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1

REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE


Union-Discipline-Travail

Ministère de l'Enseignement Supérieur


et de la Recherche Scientifique

l ' N 1 \ E H S 1 1 l~
NANGlTI ARROGOUA
Unité de Formation et de Recherche·en Sciences de la Nature
Laboratoire de biologie et cytologie animales

MEMOIRE DE MASTER I

Option : Biologie et Productions Animales

ANNEE ACADEMlQUE: 2013-2014

THEME:

REPRODUCTION DES CAILLES EN ELEVAGE DANS


LA ZONE PERIURBAINE D'ABIDJAN

Présenté par N' ZUE Kouassi Samuel


Le 18/02/2015

Devant le jury:
Président : M. KARAMOKO Mamadou, Maître assistant
Directeur du mémoire : M. SORO Dofara, Maître Assistant

Examinateur : M. OUA TT ARA N' golo, Assistant


1

TABLE DES MATIERES

DEDICACE iii

REMERCIEMENTS iv

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS v

LISTE DES FIGURES vii

LISTE DES TABLEAUX , vii

RESUME viii

ABSTRACT viii

INRODUCTION 1

CHAPITRE I : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE , 2

l. l. Présentation de la caille 2

1.1.1. Position systématique 2

l .1.2. Répartition géographique et habitat 2

1.1.3. Morphologie 4

1.1.4. Différentes races 5

1.2. Modes d'élevage 6

1.3. Alimentation 6

1.3.1. Alimentation naturelle 6

1.3.2. Alimentation industrielle 6


1.4. Reproduction 8

1.4.1. Lncubatioo 8
1.4.2. Croissaoce ,., , ,,,.,., 10

l.4.3. Sexage 12

l .4.4. Ponte 12

1.5. Pathologies 14
1.6. Performances zootechniques ...................................................•............................................... 14
CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES 15

2.1. Matériel 15
2.1.1. Site et période d'étude 15

2.1.2. Matériel biologique 16

2.1.3. Matériel technique 16

2.1.4. Fiche d'enquête et chronogramme d'enquête 16

i
1

2.2. Méthodes 17

2.2.1. Echantillonnage 17

2.2.2. Choix des élevages 17

2.2.2.1. Critères de sélection 17

2.2.2.2. Pré-enquête et fermes retenues 17

2.2.3. Enquête 17

2.2.4. Expression des résultats 18

2.2.5. Analyse statistique 18


CHAPITRE Ill : RESULTATS ET DISCUSSION 19

3.1. Résultats 19

3.1.1. Performances de reproduction 19

3.1.1.1. Taux de fécondité et poids moyen des œufs 19

3.1.1.2. Durée d'incubation et taux d'éclosion 21

3.1.1.3. Poids moyen des cailleteaux 23

3.1.1.4. Période de sexage et sexe ratio 24

3 .1.1.5. Poids d'entrée en ponte et taux de ponte 25

3.1.1.6. Taux de mortalité 27


3. 1.1. 7. Pic de ponte et effectif des cailles 28

3 .1.1.8. Autres performances 29

3.2. Discussion 30

CONCLUSION 32
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 33

ANNEXES I

ii
DEDICACE

Je dédie ce mémoire :

A Dieu le père,
qui nous donne la vie, la connaissance et le savoir par sa grâce, son amour sa bonté et sa
bienveillance.
A mon père : BONI N'zué Alphonse,
qui a toujours prier pour moi et qui s'est engagé et déterminé pour mes études,
A ma mère: N'ZUE Aya Héleine,
qui,comme toutes les mères, a de l'affection particulière pour moi et qui ne cesse de prier
pour moi,
A tous mes frères et sœurs: N'DRI Yao, KONAN Yao, N'ZUE Amoin, N'ZUE Aya,
qui n'ont jamais hésité à me venir en aide toutes les fois que cela s'avérait nécessaire,
Et à toute ma grande famille et surtout à ma tante Mme Assiènin qui s'est toujours souciée de
moi.

iii
REMERCIEMENTS

L'aboutissement de ce présent travail a nécessité le concours de plusieurs personnes et institutions.

Nous leur exprimons nos sincères remerciements:

Au Professeur Tano Yao, Président de l'Université Nangui Abrogoua; pour sa disponibilité, sa


détermination dans le travail bien fait et son souci constant de rendre l'Université Nangui Abrogoua
plus compétitive.

Au Professeur Coulibaly Lacina, Vice-président de l'Université Nangui Abrogoua ;pour sa modestie,


sa rigueur scientifique et sa grande pédagogie ;

Au Professeur Tiho Seydou, Doyen de l'UFR des Sciences de la Nature, pour avoir accepté de signer
nos demandes de stage à l' ANADER;

Au Docteur Soro Dofara, Responsable de la filière Production Animale pour sa disponibilité ;

A M. Ouattara Minigbeban pour sa sympathie et son aide à la réalisation de nos protocoles d'étude;

A M. Touré Aboukari sékou, Responsable de l'encadrement technique à l' ANADER, pour nous avoir
reçu et guidé dans ce travail en acceptant de partager ses riches expériences et ses réflexions
scientifiques. Sa contribution à la réussite de notre étude mérite une reconnaissance particulière. Son
suivi de proximité nous a donné une formation qualitative ;

A tous les enseignants chercheurs de l'Université Nangui Abrogoua qui ne cessent de nous partager
leur savoir en nous disposant des cours ;

Et à mes amis étudiants et de l'UFR des Sciences de la Nature et surtout de la filière Production
Animale.

iv
1
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

ANADER : Agence Nationale d' Appui au Développement Rural


C: Celsius
EM : Energie Métabolisable
F: Ferme
GMQ : Gain Moyen Quotidien
Kcal : Kilocalorie
mg/kg : Milligramme par kilogramme
OVF: Office Vétérinaire Fédéral
Ul/kg : Unité Internationale par kilogramme
USA : Etats Unis d'Amérique

V
LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Carte de répartition de la caille des blés et de la caille japonaise 3


Figure 2 : Caille (Mâle à droite et femelle à gauche) .4
Figure 3 : Caractéristiques du plumage des cailles 5
Figure 4 : Différentes étapes de l'incubation 9
Figure 5 : Incubateur traditionnel. 10
Figure 6 : Evolution du poids des parents (Gn) en fonction de l'âge 11
Figure 7 : Evolution du poids des parents femelles et des parents mâles 12
Figure 8 : œufs de caille 13
Figure 9 : Site d'étude 15
Figure 10 : Taux de fécondité 19
Figure 11 : Poids moyen des œufs 20
Figure 12: Durée d'incubation 21
Figure 13: Taux d'éclosion 22
Figure 14: Poids moyen des cailleteaux 23
Figure 15 : Période de sexage 24
Figure 16: Poids d'entrée en ponte 25
Figure 17 : Taux de ponte 26
Figure 18 : Taux de mortalité 27
Figure 19 : Pic de ponte 28
Figure 20 : Effectif des cailles .29

vi
1

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I ; Composition en régime de base pour les pondeuses 7


