les agaves appartiennent à la famille des Agavacées, composée
de nombreuses espèces. Certaines comme le sisal et le henequin
(henequen au Mexique) donnent des fibres, déjà utilisées par les
civilisations précolombienne et Inca. Ces plantes portent de gran-
des feuilles épaisses, charnues, pouvant mesurer jusqu’à 2 m de
Figure 9 – Fibre de coton longueur et capables d’emmagasiner de grandes quantités d’eau.
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Les fibres sont extraites des feuilles de la plante. Pour la produc- 3.3 Comportement en traction
tion de fibres, l’espèce la plus connue est le sisal (Agave sisalana).
C’est une plante des régions tropicales et subtropicales aride, culti-
d’une fibre végétale
vée en Amérique du Sud, en Afrique, aux Antilles et en Extrême-
Comme nous l’avons vu, une fibre végétale est assimilable à un
Orient. Les fibres élémentaires sont hétérogènes : ce sont l’ensem-
empilement de plis renforcés par des fibrilles de cellulose (figure 6).
ble des cellules formant les faisceaux conducteurs et leur gaine.
Lors d’un essai de traction, le comportement de la fibre est influencé
Ces faisceaux sont disséminés dans toute la section des feuilles..
par deux paramètres [14][53][47] :
Un plant de sisal produit environ 200 à 250 feuilles et chaque
feuille contient 1 000 à 1 200 paquets de fibres. Pour obtenir des – la réorientation vers l’axe de sollicitation des fibrilles ;
fibres, il est nécessaire de couper les feuilles les plus âgées le plus – le glissement de celles-ci les unes par rapport aux autres.
près du tronc, puis de les écraser, les laver et les gratter. Le comportement en traction n’est pas parfaitement élastique
linéaire et la réorientation des fibrilles de cellulose, qui tendent à
3.2.7 Palmiers s’orienter suivant l’axe de traction, entraîne une augmentation de
la rigidité en cours d’essais [14]. La figure 10 présente une com-
Certains palmiers sont utilisés à des fins textiles ; les fibres sont paraison entre les courbes contrainte-déformation d’essais de
extraites soit des feuilles ou palmes (raphia, cocotier, palmier..), traction réalisés sur une fibre de lin et une fibre de verre. La fibre
soit des fruits (cocotier). Dans les noix de coco, les fibres consti- de verre présente un comportement élastique linéaire. Le début
tuent les faisceaux conducteurs du mésocarpe (coir). Il représente de la courbe de la fibre de lin est curviligne, cette partie corres-
les deux tiers de l'enveloppe de la noix de coco et est aussi appelé pond à un alignement de la fibre, à la mise sous tension de ses
bourre. Ces fibres sont fortement lignifiées. défauts transversaux, puis à un début de réorientation des
fibrilles qui se prolonge jusqu’à la rupture sans atteindre un
angle microfibrillaire nul. La deuxième partie de la courbe est
3.2.8 Kénaf quasi linéaire ; en réalité une analyse détaillée du comportement
d’une fibre de lin montre une augmentation du module d’Young
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300
Remarque : les plantes présentant des fibres avec de bonnes
propriétés mécaniques en traction (tableau 1) et adaptées aux
conditions climatiques françaises, voire européennes, sont 0
principalement le lin, le chanvre et les orties. Seul le lin et le 0 1 2 3
chanvre sont aujourd’hui cultivés pour la valorisation des Allongement (%)
fibres. Ces deux plantes sont considérées comme de bonnes
têtes d’assolement, c'est-à-dire que c’est un bon précédent Longueur libre : 10 mm
d’une manière générale pour les céréales (blé par exemple). Vitesse de sollicitation : 1 mm/min
Capteur de 2 N
On note que la culture du lin et du chanvre demande une rota- Fibre de verre E : E = 74 863 MPa, σu = 1 684,5 MPa pour A = 2,2 %
tion des cultures ; sur une même parcelle on ne les cultive que Fibre brute de lin : E = 63 355 MPa, σu = 1 712 MPa pour A = 2,93 %
tous les 5 à 7 ans. Pour ceux qui souhaitent des compléments
d’information, l’ouvrage synthèse de Roland [52] présente les
rapports très anciens entre l’homme et les plantes et peut ser-
vir de guide à tous ceux que la sauvegarde de la biodiversité
végétale préoccupe. Figure 10 – Essai de traction sur fibre unitaire. Exemples de courbes
