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République Algérienne Démocratique et

Populaire la Ministre l’enseignement et de


Recherche scientifique

Université de Constantine

De faculté des sciences de la Terre; de la


géographie et l’aménagement

Deportment architecture et urbaine

Une recherche bibliographique et


documentaire dans
Le systéme de climatisation et ventilation

VENTILATION -
La ventilation est nécessaire non seulement pour maintenir une _ .température
(et un degré hygrométrique acceptable) mais également pour limiter la
an repos consomme 20 - a 25 pollution de l'air. On admet qu'une personne -
litres d'oxygène par heure et _rejette, 20à25 litres de gaz carbonique : la
.consommation d'un litre d'oxygène produit un litre de gaz carbonique
Alors que l'air contient 21% d'oxygène (valeur approchée), la vie peut
être conservée pour une teneur minimale de 13 % a condi tion que le corps
soit au repos (de préférence l'air en mouvement).
Un air contenant 2 % de gaz carbonique ne présente pas de danger immédiat
(dans les sous-marins on a relevé jusqu'a 5 % de gaz , carbonique sans .
accident notable, les accidents mortels surviennent pour une teneur de 20 %).
L'air est non seulement vicie par les occupants, mais aussi par la
combustion du gaz (cuisines domestiques on collectives) ; les
renouvellements a admettre sont donc en fonction de I'utili sation du local.
On compte ordinairement :
Bureaux .................... 3 volumes par heure
Classes ..................... 3a5
Salle d'eau ................. 7
Garages ....................5
Cuisines (appartement) ...... 2

Salles de bains ..............2 a 3

Cinémas .................... 15

Cafés ....................... 10 a 20

Cuisines (restaurant) ......... 20 a 30


Dans les locaux ou il y a production de gaz carbonique (cui sine), d'odeurs, de
buées, de poussières, etc... Il y a lieu de capter l'air a proximité de la source de
production afin d'éviter la diffusion. L'air ainsi capte sera parfois épuré : dans
les cuisines de collectivités l'air est charge de vapeurs grasses qui
encrasseraient gaines et ventilateurs, aussi dispose-t-on des filtres a graisse des
1'aspiration dans la hotte.
En ce qui concerne les locaux occupes par un grand nombre de personnes
(cinémas, salles de danse, etc...) il faut assurer .un renouvellement de l'air
pollue par les occupants. Lorsqu'il y a production de fumées (salles de réunion,
de danse, etc…) on peut être amené a doubler les chiffres ci-dessus.
La ventilation peut être assurée par circulation naturelle on par circulation
.mécanique