Tableau II : Formules alimentaires des cailleteaux, des reproductrices et des cailles de chair 7
Tableau III : Formulation avec des ingrédients simples 8
Tableau IV: Fiche d'enquête et chronogramme .I
Tableau V : Expression des résultats III
Tableau VI : Résultats escomptés IV

vii
1
RESUME

Une enquête de la reproduction des cailles (Coturnix japonica) portant sur huit fermes a été
effectuée dans la zone péri urbaine d'Abidjan, principalement sur les quatre grands axes (Dabou,
Anyama, Bingerville, et Gonzagueville). Les fermes qui avaient plus de 50 cailles avec une durée
d'existence d'un an ont été retenues. Les résultats d'enquête nous ont révélé que la moyenne de la
durée d'incubation était 17,2 jours. La moyenne du taux de fécondité enregistré sur les fermes
visitées était de 84,5 %. L'enquête nous a montré que 61,5 % étaient le taux moyen d'éclosion. Le
taux de ponte moyen était de 61,25 %. L'étude nous a montrée que 4,625% étaient le taux moyen de
mortalité. Les œufs ont donné un poids moyen de 10 g sur les différentes fermes. 7 ,5 g étaient le
poids moyen des cailleteaux que nous avons recueilli dans notre étude. Nous avons obtenu 153,625 g
comme le poids moyen d'entrée en ponte. La moyenne de la période de sexage était de 36 jours. La
moyenne d'entrée en ponte était de 48 jours. Les cailles avaient pour taille moyenne 17,0625 cm. la
moyenne de cailles observée était 641. Le pic de ponte s'obtenait au 4ème mois.

Mots clés : Reproduction, incubation, fécondité, sexage

ABSTRACT
An investigation of the reproduction of the quails (Coturnix japonica) bearing into 08 firm
was carried out in the zone suburban of Abidjan mainly into the 04 large axes (Dabou, Anyama,
Bingerville, and Gonzagueville).The farms which had more than 50 quails with one duration of one
year existence were retained. The results of investigation revealed us the average of the duration of
incubation is 17, 2 days. The average of the rate of fruitfulness recorded on the visited farms was
84,5 %. The investigation showed us that 61, 5 % were the average rate of blossoming. The average
rate of big shot was 61, 25 %. The study showed us that 4,625% were the average rate of mortality.
The eggs gave an average weight of 10 g on the various farms. 7, 5 g were the average weight of
young quails which we collected in our study. We obtained 153,625 g like the average weight of
entry in laying. The average of the period of sexing was 36 days. The average of entry in laying was
48 days. The quails had as an average size 17, 0625 cm. The quails average observed was 641.The
peak of egg-laying was obtained in the 4th month.

Key words : Reproduction, incubation, fruitfulness, sexing

viii
1

INRODUCTION

L'élevage constitue un secteur agricole important et prometteur au vu de la croissance


de la demande mondiale en produits animaux et de leur haute valeur ajoutée (Delgado et al.,
1999). La caille Japonaise est élevée dans plusieurs pays pour sa productivité et la richesse en
protéine de sa viande et de ses œufs (Y amashina, 1961 ). La caille Japonaise ( Coturnix
japonica) a connu ces deux dernières décennies un essor considérable dans la sous région,
participant à la diversité des produits avicoles. A la différence du poulet, où les schémas de
sélection sont très ciblés, la sélection de la caille est très souvent effectuée d'une façon
massale. Ainsi selon les objectifs, chaque élevage a développé une souche dont les
caractéristiques lui sont propres, ce qui explique, la grande hétérogénéité des populations et
des performances zootechniques (Berrama et al., 2011). Les premières expériences sur
l'insémination artificielle des cailles japonaises ont été entreprises, il y a presque 50 ans
(Wentworth et al., 1963; Ogasawara et al.,1963). Bien que les spermatozoïdes puissent
survivre dans la région génitale femelle pendant plus de 14 jours, ils peuvent fertiliser
seulement 45% des œufs huit jours après le déplacement des mâles (Reddish et al., 1996). Les
œufs de caille éclosent entre 16 à 18 jours, cette éclosion dépend de la température, de
l'humidité et la variabilité génétique. Dans les conditions d'incubation suggérées ci-dessus, les
œufs de caille éclosent à environ 17.5 jours (Ralph et al., 1978).

La Côte d'Ivoire, pays en voie de développement et à activité essentiellement basée


sur l'agriculture, est l'un des pays dont la pratique de l'aviculture semble rudimentaire en
particulier 1' élevage de cailles qui est encore méconnu. Dès lors, la reproduction étant
l'élément clé de la multiplication d'une espèce est soumis à notre étude. Cependant l'objectif
de ce présent travail est de vulgariser l'élevage de cailles en Côte d'Ivoire. Comme objectifs
1 spécifiques, nous allons déterminer les performances zootechniques de la reproduction des
cailles, et caractériser les différentes fermes de cailles dans la zone d'Abidjan.
Par ailleurs, le travail consistera donc à visiter huit fermes d'élevage de cailles dans la
zone périurbaine d'Abidjan en vue de collecter les facteurs de la reproduction. Dans ce cadre
d'étude, nous parlerons de la revue bibliographique, de matériel et méthodes et enfin des
résultats et discussions.

1
1
CHAPITRE I : REVUE BIBLIOGRAPIDQUE

1.1. Présentation de la caille

1.1.1. Position systématique


La caille japonaise est un petit oiseau de la famille des Phasianidés, du genre Coturnix
et de l'espèce japonica. Les cailles présentent deux espèces bien différenciées que sont; la
caille commune ou sauvage (Coturnix coturnix), difficile à domestiquer à cause de ses
tendances migratoires dont la ponte saisonnière atteint 8 à 18 œufs et la caille domestique
(Coturnix japoniaï élevée, depuis sa domestication au japon, cette dernière se différencie de la
caille sauvage par son poids qui est de 30 à 60% D et par une ponte qui dure toute l'année et

peut atteindre 300 œufs (Baba Ali.www.itelv.dz).

1.1.2. Répartition géographique et habitat


La caille du Japon niche en Mongolie, en Sibérie méridionale, en Chine, en Corée, au
Japon, dans le Nord-Vietnam, au Myanmar et au Bhoutan. Elle hiverne dans le sud de la
Chine, au Japon, dans le nord du Laos et au Tonkin. Des observations ponctuelles ont été
faites en Thaïlande, dans le nord-est de l'inde, au Cambodge et aux Philippines (Figure 1).
Elle a été introduite à Hawaï et à La Réunion. La caille du Japon fréquente les habitats
ouverts, prairies, cultures, steppes, clairières forestières du niveau de la mer jusqu'à 850 m
aux alentours du mont Fuji et 3200 m au Bhoutan. Elle semble moins sensible à l'humidité car
on la trouve également en terrain marécageux (Hennache et Ottaviani, 2011). Les mœurs de la
caille du Japon sont très semblables à celles de la caille des blés mais son activité migratoire
est plus marquée, ce qui atténue les fluctuations annuelles de population. Le chant, un
caquetage non mélodieux ressemblant au cri d'un jeune merle au nid, est très différent du
chant musical de la caille des blés et permet de distinguer à coup sûr les deux espèces. La
caille du Japon peut être polygame ou monogame. Elle niche en général d'avril à juin mais la
période varie suivant les localités : jusqu'en août à Hokkaido et en Sibérie, jusqu'à septembre
à Honshu, de mars à juillet au Bangladesh et même un nid avec des œufs le 30 octobre au
Myanmar. Le nid est une simple cuvette creusée dans le sol par la femelle et bordée de tiges
herbacées. La couvaison est assurée par la femelle, le mâle y participant parfois (Madge &
Mcgowan, 2002). Elle peuple une grande partie de l'Asie du Sud-est. La caille du Japon
sélectionne la surface sur laquelle elle dépose ses œufs de manière à ce qu'ils soient peu
visibles pour les prédateurs (George et al., 2013). Parmi les nombreuses espèces animales qui
recourent à des techniques de camouflage, la caille du Japon se révèlerait donc

