erthelier

des retraites : les syndicats veulent monter le

en gardant le soutien de l’opinion

ntersyndicale appelle les Français à la manifestation ce samedi, quatrième

rnée de mobilisation contre la réforme des retraites du gouvernement.

ULT / AFP

l’opinion... L’équation difficile des syndicats pour la mobilisation contre les retraites (photo prise le 19 janvier 2023)
uit syndicalistes en colère. Les dirigeants des différentes centrales se retrouvent à nouveau ce
r dans les rues pour manifester contre la réforme des retraites. C’est le quatrième épisode
semble s’inscrire dans la durée contre le projet phare d’Emmanuel Macron, actuellement en

ur les pavés : le mouvement a battu un record d’affluence, le 31 janvier dernier, avec

rsonnes mobilisées, le double selon la CGT. Du jamais vu en trente ans, si l’on se cantonne aux
rités. Dix jours plus tard, Laurent Berger, Philippe Martinez et les six autres responsables de
espèrent faire mieux pour la première journée de manifs organisée le week-end. Mais qu’en sera-

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pose avec de plus en plus d’acuité du côté des centrales : si le gouvernement reste sourd à ces
ssi massives que festives, que faut-il pour le faire reculer ? Durcir le ton ? Cette hypothèse est sur
èvres. Le risque de perdre le soutien massif de l’opinion dans de nombreuses têtes. Voilà
te à laquelle ces dirigeants vont devoir répondre.

e d’une « grève reconductible »

exte, plusieurs fédérations ont déjà annoncé leur intention de passer à la vitesse supérieure. La
dont le secteur est scruté pour sa capacité à « bloquer le pays », selon la formule, a indiqué
ier qu’elle allait « mettre en débat (...) le lancement d’une grève reconductible à compter du
galement cette date évoquée par le syndicat Solidaires, dans une note interne transmise à l’AFP,
in dans la contestation.
sage effectivement de « porter la grève reconductible à partir du 8 mars », car il estime « peu
ner seulement par de grandes manifestations, aussi massives soient-elles (voir 2010). » Une
taille perdue contre le recul de l’âge de la retraite de 60 à 62 ans. Mais ces appels seront-ils suivis
instant, l’intersyndicale ne parle pas de cette fameuse « grève reconductible. »

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e, je ne vais pas vous le cacher. Des salariés me demandent ’pourquoi on ne durcit pas ?’ »
rger, sur franceinfo

dirigeants des deux premiers syndicats ne se privent pas de nourrir ce spectre. « Si le
ersiste à ne pas écouter, forcément il faudra monter d’un cran », prévenait Philippe Martinez, le
mardi 7 février, en tête de la dernière manif parisienne, en parlant de « grèves plus dures, plus
s massives », et… « Reconductibles. »

syndical répète ce même discours sur les plateaux télés et dans les studios radios, comme un
gouvernement qui ne bouge pas d’un iota sur la pierre angulaire de sa réforme, le report de l’âge
raite. Vendredi, il appelait Emmanuel Macron à la « responsabilité », sur Europe 1, pour ne pas
en venir à une « amplification » des mouvements. Comme un écho, son homologue de la CFDT,
onfirme une forme d’allant chez ses troupes.

e vais pas vous le cacher », a-t-il confié sur franceinfo au même moment, à la veille de la
e journée de mobilisations, « des salariés me demandent ’pourquoi on ne durcit pas ?’ » Et de
’est durcir, en étant plus nombreux dans la rue, allons-y. » Une façon de botter en touche, ou de
suite du mouvement à l’heure où de nombreuses inconnues demeurent.
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ne pas perdre le soutien en route

pancher sur les différentes formes d’actions, le leader du syndicat réformiste demande au
e l’écoute pour éviter la « désespérance sociale » et donner l’impression que « seul le recours à la

eux nouvelles journées de grèves sont prévues, le jeudi 16 février et le mardi 7 mars,
ournée internationale des droits des femmes. Une date qui correspond également au sortir des
es… Période pendant laquelle les syndicats ont voulu limiter les perturbations pour ne pas
ation. C’est aussi ce qui les a motivés, en partie, à préférer une journée d’actions à une journée de

rrière ces doutes, ou cette forme de prudence, se cache deux facteurs déterminants : la volonté et
des salariés ou de certains secteurs à se mobiliser dans la durée, sans discontinuité. Et le regard
l’instant, de l’opinion publique sur le mouvement.

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 menée par YouGov par Le HuffPost, début février, 56 % des Français soutiennent la mobilisation
re qui s’établit à 69 %, selon une enquête de l’Ipsos publiée jeudi 9 février, et un appui qui ne se
des en études. Autant de données que les dirigeants de l’intersyndicale auront bien en tête, ce
ent de présenter leur plan pour la suite, depuis la Bourse du travail à Paris. Pour gagner la
dre celle déjà engrangée : celle de l’opinion.

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ons pour les retraites : cinq graphiques pour analyser la mobilisation du 7 février
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me des retraites Syndicat Politique Philippe Martinez

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