:a- Ventilation naturelle


La ventilation peut être réalisée de différentes façons. La solution la plus
simple consiste a créer des ouvertures (haute, et basse) sur la même face d'un
mur du local a ventiler.
L'air chaud intérieur, donc plus léger par unité de volume, que 1'air extérieur,
tend a s'élever en mettant la partie haute du local en pression : l'air sortira par
1'ouverttire haute et - sera remplace par de I'air froid venant de 1'exterieur ; cet
air en se réchauffant augmentera de volume et augmentera I'effet de différence du
poids volumique entre 1'interieur et 1'exierieur.
Les ventilations constituées d'ouvertures grillagées ne sont en général pas
réglables. Certaines fabrications proposent des dispositifs qui évitent certains
inconvénients :
L'aérateur Guzzi (ventilation haute.) (fig. 186) est constitue de sortes de
persiennes en verre a lames mobiles qu'on substitue an carreau supérieur de la
fenêtre du local a ventiler. On règle grossièrement le débit en inclinant plus on
moins les persiennes.
L'aérateur Gastaing (fig. 187) est forme de deux vitres parallèle distantes
de 8 a 10 mm et interrompues de manière a se recouvrir sur 4 a 5cm. Le petit
carreau peut pivoter de manière à permettre le nettoyage.
La figure 188 représente un autre système de ventilation par vitrage. II
s'agit ici du système CHRISTEN (expérimente en 1958 par 1'L.T.B.T.P. et
décrit dans son bulletin n° 131).
On utilise également des vitres perforées, avec trous en forme de cone, la
grande base étant a I'intérieur, pour minimiser 1'action du vent (voir fig. l89).
Dans le cas de châssis guillotine on peut réaliser un système de ventilation en
.laissant un espace de 10 mm environ entre le châssis (voir fig. 190)
Les différentes solutions ci-dessus permettent de résoudre les problèmes
courants de ventilation de locaux d'habitation, par exemple. il est assez surprenant
de constater qu'elles sont périodiquement remises en question alors que leur
efficacité est a chaque fois démontrée (depuis longtemps puisqu'il est possible
de trouver la description de certains systèmes dans les ouvrages de Maubras,
Espitallier de 1925).
Les solutions envisagées jusqu'ici, acceptables pour les locaux de faible
volume, sans programme de ventilation impératif, ont été complétées par des
dispositifs avec gaines afin d'augmenter Ie débit de l'air de ventilation.
Certains ingénieurs ont même établi une distinction entre la ventilation (par
gaine) et l'aération (par ouverture); le but recherche étant le même; cette
distinction a depuis été abandonnée.
L'efficacité de la ventilation par gaine est d'autant plus impor tante que la
gaine est de grande hauteur et que la température intérieure est élevée. Cette
dernière condition est remplie pendant la période de chauffage. L'efficacité de
ce genre de ventilation dépendant moins du vent que la plupart des procèdes
précédents diminue an fur et a mesure que la température extérieure s'élève. On
a cherche a pallier cet inconvénient en plaçant dans tes gaines des résistances
électriques on des batteries de chauffage, mais la dépense calorifique est
importante : ce procède doit être exclu.
Comme les systèmes précédemment décrits, la ventilation par gaine ne
pourra pas s'appliquer lorsqu'il s'agira de programmes

Précis ; par contre, elle trouve un emploi intéressant (car peu couteux) lorsqu'il s'agit
de ventilation de cuisine, salles de bains, séchoirs on buanderies. Le renouvellement
d'air n'a pas pour but d'éliminer immédiatement les vapeurs produites mais plutôt
d'éliminer, du local a ventiler, la buée qui s'est déposée sur les murs on la
persistance d'odeurs de cuisine. Les mesures effectuées par Gauger ont montre que,
même en été, la ventilation par gaine conserve une efficacité suffisante (Die
Forschungsgemeinschaft Bauen und Wehnen, Stuttgart 1952).
Les figures 191 et 192 montrent les solutions réalisées, soit par gaine individuelle,
soit par gaine collective.
La vitesse de circulation a 1'interieur de la gaine (donc le débit) est fonction de
la température de l'air et des résistances -du conduit. Il est possible à partir éléments
connus (températures, section, rugosité du conduit, etc...) de déterminer 1'effieacite
d'une telle ventilation (voir étude du Prof. VERO, \T, Bulletin Babcock et Wilcox,
n° 10).
Les entrées d'air non réchauffées en provenance de la ventilation basse peuvent
incommoder les occupants (c'est ainsi que les ventilations basses sont
systématiquement obstruées par les occupants des cuisines d'appartement). Pour
éviter cette guène on doit prendre certaines dispositions :
On peut compléter 1'ouverture basse par un déflecteur (fig. 193). Ce déflecteur
occasionne des tourbillons donc un mélange entre l'air froid extérieur et l'air chaud
du local ce qui suffit, en général, pour neutraliser les effets désagréables.
On peut également disposer 1'ouverture basse derrière le radiateur de chauffage
(cette solution a longtemps été préconisée dans les écoles de la Ville de Paris, elle a
été abandonnée a cause des risques de gel Ies jours de chauffage réduit), La figure
194 représenté le cas le plus simple, la figure 195 le même montage mais
Avec 1'habillage de 1'element chauffant (il y a un meilleur brassage entre l'air
chaud et froid donc meilleure homogénéité de la température de l'air).
La section de ces ouvertures dépend du débit que l'on désire obtenir, le
C.S.T.B. préconise les chiffres suivants.
Site abrite : pour 30 m 3 /h, section 40 cm 2
Pour 60 m 3 /h, section 80 cm².
Lorsque le site est expose an vent (bord de mer, montagne, etc...) il est
recommande de prévoir des ouvertures autorisables sous 1'inflnence du vent.
La section des gaines pour des boisseaux ordinaires et de :

200 cm 2 pour, un débit de 30 m3/h

260 cm 2 pour un débit de 60 m3/h

340 cm 2 pour un débit de 90 m 3 /h

b. Ventilation mécanique contrôlée.


