Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Guide de La Banque Mondiale Destine Aux Parlementaires
Guide de La Banque Mondiale Destine Aux Parlementaires
Edité par :
Valérie Chevalier
Tess Kingham
Lisa von Trapp
Sous la direction de :
Jean-Christophe Bas
Patrice Dufour
Valérie Chevalier
Les résultats, les interprétations et les conclusions figurant dans ce document n'engagent que
leur(s) auteur(s) et ne sont pas nécessairement ceux de la Banque mondiale, de ses organisations
affiliées, des membres de son Conseil d'Administration ou des pays qu'ils représentent. La Banque
mondiale ne garantit pas l'exactitude des données publiées dans ce document et n'est en aucun
cas responsable des conséquences éventuelles de leur utilisation. Les frontières, les couleurs, les
appellations et toutes les informations données sur les différentes cartes de ce volume,
n'impliquent de la part du Groupe de la Banque mondiale aucune prise de position quant au statut
juridique d'un quelconque territoire ni l'approbation ou l'acceptation de telles frontières.
3
CHAPITRE TROIS : CHANGER LES PRIORITÉS : UN DÉVELOPPEMENT
INDUIT PAR LES PAYS, AXÉ SUR LES RÉSULTATS ET BASÉ SUR LE
PARTENARIAT .......................................................................................39
4
EXEMPLES DES CONFÉRENCES RÉCENTES ............................................................ 74
FORUM INTERNATIONAL SUR LE FINANCEMENT DU DÉVELOPPEMENT ............................. 74
MONTERREY, MEXIQUE, 18-22 MARS 2002 ....................................................... 74
FORUM DE HAUT NIVEAU SUR L’HARMONISATION, ROME, ITALIE, 24-25 FÉVRIER 2003 .... 74
5
LE FONDS DES POPULATIONS AUTOCHTONES ....................................................... 99
LES FONDS SOCIAUX ................................................................................... 99
INFODEV ................................................................................................. 99
LE DEVELOPMENT MARKETPLACE ................................................................... 100
LE PORTAIL DU DÉVELOPPEMENT ................................................................... 100
ANNEXES.............................................................................................113
6
8
Introduction
Les activités du Réseau parlementaire sur la Banque mondiale (RPsBM) ont mis en
lumière, au cours des dernières années, la nécessité d'élaborer, à l’intention des
parlementaires, un guide concis traitant de la Banque mondiale et du développement. Ce
guide contient les éléments suivants :
Les parlementaires ne sont pas souvent informés des nombreuses possibilités d'établir, à
différents niveaux, des relations avec la Banque mondiale. Nous espérons que le présent
guide constituera une étape utile qui permettra aux parlementaires de mieux
comprendre la Banque mondiale, et favorisera le dialogue entre eux.
9
10
CHAPITRE UN
11
Les origines du Groupe de la Banque mondiale
L'Europe étant sur le chemin de la relance, la BIRD s'est intéressée aux besoins des pays
en développement. De nos jours, la Banque mondiale concentre ses efforts sur la lutte
contre la pauvreté dans ces derniers. Intervenant dans plus de 100 pays, elle apporte à
la fois des ressources financières et des connaissances pour stimuler le développement
économique et social.
Au fil du temps, il est devenu évident que la BIRD seule ne pouvait répondre aux besoins
mondiaux croissants dans le domaine du développement. La communauté internationale
a décidé de créer plusieurs nouvelles institutions pour soutenir les activités de la BIRD.
Ensemble, ces institutions forment le Groupe de la Banque mondiale. La Banque
internationale pour la reconstruction et le développement et l'Association internationale
de développement (IDA) forment ce qu'on appelle en général la « Banque mondiale ».
Aujourd’hui, la Banque mondiale est une institution qui comprend trois composantes:
12
Fig. 1.1: Evolution des tendances de la Banque mondiale
Mondialisation
Objectifs de développement du Millénaire
2000 Partenariats mondiaux
Cadre de développement intégré Initiative PPTE
Crise asiatique
1990s Economies de transition
Crise du SIDA
Agence multilatérale de garantie des investissements
1980s Ajustement structurel
Crise de la dette
1er prêt pour la planification démographique
1970s Besoins fondamentaux & Education
BIRD IDA
Banque Internationale pour la Association
reconstruction et le internationale
développement de développement
1944 1960
• La BIRD ne fait pas de dons mais elle accorde des prêts et fournit une
aide au développement aux pays à revenus intermédiaires qui peuvent
payer des taux d'intérêt proches de ceux pratiqués sur le marché. Elle prête de
l'argent à des conditions proches de celles du marché (seulement à un Etat
membre ou avec la garantie d'un Etat membre) et les prêts sont remboursés.
• Les pays empruntent des fonds auprès de la BIRD pour les coûts
d'investissement, l'assistance technique et les conseils. Les prêts d'investissement
servent à financer les projets individuels et une partie de l'investissement
programmé d'un pays, dans un secteur spécifique ; ce sont des prêts à long terme
(15 à 20 ans) avec des délais de grâce pouvant aller jusqu'à cinq ans. Les prêts
d'ajustement (« Prêts d'ajustement structurel » et « Prêts à l'ajustement
sectoriel ») sont conçus pour soutenir les réformes politiques et institutionnelles
dont le pays a besoin pour rétablir la croissance économique et la balance des
paiements à moyen terme.
• La BIRD émet des obligations de premier ordre et autres titres d'emprunt
achetés par les fonds de retraite, les compagnies d'assurance, les sociétés et
autres banques et individus dans le monde.
• La BIRD n'a pas pour vocation d’être une organisation à but lucratif, mais
depuis 1948, elle produit chaque année un revenu net en ayant recours aux
marchés financiers pour financer ses opérations de développement. Ses revenus
sont entièrement consacrés au financement du développement.
14
L'Association internationale de développement (IDA)
Fondée en 1960, 164 membres
Siège: Washington DC
Au cours des années 50, il est devenu évident que les pays en développement les plus
pauvres ne pouvaient se permettre d'emprunter les capitaux nécessaires pour le
développement aux conditions de la BIRD. Pour résoudre ce problème, un groupe des
pays membres de celle-ci a décidé de mettre en place une institution qui pourrait
prêter des fonds à des pays en développement très pauvres, à des conditions très
libérales. Ils ont créé l'Association internationale de développement (IDA). La BIRD et
l'IDA sont gérées de la même manière. Elles ont le même personnel, le même siège,
relèvent du même président et utilisent les mêmes critères d'évaluation des projets.
• L'IDA octroie des prêts aux pays dont le revenu par tête est inférieur à un
montant fixé et qui n'ont pas la capacité financière d'emprunter auprès de la
BIRD. Actuellement, 81 pays remplissent les conditions d’emprunt auprès de
l'IDA.
• Les crédits de l'IDA représentent environ un quart de l'ensemble des prêts
octroyés par la Banque mondiale et ils sont essentiellement consacrés aux
programmes de développement, en particulier ceux qui répondent aux besoins
fondamentaux des populations, à savoir : l'éducation, les soins de santé, l'eau
potable et l'assainissement. Les crédits de l'IDA ont une échéance de 35 ou 40 ans
avec des délais de grâce pouvant aller jusqu'à dix ans. Aucun intérêt n'est perçu
mais ces crédits comportent une petite commission de service. Les membres de
l'IDA sont récemment convenus que jusqu'à un cinquième des financements mis à
la disposition des pays, peut prendre la forme d'un don.
• A l'IDA, l'admissibilité est un arrangement transitoire permettant aux pays
les plus pauvres d'avoir accès à des ressources substantielles avant qu'ils ne soient
en mesure obtenir les fonds dont ils ont besoin sur les marchés, afin d'investir.
• Au fur et à mesure que leurs économies se développent, les pays
« s'affranchissent » de l'admissibilité. Le remboursement de leurs prêts
permettent de financer de nouveaux prêts de l'IDA aux autres pays pauvres. Au fil
des années, vingt-deux pays ont vu leur économie se développer et dépasser le
seuil d'éligibilité de l'IDA, comme par exemple: la Chine, le Costa Rica, le Chili,
l'Egypte, le Maroc, la Thaïlande et la Turquie.
15
La Société financière internationale (SFI)
Créée en 1956, 175 membres
Siège: Washington DC
• La SFI n'investit que lorsqu'elle peut apporter une contribution spéciale qui
complète le rôle d'autres opérateurs de marché.
• L'AMGI offre des assurances sur les risques politiques (garanties) aux
investisseurs et aux leaders, et aide les pays en développement à attirer et à
conserver les investissements privés.
16
Le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux
investissements (CIRDI)
Fondé en 1966, 139 membres
Siège: Washington DC
• Le recours au CIRDI est totalement volontaire mais une fois que les parties en
conflit sont convenues de faire appel aux services d'arbitrage/conciliation du CIRDI,
aucune d'entre elles ne peut ensuite se retirer unilatéralement.
• Les pays membres sont des actionnaires qui ont, en dernier ressort, le pouvoir de
décision au sein de la Banque mondiale. Leur part du capital est déterminée par le
poids de leur économie. Les Etats-Unis sont le plus grand actionnaire avec 16,41
pourcent des voix, suivis par le Japon (7,87 pourcent), l'Allemagne (4,49 pourcent),
le Royaume Uni (4,31 pourcent) et la France (4,31 pourcent). Le reste des actions
est réparti entre les autres pays membres. Les pays industrialisés courent des
risques financiers plus importants et, proportionnellement, jouent un rôle
déterminant dans les opérations de la banque.
17
Le Conseil des gouverneurs
• Il est composé de gouverneurs (en général des responsables politiques tels que
les ministres des Finances ou de la Planification) et de gouverneurs suppléants
nommés par chacun des 184 pays membres.
• Il se réunit chaque année lors des assemblées de la Banque mondiale qui ont
lieu chaque automne (habituellement, elles se tiennent à Washington deux années
sur trois et la troisième année dans un pays membre différent).
Le Conseil d’administration
• Il se réunit deux fois par semaine pour superviser la manière dont la Banque
gère ses activités, à savoir approuver les prêts et les garanties, les nouvelles
politiques, le budget administratif, les stratégies d'assistance aux pays et les
décisions relatives aux emprunts et aspects financiers.
Assemblée ordinaire
du Conseil des
administrateurs -
septembre 2003
18
Le Président de la Banque mondiale
• Il est élu pour un mandat de cinq ans renouvelable par les Administrateurs.
Le Comité du développement
• Il est dirigé par un président choisi parmi les membres du Comité et est
assisté par un secrétaire exécutif élu par le Comité.
19
La structure organisationnelle
La Banque mondiale mène ses activités par le biais des unités des vice-présidences
(VPU) qui se concentrent sur une région ou un secteur particulier, afin de lutter contre la
pauvreté et d'encourager le développement économique. La Banque a de plus mis en
place un système de réseaux qui encourage la collaboration et les échanges de
connaissances entre divers secteurs et régions.
ADMINISTRATEURS
PRESIDENT
DIRECTEURS GENERAUX
Amérique lat.
Asie du Sud
Asie de l’Est
& Afrique N
& Pacifique
Finance,
& Caraïbes
Réduction
Europe &
Le personnel de la Banque
20
21
22
CHAPITRE DEUX
23
Les régions et les réseaux de la Banque mondiale
Comme mentionné dans le Chapitre un, la Banque mondiale répartit les pays en
développement, en six régions. La principale unité de la structure de la Banque mondiale
est celle des vice-présidences dirigées par un vice-président. Il y a des unités de vice-
présidence pour chaque région, pour chacun des cinq réseaux de partage des
connaissances et pour plusieurs autres zones d'opération.
24
La Banque mondiale dans les pays membres
La plupart des membres des équipes responsables d’un pays, qui ont spécialisés dans un
secteur, sont basés à Washington. La coordination et la communication entre les
directeurs responsables d’un pays, basés sur le terrain, et les membres de l'équipe
responsable d’un pays en charge des secteurs, basés à Washington, sont renforcées par
un investissement considérable dans le réseau de communication de la Banque
mondiale, qui permet de compléter les déplacements effectués dans le cadre des
opérations, par la transmission de données de qualité, la transmission vocale et la vidéo.
25
Une stratégie « pour tout le pays »
Des années d'expérience pratique ont démontré à la Banque mondiale que le fait de
mettre simplement l'accent sur la croissance économique, ne permet pas vraiment
d'atteindre le développement durable. En conséquence, la Banque mondiale a introduit
une approche holistique, induite par les pays, en matière de politique de prêt et de
développement. Au niveau stratégique, cela suppose, pour un pays, la mise en œuvre de
trois mécanismes de la Banque mondiale:
¾ Pour de plus amples informations sur un pays et pour avoir accès aux
adresses des représentations de la Banque mondiale en ligne, consulter
www.worldbank.org, cliquer sur Countries et sélectionner un pays. Vous pouvez
également accéder aux adresses des Bibliothèques des représentations de la Banque
mondiale.
¾ Pour s'abonner à une « mise à jour spécifique de la Banque mondiale sur les
pays » et la recevoir par courrier électronique, consulter la page du pays et cliquer sur
l'option correspondante.
