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L’air primaire de soufflage sous grille est distribué à partir des coffres généraux, dans deux
caissons de répartition, placé à l’avant et à l’arrière de chaque plan de grille et munis de
registres de réglage manœuvrés par leviers à tirettes fixés latéralement. Deux registres
principaux permettent de régler l’admission d’air dans chacun des coffres. Il est prévu de plus
un volet général de réglage dans la gaine de refoulement du ventilateur d’air primaire, avec
commande à distance du tableau par servo-moteur pneumatique.
L’équipement comporte 4 brûleurs implantés deux par deux, à raison d’un caisson de 2
brûleurs sur chacune des faces latérales du foyer, et de part et d’autre de l’axe transversal.
Il est prévu :
- 4 souffleurs à effacement pour le nettoyage des serpentins de surchauffeur et de la
grille de tubes coup de feu.
- 6 souffleurs à rampe rotative et à tuyères multiples pour le ramonage des faisceaux de
convection.
La vapeur alimentant les ramoneurs est prise sur le collecteur de vapeur surchauffée. Elle est
détenue à 15 bars par un jeu de diaphragmes.
Il est prévu pour chaque appareil une possibilité de commande locale individuelle et une
electro-vanne de sécurité bloquant le servo-moteur en position, en cas d’arrêt de
l’alimentateur correspondant.
Les cendres et mâchefers se déversent à l’avant des grilles dans un caniveau, d’où ils sont
évacués par chasse hydraulique vers les fosses de décantation.
La reprise est assuré par benne preneuse automatique avec décharge direct dans les camons
d’évacuation.
L’installation est prévue pour fonctionner en recyclage continu de l’eau de chasse clarifiée
avec appoint pour compenser les pertes.
Le débit horaire de mâchefer à évacuer est au maximum de 2,5m3 pour les deux chaudières.
Le poste est prévu pour un débit d’eau d’appoint à traiter de 40T/H. Il comporte :
Comportant :
a) Un bac de préparation et de dissolution des réactifs
b) Une électropompe doseuse à débit réglable en marche de 0 à 28 l/h pression de
refoulement 40 bars
c) La robinetterie de service et les organes de sécurité sur la tuyauterie de refoulement.
Les tuyauteries sont prévues pour assurer l’injection des réactifs (soude ou phosphate tri
sodique) soit vers la bâche alimentaire, soit directement en chaudière.
Il est constitué par un corps cylindrique vertical diamètre 2,000 m hauteur 2,200 fixé
sur la bâche alimentaire, comportant à l’intérieur des plateaux répartiteurs perforés.
Pression de service 0,6 bars maxi- consommation de vapeur 5.000 kg/h.
b) La bâche de réserve d’eau alimentaire, dégazée à 105°C supportant le dégazeur, a
une capacité utile de 60m3.
Les soupapes de réglage eau et vapeur sont à fermeture par manque d’air.
c) Un enregistreur de conductivité, placé sur le tableau est prévu d’autre part pour le
contrôle des eaux de retours de sucrerie afin de détecter les entrainements de sucre
éventuels.
L’installation comporte :
Caractéristique de fonctionnement :
Caractéristiques de fonctionnement :
1.3.1- Chaudière
1.3.1.1- Ballons
Les deux corps cylindriques sont de construction soudée. Ils sont constitués de deux demi-
virole en tôle d’acier SM nuance A.48, avec fonds emboutis, comportant chacun un trou
d’homme elliptique central.
L’émulsion eau-vapeur provenant des tubes de faisceau avant et des écrans est collectée dans
un cloisonnement semi-annulaire étanche placé sur la partie avant du ballon. L’alimentation
se trouve ainsi sélectionnée dans les tubes de faisceau arrière à circulation descendante.
Dans la partie médiane du cloisonnement sont fixés des séparateurs cyclones verticaux F.P au
nombre de 25, qui assurent une séparation efficace de l’eau et de la vapeur par centrifugation.
L’eau retourne dans le ballon par la partie inferieure des cyclones située en-dessous du niveau
d’eau normal et la vapeur de dégage à la partie supérieurs.
A la partie supérieure du ballon est accrochée une boite de vapeur sèche en forme de V sur
laquelle est fixée un ensemble de 2L sécheurs à chevrons. En traversant ces derniers ; la
vapeur se sépare des gouttelettes d’eau entrainées, puis est dirigée dans les tuyauteries de
liaison au surchauffeur.
1.1.1.2 – Faisceau de chaudière
Les tubes de faisceau reliant les deux ballons sont raccordés à ces derniers par dudgeonnage.
Les pièces nécessaires à la fixation des chicanes et des supports de rampes de ramonage sont
soudées sur les tubes.
Caractéristiques principales
FAISCEAU ARRIERE
- Tubes rep. CI à 558 (9x62) 63,5 3,6 5.915 à
C9 …… 8.225
Les tubes d’écrans latéraux sont soudés sur les collecteurs munis de trous de poing de visite.
Les tubes d’écrans avant et arrière, ainsi que les tubes de dégagement des collecteurs
supérieurs d’écrans latéraux sont dudgeonnés dans le ballon supérieur.
Caractéristiques principales
ALIMENTATION
COLLECTEURS
INFERIEUR
DEGAGEMENT
COLLECTEURS
SUPERIEURS.
COLLECTEUR
D’ECRANS
- Latéraux :
Inf. ……. 1x2 273 16 5.105 A.42
Sup. …… 1x2 273 16 4.770 A.42
1.3.1.4 - Surchauffeur
Les tubes sont dudgeonnés dans le réservoir supérieur et soudé sur le collecteur de sortie
vapeur.
Caractéristiques principales
a/ Générateur.
Largeur hors tout ……………………………… 9.500 mm
Profondeur hors tout …………………………. 15.000 mm
Niveau supérieur …………………………….. 12.600 mm
b/ Chambre de combustion.
a/ Chaudière.
Total………………………………….. 1.777 m2
b/ Surchauffeur.
c/ Economiseur………………………………. 1.450 m2
a/ Chaudière.
- Eau (niveau moyen) …………………. 38,900 m3
- Vapeur (surchauffeur compris) ……… 9,700 m3
b/ Economiseur.
- 192 tubes à ailettes en fonte type T-55, longueur 3,00m, disposés en 2 groupes
identiques de 12 nappes de 8 tubes.
Alimentateur à chaînes
- Nombre ………………………………… 6
- Débit total maximal …………………….. 33.400 kg/h de bagasse
- Plage de variation de vitesse …………… 1 à 5
- I réchauffeur électrique de 25 KW
Pour fuel léger avec thermostat.
Température de réchauffage ……………. 50°C
b/ Equipements de chauffe
- Type B.22
Brûleur à pulvérisation combinée
Type MW.
