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Puits canadien :
récupération d'énergie et confort
XPair.com - Page 1 / 41
SOMMAIRE
2 - FAQ........................................................................................................................... 13
Dans le secteur du bâtiment, il s'agit de renforcer de 15% les économies d'énergie des
constructions neuves (réglementation thermique), qui intègreront pour la première fois
une consommation maximale par m² et une obligation en termes d’énergie renouvelable.
Economies d’énergie et réduction des gaz à effet de serre, nous obligent désormais à
trouver des solutions d’amélioration de la performance énergétique.
Réduire l’énergie nécessaire à notre chauffage en hiver et apporter un confort en été est
désormais un comportement moderne qui participe au développement durable.
Maison équipée d’un puits canadien et d’une centrale de ventilation double flux
En hiver, dans le cas d’une température extérieure de -7 °C, l’air neuf sera introduit
dans le bâtiment à une température supérieure à 0 °C.
En été, si le bâtiment est bien protégé contre les apports solaires et sous réserve des
charges internes, la ventilation suffira à maintenir une température ambiante de 25 °C
pour une température extérieure de 30 °C.
Un puits canadien est constitué, dans le sens de l’air, des éléments suivants (Figures 2-
3):
Une borne de prise d’air équipée d’une grille anti-rongeur et d’un filtre (G2 ou
plus) installés à 1,1 m minimum du sol pour limiter l’encrassement, elle sera
positionnée loin des sources de pollution (parking, route…) et des végétaux
allergènes.
Pour les logements collectifs ou les bâtiments tertiaires avec des débits d'air
supérieurs à 600 m³/h, le puits canadien sera formé de plusieurs tubes en parallèle
et reliés les uns aux autres par des collecteurs en boucle de Tichelmann (Figures 4)
Le lit de pose devra respecter une pente minimum de 2% pour l’évacuation des
condensats. En effet, en été l’air chaud et humide va se refroidir et condenser le long du
tube.
Une étude préliminaire doit être effectuée avant toute installation d’un échangeur d'air
géothermique. Celle-ci prendra en compte différents critères : surface disponible, débit,
zone climatique, nature du sol, fonctionnement souhaité (été, hiver ou les deux),
exposition du bâtiment, qualité de l’isolation et des vitrages etc., elle permettra de
vérifier le bien fondé d'un tel système.
Dans les régions avec risque de radon, une bonne ventilation des bâtiments est
primordiale. Pour éviter l'introduction de radon dans le réseau enterré, il faudra veiller
particulièrement à son étanchéité, depuis la borne de prise d'air jusqu’à l’entrée dans le
bâtiment.
Cette dernière est la plus utilisée en raison de son prix et de sa facilité de mise en
œuvre. Les matières synthétiques les plus courantes sont le PE (Polyéthylène) et le PP
(Polypropylène). Le tube doit être lisse à l'intérieur, de qualité alimentaire, fabriqué avec
des produits non recyclés, étanche et résister à l'écrasement (classe min. SN 6).
L'utilisation de tubes en PVC et de gaines TPC est déconseillée car ces produits ne
respectent pas les critères sanitaires et d'étanchéité indispensables pour une installation
pérenne.
Utilisation d'un filtre sur l'entrée d'air classe G2 minimum et d'une grille contre
l'introduction des rongeurs, volatiles ou insectes.
Emplacement de la prise d'air éloigné des sources de pollution comme les gaz
d'échappements, compost etc. et à l'abri du vandalisme.
Les tuyaux employés doivent être de qualité alimentaire, lisse à l’intérieur et de
préférence sans raccord.
Pente de 2 % minimum pour permettre l'écoulement des condensats.
Système fermé pour éviter l'inondation du réseau en cas de remontée de nappe
phréatique ou d'orage.
Nettoyer au moins une fois tous les 5 ans l’échangeur d’air géothermique.
Nota :
Il existe en Europe plusieurs dizaines de milliers de puits canadiens et il n'a jamais été
signalé de cas d'infection bactériologique à ce jour. La seule étude sur ce sujet date
de 1997, elle a été menée par l'ETH de Zurich et conclue sur une absence de risque
sous réserve d'une filtration amont et aval suffisante et d'un entretien régulier.