26
Le niveau local : que chacun ait voix au chapitre
Pour qu'un pays lutte efficacement contre la pauvreté, il faut que les retombées positives
du développement parviennent aux personnes les plus marginalisées de la société. La
Banque mondiale s'engage à faire en sorte que ses politiques et projets de
développement tiennent compte des besoins des pauvres, en particulier ceux qui courent
le plus de risque d'être marginalisés. La Banque mondiale financent actuellement des
projets qui s'adressent en particulier aux populations autochtones, dans 16 pays du
monde, grâce au Fonds mondial pour les populations autochtones.
3) un appui financier au Forum permanent des Nations Unies sur les questions
autochtones.
¾ Pour de plus amples informations sur les populations autochtones dans les
projets de la Banque, consulter www.worldbank.org/indigenous
¾ Le site susmentionné contient également davantage d'information sur les activités
appuyées par le Fonds mondial
27
D'autres exemples d'autonomisation des populations locales:
Avec une population de plus de 60 millions et un revenu moyen par tête de 100 dollars
EU par an, l'Ethiopie est l'un des pays les plus pauvres au monde. En 1995,
l'espérance de vie y était seulement de 48 ans, et 117 nourrissons sur un millier
mouraient au cours de leur première année. Toutes les 100.000 naissances, presque
700 femmes y décédaient en couches. Le paludisme sévissait dans plus de 70
pourcent du pays, et la tuberculose était la cause principale des décès enregistrés
dans les hôpitaux.
En 1996,le Social Rehabilitation and Development Fund a été créé afin d'aider les
communautés des villages isolés à s'attaquer à ces tragédies, soutenu par
l'engagement de la Banque mondiale à financer la moitié du coût total du projet de
240 millions dollars EU. Dès lors, le projet a permis à 600.000 enfants, dont 49
pourcent sont des filles, d'aller à l'école. Quatre millions de personnes ont à
présent plus facilement accès aux infrastructures sanitaires et
d'assainissement. Environ 66.800 Ethiopiens obtiennent de meilleures
récoltes grâce à un meilleur système d'irrigation.
28
Assurer l'éducation primaire universelle en Inde
Lancé au début des années 90, le District Primary Education Program (DPEP) a
été conçu pour aider l'Inde à atteindre l'objectif de l’éducation primaire pour tous, et il
est devenu depuis lors le plus grand programme d'éducation du monde, touchant 60
millions d'enfants. Même si la Banque mondiale est la plus grande pourvoyeuse de
fonds avec 1,2 milliard de dollars EU, le programme est également financé par de
nombreux autres bailleurs de fonds, notamment la Commission européenne, l'UNICEF
et les gouvernements des Pays-Bas et de la Suède. Couvrant plus de 271 districts
dans 18 états de l'Inde, le programme intervient dans les zones où le taux
d'alphabétisation des femmes est inférieur à la moyenne nationale.
Le DPEP s'adresse aux enfants âgés de six à quatorze ans et a pour objectif d'assurer
au moins quatre ou cinq années d'éducation primaire de qualité. Le projet vise
également à réduire le nombre d'abandons scolaires et à améliorer la qualité générale
de l'éducation primaire. Outre les filles qui étaient précédemment privées d'école, les
bénéficiaires sont les enfants atteints d'incapacité légère ou modérée et les enfants qui
travaillent
29
Les projets appuyés par la Banque mondiale
Il n'y a pas deux projets qui soient exactement identiques. Les circonstances
individuelles qui les entourent, les singularisent, et la Banque mondiale doit adapter les
prêts-projets afin d'en tenir compte. En dépit de leur singularité, tous les projets passent
néanmoins par un cycle de projet commun qui se renouvelle automatiquement: chaque
phase du cycle de projet mène naturellement à la phase suivante et les phases finales
engendrent de nouvelles approches et idées en matière de projets.
30
Les documents de projet
Les documents des projets sont accessibles au public, aux différentes phases du cycle de
projet. Ces documents fournissent les informations les plus détaillées sur un projet à
chaque phase spécifique. Ainsi, à la première phase d'identification d'un projet de
développement, un 'Document d'identification du projet' (DIP) est produit. Il donne des
informations générales sur les principaux éléments (objectifs, adresses, informations
financières, informations sectorielles, etc.) et sur la vie du projet. Les parlementaires
sont invités à consulter les documents de projet qui sont soit financés par leur
gouvernement soit mis en œuvre dans leur pays d'origine.
¾ Pour de plus amples informations, voir la liste descriptive des documents relatifs
au projet dans le Chapitre sept.
31
Les études économiques et sectorielles (ESW)
Dans tous les pays, les programmes de prêts se fondent sur des études fondamentales
sectorielles et économiques de diagnostic. Celles-ci sont:
• Les évaluations de la pauvreté, qui donnent des informations sur les causes et les
conséquences de la pauvreté dans un pays et étudient l'effet des politiques publiques
sur les pauvres.
• Les examens des dépenses publiques, qui montrent comment la gestion des
dépenses publiques affecte le développement.
• Les examens analytiques de la passation des marchés dans un pays, qui font
un bilan de la santé du système et des pratiques de passation des marchés d'un
pays.
• Les évaluations de la responsabilité financière dans un pays, qui examinent la
gestion financière des secteurs publics et privés et le cadre réglementaire qui les
régit.
• Les mémorandums économiques qui analysent les principaux aspects du
développement économique, notamment la croissance, la réforme fiscale,
l'administration publique, les échanges extérieurs, le développement du secteur
financier et les marchés du travail.
Outre ces services, la Banque peut assurer des services de conseils payants pour
répondre aux besoins spécifiques des pays, en ce qui concerne les informations et les
analyses qui soutiennent la réduction de la pauvreté et la croissance économique
durable. Elle réalise, par ailleurs, des études économiques et sectorielles régionales qui
tiennent compte du point de vue de différents pays sur les questions de développement.
32
Evaluer les activités du Groupe de la Banque
L'évaluation des activités de la Banque mondiale comprend les autoévaluations faites par
le personnel et l'évaluation indépendante faite par les deux unités spécialisées ci-après.
Qu'est-ce qu'elles Les programmes pour les pays, Les programmes, les projets
évaluent ? les politiques sectorielles, les d'investissement, les services de
politiques opérationnelles, la conseil et techniques, les
façon dont un emprunteur gère politiques et stratégies, les
un projet, et la contribution politiques et procédures,
durable de la Banque mondiale l'atteinte des objectifs convenus
au développement général d'un pour le développement du
pays. secteur privé et les effets des
activités d'investissement.
A quel moment se Surtout après l'achèvement des Après achèvement.
fait l'évaluation? projets, mais l'évaluation peut
permettre de donner des
informations et des conseils au
cours de la phase d'exécution
des projets.
Tout au long des années 80, la qualité des opérations de la « Parmi les 3500 projets
évalués par l'OED,
Banque s'est détériorée à un point tel qu'à la moitié des années
pendant la période 80-
90, les évaluations de l'OED ont montré qu'un tiers des projets 95, seuls 68 % étaient
de la Banque avait peu de chances d'atteindre leurs objectifs. considérés comme
Résolu à s'attaquer à cette situation alarmante, l'ancien réussis. Exprimés en
Président de la Banque, J.D. Wolfensohn, a lancé le Groupe dollars et en cents, un
d'assurance qualité (QAG), en 1996, avec pour objectif affiché taux de succès de 85 %
d'améliorer la qualité des résultats de la Banque (l'objectif) correspond à
faire passer chaque
Un engagement accru de la Banque en vue de mettre en œuvre année, des projets ‘peu
satisfaisants’ vers les
des opérations de grande qualité et le fait de se rendre de plus
projets ‘satisfaisants’,
en plus compte que le QAG a les yeux fixés sur les aspects quelque 5-6 milliards de
relatifs à la qualité, se sont traduits par une amélioration dollars des ressources de
significative de la qualité des opérations, pratiquement dans les nos emprunteurs. »
départements de la Banque, à tel point que son portefeuille est
maintenant considéré comme le plus sain des deux dernières - Prem C. Garg Directeur
décennies. du QAG
33
La transparence et la responsabilité : des objectifs partagés
Les parlementaires demandent souvent aux institutions de Bretton Woods (la Banque
mondiale et le FMI) d'être plus ouvertes et plus transparentes. La Banque mondiale tient
compte de cette demande et est déterminée à appliquer, à elle-même, les principes de
bonne gouvernance qu'elle attend de ses partenaires au développement. Ces dernières
années, la Banque mondiale a fait de gros progrès dans ce domaine. Des progrès
particuliers, qui méritent d'être soulignés, ont été réalisés pendant les réformes de la
politique de la Banque mondiale en matière de divulgation de l'information de
1993 et 2001. En conséquence, l’éventail des informations mises à la disposition au
public sur les activités de la Banque, s'est considérablement élargi. Plusieurs
mécanismes, décrits ci-après, ont également été mis en place pour encourager la
transparence des opérations de la Banque mondiale.
34
Les « observateurs » de la Banque mondiale
Le manuel opérationnel
Les projets et les activités de la Banque sont régis par des politiques opérationnelles, qui
sont conçues de manière à faire en sorte qu'ils soient viables sur le plan économique,
financier, social et environnemental. Le manuel opérationnel de la Banque explique
clairement ces politiques, et donne des indications sur la façon de les mettre en œuvre
(« Procédures de la Banque » et « Pratiques modèles »). Les principaux types de
politiques du manuel sont:
• Politiques relatives aux produits et aux instruments ;
• Politiques de sauvegarde ;
• Politiques fiduciaires ;
• Politiques de gestion.
35
Les dix politiques de sauvegarde sont : l'étude environnementale, les habitats
naturels, les forêts, la lutte contre les organismes nuisibles, la propriété culturelle, les
réinstallations forcées, les populations autochtones, la sécurité des barrages, les régions
contestées et les eaux internationales.
• que la personne ou le groupe concerné vit dans la zone du projet (ou représente
des personnes qui y vivent) et est susceptibles de subir les conséquences
défavorables des activités du projet ;
• que les personnes estiment que les dommages réels ou supposés résultent de
l'incapacité de la Banque mondiale à respecter ses propres politiques et procédures ;
• que leurs préoccupations ont été discutées avec la direction de la Banque mondiale et
qu'elles n'ont pas été satisfaites.
7. Le Conseil prend une décision finale sur les mesures à prendre, à partir des
conclusions du Panel et des recommandations de la Banque mondiale.
36
Un exemple de requête
Selon cette requête, les populations vivant dans la zone du projet et leur
environnement ont subi des dommages ou en subiront vraisemblablement à cause
des lacunes et des omissions dans la conception, l'évaluation et la supervision du
projet ci-dessus mentionné, par la Banque mondiale.
Requête numéro RQ01/01
37
38
CHAPITRE TROIS
Chapitre trois : Changer les priorités : un développement induit par les pays, axé sur
les résultats et basé sur le partenariat
39
Changer les priorités
Dans le cas d'un projet d'éducation de base, par exemple, il ne suffit pas de
construire des écoles. Les enseignants doivent être bien formés et des manuels
scolaires de bonne qualité doivent être achetés de manière à ce que les salles de
classe soient remplies d'enfants qui apprennent à lire et à écrire avec des enseignants
qui savent enseigner. De même, si les enseignants meurent du VIH/SIDA ou si les
élèves ne peuvent se rendre à l'école en hiver à cause des routes en mauvais état, le
projet éducation n'atteindra pas ses objectifs. Une planification et une mise en œuvre
intégrées impliquant des ministères, des ONG et autres - ainsi qu'une coordination
entre bailleurs de fonds étrangers et gouvernement - sont essentielles pour atteindre
les résultats en matière de réduction de la pauvreté.
Ces principes (l'appropriation par le pays, l'accent placé sur les résultats, le
partenariat et la coordination) s’incarnent dans l'approche de la Banque en matière de
développement exprimée dans le Cadre de développement intégré (CDF). Cette
évolution n'est pas seulement philosophique; les priorités de la Banque en matière de
prêt ont changé en conséquence. L'appui aux services sociaux de base s'est accru
régulièrement et est passé à 22 % du montant total des prêts, faisant de la Banque
la plus importante source de financement extérieure dans le monde, pour les
programmes de SIDA, de santé et d'éducation. Par contre, les prêts aux projets
d'énergie et miniers ont nettement baissé.
40
Le Cadre de développement intégré (CDF)
• être accepté par toutes les parties prenantes : le gouvernement, les bailleurs de
fonds, la société civile et le secteur privé ;
• favoriser des partenariats plus solides entre ces acteurs ;
• impliquer les parlements et autres institutions démocratiques; par exemple:
• en Bolivie, les députés ont examiné et approuvé le Plan d'action national ;
• au Ghana, la stratégie nationale dénommée, Vision 2020, était à l'origine
un rapport adressé au parlement ;
• en Ouganda, le parlement est de plus en plus associé aux discussions sur
les questions de développement stratégique ;
• placer le pays au premier plan afin qu'il conduise son propre programme de
développement et qu'il crée une vision qui couvre une période de 10 ou 15 ans
ainsi qu'une stratégie triennale ou quinquennale pour y parvenir ;
• être révisé tous les deux ou trois ans et adapté, si nécessaire, en fonction des
changements de circonstances.