Débit unitaire …………………………….. 1.400 kg/h FO n°2
- Type à 2 ouïes
- Entrainement par transmission texrope
- Réglage par registre dans la gaine de refoulement
- Débit d’air ………………………………… 140.000 Kg/h à 30°c
- Pression statique ………………………….. 70 Dapa
- Vitesse de rotation ……………………….. 470 t/mn
- Puissance nécessaire ……………………… 64 CV
- Rendement ………………………………. 64%
- Type à 2 ouïes
- Entrainement par transmission Texrope
- Réglage de débit par registre dans la gaine de refoulement
- Débit d’air ……………………………………… 108.000kg/h à 30°c
- Pression statique ………………………………. 140 Dapa
- Vitesse de rotation ……………………………. 910 T/mn
- Puissance nécessaire ………………………….. 106 CV
- Rendement …………………………………… 59 %
- Type à l’ouïe
- Entrainement direct par accouplement sur le moteur
- Réglage du débit par volet dans la gaine de refoulement
- Débit d’air …………………………………… 7.500 kg/h à 30°
- Pression statique …………………………….. 575 Dapa
- Vitesse de rotation …………………………… 2.900 t/mn
- Puissance nécessaire …………………………. 23,5CV
- Rendement ………………………………….. 62%
1.4.1- Combustible
a/ Combustible principal – bagasse
- Humidité ………………………………… 50%
- P.C.I …………………………………….. 1.850kcal/kg
Fuel léger
Les garanties de fonctionnement en marche poussée continue (MPC) sont les suivantes, avec :
- Chauffe à la bagasse
- Purges nulles
- Température d’eau d’alimentation ….. 105°C
TOLERANCES :
f/ Pureté de vapeur
b/ Pressions d’air
Avant toute mise à feu d’une unité nouvellement installée, ou qui a été mise à l’arrêt pendant
une période prolongée pour nettoyage et entretien, on procèdera à une inspection complète,
interne et externe, pour s’assurer que l’installation est en ordre de marche.
NOTA – Avant toute fermeture des portes de visite du foyer et des carneaux, ainsi que
des trous d’homme des ballons, s’assurer que personne ne se trouve à l’intérieur.
Après tous travaux sur la chaudière intéressant les parties sous pression, ou après des
visites internes, il est recommandé de procéder à une épreuve hydraulique avant
redémarrage, afin de déceler les fuites éventuelles
2.3.2 – Opérations.
Inspecter soigneusement toutes les parties sous pression dudgeonnages, joints, presse
étoupe de vannes, étanchéités des vannes etc.
Quand l’inspection est terminée, faire chuter la pression en ouvrant la purge continue.
Ouvrir les évents et continuer la vidange par l’extraction du ballon inférieur jusqu’à
l’indication du niveau bas.
Si des fuites ont été décelées sur des brides ou des bouchons auclaves, procéder à un
resserrage modéré jusqu’à étanchement. Si la fuite persiste, changer les joints et refaire
une nouvelle épreuve.
Cette opération doit être exécutée lors du premier démarrage de l’installation. Elle sera
renouvelée après chaque démontage d’appareil pour révision ou réparation.
Lorsque la pression atteind une valeur inférieure de 5 bars à celle du timbre, décoller
chacune des soupapes à l’aide du levier de relevage du clapet, de manière à chanter tout
corps étranger de la chambre de dégagement.
Procéder au tarage suivant les indications du constructeur. Chaque soupape sera tarée
séparément et doit se lever à la pression indiquée sur sa place d’identification
correspondant au timbre.
Agir au besoin sur les bagues de réglage pour obtenir une chute de pression convenable
entre levée et fermeture (maximum 4%), dans le cas de soupapes à ressort.
CHAPITRE – 3
S’assurer que :
- Toutes les portes de visites, trappes d’expansion, regards sont fermés.
- Les registres de tirage et de soufflage sont en position de fermeture.
- Les commandes à distance fonctionnent correctement.
- Tous les appareils de contrôle sont en état de marche. Le tableau est sous tension et les
appareils pneumatiques sont alimentés en air à la pression requise.
- Les robinets d’isolement des indicateurs de niveau direct, du transmetteur de niveau à
distance, du manomètre chaudière, du débitmètre vapeur, de la bouteille du régulateur
d’alimentation, sont ouverts.
- Les purges sont fermées
- Les glaces des niveaux directs sont propres
- Tous les robinets de vidanges des écrans, d’extraction du ballon inferieur, de purge
continue sont fermés.
- Les vannes suivantes sont fermées
- Vanne et by-pass sur départ vapeur surchauffé et jonction au barillet
- Vanne de by-pass de l’économiseur
- Vanne de prise de vapeur de ramonage
NOTA- En fermeture complète à froid, les volants de manœuvre des vannes à opercules
ne doivent pas être bloqués à fond, afin d’éviter des efforts de dilatation sur des tiges
lorsque la température de service sera atteinte.
Le niveau d’allumage se situera au repère « niveau bas » tracé sur la monture de niveau direct.
L’eau de chaudière sera conditionnée pour maintenir les caractéristiques données au chapitre
9.
Après ouverture des évents, vidanger jusqu’au niveau d’allumage en ouvrant la vanne de
vidange du ballon inferieur.
Si la chaudière est encore sous pression avant réallumage et que le niveau ne soit pas
visible, alimenter très lentement, afin d’éviter des chocs thermiques, jusqu’au niveau
d’allumage. Ne pas ouvrir l’évent du ballon. Le robinet de circulation du surchauffeur
sera ouvert seulement au moment de l’allumage.
Purger pendant 10 secondes, à plusieurs reprises, par les vannes de vidange des écrans
et du ballon inférieur pour éliminer les dépôts éventuels.
L’allumage pourra être fait : soit au fuel lorsque l’installation des brûleurs est montée,
soit avec la bagasse.
Pour la chauffe au fuel, se reporter aux instructions données chapitres II, et aux instructions
particulières données par FAMA pour l’exploitation du spreader-stocker pneumatique (voir
chap.10)
3.3.2 – Montée en pression
NOTA IMPORTANT
- Ne jamais purger par les robinets de vidange des écrans, tant qu’il y a du feu dans le
foyer, afin d’éviter tout incident de tube provoqué par une perturbation d’alimentation.
- S’assurer qu’une pompe alimentaire est en service
- Alimenter par le robinet by-pass d’alimentation dès que le niveau commence à baisser
du fait de la circulation de vapeur au surchauffeur. Tenir le niveau visible.
- Régler l’ouverture du robinet de circulation de vapeur en fonction de l’augmentation
de la pression, afin de conserver un débit suffisant permettant de limiter la température
de vapeur surchauffée pendant de démarrage à 20°c en dessous de la valeur nominale
prévue.
- S’il y a un économiseur, la température d’eau à la sortie ne devra pas atteindre la
température de saturation correspondante à la pression en chaudière afin d’éviter tout
risque de vaporisation. Conserver une différence d’au moins 20°C. Augmenter si
nécessaire le débit d’eau passant par l’économiseur en réglant sur la vanne de
recirculation.
- Que la tuyauterie de liaison au manomètre n’est pas bouchée. Purger pendant un temps
assez court pour éviter de détériorer le tube Bourdon par introduction de vapeur.
- Que le manomètre fournit des indications exactes. Contrôler la pression par un
manomètre étalon.
- Que l’indication du niveau est correcte. Purger la monture à intervalles irréguliers pour
réchauffer les tuyauteries de liaison. L’eau doit remonter rapidement dans la monture
dès fermeture du robinet de purge.
- Que la coupure des feux (arrêt des alimentations ou des brûleurs à fuel) agit bien par
niveau très bas.