Tout récemment, pour répondre à l'appréhension de la maîtrise d'ouvrage, sont apparus
sur le marché des tubes avec un revêtement interne antibactérien. A ce jour aucune
étude in situ n'a été réalisée pour démontrer l'efficacité de ces nouveaux
revêtements sur la qualité de l'air.
L’investissement est en fait reporté sur l’enfouissement des puits dans le sol.
Le puits canadien sur boucle d’eau est une alternative intéressante au puits canadien
classique (Figure 8).
Contrairement au puits canadien à air dont le tube enterré sert à véhiculer l’air extérieur,
cette variante de construction utilise l’eau glycolée c orme fluide caloporteur en circuit
fermé. Une batterie d’échange placée sur la prise d’air extérieur, en amont de la centrale
double flux transfère la chaleur du réseau hydraulique au réseau aéraulique.
Le puits canadien à eau glycolée a le même rendement que le puits canadien à air et
offre de nombreux avantages supplémentaires :
2 - FAQ
Le puits canadien est-il une solution d’avenir pour la climatisation dite douce ?
Oui, l’échangeur d’air géothermique est une solution d’avenir parmi d’autres, pour le
rafraîchissement des bâtiments bioclimatiques. On peut, en effet, espérer par ce
procédé un DT de :
Dans le domestique : certains pays tels que la Finlande, la Suisse ou l’Allemagne (en
règle générale des pays ayant des hivers assez rudes) utilisent couramment l’échangeur
d’air géothermique.
Dans le tertiaire : en 2002, le projet « Craft Joule » financé par l’Union Européenne à
permis de jeter les bases pour le calcul et le dimensionnement des échangeurs d’air
géothermiques.
Ainsi, de nouveaux projets sont réalisés chaque année en Allemagne, Autriche, Suisse,
Belgique, Luxembourg et même en France.
Oui, tout à fait. C’est d’ailleurs l’utilisation la plus pertinente. Une fois posé, l’échangeur
d’air géothermique supprime les pics de température de l’air neuf et ainsi évite
l’installation d’équipements surdimensionnés.
La ventilation n’y est pas incluse même si dans de nombreux cas (double flux,
échangeur d’air géothermique), elle permet des économies d’énergie. Vous pouvez
cependant, bénéficier d’aides dans le cadre HQE® ou bien par certaines régions.
Par ailleurs, il est recommandé d’effectuer une mesure de Radon sur plusieurs
semaines dans la maison à l’aide d’un dosimètre.
Cela demande des entreprises de quel type ? Avec quelle formation ? Et où les
trouver ?
L’échangeur d’air géothermique fait intervenir deux métiers différents : le génie civil et le
génie climatique / électrique. La mise en place des collecteurs fait appel aux mêmes
règles que celles des conduites enterrées (Fascicule 70 – Evacuation des eaux usées).
Dans le cas d'une installation avec une centrale double flux équipée d'un échangeur à
haut rendement (80-90%), le puits canadien permet d'éviter le givrage de l'échangeur et
son utilisation jusqu'à -10 °C environ.
Juillet 2011 - XPair.com - Page 15 / 41
En été, l'échangeur d'air géothermique contribue au rafraîchissement des bâtiments,
quel que soit le type de ventilation.
En aucun cas, le puits canadien ne peut remplacer un générateur de chauffage ou
système de climatisation.
Il n’y a pas de terrain « à éviter ». Simplement, certains types de terrain ont une plus
grande conductivité thermique que d’autres : cela va de la terre végétale/glaiseuse
humide jusqu’à la tourbe sèche qui est un très mauvais conducteur (un facteur 7 existe
entre ces 2 extrêmes).
Par ailleurs, la conductivité thermique du sol augmente avec sa teneur en eau.
Privilégiez, si possible, une pose sous gazon plutôt que sous bâtiment.
En ce qui concerne les conduits, qu’ils soient installés au nord ou au sud ne modifie en
rien leurs performances. En effet, à 2 m de profondeur, l’amplitude de la variation de
température au cours d’une journée est quasiment nulle.