2
1

particulièrement talentueuse. Malgré sa très grande aire de répartition, la caille du Japon est
aujourd'hui considérée comme « presque menacée » (BirdLife International, 2010) en raison
d'une nette décroissance de la population sauvage résultant de la chasse et de la destruction
des habitats par l'intensification des pratiques agricoles. Elle est devenue rare au Japon, où
pourtant elle était abondante dans les années 1930 avec plus de 500 000 individus tués chaque
année. Actuellement un programme de restauration des populations y a été mis en place, grâce
notamment à l'élevage en captivité. Elle est restée assez commune en Russie et des
populations nicheuses se sont implantées dans des habitats favorables situés en limite de l'aire
de distribution, comme au Bhoutan. La caille du japon a été domestiquée depuis plus de 600
ans en donnant une multitude de mutations ; son élevage est devenu industriel aussi bien pour
la chair que pour les œufs. La femelle commence à pondre dès l'âge de 40 jours, et produit
son propre poids d'œufs en 10 jours. Elle peut pondre plus de 200 œufs par an. La caille du
Japon a aussi été relâchée dans un but cynégétique aux U.S.A. et en Europe avec tous les
problèmes posés par son hybridation avec la caille des blés (Hennache et Ottaviani, 2011 ).
Dans la nature les oiseaux-gibier sont reconnu en tant qu'indicateur biologique des
écosystèmes et ils occupent une place noble dans les relations entre homme et son
environnement (Hudson et Rands, 1998).

Figure 1 : Carte de répartition de la caille des blés et de la caille japonaise (Lucile, 2012)

3
,-----
1.1.3. Morphologie
Les cailles sont les plus petits représentants de la famille des gallinacés. Il en existe
quelques 40 espèces de par le monde. Seule la caille japonaise, Cotumix japonica, souvent
désignée à tort comme caille européenne, est domestiquée. Chez la caille, la femelle appelée
poule est plus lourde que le mâle appelé coq (Menasse, 1986 ; Gerken et Mills, 1993). De
même, Lucotte (1974) a rapporté qu'à la maturité sexuelle, le poids des femelles est supérieur
à celui des mâles de 10 à 20 g. Les lignées d'animaux légers ont des poids qui varient entre
100 et 160 g tandis que les lignées lourdes ont des poids qui varient entre 235 et 380 g. Les
cailles ont une longueur du corps qui se situe entre 12 et 18 Cm (Office Vétérinaire Fédéral,
2000). Le mâle à la poitrine et la gorge foncée et sans tâche, alors que la femelle à la poitrine
claire et tachetée (Figure 2). Le mâle se reconnait aussi par son comportement agressif
nettement marqué, avec une activité sexuelle très intense (06) mois environ et décline
graduellement par la suite, ils sont capables de s'accoupler quotidiennement plusieurs fois/
jour (www.itelv.dz).
Tête

Œil

Bec

Cou

Aile

Poitrine

Duvet

1 Patte

Doigt

Figure 2: Caille (mâle à droite et la femelle à gauche), source (Brad, 2013)

4
1

1.1.4. Différentes races


La caille Japonaise (Coturnix coturnixjaponica) présente trois races en fonction de la
coloration du plumage. Il y a la race brune, la race foncée de brun cannelle ~t la ra~ blanche
(Ashok et Mahipal, 2010). L'apparition de ces races est sous l'effet de la consanguinité dans
les différents élevages (Figure 3).

caille noire

Caille fauve

Caille blanche

caille grise

Figure 3 : Caractéristiques du plumage des cailles

5
1

1.2. Modes d'élevage


•!• Elevage extensif
L'élevage extensif des cailles est pratiqué pour la consommation familiale de la viande
et de l'œuf. Il se fait dans les cours familiales avec un matériel d'élevage moins adapté. Les
cailles sont en nombre restreint. Il se fait dans des cages ou au sol.

•!• Elevage intensif


L'élevage intensif est celle qui procure une multitude de cailles et d'œufs destinés à la
commercialisation. Le matériel d'élevage est adéquat. Nous avons des bâtiments de
reproduction, d'engraissement et d'incubation. Ce mode est le plus souvent pratiqué en
batterie.

1.3. Alimentation

1.3.1. Alimentation naturelle


La caille est un oiseau qui affectionne une alimentation diversifiée : farine ou graines
fines très riches en protéines, verdure (courgette, salade, bananes, papaye ... ). La caille se
nourrit aussi d'insectes et de larves en milieu naturel (http//www.linter-ci.com/artic1e.php3
?id_article=653 8 http//www.quail.go.ro/fra/treatment.html)

1.3.2. Alimentation industrielle


L'aliment concentré doit avoir une mouture fine, sans toutefois être très poudreuse.
Une eau de très bonne qualité, renouvelée régulièrement doit toujours être à la disposition des
cailles, et à toutes les étapes de leur élevage. La composition de l'aliment doit permettre de
couvrir tous les besoins (croissance, entretien et dépenses d'exercice entre autres) des sujets.
Les besoins en protéines brutes de la caille domestique pour la ponte maximale sont compris
entre 16-17%, pour un niveau d'énergie de 2,65 kcal.EM/g d'aliment. Pour la croissance, un
taux de 21 % de protéines brutes est largement suffisant au démarrage et un peu moins pour
l'engraissement (Guillaume, 1970). Le calcaire est déterminant surtout pour la qualité des
œufs. Une déficience en calcium et phosphore se traduira par des œufs fêlés et de faible valeur
commerciale. Les données relatives aux normes alimentaires chez la caille sont éparses et
étalées dans le temps. La caille consomme environ 25 g/j. Il est observé que la consommation
chez les cailles diminue avec l'âge.
1
Tableau I : Composition en régime de base pour les pondeuses

Ingrédients Quantité en %
30,0
Blé
37,0
Maïs
Tourteau de soja (44%) 20,0

Farine d'herbe déshydratée 2,0


2,0
Poudre d'os
7,0
Calcaire broyé
Phosphate bicalcique 1,0

Complément vitaminique 0,5

Complément minéral 0,5


100
Total

Source : Guillaume (1970)

Tableau II: Formules alimentaires des cailleteaux, des reproductrices et des cailles de chair

Eléments Catégories d'animaux


Cailleteaux Reproductrices Cailles pour viande

24,5% 15,5% 17,5%


Protéines brutes
5,0% 3,5% 3,0%
Matières grasses brutes
6,0% 10,0% 5,5%
Cendres brutes
3,0% 4,5% 3,5%
Cellulose brute
0,64% 0,6% 0,63%
Phosphore
0,61% 0,36% 0,4%
Méthionine
15,000 UI/kg 15,000 UI/kg 15,000 UI/kg
Vitamine A
33,000 UI/kg 33,000 UI/kg 33,000 UI/kg
Vitamine D
46 mg/kg 100 mg/kg 50 mg/kg
Vitamine E
12 mg/kg 15mg/kg 12 mg/kg
Sulfate de cuivrique
pentahydraté /cuivre

