Ventilation Mécanique contrôlé (VMC)

dans le Bâtiment
La ventilation mécanique contrôlée (VMC), dans le bâtiment, est un dispositif mécanique destiné à
assurer le renouvellement permanent de l'air à l'intérieur des pièces. Elle est composée de deux
types telle-que :

- la VMC simple flux

-la VMC double flux.

Elle est indispensable pour le confort et la salubrité d’une habitation. Elle crée des déperditions
thermiques, mais offre une température beaucoup plus homogène dans l’habitation et un air plus
sain en évitant l’accumulation des polluants intérieurs. La ventilation d’un logement est très
importante et ne doit jamais être négligée.

I-/ INTERET
La présence et l’activité humaine sont source de pollution pour l’air ambiant :

- notre respiration provoque un dégagement de vapeur d’eau et de gaz carbonique,

- l’utilisation de la douche provoque un afflux d’humidité,

- la cuisine et l’utilisation des toilettes dégagent des odeurs,

- le chauffage électrique a une tendance à dessécher l’air. Ces phénomènes peuvent avoir des
conséquences néfastes :

- mauvaises odeurs persistantes,

- dégradation des murs et des revêtements (humidité, moisissure),

- condensation,

- développement des acariens.

On comprend la nécessité de disposer d’une ventilation efficace et permanente dans les habitations.

II-/ les diffèrent types de VMC

1-/ la VMC simple flux
a-/ Systèmes et principes de fonctionnement d’une VMC simple flux
Les systèmes de ventilation mécanique contrôlée simple flux les plus répandus dans le secteur
résidentiel neuf sont les systèmes à extraction forcée de l'air par balayage, c'est à dire que l'air est
mis en mouvement par ventilation mécanique au niveau de son évacuation. Sous l'effet de la
générée par un ventilateur, l'air neuf pénètre à l'intérieur du bâtiment par des ouvertures (entrées
d'air) prévues à cet effet puis traverse le logement par transit depuis les pièces principales vers les
pièces de service dans lesquelles il est évacué à l'extérieur via des bouches d'extraction et des
conduits ou gaines reliés à un groupe moto-ventilateur.

NB : Dans une ventilation mécanique contrôlée (VMC) simple flux :

- les entrées d’air se font par les pièces principales (salon, chambres).

- l’extraction d’air s’effectue par les pièces de service (cuisine, salle de bains, WC)

1 Admission modulée de l'air neuf à l'intérieur

2 Circulation et transit de l'air dans les pièces
3 Extraction mécanique de l'air vicié par ventilateur
4 Rejet de l'air vicié à l'extérieur du bâtiment

Les VMC simple flux peuvent être :

- Autoréglable : La VMC simple flux permet de maintenir un débit de ventilation constant

grâce à un système de modulation des entrées d'air et des bouches d'extraction dites
autoréglables.
Les entrées d'air autoréglables disposent d'une section de passage qui se modifie
automatiquement quand la différence de pression à laquelle elle est soumise dépasse 20
pascals. Ce principe limite les débits et les courants d'air en présence de vent fort.
Les bouches d'extraction disposent d'un régulateur autoréglable qui permet à l’extraction de
maintenir le débit d’air indépendamment de la variation de pression dans le conduit et dans
une gamme de fonctionnement donnée. En maison individuelle, ce régulateur est
généralement fixé au piquage directement sur le caisson VMC.
 - Hygroréglable A La VMC simple flux hygroréglable régule le renouvellement d'air en
fonction du taux d'humidité relative des pièces de service grâce à un système de modulation
des bouches d'extraction dit hygroréglable.
Les bouches d'extraction hygroréglables disposent d'une section de passage qui varie en
fonction de l'humidité relative de l'air qui traverse la bouche. Ce principe présente
l'avantage de s'adapter à l'occupation et aux besoins des usagers. Elle permet également de
limiter les débits extraits en période froide.
Dans les systèmes hygroréglables de type A, l'admission de l'air neuf est réalisée par des
entrées d'air autoréglables et l'extraction de l'air vicié par des bouches hygroréglables. La
régulation est donc ici fonction de l'humidité de l'air dans les pièces de service.

