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HARMONY KORINE

HARMONY
KORINE
RÉTROSPECTIVE DE FILMS / EXPOSITION / EN PRÉSENCE DE L’ARTISTE
6 OCTOBRE - 5 NOVEMBRE 2017
SOMMAIRE
AVANT-PROPOS
• Avant-propos de Serge Lasvignes, p. 3 Le cinéaste allemand, Werner Herzog, à qui nous avons rendu hommage en 2008, évoquait
au sujet de Harmony Korine et de ses débuts au cinéma qu’il était « l’avenir du cinéma américain ».
• Entretien avec Harmony Korine, p. 5 Vingt ans plus tard, après cinq longs métrages et une vingtaine de courts métrages, clips et
• Événements, p. 7 publicités, pour la plupart inédits en France, la richesse de l’œuvre de Korine résonne plus que
jamais avec cette déclaration.
• Films programmés, p. 9
• Exposition, p. 10 Cinéaste et artiste, Harmony Korine a construit tout au long de ces années une œuvre artistique
foisonnante : il pratique en parallèle la peinture, le dessin, la photographie et l’écriture.
• Les longs métrages, p. 14
Le succès polémique de sa première collaboration en tant que scénariste avec Larry Clark,
• Les courts et moyens métrages, p. 19 pour le film Kids (1995), le fait connaître à l’âge de dix-huit ans. Le portrait cru qu’il y dresse
d’une jeunesse américaine désaxée devient un de ses thèmes de prédilection. S’ensuit une
• Clips, p. 22
carrière cinématographique mouvementée et remarquable inaugurée par deux films qu’il réalise,
• Publicités, p. 23 semblables à des collages, Gummo (1997) et Julien Donkey-Boy (1999) qui bouleversent les codes
narratifs et esthétiques du cinéma américain. Après quelques années d’absence, Korine opère
• Autour de Harmony Korine, p. 24
un retour en apparente douceur avec Mister Lonely (2007), une fable mélancolique dans laquelle
• Carte Blanche à Harmony Korine, p. 25 il poursuit son exploration de la marginalité poussée jusqu’à son extrême limite dans
• Éditions et itinérance, p. 27 Trash Humpers (2009) deux ans plus tard. Quittant Nashville, la ville qui l’a vu grandir et décor de
la plupart de ses films, il se relocalise en Floride, initiant un nouveau souffle créatif à l’œuvre dans
• Calendrier des séances, p. 28 l’explosif Spring Breakers (2012), son dernier film en date et plus grand succès critique et public
• Index des films, p. 30 à ce jour.

Du 6 octobre au 5 novembre, avec le soutien de la galerie Gagosian et en partenariat avec


le Festival d’Automne à Paris, le Centre Pompidou l’invite à occuper les salles de cinéma et
l’espace du Forum -1 dans lequel sera exposée une large sélection de ses œuvres. Harmony Korine
est présent pendant une semaine pour accompagner son exposition, une partie de ses films et
de sa Carte Blanche. Une exposition d’autres de ses œuvres à la Galerie du Jour, dans le Marais,
complète cet événement. Un nouveau film de Harmony Korine, après quatre ans d’absence, vient
Cette manifestation est organisée dans le cadre du Festival d’Automne à Paris.
s’ajouter à la collection des « Où en êtes-vous ? », commande du Centre Pompidou. Je suis fier
de faire découvrir pour la première fois au public français le travail d’une des figures artistiques
contemporaines les plus inventives de ces vingt dernières années.

Avec le soutien de la Gagosian Gallery

Serge Lasvignes
Président du Centre Pompidou
et en partenariat avec agnès b.