Source: Versele-Laga (2009)

7
Tableau III : Formulation avec des ingrédients simples

Catégories d'animaux
Ingrédients Cailleteaux Reproductrices Cailles de viande

Farine de maïs 40% 50% 60%

Farine de soja 10% 12% 10%

Farine de poisson 14% 8% 7%

Farine d'herbe (sélectionnée) 3% 6% 3%

Farine de lait 5% 5% 3%

Remoulage de blé 20% 18% 16%

Levure de Torula 2% 1% 1%

Source : Menasse (2004)

1.4. Reproduction

l.4.1. Incubation
L'incubation se fait avec des œufs de la même taille et de même race de volaille. Les
œufs à incuber ne doivent pas être trop petits, trop grands, trop ronds, trop pointus et pas de
coquilles rugueuses. L'âge idéal pour mettre les œufs en couveuse est entre 3 et 5 jours. Les
œufs doivent être stockés dans une pièce avec une température entre 8 et 12° C. Les œufs sont
tournés 2 fois par jour après avoir fait 2,5 jours dans la couveuse jusqu'au 14e jour. Durant
toute cette période la température est maintenue à 38,3° C avec un taux d'humidité variant
entre 60 et 70% (Figure 4, B). A partir du 14c jour les œufs ne sont plus tournés. L'éclosion
des œufs cailles se fait au 17e jour de couvaison (Figure 4, C). Après le 17e et le 18e on obtient
des cailleteaux (Figure 4, D). La période d'incubation pour des cailles est de 17-18 jours,
selon la contrainte et les procédures d'incubation. La réussite de l'éclosion dépend aussi du
bon état des commandes de l'incubateur (Figure 4, A) et le type d'incubateur utilisé. Quelques
modèles sont conçus particulièrement pour des cailles. Nous avons les incubateurs à
ventilateur et les incubateurs à air. L'incubation peut être faite de façon naturelle en utilisant
une poule couveuse. Généralement la poule caille est une mauvaise couveuse (Maurice et
Gerry, 2008).

8
Figure 4 : Différentes étapes de l'incubation
A : Incubateur C : Eclosion de l 'œuf
B : Œuf à l'incubation D: Cailleteau
•!• Couveuse
Ces données doivent être suivies pour la réussite de l'éclosion des œufs dans la couveuse :
Durée : 16-17 jours. Température : 38,3 C. Humidité : depuis le début 65%. Pendant les
premiers 60 heures les œufs ne doivent pas être bougés. Après ils sont tournés 2 fois par
jour jusqu'au jour 14. Quelques cailles sont enlevées l'une après l'autre de leur cage pour
la détermination de leur longueur. Un incubateur traditionnel d'une capacité de 900 œufs
de cailles a été confectionné par un coturniculteur, il présente un taux d'éclosion de 70 %.

9
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'11:
Figure 5 : incubateur traditionnel

•!• Thermomètre
La température déterminée dans les incubateurs était généralement de 38,3° C.
•!• Eau
L'eau était utilisée pour favoriser l'humidité dans l'incubateur.
•!• Ventilation
La ventilation dans l'incubateur permettait aux œufs de respirer.

1.4.2. Croissance
La croissance commence au moment ou les cailleteaux sont au chauffage. Cette
croissance est aux dépens des performances zootechniques. Le poids corporel moyen
enregistré chez les cailles parents à la première semaine d'âge est de 21,4 ± 1,7 g et 28,6 g
chez des cailles japonaises non sélectionnées (Almeida et al., 2002 ; Ôzbey et al., 2006).
Entre la première et la troisième semaine d'âge la différence de poids vif moyen entre les
cailleteaux parents mâles et femelles varie entre 0,8 g et 6, 7 g. Par contre, à partir de la
cinquième semaine d'âge, cette différence devient plus nette et atteint des valeurs allant de 11

10
1
à 22 g. A la maturité sexuelle, le poids des femelles est supérieur à celui des mâles de 10 à 20
g (Lucotte, 1974). D'ailleurs, plusieurs travaux ont confirmé que les femelles prennent plus
de poids que les mâles (Menasse 1986 ; Gerken et Mills 1993 ; Djouvinov et Mihailov 2005).
A la deuxième semaine, les poids moyens enregistrés sont 47,2±4,77 g. Par contre, la
distribution du poids des cailles parents à la sixième semaine est une distribution normale
avec des poids proches de la moyenne. A la même semaine d'âge, Ôzbey et al (2006) avait
rapporté chez l'espèce Coturnix japonica un poids moyen de 178±2,61 g. La différence de
poids et les écarts types enregistrés à la sixième semaine montrent que même à cette période
d'âge, les poids vifs des cailles sont très variables. D'ailleurs, de nombreux auteurs (Farooq et
al., 2001 ; Petek et al., 2005) ont trouvé une forte corrélation entre le poids de l'œuf incubé et
le poids du cailleteau à 42 j d'âge. Cette figure illustre la grande rapidité de croissance de la
caille japonaise pendant les premières semaines d'âge.

200 200

Il)
~ 100
0
a.

S1 s2 s3 S4 S5 S6 S1 s2 S3 S4 s5 S6
Age. sern aiœs Age. seïlaiœs
b) Femelles
aJ Mâles

Figure 6 : Evolution du poids des parents (Gn) en fonction de l'âge (a: mâles; b : femelles)
De même, Mignon-Grasteau et Beaumont (2000) ont rapporté une vitesse de croissance
moyenne de 0.228 j chez Coturnix japonica. Cette croissance pondérale commence à ralentir
à partir de la 5ème semaine.

11
1
D'après les courbes de cette figure, on remarque que la rapidité de croissance des femelles par
rapport aux mâles commence à apparaître à la 2ème semaine d'âge et elle devient plus
prononcée à partir de la 3ème semaine d'âge.

200 -.-Femelles ....,_ Mâles 200


-+-Femelles ---- Mâles
0> 150 150
-
1/)
C)

:-Q 100 ~ 100


0 0
(L 50 n. 50

0 0
S1 S2 S3 S4 S5 S6 S1 S2 S3 S4 S5 SG.
Age, semaines
Age. semaiœs

Figure 7 : Evolution du poids des parents femelles et des parents mâles dans chaque lot

1.4.3. Sexage
A la 3e semaine d'âge, les femelles sont caractérisées par la présence de couleurs
blanche-claires tachetées de noires sur le sternum et la gorge. Par contre, les mâles ont le
sternum et la gorge recouvert de plumes brunes rouillées. Les mâles adultes ont également
une glande cloacale dans une structure à bulbe située au bord supérieur du cloaque ; la glande
sécrète une substance mousseuse blanche lorsque le mâle est en activité sexuelle. Le sexe de
la caille d'un jour peut être déterminé par l'examen cloacal. Les débutants peuvent réaliser
environ 90% d'exactitude après la pratique sur 100 cailleteaux.

