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Hiérarchie dans l'Église catholique

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La hiérarchie de l'Église catholique se compose des évêques, des prêtres et des diacres1,2.
Au sens ecclésiologique du terme, « hiérarchie » signifie, au sens strict, l'« ordre sacré » de
l'Église, Corps du Christ, établie afin de respecter la diversité des dons et des ministères
nécessaires à l'unité véritable (1 Cor 12).

Dans le vocabulaire courant comme dans la terminologie canonique, la « hiérarchie »


regroupe ceux qui exercent une autorité au sein d'une Église chrétienne3. Dans l'Église
catholique, l'autorité repose principalement sur les évêques4, tandis que les prêtres et les
diacres ont des fonctions d'assistants, de collaborateurs ou d'auxiliaires5. En conséquence,
« hiérarchie de l'Église catholique » est également utilisé pour désigner les seuls évêques3.

Au 30 décembre 2014, l'Église catholique comptait 2998 diocèses ou juridictions


équivalentes6, chacun conduit par un évêque. Les diocèses sont divisés en différentes
communautés appelées paroisses, chacune administrée par un ou plusieurs prêtres, diacres ou
ministres laïcs7. D'ordinaire, la charge d'une paroisse est confiée à un prêtre, à de rares
exceptions près. Environ 22% de toutes les paroisses n'ont pas de curé résident et 3485
paroisses dans le monde sont confiées à un diacre ou à un laïc8.

L'ensemble du clergé, comprenant les diacres, les prêtres et les évêques, peut prêcher,
enseigner, baptiser9, recevoir les mariages et diriger des liturgies funéraires10. Seuls les prêtres
et les évêques peuvent célébrer les sacrements de l'Eucharistie11 (bien que d'autres personnes
puissent être ministres de la communion12), de la pénitence (aussi appelé réconciliation ou
confession13), de la confirmation (les prêtres peuvent administrer ce sacrement s'ils en
reçoivent l'autorisation de leur évêque14) et l'onction des malades15. Seuls les évêques peuvent
administrer le sacrement de l'ordre16, par lequel les hommes sont ordonnés évêques, prêtres ou
diacres.

Sommaire
 1 Les évêques
o 1.1 Pape (évêque de Rome)
 1.1.1 Fonctions et titulature
 1.1.2 Élection
o 1.2 Patriarches
 1.2.1 Patriarches catholiques de rite latin
 1.2.2 Patriarches catholiques de rite oriental
o 1.3 Archevêques majeurs
o 1.4 Cardinaux
o 1.5 Primats
o 1.6 Métropolitains
o 1.7 Archevêques
o 1.8 Évêques diocésains
o 1.9 Autres évêques
 2 Ordinaires et ordinaires locaux
 3 Sacerdoce
o 3.1 En général
o 3.2 Prêtres en service hors de leur diocèse
o 3.3 Curie diocésaine et chapitre canonial
o 3.4 Vicaires forains ou doyens
o 3.5 Curé
o 3.6 Titres honorifiques
 4 Diaconat
 5 Laïcs
 6 Religieux
 7 Références
 8 Liens externes

Les évêques
Les évêques, qui possèdent la plénitude des ordres, et donc celle du sacerdoce et du diaconat,
forment un corps (le Collège des évêques) considéré comme successeur des apôtres17,18 et sont
« constitués Pasteurs dans l'Église pour être, eux-mêmes, maîtres de doctrine, prêtres du culte
sacré et ministres de gouvernement »19 et « représentent l’Église »20. En 2012, il y avait 5133
évêques catholiques21 ; à la fin de 2014, il y avait 5237 évêques catholiques22. Le pape lui-
même est un évêque (du diocèse de Rome) et utilise traditionnellement le titre de « Vénérable
Frère » lorsqu'il écrit formellement à un autre évêque.

Le rôle typique d'un évêque est d'assurer le gouvernement pastoral d'un diocèse23. Les évêques
qui remplissent cette fonction sont connus sous le nom d'ordinaires diocésains, car ils ont ce
que le droit canonique appelle l'autorité ordinaire (c'est-à-dire non déléguée) sur un diocèse.
Ces évêques peuvent être connus sous le nom de hiérarques dans les églises catholiques
orientales. D'autres évêques peuvent être nommés pour assister les ordinaires (évêques
auxiliaires et évêques coadjuteurs) ou pour exercer une fonction dans un autre domaine au
service de l'Église, comme la diplomatie du Saint-Siège (nonces apostoliques) ou au sein de la
Curie romaine.

Les évêques d'un pays ou d'une région peuvent former une conférence épiscopale et se réunir
périodiquement pour discuter des problèmes actuels. Les décisions dans certains domaines,
notamment la liturgie, relèvent de la compétence exclusive de ces conférences. Les décisions
des conférences ne lient chaque évêque participant que si elles sont approuvées par au moins
les deux tiers des membres et confirmées par le Saint-Siège.

Les évêques sont ordinairement ordonnés à l'épiscopat par au moins trois autres évêques24
bien qu'un seul soit nécessaire à la validité25. Dans tous les cas, un mandat pontifical est
impératif26. L’ordination à l’épiscopat est considérée comme l’achèvement du sacrement de
l’ordre ; même lorsqu'un évêque se retire du service actif, il reste évêque, l'effet ontologique
de l'Ordre étant permanent. Les évêques retraités portent en général le titre d'« évêque
émérite » de leur siège (diocésain ou titulaire). Par ailleurs, il n'existe pas de différence
ontologique entre un « simple » évêque et un évêque portant un titre tel qu'archevêque ou
patriarche : un évêque ordonné n'a pas besoin d'une nouvelle ordination lorsqu'il est nommé à
une telle fonction.

Sur le plan sacramentel, tous les évêques sont égaux. Toutefois, en fonction de leur
juridiction, de leur fonction et des privilèges, on distingue différents rangs, comme indiqué ci-
dessous. Tous les évêques sont « vicaires et légats du Christ »27.