- Hygroréglable B La VMC simple flux hygroréglable B régule le renouvellement d'air en

fonction du taux d'humidité relative des pièces de service et l'air neuf se répartit selon les
besoins dans les pièces principales grâce à un système de modulation des entrées d'air et
des bouches d'extraction dites hygroréglables
Les entrées d'air hygroréglables disposent d'une section de passage qui varie en fonction du
taux d'humidité relative de l'air de la pièce où est admis l'air neuf. Ce principe permet de
moduler le débit d'air neuf en fonction de l'occupation des pièces principales. Dans les
systèmes hygroréglables de type B, l'admission de l'air neuf est réalisée par des entrées d'air
hygroréglables et l'extraction de l'air vicié par des bouches hygroréglables. La régulation est
ici fonction de l'humidité de l'air des pièces de service et des pièces principales.
Hygroréglable B Les entrées d'air hygroréglables

b- Les principaux composants du système

La ventilation mécanique contrôlée (VMC) simple flux se compose d’un caisson d’aspiration, placé
généralement dans les combles à partir duquel partent des gaines d’aspiration de différents
diamètres selon le débit, vers les pièces de service. Une gaine d’extraction relie le caisson à une
sortie sous le toit d'une pièce du bâtiment En règle générale, les caissons disposent de :

- quatre entrées de 80 mm de diamètre pour la ou les salles d’eau et les WC,

- d’une entrée de 125 mm de diamètre pour la cuisine,

- d’une sortie de diamètre 150 mm pour l’évacuation installée sur la toiture

 Schéma d’une VMC simple flux dans un logement

1
Admission de l'air L'entrée d'air est une composante essentielle du système VMC car elle
assure l'admission de l'air neuf dans toutes les pièces principales de la maison. L’entrée de l’air est
réalisée par l'intermédiaire d'orifices et de dispositifs situés en façade ou en partie haute des
menuiseries extérieures. Elle est caractérisée par son module, c'est-à-dire le débit d'air traversant ce
dispositif sous une pression de référence de 20 Pascals.

2
Passages de transit Pour permettre à l'air de circuler librement des pièces principales vers les
pièces de service, il est nécessaire de réaliser des passages de transit. Ces passages sont
généralement aménagés au droit des portes intérieures, soit par rehaussement des huisseries de
façon à ménager un passage d'air en partie basse de l'ouvrant, soit par l'installation d'une grille de
transfert intégrée à la porte.

3
Extraction de l'air La sortie de l'air vicié se fait principalement à l'aide de bouches d'extraction
situées dans les pièces de service. Elles sont caractérisées par leur débit nominal d'extraction en
mètre cube par heure (m /h) donné pour une pression de référence. En fonction de leur localisation,
les bouches d'extraction peuvent également disposer d'un débit de pointe à commande manuelle ou
délocalisée.
 4
Groupe de ventilation En maison individuelle, le groupe d'extraction est constitué d'un bloc
moto ventilateur installé dans un caisson qui comprend un plénum dans lequel arrive l'air vicié
extrait des différentes pièces du logement. Cet air transite ensuite dans une gaine de refoulement
pour être rejeté à l'extérieur en débouché de toiture ou de façade.

5
Réseau aéraulique Le réseau d'extraction de l'air vicié est composé de l'ensemble des conduits
du circuit aéraulique, depuis le raccordement aux bouches d'extraction jusqu'au rejet à l'air libre. Il
est généralement réalisé à l'aide de conduits (ou gaines) flexibles, rigides ou semi-rigides, circulaires,
rectangulaires ou oblongs.

c-/ Avantages et inconvénients

Avantages : la répartition du chauffage (sensation de confort) est améliorée et le
renouvellement de l’air parfaitement assuré.

Inconvénient : la VMC simple flux aspire directement l’air extérieur, ce qui n’est pas performant
du point de vue thermique et du confort.

III-/ LA VMC DOUBLE FLUX

a-/ Systèmes et principes de fonctionnement d’une VMC double flux
Dans un système de ventilation double flux, Le principe de fonctionnement est un système
d’insufflation combiné à un système d’extraction L’air neuf est aspiré par une prise d’air extérieure,
filtré, puis réchauffé dans un échangeur thermique. Il est ensuite insufflé dans les pièces principales.
L’air vicié est extrait mécaniquement par les bouches situées dans les pièces de service, dirigé dans
l’échangeur thermique pour transmettre sa chaleur à l’air neuf, puis évacué par une sortie sur le toit.
En maison individuelle, l'ensemble du dispositif est regroupé dans un même caisson qui comprend à
la fois un ventilateur de soufflage, un ventilateur d'extraction et un échangeur de chaleur. Ce
système permet également de filtrer l'air insufflé dans le logement.