- Mettre en service les transmetteurs de niveau à distance et purger les tuyauteries avant
tout démarrage après arrêt prolongé. Lorsque la pression atteint 20 bars s’assurer :
Qu’il y a concordance entre les niveaux directs et les transmetteurs à distance.
Que les alarmes de manque et trop d’eau fonctionnent correctement et que les
cotes de déclenchement sont bien celles prévues. Procéder à ces essais en faisant
varier volontairement le niveau.
CHAPITRE - 4
4- SURVEILLANCE PENDANT LA MARCHE
4.1- Alimentation – Niveau d’eau
Le niveau d’eau doit être tenu au repère niveau normal sur les montures à lecture directe. Ces
derniers seront purgés une fois par poste et chaque fois qu’il y aura un doute sur l’exactitude
du niveau.
Lorsque la chaudière vaporise, le niveau est animé d’un léger mouvement d’oscillation. Si
l’on observe une immobilité totale de l’eau, il faut considérer le fait comme anormal et en
rechercher la cause. Procéder à une purge de la monture en fermant alternativement le robinet
côté eau puis côté vapeur.
Une monture de niveau avariée doit être immédiatement remplacé et réparé sans délai.
Procéder à un essai quotidien des alarmes de manque et trop d’eau en faisant varier
volontairement le niveau.
Les indications des niveaux à distance seront fréquemment contrôlées par rapport à
l’indication du niveau direct.
4.2- Pression.
La surchauffe peut varier avec la conduite des feux. Elle augmente généralement :
Lorsque l’allure augmente,
Lorsque l’excès d’air augmente
Lorsque la température de l’eau diminue
Le surchauffeur doit être constamment traversé par un certain débit de vapeur. En cas d’arrêt
brutal du débit, ouvrir la purge du collecteur de protection des serpentins.
Le Salissement est révélé par une augmentation de la température des gaz sortie chaudière et
par un accroissement de la perte de charge des fumées dans le circuit.
La fréquence de ramonage sera déterminée en fonction de l’importance du Salissement. On
procédera en général à une opération par poste en suivant l’ordre des manœuvres indiquéses
ci-après :
4.5- Cendres
- Vérifier l’évacuation des résidus sous trémies du faisceau. S’assurer qu’il n’y a pas de
bourrage dans les boites des venturis.
- Régler la minuterie de mise en service discontinu de la grille et la vitesse
d’avancement pour limiter l’épaisseur de mâchefers sur le tablier à 4cm
- Régler la fréquence de la chasse hydraulique pour éviter toute accumulation de
cendres dans le caniveau.
Le bon fonctionnement des appareils de contrôle doit être vérifié au moins 1 fois par semaine
par un agent qualifié qui notera à leur date, sur un registre spécial les vérifications effectuées
et le résultat des interventions.
CHAPITRE – 5
5 – INCIDENT D’EXPLOITATION.
5.1 – Arrêt des ventilateurs par disjonction ou incident mécanique.
5.1.1 – Ventilateur de tirage.
En chauffe à la bagasse, l’asservissement d’arrêt du ventilateur de tirage entraîne
automatiquement l’arrêt du ventilateur de soufflage et des alimentateurs.
- Stopper la chauffe au fuel si elle est en service
- Ouvrir en grand le registre du tirage
- Vérifier la fermeture des trappes d’expansion.
Passer en manuel la soupape d’alimentation au cas où elle serait bloquée, l’isoler et alimenter
par le by-pass
La sécurité de niveau très bas doit arrêter automatiquement les alimentateurs de bagasse et les
brûleurs à fuel.
De ce fait, la vaporisation sera très rapidement réduite à zéro et il sera nécessaire
d’isoler la chaudière par fermeture de la vanne de départ vapeur. Après réalimentation
jusqu’au niveau visible, la chaudière pourra être redémarrée.
- Dans l’éventualité ou la sécurité de coupure des feux n’aurait pas fonctionné lorsque le
manque d’eau est constaté, deux cas peuvent se présenter :
Si le niveau est encore à une cote comprise entre -130 et – 160 mm par rapport au niveau
moyen, on peut estimer qu’il n’y a pas eu d’avarie. Si l’on peut réalimenter
immédiatement, passer en commande manuelle sur la soupape alimentaire et réduire
l’allure des feux jusqu’à remise au niveau normal.
Si l’on ne peut pas réalimenter, stopper les alimentateurs de bagasse et isoler la chaudière
jusqu’à ce que le circuit d’alimentation soit disponible pour retrouver un niveau visible.
REMARQUE :
Isoler la chaudière
Arrêter le générateur aussitôt que possible le jet de vapeur risquant de percer d’autres tubes.
5.5.3- Fuites dans l’économiseur.
Sont caractérisées par une chute rapide de la température des fumées sortie éco.
Ouvrir la vanne de by-pass et fermer les vannes d’entrée et sortie d’eau. (Voir chapitre 8)
Lorsqu’il se produit de légères fuites, repérer leur emplacement et les réparer le plus
rapidement possible.
On notera :
- qu’une fuite d’eau est toujours plus dangereuse qu’une fuite de vapeur
- qu’en aucun cas on ne doit travailler sur un appareil en pression
CHAPITRE – 6
6- ARRET DE LA CHAUDIERE
6-1 – Arrêt normal pour visite ou chômage prolongé
On se reportera aux consignes FAMA pour la mise à l’arrêt du foyer (chapitre 10) en chauffe
à la bagasse. Voir le chapitre II si l’on chauffe au fuel.
Lorsque la chaudière ne débite plus, fermer la vanne vapeur au barillet et ouvrir la purge de la
tuyauterie.
Arrêter le ventilateur de tirage. Conserver une légère ouverture du registre pour assurer
l’évacuation des gaz.
Les dispositions suivantes seront appliquées si l’arrêt est prévu seulement pour quelques
heures ou une journée.
- Réduire progressivement l’allure des feux comme indiqué précédemment.
- Dès que la demande de vapeur est nulle, stopper les alimentateurs et les ventilateurs de
tirage et soufflage (air primaire, turbulence, réinjection) Conserver en service le
ventilateur d’air de distribution en cas d chauffe à la bagasse.
- Fermer la vanne départ vapeur et décoller le robinet de circulation du surchauffeur
- Fermer la purge continue et alimenter jusqu’au niveau haut.
- Remettre en service les alimentateurs de bagasse afin de couvrir la grille d’une
épaisseur de 30 à 40 cm. Le lit de combustible séchera pendant l’arrêt et permettra un
réallumage dans les meilleures conditions.
- Arrêter le ventilateur de l’air de distribution et les alimentateurs
- Conserver une légère ouverture du registre de tirage afin de ne pas mettre le foyer en
pression.
- Refermer la circulation du surchauffeur quand la pression a chuté de 5 bars
- Après 1 h d’arrêt, ouvrir pendant quelques instants les ….. de purge des écrans et du
ballon inférieur pour éliminer les dépôts éventuels. Renouveler l’opération toutes les
heures et avant remise en service de la chaudière.
- Réalimenter au besoin pour maintenir le niveau visible.
NOTA – Une chaudière conservée en réserve chaude doit impérativement rester sous
surveillance du personnel de conduite.
En cas d’incident nécessitant une réparation dans les plus courts délais, on procédera à un
refroidissement accéléré de la chaudière.