41
L'allègement de la dette et l'Initiative en faveur des pays
pauvres très endettés (PPTE)
La question de la dette est l'un des plus grands défis au monde. Les pays en
développement ayant des dettes insoutenables ont beaucoup de mal à s'attaquer à la
pauvreté et à promouvoir la croissance économique. L'Initiative en faveur des
pays pauvres très endettés (PPTE) a été proposée en 1996 par la Banque
mondiale et le FMI, et a été acceptée par les gouvernements du monde entier. Il
s'agissait de la première approche globale en matière de réduction de la dette
extérieure des pays les plus pauvres au monde.
L'Initiative PPTE s'est rapidement traduite par des progrès notables. Les organisations
multilatérales, les créanciers bilatéraux, les gouvernements des PPTE et la société
civile ont eu des discussions régulières sur les forces et les faiblesses du programme.
Un important bilan réalisé en 1999 s'est traduit par une amélioration significative du
cadre initial. Selon l'Initiative PPTE améliorée, la Banque et les autres créanciers ont
accordé un allègement de la dette s'élevant à 54 millions de dollars EU à 27 PPTE.
Le premier objectif de l'Initiative PPTE est de ramener le poids de la dette d'un pays à
un niveau soutenable, à condition d'obtenir des résultats satisfaisants en matière de
politique. Suite à l'allègement de la dette, ces pays consacreront environ 2 % de leur
PIB au service de la dette - ce qui est nettement inférieur au pourcentage des autres
pays - contre 7 % environ pour les services sociaux. Le deuxième objectif de
l'Initiative PPTE est de faire le lien entre l'objectif relatif à la durabilité et la
lutte contre la pauvreté. Les fonds débloqués au titre de l'allègement de la dette
doivent être consacrés aux secteurs sociaux tels que la santé ou l'éducation.
La Banque, elle-même, n'a pas les moyens d'annuler la dette dans sa totalité sans
amoindrir sa capacité à accorder des prêts à d'autres pays pauvres. Toute décision
sur le fait de savoir s'il faut aller plus loin dans l'allègement de la dette - en
fournissant plus d'assistance - ne peut être prise que par les gouvernements des pays
bailleurs de fonds, et en définitive par leurs contribuables.
42
Les Documents de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP)
Le DSRP est un outil dynamique, destiné à convertir la vision stratégique globale d'un
pays en une activité assortie d'objectifs et de délais précis qui permettra de réduire la
pauvreté et de favoriser la croissance. Le DSRP doit être approuvé par les Conseils à
la fois de la Banque mondiale et du FMI pour servir de base aux prêts concessionnels
des deux institutions et à l'Initiative PPTE d'allègement de la dette.
Il n'existe pas de modèle pour l'élaboration d'un DSRP : le processus doit refléter les
circonstances et les caractéristiques propres d’un pays. Toutefois, six principes
fondamentaux sous-tendent l'élaboration et la mise en œuvre des stratégies de
réduction de la pauvreté.
Les députés africains du parlement, qui ont pris part au « Forum sur le DSRP »
(« PRSP Forum ») en septembre 2001, ont fait la déclaration conjointe suivante: « le
parlement ne peut pas être tenu à l’écart de la formulation et de la mise en
œuvre des stratégies de réduction de la pauvreté ».
43
• par le biais de la législation ;
• en vertu de leur droit de regard et de leur rôle de supervision ;
• en tant représentants des électeurs.
Source: K.S. Hubli, A.P. Mandaville, “Parliaments and the PRSP Process”, 2002
1
Par exemple, le Rapport d’activité du CDF de la Banque Mondiale : « Meeting the promise ? Early
Experience and Emerging Issues », septembre 2001.
44
Dans certains pays, les parlements ont été associés au processus d'élaboration du
DSRP et ces exemples de 'bonnes pratiques' méritent d'être soulignés.
D'après “Review of the Poverty Reduction Strategy Paper (PRSP) Approach: Early
Experience with Interim PRSPs and Full PRSPs”, IDA et FMI, mars 2002. Les DSRP ci-
dessus peuvent être consultés à : www.worldbank.org/prsp
45
La Stratégie d'aide à un pays (SAP)2
2
Les rapports sur la SAP des pays bénéficiant de l'aide de l'IDA (y compris les pays appelés pays 'à
financement mixte' qui bénéficient à la fois du soutien de la BIRD et de l'IDA) sont automatiquement
publiés. En cas d'opposition de la part d'un pays et dans les cas exceptionnels, la publication peut être
partielle.
46
Au Brésil, la Banque mondiale consulte individuellement les parlementaires
pour la Stratégie d'aide au pays 2004-07
Cette SAP applique une approche axée sur les résultats, qui s'appuie sur les
objectifs et les priorités définis par le Plan pluriannuel du gouvernement (PPA), et qui
est liée aux Objectifs du millénaire pour le développement. Elle fixe les indicateurs de
référence pour 2007 et 2015, relatifs aux acquis en matière de bien-être humain, à la
durabilité sociale et environnementale, à la compétitivité et à la performance
macroéconomique ainsi qu'à la croissance. Elle identifie également les activités
spécifiques financées par la Banque qui peuvent contribuer à atteindre ces objectifs,
ainsi qu'un cadre de suivi. La SAP 2004-07 décrit un programme qui prévoit pour le
Brésil un nouveau financement de la BIRD s'élevant à 7,5 milliards de dollars
EU sur les quatre prochaines années.
47
ressources, d'autonomiser les pauvres, d'améliorer la gouvernance et de renforcer la
sécurité des plus pauvres.
Le DCC est pertinent dans de nombreux secteurs. Il offre, sur une petite échelle, le
plus de possibilités en matière de biens et services qui ne sont pas complexes et qui
nécessitent la coopération locale, telle que les ressources communes (par exemple :
la gestion des pâturages communs et des systèmes d'irrigation superficielle), les
biens publics (par exemple : l'entretien des routes nationales), et les biens à usage
civil (par exemple : le plaidoyer public et le suivi social).
48
Les objectifs du millénaire pour le développement (OMD)
49
Un aperçu des huit Objectifs du millénaire pour le développement et de leur
faisabilité
INDICATEUR : Prévalence
de la malnutrition
(pourcentage des enfants
de moins de cinq ans)
INDICATEUR : Taux
d’achèvement du cycle
primaire (pourcentage)
Figure 3.5 : But 3 - Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes
CIBLE : Eliminer la
disparité sexuelle dans
l’éducation primaire et
secondaire, de préférence
pour 2015, et à tous les
niveaux d’éducation au plus
tard en 2015
INDICATEUR : Proportion
filles/garçons dans
l’éducation primaire et
secondaire
50
Figure 3.6 : But 4 – Réduire la mortalité infantile
INDICATEUR : Taux de
mortalité des moins de cinq
ans (par 1.000 naissances
vivantes)
INDICATEUR : Naissances
assistées par du personnel
sanitaire (pourcentage du
total)
CIBLE : Stopper la
progression et entamer la
régression du VIH/SIDA en
2015
INDICATEUR : Prévalence
totale du VIH (pourcentage
de la population entre 15 et
49 ans)
INDICATEUR : Source
d’eau améliorée
(pourcentage de la
population sans accès)
51
Figure 3.10 : But 8 – Développer un partenariat mondial pour le développement
CIBLE : Continuer à
développer un système de
commerce et de finances
ouvert, basé sur des règles,
prévisible, sans
discriminations
Source des graphiques ci-dessus : Rapport annuel de la Banque mondiale 2003, Chapitre 3
52
53
54
CHAPITRE QUATRE
55
La Banque mondiale et la communauté du développement
international
Institutions Organisations
Financières intergouvernementales
internationales
• Nations Unies
• Banque mondiale • Union européenne
• FMI • Organisation mondiale
• Banques régionales du Commerce
Coeur du développement
Gouvernements et
populations au
niveau national
56
Figure 4.2 : L’aide publique au développement : une des multiples sources de
financement des pays en développement
Flux totaux nets vers les pays récipiendaires (en milliards de dollars EU), 2001
Etats France Japon Espagne Royaume Allemagne Suède Danemark Portugal Canada
Unis Uni
Les flux d’aide ont été constants dans les années 80 avant de chuter
vertigineusement, en termes réels, au cours de la décennie passée. En 2000, l’aide
avait baissé de plus de 10% par rapport au niveau de 1990, soit une réduction sans
précédent, de moins de 0,22% du revenu national cumulé des bailleurs de fonds. En
2002 par contre, l’aide fournie par les membres du CAD, a connu une hausse de
7,2%, en termes réels. Si les engagements actuels sont respectés, de telles
augmentations annuelles seront poursuivies jusqu’en 2006. Malheureusement, cet
accroissement est en grande partie due à l’allègement de la dette (qui n’avait pas été
prise en compte dans les calculs initiaux) et aux réactions des bailleurs de fonds aux
crises afghane et irakienne.
57
Lors de la conférence de Monterrey de mars 2002, les bailleurs de fonds s’étaient
engagés à relever l’aide au développement, à un niveau jamais atteint dans toute
l’histoire du CAD. Si ces promesses sont tenues, l’aide publique au développement
devrait passer des 55 milliards de dollars EU environ de ces dernières années à près
de 75 milliards de dollars EU (selon les prix et taux de change de 2002) d’ici 2006,
soit une augmentation d’environ 0,29% de l’investissement national brut (INB) des
donateurs contre 0,22% en 2001. Les contributions les plus importantes pour la
période 2002-2006 sont attendues de cinq bailleurs du CAD, sur la base de leurs
déclarations pendant et après la rencontre de Monterrey. En effet, l’Union européenne
(UE) a annoncé des efforts visant une augmentation moyenne de leur aide publique
au développement à 0,39% de leur revenu national, d’ici 2006. Certains membres de
l’UE ont également prévu des augmentations de leur aide publique au
développement. Quant aux Etats Unis, ils envisagent d’augmenter leur contribution
annuelle de 5 milliards de dollars EU pour le «Millenium Challenge Account» (le
Compte du Millénaire) et d’un peu moins de 2 milliards de dollars EU pour les
initiatives de lutte contre le SIDA, d’ici 2006.
Malgré les bonnes intentions affichées par les bailleurs de fonds, beaucoup parmi eux,
vont éprouver des difficultés à respecter tous leurs engagements, surtout, au regard
des récentes augmentations de leurs déficits budgétaires. Même si tous arrivaient à
honorer leurs engagements, l’aide publique au développement serait déficitaire de
quelques 25 milliards de dollars EU sur les 50 milliards supplémentaires nécessaires
pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement et réduire de moitié
la pauvreté à l’horizon 2015.
Une grande partie de l’aide publique au développement est allée aux secteurs
sociaux. En effet, les années 90 ont été marquées par une augmentation de l’aide à
la gouvernance et aux autres programmes sociaux y compris la promotion des droits
humains, le suivi des élections, le développement communautaire et le rôle du
gouvernement dans le système de taxation par exemple. Par contre, l’aide à
l’agriculture et à l’industrie a été revue à la baisse.
58
éducation, santé et gouvernance) se font généralement sous forme d’appui technique
apporté par des experts, enseignants, programmes de formation et les équipements
nécessaires.
59
Institutions financières internationales
3
Source: Driscoll, David D. “The IMF and the World Bank: How do they Differ”, 1996 (« Le FMI et la
Banque mondiale : en quoi sont-elles différentes ? »
60
Les banques multilatérales de développement
• Des prêts à long terme accordés, sur base des taux d’intérêt du marché,
aux gouvernements des pays en développement. Ces prêts sont financés au
moyen d’emprunts sur les marchés financiers internationaux.
• Des prêts à très long terme bénéficiant de taux d’intérêt inférieurs à ceux
du marché. Ceux-ci sont financés grâce aux contributions directes des
gouvernements des pays donateurs.
Au début des années 90, la Banque mondiale était le principal fournisseur de fonds
multilatéraux mais, actuellement, la contribution de l’ensemble des quatre banques
régionales de développement avoisine celle de la Banque mondiale.
61
Banques sous-régionales de développement
Exemples de coopération
D’autres banques et fonds qui accordent des prêts aux pays en développement sont
également considérées comme des institutions multilatérales de développement et
sont souvent regroupées sous l’appellation « Institutions financières multilatérales ».
Elles diffèrent des banques multilatérales de développement par le nombre
réduit de leurs membres/actionnaires et par leurs secteurs ou activités
prioritaires. Des cofinancements sont également attendus de:
62
Organisations internationales
Les relations entre la Banque mondiale et les Nations Unies ont été formalisées
dans l’accord de 1947 qui reconnaît la Banque mondiale comme une agence
spécialisée et indépendante du système des Nations Unies et lui confère un statut de
membre et d’observateur dans beaucoup d’institutions onusiennes. Cette relation
fonctionne un peu de la manière suivante :
63
Exemples de programmes conjoints avec les Nations Unies
Dans le système des Nations Unies, la Banque est l’un des principaux bailleurs de
fonds de la lutte contre le VIH/SIDA. Au cours des cinq dernières années, elle a
engagé 1,5 milliards de dollars EU sous forme de dons, de prêts et de crédits aux
programmes de lutte contre le VIH/SIDA. Depuis 2001, la nature multisectorielle du
VIH/SIDA a été prise en compte dans les projets MAP, d’éducation, de transport, de
développement urbain, d’approvisionnement en eau et d’assainissement de la
Banque. Pour les pays les plus pauvres, la composante dons dans le
financement des stratégies de lutte contre le VIH/SIDA par la filiale de la
Banque mondiale octroyant des financements concessionnels (IDA) peut
aller jusqu'à 100 %. La Banque travaille avec des partenaires dans le cadre des
analyses stratégiques, des conseils sur les politiques et autres expertises
techniques au niveau national. L’équipe d’appui mondial chargé du suivi/évaluation
du SIDA à ONUSIDA est basée à la Banque mondiale. Celle-ci est également en
train de capitaliser les expériences existantes sur les succès en matière de thérapie
antirétrovirale (ARV).