NB : Les VMC double flux ont été conçues pour limiter les pertes de chaleur entraînées par le
renouvellement de l’air. La chaleur de l’air vicié extrait des pièces humides est récupérée pour
réchauffer l’air neuf filtré pris à l’extérieur.
 1 Admission de l'air neuf
2 Insufflation de l'air neuf
3 Circulation et transit de l'air dans les pièces
4 Extraction de l'air vicié
5 Rejet de l'air vicié à l'extérieur du bâtiment

b-/Les principaux composants du système VMC double flux

Une VMC double flux est composée de plusieurs éléments :
-Deux réseaux de gaines distincts, chacun doté de son propre ventilateur, le premier insufflant l'air
neuf dans les pièces de vie (le salon et les chambres), le second expulsant l'air vicié à partir des
pièces de services (la cuisine, la salle de bain et la buanderie).

- Un échangeur thermique qui récupère la chaleur de l'air extrait pour la transférer vers l'air entrant,
associé à un système de récupération des condensats (devant être raccordé aux eaux usées), car
l'échangeur produit naturellement de la vapeur d'eau.

-Une prise d'entrée d'air pour l'air neuf et une sortie d'air pour l'air vicié.
 Schéma d’une VMC double flux dans logement

1
Admission de l'air, L'admission de l'air est réalisée par l'intermédiaire de bouches
d'insufflation permettant d'insuffler de l'air neuf préchauffé dans les pièces principales telles que les
chambres ou le séjour. Il est possible d'installer cette bouche au mur, au plafond ou au sol et de
choisir éventuellement l'orientation du jet d'air.

2
Passages de transit, pour permettre à l'air de circuler librement des pièces principales vers
les pièces de service, il est nécessaire de réaliser des passages de transit. Ces passages sont
généralement aménagés au droit des portes intérieures, soit par rehaussement des huisseries de
façon à ménager un passage d'air en partie basse de l'ouvrant, soit par l'installation d'une grille de
transfert intégrée à la porte.

3
Extraction de l'air La sortie de l'air vicié se fait principalement à l'aide de bouches
d'extraction situées dans les pièces de service. Elles sont caractérisées par leur débit nominal
d'extraction en mètre cube par heure (m /h) donné pour une pression de référence. 3 En fonction de
leur localisation, les bouches d'extraction peuvent également disposer d'un débit de pointe à
commande manuelle ou délocalisée.
 4
Groupe de ventilation / Echangeur
En maison individuelle, le groupe de ventilation est en général constitué de deux moto-
ventilateurs et d'un échangeur. Le groupe double flux assure l'insufflation de l'air neuf et
l'extraction de l'air vicié, tout en limitant l'énergie consommée. L'échangeur permet de
récupérer les calories de l'air extrait pour préchauffer l'air neuf. Cet air transite ensuite dans
une gaine de refoulement pour être rejeté à l'extérieur en débouché de toiture ou de
façade.

5
Réseau aéraulique
Le réseau aéraulique est composé de l'ensemble des conduits du circuit d'admission de l'air depuis la
prise d'air neuf aux bouches de soufflage et du circuit de reprise depuis le raccordement aux
bouches d'extraction jusqu'au rejet à l'air libre. Il est généralement réalisé à l'aide de conduits (ou
gaines) souples, rigides ou semi-rigides, circulaires, rectangulaires ou oblongs. Pour garantir la
performance thermique du système DF, il est recommandé d'installer les conduits dans le volume
chauffé ou bien de préférer des conduits isolés (Type double peau).

2-/ Avantages et inconvénients

Avantages : les économies de chauffage sont importantes puisque 70 à 90 % de l’énergie calorifique

de l’air extrait est récupérée.

Inconvénients : la contrepartie est un coût plus élevé et une installation plus complexe que celle des
VMC simple flux.