La ventilation mécanique contrôlée (V.M.C.) est destinée a assurer un
renouvellement d'air dans les locaux d'habitation (elle peut s'appliquer aussi
aux locaux a usage scolaire on de bureaux). Le renouvellement étant fixe, a
priori, en fonction de la destination du local, 1'aspiration s'effectue dans les
pièces secondaires (cuisine, salle de bains), les entrées d'air sont réalisées
dans les pièces d'habitation (séjour, chambre). Ces entrées d'air peuvent
provenir d'ouvertures directes sur 1'exterieur, on d'un, réseau de distribution
par gaine.
Les débits types (expression du G.S.T.B.) sont les suivants :
Entrée d'air :
Chambre et petite salle de séjour ........ =30 m 3 /h
Grande salle de séjour > a 15 m 3 ........= 60 m 3 /h

Sortie d'air :

Cuisine ..................................... GO d 120 m 3/h

Salle de bains ……………......... 30 a 60 m 3/h

W.-C. ................................................30 m3/h

Séchoir ................................. 0 a 60 m 3/h


Dans les cuisines et séchoirs, la bouche de sortie est munie d'un réglage
manuel dont les positions extrêmes correspondent aux débits limites ci-dessus.
La figure 202 représente le schéma de principe d'une installa tion de
ventilation mécanique contrôlée (vue en coupe sur un appartement d'un étage
courant) avec réseau de gaines.
Lorsque 1'introduction de 1'air dans les pièces principales a lieu sous forme
d'ouvertures donnant sur la façade du bâtiment la fente de 1'ouverture ne doit pas
dépasser quelques centimètres (3 cm, environ). On les détermine de manière à
obtenir une vitesse de passage de 1 m/s. Le C.S.1.B. Préconise d'adopter une
section de :
36 cm² pour un débit de 30m 3/h
70 cm'- pour un débit de 60 m 3/h
L'air en provenance de 1'exterieur étant. Froid, on peut le réchauffer en le
mélangeant a de l'air chaud en provenance du radiateur on du convecteur. On
peut introduire cet air grâce a un dispositif fixe on réglable. La figure 203 illustre
différentes solutions courantes.
Les bâtiments d'habitation munis d'installations de ventilations mécaniques
contrôles dérogent à la réglementation habituelle (suppression du conduit par
logement notamment). Il con vient de prendre toutes précautions utiles pour
s'assurer du fonctionnement permanent du system pour cela on doit installer :
- Un ventilateur d'extraction a 2 moteurs (dont un de secours).
-- Un contrôle de fonctionnement du ventilateur (soit contac teur
tachymétrique, ou contacteur électrique solidaire d'une palette placée dans la
gaine d'air.
- Une série de voyants lumineux (doublée d'un signal sonore chez le gardien)
placée dans chaque logement afin de permettre aux usagers de contrôler le bon
fonctionnement du système.
Enfin si 1'aspiration du ventilateur n est pas raccordée directement sur les gaines
mais par 1'intermediaire d'un local d'aspiration, l'ouverture des portes d'accès du
local doit actionner les dispositifs de contrôle.