1.4.4. Ponte
Les cailles commencent à pondre à partir du 5e et du 6e mois. Les œufs fécondés sont
issus de l'accouplement entre le mâle et la femelle. Par contre, il y a des femelles qui entrent
en ponte avec seulement que l'alimentation. Elles sont donc nourrit avec les aliments de
ponte. Le poids moyen des œufs est de 10 g (Randall et Gerry, 2008). Les poules ont une
performance de ponte de 200 à 300 œufs par an (Office Vétérinaire Fédéral, 1982).
L'incorporation de l 'Aflatoxine dans l'aliment des cailles pondeuses a diminué la ponte
d'œufs et le poids des œufs. L'addition de Saccharomyces cerevisiae au régime contenant les
aflatoxines a réduit significativement les effets nuisibles de ces toxines sur l'augmentation de

12
1

la production d'œufs (Yildiz et al., 2004). La conservation des œufs au froid pendant 5
semaines avant l'incubation augmente la mortalité embryonnaire plus fortement chez les
embryons consanguins (Boesiger, 1991). Les résultats ont montré une perte progressive de
poids des œufs avec la durée de stockage et pour toutes les méthodes de stockage (Dudusola,
2008). La ponte maximale est obtenue avec un régime à 2,65 kcal.EM/g contenant 16-17% de
protéine brute. La précision de cette expérience est diminuée par suite d'une mortalité due
principalement aux accidents de ponte (Guillaume, 1970). De manière synthétique, les
recherches attribuent aux œufs ( Figure 8) de cailles la composition suivante : protéines,
vitamines (A, complexe B, E), fer, potassium, phosphore et un facteur antiallergique. Par
rapport à l'œuf de poule qui est à peu près 5 fois plus gros, l'œuf de caille contient 5 fois plus
de phosphore, 7,5 fois plus de fer, 6 fois plus de vitamine Bl, 15 fois plus de vitamine B2.
L'œuf de caille est le seul œuf diététique au monde. Les œufs de cailles stimulent la
croissance, régénèrent l'organisme, améliorent le quotient intellectuel, augmentent l'appétit
sexuel, combattent le stress, les maux de cœur, l'obésité, l'asthme, les différentes formes
d'allergies, l'hypertension artérielle, les maladies du foie et des reins. Les effets bénéfiques ne
s'arrêtent pas là, les vertus de ces œufs s'étendent à d'autres domaines comme le maintien du
teint, de la peau et des cheveux (http//www.linter-ci.com/artic1e.php3 ?id article=6538
http//www.quail.go.ro/fra/treatment.html)

Figure 8 : œufs de caille

13
1

1.5. Pathologies
.,._~ principales maladies rencontrées par les éleveurs de cailles sont la colibacillose, le
coryza infectieux et la coccidiose (Lancaster, 1983) qui est la plus courante. Le picage est une
forme d'agression courante chez les cailles. Cela est dû au non respect des normes techniques
de l'élevage de cailles (Zahoui, 2013).

1.6. Performances zootechniques


Les poussins de cailles pèsent entre 7 et 9 g et sont très vifs. Leur développement est
très rapide. Dès l'âge de 3 semaines environ, la formation du plumage est achevée. La
détermination du sexe est possible à partir de la 4e ou de la 5e semaine selon la coloration du
plumage situé sur le sternum: chez le coq, le plumage est rougeâtre-orange, sans taches, alors
que chez la poule il est beige avec des taches brunes ou noires. Le développement pondéral
est achevé à l'âge de 8 à 10 semaines. Suivant la longueur des journées, le programme
d'éclairage et la lignée, la maturité sexuelle est atteinte à l'âge de 6 à 10 semaines (Schmid,
1997). La performance de ponte dépend de l'alimentation, de l'éclairage et de la température.
Si la température de l'enclos se situe au-dessous de l 5°C durant une assez longue période, la
performance de ponte diminue. Des plaques chauffantes placées dans les enclos permettent de
compenser les baisses de température. Les cailles de O à 3 semaines d'âge ont une densité de
100 à 150 cailles/m2• Par contre les cailles de 4 à 6 semaines d'âge ont une densité de 50 à 60
cailles/m2 (Robbins, 1992).

14
1
CHAPITRE II: MATERIEL ET METHODES
2.1. Matériel

2.1.1. Site et période d'étude


L'étude s'est déroulée durant les mois d'Octobre et Novembre 2014 dans la zone
périurbaine d'Abidjan précisément sur les quatre grands axes routiers (Bingerville, Anyama,
Gonzague-ville, Dabou) dans lesquels un à trois fermes sont visitées.
Les localités des fermes a visité sur les différents axes:

• Bingerville : Carrefour ancien garage et le quartier santé.


• Anyama : 2 à Rane extension II et une à la Poste
• Gonzague-ville : Gonzague-ville et sur la route de Bonoi
• Dabou : Gesco

Adaké
Anyama

Dabou

Bingerville

Gonzague-ville

Lagune Végétation Forêt L 2Km

Figure 9: Site d'étude ( www.Google Map data, 2014)

15
2.1.2. Matériel biologique
Les animaux qui sont utilisés dans ce travail sont les cailles Japonaises (Coturnix
japonica) ainsi que leurs œufs. La classification zoologique de la caille se présente comme
suit selon Temminck et Schlegel (1849).
Règne Animal
Embranchement Cordés
Sous-embranchement Vertébrés

Classe Oiseaux
Ordre Galliformes
Famille Phasianidés

Genre Coturnix
Espèce japonica

2.1.3. Matériel technique


Un appareil portable de marque Sony Ericsson16,2 Mg pixels est utilisé pour la prise

des photographies sur chaque ferme. Un peson de 150 ± 0,01 g est utilisé pour déterminer le

poids moyen des œufs et des cailleteaux, et un autre de 2050 ±0, 1 g pour déterminer le poids

moyen des cailles. Un ordinateur est également utilisé pour la saisie des données et une fiche
d'enquête.

2.1.4. Fiche d'enquête et chronogramme d'enquête


Un questionnaire a été élaboré pour collecter les informations concernant la
reproduction des cailles (Annexe, Tableau 4).
Quel est votre nom ? quel âge avez-vous ? quel niveau d'étude avez-vous? .
Depuis quand exercez-vous l'élevage de caille ? quel effectif avez-vous? .
D'où est-ce que vous en procurez des reproducteurs ? d'où pratiquez-vous l'incubation
des œufs ? quelle constitution de groupe reproducteur formez-vous? .
Quels sont ces paramètres sur votre ferme? Le taux d'éclosion, le taux de ponte, le taux de
fécondité, le taux de mortalité, le poids moyen des œufs, l'entrée en ponte, la période de
sexage, le poids d'entrée en ponte, le pic de ponte, le sexe ratio.

16
1
2.2. Méthodes

2.2.1. Echantillonnage
L'échantillonnage représente l'ensemble des opérations qui ont pour objet de prélever
un certain nombre d'individus dans une population donnée pour mener notre étude. L'étude a
été faite dans huit fermes de cailles dans la zone périurbaine d'Abidjan.