En partenariat média avec :

En couverture : Harmony Korine, Spring Breakers, 2012, © Mars Films

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ENTRETIEN
AVEC HARMONY KORINE
Votre carrière a démarré en trombe, à 18 ans, je me suis inspiré pour l’écriture de Kids mais
avec Kids, aux côtés du photographe Larry à la place des requins c’était le SIDA qui était
Clark. le croque-mitaine du film. J’ai utilisé cette idée
Un jour, j’étais assis près d’une fontaine comme dispositif. C’était excitant parce que
à Washington Square Park à New York et je n’avais rien vu de pareil, à cette époque,
Larry Clark était là. Il prenait des photos. sur la jeunesse aux États-Unis.
J’ai sans doute commenté son appareil,
c’était un Leica, et on a commencé à discuter. Comment avez-vous réalisé votre premier
Il m’a demandé ce que je faisais et je lui ai film Gummo ?
répondu que je réalisais des films. J’en avais Grâce au succès de Kids, j’avais le sentiment
déjà fait plusieurs à l’école, enregistrés sur d’avoir assez attiré l’attention pour obtenir

ENTRETIEN AVEC HARMONY KORINE


des cassettes VHS. J’ai dû lui en donner une. un peu d’argent et réaliser mes propres films.
Le lendemain, il m’a appelé pour me dire qu’il J’ai donc arrêté l’université et j’ai écrit Gummo
les trouvait intéressants, qu’il souhaitait aussi que j’avais en tête depuis toujours et que je
faire des films et m’a demandé si je pouvais rêvais de réaliser. Le film dans mon esprit
écrire un scénario pour lui. était composé d’images qui tombaient du ciel,
À cette époque, j’étais vraiment fasciné par arrivaient de toutes parts. Je ne l’imaginais
certains films sur des adolescents comme pas construit de façon linéaire mais composé
Violences sur la ville (Jonathan Kaplan), de scènes que j’aimais. Je suppose que cela
Outsiders (F.F. Coppola), Los Olvidados anticipe une sorte de réalité Youtube, cette
(Luis Buñuel) et surtout Pixote, la loi du espèce d’assemblage de sites qui permet juste
plus faible (Hector Babenco) : des films qui de regarder des moments précis. J’ai alors eu
s’inscrivent dans une réalité adolescente l’idée d’une tornade : je voulais que le récit y
et sont poussés à l’extrême dans une sorte ressemble. J’avais juste des images en tête,
d’hyper-réalité et d’hyper-poésie. Je n’avais comme des photographies qui n’avaient jamais
pas la moindre idée de combien de temps été prises. En plaçant les scènes les unes
il fallait pour écrire un long métrage. après les autres de façon quasi aléatoire,
J’ai supposé qu’il suffirait d’une semaine un genre de sens discordant apparaissait.
et c’est ce que j’ai fait sans véritable ligne C’est comme si les pages d’un livre
directrice. Nous aimions tous les deux l’idée manquaient aux bons endroits.
de travailler avec des amateurs. Je connaissais Ce que moi j’essaie de faire, c’est de vous faire
les acteurs du film puisque c’était mes amis, ressentir quelque chose. Je n’essaie pas de
leur langage, le rythme et la cadence dire quelque chose en particulier, peut-être
Harmony Korine, photo © Stephania Cella

de leur argot. Ce film se déroulait comme que le film, lui, dit quelque chose ce qui est
un monologue intérieur. très bien. À partir des personnages et de ce
C’était un peu comme le film Les Dents de la qu’ils racontent, ce que j’essaie d’obtenir est
mer (Steven Spielberg). C’est vraiment ce dont davantage une expérience physique :