- Après arrêt des alimentateurs de bagasse, fermer la vanne de départ vapeur et décoller
le robinet de circulation du surchauffeur.
- Stopper les ventilateurs de soufflage d’air primaire, d’air de distribution et de
turbulence.
- Laisser en service le ventilateur de tirage – ouvrir les portes de cendriers et régler la
dépression au foyer à – 5 Dapa par le registre de tirage.
- Alimenter lentement la chaudière jusqu’au niveau haut
- Procéder à des extractions par la vidange du ballon inférieur et les purges d’écrans
jusqu’au niveau bas
- Renouveler les opérations – alimentation et vidanges successives – jusqu’à ce que la
pression soit tombée à zéro.
- Vidanger alors complètement la chaudière si nécessaire
CHAPITRE – 7
7- CONSERVATION DE LA CHAUDIERE A L’ARRET
7.1- Arrêt temporaire pendant la campagne – conservation humide.
Si l’on ne doit pas intervenir sur la chaudière, on conservera la chaudière au plein complet.
Purger quelques instants les écrans et le ballon inférieur pour éliminer les dépôts éventuels ;
lorsque la pression est à 5 bars.
Lorsque la chaudière est encore en légère pression, ouvrir l’évent du ballon et le robinet de
circulation du surchauffeur et alimenter lentement avec une eau si possible dégazée, et
alcalinisée, contenant 250 à 400 mg/l de soude caustique et 100 mg/l de sulfite de soude.
Remplir la chaudière et le surchauffeur jusqu’à débordement des évents.
Contrôler périodiquement l’eau de chaudière par la prise d’échantillon. Le PH doit être tenu
entre 10,5 et 11. Faire une injection de soude s’il est inferieur à 10,5 et de réducteur (sulfite ou
hydrazine) si la concentration est inferieure à 50 mg/l.
Vidanger complètement par les différentes purges. La chaleur restant dans le massif doit
assurer le séchage des tubes et collecteurs.
Un léger feu sur grille peut être utilisé pour assécher le surchauffeur.
Ouvrir les portes de trou d’homme des ballons et les trous de poing des collecteurs.
Laisser circuler l’air pendant 2 ou 3 jours et enlever soigneusement les dépôts éventuels.
Vidanger toutes tes tuyauteries de liaison aux appareils ( niveau, manomètre, transmetteurs,
débimètre,etc..) ainsi que la tuyauterie d’alimentation.
Introduire dans chacun des ballons des bacs à moitié remplis de chaux vive ou de chlorure de
calcium. Il faut compter environ 0,5 kg de produit dessiccateur par m3. de capacité interne.
On pourra introduire ainsi dans le ballon supérieur un petit brasero allumé à charbon de bois
ou une lampe à huile pour absorber l’oxygène.
Pendant la saison sèche on pourra laisser circuler l’air dans les circuits chaudière et carneaux.
……
Placer dans les coffreurs electriques ces sachets de …. Pour … bar l’humidité
CHAPITRE – 8
8 – ENTRETIEN ET REPARATIONS
8-1 – Inspection de la chaudière
Toute visite interne doit se faire en respectant les précautions habituelles pour pénétrer dans
les chaudières :
- Si d’autres chaudière sont en pression s’assurer que la chaudière à visiter est bien
isolée soit par des joints pleins, soit par des vannes cadenassées, sur toutes les
tuyauteries pouvant admettre de l’eau chaude ou de la valeur.
- Avant d’ouvrir un collecteur, s’assurer qu’il n’ya plus de pression ni d’eau à
l’intérieur.
- Un aide reste en permanence à l’extérieur en communication constante avec la
personne qui se trouve à l’intérieur
- Si on emploie un moyen d’éclairage électrique, s’assurer que les câbles sont
parfaitement isolées, et n’utiliser qu’une tension de 24 volts. L’usage de lampes à
flamme nue est interdit.
- Avant de pénétrer dans les parcours gazeux et les carneaux, s’assurer que les cendres
qui peuvent s’y être déposées sont froides et qu’il y a eu une ventilation suffisante
pour évacuer les gaz nocifs qui auraient pu s’y accumuler.
- Vérifier que les moteurs d’entrainement des auxiliaires (ventilateurs, pompes,) sont
protégés contre tout enclenchement intempestif par des moyens de verrouillage
électrique approprié. Les ordres de consignation doivent être mentionnés sur un
registre et signés du chef responsable, ainsi que les autorisations de remise en service.
Cette opération a pour but de vérifier l’étanchéité de toutes les parties sous pression du
générateur, en particulier des dudgeonnages, de la robinetterie, et des joints.
Démonter les castings placés devant les coudes d’économiseur, si celui-ci est installé.
Fermer tous les orifices de la chaudière : portes de visite, regards, trappes d’arrivée de
combustible, trappes d’expansion.
Examiner, sur toutes les faces du générateur et de l’économiseur, les raccordements de casing,
passages des tubes, caisson d’air, fumisteries, afin de déceler les fuites d’air.
Examiner en particulier :
- L’état des tubes de chaudière et du surchauffeur dans les zones exposées à l’action des
ramoneurs et soumises au rayonnement du foyer. (plèches anormales, hernies,
abrasions, fissurations ou corrosions superficielles, fixations des serpentins de
surchauffeur).
- L’état de l’économiseur : encrassement, corrosions.
- L’état des fumisteries et gueulards réfractaires
- L’état des chicanes et revêtements calorifuges dans les trémies et économiseurs.
- L’état des joints de dilatation
- L’alignement et l’état de conservation des ramoneurs
- L’usure éventuelle des pales du ventilateur de tirage
- Le fonctionnement et l’étanchéité des registres
- L’état de la grille
Si l’on constate des anomalies ou des détériorations on devra s’efforcer, après remise en état,
d’en déterminer les causes et d’y porter remède.
Le résultat de chaque visite doit être consigné dans un registre seront notées également :
8.2- Nettoyage
8.2.1- Nettoyage interne des parties sous pression
Si l’inspection a révélé un certain entartage, il y aura lieu de faire ce nettoyage le plus tôt
possible après la fin de campagne, l’adhérence des dépôts augmentant avec leur dessiccation.
Si l’on arrive à un excès de phosphate nul, refaire une injection de 1 g/l de phosphate
trisodique et continuer le bouillissage jusqu’à stabilisation des chiffres d’analyse.
Après nettoyage, remonter les aménagements intérieurs du ballon supérieur et s’assurer qu’il
n’a été laissé aucun outil ou corps étrangers dans les ballons et collecteurs.
d) Nettoyage du surchauffeur
Si l’on constate la présence de dépôts dans les tubes du surchauffeur (sels solubles en général)
on procédera à un lavage à l’eau chaude de préférence, en opérant comme suit :
Les suies déposées dans les carneaux et trémies seront évacuées le plus complètement
possible. Un soufflage avec lances à air comprimé aidera à l’enlèvement des accrochages
éventuels dans le surchauffeur.
Les tubes d’écrans et de faisceau seront nettoyés à la brosse métallique, tout au moins dans
leur partie soumise au rayonnement.
Comme traitement complémentaire, on pourra, après nettoyage protéger les tubes par un
enduit à base de graphite en poudre délayé dans de l’huile fluide et appliqué par pulvérisation,
ou une projection de lait de chaux.