Pour la prise d’air, il est conseillé de la placer dans un endroit non pollué (loin de la
route et des places de stationnement) et à une certaine distance du sol pour éviter
l’entrée de poussière, insectes et rongeurs. Eviter également de la placer près des
plantes / arbres dont le pollen pourrait être allergisant. En ce qui concerne son
emplacement nord/sud, cela n’a aucune importance.
Limiter les consommations pour réduire les émissions de gaz à effet de serre
Réduire les risques d'inconfort durant l'été
Inciter à la cohérence du projet
Favoriser les énergies renouvelables
« Bbio max » synthétise la valeur intrinsèque du bâti hors les équipements et les
énergies utilisées. L'enveloppe doit donc minimiser de manière passive les besoins de
chauffage, de refroidissement et d'éclairage.
Cep max intègre, comme pour la RT 2005, les consommations de chauffage, de
production d'ECS, d'éclairage, de refroidissement et des auxiliaires (pompes,
ventilateurs,...).
Le deuxième objectif, le confort d'été, est traité dans un premier temps de manière
identique à la RT 2005. Il s'agit de calculer la température intérieure conventionnelle, la
« Tic », et de la comparer à la Tic de référence du lieu. Dans un second temps,
probablement courant 2012, un critère plus opératif du confort d'été sera défini ainsi que
les niveaux d'exigence.
En février 2002, l'Allemagne a mis en place les prescriptions sur les économies
d'énergie (EnEV) qui ont permis de corriger les conséquences négatives de ces
En complément d'une bonne isolation des bâtiments, l'utilisation des centrales double-
flux VMC permet de réaliser d'importantes économies d'énergie.
Les centrales renouvelant l'air avec la récupération de la chaleur sur l'air extrait
provoque économies d'énergie et contribuent au bien être des habitants grâce à une
atmosphère saine, sans bruit et sans poussières.
Pour le bien être des habitants et préserver le bâti, une ventilation mécanique contrôlée
est indispensable.
Plus important encore, les centrales double-flux permettent de créer une atmosphère
saine et agréable dans les logements modernes sur-isolés et étanches ainsi que dans
les appartements pollués des villes.
Des études ont montré que les personnes vivant dans des espaces clos et mal ventilés
souffrent fréquemment de maux de tête et d'allergies diverses. Sachant que nous
passons 90% de notre temps dans des lieux fermés, il est indispensable de préserver la
qualité de l'air que nous respirons.
L’aspiration de l’air extérieur se fait par une borne de prise d’air avec filtre à poche
intégré de classe G2 ou G3, en acier galva ou inox.
Selon la pollution de l’air, le filtre s’encrasse plus ou moins vite au cours du temps. Ce
dernier produit une résistance au passage de l’air, qui augmente avec l’encrassement,
réduisant les performances du ventilateur. Il faut donc prévoir son nettoyage à l’eau
savonneuse ainsi que son remplacement le cas échéant.
Transport et stockage
- Ne pas traîner les tubes sur le sol, ne pas les percer etc...
Les tubes et accessoires en PEHD ou PP-C sont résistants aux U.V. et peuvent être
stockés à l’extérieur pendant une durée de 12 mois. Les joints profilés doivent par
contre être protégés des U.V.
Le stockage des tubes devra s'effectuer de préférence sur les palettes d'origine en
veillant à ce que l'aire de stockage soit plane et propre. Eviter toute déformation des
tubes. Stocker de préférence les couronnes à plat et boucher les extrémités pour éviter
l’introduction d’insectes ou de rongeurs.
La tranchée (et par la suite le puits canadien) devra se situer au minimum à 2m de toute
plantation et bâtiment.
Pose et assemblage
Une fois le premier collecteur positionné dans sa rigole (Figure 12), réaliser une
première rangée de tubes :
Positionner le joint dans la première rainure, repérer la profondeur d’emboîtement du
manchon par un marquage (craie, marqueur…), lubrifier le joint et l’intérieur du manchon
avec du gel de type alimentaire puis emboîter à la main ou à l’aide d’une barre à mine
en prenant soin d’intercaler une cale en bois pour protéger le tube (Figure 13).