Pape (évêque de Rome)

Le pape François, évêque de Rome

Le pape est l'évêque du diocèse de Rome. En tant que tel, il porte aussi les titres pontificaux
suivants : Vicaire du Christ ; Successeur du Prince des apôtres ; Souverain pontife de l'Église
universelle ; Primat d'Italie ; Archevêque et Métropolite de la Province de Rome ; Souverain
de l'État du Vatican ; Serviteur des serviteurs de Dieu28.

Fonctions et titulature

« Pape » n'est ni une fonction ni un titre, mais une appellation honorifique, qui signifie
« Père » (appellation commune à tout le clergé). L'appellation honorifique « pape » est utilisée
dès le début du IIIe siècle pour tout évêque occidental et remonte, en grec, à l’Odyssée
d'Homère (6:57). En Orient, l'appellation « pope », de même origine que « pape », est encore
courante au sein du clergé de l’Église orthodoxe bulgare et de l’Église orthodoxe russe, et la
plupart des patriarches orientaux d’Alexandrie portent encore le titre de pape. Le pape
Marcellin (mort en 304) est le premier évêque de Rome qui porte de manière attestée le titre
de « pape ». À partir du VIe siècle, la chancellerie impériale de Constantinople réserve
normalement cette désignation à l'évêque de Rome. À partir du début du VIe siècle, son usage
en Occident commence à se limiter à l'évêque de Rome, jusqu'à s'y restreindre exclusivement
dès le XIe siècle, lorsque le pape Grégoire VII le déclare réservé à l'évêque de Rome.

En tant qu'évêque de l'Église de Rome, il succède aux co-patrons de cette Église locale, saint
Pierre et saint Paul29. En tant que tel, l'Église de Rome, donc son évêque, a toujours eu une
certaine prééminence dans la communion catholique et au moins dans une certaine mesure la
primauté parmi ses pairs, les autres évêques30, tout comme saint Pierre avait une certaine
primauté parmi ses pairs, les autres apôtres31. La nature exacte de cette primauté est l’un des
problèmes les plus importants pour l’œcuménisme de notre époque et sa doctrine s'est
développée tout au long de l’histoire de l’Église32.

Le catéchisme de l'Église catholique, citant la constitution dogmatique Lumen gentium établie


par le concile Vatican II, déclare : « Le Pape, évêque de Rome et successeur de saint Pierre,
« est principe perpétuel et visible et fondement de l’unité qui lie entre eux soit les évêques,
soit la multitude des fidèles »33. La communion avec l'évêque de Rome est devenue un
marqueur d'identité catholique si important que l'Église catholique est parfois qualifiée de
« catholique romaine » dans son ensemble, bien que cela soit inexact dans la théologie
catholique34.

Trois autres fonctions du pape tirent leurs origines directement de sa fonction d'évêque de
Rome. Dans la mesure où l’Église latine doit son identité et son développement à ses racines
que sont le patrimoine liturgique, juridique et théologique de Rome, l’évêque de Rome est de
facto le patriarche de l’Église latine. Selon le pape Benoît XVI, il y a eu beaucoup de
« confusion » entre la primauté du pape en tant que patriarche de l'Église occidentale et sa
primauté en tant que premier patriarche parmi ses pairs ; de cet « échec de la distinction »
entre les rôles et les responsabilités de ces deux fonctions seraient nés la « centralisation
extrême de l'Église catholique » ainsi que le schisme entre l'Orient et l'Occident35. En 2006, le
pape Benoît XVI renonce donc à utiliser ce titre, imité par son successeur.

Puisque Rome fut la première Église locale d'Italie, son évêque de Rome est primat d'Italie,
fonction qui lui permet de nommer le président de la Conférence épiscopale italienne.

L'église de Rome est également la principale Église de la province de Rome. L'évêque de


Rome est donc archevêque métropolitain de la province romaine.

En tant qu'évêque, le pape est qualifié de vicaire du Christ. Ce titre était commun à tous les
évêques du IVe au XIIe siècle, puis réservé à l'évêque de Rome du XIIe au début du XXe siècle
et finalement restitué à tous les évêques lors du Concile Vatican II27.

Le pape réside à la Cité du Vatican, État indépendant situé dans la ville de Rome, établi par
les Accords du Latran de 1929 entre le Saint-Siège et l'Italie. Tout comme leurs prédécesseurs
régnaient sur les États pontificaux (754-1870), les papes actuels exercent une autorité civile
absolue dans le micro-État de la Cité du Vatican depuis 1929.

Les ambassadeurs sont accrédités non pas auprès de l'État de la Cité du Vatican, mais du
Saint-Siège, objet de droit international avant même la création de l'État. Le corps des
fonctionnaires qui assistent le pape dans la gouvernance de l'Église dans son ensemble
s'appelle la curie romaine. Le terme « Saint-Siège » (c'est-à-dire le siège épiscopal de Rome)
n'est généralement utilisé que pour le pape et la curie, car le Code de droit canonique, qui
concerne la gouvernance de l'Église latine dans son ensemble et non les affaires intérieures du
seul diocèse de Rome, fait usage du terme dans ce sens technique.

Enfin, le titre de « Serviteur des serviteurs de Dieu » est un ajout du pape Grégoire le Grand
(Grégoire Ier), afin de rappeler que dans la Chrétienté, l'autorité est synonyme de
service/ministère (diakonia).

Pour s'adresser à l'évêque de Rome, il faut utiliser la formule « Sa Sainteté ».