64
Education pour tous
Environ 115 millions d’enfants n’ont pas accès à l’école. Les deux tiers de ceux-ci,
sont des filles dont une grande majorité est pauvre et défavorisée. Parmi les
enfants scolarisés, un tiers quitte l’école avant d’être alphabétisé. Même ceux qui
terminent leur cursus scolaire, n’arrivent pas à acquérir les compétences
minimales.
L’ « Education pour tous » est une initiative internationale visant à offrir aux
garçons et filles des pays en développement une éducation primaire de bonne
qualité, gratuite et obligatoire. Lancé en 1990, ce programme a été, au vu de la
lenteur des progrès enregistrés dans sa mise en œuvre, confirmé en tant
qu’Objectif du Millénaire pour le développement à atteindre en 2015. Plus
précisément, le partenariat « Education pour tous» s’engage à fournir, d’ici 2015,
un accès à une éducation complète, gratuite, obligatoire et de bonne qualité, à tous
les enfants et en particulier aux filles, aux enfants en situation difficile et à ceux
des groupes ethniques minoritaires. Il devra également œuvrer à éliminer toutes
les inégalités liées au sexe dans l’enseignement primaire et secondaire, d’ici 2015.
Le partenariat « Education pour tous» regroupe un ensemble de gouvernements et
d’organisations telles que l’UNESCO, les organisations de la société civile et les
associations.
i) Partenariats thématiques
65
En mars 2000, la Banque européenne d’investissements a approuvé le
décaissement de 60 millions d’euros dans le cadre de l’Initiative PPTE au titre de
l’allègement de la dette. Ce montant vient s’ajouter aux 10 millions d’euros déjà
approuvés en 1998 et destinés à mettre à la disposition des pays éligibles à
l’Initiative PPTE, des dons qui leur permettront de rembourser par anticipation,
certains des prêts consentis par l’Union européenne. Dans le cadre de l’Initiative
renforcée, la Banque européenne d’investissements va également offrir sans
retard un allègement au titre du service de la dette entre le point de décision et le
point d’achèvement.
66
(Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Tchécoslovaquie, Slovaquie, Hongrie et
Slovénie) ainsi que la Bulgarie, la Roumanie et la Turquie. Les réformes de
politiques et le développement institutionnel reçoivent un appui sous forme de
conseils, de dialogue et de prêts qui vient accompagner des programmes dans
d’autres domaines tel l’éducation, la santé, les services sociaux et la réforme de
pensions.
67
Agences bilatérales de développement
68
La société civile
Figure 4.6 : Contributions bilatérales APD aux ONG des pays du CAD
69
Exemples de projets/coopération
70
Fondations
Pendants plusieurs décennies, les fondations ont travaillé sur des questions relatives
aux conflits, à l’inégalité, au développement humain et communautaire et à
l’amélioration des opportunités économiques. Dans les années 2002 et 2003, la
Fondation Bill et Melinda Gates a figuré parmi les dix principaux bailleurs du fonds
fiduciaire de la Banque mondiale. La Banque mondiale gère le site de ses
fondations partenaires pour permettre à la communauté des fondations et à la
Banque mondiale d’échanger des informations et des connaissances sur la réduction
de la pauvreté et le développement durable. On y trouve des liens vers toutes les
fondations du monde qui financent des projets en Afrique, en Amérique latine et aux
Caraïbes ainsi qu’une liste des fondations à base communautaire. Une liste de
contacts des fondations qui ont des bureaux dans les pays clients, est également
disponible sur ce site.
Une autre ressource importante est le European Fondation Center (Centre des
fondations européennes) qui sert de portail à toutes les fondations européennes ainsi
qu’aux fondations et sociétés de bailleurs de fonds actives en Europe.
Nouvelles sur les fondations : Sommet des Nations Unies sur le VIH/SIDA
pour les responsables des médias
71
Autres coopérations et coordination de l’aide
Les groupes pour la coordination de l’aide sont organisés par pays et par région.
Cofinancements
Dans les projets financés par la Banque, le terme « cofinancement » s’applique aux
fonds engagés par des partenaires bilatéraux et multilatéraux, des institutions de
crédit externe et des sources privées. Les cofinancements permettent à la Banque
de :
• mobiliser des ressources pour combler un déficit financier sur un projet ou
programme spécifique ;
• mieux coordonner les programmes, politiques et priorités d’investissements
d’un pays donné avec les autres bailleurs de fonds officiels ;
• permet aux donateurs d’offrir leur assistance de manière efficace en
utilisant l’expérience de la Banque mondiale dans les différents contextes
nationaux et ses capacités à gérer des projets et des programmes.
72
l’exercice 2004 provenaient de la Banque interaméricaine de développement (3,7
milliards de dollars EU), la Commission européenne (640 millions de dollars EU) et le
DFID (612 millions de dollars EU). Les régions ayant bénéficié des cofinancements de
projets sont : l’Amérique latine et les Caraïbes (4 milliards de dollars EU), l’Afrique (3
milliards de dollars EU) et l’Asie du sud (1,3 milliards de dollars EU).
Un total de 103 projets a été cofinancé par la Banque mondiale et ses partenaires au cours
de l’exercice 2003.
En voici quelques exemples :
Le projet ghanéen d’appui au secteur de la santé - Phase II (310 millions de dollars EU)
Prêts de la Banque
Cofinancement
73
Exemples des conférences récentes
Les Etats-Unis envisagent de presque doubler leur aide publique au développement, pour
atteindre 15 milliards de dollars EU par an à l’horizon 2006. L’Union européenne prévoit
d’augmenter son aide à 0,39 % de son PNB d’ici 2006, soit plus de 11 milliards par an. Le
Canada consent une augmentation de 8 % par an, soit près de 1,7 milliards d’ici 2010
représentant 0,28 % de son revenu national brut (RNB). La Norvège a donné son accord
pour une augmentation correspondant à 0,92 à 1 % de son RNB d’ici 2005, soit l’équivalent
d’une augmentation annuelle de 250 millions de dollars EU. La Suisse s’est engagée à
augmenter l’aide à 0,37% de son RNB à l’orée de 2010. L’Australie prévoit une
augmentation réelle de 36 % en 2002-03.
Autres promesses:
• L’Autriche a promis d’augmenter son • L’Italie promet d’augmenter l’aide à
APD à 0,33% de son RNB d’ici 2006 0,33% de son RNB d’ici 2006
• La Belgique s’est engagée à augmenter • Le Luxembourg s’engage à atteindre 1%
son APD à 0,7% de son RNB d’ici 2010 de son RNB d’ici 2005.
• La Finlande s’est engagée à augmenter • Les Pays-Bas promettent d’augmenter
son APD à 0,4% de son RNB d’ici 2007 leur APD à 1% de leur RNB d’ici 2005
• La France s’est engagée à augmenter son • Le Portugal s’est engagé à augmenter
APD à 0,5% de son RNB d’ici 2007 son aide à 0,33% de son RNB d’ici 2006
• L’Allemagne promet d’augmenter son • L’Espagne s’est engagée à augmenter
aide à 0,33% de son RNB d’ici 2006 son aide à 0,33% de son RNB d’ici 2006
• La Grèce promet d’augmenter son aide à • La Suède promet d’augmenter l’aide à
0,33% de son RNB d’ici 2006 1% de son RNB d’ici 2006
• L’Irlande s’est engagée à augmenter son • Le Royaume Uni s’est engagé à
aide à 0,7% de son RNB d’ici 2007. augmenter son APD à 0,4% de son RNB
en 2005-2006
Source : rapport du PNUD sur le développement
Forum de haut niveau sur l’harmonisation, Rome, Italie, 24-25 février 2003
4
Information sur les promesses depuis Monterey dans le rapport 2003 du PNUD sur le développement
humain.
74
bâtir des partenariats entre les bailleurs de fonds et les pays en développement afin
de réaliser des progrès effectifs dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le
développement.
Les études de la Banque mondiale ont révélé qu’un pays en développement collabore
souvent avec jusqu’à 30 agences d’aide dans différents secteurs sociaux. Trop
souvent, l’impact de l’aide extérieure est réduit parce que celle-ci est fournie par des
institutions multiples, à des coûts élevés. Une industrie de la consultance est même
née autour du décaissement de l’aide et coûte 4 milliards de dollars EU, par an, rien
qu’à l’Afrique.
• Dans un projet de foresterie au Vietnam, les bailleurs de fonds ont pris 18 mois
et mobilisé 150 fonctionnaires du gouvernement pour acheter 5 véhicules, à
cause de leurs divergences sur les politiques d’approvisionnement.
• En Bolivie, cinq bailleurs de fonds ont commandité une enquête pour mesurer les
changements sur la pauvreté des ménages mais chacun d’eux a exigé un rapport
financier et technique séparé. Le fonctionnaire affecté à cette tâche, dit avoir
passé près de la moitié de son temps à répondre aux exigences des bailleurs
plutôt qu’à mener l’enquête proprement dite.
• En Tanzanie, des agents de santé ont trouvé que le nombre des projets et les
autres exigences, notamment l’hébergement des missions et la préparation des
rapports, allaient tout simplement au-delà de leurs capacités administratives
Source : un communiqué de presse de la Banque mondiale
75
76
CHAPITRE CINQ
77
La collaboration de la Banque mondiale avec les parlementaires
Les mesures prise par la Banque mondiale pour s’ouvrir davantage aux
parlementaires
Outre les actions qu’ils mènent avec les parlementaires, les membres de l’équipe
chargée du Dialogue sur les politiques de développement coordonnent les activités
liées au travail de proximité avec les jeunes, au dialogue avec les milieux
78
universitaires et à la Conférence annuelle de la Banque mondiale sur l’économie du
développement – (ABCDE).
¾ Pour en savoir plus sur l’équipe chargée du Dialogue sur les politiques de
développement et sur nos activités avec les parlementaires, consultez le site
Internet www.worldbank.org/parliamentarians. Ce site est également accessible en
français, en espagnol et en arabe (bientôt)
« Nous ne sommes pas un club de fans de la Banque mondiale. Nous nous montrons
critiques à son égard quand il le faut, et nous sommes ses ardents défenseurs lorsque
les circonstances l’exigent. Le RPsBM renforce le rôle des parlementaires dans la lutte
contre la pauvreté. Nous sommes un groupe qui sait mettre la main à la pâte. » –
Bert Koenders, député, Pays-Bas, Président du RPsBM.
Dirigé par un Conseil d’administration composé de neuf parlementaires élus par leurs
pairs, le RPsBM est une association indépendante déclarée en France. Il dispose de
personnel à Nairobi, au Caire et à Paris et il est ouvert aux parlementaires des Etats
membres de la Banque mondiale qui n’y représentent qu’eux-mêmes et leurs
électeurs, et non pas leurs pays, leurs parlements ou leur gouvernement.
79
• Le plaidoyer : pour fournir aux membres du RPsBM un cadre propice à la
coordination des activités de plaidoyer parlementaire en faveur du développement
international.
• La formation de réseaux : pour promouvoir la collaboration, le dialogue et
l’échange d’information entre parlementaires sur les principaux problèmes liés au
développement, aux finances et à l’éradication de la pauvreté.
• Les partenariats : pour prendre des initiatives permettant de promouvoir la
coopération et les partenariats entre les parlementaires et les décideurs, les
milieux universitaires, le secteur privé et les organisations non gouvernementales.
• L’évaluation périodique : pour favoriser la mise au point de mécanismes et
l’adoption de pratiques permettant un contrôle véritablement démocratique de
l’aide au développement dans toutes ses phases.
E) Les visites sur le terrain du RPsBM Le travail de la Banque mondiale se fait sur
le terrain. Si les parlementaires doivent avoir un impact sur les politiques de la
Banque, il est essentiel pour eux d’avoir la possibilité de visualiser le fonctionnement
du processus de développement. C’est pour cette raison, que le programme des
visites sur le terrain est une des activités clés du RPsBM, organisée conjointement
avec la Banque mondiale et grâce au soutien financier du gouvernement Finlandais.
Au cours de leurs visites, les parlementaires rencontrent le représentant-pays de la
Banque mondiale qui les informent sur les activités de la Banque mondiale dans le
pays concerné. Ils visitent ensuite des programmes et projets en cours de la Banque
mondiale, ce qui leur donne l’opportunité de discuter avec les chefs de projets
responsables de leur mise en oeuvre ainsi qu’avec le personnel local impliqué dans
ces projets. La délégation rencontre également des parlementaires locaux ainsi que
d’autres représentants clés (ONGs, bailleurs bilatéraux et presse) afin de revoir et
discuter le DSRP (Document Strategique de Reduction de la Pauvreté) national. Ces
visites sur le terrain ont déjà eu lieu au Kenya, en Albanie, en Ouganda, au Burundi,
en Serbie et Monténégro, en Ethiopie, au Yemen, au Nicaragua, au Vietnam, à
Madagascar, au Ghana. Plus d’une centaine de parlementaires y ont participé.