Continuer ainsi de suite…
Faites de même pour la mise en place de la seconde rangée de tubes ainsi que des
suivantes tout en respectant l’alignement des tubes et leur écartement (Figure 15).
Attention, les tubes placés en attente devront être protégés via des bâches ou films
plastiques pour éviter l’intrusion de poussière ou de sable. Assembler ensuite le second
collecteur en utilisant des manchons coulissants.
Le puits canadien terminé, une mise sous pression à 50 mbar devra être effectuée selon
la norme NF 1610 avant remblaiement pour vérifier l’étanchéité du système.
Remblayage
Réaliser ensuite l’enrobage du tube. Cette étape dépendra du type de tube et des
préconisations du fabricant. L’emploi du sable est à privilégier même s’il peut être
remplacé par de la terre végétale exempte de cailloux, le critère primordial étant la
granulométrie qui doit être fine.
La pose des échangeurs d’air géothermiques ne nécessite pas de calcul statique sous
réserve d’un recouvrement minimum sous chaussée de 1,20 m et inférieur à 6 m.
La borne de prise d’air doit être fixée sur un socle béton. L’épaisseur de ce dernier
dépendra de la taille de la borne (la prise au vent étant différente) : 20 cm pour un DN
200 – 40 cm pour un DN 1250. La borne sera manchonnée sur le tube qui dépassera de
20 à 40 cm de la dalle béton pour éviter toute infiltration d’eau de pluie.
Tout regard intermédiaire sera obturé par un tampon (si possible isolé) et recouvert
d’une plaque en fonte de classe C-250 ou D 400 selon son emplacement et la charge
qu’elle devra supporter (Figures 17).
Dans le cas où une pompe de relevage est nécessaire, il faudra prévoir au niveau de la
borne de prise d’air ou au niveau du regard intermédiaire (selon le cas : pente ou contre
pente) le passage du câble d’alimentation ainsi que celui du tube de rejet vers les
EU/EP.
La maison, qui porte de le nom d'Artemis, a été conçue et construite par Maisons
Hanau, et a obtenu la première certification NF démarche HQE® délivrée en France.
Cette maison témoin, que le constructeur a voulu être une vitrine de l'état de l'Art en la
matière, réalise un excellent score en cumulant 93 points pour un total possible de 110
sur le référentiel NF Maison Individuelle démarche HQE® !
Maison équipée d’un puits canadien et d’une centrale de ventilation double flux
En option :
Gamme certifiée Maison Passive (Passiv Haus Institut) : KWL EC 270, KWL EC
370.
Rendement jusqu’à > 90 %.
Les centrales double flux Helios sont équipées d’un échangeur enthalpique permettant
de récupérer l’énergie et l’humidité, contribuant ainsi à l’amélioration de la qualité d’air
intérieure.
Elles récupèrent jusqu’à 65 % de l’humidité sur l’air repris. Cette humidité est transmise
à l’air neuf préchauffé dont elle contribuera à augmenter l’hygrométrie pour un meilleur
confort dans les pièces de vie.
L’utilisation d’un humidificateur énergivore dont l’impact sur la santé est souvent mis en
cause, devient inutile pendant la période hivernale.
Caractéristiques :
Fonctionnement silencieux.
Moteurs EC, faible consommation.
Haut rendement de récupération de chaleur par
échangeur à plaques à contre-courant, Récupération
d’énergie > 90 %.
Caisson en panneaux sandwich double peau
épaisseur 45 mm à haut pouvoir d’isolation
acoustique et phonique.
Débit d’air modulable de 100 à 700 m³/h.
Régulation intégrée paramétrable.
Caractéristiques :
Avantages :
Le conduit flexible FRS peut être noyé directement dans le béton, posé sur une dalle ou
intégré dans une cloison sèche. Il s’intègre facilement même dans les réseaux
aérauliques complexes.
Le conduit FRS se manipule aisément et il est économique.
Caractéristiques :