Élection

Les règles en vigueur régissant l'élection d'un pape sont inscrites dans la constitution
apostolique Universi Dominici Gregis36. Ce texte règle la répartition des pouvoirs de la mort
d'un pape jusqu'à l'annonce de l'élection de son successeur, parmi les cardinaux et les services
de la curie romaine, ainsi que les arrangements pour les cérémonies funéraires du défunt pape,
et le lieu, le moment et les modalités de vote du conclave, réunion des cardinaux électeurs. Ce
nom est issu du latin: com- (ensemble) et Clavis (clé), et fait référence au l'enfermement des
participants, tenus ainsi à l'écart des influences extérieures. Cette mesure fut d'abord introduite
afin de presser le choix des cardinaux lors de l’élection pontificale de 1268-1271, élection qui
dura en tout 1006 jours.37

Comme tous les évêques, le pape a la possibilité de renoncer à son siège, mais contrairement
aux autres évêques, il n'en a pas l'obligation. Les cas les plus connus de renonciation sont
ceux de Céléstin V en 1294, de Grégoire XII en 1415 et de Benoît XVI en 2013. Environ 10%
des papes ont quitté leur fonction (de leur plein gré ou par déposition) avant leur décès.

Patriarches

Depuis l'an 64, le siège apostolique de l'apôtre Pierre a été occupé jusqu'au Pape actuel,
évêque de Rome de facto premier patriarche parmi ses pairs. À ce siège avait été affecté en
plus le titre de patriarche d'Occident entrainant une « confusion » entre la primauté du pape en
tant que patriarche de l'Église occidentale et sa primauté en tant que premier patriarche, ce
pourquoi, en 2006, le pape Benoît XVI renonça a utiliser le titre de patriarche d'Occident et
décida de ne plus faire figurer ce titre dans l'Annuaire pontifical.

Au total, l'Église catholique a compté jusqu'à 18 patriarches différents : douze dans l'Église
latine (quatre sont toujours portés) et six dans les Églises catholiques orientales (4 autres
ayant un archevêque majeur à leur tête).

Patriarches catholiques de rite latin


Article détaillé : Liste des patriarcats chrétiens#Patriarcats catholiques latins.

Pour diverses raisons historiques, dix patriarches titulaires ont reçu le titre de « patriarche »
mais sans les fonctions afférentes. Le titre est purement honorifique et les patriarches ne sont
pas à la tête d'Églises particulières autonomes38. Le patriarche des Indes orientales est ex
officio l'archevêque de Goa , tandis que les autres patriarches sont les archevêques des villes
nommées. Le titre de patriarche des Indes occidentales a été attribué à certains évêques
espagnols (occupant divers sièges), mais il est aujourd'hui vacant depuis 1963.
Les 12 patriarcats catholiques latins

Patriarcat Création Suppression

1 Occident (Rome) 64 (issu de l'apôtre Pierre et de l'apôtre Paul) 2006

2 Aquilée 533 (issu de l'apôtre Marc) 1752

3 Grado 607 transféré à Venise en 1451

4 Jérusalem 1099

5 Antioche 1119 1964

6 Constantinople 1204 1964

7 Aquitaine (Bourges) 1232

8 Alexandrie 1341 1964

9 Venise 1451

10 Indes occidentales 1520 vacant depuis 1963

11 Lisbonne 1716

12 Indes orientales (Goa) 1886

Patriarches catholiques de rite oriental


Article détaillé : Liste des patriarcats chrétiens#Patriarcats catholiques orientaux.

Depuis 1895, six chefs d'églises particulières autonomes (en latin, sui iuris) composées de
plusieurs églises locales (diocèses) portent le titre de patriarche39. Ses six patriarches
orientaux sont élus par le synode des évêques de leur église particulière40.

Les patriarches qui dirigent des Églises particulières autonomes41 ont autorité non seulement
sur les évêques de leur église particulière, y compris les métropolites, mais aussi directement
sur tous les fidèles42. Les patriarches catholiques orientaux ont préséance sur tous les autres
évêques, sauf exception déterminée par le pape43. Le nom d'un patriarche est précédé de
l'appellation "Sa Béatitude".

Les 6 patriarcats catholiques de rite oriental

Église sui Date de


Siège Patriarcat Patriarche
iuris création

Patriarcat copte catholique patriarche catholique


1 Copte Alexandrie 1895
d'Alexandrie copte d'Alexandrie

2 Grecque- Antioche Patriarcat melkite catholique 1724 patriarche melkite


melkite d'Antioche et de tout l'Orient, d'Antioche
Les 6 patriarcats catholiques de rite oriental

Église sui Date de


Siège Patriarcat Patriarche
iuris création

d'Alexandrie et de Jérusalem

Patriarcat maronite d'Antioche et de patriarche maronite


3 Maronite Antioche 1110
tout l'Orient d'Antioche

Patriarcat syriaque catholique patriarche syriaque


4 Syriaque Antioche 1662
d'Antioche d'Antioche

Patriarcat arménien catholique de patriarche arménien


5 Arménienne Cilicie 1742
Cilicie de Cilicie

patriarche chaldéen
6 Chaldéenne Babylone Patriarcat chaldéen de Babylone 1551
de Babylone

Archevêques majeurs

Mgr Sviatoslav Chevtchouk, archevêque majeur de Kiev et Galicie

Article détaillé : Archevêque majeur.

Depuis 2005, quatre Églises particulières et autonomes sont dirigées par un archevêque
majeur44 : celui de l'Église grecque-catholique ukrainienne en 1963, de l'Église catholique
syro-malabare en 1992, de l'Église catholique syro-malankare, puis l'Église grecque-
catholique roumaine en 200545.
Sauf dispositions contraires, l'autorité d'un archevêque majeur dans son église sui iuris
équivaut à celle d'un patriarche dans son église46. Cette fonction, qui vient immédiatement
après celle de patriarche47, a été créée en 1963 afin de doter d'une autonomie complète les
Églises orientales catholiques ayant atteint une certaine taille et stabilité lorsque les conditions
historiques, œcuméniques ou politiques ne permettent pas leur élévation en patriarcat.

L'archevêque majeur de l'Église catholique syro-malankare utilise également le titre de


catholicos48.

