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Introduction

Après avoir fait un aperçu des différentes sociétés en bourse au Maroc, notre
choix s’est finalement porté sur la société COSUMAR, qui une parmi les plus
performant de la place.
Dans notre travail, et après avoir présenté la société, on va essayer de
décortiquer et de comprendre ce qui se passe derrière cette performance, et en va
essayer de se projeter dans le futur le plus proche afin d’avoir une idée de ce qui
peut affecter la société, avec de nombreux paramètres qui sont apparue
dernièrement en sein de l’environnement de la société  cet axe fera l’objet de la
deuxième partie.
Dans la troisième on va essayer d’analyser les différents indicateurs de
performance de la société. Et on terminera notre rapport avec une analyse
boursière, en analysant les fluctuations du cours, et aussi en calculant les différents
ratios qui permettent d’analyser les performances boursières de la société.
I. Présentation de société :
Considéré comme l’unique opérateur industriel sucrier national, COSUMAR a
développé son savoir faire en matière d’extraction, de raffinage et de
conditionnement de sucre. Le Groupe associe 80 000 producteurs de betterave et
de canne à sucre, emploie 2 500 collaborateurs permanents, produit, à ce jour,
annuellement plus d’un 1.150.000 T.
Au cours de ses 80 années d’existence, le Groupe COSUMAR a développer une
expertise lui permettant d’assurer l’approvisionnement en sucre du pays de
manière pérenne tout en développant continuellement l’ensemble de la filière
sucrière par une importante politique d’investissements et un engagement
permanent en faveur de sa modernisation et de son développement agricole,
industriel et humain. Au cours de l’année 2009, le Groupe COSUMAR a engagé un
montant d’investissement global de 784,1 MDH, contre 690,8 MDH en 2008.
Implanté dans 5 grands périmètres agricoles (Gharb, Loukkos, Moulouya, Tadla,
Doukkala), le Groupe COSUMAR est composé de 5 sociétés disposant de 9 sites
industriels avec une capacité de traitement annuel de plus de 4 millions de tonnes
de cultures betteravières et cannières, ce qui lui permet d’assurer un
développement constant et serein de ses activités.
II. Analyse de l’environnement économique :
L’environnement de la société a été marqué par une flambée historique des
cours du sucre sur le marché mondial, causée notamment par le déficit du marché
pour la deuxième année consécutive :
• Forte chute de la production indienne (-13Mt) sur une production mondiale de
200 Mt (L’inde est le deuxième exportateur du sucre après le brésil.
• Baisse des stocks mondiaux à un seuil de 28%, niveau le plus bas depuis 30 ans
expliqué par l’augmentation de la consommation chinoise.
• Incidences sur la production brésilienne de la crise financière mondiale
(difficulté de financement des investissements et de la maintenance des usines) et
de la forte pluviométrie de fin de campagne.
• L’appréciation de la monnaie brésilienne et la dépréciation du dollar US.
Ces événements, ont eu un impact très néfaste sur les performances de la société et
vont être analysé dans la partie consacré à l’analyse financière.

L’environnement national quand à lui a été bouleversé suite à la décision des


principaux actionnaires de se retirer de la gestion de la société, et a provoqué une
croissance rapide du cours de l’action de la société. Et qui laisse une grande
question sur le mode de gouvernance du nouveau mangement ;
Au niveau productivité les conditions climatiques ont condamné la
superficie cultivée en plantes sucrières, mais ce recul a été compensé par
l’amélioration du rendement et de la richesse.
III. Analyse stratégique :
La position monopolistique qu’a bénéficie la société pendant longtemps, risque
de se disparaitre dans un avenir très proche, et peut endommager la société sur
plusieurs aspect : l’arrivé de nouveaux concurrents ; l’importation du sucre de pays
qui ont un prix de revient très compétitifs, et afin de mieux analyser la position
stratégique de la société nous allons présenter par la suite une matrice SWOT, qui
en évidence les principaux forces et faiblesses de société au niveau interne et aussi
les opportunités et les menaces qui se présentent sur le marché.
Menaces