¾ Pour en savoir plus sur les visites sur le terrain, consultez le site web
www.pnowb.org et cliquez sur activités, puis sur visites sur le terrain.
80
F) Les sections régionales : en plus de poursuivre son objectif qui est d’être un
réseau mondial orienté vers l’action, le RPsBM a initié des actions au plan
opérationnel dans des régions et des pays bien précis. On compte actuellement des
sections locales et régionales en Inde, au Japon, en Afrique de l’Est, au Moyen Orient
et en Afrique du Nord.
Le Réseau parlementaire sur la Banque mondiale (RPsBM) a officiellement lancé les activités
de sa section pour l’Afrique de l’Est (RPsBM-Afrique de l’Est) au cours d’une réunion qui s’est
tenue à Nairobi au Kenya, du 23 au 24 juillet 2003. La section Afrique de l’Est est la deuxième
du genre, d’autres chapitres ont été crés au Moyen orient et Afrique du Nord, au Japon et en
Inde.
L’ordre du jour portait essentiellement sur des exposés et des débats sur des sujets d’une
importance capitale pour l’avenir de l’Afrique : de quelle manière les parlementaires peuvent-
ils contribuer à la lutte contre la corruption et contre la pandémie du VIH/SIDA ? Comment
les parlementaires peuvent-ils participer à l’élaboration de stratégies de réduction de la
pauvreté authentiquement nationales ? Et comment les parlementaires peuvent-ils aider à
traduire les engagements au titre de l’atteinte des objectifs de développement pour le
millénaire (ODM) en actions concrètes permettant de réduire la pauvreté.
Cette réunion inaugurale du RPsBM- Afrique de l’Est a été suivie le 25 juillet d’une visite des
parlementaires sur le site de deux projets de la Banque mondiale au Kenya, et le 26 juillet
d’une réunion du Conseil d’administration.
¾ Pour en savoir plus sur les sections régionales, consultez le site web www.pnowb.org
et cliquez sur sections régionales.
81
G) Le Parliamentarians’ Implementation Watch (PIW) a été créé pour favoriser
les actions visant à atteindre les Objectifs de développement pour le millénaire (ODM)
et pour en assurer le suivi et l’évaluation.
Sa mission
Ses buts
1. Aider à la traduction dans les faits des engagements pris en faveur des pauvres.
2. Evaluer le rôle, et renforcer l’obligation de rendre compte des gouvernements et des
organismes multilatéraux tels que la Banque mondiale, les Banques régionales de
développement, le FMI, et les Nations Unies.
Ses partenaires
Ses produits
¾ Pour en savoir plus sur le PIW, consultez le site web www.pnowb.org et cliquez sur
activités puis Parliamentarians’ Implementation Watch.
Financement
Outre l’appui fourni par la Banque mondiale, le RPsBM reçoit des financements des
Pays-Bas et de la Finlande. Les conférences annuelles ont été financées par les
gouvernements néerlandais (2000), britannique (2001), suisse (2002), grec (2003),
français (2004) et finlandais (2005). La Fondation des Nations Unies a financé la
création du Parliamentarians’ Implementation Watch (PIW) au cours du Sommet de la
terre tenu à Johannesburg en août 2002.
82
L’Institut de la Banque mondiale (WBI)
L’Institut de la Banque mondiale a été créé en 1999 pour faciliter le partage des
connaissances de la Banque et de ses pays membres avec les décideurs à travers le
monde du développement. Il résulte de la fusion de l’Institut de développement
économique et du Centre de formation continue et de perfectionnement des cadres.
Un an plus tard, l’Institut a changé de nom et est devenu l’Institut de la Banque
mondiale (WBI).
83
Compte tenu du taux de renouvellement très élevé des parlements dans de nombreux
pays après les élections, le WBI s’intéresse également à « la mémoire
institutionnelle » des parlements : leur personnel. Celui-ci fait partie des groupes de
participants ciblés par les séminaires du programme de renforcement des capacités
des parlementaires. En outre, un ensemble de modules spécialisés d’un programme
basé sur le web de formation du personnel des parlements est en cours d’élaboration
en collaboration avec l’Association des parlementaires du Commonwealth.
Le contrôle du Parlement
Le WBI a conçu des ateliers et des séminaires destinés aux membres et au personnel
des commissions des comptes publics et des finances/du budget, et aux
représentants des institutions supérieures de contrôle des finances publiques et
d’autres organismes de suivi, de l’exécutif et de la société civile. L’objectif visé est de
renforcer l’obligation de rendre compte du gouvernement par un contrôle du
Parlement exercé, principalement (mais non exclusivement) à travers une
participation des parlements au cycle budgétaire. Une attention particulière est
accordée à la compréhension des éléments clés de la responsabilité comptable
externe, au cycle budgétaire et au rôle qu’y tient le parlement, au recensement des
nouvelles « pratiques optimales » telles que le renforcement des liens avec les hauts
responsables des services du Vérificateur général, ainsi qu’à l’adaptation et à
l’adoption de ces pratiques, et à la manière dont les parlements peuvent mieux
intégrer les préoccupations de leurs électeurs dans le cycle budgétaire, par exemple
par l’organisation d’auditions publiques avant la présentation du budget au Parlement.
Dans le but de soutenir les actions engagées dans ses principaux domaines de
programmation, le WBI a financé l’établissement de réseaux parlementaires tels que
le Réseau des parlementaires africains contre la corruption (APNAC) et l’Organisation
mondiale des parlementaires contre la corruption (GOPAC). Ces deux organisations
facilitent l’échange d’information entre les parlementaires. De plus, le WBI a favorisé
leur connexion avec d’autres réseaux, notamment l’Organisation internationale des
84
institutions supérieures de contrôle des finances publiques (INTOSAI) et le Réseau
parlementaire sur la Banque mondiale (RPsBM).
Les défis étaient nombreux: suite aux élections de décembre 1996, très peu d’élus
possédaient une expérience parlementaire ou étaient en mesure de faire face aux problèmes
de fond qui allaient se poser à eux à brève échéance. Les tensions entre partis étaient vives
et le système de gestion des finances publiques du Ghana était caractérisé par de graves
dysfonctionnements, en particulier des arriérés chroniques dans les comptes publics, des
malversations généralisées au niveau de la fonction publique et l’incompétence de plusieurs
agents subalternes. Bien plus, les commissions elles-mêmes ne disposaient pas de
personnel d’appui, ni de salle pour se réunir.
85
Les résultats obtenus
Trois domaines ont été ciblés pour le renforcement des capacités institutionnelles : la
promotion de la confiance entre les partis au sein des commissions, le développement d’une
approche stratégique de la planification des travaux des commissions, et la fourniture à
celles-ci d’un appui plus solide en matière de recherche et de travaux analytiques.
86
un processus susceptible de compenser en partie la publication tardive des rapports du
Controlleur général. La Commission des Finances a aussi déclaré qu’elle avait réussi à
dresser une liste détaillée de points dont il fallait tenir compte lors de l’approbation des
emprunts extérieurs.
c) Au niveau de la société
Les membres des deux commissions ont commencé à se rendre compte de la nécessité non
seulement d’associer davantage le public à leurs travaux par le biais d’auditions et de
réunions dans diverses parties du pays, mais aussi de tisser des liens étroits avec l’exécutif.
La PAC, la Commission des Finances, le Comité pour la promotion de la femme et des
enfants (le Gender and Children Committee ), le Comité pour les collectivités locales et le
développement rural Local (Government and Rural development Committee), et le Comité
des certifications (Assurances Committee) ont mené des enquêtes conjointes et procédé à
des consultations publiques sur les nouvelles priorités, y compris l’application du DSRP. La
PAC et la Commission des finances ont pour leur part commencé à adopter des mécanismes
participatifs dans le cadre de leurs activités. De l’avis général, ces mécanismes ont
« favorisé une interaction non partisane dans le cadre des activités de la commission »,
alors que les interactions avec les organisations de la société civile ont « permit à chaque
parlementaire d’avoir une vision plus large des questions liées au développement général du
pays ». Parallèlement, les liens établis avec les services du Contrôleur général se sont
renforcés et un bureau de liaison avec le Parlement a été créé par le Contrôleur général
pour favoriser l’interaction entre son personnel et les membres de la PAC.
Paris, 17 septembre 2003. Dans le cadre des préparatifs des réunions annuelles de la
Banque mondiale et du FMI tenues à Dubaï, le Président de la Banque mondiale James D.
Wolfensohn s’est longuement entretenu par visioconférence avec des parlementaires de la
région Moyen Orient et Afrique du Nord.
¾ Pour obtenir une synthèse des travaux et la liste des participants, consultez le
site web www.pnowb.org
87
Les parlementaires des pays donateurs et la Banque mondiale
88
avec un revenu annuel net de plus d’un milliard de dollars EU depuis plus de 15 ans.
Le taux de rendement net de l’actif de la BIRD qui est d’environ 1 % garantit sa
bonne santé financière et permet de soutenir ses activités de développement de
façon permanente.
Le Sénat irlandais a organisé un débat très enrichissant avant le vote sur la 12ème
Reconstitution des fonds de l’IDA. Les parlementaires irlandais ont affirmé leur
soutien à l’action de l’IDA en matière de réduction de la pauvreté mais ont
également demandé davantage de transparence et d’efficacité, ainsi que le
renforcement de l’obligation de rendre compte en ce qui concerne la gestion par la
Banque mondiale de la contribution financière de leur pays. Pour prendre
connaissance d’une transcription de ce débat, suivre le lien ci-dessous :
Parce qu’ils approuvent l’enveloppe de l’aide et qu’ils ont la capacité d’élaborer des
politiques, les parlementaires peuvent également participer à la prise de décision
relative à la destination de l’aide. Ils sont ainsi en mesure de faire en sorte que l’aide
soit accordée aux pays qui en ont le plus besoin et ils peuvent allouer des crédits bien
précis à des programmes permettant d’atteindre les Objectifs de développement pour
le millénaire.
Les parlementaires des pays donateurs peuvent analyser le rôle de leur pays au sein
de la Banque mondiale et adopter plusieurs approches pour obtenir un retour
d’information sur les activités de leur Administrateur :
89
Les parlements examinent les activités des institutions financières
internationales : France, Canada, et Royaume-Uni
Pour en savoir plus, consultez le site Internet du ministère suédois des Affaires
étrangères : www.utrikes.regeringen.se
90
Les Parlements des pays « emprunteurs » et la Banque
mondiale
Les parlementaires peuvent faire partie des délégations nationales participants aux
forums internationaux (conférences des Nations Unies, négociations de l’OMC, etc.)
ou aux réunions annuelles de la Banque mondiale et du FMI pour représenter les
intérêts de leurs pays. Ils peuvent également jouer un rôle actif dans l’exécution des
programmes de réduction de la pauvreté en assurant un contrôle strict des CDI, DSRP
et SAP, et en participant à leur mise en œuvre.
Aussi bien les parlements des pays emprunteurs que ceux des pays donateurs
produisent des rapports sur les politiques de leur gouvernement et en assurent le
suivi/évaluation sur le plan de la bonne gouvernance. Cette activité est utile pour la
Banque mondiale lors de la préparation de documents aussi importants que la
91
Stratégie d’assistance au pays (SAP). De même, les rapports et les statistiques de la
Banque mondiale peuvent être d’une grande importance pour les parlementaires
lorsqu’ils ne sont pas en mesure d’obtenir de telles informations de leur
gouvernement ou lorsqu’ils recherchent des sources d’information indépendantes.
92
93
94
CHAPITRE SIX
95
Comment participer aux débats en ligne sur le développement
Le « portail » de la société civile
Les parlementaires peuvent trouver sur ce site Internet des informations sur les
activités de la Banque mondiale avec la société civile, information susceptible de les
aider à répondre aux questions que se posent leurs électeurs dans le domaine du
développement et notamment sur la dette, sur les échanges commerciaux et sur
l’ajustement structurel.
Les consultations sont des discussions en ligne qui réunissent des audiences
multiples dans le but de recueillir les avis et les réactions du grand public, de nos
partenaires et de nos clients sur un document de stratégie ou sur un rapport
important de la Banque.
Le Devforum est abrité par la Banque mondiale qui finance en outre les débats en
collaboration avec d’autres organismes parmi lesquels :
96
« Vous avez la parole »
« Vous avez la parole » est un forum de discussion animé par des experts de
différents domaines. Les sujets abordés sont variés et toutes les suggestions sont les
bienvenues.
L’Institut de la Banque mondiale (WBI) a lancé B-SPAN en 1999 dans le cadre des
efforts entrepris pour passer du statut de bailleur de fonds à celui de banque de
connaissances et de fournisseur de services d’information. En enregistrant des
informations audio et vidéos et en les transmettant sur Internet, B-SPAN offre à
l’ensemble du monde un accès à des informations sur les activités de la Banque
mondiale en matière de développement durable et de réduction de la pauvreté. Ce
site permet également d’avoir accès à une documentation pertinente, notamment des
documents de recherche, des présentations diaporama, et des liens vers d’autres
ressources disponibles en ligne. Toutes les informations relatives aux activités sont
archivées de façon continue.