Cardinaux

Un cardinal (deuxième à gauche) et des évêques

Les cardinaux sont des princes de l'Église nommés par le pape49. Il choisit généralement les
évêques à la tête de dicastères de la curie romaine ou tenant des sièges épiscopaux importants
à travers le monde. Ensemble, les cardinaux constituent le collège des cardinaux qui conseille
le pape. Les cardinaux âgés de moins de 80 ans, à la mort ou à la démission d'un pape,
participent à l'élection de son successeur. Le blason cardinalice est surmonté du galero à
glands rouge, couleur symbolisant le sacrifice du Christ et des martyrs de l'Église.

Tous les cardinaux ne sont pas des évêques. Domenico Bartolucci, Karl Josef Becker, Roberto
Tucci et Albert Vanhoye sont des exemples de cardinaux non-évêques du XXIe siècle. Le
Code de droit canonique de 1917 a introduit l'exigence selon laquelle un cardinal doit être au
moins un prêtre50. Auparavant, ils devaient seulement avoir reçu les ordres mineurs, sans
même avoir été admis au diaconat. Décédé en 1899, Teodolfo Mertel était le dernier cardinal
non prêtre. En 1962, le pape Jean XXIII établit la règle qu'un homme nommé cardinal sans
être évêque doit recevoir la consécration épiscopale51, mais certains demandent et obtiennent
une dispense de cette obligation (par exemple, le cardinal Vanhoye). Ces exceptions sont
toutefois rares.

Le Code de droit canonique de 1917, s'inscrivant dans la tradition observée par exemple lors
du premier concile du Vatican52 prévoyait que les cardinaux aient préséance sur tous les autres
prélats, y compris les patriarches53. Le Code de droit canonique de 1983 ne traite pas cette
question.

Le cardinalat ne fait pas partie intégrante de la structure théologique de l'Église catholique,


mais est en grande partie une distinction honorifique qui trouve son origine dans l'attribution
exclusive, en 1059, du droit d'élire le pape au clergé principal de Rome et aux évêques des
sept diocèses suburbicaires49. En raison de l'importance attachée à ce rôle, le terme cardinal
(du latin cardo, qui signifie « charnière ») leur a été appliqué. Au XIIe siècle, on initie la
pratique de nommer cardinaux des ecclésiastiques non romains. Chaque cardinal se voit
toujours attribuer un titre cardinalice lié à l'une église de Rome ou à l'un des diocèses
suburbicaires, dont il devient le desservant titulaire (la réalité de ce lien varie d'un cardinal à
l'autre). Parmi ces sièges suburbicaires, le doyen du Collège des cardinaux, cardinal-évêque
titulaire de l'un des diocèses suburbicaires, détient de surcroît celui d'Ostie.
Traditionnellement, seuls six cardinaux ont le rang de cardinal-évêque, mais lorsqu'un
patriarche oriental est nommé cardinal, il a rang de cardinal-évêque, même sans être titulaire
d'un diocèse suburbicaire. Les autres cardinaux ont le rang de cardinal-prêtre ou de cardinal-
diacre, le premier rang étant ordinairement attribué aux évêques diocésains, le second aux
responsables de la Curie et aux prêtres élevés au cardinalat.

Lorsque le chef de l'Église catholique est élu, le plus haut degré de la délégation du pouvoir
pontifical revient au Cardinal Secrétaire d'État puis, lorsque le siège du pape est devenu
vacant, son pouvoir est transmis durant cette période de transition au Cardinal Camerlingue de
la Sainte Église romaine.

Primats

Dans certains pays, le titre de primat de l’Église latine a été attribué à l’évêque d’un lieu
particulier (généralement un siège métropolitain)54. Il impliquait auparavant une autorité sur
tous les autres diocèses du pays ou de la région, mais n'accorde à présent plus qu'une
« prérogative d'honneur » sans pouvoir de gouvernement, sauf dérogation dans certaines
domaines par un privilège accordé par le Saint-Siège ou par la coutume55. Le titre est
généralement attribué à l'ordinaire du premier diocèse ou du plus ancien archidiocèse du
pays54. Ainsi, en Pologne, le primat est l'archevêque du plus ancien archidiocèse (Gniezno,
fondé en 1000), et non le plus ancien diocèse (Poznań, fondé en 968).

Aux États-Unis, l'archevêque de Baltimore, bien que premier diocèse érigé dans le pays, n'est
pas officiellement considéré comme primat de l'Église catholique aux États-Unis , mais son
ancienneté lui accorde une certaine primauté liée à « une prérogative du lieu ».

La fonction la plus proche dans l'orthodoxie est l'exarque, qui détient l'autorité sur d'autres
évêques sans être patriarche54,56. Dans les églises catholiques orientales, les exarques, qu'ils
soient apostoliques ou patriarcaux, n'ont aucune autorité sur les autres évêques (voir ci-
dessous, #Équivalents des évêques diocésains en droit).

Métropolitains
Mgr Robert Carlson, archevêque métropolitain de Saint-Louis. Il porte le pallium.

Dans l'Église latine, un métropolitain (le terme « métropolite » est plutôt utilisé pour les
Églises orientales et orthodoxes) est l’évêque du principal siège (« siège métropolitain » ou
« métropole ») d’une province ecclésiastique composée de plusieurs diocèses. Le
métropolitain reçoit du pape un pallium, signe de sa nouvelle fonction. L'archevêque
métropolitain exerce un pouvoir limité de surveillance sur les diocèses suffragants de sa
province, notamment en veillant au respect de la foi et de la discipline ecclésiastique57. Il a
également le pouvoir de nommer un administrateur diocésain pour un siège suffragant vacant
si le conseil diocésain des consulteurs ne réussit pas à en élire un58. En outre, son tribunal
diocésain est la cour d'appel ecclésiastique par défaut pour les suffragants59 et le métropolitain
a la possibilité de juger ces appels personnellement60.

