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Généralités
Les équipements de régulation pour les centrales de traitement d’air ou les installations de production
chaude et froide sont installés dans des armoires électriques spécifiques. A partir de ces armoires
s’opèrent les commandes des ventilateurs, des batteries chaudes et froides, des systèmes de
récupération de l’énergie, des gestions d’injection de l’énergie chaude et froide ainsi que des
traitements d’humidification et de déshumidification. Chaque appareil est relié via un bus informatique
de communication vers les armoires de régulation. Ce bus communique également avec les clapets
coupe-feu, les régulateurs de débit et les sondes et régulateurs dans les locaux et les différentes
zones. L’alimentation électrique des groupes de traitement d’air se fait également à travers les
armoires électriques centralisées.
Les données énergétiques de consommation de tous les ventilateurs et pompes ainsi que les débits
y relatifs aérauliques et hydrauliques sont repris sur la gestion centralisée du bâtiment.
La zone cuisine dispose d’un groupe de pulsion d’air frais et de reprise d’air vicié, installés au
niveau -2 dans les locaux techniques principaux. Ce groupe alimente la cuisine principale au rez-de-
chaussée avec tous ses locaux ainsi que la pâtisserie et des locaux annexes au premier sous-sol.
Cette CTA reçoit son air frais depuis l’installation de récupération centralisée avec les données
suivantes :
La CTA 12 assure le chauffage de la zone cuisine et évacue chaleur et airs viciés générés lors des
opérations de production des repas.
Le passage entre la rue interne et la zone self service est protégé par un double rideau d’air
moyennant des rangées doubles de grilles à buses verticales. Ces buses créent un sas de séparation
et évitent que des transferts d’air, de chaleur et d’odeurs se fassent entre rue interne et zone de self
service. La vitesse de sortie de l’air au niveau des buses est d’environ 2 m/s et permet d’assurer un
rideau jusqu’au niveau du sol. Le débit côté self service est assuré par la CTA 12 alors que le débit
côté rue interne est assuré par la CTA de la rue interne.
Régulation de la température
La pulsion est régulée sur une température de pulsion constante (valeur variable) en fonction de l’état
de fonctionnement. Si aucune charge n’est constatée sur les hottes, la pulsion est faite à 22 °C. Quand
le débit atteint 100 %, la température de pulsion est de 19 °C avec une interpolation linéaire entre les
2 valeurs. Ceci évite que les vestiaires et bureaux du sous-sol ne se refroidissent trop lors des
périodes de pleine exploitation. Pour la zone Self Service, une batterie de post-refroidissement (2) est
prévue, qui permet de garder une température du local de 20 à 21 °C, moyennant la sonde
température (20).
Le restaurant se trouve au rez-de chaussée des bâtiments M1 et M2. Une liaison existe avec la rue
interne en 2 endroits (cafeteria et brasserie). Afin d’éviter des interférences aérauliques avec la rue
interne, une installation de doubles grilles à buses comme pour la zone CTA 12 est prévue.
La période d’exploitation de ces 2 zones est plus élevée que celle du restaurant.
La CTA 12 dispose de fonctions de climatisation complètes. Les valeurs maximales suivantes sont
assurées :
Régulation de la température
Le chauffage et la climatisation de la zone est assurée par le plafond réversible avec des vannes de
zones, à l’instar des surfaces types bureaux. Les zones de régulation suivantes sont prévues pour le
restaurant :
Pour la ventilation
o Cafeteria
o 1 zone M1
o 1 zone M2
o Brasserie
Pour le plafond
o Cafeteria
o 2 zones M1
o 2 zones M2
o 1 zone entre M1 et M2
o Brasserie
o Bureaux M2
Régulation CTA
Lors du démarrage de la CTA, les clapets d’air frais et d’air vicié (14) et (15) sont ouverts à 100 % et
les ventilateurs (6) et (16) sont démarrés après constat d’ouverture par contacts de fin de course.
Hiver : La sonde de température (18) constate que la température de pulsion est inférieure à 20 °C et
la vanne (8) et la pompe (10) sont démarrées. La vanne (11) assure alors un débit d’air chaud entre
la batterie (1) et l’échangeur (7). L’ouverture du bypass (12) assure qu’un débit d’air passe sur les
échangeurs 2 et 3 de la CTA.