Les consultations
97
Les possibilités de financement intéressant vos électeurs
Le DGF a été mis en place en 1997 pour intégrer dans une même structure la
stratégie générale, les crédits et la gestion des activités de dons financés par le
budget administratif.
Dans le cadre du DGF, toute proposition de don doit être parrainée au sein de la
Banque pour être examinée et inscrite au rang des priorités des Secteurs ou des
Réseaux, avant qu’un Conseil du DGF élargi à l’ensemble de la Banque ne l’analyse en
tenant compte des priorités institutionnelles. Une petite équipe du secrétariat du DGF
sert de personnel d'appui au Conseil du DGF qu’elle est toujours disposée à aider.
Le programme de microfinance
98
Peuvent bénéficier des financements : les ONG, les gouvernements, les organismes
de développement régionaux et internationaux éligibles de ces pays.
Le Fonds des populations autochtones finance les projets dans quatre domaines
cibles : les droits des populations autochtones ; les ressources destinées au
développement durable ; le renforcement des capacités institutionnelles et la
formation ; la culture et l’identité culturelle.
Le Programme de Fonds sociaux appuie, dans les pays en développement, des petits
projets conduits par les communautés avec pour objectif de responsabiliser les
populations pauvres et vulnérables. Il s’agit essentiellement de projets liés aux
infrastructures, aux services sociaux, à la formation et au développement de
microentreprises. Les financements peuvent être gérés par divers acteurs tels que les
collectivités locales, les ONG, les ministères techniques, les groupements
communautaires et les comités de projets locaux. Grâce aux financements sociaux et
à l’assistance technique, les communautés fixent leurs priorités en matière de
développement, recrutent les entrepreneurs, gèrent les fonds du projet et, après
l’achèvement des travaux, assurent la gestion et la pérennité du projet.
Infodev
Infodev finance la dissémination et/ou le développement des TIC dans les pays en
développement avec pour finalité le développement économique et social et la
réduction de la pauvreté. Les projets doivent être gérés en partenariat avec les
gouvernements, les organismes internationaux de développement ou avec le secteur
privé.
99
Le Development Marketplace
Le Portail du développement
100
101
CHAPITRE SEPT
103
Le site Internet www.worldbank.org/paliamentarians est le principal portail
des parlementaires. En plus de ce site Web et des références fournies à la fin de
chaque section thématique du présent Guide, le chapitre suivant présente les outils
permettant d’obtenir des informations plus détaillées, y compris les sources
d’information imprimées. Vous pouvez également consulter les Annexes pour vous
procurer une liste thématique des sites Internet de la Banque mondiale (par ordre
alphabétique).
Des renseignements sur les projets de la Banque mondiale peuvent être obtenus de
différentes manières. Les principaux moyens disponibles sont les suivants :
Pour prendre connaissance des documents relatifs aux projets, cliquez sur
l’option Advanced Search de la banque des données, sélectionnez le pays, le secteur,
104
ou le mot-clé, ainsi que les informations supplémentaires que vous désirez obtenir.
Un lien permet d’accéder à la synthèse et à la version intégrale des documents.
Pour consulter les listes des projets de prêts et de crédits nouvellement
approuvés, suivez le lien www.worldbank.org et cliquez sur News and Events, puis
sur Loans and Credits, puis By Region/Country.
105
Les rapports de fin d’exécution
Au terme de chaque opération de prêt financée par la Banque mondiale, celle-ci
procède à une évaluation des résultats et prépare un rapport connu sous le nom de
Rapport de fin d’exécution (ICR). Les ICR sont rendus publics après qu’ils ont été
distribués aux Directeurs exécutifs pour information.
Les publications annuelles les plus célèbres de la Banque mondiale sont entre autres
le Rapport annuel qui est un compte rendu des activités de la Banque au cours des
années précédentes. Le Rapport annuel est disponible dans sa version intégrale sur le
site web de la Banque mondiale, et le document imprimé est disponible à la demande
dans toutes les missions résidentes dans les pays de la Banque.
106
• Le Financement du développement dans le monde (GDF) : cette publication
est unique lorsqu’on tient compte de l’étendue de la couverture des questions
liées au financement du développement international. Elle permet en outre aux
agents de l’Etat, aux économistes, aux investisseurs, aux consultants financiers,
aux universitaires, aux banquiers et à l’ensemble de la communauté du
développement de mieux comprendre le défi majeur que constitue le financement
du développement, et de mieux gérer et promouvoir les actions visant à le
relever.
• Les Perspectives économiques mondiales (GEP) : ce document contient des
données et des analyses statistiques sur l’économie mondiale et sur les
perspectives dans divers secteurs.
• Les Indicateurs du développement en Afrique : ce rapport donne, en ce qui
concerne le développement en Afrique, les informations les plus détaillées que
l’on puisse trouver dans un seul document. Il fournit des données sur 53 pays
africains et plus de 500 indicateurs du développement organisés par pays et par
groupe de pays.
• Les Indicateurs du développement dans le monde (WDI) : Il s’agit de la
toute première compilation annuelle de données sur le développement. La version
imprimée qui compte 400 pages permet aux lecteurs de prendre connaissance de
600 indicateurs relatifs à 152 économies et 14 groupes de pays présentés dans
plus de 87 tableaux.
• Le Petit livre des données : Il s’agit d’un document de référence en format de
poche qui contient des données clés sur le développement pour plus de 208 pays.
Le Petit livre des données qui s’inspire des données contenues dans les
Indicateurs du développement dans le monde permet d’obtenir rapidement les
données les plus récentes disponibles pour les pays membres de la Banque
mondiale, et aussi pour les autres économies de plus de 30.000 habitants.
• Le Petit livre vert : Il s’agit d’un document de référence en format de poche qui
contient des données environnementales sur plus de 200 pays. Les indicateurs
clés sont présentés par rubrique : agriculture, foresterie, biodiversité, énergie,
émissions et pollution, et eau et assainissement.
• L’Atlas de la Banque mondiale : il s’agit d’un ensemble de cartes, de tableaux
et de graphiques faciles à lire et colorés qui présentent les principales données
dans les domaines social, économique et environnemental dans 208 pays. Cet
atlas reprend des données fournies dans les Indicateurs du développement dans
le monde et établit des parallèles entre les indicateurs sociaux des différents pays
et entre les indicateurs économiques de base.
• L’Annuaire du Groupe de la Banque mondiale : c’est le seul annuaire
téléphonique et document d’information complet du Groupe de la Banque
mondiale. C’est une mine de renseignements sur la structure organisationnelle du
Groupe de la Banque mondiale, y compris sur le siège et sur les représentations
dans les pays membres.
Chaque année, le Département de recherche produit des publications sur des sujets
liés au développement. La majorité des publications et des documents relatifs à la
recherche sont disponibles en version intégrale dans la section Research du site Web
de la Banque mondiale. Parmi les récents rapports on peut citer :
107
Comment consulter les publications de la Banque mondiale
En version imprimée
• Dans la bibliothèque de votre parlement ;
• Dans les bibliothèques nationales ou régionales dépositaires des publications de la
Banque mondiale dans votre pays (les adresses sont fournies sur le site Web des
publications de la Banque mondiale) ;
• Dans le centre d’information (PCI) de la Banque mondiale de votre pays.
En ligne
• Dans la banque de données des documents et des rapports à http ://www.-
wds.worldbank.org. Ce site vous permet de faire une simple recherche par mot clé
ou par pays, par type de document ou par secteur.
• Pour consulter les titres des publications et des documents disponibles dans les
centres d’information locaux et dans les bibliothèques conjointes Banque
mondiale-Fonds monétaire :
Jolis : http ://jolis.worldbankimflib.org/external.htm
o Global Jolis : http ://jolis.worldbankimflib.or/e-nlglobaljolis.htm
• Contacter le distributeur local (les adresses sont disponibles sur le site Web des
publications de la Banque mondiale) ;
• Ou commander en ligne à : http://publications.worldbank.org
Les pays à faible revenu bénéficient d’une remise de 35 à 75 %. Le site Web donne
des précisions sur le montant de la remise. Lorsque vous passez votre commande en
ligne, le système affichera votre ristourne au moment de régler la note, sur l’écran
résumant votre commande, juste avant de passer celle-ci.
108
Les nouvelles et la presse
Pour accéder à tous les communiqués de presse et à d’autres informations
médiatiques de la Banque mondiale, suivez le lien www.worldbank.org et cliquez sur
News & Events.
• Afrique africainfo@worldbank.org
• Le Groupe partenariat et communication Business Partner@worldbank.org
avec le secteur privé
• Le mécanisme de gestion des opérations dmf@worldbank.org
en cas de catastrophe
• Education eservice@worldbank.org
• Le Réseau du développement eadvisor@worlbank.org
écologiquement et socialement durable
(environnement, développement rural,
problèmes sociaux)
• Santé et démographie healthpop@worldbank.org
109
femme, PPTE et DSRP
• Transport transport@worlbank.org
• Secteur urbain urbanhelp@worldbank.org
• Eau waterhepl@worldbank.org
La liste des experts de la Banque mondiale par domaine, par nom ou par langue est
disponible sous News and Events sur le site www.worldbank.org. Le Guide des
experts de la Banque mondiale est destiné à fournir aux parlementaires les noms
des experts principaux de la Banque qui maîtrisent les sujets relatifs à leur domaine
de compétence. Le personnel de la Banque comprend des experts de haut niveau
dans des domaines tels que l’agriculture, le SIDA, les changements climatiques,
l’allègement de la dette, l’éducation, les finances, etc.