Lorsque les gaines collectives d'extraction passent a 1'extérieur du bâtiment


(souvent sur la terrasse de 1'immeuble) il est nécessaire de les pose avec une
pente de 1 cm par mètre environ, dans le sens de 1'ecoulement de l'air. Cette
pente permet a 1'eau (en provenance de la condensation le long de la paroi
froide de la gaine ou du conduit) de s'écouler vers le local d'aspiration qui
comportera un sol étanche avec siphon panier, par exemple, an point bas du
local. Les extrémités des gaines seront pose es de manière a déborder la face
interne du local d'aspiration de 10 mm environ. Ci les gaines arrivent
directement a l'entrée du ventilateur dans un caisson d'aspiration on doit munir
ce caisson d'un tuyau d'écoulement siphonne pour extraire ici encore les eaux
de condensation.
c. Ventilation mécanique.
Malgré tons les perfectionnements que 1'on peut apporter a la ventilation
naturelle il West pas possible de maintenir des condi tions de ventilation fixes
indépendantes des conditions inférieures et extérieures. Dans un bâtiment de
grande hauteur les locaux les plus hauts sont les plus défavorisés. La
ventilation naturelle ne peut donc pas être utilisée dans tons les cas,
notamment :
- Si 1'on désire maintenir un faible écart de température entre 1'interieur
et l'extérieur.
- Eliminer avec certitude, donc quelles que soient les condi tions
atmosphériques, des vapeurs ou des gaz désagréables on dangereux.
- 117aintenir un local en dépression (ou en surpression) tout en assurant
sa ventilation.
La ventilation s'appliquera à trois types d'installation :
- locaux en pression ;
- locaux en dépression ;

- locaux a la pression atmosphérique


a) Locaux en pression.
Le local (ou les locaux) a ventiler est entoure de locaux sensiblement A la
pression atmosphérique, c'est le cas :
- Des laboratoires de recherche ou de physique nucléaire afin d'éviter les
entrées d'air contamine (radioactif par exemple).

- Des salles d'opérations chirurgicales. Dans certains cas oit 1'on recherche
1'aseptie totale, le malade est, en plus, isole par un sac transparent en
polvethylene. Le sac est gonfle a l'air stérile, Les chirurgiens glissent leurs mains
a 1'interieur selon la technique des boites a gants des sorbones de laboratoires
nucléaires. Des magasins de vente et des ateliers.
Pour obtenir cette surpression il est nécessaire de réaliser un local aussi
étanche que possible West la première condition indispensable) et ensuite de
souffler plus d'air qu'il en est extrait. On compte ordinairement une extraction
égale a seulement 80 % du débit de soufflage.
En ce qui concerne les bâtiments a usage de magasin de vente et d'atelier, il
est évident que les locaux ne peuvent étre Ranches du fait des ouvertures
fréquentes des portes. Il est nécessaire de prévoir un dispositif complémentaire :
on double les portes de manière a former un sas et on y souffle de l'air chaud a
environ 30 °G, le débit horaire correspondant a environ 30 fois le volume du sas.
On peut encore réaliser un rideau d'air chaud. Le rideau d'air est de technique
récente. Il consiste à souffler de 1'air chaud de façon à former un véritable
barrage a l'air froid extérieur. Pour la réalisation d'un tel rideau d'air on souffle
par le haut de l'air a 70° environ et L'on reprend par le has. Le débit d'air a
prévoir est de 1 000 a 1 500 m 3/h par m 2 d'ouverture et on souffle avec Line
vitesse minimale de 10 m/s.

b) Locaux en dépression:
On recherche ici a maintenir Ie local en dépression afin que les buées, les
odeurs, etc... Ne se répandent pas dans les locaux environnants, c'est le cas :
- des ateliers d'imprimerie (on aspire au-dessus des rotatives) et des ateliers
d'industries diverses (évacuation de buées au- dessus des bacs de teinture,
aspiration d'air charge de sciure des ponceuses, etc...).
- des cuisines de collectivit6s on de restaurant.

Dans les cuisines, par exemple, en plus des fumées, des buées, des odeurs en
provenance de la cuisson des aliments il faut évacuer les produits de combustion
(gaz) qui se déversent dans l'atmosphère (les appareils ne comportant pas de
raccordement des gaz brûles a tin conduit de fumée).
Dans ce cas (et dans les réalisations similaires) on installe au-dessus des
appareils une hotte d'aspiration.
Du point de vue constructif la hotte doit être réalisée de manière à déborder des
.appareils (voir fig. 196)