2.2.2. Choix des élevages

2.2.2.1. Critères de sélection


Le choix a été porté sur les quatre grands axes principaux de la ville d'Abidjan, à
savoir l'axe de Binger-ville, l'axe d' Anyama, l'axe de Gonzague-ville et l'axe de Dabou. Ces
axes regorgent les grandes fermes de cailles. Notre méthode de travail consiste à collecter les
données sur la reproduction des cailles auprès des éleveurs.

2.2.2.2. Pré-enquête et fermes retenues


Les fermes qui sont retenues sont celles qui ont plus de 50 animaux et un an
d'existence. Nous avons retenu huit fermes sur les quatre grands axes principaux pour la
collecte des données de la reproduction. Elles sont reparties comme suite :
• Sur l'axe de Gonzague-ville deux fermes de cailles sont visitées: Gonzague-ville et sur
la route de Bonoi
• Sur l'axe de Dabou une ferme de cailles est visitée: Gesco
• Sur l'axe d' Anyama trois fermes de cailles sont visitées : deux à Rane extension II et
une à la Poste
• Sur l'axe de Binger-ville deux fermes de cailles sont visitées: Carrefour ancien garage
et le quartier santé.

2.2.3. Enquête
Les œufs et les cailleteaux sont mis par dizaine dans le peson de 150±0,0lg afin de
déterminer leur poids moyen. Il en est de même pour les cailles adultes qui sont mises par
dizaine afin d'avoir leur poids moyen sur un peson de 2050±0,lg. Les paramètres de
reproduction tels que le taux de ponte, le taux de fécondité, le sexe ratio, la durée d'entrée en
ponte, la période de sexage, poids d'entrée en ponte, le pic de ponte, le taux d'éclosion, la
durée d'incubation, l'effectif des cailles, et le taux de mortalité ont été déterminés sur chaque
ferme.

17
1

2.2.4. Expression des résultats


Les résultats sont consignés dans le tableau V de l'annexe.

2.2.s. Analyse statistique


Les données ont été traitées à l'aide du logiciel d'analyse des données STATISTICA,
version 7 .1. Le test T de Student a été utilisé pour la comparaison des moyennes.

18
1
CHAPITRE III: RESULTATS ET DISCUSSION

3.1. Résultats

3.1.1. Performances de reproduction

3.1.1.1. Taux de fécondité et poids moyen des œufs


Les cailles de la ferme 1, ont un taux de fécondité de 90 % qui est plus élevé que les
autres fermes. Le taux de fécondité de la ferme 2 est de 87 %. La ferme 3 et la ferma 4 ont le
même taux de fécondité qui s'élèvent à 85 %. La ferme 5 et la ferme 7 présentent également
80 % comme taux de fécondité sur chaque ferme. La moyenne de ces différentes fermes se
situe à 84,5 %. Selon cette figure 10, les fermes 6 et 8 le n'ont présenté de taux de fécondité.

92
1
90%
90 11 Fl

11 F2
88

r:H3
86 85% 85%
*-QI' ' 84,5%
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. • 1ii 1 F4

0
u a FS
:! 1 1 1

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QI
82
)(
::, 80% 1 1 aF6
1 80%
{2.
80
liiil F7

78
WF8

76 u Moyenne

74
Différentes fermes
Taux de fécondité

Figure 10: Taux de fécondité

19
1

La figure 11 présente un poids moyen des œufs pondéral de 11 g au niveau des fermes 1, 2 et
6. Par contre les autres fermes ont un poids moyen qui est approximativement identique à la
moyenne observée sur les différentes fermes visitées. Cette moyenne est à l'ordre de 10 g.

12

•Ferme 1
10

Ferme 2

8 Ferme 3

tlO
C
1 •., .•. ,;a:,, .•
• 1 • Ferme 4
CU
6
"'
"0

"ô Il Ferme 5
A.

l'J Ferme 6
4

iill Ferme 7

2 w Ferme 8

w Moyenne

Poids moyen des œufs Différentes fermes

Figure 11 : Poids moyen des œufs

20
1
La ferme 2 est celle qui a un taux faible d'éclosion de 42 %. Cependant, la ferme 5 présente le
taux d'éclosion le plus élevé de 74 %. Le taux moyen d'éclosion des différentes fermes se
situe à 61,5 % (Figure 13).

Wj M%
70 JO%. aFermel

60 I
1
I n
SS%
61,2%

_Ferme2

IJFerme3
~50

S 1 •••.••.• ,., 1 •••••• 1 1 lilFerme4


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0
u40
-CU
=i:, 1 1 1 • Ferme 5
)(
:s
~
a 1 1 r, Ferme 6
30, ~·-----·

Ferme 7
20

liil Ferme 8
10

Moyenne

0
Différentes fermes
Taux d'éclosion

Figure 13: Taux d'éclosion

22
1
3.1.1.3. Poids moyen des cailleteaux
Toutefois, la ferme 6 donne un poids moyen des cailleteaux de 9 g légèrement
supérieur à celui des fermes 1 et 8 de 8 g. La moyenne de 7 ,5 g détectée sur les différentes
fermes est pratiquement supérieure au poids moyen des autres fermes restantes à l'exception
de la ferme 4 (Figure 14).

10

aFl
8

F2
7

F3
ltlO 6
C
QI
C F4
~ 5
0
E
Ill
"0 FS
·s~ 4

F6
3

F7
2

liil F8
1

Moyenne
0

Poids moyen des cailleteaux Différentes fermes

Figure 14: Poids moyen des cailleteaux

23
3.1.1.4. Période de sexage et sexe ratio
La période de sexage est remarquable de 30 jours d'âge selon les fermes 2, 4, 7 et 8.
Cependant les fermes 1 et 3 ont donné comme période de sexage 45 jours d'âge aux cailles.
Au vu d'ensemble des périodes de sexage obtenues sur les différentes fermes, une moyenne
de 36 jours a été identifiée (Figure 15). Le sexe ratio a une proportion de 1/1 par apport aux
mâles et aux femelles après le sexage sur les différentes fermes.

10

aFl
8
11 F2
7
F3

--
f
6
F4

f s
::: ,
..•0 FS

4
F6

3
liiil F7

2
WF8

1
Moyenne

0
Poids moyen des cailleteaux Différentes fermes

Figure 15: Période de sexage

24
1
3.1.1.5. Poids d'entrée en ponte et taux de ponte
Les femelles de la ferme 8 entrent en ponte avec un poids moyen supérieur de 158 g
tandis que celles de la ferme 6 présentent un poids moyen faible de 149 g. La figure 16
montre que les poids moyens collectés sur les fermes 3 et 5 sont semblables de 154 g. La
moyenne de 153,625 g obtenue sur toutes les fermes est pratiquement identique aux poids
moyens des fermes 3 et 5 (Figure 16).

160

Ferme 1
158

Ferme 2
156

a Ferme 3

154
-· -- lil Ferme 4

152
tlO
• Ferme 5
C
a,
C
150 D Ferme 6
~
E
V,
"tJ
ë5 Ferme 7
0. 148

Ferme 8

146

Moyenne

144
Poids d'entrée en ponte Différentes fermes

Figure 16 : Poids d'entrée en ponte

25
1

Le taux de ponte de la ferme 12 de 90 % est supérieur par rapport aux autres fermes. Par
contre celle de la ferme 6 est la plus basse. Cependant, la moyenne rencontrée sur les
différentes fermes est de 61,25 % (Figure 17).

