Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Neurohormones
Hormones - Lent & soutenu
Rapide & bref
Hormones
Rappel : La notion de neurohormone Rappel : Les hormones
Un système de contrôle biologique important : L’axe hypothalamo-hypophysaire
Rappel :
Le système hypothalamo-hypophysaire :
Présentation générale
Rappels anatomiques : L’HYPOTHALAMUS
Situation de l’hypothalamus
Situation anatomique : logée dans la selle turcique (=dépression de l’os sphénoide situé dans
la partie centrale de la base du crâne).
(+++ amphibien,
poisson)
β-endorphine
La Neurohypophyse Capillaires
Pituicytes
Prolongements axoniques
Vasopressine ou ADH
Axe hypothalamo-hypophyso-corticosurrénalien
2 populations CRH+/AVP-
CRH+/AVP+
POMC
☛ Les neurones des régions plus latérales (jaune) contrôlent des fonctions végétatives par
l’intermédiaire de projections vers les noyaux du tronc cérébral et de la moelle épinière
(régulation de l’activité sympathique et parasympathique).
☛ Les régions parvocellulaires médianes sont à l’origine de neurones qui envoient
leurs axones dans la zone externe de l’éminence médiane (EM). A ce niveau, les axones
libéreront le facteur hypophysiotrope dans le premier lit capillaire du réseau porte
hypophysaire.
☛ Les neurones à CRF du NPV reçoivent de nombreuses afférences directes ou indirectes
d’autres régions cérébrales : Afférences glutamatergiques excitatrices et GABAergiques :
inhibitrices + d’ autres afférences
LA CRH
* SQEPPISLDLTFHLLREVLEMTKADQLAQQAHSNRKLLDIA
– Pro-hormone : 196 acides aminés.
• 8q13
L’AVP :
√ potentialise l’effet de la CRH
√ Récepteurs de type V1b ou V3
√ Population de neurones CRH+/VP+ (5 à 20 %) : plasticité fonctionnelle
L’urocortine :
√ peptide ayant 45% d’homologies avec la CRH
√ Agit sur les récepteurs CRF1
√ Agit sur l’adenohypophyse
L’ACTH
Les cellules corticotropes synthétisent et libèrent l’ACTH (39 aa) qui provient
d’une grosse protéine : la POMC (plus de 280 aa )
Les molécules qui induisent la libération d’ACTH dans le sang = les principaux
sécrétagogues (CRF et AVP)
Maturation protéolytique de la POMC
Proconvertase 1
Proconvertase 2
Les récepteurs à l’ACTH
Best Practice & Research Clinical Endocrinology & Metabolism Vol. 20, No. 4, pp. 547 560, 2006
Glandes surrénales et Cortisol
90% transporté par le CBG
10 % transporté par l’albumine dans le sang
½ vie de 100 min
Dégradé par le foie en cortisone
Le Récepteur aux GC
Liaison Région flexible Liaison de l'hormone
à l'ADN
Zn fingers
AF-1 AF-2
A/B C D E
1 421 486 528 777
Les récepteurs aux glucocorticoïdes se fixent GR GR
à un palindrome sous forme d'homodimères RGRACANNNTGTYCY
Les récepteurs aux stéroïdes
MR ou récepteur de type I
- Concentration basale circulante
- Situé dans le système limbique préférentiellement
GR ou récepteur de type II
- Peu occupé aux concentrations basales mais lors du pic circadien
et en réponse au stress
- Localisation ubiquitaire
The stress system in the human brain in depression and neurodegeneration. Ageing Res Rev. 2005 May;4(2):141-94.
Swaab DF, Bao AM, Lucassen PJ.
Glucocorticoids: exemplars of multi-tasking. Br J Pharmacol. 2006 Jan;147 Suppl 1:S258-68. Buckingham JC.
Et plus encore ….
glucocor-
ticoides hsp90
GR
hsp90 GR
Dissociation GR
dimerisation
Translocation
Liaison à l'ADN GR
2nd changement RGRACANNNTGTYCY
de conformation GR
Transactivation
1 - Via nGRE
Transrépression
2 - Indépendante
de l’ADN
Les régulations de la réponse de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien
Etage hypothalamique
Etage hypophysaire
Etage surrénalien
1 - Variations rythmiques
2 - Variations aléatoires
Le stress
Historique du STRESS (1)
Fin du XIXe siècle premières études sur le « stress ».
1878, le physiologiste français C. Bernard introduit un concept encore en vogue aujourd'hui :
«la constance du milieu intérieur» (Face aux modifications continuelles de l'environnement
extérieur, tout être vivant doit conserver une certaine stabilité interne).
1932 : Cinquante ans plus tard par le Walter B. Cannon (physiologiste américain) publie The
Wisdom of the Body. Il décrit les mécanismes régissant la constance corporelle, qu'il baptise
homéostasie (du grec homeo, « similaire », et stasis, «condition »).
Il est alors le premier à employer le mot stress emprunté au vocabulaire de la mécanique
Stress = agressions susceptibles de perturber l'homéostasie.
1940-1950 : L'endocrinologue canadien Hans Selye élabore une première théorie complète
du stress « médical ». Selon lui, le stress est « une réponse non spécifique que donne le
corps à toute demande qui lui est faite ». Le stresseur = stimulus capable d’altérer
l’homéostasie. Il baptise cette réponse « syndrome général d'adaptation » et distingue
trois phases :
- L’alarme (ensemble des réponses de l'organisme à un stresseur)
- La résistance (réponses mises en place dans le cas où la perturbation perdurerait)
- L'épuisement (cette phase survient lorsque le corps n'est plus capable de s'adapter =>
complications souvent caractérisées par des maladies inflammatoires).