La sonde (18) mesure l’humidité de l’air pulsé et détermine l’humidité absolue en fonction de la
température mesurée. Si la valeur de 6g/kg n’est plus atteinte, la pompe à haute pression (5) est
démarrée par variateur de fréquence et alimente les buses d’humidification (4) en eau déminéralisée.
Eté, sans déshumidification : Si la température (18) dépasse la valeur consigne, le clapet by-pass
(12) est fermé et la vanne de régulation (13) régule en fonction de la température de pulsion. La perte
de pression supplémentaire provoquée par la batterie de refroidissement entraîne une puissance
électrique plus élevée des ventilateurs.
Eté, avec déshumidification : Si l’humidité calculée via la sonde (18) est trop élevée, la pompe (10)
est enclenchée. La vanne (11) dévie l’eau sur l’échangeur (3) et la vanne (8) reste fermée. La vanne
(13) ouvre et assure une température de 12 °C au niveau de la sonde (17). L’air est déshumidifié. Le
transfert d’énergie entre les échangeurs (1) et (3) assure, derrière la déshumidification, une remise
en température jusqu’à 19 °C sans apport d’énergie supplémentaire et avec une diminution de la
consommation d’énergie climatique d’environ 30 %.
Un équilibrage entre les débits d’air pulsé et repris est assuré tout en prenant compte du débit
transféré entre la zone restaurant et la zone self service.
En cas d’incendie, la CTA 11 s’arrête complètement.
Le traitement d’air de l’air pulsé fonctionne de façon similaire à celle du restaurant (CTA11). La pulsion
vers les étages est assurée par 4 tracés verticaux au niveau de chaque cage d’escalier. Le
compartimentage est assuré horizontalement par des clapets coupe-feu. Le débit d’air nécessaire est
par zone de régulation est réglée par des variateurs de débit acoustiquement protégés vers les grilles
à fente de pulsion encastrés dans le plafond réversible. Chaque 2e grille dans le plafond réversible
n’est pas raccordée si la zone est utilisée comme zone de bureaux. Cette grille est utilisée lors d’une
utilisation comme salle de conférence (voir plus loin).
L’air vicié est repris également par des grilles à fente. Ici, chaque grille est de suite raccordée. Une
partie de l’air vicié est extraite au niveau des locaux sanitaires et locaux annexes situés dans le noyau
du bâtiment. Ce débit d’air est véhiculé par un système de gainage séparé jusqu’au sous-sol avant
d’être mélangé avec l’air repris des zones bureaux.
Les CTA 1/2 et les CTA 3 et 8 travaillent ensemble pour les zones T1 et T2 (CTA 1 et 2) ainsi que les
zones au-dessus de la fenêtre urbaine (reprise via CTA 3) et en-dessous de la fenêtre urbaine (pulsion
via CTA 8).
Régulation ventilation
La régulation est faite de façon décentralisée. Un câble bus est prévu le long du noyau et reprend les
modules suivants :
- Type 1
o 2 variateurs de débits 0-10 V
o 1 sonde de température
o 1 réserve pour sonde CO2
- Type 2
o 1 clapet coupe-feu
- Type 3
o 4 entrées pour détecteurs de présence
o 4 sorties pour clapets motorisés salles de conférence
Le câble bus assure également l’alimentation en énergie électrique (24 V) des modules par niveau.
Le système sélectionné permet également de rajouter des modules sur le bus sans interruption de
fonctionnement.
Afin de respecter les impositions de la certification Breeam, les débits d’air par étage sont fixes et
équivalent à 36 m3/h et par personne. Lors de la mise en place d’une salle de réunion, l’utilisation des
modules type 3 est nécessaire et le débit d’air de l’étage est fonction du nombre de salles de réunion
occupées. Le détecteur de présence ouvre en effet les clapets motorisés des grilles à fentes réservées
pour les salles de réunion dans la salle de conférence concernée. La GTC calcule le débit nécessaire
par étage en fonction des salles de conférence utilisées et le variateur de débit de l’étage adapte son
débit consigne. Parallèlement, le débit cumulé de tous les étages est communiqué à la CTA et celle-
ci adapte son débit réel au débit consigne.