110
2002. Frannie Leautier
Accroître le rôle des corps législatifs (dans Finances et développement, volume 39, numéro
4)
Décembre 2002. Frederick Stapenhurst et Riccardo Pelizzo
111
112
ANNEXES
Annexes
113
114
Annexe I : Un choix des sites Web de la Banque mondiale
(Par ordre alphabétique)
A propos de la Banque mondiale Développement du secteur privé
www.worldbank.org/about www.worldbank.org/privatesector
Bulletins Evaluation
www.worldbank.org/subscriptions www.worldbank.org/oed
115
Indicateurs du développement mondial PrivatizationLink
www.worldbank.org/data/wdi http://privatizationlink.ipanet.net/
116
Titres de créance Emploi et scolarité
www.worldbank.org/debtsecurities www.worldbank.org/careers
117
118
Annexe II : Bureaux de la Banque mondiale dans le monde*
Siège Rome *Argentine
1818 H Street N.W. The World Bank Banco Mundial
Washington, D.C. 20433, Via Labicana 110 Edificio Bouchard
U.S.A. 00184 Rome, Italy Bouchard 547, 27 & 28 Floor
Tel: (202) 473-1000 Tel: (39-06) 77 7101 C1106ABG Buenos Aires,
Fax: (202) 477-6391 Fax: (39-06) 70 96 046 Argentina
E-mail: Web: Tel: (54-11) 4316-9700
Feedback@worldbank.org www.worldbank.org/europe Fax: (54-11) 4313-1233
www.worldbank.org www.worldbank.org/lac
Tokyo
Bureau de New York The World Bank Arménie
The World Bank, 10th Floor, The World Bank
Office of the Special Fukoku Seimei Building Republic Square
Representative to the U.N. 2-2-2 Uchisaiwai-cho, 9 V. Sargsyan Street
1 Dag Hammarskjold Plaza Chiyoda-ku, Tokyo 100-0011 Yerevan 375010, Armenia
885 2nd Avenue, 26th Floor Japan Tel: (374-1) 527888
New York, NY 10017, U.S.A. Tel: (81-3) 3597-6650 Fax: (374-1) 521787
Tel: (212) 355-5112 Fax: (81-3) 3597-6695 www.worldbank.org/eca
Fax: (212) 355-4523 www.worldbank.or.jp/
*Australie
Europe Afghanistan The World Bank
Banque mondiale The World Bank Level 19, 14 Martin Place
66 avenue d’Iéna Street No. 15, House No. 19 CML Building
75116 Paris, France opposite Palace #8 Sydney NSW 2000, Australia
Tel: (33-1) 40 69 30 00 Wazir Akbar Khan Tel: (61-2) 9235-6522
Fax: (33-1) 40 69 30 64 Kabul, Afghanistan Fax: (61-2) 9223-9903
www.worldbank.org/europe Tel: (0097) 7027 6002 www.worldbank.org/eap
www.worldbank.org/sar
Bruxelles Azerbaijan
The World Bank Albanie The World Bank
10 rue Montoyer The World Bank 91-95 Mirza Mansur Street
B-1000 Brussels, Belgium Deshmoret e 4 Shkurtit, No. 34 Icheri Sheher
Tel: (32-2) 552 00 52 Tirana, Albania Baku, 370004, Azerbaijan
Fax: (32-2) 552 00 25 Tel: (355-4) 230 017 Tel: (994-12) 922586
www.worldbank.org/eu Fax: (355-4) 240 590 Fax: (994-12) 921479
www.worldbank.org/eca www.worldbank.org/eca
Frankfort
The World Bank Algerie *Bangladesh
Bockenheimer Landstrasse 109 Banque mondiale The World Bank
60325 Frankfurt am Main, 19, rue Emile Marquis— 3A, Paribagh
Germany Djennane El Malik—Hydra Dhaka 1000, Bangladesh
Tel: (49-69) 743-48230 16035 Algiers, Algeria (postal address: G.P.O. Box
Fax: (49-69) 743-48239 Tel: (213-21) 54.66.66 97)
Fax: (213-21) 54.93.52 Tel: (880-2) 861-1056, 966-
Genève 9301-7
The World Bank Angola Fax: (880-2) 861-3220
3, chemin Louis-Dunant The World Bank Liaison Office www.worldbank.org/sar
Case Postale 66 Rua Alfredo Troni (Edificio BPC)
1211 Geneva 20, Switzerland No. 15, 14 Andar (14th Floor) Belarussie
Tel: (41-22) 748 1000 Luanda, Angola The World Bank
Fax: (41-22) 748 1030 (postal address: Caixa Postal 2A Gertsen Street, 2nd Floor
1331) Minsk, 220030
Londres Tel: (244-2) 394-877 Republic of Belarus
The World Bank Fax: (244-2) 394-784 Tel: (375-17) 226-5284
New Zealand House www.worldbank.org/afr Fax: (375-17) 211-0314
15th Floor, Haymarket www.worldbank.org/eca
London SW1 Y4TE, England
Tel: (44-20) 7930-8511
Fax: (44-20) 7930-8515
119
Belgique Brésil, Recife Tchad
Banque mondiale Banco Mundial Banque mondiale
10 rue Montoyer, bte 16 Edificio SUDENE, Sala 13S-021 avenue Charles de Gaulle et
B-1000 Brussels, Belgium Cidade Universitaria avenue du Commandant Lamy
Tel: (32-2) 552 00 52 50670-900 Recife, PE, Brazil Quartier Bololo
Fax: (32-2) 552 00 25 Tel: (55-81) 3453-1644 N’Djamena, Chad
www.worldbank.org/eca Fax: (55-81) 3453-4624 (postal address: B.P. 146)
www.worldbank.org/lac Tel: (235-52) 3247, 3360
Benin Fax: (235-52) 4484
Banque mondiale Bulgarie www.worldbank.org/afr
Zone Résidentielle de la Radio The World Bank
Cotonou, Bénin World Trade Center—Interpred *Chine
(postal address: B.P. 03-2112) 36 Dragan Tsankov Blvd. The World Bank
Tel: (229) 312124 1040 Sofia, Bulgaria Level 16, China World Trade
Fax: (229) 312751, 315839 Tel: (359-2) 96 97 229 Center
www.worldbank.org/afr Fax: (359-2) 971 20 45 No. 1 Jian Guo Men Wai
www.worldbank.bg Avenue
Bolivie Beijing 100004
Banco Mundial Burkina Faso People’s Republic of China
Edificio Victor, piso 9 Banque mondiale Tel: (86-10) 5861-7600
Calle Fernando Guachalla Immeuble BICIA, 3ème étage Fax: (86-10) 5861-7800
#342 Sopocachi Ouagadougou, Burkina Faso www.worldbank.org.cn/
La Paz, Bolivia (postal address: B.P. 622)
(postal address: Casilla 8692) Tel: (226) 306237 Colombie
Tel: (591-2) 244-3555 Fax: (226) 308649 Banco Mundial
Fax: (591-2) 212-9880 www.worldbank.org/afr Carrera 7 No. 71-21
www.worldbank.org/lac Torre A, piso 16
Burundi Apartado 10229
Bosnie Herzegovine Banque mondiale Bogota, Colombia
The World Bank avenue du 18 septembre Tel: (57-1) 326-3600
Hamdije Kresevljakovica 19/5 Bujumbura, Burundi Fax: (57-1) 326-3480
71000 Sarajevo (postal address: B.P. 2637) www.worldbank.org/lac
Bosnia and Herzegovina Tel: (257-2) 22443, 23269
Tel: (387-33) 440 293 Fax: (257-2) 26005 Congo, République
Fax: (387-33) 440 108 www.worldbank.org/afr démocratique du
www.worldbank.org.ba The World Bank
Cambodge avenue Wagenia, no. 4847
*Brésil The World Bank Kinshasa-Gombe
Banco Mundial 113 Norodom Boulevard Democratic Republic of the
Setor Comercial Norte Quadra Phnom Penh, Cambodia Congo
02, Lote A—Edificio (postal address: P.O. Box 877) Tel: (243) 994-9015
Corporate Financial Center Tel: (855-23) 213538, 213639 Fax: (243) 880-7817
Conjuntos 204/303/304, 603 Fax: (855-23) 210504, 210373 www.worldbank.org/afr
Brasilia, DF 70712-900, Brazil www.worldbank.org/eap
Tel: (55-61) 329-1000 Congo, Republique du
Fax: (55-61) 329-1010 Cameroun The World Bank
www.worldbank.org/lac Banque mondiale Immeuble BDEAC, 2è étage
rue 1. 792, No. 186 Boulevard de la Révolution
Brésil, Fortaleza Yaoundé, Cameroon P.O. Box 14536
The World Bank Liaison Office (postal address: B.P. 1128) Brazzaville, Republic of Congo
Rua Oswaldo Cruz, No. 01 Tel: (237) 221 68 75 Tel: (242) 81 33 30
Edifício Beira Mar Trade Fax: (237) 221 07 22 Fax: (242) 81 53 16
Center, Sala 1710 60125- www.worldbank.org/afr www.worldbank.org/afr
150—Fortaleza, Ceará, Brazil
Tel: (55-85) 242-7200 République Centrafricaine
Fax: (55-85) 242-7177 Banque mondiale
www.worldbank.org/lac rue des Missions
Bangui,
République Centrafricaine
(postal address: B.P. 819)
Tel: (236) 616138
Fax: (236) 616087
www.worldbank.org/afr
120
*Côte d’Ivoire *Ethiopie Guyane
Banque mondiale The World Bank The World Bank Liaison Office
Corner of Booker Washington Africa Avenue Bole Road UNDP Building
and Jacques Aka Streets, Addis Ababa, Ethiopia 42 Brickdam and U.N. Place
Cocody, Abidjan 01, (postal address: P.O. Box Stabroek
Côte d’Ivoire 5515) Georgetown, Guyana
(postal address: B.P. 1850) Tel: (251-1) 62 77 00 Tel: (592) 223 5036
Tel: (225) 22 40 04 00 Fax: (251-1) 62 77 17 Fax: (592) 225 1384
Fax: (225) 22 40 04 61 www.worldbank.org/afr www.worldbank.org/lac
www.worldbank.org/afr
Gabon Haïti
*Croatie Banque mondiale Banque mondiale
The World Bank Quartier Palais de Justice c/o IDB, 389 Route de Bourdon
Trg J.F. Kennedya 6b/lll Section RG—Parcelle No. 222 Port-au-Prince, Haïti
HR-10000 Zagreb, Croatia P.O. Box 2183 Tel: (509) 510-3797
Tel: (385-1) 2357-222 Libreville, Gabon Fax: (509) 512-5895 / (809)
Fax: (385-1) 2357-200 Tel: (241) 73 81 71 566-7746
www.worldbank.hr/ Fax: (241) 73 81 69 www.worldbank.org/lac
www.worldbank.org/afr
République dominicaine Honduras
Banco Mundial Géorgie Banco Mundial
Calle Virgilio Díaz Ordoñez #36 The World Bank Centro Financiero BANEXPO,
esq. Gustavo Mejía Ricart 5A, 1st Drive, 4to Piso
Edificio Mezzo Tempo, Suite Chavchavadze Avenue Boulevard San Juan Bosco
401 4ta. Planta, Tbilisi, 380079 Georgia Colonia Payaquí
Santo Domingo, R.D. Tel: (995-32) 99-04-48 Apartado Postal 3591,
Tel: (809) 566-6815 Fax: (995-32) 99-52-88 Tegucigalpa, Honduras
Fax: (809) 566-7746, 566- www.worldbank.org/eca Tel: (504) 239-4551
7189 Fax: (504) 239-4555
www.worldbank.org/lac *Ghana www.worldbank.org/lac
The World Bank
Equateur 69 Dr. Isert Road *Inde
Banco Mundial North Ridge Residential Area The World Bank
Calle 12 de Octubre 1830 Accra, Ghana 70 Lodi Estate
y Cordero (postal address: P.O. Box M. New Delhi 110 003, India
World Trade Center 27) (postal address: P.O. Box 416,
Torre B, Piso 13 Tel: (233-21) 229681 New Delhi 110 001)
Quito, Ecuador Fax: (233-21) 227887 Tel: (91-11) 2461 7241
Tel: (593-2) 222 0204 www.worldbank.org/afr Fax: (91-11) 2461 9393
Fax: (593-2) 222 0205 www.worldbank.org.in/
www.worldbank.org/lac Guatemala
Banco Mundial *Indonésie
*Egypte, République arabe 13 Calle 3-40 The World Bank
d’ Zona 10, Edificio Atlantis, Jakarta Stock Exchange
The World Bank Piso 14 Building
World Trade Center Guatemala City, Guatemala Tower 2, 12th Floor
1191 Corniche El-Nil, Tel: (502) 366-2044 Sudirman Central Business
15th Floor Boulaq Fax: (502) 366-1936 District (SCBD)
Cairo, Arab Republic of Egypt, www.worldbank.org/lac Jl. Jendral Sudirman
11221 Kav. 52-53
Tel: (20-2) 574-1670 Guinée Jakarta 12190, Indonesia
Fax: (20-2) 574-1676 Banque mondiale (postal address: P.O. Box
www.worldbank.org/mena Immeuble de l’Archevêché 324/JKT)
Face Baie des Anges Tel: (62-21) 5299-3000
Erythrée Conakry, Guinée Fax: (62-21) 5299-3111
The World Bank (postal address: B.P. 1420) www.worldbank.or.id
15/17, Tsegai Adig Street Tel: (224) 412-770
Zone 03, Subzone 01 Fax: (224) 415-094
Asmara, Eritrea www.worldbank.org/afr
Tel: (291-1) 12 43 02
Fax: (291-1) 12 43 09
www.worldbank.org/afr
121
Jamaïque Laos, République *Madagascar
The World Bank Liaison Office démocratique populaire du Banque mondiale
Island Life Center The World Bank Rue Andriamifidy L.
6 St. Lucia Avenue Pathou Xay—Nehru Road Razafimanantsoa, Anosy
Third Floor Vientiane, Lao PDR (près du Ministère des Affaires
Kingston 5, Jamaica (postal address: P.O. Box 345 Etrangères)
Tel: (876) 960-0459 code 01004) Antananarivo 101, Madagascar
Fax: (876) 960-0463 Tel: (856-21) 414-209, 450- (postal address: B. P. 4140)
www.worldbank.org/lac 010 Tel: (261-20) 2256000
Fax: (856-21) 414-210 Fax: (261-20) 2233338
*Kazakhstan www.worldbank.org/eap www.worldbank.org/afr
The World Bank Almaty Office
41/A Kazybek bi Street, 4th Lettonie Malawi
Floor The World Bank The World Bank
480100 Almaty, Republic of Smilsu Street 8, 5th Floor Development House
Kazakhstan Riga, LV 1162, Latvia Capital City
Tel: (7-3272) 980-580 Tel: (371-7) 220-744 Lilongwe 3, Malawi
Fax: (7-3272) 980-581 Fax: (371-7) 814-245 (postal address: P.O. Box
www.worldbank.org.kz/ www.worldbank.org.lv/ 30557)
Tel: (265-1) 770 611
The World Bank Astana Office Liban Fax: (265-1) 771 158 / 773
Samal Microdistrit, 14th Floor The World Bank 908
Astana Towers U.N. House 6th Floor www.worldbank.org/afr
473000 Astana, Republic of Riad El Solh
Kazakhstan Beirut 1107 2270, Lebanon Mali
Tel: (7-3172) 580-555 (postal address: P.O. Box 11- Banque mondiale
Fax: (7-3172) 580-342 8577) Immeuble SOGEFIH,
Tel: (961-1) 987 800 Centre Commercial Rue 32
*Kenya Fax: (961-1) 986 800 Quartier du Fleuve
The World Bank www.worldbank.org/mena Bamako, Mali
Hill Park Building (postal address: B. P. 1864)
Upper Hill Lesotho Tel: (223) 222 22 83
Nairobi, Kenya The World Bank Liaison Office Fax: (223) 222 66 82
(postal address: P. O. Box U.N. House www.worldbank.org/afr
30577) United Nations Road
Tel: (254-2) 260 300 Maseru, Lesotho Mauritanie
Fax: (254-2) 260 380 Tel: (266) 321-480 Banque mondiale
www.worldbank.org/afr Fax: (266) 310-619 Villa No. 30, Lot A
www.worldbank.org/afr Quartier Socogim
Kosovo Nouakchott, Mauritanie
The World Bank Liaison Office Lithuanie (postal address: B. P. 667)
Rruga Tirana No. 35 The World Bank Tel: (222) 525 10 17
Pristina, Kosovo Jogailos Str. 4, 5th Floor Fax: (222) 525 13 34
Serbia and Montenegro 2001 Vilnius, Lithuania www.worldbank.org/afr
Tel: (381-38) 249 459 Tel: (370-5) 210 7680
Fax: (381-38) 249 780 Fax: (370-5) 210 7681 *Mexique
www.worldbank.org/eca www.worldbank.lt/ Banco Mundial
Insurgentes Sur 1605, Piso 24
Kirghize, République Macédonie, République de San Jose Insurgentes
The World Bank The World Bank 03900 Mexico, D. F., Mexico
214 Moskovskaya Str. 34 Leninova Street Tel: (52-5) 5480-4200
Bishkek 720010, Kyrgyz 91000 Skopje, Republic of Fax: (52-5) 5480-4222
Republic Macedonia www.worldbank.org/lac
Tel: (996-312) 61 06 50 Tel: (389-2) 117-159
Fax: (996-312) 61 03 56 Fax: (389-2) 117-627 Moldavie
www.worldbank.org.kg www.worldbank.org.mk/
The World Bank
Sciusev str., 76/6, MD 2012
Chisinau, Republic of Moldova
Tel: (373-2) 237-065
Fax: (373-2) 237-053
www.worldbank.org/eca
122
Mongolie *Nigéria *Pologne
The World Bank The World Bank The World Bank
11-A Peace Avenue Plot 433 Yakubu Gowon 53, Emilii Plater St.