Les tubes d’économiseur seront soufflés à l’air comprimé. On pourra compléter le nettoyage
par un lavage à l’eau brute. Le rinçage se fera à l’eau alcalinisée. Il sera considéré comme
suffisant lorsque le PH de l’eau recueillie sera égal à celui de l’eau de lavage. Il conviendra
aussitôt après cette opération, de procéder à un séchage des surfaces par ventilation accélérée,
en mettant en service les ventilateurs de tirage et soufflage d’air secondaire, le débit d’air
soufflé doit être au moins égal au 1/3 du débit normal du ventilateur.
Démonter les vannes et robinets inétanches ainsi que les soupapes de sûreté présentant des
fuites, roder les sièges et clapets. Regarnir les presse-étoupes.
Contrôler l’état de la cheminée. La protection contre la corrosion pourra être assurée par
peinture résistant à la température (vernis PRIGENT )
- Bien graisser toute la robinetterie et protéger les appareils par des toiles huilés ou en
plastique.
- Sonder au marteau les coudes des tuyauteries de ramonage pour déceler des corrosions
éventuelles.
- Se reporter aux notices particulières d’entretien des appareils auxiliaires (pompes,
ramoneurs, grille, etc.…) effectuer les vidanges et graissage suivant les fréquences et
qualité de lubrifiants préconisées.
8.4- Réparations
8.4.1 – Machines tournantes.
Toute machine tournante (moteur, pompe, ventilateur) présentant des vibrations doit être
arrêtée et soumise à un examen détaillé (lignage d’arbre, équilibrage…) pour éviter des
détériorations importantes qui peuvent en résulter.
8.4.2- Fumisterie
Après nettoyage des circuits gazeux, procéder aux réfections éventuelles des briquetages et
enduits.
Toute fissure sera colmatée à l’aide d’un ciment réfractaire (genre REFRACOL) ou par
bourrage de tresses d’amiante enduites de ciment fondu.
Les orifices de passage des tubes seront regarnis au besoin avec de la bourre d’amiante.
8.4.3- Tubes
Tout tube présentant des hernies ou des corrosions importantes sera remplacé. Pour les tubes
d’écrans ou de faisceau accessibles présentant des détériorations limitées on pourra se
contenter d’un remplacement partiel en raboutant un tronçon par soudure au chalumeau ou
acétylénique. La soudure devra être exécutée par un soudeur qualifié et agrée.
Les mandrinages présentant des suintements limites seront resserrés. Si la fuite persiste après
ré épreuve, le tube sera remplacé.
Suivant les conditions d’accessibilité du tube à remplacer, la partie dudgeonnée pourra être
extirpée soit en chassant vers l’intérieur du collecteur, soit en la refoulant vers l’extérieur.
Dans le cas de portage longs comportant un rainurage, la partie dudgeonnée devra être
fendue au chalumeau ou au bédane, suivant une génératrice et les bords rabattus vers le
centre par frappage, pour dégager le métal encastré dans le rainurage du collecteur. Le
tube pourra être chauffé pour faciliter le rétreint et le refoulement.
Des précautions doivent être prises pour ne pas détériorer le portage. Cette opération
délicate ne peut être confiée qu’à un personnel particulièrement expérimenté.
Pour des portages de faible longueur non rainurés, découper au chalumeau ou au bédane le
collet d’évasement intérieur et enlever toute aspérité à la lime ou par meulage. Procéder à une
chauffe de détente et chasser l’emmanchement vers l’extérieur à l’aide d’un jet de bronze.
Pour des portages rainurés, procéder comme précédemment à une coupe du tube suivant une
génératrice et rabattre vers l’intérieur les deux extrémités du collet d’évasement que l’on
découpera ensuite pour chasser le tube.
a) Principe du Dudgeonnage
Le Dudgeonnage consiste à solidariser l’extrémité d’un tube à l’élément auquel il doit être
relié, par expansion à froid du métal dans son logement. Pour les unités de conception
moderne le Dudgeonnage des tubes pose un problème complexe nécessitant l’emploi de
dudgeons spéciaux.
- La diamètre des trous devant recevoir les tubes doit être supérieur d’environ 0,8mm
(maxi) au diamètre extérieur de ces derniers. Afin d’assurer l’étanchéité, il est
nécessaire que l’opération soit poursuivie jusqu’à ce que le diamètre extérieur du tube
(s’il était libre) devienne légèrement supérieur à celui de l’orifice. Ce travail est
effectué par un dudgeon qui est introduit dans l’extrémité du tube.
- Les dudgeons sont conçus en fonction du diamètre et de l’épaisseur des tubes, et de
l’épaisseur des tôles dans lesquelles les tubes sont dudgeonnés.
- Un dudgeon est constitué d’un corps cylindrique dans lequel sont fixés 3 ou 5 galets
destinés à augmenter le diamètre du tube et de 1 ou 2 galets destinés à évaser
l’extrémité par l’intermédiaire d’un mandrin conique introduit dans le corps du
dudgeon. Les galins sont inclinés d’un certain angle par tube lorsque l’on tourne le
mandrin dans le sens des aiguilles d’une montre, en étant appuyés fortement contre la
paroi interne du tube. On tourne le mandrin jusqu’à ce que le diamètre du tube ait
augmenté de la quantité désirée.
- Les galets sont légèrement coniques, de façon que l’extrémité du tube dudgeonné reste
cylindrique. Ils doivent être suffisamment longs pour que le tube puisse être travaillé
sur une longueur plus grande que l’épaisseur du collecteur (7 à 12mm à partir de la
paroi extérieure)
- Un léger gonflement dans cette partie empêche toute pénétration du tube dans le
ballon après dudgeonnage
- L’extrémité des galets ayant le plus grand diamètre est légèrement arrondie afin que le
tube ne soit pas rayé lors de la progression du dudgeon. L’extrémité du tube est évasée
à l’intérieur du ballon ou du collecteur en fin d’opération, par les galets prévus à cet
effet.
La longueur des tubes à dudgeonner doit être soigneusement contrôlée, soit à l’aide d’un
gabarit, soit par une présentation préalable. Les extrémités avant dudgeonnage, doivent
dépasser la face intérieure des collecteurs de 10 mm
Les extrémités des tubes des tubes doivent avoir subi un recuit sur une longueur
correspondant environ à 2 fois l’épaisseur des collecteurs dans lesquels s’effectuera le
dudgeonnage.
Les extrémités des tubes et les orifices doivent être soigneusement nettoyées, avant la
mise en place des tubes. Ils ne doivent pas comporter de graisse, huile, rouille ou
particules étrangères ; enlever l’huile ou la graisse en utilisant un chiffon imbibé de
trichloréthylène ou un détergent équivalent. La rouille doit être enlevée avec une toile
émeri fine. S’assurer qu’il ne subsiste aucune bavure.
Les tubes doivent être dudgeonnés le plus tôt possible après leur mise en place. Si les
tubes rouillent avant l’opération, ils devront être enlevés et nettoyés à nouveau.
Le personnel de montage devra être invité à ne pas introduire ses mains graisseuses dans
les trous déjà nettoyés, ou sur les extrémités de tubes polies, ainsi qu’à ne pas laisser
frotter ces derniers contre collecteur.
c) Opérations de dudgeonnage
Présenter les tubes et les régler en position. Egaliser le dépassement dans chaque
collecteur.