Actuellement, des sondes CO2 ne sont pas prévues. Leur utilisation pourrait néanmoins réduire le
débit d’air nécessaire par étage en fonction de leur occupation réelle.
Régulation chauffage/climatisation
Par étage et noyau (2 noyaux par étage), les fonctions suivantes sont assurées :
- Commande de la station chauffage avec la pompe (1), la vanne de régulation du départ eau
chaude (2) et la surveillance pression (Min)(3)
- Commande du plafond froid avec la pompe (4), la vanne de régulation du départ eau froide
(5) et la surveillance pression (max)(6)
- Commande climatisation backbone avec pompe(7), sonde d’ambiance (8) et moteur 0-10V
pour le ventiloconvecteur (9).
- 5 zones avec en tout 30 vannes 6 voies pour les plafonds froids(10) avec entrée 0-10V et 1
sonde de surveillance de condensation (11)
- Raccordement de minimum 20 unités de commande (12) sur bus avec les fonctions suivantes :
o Sonde d’ambiance (température)
o Température consigne
o Commande des stores extérieurs (dérogation par rapport à la commande centralisée)
- Module d’extension pour 4 zones supplémentaires(13) (salles de réunion) suivant besoins
A noter que le tableau régulation de l’étage sera installé au-dessus du RIA de l’étage. Les
équipements suivants complètent le tableau de régulation de l’étage :
- Les amplificateurs de mesures
- L’alimentation électrique de tous les modules de régulation
- Câble bus pour la GTC
- Place de réserve pour des modules supplémentaires
- Interface USB pour visualisation et programmation
Les vannes 6 voies (explicatif détaillé en annexe) sont reliés par 5 câbles à 7 fils(13). 3 fils sont utilisés,
4 fils sont réservés pour les salles de réunion. Lors de la mise en place d’une salle de réunion, les
vannes respectives sont simplement raccordées sur d’autres fils. Dans l’étage 16, environ 20 salles
de réunion sont de suite installés. Les modules de type 3 y sont utilisés d’office.
Identique au fonctionnement des étages types bureaux avec utilisation des modules type 3.
La cuisine et le restaurant du 16e étage disposent d’un groupe de pulsion commun. Son
fonctionnement est identique à celui de la CTA 11.
La régulation de la zone restaurant est assurée de la même façon que les salles de conférence en y
installant des sondes d’ambiance dans chaque salle. Un débit de base est assuré dans chaque salle
qui est augmentée en cas de présence détectée.
La reprise est séparée pour la zone cuisine et restaurant. L’air vicié de la zone cuisine est équipée
également d’un système d’oxydation comme la CTA 12. Le gainage est réalisé en acier inox et
étanche jusque sur la CTA 3 et équipé de clapets coupe-feu normaux. La régulation se fait à
dépression constante dans la gaine.
Les clapets étanches (20) et (21) sont fermés lorsque le groupe est à l’arrêt.
Le fonctionnement du groupe de reprise CTA4 est identique à celui du CTA11.
Le fonctionnement de la zone cuisine est pour le reste identique au fonctionnement de la CTA 12.
L’air est pulsé dans un plenum gainé sous les escaliers des fauteuils. L’introduction de l’air s’effectue
via des grilles linéaires sous le principe de la pulsion à déplacement. Les personnes dans l’auditoire
réchauffent l’air qui monte vers le plafond. L’énergie dissipée par les luminaires réchauffe davantage
cet air qui est finalement aspiré par les grilles d’air vicié et le gainage y relatif, installé dans le faux
plafond. Le ventilateur installé au 2e sous-sol aspire cet air avec un tracé partiellement installé au 3e
sous-sol et le véhicule vers la récupération d’énergie centralisée.