Les métropolites orientaux des églises archiépiscopales majeures ou patriarcales ont un degré
d'autorité similaire à celui des métropolitains latins, sauf les dispositions propres aux lois et
coutumes spécifiques de leur église sui iuris61. Les métropolites orientaux à la tête de leur
propre Église métropolitaine sui iuris ont une autorité beaucoup plus étendue au sein de leur
Église, sans pour autant être de même degré que celle d'un archevêque majeur ou d'un
patriarche62.

Tous les métropolitains ont le titre d'archevêque, et le siège métropolitain est généralement
qualifié d'archidiocèse ou d'archéparchie. Cette dignité archiépiscopale est attachée non
seulement aux 553 sièges métropolitains mais aussi à 77 autres sièges non métropolitains63. Le
diocèse métropolitain de Rome constitue une exception, restant simple diocèse tout en étant
métropole.

Archevêques

Le titre d'archevêque est attribué non seulement aux évêques qui dirigent les sièges
métropolitains, mais également à ceux qui dirigent des archidiocèses non métropolitains. La
plupart de ces archidiocèses non métropolitains se situe en Europe et au Levant64, et doit son
statut aux évolutions historiques. En outre, l'archiépiscopat est détenu par d'autres évêques
dits « titulaires », auxquels sont attribués des sièges historiques sans réalité diocésaine.
Beaucoup occupent des postes administratifs ou diplomatiques, par exemple, en tant que
nonces apostoliques ou secrétaires de congrégations de la Curie romaine. L'évêque d'un siège
non archiépiscopal peut aussi se voir attribuer à titre personnel l'appellation d'archevêque,
sans changement pour le rang du siège qu'il occupe (un tel évêque est appelé archevêque ad
personam). Cette pratique est toutefois marginale depuis le Concile Vatican II.

Évêques diocésains

L'évêque (ou l'éparque) d'un siège, même s'il ne détient pas de titre complémentaire
(archevêque, métropolitain, archevêque majeur, patriarche ou pape), est le centre et l'unité de
son diocèse ou de son éparchie, et en tant que membre du Collège des Évêques, partage la
responsabilité de la gouvernance de l’ensemble de l’Église65. Comme chaque église locale
particulière est une incarnation de l’ensemble de l’Église catholique, et non pas simplement
une subdivision administrative de quelque chose de plus grand, l’évêque qui en est le chef
n’est pas un délégué du pape. Au lieu de cela, il possède en son nom propre une responsabilité
primaire d'enseignement, de gouvernement et de sanctification pour le siège qui lui a été
confié.

À l'intérieur de chaque diocèse, même si l’Eucharistie est célébrée par un autre évêque, la
communion nécessaire avec l’évêque du lieu est indiquée par la mention de son nom lors de la
prière eucharistique. Dans les éparchies orientales, le nom du patriarche, archevêque majeur
ou métropolite est également mentionné, car ils ont également une responsabilité directe dans
toutes les éparchies de l'Église en question. Pour la même raison, chaque célébration
catholique de l'Eucharistie mentionne le pape nommément.

L'ordination à l'épiscopat donne la plénitude du sacerdoce et l'achèvement du sacrement de


l'ordre. Les évêques sont considérés comme les successeurs des apôtres.

Au sein de l'Église catholique, les postes suivants présentent des similitudes avec celui d'un
évêque diocésain, mais ne sont pas nécessairement assumés par un évêque.

Le canon 36866 énumère cinq types de juridictions de l’Église latine considérés comme
équivalents à un diocèse.

On peut aussi considérer comme de statut similaire l'administrateur diocésain (anciennement


appelé vicaire capitulaire) élu pour gouverner un diocèse en cas de vacance du siège. Hormis
certaines limitations de nature et de droit, il a, par intérim, les mêmes obligations et pouvoirs
qu'un évêque diocésain67. De temps en temps, un administrateur apostolique est nommé par le
Saint-Siège pour diriger un diocèse vacant, voire un diocèse dont l'évêque est empêché.

Autres évêques

Un évêque diocésain peut avoir des évêques qui l'assistent son ministère. L'évêque coadjuteur
d'un siège possède un droit de succession lors du décès ou de la démission de l'évêque
diocésain en fonction et, s'il s'agit d'un archidiocèse, porte le titre d'archevêque coadjuteur. De
même, un évêque diocésain à la retraite garde un lien avec le dernier siège qu'il a occupé. Il
est connu sous le nom d'évêque (ou d'archevêque) émérite de ce siège. D'autre part, un évêque
auxiliaire, qui peut également occuper des fonctions de vicaire général ou de vicaire
épiscopal, est nommé évêque d'un siège titulaire, siège qui a cessé d'exister au cours de
l'histoire en tant qu'unité juridictionnelle effective.
Les sièges titulaires - qui peuvent être archiépiscopaux ou simplement épiscopaux - attribués à
de tels évêques étaient autrefois connus sous le nom de diocèses in partibus infidelium (dans
les mains des infidèles), car ils étaient situés dans des zones perdues du christianisme à la
suite des conquêtes musulmanes. Désormais, tous les anciens sièges, y compris ceux situés
dans des pays chrétiens, sont considérés comme des titulaires titulaires. Ces sièges sont
également attribués aux évêques qui servent dans la Curie romaine, en tant que nonces
apostoliques ou en tant qu'équivalents des évêques diocésains en droit (voir ci-dessus), tels
que les vicaires apostoliques et les exarques apostoliques.

Le terme « évêque titulaire » est fréquemment utilisé pour de tels évêques mais il est, à
proprement parler, inexact, car ils n'ont pas que le titre d'évêque mais ils sont bien pleinement
évêques, même s'ils ne desservent pas le siège auquel ils sont nommés. Ils sont membres du
Collège des évêques au même titre que les évêques diocésains.

En France, tous les évêques sont appelés « Monseigneur », ou parfois « Son Excellence ».
Dans la plupart des pays anglophones, le titre honorifique qui précède le nom d'un évêque est
« The Most Reverend » (« Le Révérendissime »). Cependant, au Royaume-Uni et dans les
pays les plus influencés par la pratique anglaise (et non irlandaise), « The Most Reverend »
est réservé aux archevêques, tandis que les autres évêques sont appelés « The Right
Reverend » (« Le Très Révérend »).