Ulaanbaatar 210648, Mongolia Crescent Warsaw Financial Center, 9th Fl
Tel: (976-11) 312-647 Opposite ECOWAS Secretariat 00-113 Warsaw, Poland
Fax: (976-11) 312-645 Asokoro District Tel: (48-22) 520 8000
www.worldbank.org.mn Abuja, Nigeria Fax: (48-22) 520 8001
(postal address: P.O. Box Web:
Maroc 2826, Garki) http:/www.worldbank.org.pl
The World Bank Tel: (234-9) 314-5269
7, rue Larbi Ben Abdellah Fax: (234-9) 314-5267 Roumanie
Rabat-Souissi, Morocco www.worldbank.org/afr The World Bank
Tel: (212-37) 63.60.50 Boulevard Dacia 83, Sector 2
Fax: (212-37) 63.60.51 *Pakistan Bucharest, Romania
Web: The World Bank Tel: (40-1) 210-1804
www.worldbank.org/mena 20 A Shahrah-e-Jamhuriyat, Fax: (40-1) 210-2021
Ramna 5, www.worldbank.org.ro/
*Mozambique G-5/1, Islamabad, Pakistan
The World Bank (postal address: P.O. Box *Russie, Fédération de
Avenue Kenneth Kaunda, 1224 1025) The World Bank
Maputo, Mozambique Tel: (92-51) 2279641 Bolshaya Molchanovka 36/1
(postal address: Caixa Postal Fax: (92-51) 2279648 Moscow 121069,
4053) www.worldbank.org/sar Russian Federation
Tel: (258-1) 49 28 41 Tel: (7-095) 745-7000
Fax: (258-1) 49 28 93 Papouasie Nouvelle Guinée Fax: (7-095) 745-7002
www.worldbank.org/afr The World Bank Liaison Office www.worldbank.org.ru/eng/
c/o Holiday Inn
*Nepal Suite 102 Rwanda
The World Bank P.O. Box 1981 The World Bank
Yak & Yeti Hotel Complex Boroko, Port Moresby Blvd. de la Révolution
Lal Durbar Papua New Guinea SORAS Building
Kathmandu, Nepal Tel: (675) 323-1366 Kigali, Rwanda
(postal address: P.O. Box 798) Fax: (675) 323-1526 (postal address: P.O. Box 609)
Tel: (977-1) 4226793 www.worldbank.org/eap Tel: (250) 572204
Fax: (977-1) 4225112 Fax: (250) 576385
www.worldbank.org/sar Paraguay www.worldbank.org/afr
Banco Mundial
Nicaragua Edificio Naciones Unidas Arabie saoudite
Banco Mundial Av. Mcal. Lopez y Saravi The World Bank
De la Rotonda de la Asunción, Paraguay UNDP Building, Diplomatic
Centroamerica, 400 mts. abajo Tel: (595-21) 664-000 Quarter
Segundo Piso Edificio SYSCOM Fax: (595-21) 664-002 (beside American Embassy)
Managua, Nicaragua www.worldbank.org/lac Riyadh, Saudi Arabia
Tel: (505) 270-0000 (postal address: P.O. Box
Fax: (505) 270-0077 *Perou 5900,
www.worldbank.org/lac Banco Mundial Riyadh 11432, Saudi Arabia)
Avenida Alvarez Calderón 185 Tel: (966-1) 483-4956
Niger Piso 7, San Isidro Fax: (966-1) 488-5311
Banque mondiale Lima, Peru www.worldbank.org/mena
42 rue des Dallols Tel: (51-1) 215-0660
Niamey Plateau Fax: (51-1) 421-7241 *Sénégal
B. P. 12402 www.worldbank.org/lac Banque mondiale
Niamey, Niger 3, place de l’indépendance
Tel: (227) 73 59 29 *Philippines Immeuble SDIH 5ème étage
Fax: (227) 73 55 06 The World Bank Dakar, Sénégal
www.worldbank.org/afr 23/F, The Taipan Place Building (postal address: B. P. 3296)
Emerald Avenue, Tel: (221) 849-50-00
Ortigas Center Pasig City, Fax: (221) 849-50-27
Metro Manila, Philippines www.worldbank.org/afr
Tel: (63-2) 637-5855
Fax: (63-2) 637-5870
www.worldbank.org/eap
123
Serbie et Montenegro Tanzanie Turkmenistan
The World Bank The World Bank The World Bank Liaison Office
Bulevar Kralja Aleksandra 50 Mirambo Street United Nations Building
86-90 Belgrade, Dar-es-Salaam, Tanzania Atabaev Street, 40
Serbia and Montenegro (postal address: P.O. Box Ashgabat 744000
Tel: (381-11) 3023-700 2054) Turkmenistan
Fax: (381-11) 3023-732 Tel: (255-22) 2114575 Tel: (993-12) 350477
www.worldbank.org/eca Fax: (255-22) 2113039 Fax: (993-12) 351693
www.worldbank.org/afr www.worldbank.org/eca
Sierra Leone
The World Bank *Thailande Ouganda
Africanus House The World Bank The World Bank
13A Howe Street Diethelm Towers, Tower A 1 Lumumba Avenue
Freetown, Sierra Leone 14th Floor, 93/1 Wireless Road Rwenzori House, 4th Floor
Tel: (232-22) 227555 Lumpini, Pathumwan Kampala, Uganda
Fax: (232-22) 228555 Bangkok 10330, Thailand (postal address: P.O. Box
www.worldbank.org/afr Tel: (66-2) 256-7792 4463)
Fax: (66-2) 256-7794/5 Tel: (256-41) 230-094
Singapour www.worldbank.or.th Fax: (256-41) 230-092
The World Bank Liaison Office www.worldbank.org/afr
#15-08, MAS Building Timor-Leste
10 Shenton Way The World Bank Ukraine
Singapore, 079117 Rua Dos Direitos Humanos The World Bank
Tel: (65) 6324-4612 Dili, Timor-Leste 2 Lysenko Street
Fax: (65) 6324-4615 (postal address: World Bank Kyiv 01034, Ukraine
www.worldbank.org/eap Mission, Tel: (380-44) 490 6671
Timor-Leste, GPO Box 3548, Fax: (380-44) 490 6670
*Afrique du Sud Darwin www.worldbank.org.ua/
The World Bank NT 0801, Australia)
First Floor, Pro Equity Court Tel: (670-390) 312-367 / 324- Ouzbekistan
1250 Pretorius Street 649 The World Bank
Hatfield, Pretoria 0083 Fax: (670-390) 321-178 (from 15th Floor of International
Republic of South Africa Australia only) Business Center
(postal address: P.O. Box www.worldbank.org/eap 107 B, Amir Timur Str.
12629, Hatfield 0028, Pretoria) 700084, Tashkent, Uzbekistan
Tel: (27-12) 431-3100 Togo Tel: (998-71) 1385950
Fax: (27-12) 431-3134 Banque mondiale Fax: (998-71) 1385951
www.worldbank.org/afr 169 Boulevard du 13 Janvier www.worldbank.org/eca
Immeuble BTCI, 8ème étage
*Sri Lanka Lomé,Togo Vénézuéla, República
The World Bank (postal address: Boite Postale Bolivariana de
1st Floor, DFCC Building 3915) Banco Mundial
73/5, Galle Road Tel: (228) 221 57 77 Av. Francisco de Miranda
Colombo 3, Sri Lanka Fax: (228) 221 78 56 con Av. del Parque
(postal address: P.O. Box www.worldbank.org/afr Torre Edicampo, Piso 10,
1761) Campo Alegre
Tel: (94-1) 448070/1 Tunisie Caracas, República Bolivariana
Fax: (94-1) 440357 Ms. Fatma Felah de Venezuela
www.worldbank.org/sar The World Bank Liaison Office Tel: (58-212) 267-9943
61, Boulevard Bab Benat Fax: (58-212) 267-9828
Tajikistan 1035 Tunis, Tunisia www.worldbank.org/lac
The World Bank Tel: (216-71) 563-265
Rudaki Avenue 105 Fax: (216-71) 436-475 *Vietnam
Dushanbe, Tajikistan www.worldbank.org/mena The World Bank
Tel: (992-372) 21-07-56 63 Ly Thai To Street, 8th Floor
Fax: (992-372) 51-00-42 *Turquie Hanoi, Vietnam
www.worldbank.org/eca The World Bank Tel: (84-4) 934-6600
Ugur Mumcu Caddesi 88 Fax: (84-4) 934-6597
Kat: 2, 06700 Gaziosmanpasa External Affairs contact:
Ankara, Turkey www.worldbank.org/vn
Tel: (90-312) 446 38 24
Fax: (90-312) 446 24 42
www.worldbank.org.tr/
124
*Rive occidentale et Gaza
The World Bank
P.O. Box 54842
Jerusalem
Al-Ram Tel: (972-2) 2366500
Al-Ram Fax: (972-2) 2366543
Gaza Tel: (972-8) 2823422
Gaza Fax: (972-8) 2824296
www.worldbank.org/mena
Yemen, République du
The World Bank, Hadda Street
No. 40 off Damascus Road
Sana’a, Republic of Yemen
(postal address: P.O. Box
18152)
Tel: (967-1) 413 708
Fax: (967-1) 413 709
www.worldbank.org/mena
Zambie
The World Bank
Anglo American Building
74 Independence Avenue,
3rd Floor
Lusaka, Zambia 10101
(postal address: P.O. Box
35410)
Tel: (260-1) 252-811
Fax: (260-1) 254-283
www.worldbank.org/afr
Zimbabwé
The World Bank
Old Lonrho Building
88 Nelson Mandela Avenue
Harare, Zimbabwe
(postal address: P.O. Box
2960)
Tel: (263-4) 729-611
Fax: (263-4) 708-659
www.worldbank.org.zw/
125
Annexe III : Membres du Groupe de la Banque mondiale
127
Chypres
Colombie
Comores
Congo, République
démocratique du
Congo, République du
Corée, République de
Costa Rica
Côte d'Ivoire
Croatie
Danemark
Djibouti
Dominicaine, République
Dominique
Egypte, République arabe
du
El Salvador
Equateur
Erythrée
Espagne
Estonie
Etats-Unis
Ethiopie
Fiji
Finlande
France
Gabon
Gambie
Géorgie
Ghana
Grèce
Grenade
Guatemala
Guinée
Guinée équatoriale
Guinée-Bissau
Guyana
Haïti
Honduras
Hongrie
Inde
128
Indonésie
Irak
Iran, République islamique
d’
Irlande
Islande
Israël
Italie
Jamaïque
Japon
Jordanie
Kazakhstan
Kenya
Kirghiz, république
Kiribati
Koweït
Laos République
démocratique populaire du
Lesotho
Lettonie
Liban
Liberia
Libye
Lituanie
Luxembourg
Macédoine
Madagascar
Malaisie
Malawi
Maldives
Mali
Malta
Maroc
Marshall, Iles
Maurice
Mauritanie
Mexique
Micronésie, Etat fédéral de
Moldavie
Mongolie
Mozambique
129
Myanmar
Namibie
Népal
Nicaragua
Niger
Nigeria
Norvège
Nouvelle-Zélande
Oman
Ouganda
Ouzbekistan
Pakistan
Palau
Panama
Papouasie Nouvelle Guinée
Paraguay
Pays-bas
Pérou
Philippines
Pologne
Portugal
Qatar
République centrafricaine
Roumanie
Royaume-Uni
Russie Fédération de
Rwanda
Salomon Iles
Samoa
San Marino
Sao Tome et Principe
Sénégal
Serbie Monténégro
Seychelles
Sierra Leone
Singapour
Slovaque, République
Slovénie
Somalie
Soudan
Sri Lanka
130
St. Kitts et Nevis
St. Lucie
St. Vincent et les
Grenadines
Suède
Suisse
Surinam
Swaziland
Syrie, République arabe de
Tadjikistan
Tanzanie
Tchad
Tchèque, République
Thaïlande
Timor Leste
Togo
Tonga
Trinidad et Tobago
Tunisie
Turkménistan
Turquie
Ukraine
Uruguay
Vanuatu
Venezuela, République
bolivarienne du
Vietnam
Yemen, République du
Zambie
Zimbabwe
184 177 165 164 140
131