Régulation débit
Le groupe démarre suivant un horaire programmable avec un débit d’air minimum et un réglage de la
température, humidité et CO2. Ce débit est d’environ 30% du débit nominal. La température de pulsion
est de 23 °C si la température de l’air vicié (donc température de l’auditoire) est inférieure à 20°C. Elle
descend jusque 20 °C à partir d’une température de l’air vicié de 23 °C, avec une interpolation linéaire
entre les 2 valeurs. En fonction de la concentration CO2 sur l’air vicié (700 ppm = 30 %, 1.000 ppm =
100%) ou de la valeur d’humidité absolue de l’air vicié (7 g/kg = 30 %, 10 g/kg = 100 %), le débit de
ventilation est augmenté de 30 à 100 %. Le groupe est mis à l’arrêt si après p.ex. 5 heures, la valeur
du CO2 reste en-dessous de 600 ppm et les valeurs température et humidité ne sont pas dépassées.
La CTA 14 est installée au 2e sous-sol et alimente, via 2 gaines verticales (T1 et M1) le foyer. 12
grilles latérales à fente pulsent l’air dans le volume. L’air est repris par des grilles simples de l’autre
côté de la salle. Le gainage d’air vicié peut également être utilisé pour le désenfumage. Des clapets
étanches pour le désenfumage sont alors actionnés qui dévient le flux d’air vers les extracteurs de
désenfumage.
Le groupe est démarré en fonction des horaires définis sur la GTC.
La CTA de la rue interne assure une fonction de chauffage et de rafraichissement de la rue interne et
ce par un refroidissement adiabatique (température pulsion < 25°C). Des buses à jet verticales,
installées parallèlement aux buses à jet des CTA self-service et brasserie cafeteria assurent la
séparation des zones déshumidifiées et climatisées par rapport à la rue interne. Des grilles
supplémentaires à environ 4 mètres de haut alimentent la rue interne avec le solde du débit de cette
zone.
Le fonctionnement du groupe est commandé par programme horaire au niveau de la GTC. Le
chauffage de base de la rue interne se fait moyennant chauffage au sol en fonction de la température
extérieure. Un complément est assuré par des convecteurs de sol le long des 2 façades vitrées et des
échangeurs accolés sur les profilés de la façade vitrée à 2 niveaux de hauteur. Ceci permet d’éviter
complètement une apparition d’un rideau d’air froid au pied des façades vitrées. La ventilation de la
rue interne participe jusqu’à hauteur de 40 % au chauffage de la rue interne. Voilà pourquoi la
température de l’air repris est mesurée et permet la gestion de la température de pulsion et du
chauffage au sol. Aucun thermostat d’ambiance ne reste visible dans la rue interne. En fonction des
ensoleillements possibles en hiver, la température de pulsion varie entre 18 et 24 °C.
Les débits de la CTA 15 sont proposées par palier, paramétrables via la GTC. Le débit est égal à 100
% pour les plages d’horaires suivants :
- Entre 07.30 et 09.00 heures
- Entre 11.30 et 14.00 heures
- Entre 17.00 et 19.00 heures
En-dehors de ces plages, le débit sera réduit à environ 50 %. Pendant les heures de nuit (24.00 à
06.00 heures p.ex.), la CTA est arrêtée.
La rue interne dispose d’un rafraîchissement adiabatique mais pas d’une climatisation. Afin d’assurer
des températures agréables, un rafraîchissement nocturne est nécessaire et prévu (voir aussi
simulation thermodynamique pour la rue interne). Afin de réaliser cette ventilation nocturne, les
installations de désenfumage sont utilisées. 20 extracteurs sont installés dans les poutres de la toiture
de la rue interne qui aspirent l’air en hauteur et l’éjectent vers l’extérieur. Lors d’un refroidissement
nocturne, les séquences suivantes sont enclenchées :
- Les ouvrants d’appel d’air, intégrés dans la façade et les sas d’entrée, s’ouvrent.
- Les clapets motorisés des extracteurs de désenfumage s’ouvrent.
- Les extracteurs sont alimentés via un variateur de fréquence commun afin de tourner à un
débit de 30 % du débit nominal de désenfumage. Ce débit est suffisant pour la ventilation
nocturne et permet d’assurer les valeurs acoustiques durant la période nuit.
Pour assurer le basculement sur le variateur de fréquence, deux sectionneurs de puissance (K1 et
K2) sont nécessaires. Le contact auxiliaire de K1 coupe K2 et inversement.
