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Université de Constantine
VENTILATION -
La ventilation est nécessaire non seulement pour maintenir une _ .température
(et un degré hygrométrique acceptable) mais également pour limiter la
an repos consomme 20 - a 25 pollution de l'air. On admet qu'une personne -
litres d'oxygène par heure et _rejette, 20à25 litres de gaz carbonique : la
.consommation d'un litre d'oxygène produit un litre de gaz carbonique
Alors que l'air contient 21% d'oxygène (valeur approchée), la vie peut
être conservée pour une teneur minimale de 13 % a condi tion que le corps
soit au repos (de préférence l'air en mouvement).
Un air contenant 2 % de gaz carbonique ne présente pas de danger immédiat
(dans les sous-marins on a relevé jusqu'a 5 % de gaz , carbonique sans .
accident notable, les accidents mortels surviennent pour une teneur de 20 %).
L'air est non seulement vicie par les occupants, mais aussi par la
combustion du gaz (cuisines domestiques on collectives) ; les
renouvellements a admettre sont donc en fonction de I'utili sation du local.
On compte ordinairement :
Bureaux .................... 3 volumes par heure
Classes ..................... 3a5
Salle d'eau ................. 7
Garages ....................5
Cuisines (appartement) ...... 2
Cinémas .................... 15
Cafés ....................... 10 a 20
Précis ; par contre, elle trouve un emploi intéressant (car peu couteux) lorsqu'il s'agit
de ventilation de cuisine, salles de bains, séchoirs on buanderies. Le renouvellement
d'air n'a pas pour but d'éliminer immédiatement les vapeurs produites mais plutôt
d'éliminer, du local a ventiler, la buée qui s'est déposée sur les murs on la
persistance d'odeurs de cuisine. Les mesures effectuées par Gauger ont montre que,
même en été, la ventilation par gaine conserve une efficacité suffisante (Die
Forschungsgemeinschaft Bauen und Wehnen, Stuttgart 1952).
Les figures 191 et 192 montrent les solutions réalisées, soit par gaine individuelle,
soit par gaine collective.
La vitesse de circulation a 1'interieur de la gaine (donc le débit) est fonction de
la température de l'air et des résistances -du conduit. Il est possible à partir éléments
connus (températures, section, rugosité du conduit, etc...) de déterminer 1'effieacite
d'une telle ventilation (voir étude du Prof. VERO, \T, Bulletin Babcock et Wilcox,
n° 10).
Les entrées d'air non réchauffées en provenance de la ventilation basse peuvent
incommoder les occupants (c'est ainsi que les ventilations basses sont
systématiquement obstruées par les occupants des cuisines d'appartement). Pour
éviter cette guène on doit prendre certaines dispositions :
On peut compléter 1'ouverture basse par un déflecteur (fig. 193). Ce déflecteur
occasionne des tourbillons donc un mélange entre l'air froid extérieur et l'air chaud
du local ce qui suffit, en général, pour neutraliser les effets désagréables.
On peut également disposer 1'ouverture basse derrière le radiateur de chauffage
(cette solution a longtemps été préconisée dans les écoles de la Ville de Paris, elle a
été abandonnée a cause des risques de gel Ies jours de chauffage réduit), La figure
194 représenté le cas le plus simple, la figure 195 le même montage mais
Avec 1'habillage de 1'element chauffant (il y a un meilleur brassage entre l'air
chaud et froid donc meilleure homogénéité de la température de l'air).
La section de ces ouvertures dépend du débit que l'on désire obtenir, le
C.S.T.B. préconise les chiffres suivants.
Site abrite : pour 30 m 3 /h, section 40 cm 2
Pour 60 m 3 /h, section 80 cm².
Lorsque le site est expose an vent (bord de mer, montagne, etc...) il est
recommande de prévoir des ouvertures autorisables sous 1'inflnence du vent.
La section des gaines pour des boisseaux ordinaires et de :
Sortie d'air :
- Des salles d'opérations chirurgicales. Dans certains cas oit 1'on recherche
1'aseptie totale, le malade est, en plus, isole par un sac transparent en
polvethylene. Le sac est gonfle a l'air stérile, Les chirurgiens glissent leurs mains
a 1'interieur selon la technique des boites a gants des sorbones de laboratoires
nucléaires. Des magasins de vente et des ateliers.
Pour obtenir cette surpression il est nécessaire de réaliser un local aussi
étanche que possible West la première condition indispensable) et ensuite de
souffler plus d'air qu'il en est extrait. On compte ordinairement une extraction
égale a seulement 80 % du débit de soufflage.
En ce qui concerne les bâtiments a usage de magasin de vente et d'atelier, il
est évident que les locaux ne peuvent étre Ranches du fait des ouvertures
fréquentes des portes. Il est nécessaire de prévoir un dispositif complémentaire :
on double les portes de manière a former un sas et on y souffle de l'air chaud a
environ 30 °G, le débit horaire correspondant a environ 30 fois le volume du sas.