90%
• Ferme 1
90

80 • Ferme 2
70%

1
70 • Ferme 3
61,25 %

60 i1 • Ferme4

'*CU'
••C
"0

::: ,
0
Q.
CU
)(
50

40
1

1
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-
--1

••
1

1
• Ferme 5

•Ferme 6

~
30
• Ferme 7

20
• Ferme 8

10
Moyenne

0
Taux de ponte Différentes fermes

Figure 17 : Taux de ponte

26
1

3.1.1.6. Taux de mortalité


Les fermes 1 et 5 ont présenté un taux de mortalité identique de 7 % légèrement
élevé par rapport aux autres fermes qui envoisinent la moyenne qui se situe à 4,625 % (Figure
18).

- -
7% 7%

7 1 • Ferme 1

• Ferme 2
6 1 .5% 5%.
4,625% • Ferme 3

!.
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5 i 111114% 11111 A QL r, • Ferme4
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~ 1 11r:'!I I 1 1 • Ferme 5
0
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CIi
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3 ~ a1a-• 1 •Ferme 6
::,
~
• Ferme 7
2

• Ferme8
1
Moyenne

0
Taux de mortalité Différentes fermes

Figure 18: Taux de mortalité

27
1

3-.1.1.7. Pic de ponte et effectif des cailles


Le pic de ponte moyen se situe au 4ème mois d'âge selon les différentes fermes
visitées (Figure 19).

4,5

._. .___. 8Fl

3,5
a F2

3
DF3

2,5
Ill
·o 1 If};-~~- .,: ) 1 lil F4
~
2
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1,5
Sil F6

1
liil F7

0,5
liïilF8

0
LI Moyenne
Pic de ponte
Différentes fermes

Figure 19: Pic de ponte

28
1

L'analyse de la figure 19 montre que les fermes 1 et 4 présentent un grand nombre de


cailles de 1500 animaux. La ferme 5 précède les deux cités précédemment. A cette figure 20,
la ferme 7 a un nombre faible de cailles. La moyenne observée sur les différentes fermes se
situe au nombre de 641 cailles.

Ferme 1

Il Ferme 2

Ferme 3

Ferme 4
Ferme 5

Ferme 6

liil Ferme 7

Ferme 8

Figure 20 : Effectif des cailles

3.1.1.8. Autres performances


La première activité de caille retenue date de l'année 2007 et la dernière de l'année
2014. Selon les fermes visitées les types de production rencontrés sont la production de chair
de cailles pour la vente, la production d'œufs fécondés ou non, et la production de cailles et
des œufs pour l'ornement. Le choix des reproducteurs se fait dans un premier temps chez les
particuliers coturniculteurs et dans un second temps chez soi-même. Les fermes visitées dont
les mâles et les femelles étaient ensembles présentent un rapport de (1/3) un mâle pour trois
femelles. Les majeures parties des fermes bénéficiaient de la lumière du jour. Une seule ferme
était alimentée par la lumière de 24 heures sur 24 heures.

29
11

3.2. Discussion
La moyenne de 17,2 jours est la période d'incubation obtenue sur les différentes fermes
visitées, cette moyenne est concordante à celle trouvée par Maurice et Gerry (2008). Cette
moyenne prouve que les conditions d'incubation semblent être suivies par les cotumiculteurs.
Le taux de fécondité qui s'élève à 84,5 % est dû au respect des normes de l'élevage de
cailles telles que le nombre de mâles mis aux femelles (1/3), l'alimentation des animaux, et
aux dimensions des bâtiments d'élevage.
Le suivi des paramètres d'incubation permet d'obtenir un résultat fiable, dans ce cas de
travail le taux d'éclosion obtenu est environ 61,5 %. Ce taux sensiblement à la moyenne du
pourcentage, peut être à la base de mauvaises manipulations de l'incubateur ou au mauvais
état des œufs de cailles. Cela s'expliquerait aussi par le non respect du poids moyen des œufs
de 10 g à 12 g à l'incubation, la durée de conservation des œufs, l'âge des reproducteurs, la
température et l'hygrométrie, et même par la consanguinité qui a été prouvé par Boesiger
( 1 969). Les travaux de cet auteur ont montré que le taux d'éclosion passe en moyenne de 80
% pour la génération P à 58,6 % en F I et à 32,7 % en F2.
L'étude sur les différentes fermes montre un taux de ponte dont la moyenne est 61,25
%. Ce taux, du point de vu faible est, soit provoqué par l'alimentation des poules, soit
engendré par la luminosité dans les cages d'élevage. Une augmentation de la ponte, de 7 %
environ, apparaît quand on supplémente le régime de base en méthionine mais elle n'atteint
pas le niveau de significativité (Guillaume, 1970).
La moyenne de 4,625 % est celle du taux de mortalité observée sur les fermes d'étude,
du stade cailleteau au stade adulte. Ce résultat est pratiquement conforme à celui de
Ending et al (2012) qui ont évalué le taux de mortalité dans différentes régions. Cette
moyenne de mortalité s'expliquerait par la présence de coccidiose, de la taille des œufs lors de
la ponte, de l'intoxication alimentaire (Yildiz et al., 2004), le suivi des conditions de
chauffage.
Nous avons obtenu sur les différentes fermes 10 g comme poids moyen des œufs. Ce
résultat est inférieur à celui trouvé par Yildiz et al (2004) qui ont montré un poids moyen des
œufs de 12,66 g avec une consommation alimentaire riche en protéine. Cette baisse de poids
des œufs s'expliquerait par les conditions de conservation des œufs (Haugh, 1937).
Par ailleurs, le poids moyen des cailleteaux observé sur les différentes fermes est à
l'ordre de 7,5 g. Ce qui est inférieur au résultat de Hemid et al (2010) qui ont trouvé un poids
moyen des cailleteaux de 8,39 g. Cependant, plusieurs auteurs ont rapporté l'effet du poids de

30
1

l' œuf et sa corrélation positive avec le poids du cailleteau à la naissance et sa croissance


pondérale (Uddin et al., 1994 ; Yildirim et Yetizir 1998 ; Seker et al., 2004).
Nos travaux ont montré un poids moyen d'entrée en ponte de 153,625 g qui est
approximativement identique à celui trouvé par Metin (2007) qui a obtenu un poids moyen
d'entrée en ponte del52,33 g. Ceci s'expliquerait par l'alimentation des poules cailles, par la
densité des animaux dans les cages et même par la luminosité.
Notre étude a montré une moyenne de 36 jours comme période de sexage des cailles sur
les différentes fermes étudiées. La période de sexage est caractérisée par la différence de
plumage sur le cou des cailles. Selon les travaux de Mizutani (2003) cette différence de
plumage se situe à 21jours d'âge, ce qui n'est pas conforme à nos résultats. Cet écart peut
s'expliquer par l'apparition de plumage selon les périodes d'âge et aussi par la
méconnaissance du sexage par nos coturniculteurs.
Dans notre étude, la moyenne d'entrée en ponte de 48 jours observée sur les différentes
fermes de cailles est supérieure à celle de Kafrawi (2006) qui selon ses résultats l'entrée en
ponte s'effectue à 41 jour d'âge. Cette différence s'expliquerait par l'alimentation des poules
cailles et même par le nombre d'animaux dans les cages.
Nous avons constaté que la moyenne des animaux, suite à nos différentes enquêtes était
de 641 cailles. Ceci peut s'expliquer par le nombre de cailles qu'un débutant doit acquérir
pour une meilleure rentabilité.
A travers nos enquêtes, les coturniculteurs utilisent un mâle pour trois femelles dans les
cages. Ce résultat est contraire à celui de Santos et al (2011) qui ont utilisé un mâle pour deux
femelles. Ces chercheurs ont montré que ; le poids des œufs, la consommation alimentaire, le
taux d'éclosion et la fertilité des animaux décroissaient lorsqu'ils augmentaient le nombre
d'animaux dans les cages selon les superficies requises.