La ventilation nocturne est actionnée sous les conditions suivantes :
- En été, la température dans la rue interne dépasse 24 °C après 18.00 heures.
- La température à l’extérieur est inférieure à la température dans la rue interne.
- Le variateur de fréquence tourne sur la valeur à définir par des mesures acoustiques et
d’efficacité sur site (ca. 40 % de la valeur nominale).
- La ventilation nocturne s’arrête si la température mesurée dans un gainage de désenfumage,
est inférieure à 17 °C et au plus tard à 06.00 heures.
L’office traiteur est installé au 7e étage et est utilisé lors de manifestations sur la terrasse de la fenêtre
urbaine. Un chauffage n’est pas prévu dans cette zone. La zone sera très rapidement chaude lors de
son utilisation. Une pulsion via la CTA avec de l’air à + 19°C permet cependant d’assurer, suivant
besoin, une mise en température acceptable.
Le four installé dans l’office traiteur est équipé d’une hotte à condensation.
Pulsion et reprise de la zone office traiteur se feront via la CTA 1 & 2 et des clapets motorisés (et
clapets coupe-feu) qui s’ouvrent en cas de présence. La régulation est donc similaire à celle d’une
salle de réunion. Les clapets Y1 et Y2 sont motorisé 24 V et sont ouverts si :
- Il y a présence dans le local
- Une ouverture de 10 minutes 2 fois par jour le matin et le soir pour assurer un brassage
minimal
- Si la CTA 1&2 est à l’arrêt, les clapets ferment automatiquement.
Pour l’évacuation de l’énergie calorifique dans la zone, des ventilo-convecteurs plafonniers en air
recyclé sont prévus.
- Des vannes 2 voies (Y3 et Y4) sont raccordés sur le réseau d’eau 14/20°C
- Une sonde d’ambiance (identique à celle des salles de réunion) génère en fonction de la
température mesurée un signal 0-10 V sur les 2 vannes 2 voies.
- Les ventilo-convecteurs sont alimentés parallèlement. La vitesse des ventilo-convecteurs peut
être préréglée par une valeur 2-10 V.
Le schéma représente le réseau de distribution chaud, froid et ventilation pour toutes les zones ainsi
que le système de récupération de l’énergie.
Généralités
Le réseau hydraulique est rempli avec de l’eau déminéralisé. Dans le réseau de récupération glycolé,
il sera fait appel à de l’éthylène glycol à raison de 25 % avec inhibiteur de corrosion (p.ex. antifrogen
N).
Les circuits eau froide, eau chaude et le réseau de récupération d’énergie seront équipés de station
de mise en pression avec dégazage et remplissage automatique. Les informations de ces stations
sont reprises sur le bus de la GTC et indiquent les états, les niveaux et les alarmes. Les circuits de
taille réduite comme p.ex. le circuit glycolé du free cooling sont équipés de simples vases d’expansion.
Toutes les soupapes de sécurité des réseaux avec glycol sont vidangées dans des récipients dédiés
à cet effet et ont un volume de rétention suffisant en fonction du réseau raccordé. Les niveaux de
pression suivants sont prévus :
- PN 16 pour tous les systèmes avec soupapes de sécurité 10 bars
- PN 6 pour les réseaux locaux avec soupapes de sécurité 3 bars et une différence
manométrique maximale de 10 mètres (p.ex. récupération froid ventilation, réseau des
plafonds réversibles)
- Le remplissage des petits circuits est assuré via le réseau principal froid.
Des manomètres avec vanne de vidange sont prévus chaque fois avant et après les filtres et avant et
après les pompes.
Des compteurs énergétiques et électriques sont prévus au niveau de tous les consommateurs. Une
liste de compteurs existe. Les compteurs sont repris sur tous les schémas. Ces compteurs sont
connectés au bus et reliés donc à la GTC.
Ventilation
2 centrales de ventilation sont prévues, dont une est située en toiture du bâtiment tour et une autre
dans le 2e sous-sol. Sur la toiture du M1 et M2, des unités de récupération sont également prévues.
Récupération énergétique
La récupération fonctionne en tant que système hydraulique à très haut rendement avec
humidification de l’air vicié. Par unité d’air vicié, un module hydraulique avec pompes, vannes et
régulation est prévue.