5
ÉVÉNEMENTS
une sensation de malaise, de confusion, la fin et les éléments de la fin arrivent
de transcendance, de stupéfaction, de gêne, au début, presque comme un jeu vidéo.
d’humour. J’aime que ces sensations arrivent Avec ce film, d’un point de vue conceptuel,
les unes après les autres, très rapidement j’avais besoin de pop stars (Vanessa Hudgens,
de façon à ne jamais vous laisser en paix. Selena Gomez et Ashley Benson), j’avais besoin
OUVERTURE, EN PRÉSENCE PAROLE
C’est comme une attaque. J’aime l’idée de la d’y infiltrer un langage pop. Je voulais que
DE HARMONY KORINE JEUDI 26 OCTOBRE
confusion, l’idée que quelque chose soit les fans de ces stars voient le film.
VENDREDI 6 OCTOBRE 19H, PETITE SALLE
à moitié vrai, à moitié de la fantaisie.
18H30, FORUM -1 Sandra Moussempès fait une lecture de
Vous pratiquez différents arts.
Vernissage de l’exposition Harmony Korine Sunny Girls, poème inspiré par Spring Breakers
Vous mélangez différentes textures d’images Vous définiriez-vous comme cinéaste ?
20H, CINÉMA 1 de Harmony Korine
dans vos films. Le cinéma est la première chose dont je suis
Ouverture de la rétrospective Harmony Korine Durée : 40 minutes
J’ai toujours utilisé différents médiums de tombé amoureux mais j’aime l’art en général :
avec la projection du long métrage Entrée libre dans la limite des places
même que j’ai toujours peint, écrit et fait de les films, la musique, la peinture, la sculpture,
Gummo (1997, 89’), précédé du court métrage, disponibles
la photo. Tous les médiums (vidéo, analogique, l’écriture et je ne me suis jamais considéré
Où en êtes-vous, Harmony Korine ?
35 mm, 16 mm, HD, Super 8...) sont tous comme attaché à une forme en particulier.
(2017, 10’ environ)
des instruments au son particulier ; ils sont Je suis reconnu en tant que cinéaste mais
comme des crayons de différentes couleurs. je ne me définis pas uniquement ainsi.
Séance semi-publique EXPOSITION
Parallèlement, la galerie du jour agnès b.
Avec Gummo en particulier, je voulais un large À une époque je considérais que tout cela
présente du 14 septembre au 28 octobre, une
ENTRETIEN AVEC HARMONY KORINE

assortiment de caméras pour les confier constituait une même vision esthétique,
sélection d’œuvres de l’artiste : peintures,
à mes amis, ma sœur, à n’importe qui autour que tout était relié. J’ai eu la sensation que
dessins, photos, collages, œuvres récentes
de moi et je leur disais de filmer. Ce que nous tout provenait d’un même endroit à l’intérieur
issues de la collection agnès b. 

ÉVÉNEMENTS
tournions en Super 8 et en vidéo, je le projetais de moi. C’était un langage que je voulais
galerie du jour agnès b. : www.galeriedujour.com
ensuite sur un mur blanc et le re-filmais explorer dans ses moindres détails, alors
à nouveau en 35 mm. j’ai tout essayé. J’ai tenté d’écrire un livre,
des poèmes, j’ai peint, fait de la photographie,
Pouvez-vous parler de Spring Breakers, fait des films… Je voulais surtout me divertir
votre dernier film en date ? pour échapper à l’ennui. J’ai toujours eu Harmony Korine, The Wings that Sang of Midgaurds Fate, 2000,
courtesy agnès b., © Harmony Korine
J’ai voulu faire un film comme un poème pop. l’habitude de peindre et de dessiner ainsi
J’ai collectionné pendant presque deux ans que de réaliser des œuvres d’art, mais c’était LA RENCONTRE
des images de pornographie estudiantine et davantage dans un cadre privé. Les films DIMANCHE 8 OCTOBRE
des photographies de « spring break » qui est étaient publics et les œuvres étaient plus 17H, PETITE SALLE
comme un rite aux États-Unis. La première personnelles. J’ai été plus lent à montrer Harmony Korine revient sur l’ensemble de son
image qui m’est apparue était celle de jeunes ce travail et c’est seulement depuis quelques parcours : films, peintures, dessins, écriture.
filles en bikini sur la plage qui dépouillent des années que j’ai commencé à ressentir que La rencontre est animée par Philippe Azoury,
touristes. Le scénario ne devait pas comporter je pouvais le faire. Il y a encore tellement critique de cinéma et journaliste, rédacteur
plus de trente lignes de dialogues, ce qui lui de choses que je voudrais accomplir que en chef culture de Grazia, auteur de plusieurs
donne cette sensation de répétition dans je ne pense pas avoir fait un centième des textes sur les films de Harmony Korine.
le film, comme une boucle musicale. Le récit choses que j’ai imaginées. Un échange autour de l’exposition clôture
est éclaté et ressemble plutôt à une nappe cetterencontre, également diffusée en direct
Propos recueillis à Nashville par le service
narrative. Les éléments du début reviennent à sur YouTube.
des Cinémas du Centre Pompidou, le 19 mars 2017
Entrée libre dans la limite des places disponibles