Historique du STRESS (2)
Fight or flight ?
Vigas 1980 : Le stress est la réponse de l’organisme face à des agents (réels
ou symboliques) mettant en danger son intégrité.
Cortisolémie Cortisolémie
Température élevée Température basse
Temps Temps
Mettre sur les graphiques les légendes suivantes :
Réponse psychologique
Réponse physiologique spécifique
Exposition brutale
Exposition progressive
Les acteurs du stress
1 - Les structures limbiques (amygdale, hippocampe,…)
connectées aux autres régions du cerveau identifient
l’agent stressant et déclenchent la réaction au stress
3
4
5
stress vieillissement
_______________________________________
*radicaux libres et
molécules oxydantes
*activités enzymatiques MAO
(enzyme de dégradation des
catécholamines) cerveau
*hypertrophie des NPV + +
*mémoire et apprentissage
*production β amyloïde
*modification axe HPA + +
*mémoire dépendante de
la formation hippocampique
__________________________________________________________
Si on relie GC, vieillissement & inflammation
« Elderly people suffer from increased bodily complaints, which are often associated with
changes in the immune and the endocrine system. » Rohleder et al, J Neuroimmunol., 2002
Sujets agés
Role of Microglia in Inflammation-Mediated Neurodegenerative Diseases: Mechanisms and Strategies for Therapeutic
Intervention, Bin Liu and Jau-Shyong Hong, 2003.
Rappel rapide : La microglie
Ex :Recrutement de la microglie au
niveau des plaques amyloïdes 1
e
ilib r
+ X
Equ
Cytokines
- Via NFkB/IkB,
AP1
GC/GR
ue
a lo g
like aging … +++
u di
Glucocorticoid receptor-nitric oxide crosstalk and vulnerability to experimental parkinsonism: pivotal Cytokines
te d
role for glia-neuron interactions. Marchetti B et al, Brain Res Brain Res Rev. 2005.
-
X
P er
Souris GR-/- plus sensible à la neurotoxicité du MPTP (1-méthyl-4phenyl-1,3,6
Tetrahydropyridine) ↓GR
Cas normal : (microglie) Mort
Les GC inhibent la production des cytokines et donc diminuent in fine la production toxique de NO neuronale
Cas souris GR-/- :
Les récepteurs aux GC (microglie) donc les GC n’inhibent plus la production de cytokines qui
stimulent la production de NO toxique
Exemple 2
The evidence linking glucocorticoids and AD
√ GCs impair long-term potentiation, produce dendritic atrophy of CA3 neurons, inhibit hippocampal
neuronogenesis and produce synaptic loss
√ Hippocampal damage produced by GC is an initial feature of AD and is the most severely affected part
of AD brain
√ Hippocampal ageing is accelerated by GCs
√ Brain derived neurotropic factors and neurotropin-3 expression is reduced by GCs
√ Patients with Cushing’s disease have hippocampal atrophy
√ Exogenously administered GCs can cause AD-like symptoms
√ GCs receptor dysfunction can produce hippocampal damage by impairing negative feedback
√ GCs impair axonal transport; the initial event for formation of paired helical filaments
√ Glucocorticoids enhance the oxidative cell death induced by the AD associated A-β protein and block
endogenous NF kappa B-driven cell defense programs
√ Corticosterone exacerbates neuronal injury induced by glutamate, FeSO4, and A-β
√ Increased glucocorticoid production is an early feature of Alzheimer’s disease
√ AD patients have hyperresponsive adrenals
√ Functional variation in the glucocorticoid system increases the risk for AD
√ GCs reduce the activity of insulin degrading enzyme and this reduces A-β clearance
Glucocorticoids may initiate Alzheimer's disease: a potential therapeutic role for mifepristone (RU-486) Med Hypotheses. 2007 .
Dhikav V, Anand KS.
Inflammatory pathogenesis in Alzheimer's disease: biological mechanisms and cognitive sequeli. Neurosci Biobehav Rev.
1999 Gahtan E, Overmier JB.
Globalement,
Correspond
également au
vieillissement
Glucocorticoid receptor-nitric oxide crosstalk and vulnerability to experimental parkinsonism: pivotal role for glia-neuron interactions.
Marchetti B et al, Brain Res Brain Res Rev. 2005.
Un autre exemple : Les noyaux suprachiasmatiques, la glande pinéale
et la mélatonine
Vieillissement
Définition d’un rythme :
Libre cours
NSC normal
NSC lésé
Mélatonine et glande pinéale SN sympathique NorAd
Fibres préganglionnaires
Tractus cholinergiques
rétino-hypothalamique
(ME)
glutamate
CREB
NAT
HIOMT
Synthèse de la mélatonine
Effet d’un flash lumineux sur la sécrétion de MLT
Ex : Jour court
(hiver)
MEL
Ex : Jour long
(été)
MEL
Vanecek, 1998
Les récepteurs à la mélatonine
√ MT3
Stress, cancer and circadian rhythm of melatonin. Pathologie Biologie, Volume 53, Issue 5, 2005, Pages 269-272
F. Kwiatkowski, C. Abrial, F. Gachon, R. Chevrier, H. Curé and P. Chollet
The evidence linking melatonin and aging
Decrease of melatonin secretion during life-span Decrease of melatonin receptor in aging and AD
- Melatonin may reduce the neurotoxicity of the amyloid-β, leading to increased cellular survival
- Decreased melatonin concentrations were observed in some, but not all, patients suffering from Alzheimer's disease
Possible consequences of age-related decline in melatonin secretion
Melatonin participates in many vital life processes, and its secretion falls gradually
over the life-span.
Hippocampe
↓ GR
F F
I I
N N