- Caisson échangeur
- Caisson de raccordement éclairé
- Clapet étanche motorisé
Le système de récupération chauffe l’air en hiver à 15 °C et refroidit l’air en été à moins de 24 °C. De
cette façon, les gainages entre la toiture M1 et M2 et le 2e sous-sol ne sont pas isolés.
La température consigne de l’air pulsé après la récupération est calculé par la formule suivante :
(V1xT1 + V2xT2 + VnxTn)/(V1+V2+Vn)
V = volume m3/h
T = température consigne actuelle
Le calcul est fait séparément pour la centrale en toiture et pour celle au 2e sous-sol.
Le descriptif détaillé des centrales de traitement d’air est repris dans les chapitres ci-avant.
Production froide
Si la puissance du free cooling n’est plus suffisante, une machine de production froid est mise en
marche. Etant donné que chaque machine possède un débit d’eau minimal, une production en
parallèle avec le free chilling n’est pas intéressante. La machine refroidit le circuit entier des conduites
de liaison entre la toiture et le 2e sous-sol jusqu’à une température d’environ 13 °C avant de s’arrêter.
La pompe reste en service, à vitesse réduite, comme décrit pour le cas A. Si la température au niveau
de la machine de production froid dépasse la valeur de 15°C, la vitesse de la pompe est augmentée
et la machine de production est réenclenchée. Les conduites de liaison entre toiture et sous-sol (4
conduites DN 150 d’une longueur unitaire d’environ 70 mètres) disposent à elles toutes seules d’un
volume d’eau d’environ 5.600 litres et jouent le rôle d’un ballon tampon pour éviter des démarrages
trop fréquents et des temps de marche trop réduits des machines de production.
La deuxième machine de production est enclenchée si :
- La pression du réseau n’est plus suffisante pour assurer le refroidissement des équipements
de cuisine
- La vanne d’un groupe de ventilation est ouvert à plus de 90 % et la pompe y relative en marche
Vu que le collecteur est sous pression, les pompes des CTA ne sont pas en marche lorsqu’une
petite puissance froide est soutirée. Leur enclenchement se fait en fonction de la position de
la vanne. Si la vanne s’ouvre à plus que 80 %, la pompe y relative est enclenchée. La mise à
l’arrêt s’effectue si aucune CTA de la zone concernée n’est plus en service.
Au moins 2 vannes de la distribution étage sont ouverts à 100 %.
Le reset est opéré si plus aucune vanne ne présente un degré d’ouverture dépassant 60 %.
Toutes les valeurs sont paramétrables et doivent être adaptés au comportement du bâtiment lors des
premières périodes d’utilisation.
Chauffage
Pour des raisons de sécurité, les circuits côté secondaire de la distribution du réseau chaud sont
séparés du côté primaire par un échangeur (réseau primaire PN16, réseau secondaire PN6)(1). La
vanne 3 voies (2) régule la température départ en fonction de la température extérieure. Les radiateurs
sont équipés de vannes thermostatiques. A partir du départ et moyennant une 2e vanne 3 voies(3), le
départ pour le chauffage sol est réalisé et moyennant une pompe(4), l’eau est véhiculé vers les
collecteurs du 1ier sous-sol et du rez-de-chaussée. Une protection de sur-température (6) est installée
qui coupe les pompe si la température dépasse la valeur consigne. Le réseau prévoit 2 colleceturs au
sous-sol. Via débitmètres, le débit d’eau correct peut être fixé par circuit. L’installation est mise en
service ou arrêtée en fonction de la température extérieure.
A noter que les conduites du côté secondaire sont réalisés en tuyau composite métal et matériau
synthétique afin d’éviter des problèmes de corrosion ou de transfert d’oxygène.
Groupe boiler
2 préparations d’eau chaude sanitaire sont prévues, une pour la cuisine et une pour les douches des
vestiaires. Les 2 réservoirs stockent l’eau à une température de 60 °C avec une pompe de circulation.
Les pompes de charge sont enclenchées lors la température dans le ballon est inférieure de 7 K à la
température consigne et sont arrêtées lors la température consigne est atteinte. Ce niveau de
température reste d’application tout le temps pour des raisons de protection de légionellose.