L'efficacité de la hotte sera accrue si 1'on aspire péripheriquement à plus


grande vitesse. Pour ce faire, la hotte comporte tine double paroi (voir fig.
197). Cette solution est malheureusement

assez onéreuse, surtout si les aspirations centrales et périphériques sont


commandées par deus ventilateurs difFérents. Le soufflage d'air chaud, de
quelques degrés supérieurs a la température ambiante,
Sera réalise de manière a assurer un balayage efficace de la périphérie de la
hotte et du local. La figure 198 repr6sente tine bonne solution A défaut on peut
souffler horizontalement a la partie basse de la hotte, a condition que la hotte
soit suffisamment débordante (pour éviter 1'aspiratlon induite des buées et
fumées) et que la hauteur entre sol et soufflage soit supérieure a 2 m (fig. l99),
Enfin on Peut réaliser le soufflage suivant le croquis de la figure 200 a
condition d'orienter Ies filets d'air vers le has de la hotte.
Les gouttières représentées sur Ies différentes figures ci-dessus
sont destinées a recueillir les condensations graisseuses ; il
convient de réserver un écoulement continu (tube cuivre d'un
diamètre minimum de 20 mm) on discontinu (par vanne on robinet
de purge).
Admettre tin taux de renouvellement important West pas toujours valable
du fait que le volume global des cuisines West pas toujours proportionnel an
volume des vapeurs ou fumées émises (dans le cas de self-service, par
exemple). Il est donc préférable de calculer le débit d'air en fonction de la
surface de la hotte, on peut admettre en valeur moyenne :
- hotte adossée .......... 600 a 800 m3/h par m 2 de hotte
- hotte centrale ..........750 a 1 000 m 3 /h par m² de hotte
On utilisera de préférence des abaques adaptes a ce genre de réalisation qui
permettent par lecture directe de connaitre les débits a souffler et a extraire.
Dans le cas d'installation sans hotte (a déconseiller du fait des condensations et
des ruissellements des graisses le long des murs) on doit compter an moins
1200 M3 /h par m 2 de sol en vérifiant que ce chiffre correspond an moins a 30
.renouvellements horaires
c) Locaux a la pression atmosphérique.
Dans ce cas la ventilation peut servir uniquement de protec tion contre les
conditions extérieures, c'est un écran: L'air intérieur des locaux étant traite
séparément (conditionne par exemple). La figure 201 représente un tel
dispositif. Les constructions réalisées en matériaux légers avec grandes baies
vitrées présentent pour les usagers des inconvénients importants : rayonnement
solaire, et bruits notamment (avec conséquences sur la fatigue et la nervosité).
Pour y palier on crée une double paroi extenseur (espacée de quelques
centimètres) dans laquelle on fait circuler de l'air frais ; les vitres sont
également doubles et l'air y circule également. Cet écran est très efficace mais
constitue malheureusement tine solution onéreuse. Ce système est surtout
valable pour les constructions préfabriquées. En plus de ce système on doit
prévoir la ventilation ou la climatisation intérieure des locaux.
» Climatisation : « conditionnement d’air
Les installations de conditionnement de l’air ont pour but d’assurer des condition
thermique et hygrométriques déterminées c’est le cas par exemple du traitement de la
.matière ou des laboratoire de précision
Ces installations maintiendront une température a + ou -1c et une humidité relative a
.+ ou –5pour sent (par exemple)
Ces ensembles plus ou moins complexes suivant le but recherche, constituent
.l’installation de conditionnement de l’air
Ces installations utilisent les propriétés physiques de l’air, en le traitant d’une manière
appropriée afin de lui permettre de maintenir dans les locaux les conditions
.souhaitées
L’air qui nous entour n’est pas sec, il contient une quantité plus ou moins grande de
.» vapeur d’eau : on dit qu’il est « humide
A une température et a une pression données, l’air est capable d’absorber une certaine
.quantité de vapeur d’eau (sans que cela se voit)
Un aire humide saturer est celui qui, dans ces condition s contient le maximum de
vapeur d’eau .la pression partielle de la vapeur a ce moment la est la pression de
.saturation a cette température
Si, lorsqu‘il est sature et sana changer de température ni de pression, on continue a
luis fournir de l’eau (ou de la vapeur) l’air refuse de l’incorporer sous forme de
.vapeur ; l’eau reste en suspension : c’est le brouillard
Un air humide contenant une certaine quantité de vapeur d’eau nous paraîtra plus ou
moins humide suivant que sa température sera plus ou moins élevée. On désigne la
.sensation humaine d’humidité par la notion abstraite d’humidité relative
On trouvera ci-après le résumé des différentes caractéristiques permettent de définir
.un air humide
Humidité relative -elle s’exprime en du rapport de la pression partielle de la
vapeur que l’air contient, à la pression maximale de vapeur qu’il contiendrait s’il était
.sature
Humidité absolue w- c’es la contîtes de vapeur d’eau associe a 1kg d’air sec
Unité d’air humide – l’ensemble 1 k g d’air sec+w de vapeur, constitue l’unité d’air
humide (pois d’air humide qui contient 1kq d’air sec), le mélange étant a la pression
.total P (souvent pression atmosphérique)
.Température sèche t. -c’est celle du mélange air vapeur
Un thermomètre ordinaire plonge dans le mélange affichera cette température, a
.condition qu’il soit protége des rayonnement parasites
Température de rossée t. -c’est la température a laquelle la vapeur d’eau contenue
.dans a se condenser au contacte d’une paroi froide, refroidie lentement
Température humide t’. –c’est la température atteinte par l’air non sature lorsqu’il le
.’devient au contact d’eau déjà a cette température t
: A- Conditionnement intégral
On réserve en général le nom de climatisation au installations qui assurent été, comme
°en hiver et 24°en été, hiver, une certain température intérieure, par exemple 20
sans assurer parallèlement une valeur constante du degrés hygrométrique .les
installation de conditionnement d’air intégrales nom seulement la température, mais
.aussi le degré hygrométrique
Si les locaux du bâtiment à conditionner comportent des orientations différentes on
prévoit un « zoning » de façon a ce que chaque zone soit traitée d’une manière
appropriée aux conditions
Extérieures dies a son orientation (ensoleillement, action des vents etc.)Chaque zone
.est desservie par une installation centrale
La figure 204 représente le schéma de principe d’une installation centrale de
conditionnement d’air. Sur la même figure on a représente les évolutions de l’air sur
.un diagramme d’air humide
E, représente le point figuratif de l’air extérieure .S, celui des locaux traites .M, le
point résultant du mélange ente E et S. L’évolution indique un refroidissement ,2 ou
3un réchauffage et 4 une humidification avec refroidissement
Le réchauffage sera obtenu par des batteries alimentées en eau a partir du réseau de
chauffage (on alimente a partir d’un réseau a température constante 90° et une relation
appropriée agissent sur une vanne trois vois, par exemple, fournie a la batterie l’eau
alla température voulue).la ou les batterie froid sera alimentée par une centrale de
réfrigération qui produit en générale de l’eau a une température de 4 a 10°. la central
est constituée d’une machine frigorifique (a absorption ou a compression) compose du
compresseur ,de l’évaporateur ,du condenseur,de l’appareillage contrôle et de
commande et des pompes du circuit d’eau glacée, l’ensemble étant monte en usine sur
un châssis de façon a être monobloc ,l’installation sur le chantier se limitant au
.raccordement de l’appareil sur les circuits
La centrale servira à alimenter également la chambre de lavage ou d’humidification
.(réglage de la température par mélange)