Harmony Korine, Mini House Sitter 2, 2014,


courtesy Gagosian Gallery, © Harmony Korine

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8 SÉANCES EXCEPTIONNELLES FILMS PROGRAMMÉS
7 SÉANCES EN PRÉSENCE LES AMANTS DU PONT-NEUF (1991, 125’, p. 26) LONGS MÉTRAGES PUBLICITÉS
DE HARMONY KORINE : de Leos Carax GUMMO, 1997, 89’ STUCK, 2007, 1’ (Thorntons)
Dimanche 8 octobre, 20h, Cinéma 1, JULIEN DONKEY-BOY, 1999, 94’ TRUE DEDICATION, 2008, 1’ (Budweiser)
OÙ EN ÊTES-VOUS, HARMONY KORINE ? en présence de Leos Carax MISTER LONELY, 2007, 112’ HAVANA CLUB: EL PIROPO, 2010, 1’ (Havana Club)
(2017, 10’ environ, p. 21) et TRASH HUMPERS, 2009, 78’ FIREBOARD, 2014, 1’ (Supreme)
GUMMO (1997, 89’, p. 14) UMSHINI WAM (2011, 15’, p. 20) et SPRING BREAKERS, 2012, 92’ DIOR ADDICT FRAGRANCE, DIRECTOR’S CUT,
Ouverture : vendredi 6 octobre, 20h, Cinéma 1 TRASH HUMPERS (2009, 78’, p. 16) 2014, 1’30 (Dior)

Lundi 9 octobre, 20h, Cinéma 1, SCÉNARIOS POUR LARRY CLARK GUCCI MANE STARS, 2016, 1’ (Supreme)
SCUM d’Alan Clarke (1979, 98’, p. 25) avec agnès b., créatrice de mode et productrice KIDS, 1995, 91’ CURRY 3 MAKE THAT OLD, DIRECTOR’S CUT,
2016, 1’32 (Under Armour)
Samedi 7 octobre, 15h, Cinéma 1 KEN PARK, 2002, 95’
BLACK OPIUM, 2016, 1’ (Yves Saint Laurent)
Maxime Lachaud, écrivain, journaliste
A BUNDLE A MINUTE (1988, 5’, p. 19) et COURTS ET MOYENS MÉTRAGES
NEEDLE, 2014, 1’ (Supreme)
et programmateur présente
KIDS (1995, 91’, p. 17) HAMPER MCBEE : RAW MASH (1978, 29’, p. 24) et A BUNDLE A MINUTE, 1988, 5’
INSTALLATION
Samedi 7 octobre, 17h, Cinéma 1 MOUTH MUSIC (1981, 29’, p. 24) VISUAL MAFIA, 1995, 3’
CRUTCHNAP, 2009, 42“ THE DIARY OF ANNE FRANK PT II, 1997,
de Sol Korine et Blaine Dunlap
8 SÉANCES EXCEPTIONNELLES

EASTER (2000, 31’, p. 24) de Gus Van Sant et installation vidéo 3 parties (12’, 21’, 42’)
le samedi 21 octobre à 17h en Cinéma 2 MAC AND PLAK, 2010, 27’