Les pompes relatives aux circuits sont mis en route si au minimum 2 étages demandent du chaud.
Elles tournent avec une vitesse de rotation inférieure jusqu’à ce qu’une vanne dans un étage ait un
degré d’ouverture de 90 %. A partir de ce cas, la pompe augmente sa vitesse continuellement jusqu’à
sa valeur nominale de 100 %. Si plus aucune station d’étage n’est en demande de chaud, la pompe
y relative est mise à l’arrêt.
Les fonctions de régulation sont identiques au principe décrit ci-dessus mais en fonction de l’état des
vannes sur les modules hydrauliques des CTA y relatives.
La régulation sur pression des pompes P1.1 et P1.2 a déjà été décrite (voir production froid cas A).
En plus, la sonde de température ft4 limite la température de départ à 14.5°C (paramètre variable) via
la vitesse de rotation de la pompe P1.1 respectivement P1.2. Si la pompe tombe au niveau de la
vitesse de rotation minimale, elle est arrêtée pour redémarrer le jour suivant su la température
extérieure tombe en-dessous de 12 °C.
L’échangeur véhicule de l’eau glycolée côté primaire. Afin d’éviter des dégâts sur le côté secondaire
du circuit à eau, afin d’assurer que l’air ait une température supérieure à 0°C après la récupération
(coté extraction) et que l’air pulsé vers les CTA ait une température de 15 °C, un chauffage
supplémentaire est prévu si la récupération d’énergie n’est pas suffisante. Le principe de régulation
est le suivant :
- Si la sonde (tf1) indique une température inférieure à 5°C, le débit (fm1) est comparé à la
valeur consigne. Si (fm1) est inférieur au débit consigne, la pompe p2 est enclenchée.
- Si la sonde (tf5) indique une température inférieure à 5°C, la pompe p3 est enclenchée et la
vanne Y1 est ouverte jusqu’à ce que la valeur consigne est de nouveau atteinte.
La sonde (tf6) est un thermostat de secours qui ouvre le clapet (y2) et ferme le clapet (y3) à partir de
3°C. Parallèlement, les pompes P2 et P3 sont enclenchées et la vanne (y1) est ouverte à 100 %. De
même, une alarme est générée sur la GTC.
Lors des périodes de fonctionnement normales, la température de pulsion de 15 °C est assurée via
l’enclenchement des pompes P2 et P3 et la régulation avec la vanne (y1). Un bac de sécurité avec
sonde pour des éventuelles fuites de glycol sera également prévu ici.
Le module comporte tous les organes de régulation afin d’assurer un fonctionnement correct et une
protection du système de récupération de chaleur avec transmission de toutes les informations sur le
bus de communication.
Fonction de base :
La pompe P1 véhicule l’eau glycolée (25 % glycol) entre les échangeurs de l’air extrait et de l’air frais.
Le débit massique est calculé en fonction de la sonde (fm1) et la température mesurée (ft2). La pompe
véhiculera alors le débit massique énergétique identique du mélange eau-glycol. Il s’agit là du point
de fonctionnement théorique optimal pour 100 % du débit d’air nominal. En fonction des données
réelles des échangeurs, la valeur est à corriger. Comme la récupération a une efficacité élevée
supérieure à 70 %, la puissance doit pouvoir être régulée moyennant l’adaptation de la vitesse de
Plusieurs stations hydrauliques sont prévues qui, à 100 % du débit d’air, fonctionnent parallèlement.
Lorsque le système se trouve dans un état de débit intermédiaire, des stations hydrauliques au sous-
sol et les stations d’air extérieure en toiture M1 et M2 sont fermées par des clapets aérauliques et
hydrauliques. Ce principe permet d’obtenir une modulation entre 15 et 100 %.
- Surveillance pression minimale avec 3 paliers (alarme entretien, alarme défaut, arrêt forcé de
la pompe P1).
- Le module est équipé d’un bac étanche de récupération avec détecteurs d’humidité et liaison
sur la GTC
- La vanne de sécurité vidange dans un récipient, permettant de récupérer la totalité du liquide
glycolé.