On peut encore réaliser un rideau d'air chaud. Le rideau d'air est de technique
récente. Il consiste à souffler de 1'air chaud de façon à former un véritable
barrage a l'air froid extérieur. Pour la réalisation d'un tel rideau d'air on souffle
par le haut de l'air a 70° environ et L'on reprend par le has. Le débit d'air a
prévoir est de 1 000 a 1 500 m 3/h par m 2 d'ouverture et on souffle avec Line
vitesse minimale de 10 m/s.
b) Locaux en dépression:
On recherche ici a maintenir Ie local en dépression afin que les buées, les
odeurs, etc... Ne se répandent pas dans les locaux environnants, c'est le cas :
- des ateliers d'imprimerie (on aspire au-dessus des rotatives) et des ateliers
d'industries diverses (évacuation de buées au- dessus des bacs de teinture,
aspiration d'air charge de sciure des ponceuses, etc...).
- des cuisines de collectivit6s on de restaurant.
Dans les cuisines, par exemple, en plus des fumées, des buées, des odeurs en
provenance de la cuisson des aliments il faut évacuer les produits de combustion
(gaz) qui se déversent dans l'atmosphère (les appareils ne comportant pas de
raccordement des gaz brûles a tin conduit de fumée).
Dans ce cas (et dans les réalisations similaires) on installe au-dessus des
appareils une hotte d'aspiration.
Du point de vue constructif la hotte doit être réalisée de manière à déborder des
.appareils (voir fig. 196)
Fig. 204
Les machines frigorifique nécessitent une quantité importante d’eau pour assure le
refroidissement du condenseur .on ne dispose pas en générale d’un débit d’eau
suffisant (en ville il est interdit d’alimenter de telles installations avec le réseau d’eau
de distribution urbaine). Pour obtenir le refroidissement nécessaire, on fonctionne en
circuit ferme ; l’eau chaude sortant du condenseur est envoyée dans une tour de
refroidissement (située généralement sur la terrasse du bâtiment) qui par évaporation
ramène l’eau a la température voulue. Cette évaporation consomme environ 5 a
.10pour 100 du débit traite
A cote de ces installations complexes ,qui nécessitent une coordination étroite ,au
moment de l’étude du bâtiment entre l’architecte et l’ingénieur conseil ,on rencontre
des appareils monoblocs de climatisation individuels installes dans le local a traiter,
ou dans son voisinage immédiat. Ces appareils plus ou moins volumineux, suivant
leur puissance frigorifique, comportant les mêmes appareils que l’installation
centrale : compresseur, batterie chaude, batterie froide, etc.….. ; De tels appareils
permettent de traiter des débits d’air de 500 a4000 mettre cube par heur, c’est a dire
convenant pour des locaux de dimension moyennes (bureaux, magasins, salle de
.mécanographie, etc.…)
Les frais d’exploitation des installation dépendant en grand partie de la puissance
frigorifique a fournir ; on doit donc tout mettre en œuvre pour la réduire .lors de
: l’élaboration du projet de bâtiment il convient donc
de réduire la surface des vitre au minimum nécessaire pour assurer l’éclairage normal -
.les vitre doivent être protéges du rayonnement solaire par une protection exerciseur,
de couleur claire .on pourra utilement réduire encore l’apporte solaire en utilisant des
.double fenêtre ou des vitres a double paroi
de pousses l’installation thermique des murs situes vers le sud (ils serrant de couleur -
.claire)
Les appareils a induction se placent le souvent en alléges des fenêtre (il existe des
modèles plafonniers qui se logent dans des faux plafonds) ; leur puissance va de 500
a400 frigories par heur environ. Il est possible de confier l’habillage de ces appareils à
un décorateur
: C -installation avec ventilo-convecteurs
La figure 206 illustre une telle installation .dans chaque local a climatiser se trouve un
appareil convecteur muni d’un ventilateur de soufflage et dons le caisson permet de
prendre un mélange d’air intérieur et extérieure .La batterie échange du convecteur
.peut être alimentée en fluide chaud (hiver) ou en fluide froid (été)
Les tuyauteries doivent être calorifugées le long du parcours pour éviter les
refroidissements l’hiver, et les réchauffements et condensation l’été. Une tuyauterie
.en tube cuire 10 a12 recueille les condensas
Fig. 206
: d- installation a doubles gaines
Les installations centrales classiques sont raccordées sur un réseau de distribution a
basse pression avec des vitesse d’air de l’ordre de 3 a5 m pars. Les gaines sont donc
assez volumineuses,d’autant plus que chaque gaine véhicule le débit total .pour
diminuer la section des vitesse de l’ordre de 10 a 15 m par s. du fait du double
conduit(un chaud,un froid)on peut régler individuellement chaque local .en effet
chaque local comportera une boite de mélange (et de détente)raccordée sur chaque
conduit .la température de sortie sera variable suivant les besoin ;on l’obtiendra
automatiquement grâce a un dispositif de régulation R qui règle le rapport entre le
débit d’air chaud et d’air froid .ces boites de mélange sont réglées pour assurer un
débit constant quel que soit le rapport chaud-froid
La fig. 207 représente schématiquement une telle installation .la régulation central est
.assurée par thermostats T1
Fig 207