FILMS PROGRAMMÉS
JULIEN DONKEY-BOY (1999, 94’, p. 14) BLOOD OF HAVANA, 2010, 2’30
AUTOUR DE HARMONY KORINE
de Harmony Korine La Direction des publics organise pour les adolescents ACT DA FOOL, 2010, 4’
Samedi 7 octobre, 20h, Cinéma 1 entre 13 et 16 ans un atelier autour de la manifestation CURB DANCE, 2011, 2’ HAMPER MCBEE: RAW MASH,
Harmony Korine dans le cadre de sa programmation Sol Korine et Blaine Dunlap, 1978, 29’
Room Tour 2, au Studio 13/16, qui accueille
UMSHINI WAM, 2011, 15’
MISTER LONELY (2007, 112’, p. 15) réalisé par le père de Harmony Korine
CAPUT, 2011, 6’
Dimanche 8 octobre, 15h, Cinéma 1
des Youtubeurs.
SNOWBALLS, 2011, 5’ MOUTH MUSIC, Sol Korine et Blaine Dunlap, 1981, 29’
réalisé par le père de Harmony Korine
THE LOTUS COMMUNITY WORKSHOP –
THE FOURTH DIMENSION, 2012, 29’ EASTER, Gus Van Sant, 2000, 31’ – réalisé pour le film
collectif Jokes de Harmony Korine (non achevé)
OÙ EN ÊTES-VOUS, HARMONY KORINE ?,
2017, 10’ environ THE ALUMINUM FOWL, James Clauer, 2006, 13’
produit par Harmony Korine
CLIPS THE LONELY, Brent Stewart, 2009, 60’
SUNDAY, 1998, 4’ (Sonic Youth) making-of de Mister Lonely
NO MORE WORKHORSE BLUES, 2004, 3’
(Bonnie ‘Prince’ Billy) CARTE BLANCHE À HARMONY KORINE
LIVING PROOF, 2006, 3’ (Cat Power) LES NAINS AUSSI ONT COMMENCÉ PETITS
GOLD ON THE CEILING, 2012, 4’ (The Black Keys) (AUCH ZWERGE HABEN KLEIN ANGEFANGEN),
NEEDED ME, 2016, 3’14 (Rihanna) Werner Herzog 1970, 96’
SCUM, Alan Clarke, 1979, 98’
TÉLÉVISION PIXOTE, LA LOI DU PLUS FAIBLE
DAVID BLAINE: ABOVE THE BELOW, 2003, 48’ (PIXOTE, A LEI DO MAIS FRASCO),
THE LEGEND OF CAMBO, ALONE IN THE WOODS, Hector Babenco, 1980, 125’
2015, 9’30 OUTSIDERS (THE OUTSIDERS),
Francis Ford Coppola, 1983, 90’
LES AMANTS DU PONT-NEUF,
Harmony Korine, Gummo, 1997, Collection Christophel, © Fine line features Leos Carax, 1991, 125’

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EXPOSITION
L’exposition dédiée au cinéaste et plasticien il pratique dans un même temps la peinture,
Harmony Korine montre pour la première fois en la photographie et l’écriture poétique et
France l’ensemble de la production de l’artiste humoristique pour tendre, au gré d’erreurs et
depuis l’adolescence. de jeux, vers une « esthétique unifiée » proche
du romantisme. Autopsie collective d’une
Issu d’une culture dite « underground », soit Amérique des marges mais aussi déambulation
en marge des industries culturelles, Harmony intime dans un univers fantomatique, le travail
Korine a été révélé à dix-huit ans en signant multidisciplinaire d’Harmony Korine invite à
le scénario de Kids, long métrage tourné par une expérience de l’image en mouvement.
Larry Clark en 1995. Il mêle dans l’ensemble de Du monumental au microscopique, de poèmes
sa filmographie différents styles de narration et dessins aux séries de toiles entêtantes, les
et textures d’images, allant de la vidéo au images et leurs fantômes viennent peu à peu
numérique et du court métrage aux spots hanter le regardeur. 
publicitaires. Expérimentateur inlassable,
EXPOSITION

EXPOSITION
Harmony Korine, Snatchy Jordan, 2014, collection privée, Harmony Korine, Frost Ball Jr High, 2014, peinture de chantier, Harmony Korine, Ghost (vert), 2003, signé, daté et titré sur l’étiquette au dos,
courtesy Gagosian Gallery, New York, © Harmony Korine acrylique et huile sur toile, 111, 1 × 101 cm, tirage couleur contrecollé sur aluminium, 50 × 60 cm, courtesy agnès b., Paris, © Harmony Korine
courtesy Gagosian Gallery, New York, © Harmony Korine

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Harmony Korine, Coke Head Swingers series #4, 1997,
courtesy Harmony Korine, Nashville, © Harmony Korine