Leur axe doit être parallèle à l’axe des trous, aux deux extrémités.
Une extrémité ne doit pas être dudgeonnée avant que l’autre ne soit également introduite
dans son trou en position ….
Les tubes doivent être maintenus par des colliers afin d’éviter qu’ils ne se déplacent
pendant l’opération.
Pour le graissage des galets ou du mandrin, on doit utiliser une huile végétale , telle que
l’huile de ricin ou un lubrifiant spécial pour dudgeonnage, qui sont plus facile à éliminer
lors du bouillissage qu’une huile minérale.
Des précautions particulières seront prises pour éviter que de l’huile ne puisse pénétrer au
cours du travail entre un tube non dudgeonné et l’orifice de la tôle. Ainsi, les tubes de la
partie inférieure d’un ballon doivent ils être dudgeonnés les premiers. Ceci est très
important pour assurer l’étanchéité des dudgeonnages.
Quand on commence le dudgeonnage, le dudgeon doit être introduit dans le tube, de sorte
que le petit diamètre des galets évaseurs du tube en effleure l’extrémité et que le corps de
dudgeon puisse avancer dans le tube quand le mandrin est tourné dans le sens des
aiguilles d’une montre (fig.1)
L’engagement du dudgeon, le dudgeon doit être déterminé que par expérience car suivant
que le tube est mince ou épais, la partie engagée dans le tube doit être plus ou moins
longue. Si le dudgeon a été engagé correctement, le tube doit être convenablement
dudgeonné lorsque le petit diamètre des galets évaseurs est sur le même plan que la face
intérieure de la tôle.
Ne jamais laisser le dudgeon pénétrer plus avant dans le tube. Les galets servant à évaser
risqueraient de la cisailler ou de le faire avancer vers l’intérieur du ballon. Pour sortir le
dudgeon des tubes, tourner le mandrin dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
Le diamètre du tube mesuré sur l’évasement à l’intérieur du ballon, doit être égal au
diamètre du trou plus 3,2mm (fig…). Si le diamètre du tube n’a pas été augmenté
suffisamment quand le petit diamètre du galet évaseurs est sur le même plan que face
interne de la tôle, le dudgeon doit être retiré et l’opération répétée.
Le dudgeonnage doit être assez lent pour qu’il n’en résulte aucun échauffement du tube
qui en se refroidissant, se contenterait et ne porterait plus parfaitement sur son siège.
Un tube convenablement dudgeonné doit être légèrement gonflé sur une longueur
approximative de 7 à 13 mm de la face extérieure de la tôle et le diamètre mesuré au droit
de ce gonflement, doit être supérieur d’environ 0,5mm au diamètre initial du trou dans la
tôle. Un calibre peut être réalisé permettant de vérifier ce gonflement. (voir croquis).
Il n’est pas toujours possible de contrôler le gonflement extérieur des tubes. On doit alors
mesurer l’augmentation diamètre intérieur après dudgeonnage. Cette augmentation être
comprise entre 0,9 et 1 mm, plus le jeu initial entre diamètre d’origine du tube.
L’augmentation totale du diamètre intérieur sera ainsi de l’ordre de 1,5 mm à 1,7mm.
Les dudgeons seront nettoyés fréquemment par immersion dans un bain de kérosène
(pétrole lampant). Il est préférable d’utiliser des dudgeons, l’un refroidissant quand l’autre
est en service.
SCHEMA DUDGEONNAGE
8.6- Fuites dans l’économiseur pont à –Mousson-Eco France
- En cas de fuite sur un joint ou sur un tube d’économiseur, il est possible de by –passer
l’appareil seulement côté eau, les fumées continueront leur circuit habituel.
- Cette manœuvre est à exécuter après avoir décelé le défaut et durant le temps
nécessaire pour prendre les dispositions de réparation ; elle ne devrait par excéder 24
heures.
- Démontrer les panneaux de façade pour refroidir les joints et éviter, ainsi, que par
suite de la montée en température des tubes ils ne se détériorent.
- Repérer la fuite, puis ouvrir la vanne de by-pass d’eau d’alimentation et isoler les
vannes amont et aval. Ouvrir l’évent et vidanger lentement l’économiseur.
1) Fuite à un joint
Remplacer le joint défectueux après avoir démonté le coude correspondant. Remplacer
aussi le 2ème joint du coude.
2) Fuite à un tube
La détection du tube fuyard nécessite, en général, l’arrêt de la chaudière.
Dès refroidissement, repérer la fuite par remplissage de l’économiseur et au besoin par une
mise en pression.
Suivant la position du tube défectueux, deux solutions peuvent se présenter :
Après réfection des joints, faire une épreuve hydraulique pour contrôler l’étanchéité et
remettre l’installation en service. Lors d’un arrêt prolongé, on pourra remplacer le tube
percé.
COUDE SPECIAL
APPAREILS AUXILIARES
CHAPITRE - 9
Après adoucissement l’eau traitée présentera le même TAC et le même pH, que l’eau brute.
Elle sera donc légèrement acide. Cette caractéristique est due au fait que le TAC est en
bicarbonate de soude.
Dans les sucreries de cannes, les eaux de retours sont parfois légèrement acides, parfois
alcalines. Bien que le débit des retours puisse être théoriquement en quantité suffisante pour
l’alimentation des chaudières on est conduit dans certains cas à faire un appoint continu : ou
même temporaire à utiliser uniquement l’eau traitée = période de démarrage de la sucrerie ou
pollution de sucre accidentelle.
9.1.3- Dégazage
L’aménagement du circuit d’injection est prévu pour permettre l’introduction des réactifs soit
dans la bâche alimentaire, soit directement dans les ballons de chaudières.
Les valeurs indiquées ci-après reproduisant les caractéristique générales admissibles pour les
installations de chaudières fonctionnant à des pressions de service comprise entre 20 et 30
bars.
Cette condition est nécessaire pour que la silice reste solubilisée sous forme de silicate de
soude, afin d’éviter des dépôts.
Pour le premier remplissage ou après toute vidange complète, on introduira en chaudière les
réactifs suivants :
- Phosphate trisodique ( P04 Na3 I2 H2O) ………………… 14 kg
- Sulfite de soude (S03 Na2 7 H2O) ………………………. 5 kg
On aura ainsi une teneur d’environ 90 mg/l en P04 dans l’eau de chaudière
La chaudière pourra être mise en service et commencer à débiter, purge continue fermée et
sans introduire d’autre réactif.
1001,5/60-3,5 = 6%
Dès l’ouverture de la purge continue, mettre en service la pompe à réactifs et régler le débit
d’injection à la bâche alimentaire pour maintenir dans l’eau de chaudière un excès en P04 de
30 à 40 mg/l.
Lorsque la température dans la bâche atteindre 80°, arrêter l’injection de phosphate dans la
bâche et l’envoyer dans le ballon de la chaudière. L’élévation de température aura en effet
pour conséquence de transformer le bicarbonate de soude de l’eau traitée en carbonate de
soude et le CO2 dégagé partira au dégazeur. Ce carbonate de soude permettra de maintenir
une alcalinité dans le circuit alimentaire.