En général (mais sans s'y limiter), les titres ou fonctions importants occupés par des
(arch)évêques non diocésains incluent ceux de délégué apostolique, nonce apostolique, légat
pontifical, vicaire patriarcal, délégué pontifical.

Ordinaires et ordinaires locaux


Les ordinaires locaux sont placés à la tête d'Églises particulières ou de communautés
équivalentes, ou y exercent un pouvoir exécutif ordinaire68.

 Le souverain pontife (le pape) est l'ordinaire local pour l'ensemble de l'Église catholique68,69.
 Dans les Églises catholiques orientales, les patriarches, les archevêques majeurs et les
métropolites exercent le pouvoir ordinaire de gouvernance sur tout le territoire de leurs
églises particulières autonomes respectives70,71,72.
 Les évêques diocésains et les éparques.
 Les autres prélats qui dirigent, même temporairement, une Église particulière ou une
communauté équivalente.
 Vicaires généraux et protosyncelles.
 Vicaires épiscopaux et syncelles.

Les supérieurs majeurs des instituts religieux (y compris les abbés) et des sociétés de vie
apostolique sont les ordinaires de leurs membres respectifs, mais pas des ordinaires locaux.

Sacerdoce
En général

Les évêques sont assistés par des prêtres73 et des diacres. Tous les prêtres et les diacres sont
incardinés dans un diocèse ou un ordre religieux. Les paroisses situées dans un diocèse,
qu'elles soient territoriales ou personnelles, sont normalement sous la responsabilité d'un
prêtre, appelé prêtre ou curé73.

Dans l'Église latine, en règle générale, seuls les hommes célibataires sont ordonnés prêtres,
tandis que les Églises orientales, toujours en règle générale, ordonnent aussi bien les hommes
célibataires que les hommes mariés. Parmi les Églises orientales, l’Église catholique
éthiopienne n’ordonne que des hommes célibataires, mais a accueilli des prêtres mariés
ordonnés dans l’Église orthodoxe, tandis que d’autres Églises orientales catholiques, qui
ordonnent des hommes mariés, n’ont pas de prêtres mariés dans certains pays. L’Église
occidentale ou latine ordonne parfois, bien que rarement, des hommes mariés, généralement
des membres du clergé protestant devenus catholiques. Toutes les églises sui iuris de l'Église
catholique maintiennent la tradition ancienne selon laquelle, après l'ordination, le mariage
n'est pas autorisé. Même un prêtre marié dont la femme meurt ne peut se remarier.

L’Église catholique et les anciennes Églises chrétiennes voient dans l’ordination sacerdotale
un sacrement qui consacre la personne ordonnée à une relation de service permanente et qui,
comme le baptême et la confirmation, a un effet ontologique sur la personne. C'est pour cette
raison qu'une personne ne peut être ordonnée à chacun des trois degrés de l'ordre qu'une seule
fois. Ces Églises considèrent également que l'ordination ne peut être conférée qu'aux hommes.

Prêtres en service hors de leur diocèse

Bien que les prêtres soient incardinés dans un diocèse ou un ordre, ils peuvent obtenir
l’autorisation de leur ordinaire diocésain ou de leur supérieur religieux pour servir en dehors
de la juridiction normale du diocèse ou de l’ordre. Ces missions peuvent être temporaires ou
de nature plus permanente.

Les missions temporaires peuvent inclure des études supérieures dans une université
pontificale à Rome. Ils peuvent également inclure des affectations à court terme parmi le
corps enseignant d'un séminaire situé en dehors du territoire du diocèse.

Les missions à long terme comprennent le service de l'Église au sein du personnel d'un
dicastère ou d'un tribunal de la Curie romaine ou du corps diplomatique du Saint-Siège. Ils
peuvent également être nommés recteur ou pour des missions d'enseignement de longue durée
dans un séminaire ou une université catholique. Les prêtres peuvent également servir leur
conférence épiscopale, en tant qu'aumôniers militaires dans les ordinariats militaires ou en
tant que missionnaires.

Curie diocésaine et chapitre canonial

L'évêque diocésain désigne un vicaire général pour l'assister dans la direction du diocèse74.
D'ordinaire, un seul vicaire général est nommé; les diocèses particulièrement grands peuvent
avoir plus d'un vicaire général. Le vicaire général ou l'un d'entre eux est généralement nommé
modérateur de la curie, qui coordonne l'administration et les ministères diocésains75. Un
évêque diocésain peut également nommer un ou plusieurs vicaires épiscopaux pour le
diocèse76. Ils ont le même pouvoir ordinaire que les vicaires généraux, mais ils se limitent à
une division spécifique du diocèse, à un type d’activité spécifique, aux fidèles d’un rite
particulier ou à certains groupes de personnes. Les vicaires généraux et les vicaires
épiscopaux doivent être des prêtres ou des évêques. Dans les églises catholiques orientales, on
les appelle protosyncelles et syncelles77.
Les évêques diocésains doivent nommer un vicaire judiciaire à qui est délégué le pouvoir
ordinaire de l'évêque de juger les affaires77,78. Dans l'Église latine, le vicaire judiciaire peut
aussi être appelé official. Le titulaire de ce poste doit être prêtre, avoir obtenu un doctorat en
droit canonique (ou au moins une licence), avoir au moins trente ans et, sauf si la petite taille
du diocèse ou le nombre limité de dossiers à traiter ne le justifie, il ne pas être le vicaire
général. L'une des missions du vicaire judiciaire étant de présider les tribunaux collégiaux, de
nombreux diocèses ont des vicaires judiciaires adjoints qui peuvent présider les tribunaux
collégiaux à la place du vicaire judiciaire et doivent posséder les mêmes qualifications.