Mythes intimes
Profondément marqué par la culture du
Sud, Harmony Korine découvre très tôt l’art
vernaculaire afro-américain qui le passionne
durablement. L’improvisation, l’utilisation
de matériaux trouvés, la force instinctive
et la puissance sacrée qui émanent de cet
art de « l’âme » se traduit immédiatement
EXPOSITION

EXPOSITION
Harmony Korine, Untitled, 1993, collection privée,
courtesy Gagosian Gallery, New York, © Harmony Korine dans ses peintures. Intuitives et visionnaires,
elles constituent une épopée sacrée et
Expérimentation et « mistakism »
blasphématoire où se rencontrent fantômes,
Autodidacte touche-à-tout, Harmony Korine
Harmony Korine, The Milk Chicken Review #10, 1997, courtesy agnès b., Paris, © Harmony Korine figures ailées, animaux fantastiques issus du
a passé sa vie à expérimenter. Son goût de la
paradis comme de l’enfer, non sans rappeler
Skater kid  Amérique des marges formule et des formes d’expression populaires
l’univers de William Blake. 
L’univers du skateboard constitue pour Le travail d’Harmony Korine est l’expression – blague, poème ou chanson – allié à celui
Harmony Korine un espace séminal de révolte d’une sensibilité vernaculaire proprement de l’improvisation et du jeu le poussent à
« Pornography sick » [malade de pornographie]
et de marginalisation, qu’accompagne son gout américaine. Son goût pour les « kids », pratiquer le collage d’écriture en dessin, de
Figure iconoclaste proche d’un romantisme
des freaks, clowns et autres figures hybrides. les personnes âgées ou les minorités, photographie et découpage en passant par la
« noir », Harmony Korine a exploré les univers
Le skate nourrit toute une imagerie dans l’inscrivent dans l’histoire de la contre-culture : photocopie. L’artiste pratique ce qu’il appelle
limite de la sexualité et de la drogue. Rituels
l’œuvre de l’artiste, peuplée de silhouettes ses photographies évoquent l’Amérique des le « mistakism », l’art de faire des fautes : il
satanistes et expériences déviantes hantent
anthropomorphiques allant de fantômes sous-cultures, celle de Diane Arbus et Larry cultive fautes d’orthographe et contresens, dont
ses recherches, dont cette section constitue
unijambistes en rebelles « sans tête » ou sur Clark chez qui il vit à la fin des années 1990, il puise une beauté anarchique où se mêlent
l’« Enfer ».
roulettes. Chez Harmony Korine, le skate ou encore les rituels masqués et hantés de sans complexe cultures « high » et « low ».
fonctionne surtout comme un instrument Ralph Eugene Meatyard. Les photographies D’échelle en échelle et d’un médium à l’autre,
de vision : l’œuvre de l’artiste s’appuie sur la et films de l’artiste dessinent un paysage le regardeur est plongé dans une expérience de
vitesse et l’image répétitive et syncopée, qui est typiquement américain hérité de son enfance montage inédite.
précisément celle, frénétique, du skateboarder. à Nashville, celui des « junkyards » [décharges
de ferraille], des bords de route et des
cimetières qu’affectionnait le photographe
William Christenberry, également originaire du
Tennessee.