Fig. 204
Les machines frigorifique nécessitent une quantité importante d’eau pour assure le
refroidissement du condenseur .on ne dispose pas en générale d’un débit d’eau
suffisant (en ville il est interdit d’alimenter de telles installations avec le réseau d’eau
de distribution urbaine). Pour obtenir le refroidissement nécessaire, on fonctionne en
circuit ferme ; l’eau chaude sortant du condenseur est envoyée dans une tour de
refroidissement (située généralement sur la terrasse du bâtiment) qui par évaporation
ramène l’eau a la température voulue. Cette évaporation consomme environ 5 a
.10pour 100 du débit traite
A cote de ces installations complexes ,qui nécessitent une coordination étroite ,au
moment de l’étude du bâtiment entre l’architecte et l’ingénieur conseil ,on rencontre
des appareils monoblocs de climatisation individuels installes dans le local a traiter,
ou dans son voisinage immédiat. Ces appareils plus ou moins volumineux, suivant
leur puissance frigorifique, comportant les mêmes appareils que l’installation
centrale : compresseur, batterie chaude, batterie froide, etc.….. ; De tels appareils
permettent de traiter des débits d’air de 500 a4000 mettre cube par heur, c’est a dire
convenant pour des locaux de dimension moyennes (bureaux, magasins, salle de
.mécanographie, etc.…)
Les frais d’exploitation des installation dépendant en grand partie de la puissance
frigorifique a fournir ; on doit donc tout mettre en œuvre pour la réduire .lors de
: l’élaboration du projet de bâtiment il convient donc
de réduire la surface des vitre au minimum nécessaire pour assurer l’éclairage normal -
.les vitre doivent être protéges du rayonnement solaire par une protection exerciseur,
de couleur claire .on pourra utilement réduire encore l’apporte solaire en utilisant des
.double fenêtre ou des vitres a double paroi
de pousses l’installation thermique des murs situes vers le sud (ils serrant de couleur -
.claire)