 Les Forces :
La principale force de la société se résume dans un contrô le total de l’amont
agricole à travers des contrats qui attache les agriculteurs à la société, en les
incitants à cultiver les plantes sucrières, et aussi en les suivants durant toute
la période de culture en les conseillant, et en les donnant les résultats de
principales recherches des laboratoires de la société.
Aussi l’absence de concurrent sur le marché permet à la société d’avoir une
position de forces envers ses clients, surtout en termes de délai de paiement.
Une autre force qu’on peut évoquer est le faite que la société réalise des
marges opérationnelles très intéressantes grâ ce à la subvention accordé par
l’Etat pour soutenir le prix du sucre qui est une matière stratégique pour
toute nation.
 Les Faiblesses :
Deux faiblesses principales peuvent nuire aux performances de la société à
savoir : la dépendance aux conditions climatiques qui subissent de fortes
variations ces dernières années au Maroc ; aussi la société est dépendante
en grande partie du marché international du sucre, et donc la volatilité des
prix qui ont enregistré ces deux dernières années des records historiques.
 Les Opportunités :
Le marché national est très prometteur en termes de consommation du
sucre qui se situe en moyen à 35 Kg/an par habitant, mais qui est
probablement en maturité, et en croissance proportionnelle à la croissance
de la population marocaine.
Les opportunités de croissance à l’’international peuvent jouer en faveur de
la société qui entame prendre des participations dans des sucreries africain
et qui permettront à la société de diminuer sa dépendance au marché
internationaux de sucre.
Le programme INDIMAGE 2012 quant à lui est une importante opportunité
que la société peut saisir pour moderniser et mettre à niveau ses lignes de
production, est d’en tirer des gais très important en termes de rendements,
de productivité et d’économie.
 Les Menaces :
Différentes facteur externe peuvent jouer en contre de la société
éventuellement la quasi-certaine refonte du cadre réglementaire entrainant
une ouverture du marché et la disparition de la position monopolistique
qu’a bénéficie la société pendant longtemps ;
Aussi la probable suppression de la subvention qui peut sanctionner la
société au niveau de ses marges ;
Les conditions climatiques qui s’annoncent au début de la campagne 2010-
2011, indique une ressemblance à la campagne précédente en termes
d’inondations.

IV. L’analyse financière :

1) Analyse du chiffre d’affaire

Analyse du CA
(En Mdh)
2009 2008 % 2008 2007 %

Pain 2 143 2 156 -0,6 2 156 2 122 1,6


Lingots - morceaux 665 683 -2,6 683 714 -4,3
Granulés 1 269 1 053 20,5 1 053 1 116 -5,6
Produits finis 4 077 3 892 4,8 3 892 3 952 -1,5
Le chiffre d’affaire de la société en 2009 réalise une amélioration globale de
4,8Mdh, par rapport à 2008 expliqué principalement par l’augmentation de la
demande sur le granulé par les industriels, par contre les autres produits (Pain et
Lingots-morceaux) enregistrent un léger recul en raison de l’augmentation de la
part des filiales sur ces deux segments.
Par contre, en 2008 le CA est en léger diminution de -1,5Mdh, marqué par la
diminution de la production à cause de la sécheresse qu’a punis les cultures
betteravière, et aussi le renchérissement du prix de sucre brut dans les marché
internationaux.
2) Analyse structurelle :

Analyse du FR
(En Mdh)
2009 2008 % 2008 2007 %

FR 25,1 15,7 59,6 15,7 157,4 -90,0


FR/EBE (%) 2,2 1,5 1,5 15,2
BFR -36,3 71,4 NS 71,4 118,6 -39,8
BFR/ Chiffre d'affaires (%) -0,9 1,8 NS 0,0 2,9

Le Fond de roulement de la société a enregistré une diminution flagrante


entre 2007 et 2008 en passant de 157,4 à 15,7 Mdh, ce qui traduit la politique
d’investissement entamé par la société à partir de 2008.
Le BFR quant à lui a suit une tendance décroissante pour s’établir à -36,3
Mdh en 2009, et qui a été de 118,6 en 2007, ce qui explique la nouvelle politique de
recouvrement pratiqué par la société envers ses clients en leurs exigeant le
paiement au comptant et avec chèque certifié, avec un délai de paiement
fournisseurs de un an, pour les achats de sucre brut.
Ce gain réalisé en BFR a permis à la société de dégager un excédent de
trésorerie très important, qui est toujours placé en compte courant de l’ONA, qui a
généré un gain pour la COSUMAR DE 1,4 Mdh.

3) Analyse des Résultats :


Comme le présente le tableau ci-après le résultat d’exploitation a enregistré un
petit recul de -0,1% en 2008 par rapport à 2007, mais il a été compensé en 2009
par une amélioration de 11,1%, expliqué principalement par les gains réalisé en
termes de rendement et de richesse des plantes sucrières.
Ce résultat d’exploitation a permis d’améliorer l’EBE de 8,2% passant ainsi de
1.058,8 à 1.146,1 entre 2008 et 2009.
Évolution des résultats
(En Mdh)
2009 2008 % 2008 2007 %

Résultat d'exploitation 725,5 653,3 11,1 653,3 653,9 -0,1

EBE 1 146,1 1 058,8 8,2 1 058,8 1 035,2 2,3

Résultat financier 90,4 43,0 NS 43,0 10,6 NS

Résultat courant 815,9 696,2 17,2 696,2 664,5 4,8

Résultat non courant -101,4 -22,4 NS -22,4 -241,9 -90,7

Résultat avant impôt 714,5 673,8 6,0 673,8 422,7 59,4

IS 199,0 190,2 4,7 190,2 167,5 13,5

Résultat net 515 484 6,6 484 255 89,6

Le résultat financier a suit une tendance à la hausse depuis 2007 qui a été une
année ex

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