En dehors du VMC ils existent plusieurs possibilités Pour assurer la ventilation d’un logement, mais
le principe reste toujours le même : créer une circulation de l’air au sein du logement pour l’assainir

IV/ LES AUTRES SYSTHEMES DE

VENTILATION
1-La ventilation mécanique répartie (VMR)
Principe de la VMR
La ventilation mécanique répartie (VMR) adopte le même principe que la VMC : l'air est balayé
depuis les pièces de vie jusqu'aux pièces de service d'où il est rejeté.

Cependant, contrairement à la VMC qui se compose d'aérations reliées par un réseau de tuyaux, la
VMR est constituée d'aérateurs individuels installés dans les pièces de service.

Des entrées d'air sont placées en haut des fenêtres dans les pièces principales pour permettre à l'air
neuf extérieur de rentrer : principe de la ventilation naturelle.

Des aérateurs indépendants sont installés dans les pièces humides afin d'aspirer l'air vicié et de le
rejeter à l'extérieur.
La VMR est généralement Conseillée lors de la rénovation lorsque l’installation d’une VMC est
impossible, la VMR est économique et facile à mettre en œuvre. Principe La VMR fonctionne sur le
même principe que la VMC. Elle force les mouvements de l’air depuis les pièces de vie jusqu’aux
pièces de service où il est rejeté. Cependant, contrairement à la VMC, la ventilation mécanique
répartie ne nécessite pas le passage de gaines. Il suffit d’installer des extracteurs indépendants dans
chaque pièce humide

UNE VMR
Chaque appareil de VMR coûte environ 600 €, et il faut en prévoir un par pièce humide. Choix de
l’aérateur et de sa puissance Deux types d’aérateur sont disponibles pour une VMR : intermittents
ou permanents. Les permanents assurent cependant un meilleur résultat. Pour savoir quelle
puissance est nécessaire, il faut d’abord calculer le volume de la pièce. L’aérateur doit permettre de
renouveler ce volume : π six à dix fois par heure dans une cuisine π dix à quinze fois par heure dans
une salle de bain ou une buanderie ; π huit à douze fois par heure dans des toilettes.

Bon à savoir : la VMR n’est pas réglementaire pour le neuf

Avantages : Facile à mettre en œuvre, la VMR est idéale en rénovation, car elle ne nécessite pas le
passage de gaines. Elle est de plus économique, un extracteur consomme seulement 5 W à 9 W,
voire moins pour les plus performants ; et silencieuse, le bruit ne se transmet pas d’une pièce à
l’autre (absence de gaine). À petite vitesse, Conforme à la réglementation sauf dans le neuf, elle est
également hygiénique, puisque sans gaines, les risques d’encrassement sont fortement réduits

LES INCONVÉNIENTS DE LA VMR

Le principal défaut d’un système VMR tient à la présence d’un équipement encombrant et à l’aspect
peu esthétique. Des nuisances sonores peuvent éventuellement être occasionnées par la faible
distance des appareils. Les professionnels vous donneront toutes les caractéristiques des modèles
existant en fonction de vos besoins. Le nettoyage des filtres et des bouches d’aération doit être
régulier pour un fonctionnement optimal.
2-La ventilation mécanique ponctuelle (VMP)
la ventilation est une nécessité sanitaire autant qu’une obligation légale. Alors que la ventilation
mécanique contrôlée (VMC) est une ventilation permanente et générale, la ventilation mécanique
ponctuelle a, quant à elle, une utilisation plus réduite en termes d’espace et de durée.

Principe

La VMP est un procédé qui s’appuie sur le principe de ventilation naturelle. Le système force le
renouvellement de l’air d’une pièce grâce à des aérateurs (ou extracteurs) qui fonctionnent de
manière indépendante.

Ce type de mécanisme de ventilation est plutôt utilisé lorsqu’une installation en VMC s’avère trop
complexe, mais ne peut pas s’appliquer à un logement neuf

Note : un appareil de VMP n’est destiné à fonctionner que dans un local déterminé (WC, cuisine ou
salle de bain), et seulement durant le temps d’utilisation de celui-ci.