: B- installation avec éjecto-convecteurs

.» Ces installations sont encore appelées « par induction


Une partie de l’air du local traite étant asspire par induction dans l’appareil de
.climatisation
Une telle installation se compose (voir fig. 205) d’un ensemble de pré-
.conditionnememt de l’air
.C’et ensemble est du point de vue conception, identique a celui cite précédemment
L’air ainsi prépare centralement sera distribue dans des appareil inducteur (ou ejecto-
.convection) places dans chaque local a traiter
L’occupant pourra ajuster la température qu’il désire obtenir en agissant sur le réglage
.du débit qui alimente la batterie d’échange situe dans l’appareil
.Il pourra aussi agir sur le réglage du volet V
En été les bateliers de l’ensemble des appareils serrant alimente en fluide froide
(10°environ), en hiver les battriez, grâce au même réseau de tuyauteries, seront
.alimentées en fluide chaud
.Ces tuyauteries devrant être calorifugées
Fig. 205

Les appareils a induction se placent le souvent en alléges des fenêtre (il existe des
modèles plafonniers qui se logent dans des faux plafonds) ; leur puissance va de 500
a400 frigories par heur environ. Il est possible de confier l’habillage de ces appareils à
un décorateur
: C -installation avec ventilo-convecteurs
La figure 206 illustre une telle installation .dans chaque local a climatiser se trouve un
appareil convecteur muni d’un ventilateur de soufflage et dons le caisson permet de
prendre un mélange d’air intérieur et extérieure .La batterie échange du convecteur
.peut être alimentée en fluide chaud (hiver) ou en fluide froid (été)
Les tuyauteries doivent être calorifugées le long du parcours pour éviter les
refroidissements l’hiver, et les réchauffements et condensation l’été. Une tuyauterie
.en tube cuire 10 a12 recueille les condensas

Fig. 206
: d- installation a doubles gaines
Les installations centrales classiques sont raccordées sur un réseau de distribution a
basse pression avec des vitesse d’air de l’ordre de 3 a5 m pars. Les gaines sont donc
assez volumineuses,d’autant plus que chaque gaine véhicule le débit total .pour
diminuer la section des vitesse de l’ordre de 10 a 15 m par s. du fait du double
conduit(un chaud,un froid)on peut régler individuellement chaque local .en effet
chaque local comportera une boite de mélange (et de détente)raccordée sur chaque
conduit .la température de sortie sera variable suivant les besoin ;on l’obtiendra
automatiquement grâce a un dispositif de régulation R qui règle le rapport entre le
débit d’air chaud et d’air froid .ces boites de mélange sont réglées pour assurer un
débit constant quel que soit le rapport chaud-froid
La fig. 207 représente schématiquement une telle installation .la régulation central est
.assurée par thermostats T1

Fig 207

T1, T2, T 3, la régulation local grâce a un thermostat T ,et a un pressostat R qui


.commande les valve d’introduction de l’air chaud et froid
Ce type d’installation est intéressent lorsqu’il s’agit de traiter des bâtiment qui sont
peu soumis aux conditions climatiques extérieurs ou les apports intérieures peuvent
augmenter ou diminuer rapidement : c’est le cas des salles de conférence par exemple
.ou la densité d’occupation est très variable
Les boites de mélange servent aussi de chambre acoustique afin d’absorber au
maximum les bruits transportes par l’air elles sont recouvert d’un matelas acoustique
en l’aine de verre recouvert d’un enduit formant pellicule qui évite l’érosion elle
comportant en plus chicanage intérieure qui permet, en général une bonne atténuation
.acoustique

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