Contrôle à effectuer toutes les 4 heures :
- Eau d’alimentation …………………….. PH – TH
- Eau de chaudière …………………….. PH – TAC – P04 – Si02
L’alcalinité sera réglée en adaptant le débit de la purge continu pour maintenir les valeurs
limites indiquées.
On réglera le débit d’injection de réactif afin de conserver dans l’eau de chaudière un excès de
phosphate de 30 à 40 mg/l en P04.
Dans l’éventualité où les eaux de retours seraient acides et l’appoint d’eau adoucie insuffisant
pour obtenir un pH de l’eau d’alimentation compris entre 8,4 et 8,8, on fera une injection
continue de phosphate trisodique directement dans la bâche alimentaire pour assurer la
protection du circuit d’alimentation centrale corrosions. Dans ce cas, cette injection sera
réglée suivant la teneur en P04 en chaudière et on arrêtera l’injection directe au ballon.
Il est souhaitable d’obtenir rapidement cette possibilité qui présente les avantages suivants :
La qualité des eaux de retours est en principe satisfaisante, sauf si elles contiennent du sucre
en forte proportion. D’où la nécessité d’un contrôle efficace des entrainements de sucre par
mesure continue de la résistivité des condensats complétés par des tests périodiques à l’alpha-
naphtol.
Si les eaux de retours sont acides, on fera un conditionnement par introduction continue de
soude caustique dans la bâche alimentaire afin d’obtenir un pH de 8,5 dans l’eau
d’alimentation. La solution à préparer peut être diluée à 10 g/litre.
Si les retours sont alcalins, il est possible que cette alcalinité ne soit pas suffisante pour
maintenir le pH dans l’eau de chaudière aux valeurs indiquées. On procédera dans ce cas à des
injections discontinues de soude directement en chaudière.
a) Si le TH > 10° F
b) Si l’on fait une introduction de soude dans la bâche alimentaire. Dans ce cas on la
règle sur le PH et le TAC.
Contrôles à effectuer
- Eau d’alimentation
- Eau de chaudière
PH – TH –TAC
Toutes les 4 heures les premiers jours de marches, 1 fois par poste ensuite.
Il est difficile d’indiquer la valeur limite admissible de la résistivité des eaux de retours car
celle-ci peut varier d’une campagne à l’autre. On peut cependant estimer qu’une chute de
10 000 ohms par rapport à la valeur normalement relevée, traduit un entrainement de sucre
rotativement important..
Si pour une raison quelconque il n’était pas possible de rétablir la situation et qu’on soit
conduit à constater dans l’eau de chaudière des caractéristiques vraiment inquiétantes (par
exemple TH = 50° PH = 3 ou 4) il serait préférable d’arrêter la fabrication plutôt que de
continuer à fonctionner dans ces conditions. Dans ce cas :
9.5- Recommandations
Prise d’échantillons doivent être prélevés de manière à représenter aussi exactement que
possible la composition moyenne de l’eau de chaudière. Pour cela, il est indispensable
d’effectuer les prélèvements sur la prise d’échantillon par l’intermédiaire d’un serpentin
refroidisseur, afin d’éviter une concentration accidentelle par auto-évaporation.
On doit d’autre part laisser s’écouler en permanence l’eau à la prise d’échantillon à faible
débit pour être assuré d’avoir à tout moment une possibilité de contrôle effectif de l’eau de
chaudière.
Les flacons devront être très propres et seront rincés préalablement deux ou trois fois avec
l’eau à prélever.
CHAPITRE – 10
10- EQUIPEMENT DE CHAUFFE A LA BAGASSE
10.1 – Réglages mécaniques préliminaires
L’état mécanique et les réglages soignés du matériel étant à la base d’un fonctionnement
correct. Vérifier :
a) la tension des chaines « GALLE » des alimentateurs, de façon que celle-ci n’aient pas
tendance à monter sur les dents des roues et pignons. Pour cela, il est necessaire de
placer au montage les rouleaux de la chaîne à fond de dents et de retendre
convenablement les chaînes au moyen du galet tendeur.
b) Le parallélisme des arbres de l’alimentateur
c) Le fonctionnement aisé des manœuvres des distributeurs
d) La souplesse des registres d’air primaire, de turbulence de réinjection et de tirage
e) Le fonctionnement des tirettes de manœuvre appareillant les boites de jonction des
venturis de réinjection.
f) La tension des tabliers de grille et le fonctionnement sans à coup des dispositifs
d’entrainement.
g) L’état de propreté et de fonctionnement de tous les ventilateurs. Les ailettages ne
doivent en aucun cas frotter sur les volutes
h) Le réglage des moto-variateurs de commande des alimentateurs. Pour des derniers, se
consommer rigoureusement aux instructions du constructeur – (notice PIV)
i) Régler la position du volet mobile placé sur chaque alimentateur à 45°, avec ressort
détendu en positionnant le bras de liaison sur le disque muni de trous prévu à cet
effet. Prévoir si possible une butée. Contrôler le debit horaire maximum unitaire de
chaque alimentation par pesée d’au moins 300kg de bagasse.
Une des conditions de régularité de combustion de la bagasse est l’obtention d’une bonne
répartition dans le foyer.
Pour les distributeurs latéraux, réduire au besoin l’inclinaison des ailettes d’extrémités côté
murs du foyer, afin d’éviter un amas de bagasse sur la grille, le long des pieds droits.
Abaisser les tables orientables de la même façon, ou reculer les chariots supports en opérant
comme précédemment.
Nota – Lorsque ces réglages sont satisfaisants, bloquer les écrous de fixation des chariots
supports de distributeurs. Repérer par un coup de burin la position obtenue.
Ces réglages restent valables à condition que la bagasse conserve des caractéristiques
identiques (longueur de filtres et poids spécifique)
D’autre part, la pression d’air de dispersion réglée par le registre général sera adaptée en
fonction de ces caractéristiques. La pression nécessaire sera relativement plus importante pour
une bagasse fine que pour une bagasse grossière. Pour cette dernière, l’effet dynamique de
l’air est favorisé par la grosseur des brins.
Ouvrir complètement :
- Le registre de tirage
- Le registre général d’air primaire
- Les deux registres d’arrivée d’air sous grille
- Les registres de répartition avant et arrière.
Ouvrir les portes avant du tablier de grille et arroser la couche de bagasse avec quelques litres
de gaz-oil.
Pour ce faire :
- Mettre en service tous les alimentateurs de bagasse et régler le débit de combustible au
moyen de la commande centralisée des moto-variateurs placée sur le tableau.
S’assurer que les 6 alimentateurs sont bien de la même vitesse.
- Régler l’ouverture des registres particuliers de répartition d’air sous chaque zone de
grille.
- Ajuster à tout moment le soufflage d’air primaire en agissant sur le registre principal,
pour faire correspondre le débit d’air au débit de vapeur, de telle façon que le CO2
mesuré dans les fumées, à la sortie de la chaudière soit compris entre 12 et 15 %
suivant l’allure.
- Ajuster le débit d’air de turbulence par réglage sur le papillon général et en s’assurant
que la pression vive à la sortie des buses d’injection ne dégarnisse pas le plan de grille
- Ajuster le réglage du papillon général d’air de distribution pour qu’au débit maximum
le plan de grille soit convenablement couvert et la bagasse bien repartie. En marche
normale ; la couche de bagasse en ignition sur la grille ne doit pas dépasser 4 à 6 cm.