Fonctionnement

Durant l’émission de la pollution (exemple : vapeurs d’eau), l’extracteur d’air expulse l’air intérieur
vicié vers l’extérieur. L’air extérieur étant « aspiré » vers l’intérieur pour compenser le volume d’air
évacué, une légère dépression se crée alors à l’intérieur. Il est donc nécessaire d’installer une arrivée
d’air (grille d’aération) pour renouveler l’air extrait (à moins de laisser un espace de 2 cm ou 3 cm
sous la porte d’entrée de la pièce). L’extracteur doit être placé le plus haut possible dans la pièce, et
l’arrivée d’air le plus bas et le plus loin possible (idéalement, à l’opposé) de l’extracteur

Extracteur
d’air Mécanique (VMP)

Avantages

La ventilation mécanique ponctuelle est un investissement moins important, surtout en

comparaison des prix de la VMC en rénovation. De plus, de nombreuses combinaisons sont possibles
en fonction de la pièce, de sa taille, de la gamme de l’appareil ou de sa position. La VMP est ainsi une
solution flexible et efficace. Vous pouvez également adapter avec précision, à l’aide de coefficients
de renouvellement de l’air, le débit de la ventilation aux besoins réels de la pièce.

Inconvénient : En revanche, la VMP ne peut assumer seul le renouvellement intégral de l’air dans un
logement. Elle ne peut donc être recommandée uniquement que dans le cadre d’une rénovation,
d’autant plus facilité par l’absence de gaines et la simple poste des grilles d’aération sur les portes,
mais en aucun cas, pour un logement neuf.

Ce système ne peut s’appliquer que dans un local bien défini, comme la cuisine ou la salle de bains,
étant entendu que cela ne fonctionnera que pendant son temps d’utilisation.

3-La ventilation mécanique par insufflation

(VMI)
La ventilation mécanique par insufflation (VMI) utilise le principe exactement inverse de la
ventilation mécanique contrôlée (VMC).

Principe

Là où la VMC extrait l’air vicié du logement, la VMI insuffle de l’air neuf. L’habitation est donc mise
en surpression. En entrée, l’air est filtré et préchauffé (entre 15 °C et 18 °C selon le réglage) pour un
meilleur confort et des économies d’énergie. Par ailleurs, l’évacuation de l’air vicié a lieu par les
ventilations en haut des pièces humides (salle de bain, cuisine, toilettes) et par les bouches
d’aération des menuiseries des pièces de vie (salon, chambres, etc.). Une VMI se présente sous la
forme d’un caisson en acier, doté d’un ventilateur, d’une résistance (pour préchauffer l’air), d’un
filtre à poussières et d’un système de régulation. Il existe également des VMI hygroréglables, dont le
débit varie en fonction de l’humidité intérieure.

Avantages

La VMI est le meilleur système de ventilation pour lutter contre l’humidité, car l’air insufflé est
chauffé, donc asséché. En outre, la filtration permet de réduire la teneur en polluants et en
allergènes (pollens par exemple) de l’air. Ce système vous assure une chaleur homogène et évite les
courants d’air grâce au préchauffage.
L’installation d’une ventilation mécanique par insufflation convient aussi bien à la construction qu’à
la rénovation. Et aucun passage de gaines n’est à prévoir. Enfin, s’il y a une cheminée, son tirage est
amélioré grâce à la surpression créée dans la maison.

Inconvénients

Une VMI coûte non seulement cher à l’installation, comptez environ 3 000 € pose comprise, mais
aussi en exploitation, car l’air est préchauffé par une résistance électrique et non par un échangeur
de chaleur, comme dans le cas d’une VMC à double flux. Ce système, peu répandu en France, ne doit
pas non plus être installé dans un logement d’une superficie supérieure à 500 m3 environ, sinon, il
faut acheter plusieurs VMI.

5-Ventilation naturelle
L’ouverture des fenêtres, la ventilation traversante, le tirage thermique, parfois associé au vent,
sont autant de possibilités pour aérer votre habitation de manière naturelle.

La ventilation naturelle est avantageuse à plusieurs égards. Elle est tout d’abord très peu coûteuse,
puisque vous n’utilisez pas d’électricité, que son coût à l’usage est nul et que sa mise en place est
très économique, voire gratuite, si vous ouvrez simplement vos fenêtres. Enfin, elle est silencieuse et
ne demande aucun entretien.

Par contre, avec une ventilation naturelle, vous êtes dépendant des conditions climatiques, et cela
ne fonctionne que si la température extérieure est inférieure à la température intérieure (ce qui
n’est pas forcément le cas en été). Davantage adaptée aux bâtiments collectifs, elle ne prend pas en
compte l’occupation des locaux (au contraire de la VMC), calculs très complexes.