L'évêque diocésain nomme un chancelier, ainsi qu'éventuellement un vice-chancelier et des


notaires, à la chancellerie diocésaine79. Ces personnes sont responsables de l'enregistrement
des actes et la conservation des archives du diocèse. Ils servent également de secrétaires de la
curie diocésaine. L'évêque nomme également un responsable des finances (économe
diocésain) et un conseil des affaires économiques pour superviser le budget, les biens
temporaires, les revenus et les dépenses du diocèse.

L'évêque diocésain peut nommer des prêtres membres du chapitre de sa cathédrale ou d'une
église collégiale80 (ainsi appelée en raison de leur « chapitre » de prêtres). Ces prêtres
reçoivent le titre de chanoine. L'évêque nomme également six à douze prêtres de son conseil
presbytéral pour composer le collège des consulteurs81. Ils ont la responsabilité d'élire
l'administrateur diocésain en cas de vacance du siège.

L'évêque nomme des prêtres et d'autres fidèles au sein de divers organes consultatifs. Ceux-ci
incluent le conseil presbytéral, le synode diocésain et le conseil pastoral.

Vicaires forains ou doyens

« Le vicaire forain, appelé aussi doyen, archiprêtre ou autrement, est le prêtre mis à la tête
d'un vicariat forain »82, c'est-à-dire d'un groupe de paroisses au sein d'un diocèse.
Contrairement à un vicaire épiscopal régional, un vicaire forain agit comme une aide pour les
curés de paroisse et les autres prêtres du vicariat, plutôt qu’en tant qu’autorité intermédiaire
entre eux et l’évêque diocésain.

Curé

Le Code de droit canonique désigne le prêtre par le terme parochus, traduit en général par
« curé ». « Le curé de la paroisse est le véritable pasteur de la paroisse qui lui a été confiée. Il
exerce la pastorale de la communauté qui lui est confiée sous l'autorité de l'évêque diocésain,
dont il est appelé à partager le ministère du Christ, afin de remplir pour cette communauté les
fonctions d'enseignement, de sanctification et de gouvernement avec la coopération de autres
prêtres ou diacres et avec l'assistance de membres laïcs des fidèles du Christ, conformément à
la loi83. »

Le curé peut être assisté par un ou plusieurs vicaires de paroisse84.

Titres honorifiques

L'appellation honorifique de Monseigneur est attribuée par le pape à des prêtres diocésains
(non membres d'instituts religieux) au service du Saint-Siège. Elle peut également être
attribuée à d'autres prêtres diocésains à la demande de l'évêque du prêtre. Le prêtre ainsi
honoré est considéré comme un membre de la Maison pontificale. L'appellation correspond à
l'une des trois fonctions honorifiques suivantes :

 Chapelain de Sa Sainteté (appelé camérier papal jusqu'à une réforme de 1969), le rang le
plus bas, caractérisé par des boutons et une bordure de couleur violette sur la soutane noire,
avec une ceinture violette.
 Prélat d'honneur de Sa Sainteté (appelé Prélat domestique jusqu'en 1969), rang de niveau
intermédiaire, caractérisé par des boutons et des garnitures rouges sur la soutane noire, une
ceinture pourpre et un habit de chœur comprenant une soutane violette.
 Protonotaire apostolique, rang de plus haut niveau, avec le même habit qu'un prélat
honoraire, à l'exception du fait qu'ils peuvent porter la cape en soie violette connue sous le
nom de ferraiolo.

En décembre 2013, le pape François décida de n'octroyer à l'avenir le titre de Monseigneur à


des prêtres qui n'étaient pas au service du Saint-Siège mais uniquement au rang d'aumônier de
Sa Sainteté et uniquement aux prêtres âgés de 65 ans et plus85.

En vertu de la législation du pape Pie X, les vicaires généraux et les vicaires capitulaires (ces
derniers sont maintenant appelés administrateurs diocésains) sont des protonotaires titulaires
(et non réels) durante munere, c'est-à-dire tant qu'ils exercent ces fonctions et ont donc le
droit d'être appelés Monseigneur86, comme l'indique le titre abrégé « Mons. », placé devant le
nom de chaque membre du clergé séculier (diocésain) inscrit comme vicaire général dans
l'Annuario Pontificio. (Les titres honorifiques tels que celui de « Monseigneur » ne sont pas
considérés comme appropriés pour les religieux).

Certaines des Églises catholiques orientales de tradition syriaque utilisent le titre de


Chorévêque, à peu près équivalent au titre occidental de Monseigneur. D'autres Églises
catholiques orientales attribuent le titre honorifique d' archimandrite à des prêtres célibataires,
en signe de respect ou de gratitude pour leurs services. Les prêtres mariés peuvent être
honorés du titre d' archiprêtre, qui a deux rangs dont le plus élevé, « archiprêtre mitré »,
permet au prêtre de porter la mitre.

Dans l’Église latine, le titre d'archiprêtre est parfois attaché curé desservant certaines églises
historiques, dont les principales basiliques de Rome. Ces archiprêtres ne sont pas des prêtres,
mais des évêques ou des cardinaux. De même, le titre d'archidiacre est parfois conféré aux
prêtres.

Diaconat
Les diacres sont des ministres ordonnés de l'Église, collaborateurs de l'évêque aux côtés des
prêtres, mais qui sont destinés à se concentrer sur les ministères de service direct des pauvres
et des nécessiteux, plutôt que sur la direction pastorale. Ils sont généralement liés à une
paroisse, où ils ont une fonction liturgique en tant que ministres ordinaires de l'Évangile et de
la prière des fidèles. Ils peuvent prêcher l'homélie et, dans le rite romain, peuvent présider les
liturgies non eucharistiques telles que les baptêmes, les mariages, les funérailles, l'adoration
eucharistique et les bénédictions. Dans les Églises catholiques orientales, en l'absence d'un
prêtre, les diacres ne revêtent pas leur tenue et ne peuvent diriger les cérémonies qu'en qualité
de lecteur, sans pouvoir présider des mariages ou des funérailles.
Les textes bibliques décrivant le rôle et les missions du diacre se trouvent dans les Actes des
Apôtres 6, 1-9 et dans la Première épître à Timothée 3, 1-13.