31
1

CONCLUSION

A l'issue de l'enquête sur les différentes fermes de caille dans la zone périurbaine
d'Abidjan, l'enquête étant porté sur la reproduction des cailles, nous avons constaté, que sur
huit fermes visitées la moyenne de la durée d'incubation est 17,2 jours. La moyenne du taux
de fécondité est 84,5 %. Le taux moyen d'éclosion est 61,5 %. Le taux de ponte est 61,25 %.
La moyenne du taux de mortalité est 4,625 %. Le poids moyen des œufs est 10 g. Le poids
moyen des cailleteaux est 7,5 g. Le poids moyen d'entrée en ponte est 153,625 g. La moyenne
de la période de sexage est à 36 jours. L'entrée en ponte est à 48 jours. La taille moyenne des
cailles est 17,0625 cm. La moyenne de cailles observée est 641 cailles. Le pic de ponte
s'obtenait au 4ème mois. Nous avons aussi constaté que les coturniculteurs étaient en majeure
partie jeune dont l'âge varie de 25 à 45 ans.
A la lumière des renseignements recueillis après cette enquête, il serait souhaitable
d'étudier les moyens susceptibles d'améliorer l'alimentation des cailles, de mettre en place
des incubateurs de bonne qualité à la disposition des coturniculteurs et enfin mettre une
structure permettant de valoriser l'élevage de caille car cette activité semble être méconnue de
tous.

32
1

REFERENCES BIBLIOGRAPIDQUES
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performance traits in Japanese quails. Livestock Researchfor Rural Development.16 (12)

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36
1

ANNEXES

Tableau 4: Chronogram.me d'enquête

DATES ACTfVITES RESPONSABLE

VENDRE Dl 07 NOVEMBRE 2014 VISITE DE FERME ANY AMA M. TOURE

LUNDI 10 NOVEMBRE 2014 VISITE DE FERME GONZAGUEVILLE M. TOURE

MARDI 11 NOVEMBRE 2014 VISITE DE FERME BINGERVILLE M. TOURE

JEUDI 13 NOVEMBRE 2014 VISfTE DE FERME BONOUA M. TOURE

LUNDI 08 DECEMBRE 2014 DEPOT DE MEMOIRE Dr SORO Dofara

Un questionnaire a été élaboré pour collecter les informations concernant la reproduction des
cailles (Annexe, Tableau 4).
Que l es t votre nom ? que l age
" avez-vous ? que l ru. veau d' etu
' de avez-vous
- ? .
Depuis quand exercez-vous l'élevage de caille ? quel effectif avez-vous? .
D'où est-ce que vous en procurez des reproducteurs ? d'où pratiquez-vous l'incubation
des œufs ? quelle constitution de groupe reproducteur formez-vous? .
Quels sont ces paramètres sur votre ferme ? Le taux d'éclosion, le taux de ponte, le taux de
fécondité, le taux de mortalité, le poids moyen des œufs, l'entrée en ponte, la période de
sexage, le poids d'entrée en ponte, le pic de ponte, le sexe ratio.

I
FICHE D'ENQUETE

ETUDIANT COTURNlCULTEUR

NOM ET PRENOMS : : .

NIVEAU D'ETUDE : : .

FILIERE : : · ·· ··· ··· ··· ··· ··· ··· · ·· ··· ··· ·· · ··· ··· ···

CONTACTS: : .

COMMUNE : QUARTIER : LOT N° : .

DATE DE RECEPTION: FERME: SOUCHE............... EFFECTIF: .

QUESTIONNAIRES FERMEN° : ....... OBSERVATION

TAUX D'ECLOSION

DUREE D'INCUBATION

DATE DE DEMARRAGE

TAUX DE MORTALITE

PERIODE DE SEXAGE

SEXE RATIO

ENTREE EN PONTE

PIC DE PONTE

TAUX DE PONTE

POIDS MOYEN DES OEUFS

TYPE DE PRODUCTION

CHOIX DES REPRODUCTEURS

TAUX FERTILITE

TAUX FECONDITE

TAUX PROUFICITE

AGE EN JOUR

LONGUEUR DU CORPS

DUREE D'ECLAIRAGE

Il
1

Tableau 5 : Expression des résultats

FACTEURS FI F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8 F9 FIO MOYENNE


TAUX D'ECLOSION
DUREE
D'INCUBATION
POIDS MOYEN DES
CAJLLETEAUX

DATE DE
DEMARRAGE
TAUX DE
MORTALITE
PERIODE DE
SEXAGE
SEXE RATIO
ENTREE EN PONTE
PIC DE PONTE -
TAUX DE PONTE
POIDS MOYEN DES
OEUFS
TYPE DE
PRODUCTION
1
NOMBRE DE
MALE/FEMELLE
CHOIX DES
REPRODUCTEURS
TAUX FERTILITE
TAUX FECONDITE
TAUX PROLIFICITE
AGE EN JOUR
LONGUEUR DU
CORPS
DUREE
D'ECLAI.RAGE

Ill
Tableau 6: Résultats escomptés

Fl F2 F3 F4 FS F6 F7 F8 Moyenne
Facteurs

Taux
42% 55% 70% 74% 61,2 %
65%
d'éclosion
Durée
17,5 jrs 17 jrs 17 jrs 17,5jrs 17,2jrs
d'incubation 17 jrs

Poids moyen
7,5 g 6,5 g 7,5 g 7g 9g 6.5 g 8g 7,5 g
des 8g
cailleteaux
Poids d'entrée
154 g 151 g 154g 149 g 157 g 158 g 153,625 g
en ponte 156 g 150 g

Taux de 4,625 %
5% 4% 5% 7% 2% 4% 3%
mortalité 7%

Période de
30jrs 45 jrs 30 jrs 42jrs 30 jrs 30jrs 36jrs
sexage 45 jrs

Entrée en
ponte 47 jrs 36 jrs 60jrs 42jrs 47 jrs 50 jrs 48jrs
42jrs 60jrs

Pic de ponte
3è ms 4èms 4è ms 4èms 4è ms 4è ms
3è ms 4è ms

Taux de ponte
70% 75% 90% 35% 45% 61,25%
70% 45% 60%

Poids moyen
10 g 9g 10 g lI g 9g 9g 10 g
des œufs 11 g 11 g

Taux de 84,5%
90% 87% 85% 85% 80% 80%
fécondité

Longueur du 17,0625
17,5 16,7 16,4 17,3 16,7 16,9
corps (cm) 17 18

Effectif des
500 1500 1100 100 68 200 641
animaux 1500 160

IV

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