contrainte – déformation
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Ressource renouvelable
Figure 14 – Support de rétroviseur injecté (doc. AFT Plasturgie)
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Caractéristique Verre / époxy (1) Lin / époxy (1) Verre / époxy (2) Lin / époxy (2)
Module d’Young en flexion .... (MPa) 2210 640 1670 4950 2720
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6. Conclusion et perspectives note qu’il n’y a pas de logique à opposer les matériaux car il n’y a
pas de mauvais matériaux mais de mauvaises utilisations comme
cela a été dit précédemment. Dans tous les cas, il est nécessaire,
En 2003, Halada [89] évaluait que chaque seconde sur la terre, lors de la conception d’une pièce, d’envisager sa valorisation en
une surface de forêt équivalente à 19 courts de tennis disparais- fin de vie (ou d’usage) en tenant compte des impacts sur l’environ-
sait, le désert augmentait de 78 m2 en Chine, 1600 t de glace fon- nement. Il s’agit de raisonner du berceau à la tombe, voire du ber-
daient au Groënland et 720 t de CO2 étaient émises dans ceau au berceau (cradle to cradle).
l’atmosphère à partir de pétrole. Aujourd’hui cette destruction est- Les composites renforcés par des fibres naturelles sont encore
elle terminée ou l’humanité continue-t-elle sa fuite en avant? Ces peu utilisés et en cours de développement. Pour le développement
chiffres montrent qu’il est crucial de prendre en compte les effets à grande échelle, les efforts portent actuellement sur :
des activités humaines sur l’environnement. C’est dans ce cadre
– la mise en place de filière de production (de fibres et de demi-
que se développent les écomatériaux et que le terme de dévelop-
produits) et de distribution pour répondre aux besoins de
pement durable (soutenable) est de plus en plus évoqué. Cette
l’industrie ;
notion de développement durable exige une vue systémique des
problèmes d’environnement. – l’augmentation de connaissances sur ces matériaux (perfor-
mances, reproductibilité des propriétés maîtrise des performances
La planète a des ressources limitées, notre société est une dans le temps, …) sachant qu’il existe « des fibres végétales » ;
société de consommation et toute ressource transformée devien- – la diffusion des connaissances sur ces matériaux (pour le
dra un jour un déchet. Le recyclage, dans le sens de la réutilisation concepteur et le transformateur mais aussi pour le client final) ;
de matière, des pièces en matériaux composites est nécessaire – la mise en place de filières de recyclage (de démontage et ges-
mais ce n’est pas simple [90][91]. En effet, les composites sont tion des déchets) ;
constitués d’au moins deux phases (la matrice et le renfort), la lon- – la mise au point de polymères (voir de biopolymères) adaptés
gueur des fibres influence les propriétés mécaniques, les maté- aux fibres végétales et ayant un coût compétitif ;
riaux vieillissent lors de leur usage et, dans le cas d’une matrice
– la prise en compte des impacts sur l’environnement, ce qui
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Ces fibres peuvent se substituer au verre dans de nombreux S’intéresser aux fibres naturelles végétales et animales conduit à
domaines pour des pièces de grande diffusion (pour des structures d’autres regards. Pour conclure Lamartine disait : « Ce n’est pas
primaires et secondaires dans un premier temps) ou permettre seulement du blé qui sort de la terre labourée, c’est une civilisation
d’atteindre de nouveaux marchés. Pour obtenir des performances toute entière ».
équivalentes, il est souvent nécessaire d’augmenter la fraction
volumique de fibres et donc de réduire la fraction de matrice, ce
qui conduit à une réduction supplémentaire des impacts environ- Pour des articles scientifiques présentant une analyse d’ensemble
de publications, se reporter aux références [93] à [105]. Pour des
nementaux [92]. Par ailleurs, la fin de vie par incinération ou bio-
livres d’intérêt général, se reporter aux références [106] à [114].
compostage permet la récupération d’énergie ou de biomasse. On
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