La grossophobie

I - Définition

La grossophobie est une aversion ou attitude hostile envers les personnes en

surpoids.

Il s'agit d'un néologisme apparu dans les années 80 qui se manifeste par des
insultes ou des injonctions directes.

II – Présentation de différentes situations.

Anti-grossophobes Grossophobes
Au Royaume-Uni, après H&M, Nike a Une journaliste a réagit dans son
exposé des mannequins qui ont des journal le
formes plus naturelles. «  Telegraph » : la mannequin est
« immense, gargantuesque, énorme.
Elle traîne sa graisse ».
Ceci suppose que les femmes fortes ne
Réactions de certaines lectrices :
peuvent pas faire de sport.
toutes les personnes peuvent faire du
sport, que ce soit de la course à pied Autres réactions : il ne faut pas que
ou du yoga. l'obésité soit considérée comme
normale.
Grâce à l'aide d'un thérapeute, une Notre culture montre qu'être gros est
patiente s'est aperçu que gros n'est un manque de volonté, tandis que la
qu'un mot et que le bonheur ne dépend minceur est un signe de vertu.
pas du poids. Notre langage est imprégné de mots
qui dénigrent le corps des autres.
Une actrice ( Héloïse Martin ) se
retire de Twitter à la suite des
insultes qu'elles a reçu après
l'émission Fort Boyard dans laquelle
est récoltait des fonds pour une
association.
La chanteuse, Louane, victime de
grossophobie, lors de sa participation à
la 34ème cérémonie des Victoires de la
Musique.
Les médecins ont une attitude négative
 envers les personnes en surpoids.
Les enfants sont victimes de brimades
durant leur enfance.
Adultes, en recherche d'emploi,
l'agent leur dit qu'ils doivent maigrir
pour être accepté dans un emploi.
Certains sont exclus de leur logement.
Une marque de vêtement envoie une
barre diététique aux femmes ayant
commandé des grandes tailles.

III – Qu'en est-il de la loi ?

Assemblée nationale du 28 juin 2019 ( article premier – 227 )

Lutter haine internet ( 2062 )

Il est nécessaire de réfléchir sur le « body-shaming », c'est-à-dire l'insulte sur

l'apparence physique dans les réseaux sociaux.

En effet, la minceur est signe de « beauté, d'élégance, de distinction, de

réussite sociale, et est présentée comme un idéal à atteindre ».

Bien que le code pénal mentionne la grossophobie depuis 2001, celle-ci continue à
se répandre dans les réseaux sociaux.

L'attitude hostile envers les personnes en surpoids touche beaucoup de

travailleurs et évince énormément de femmes dont le métier est l'accueil, la
vente ou le contact.

La loi devrait remplacer le mot handicap par apparence physique. Ainsi les
harceleurs seraient sanctionnés.