Il peut s'agir de séminaristes se préparant à l'ordination sacerdotale, dits « diacres en vue du


sacerdoce », ou de « diacres permanents » qui n'ont pas l'intention d'être ordonnés prêtres.
Pour être ordonné diacre, le candidat doit avoir au moins 25 ans s'il est célibataire; s'il est
marié, le futur diacre doit avoir au moins 35 ans et obtenir le consentement de sa femme.
Dans l'Église latine, les diacres mariés sont nécessairement diacres permanents. Dans la
plupart des diocèses, il y a un âge limite pour être accepté en formation au diaconat.

L'ordination diaconale est celle qui fait quitter l'état laïc pour entrer dans le clergé87.
Auparavant, la règle dans l’Église latine était que l’on devenait clerc après avoir reçu la
tonsure religieuse, suivie des ordres mineurs et du sous-diaconat, considéré comme l’un des
ordres majeurs. Le pape Paul VI, par son motu proprio Ministeria quaedam du 15 août 1972,
décrète « que les ministères dont il a été question ne soient plus appelés ordres mineurs, et que
leur collation soit dite non pas "ordination", mais "institution" »88. Le même motu proprio a
également décrété que l’Église latine n’aurait plus l’ordre majeur du sous-diaconat, mais elle
permet à toute conférence épiscopale qui le souhaitait d’appliquer le terme « sous-diacre » à
ceux qui détiennent le ministère (anciennement appelé ordre mineur) d'acolyte. Même dans
les sociétés de l'Église latine qui, avec l'approbation du Saint-Siège, continuent d'administrer
les rites de tonsure, les ordres mineurs et le sous-diaconat, ceux qui les reçoivent restent des
laïcs et ne deviennent clercs qu'après avoir été ordonnés diacres89.

Laïcs
La plus grande partie du peuple de Dieu est composée de laïcs, terme dérivé du grec λαὸς
Θεοῦ (Laos Theou), qui signifie « peuple de Dieu ». Tous les fidèles chrétiens ont le droit et le
devoir d'annoncer toujours plus le message de l'Évangile à « tous les peuples de tous les temps
et de tous les pays »90. Ils ont tous une part dans la mission de l'Église et ont le droit
d'entreprendre toute activité apostolique en fonction de leur état et de leur situation91.

Le ministère laïc peut prendre la forme de l'exercice du sacerdoce commun de tous les
baptisés, et plus particulièrement d'assumer la mission de catéchiste, ou de servir l'Église
pastoralement, administrativement ou par d'autres moyens, notamment à travers des services
liturgiques tels qu'acolyte, lecteur, chantre92,93, l'accompagnement des néophytes dans leur
initiation, certains services pastoraux (malades, prisons, etc.) ainsi qu'en tant que membres des
organes consultatifs diocésains ou paroissiaux93,94.

Certains laïcs catholiques assurent un service professionnel à plein temps au nom de l'Église,
plutôt que dans un rôle séculier. Bien que le phénomène soit répandu en Amérique du Nord et
dans une grande partie de l'Europe, l'organisation et la définition du ministère sont laissées au
soin des conférences épiscopales nationales. La Conférence des évêques catholiques des
États-Unis a adopté le terme de ministère ecclésial laïc pour ces personnes, comme étant
intentionnellement distinct de l'apostolat général ou du ministère des laïcs décrit ci-dessus95.

La direction consultative de l'Église, tant au niveau du diocèse que dans la paroisse, comprend
généralement un conseil pastoral96,97, un conseil pour les affaires économiques98,99, ainsi que
plusieurs commissions se concentrant généralement sur les aspects majeurs de la vie de
l'Église et de sa mission, tels que l'éducation à la foi, l'enseignement chrétien, la liturgie, la
justice sociale, l'œcuménisme ou l'intendance.
Religieux
Les religieux - qui peuvent être soit des laïcs consacrés, soit des membres du clergé - sont
membres d'instituts religieux pontificaux ou diocésains, sociétés dans lesquelles les membres
prononcent des vœux publics et mènent une vie fraternelle commune100. C'est une forme de
vie consacrée distincte d'autres formes, comme celle des instituts séculiers101. Elle se distingue
aussi des formes qui n'impliquent pas l'adhésion à un institut, telles que celle des ermites
consacrés102, celle des vierges consacrées103 et d'autres formes dont l'approbation est réservée
au Saint-Siège104.

Les instituts religieux ont toujours été répartis dans deux catégories, les ordres et les
congrégations.

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métropolitains en Europe [archive] (10 immédiatement soumis au Saint-Siège, 1 immédiatement à un
grand archevêque catholique oriental, 25 archidiocèses suffragants et 1 archidiocèse militaire) 37. en
Asie du Sud-Ouest [archive] (3 soumis immédiatement au Saint-Siège, 21 immédiatement soumis à
des patriarches catholiques orientaux, 4 archidiocèses suffragants), 4 en Afrique [archive] (2
immédiatement soumis au Saint-Siège, 2 immédiatement soumis aux patriarches catholiques
orientales), 2 en Amérique du Nord [archive] (1 immédiatement soumis au Saint-Siège, 1 archidiocèse
militaire), 2 en Amérique du Sud [archive] (1 immédiatement soumis au Saint-Siège, 1 archidiocèse
militaire), 2 en Australie [archive] (les deux immédiatement soumis au Saint-Siège), 1 en Asie du Sud-
Est [archive] ( immédiatement soumis au Saint-Siège), et 1 en Asie du Sud [archive] (immédiatement
soumis à un grand archevêque catholique oriental)

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  « Le pape restreint l’attribution du titre de chapelain de Sa Sainteté », La Croix, 6 janvier 2014
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  "Parquer, qui vicarii generalis aut etiam capitularis munere fungitur, hoc munere dumtaxat
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