Le récipient de sécurité est utilisé en même temps comme station de remplissage. Une vanne de
mélange (y2) véhicule 100 % du mélange dans le réservoir. Après un délai d’environ 15 minutes, la
vanne (y2) permet, via le raccordement (6), d’injecteur la quantité de mélange nécessaire dans le
réseau.
Humidification
Le module dispose d’un raccordement d’eau déminéralisé avec une pression d’environ 4 bars. La
tuyauterie est en acier inox PN 16. La régulation de la puissance d’humidification et donc du
rafraîchissement de l’air se fait par 2 vannes magnétiques. La durée de fonctionnement de chaque
unité est calculée en fonction de l’humidité absolue et des conditions hygrométriques de l’air vicié via
la sonde (fth1).
Schéma SP1
Les surpresseurs sont réalisés par des ventilateurs axiaux, en série, et sont installés au 2e sous-sol.
Le débit nominal est assuré par un seul ventilateur. Le réseau de gainage entier est réalisé en plaques
coupe-feu. Le tracé profitera au maximum de murs ou de plafonds en béton afin de pouvoir profiter
d’un côté dur. Le réseau est dimensionné pour < 500 Pa. Du côté aspiration, les ventilateurs sont
équipés de clapets étanches.
Le câblage est réalisé en E90 et raccordé sur le réseau secouru. La commande se fait via la centrale
de détection incendie ou le tableau pompiers. Aucune condition de résistance température n’est à
remplir (< 40°C).
La surpression complète est enclenchée en cas de détection incendie, peu importe la zone de
détection feu.
Ces installations n’ont pas de fonction de secours mais assurent que des gaz ne peuvent s’infiltrer
dans les cages d’escaliers depuis le parking. Le réseau est réalisé en acier galvanisé avec clapets
coupe-feu. Les ventilateurs sont enclenchés en permanence.
Pulsion parking
Un débit calculé de 70.000 m3/h est nécessaire pour l’extraction des gaz d’échappement dans le
parking. Pendant les journées d’occupation, les groupes de ventilation des étages véhiculent au
maximum 144.000 m3/h via la récupération de chaleur dans un réseau de pulsion. Ce réseau diffuse
par 3 gaines maçonnées verticales, l’air vers les niveaux -3 à -6 ou elle est impulsé dans les niveaux
de parking.
Au 2e sous-sol, il existe quelques emplacements de parking et les rampes. Des boosters plafonniers
sont prévus ici.
Extraction parking
L’extraction de l’air des parkings est prévue du côté opposé de la pulsion à chaque niveau. L’air est
aspiré via les clapets coupe-feu et des gaines moyennant des extracteurs placés au niveau -2 et est
évacué via des tours d’extraction. Les ventilateurs sont équipés de variateur de fréquence et
véhiculent le même débit que l’air pulsé. Le principe de régulation suivant est proposé :
- Le débit d’air observé sur les unités de récupération est calculé sur la GTC et figure comme
valeur consigne pour les ventilateurs d’extraction. Les extracteurs disposent de buses de
mesure permettent de constater le débit exact. Les variateurs régulent afin d’obtenir le même
débit.
Les ventilateurs d’air frais disposent d’ailleurs du même dispositif de mesure de façon à ce que le
même principe de régulation est opéré avec de l’air frais.
Remarques :
- Le parking est raccordé à un tunnel et é la voirie publique. Lors des périodes d’ouvertures des
grilles d’entrée au parking, il est possible d’arrêter les ventilateurs d’extraction et d’évacuer
l’air par les rampes et l’accès principal du parking.
- En été, de l’air chaud et humide est pulsé dans le parking. Si des problèmes de confort
apparaissent, la ventilation parking peut être utilisée pendant la nuit et faire office d’une
ventilation nocturne. Des sondes de température sont placées sous le plafond des niveaux de
parking. Si à 22.00 heures, la température des parkings est supérieure à 20 °C et la
température extérieure inférieure de 3 K, les 2 ventilateurs de pulsion et les ventilateurs
d’extraction sont enclenchés à 30 % jusqu’à obtenir une température mesurée inférieure à 20
°C. Ceci s’opère par étage, où les clapets y relatifs sont fermés.