- Dès que l’allure est stabilisée, mettre en service la régulation de tirage. Le point de
consigne sera réglé pour maintenir au sommet du foyer une dépression de – 2 à – 5
Dapa.
- Pour chaque allure stabilisée, relever les valeurs de réglage adoptées lors des marches
d’essais, afin de retrouver aisément celles-ci pour des conditions identiques de
fonctionnement.
De ce fait en marche :
Le réglage des feux s’opèrera en cherchant à réaliser à tout instant, des conditions correctes de
combustion de la bagasse.
Dans un foyer à spreader stocker, la combustion des brins de bagasse doit s’effectuer pour la
plus grande part en suspension et il ne doit subsister sur la grille que des cendres et des
grosses particules achevant leur combustion.
Si l’on observe des amis importants de bagasse sur le palan de grille, les étaler au moyen d’un
ringard en réduisant momentanément l’air de soufflage et la vitesse des alimentateurs. Dès
que la combustion a repris régulièrement, revenir aux réglages antérieurs.
S’assurer qu’il n’ y a pas d’accrochages de bagasse dans les goulottes de liaison entre
alimentateurs. Ringarder si nécessaire par la trappe ménagée à cet effet à l’arrière de chacun
des alimentateurs.
Vérifier d’autre part que la palette des distributeurs n’est pas encrassée en ouvrant la porte de
visite placée sur chaque goulotte, après arrêt momentané de l’alimentateur correspondant.
L’encrassement de ces palettes peut être une des causes d’une mauvaise répartition de
bagasse. On devra s’assurer ainsi qu’il n’ ya pas d’obstruction des buses d’injection d’air de
distribution.
Aux très faibles allures (moins de 10% de la capacité du groupe évaporatoire) supprimer l’air
de turbulence et de réinjection. Si cette marche doit se prolonger, vérifier que les trémies de
reprise des cendres ne s’engorgent pas anormalement et effectuer au besoin la réinjection
temps à autre.
Les alimentateurs devront toujours être mis en service par paire symétrique par rapport à l’axe
médian du foyer (3-4/2-5/1-6)
Faire de temps à autre l’appoint d’eau nécessaire pour compenser les pertes.
- Vérifier régulièrement les sas de réception des envolés sous trémies de chaudière pour
s’assurer qu’ils ne sont pas colmatés par des masses de cendres agglomérées et que les
venturis de réinjection ne sont pas obstrués.
Arrêter ensuite successivement par paire les alimentateurs (1-6/3-4/2-5), suivant le débit de
vapeur à assurer.
Lorsque la demande de vapeur est nulle, mettre à l’arrêt les alimentateurs restés en service et
stopper le ventilateur d’air de distribution.
Attendre que la bagasse en ignition sur le plan de grille se soit consommée. Arrêter alors :
- Le ventilateur de soufflage d’air primaire
- Le ventilateur de tirage
Stopper l’avance de grille dès que les mâchefers sont évacués. Dans l’éventualité où l’on doit
redémarrer la chaudière avec la chauffe au fuel, on conservera les mâchefers sur la grille afin
de la protéger du rayonnement.
S’il s’agit d’une mise en réserve chaude de la chaudière. Suivre les indications données en
6.2.
En cas d’arrêt volontaire prolongé des alimentateurs, on devra au préalable mettre les
variateurs à leur vitesse minimale. Couper ensuite l’alimentation en air comprimé des servo-
moteurs.
10.8 – Entretien
10.8.1 – Graissage
a) Journellement
La vidange périodique de l’huile des réducteurs doit être faite, conformément aux notices
particulières de chacun des constructeurs de ces appareils, en tenant compte du nombre
d’heures global de fonctionnement.
- des boites à graisse des divers roulements des ventilateurs et arbres de commande
ces boites à graisse doivent être remplies à moitié, pour éviter tout excès, ce qui
provoquerait des échauffements anormaux.
NOTA – Les graisses à utiliser devront être des graisses à haut point de goutte (180-200°C),
par exemple :
Pour les huiles, la viscosité devra être assez élevée, soit selon les régions, de 2 à 5° Engler à
60°C
10.8.2 – Nettiyage
a) A chaque poste
- des grilles si l’on constate des accrochages de cendres
- des goulottes de descente de bagasse
- des venturis de réinjection des cendres
Le tracé de chacune de ces canalisations en tube acier 8/13 est représenté schématiquement et
devra être réalisé en fonction des conditions de montage.
Il est recommandé de graisser chaque semaine, ou après s’être aperçu que les paliers ont été
soumis à une température supérieure à 260°C. Périodiquement, nettoyer l’arbre et les
coussinets et les enduire d’ORONITE POLYBUTENE n°32.Vérifier également les joints de
chapeaux de palier et les renouveler si nécessaire. Ceux-ci sont constitués de tresse d’amiante
graphitée de 10 x 10.
Graisser périodiquement chaque chaine et ses rouleaux avec un mélange d’huile et de la grille
à l’aide d’un pulvérisateur en profitant de l’espace libéré entre deux rangées de barreaux lors
de la rotation de la grille.
Graisser avant l’arrêt du foyer pour une longue période et également avant la remise en
service.
CHAPITRE 11
Chaque brûleur est à réglage local et individuel, tant sur le fuel que sur la vapeur de
pulvérisation.
L’allumage des brûleurs s’effectue à l’aide d’une torche imbibée de gaz-oil et introduite par
l’orifice prévu à cet effet dans la plaque de façade de chaque équipement.
Le réglage d’air de combustion est commun aux deux brûleurs d’un même caisson et la
commande des registres s’effectue localement. De ce fait, le fonctionnement avec les deux
brûleurs en service doit s’opérer obligatoirement avec des débits de fuel équilibrés sur chacun
d’eux.
Si l’on fonctionne avec la chauffe au fuel seule en service, il conviendra de protéger la grille
du rayonnement des flammes par une couche de mâchefers de 6 à 8 cm et de conserver une
légère ouverture sur les registres d’air primaire pour favoriser le refroidissement du plan de
grille.
Dans le cas où l’on ne peut procéder au garnissage préalable de la grille, il est indispensable
de laisser tourner en permanence les mécanismes d’entrainement à vitesse maximale.
Le groupe double de pompage fuel commun aux 2 chaudières peut être alimenté soit en fuel
léger pour les démarrages à froid, soit en fuel lourd n°2 dès que l’on dispose de vapeur de
réchauffage.
La pression de refoulement des pompes est réglée à une valeur fixée en fonction du débit
maximum nécessaire des brûleurs par l’intermédiaire d’un régulateur déverseur (rep.22)
Le groupe est protégé contre toute suppression accidentelle par une soupape de sécurité
réglable rep.20
Le fuel traverse ensuite le réchauffeur à vapeur, alimenté en vapeur saturée prise sur les
ballons de chaudières et détendu à 12/15 bars par le poste de détente ARCA rep.50, et dont le
débit est réglé par la soupape de réglage automatique MECI rep. 51, pour maintenir une
température de fuel constante quel que soit le débit des brûleurs (110°c pour le fuel n°2)
Les filtres DUPLEX rep. 16 et 29 placé à l’entrée et à la sortie du groupe sont nettoyables en
marche.