12 13
LES LONGS MÉTRAGES
avec sa structure éclatée, son esthétique vidéo ils préparent leur premier spectacle.
et son exploration de la marginalité. Le personnage Après une longue pause, Harmony Korine
de Julien est inspiré de l’oncle de Korine, revient sur les écrans avec cette fiction
schizophrène interné. Le cinéaste allemand, aux apparences plus douces et classiques,
Werner Herzog, admirateur de Korine dont clin d’œil au cinéma hollywoodien. Mais sous
une copie d’un morceau des Shaggs et dire :
il a dit à l’époque qu’il incarnait « l’avenir du le vernis de la narration, se révèle un film
« Écoute ça, ça va changer ta vie », sachant
cinéma américain », joue le personnage du père tout aussi iconoclaste que les précédents,
qu’effectivement un obscur groupe de rock peut
manipulateur dans ce film bouleversant. déployant un univers étrange et mélancolique
réellement changer ta vie, de la même manière
Le film est sélectionné dans plusieurs festivals où la recherche de soi revêt une forme
que Gummo a changé la mienne. » Gus Van Sant
Vendredi 6 octobre, 20h, Cinéma 1 internationaux dont la Mostra de Venise en 1999. particulière. Korine s’entoure de ses mentors,
Soirée d’ouverture, en présence du cinéaste « Des flous, des images au gros grain : faisant appel à Werner Herzog et Leos Carax
Samedi 14 octobre, 20h, Cinéma 2 le réalisateur ne fera pas le point, la beauté dans des seconds rôles. Mister Lonely a été
naîtra des mouvements et des transformations présenté au festival de Cannes dans la section
des formes. Il y a là une forte dimension « Un certain regard » en 2008.
religieuse, une croyance en la possibilité « Il a toujours les mêmes tics d’imagier
Harmony Korine, Gummo, 1997, Collection Christophel,
© Fine line features constante d’une apparition sidérante. […] surdoué, mais au service d’une harmonie
Une lumière, des couleurs, de la matière, nouvelle. Sans jeu de mots. Bien sûr,
GUMMO un écrin, un lieu où, pour quelques instants qui il continue de jouer son personnage d’auteur
États-Unis, 1997, 89’, 35 mm, coul., vostf valent des films entiers, s’impriment en beauté surdoué, mais il fait en sorte cette fois
Scénario : Harmony Korine, image : Jean-Yves Escoffier,
avec Jacob Sewell, Nick Sutton, Jacob Reynolds, Chloë Sevigny des fragments de vie. » Erwan Higuinen, d’atteindre quelque chose de moins automatique,
LES LONGS MÉTRAGES

LES LONGS MÉTRAGES


Interdit aux - de 16 ans lors de sa sortie en salle Cahiers du cinéma, n° 549. de plus intime. Il y a de l’aveu là-dessous et
Dans un monde dévasté par la pauvreté et Samedi 7 octobre, 20h, Cinéma 1 au final, c’est ce que l’on a envie de retenir.
les cataclysmes naturels, à Xenia dans l’Ohio, Séance présentée par Harmony Korine Que ce garçon qui avait l’arrogance pour
un groupe d’adolescents tente de survivre Dimanche 15 octobre, 18h, Cinéma 2 qualité première ait cherché à s’entourer
à l’ennui en inventant ses propres rites. Harmony Korine, Julien donkey-boy, Collection Christophel, 1999, de ses deux maîtres (Werner Herzog et
© Productions Forensic Films
Après le succès de Kids de Larry Clark pour Leos Carax, en caméos) pour qu’ils lui donnent
lequel Harmony Korine a écrit le scénario, JULIEN DONKEY-BOY la force de se relever est encore un autre signe
ce dernier se lance dans la réalisation de son États-Unis, 1999, 94’, 35 mm de ce travail entamé sur lui-même. »
premier long métrage qu’il rêve de tourner (tourné en vidéo), coul., vostf Philippe Azoury, « Harmony retrouvé »,
depuis des années. Patchwork, collage poétique Scénario : Harmony Korine, image : Anthony Dod Mantle,
Libération, 17 décembre 2008
avec Ewen Bremner, Chloë Sevigny, Werner Herzog,
et virevoltant à la manière de la tornade qui Evan Neumann Dimanche 8 octobre, 14h30, Cinéma 1
a ravagé Xenia, Gummo est un film ovni qui Interdit aux - de 12 ans lors de sa sortie en salle Séance présentée par Harmony Korine
a bouleversé le cinéma américain en se Julien Donkey-Boy est atteint de schizophrénie. Vendredi 20 octobre, 20h, Cinéma 2
Harmony Korine, Mister Lonely, 2007, © Shellac
détournant des codes esthétiques et narratifs du Vivant aux côtés d’un père dépressif, d’un frère
cinéma dominant. Le film est sélectionné dans obnubilé par son ambition sportive et d’une MISTER LONELY
plusieurs festivals internationaux et remporte grand-mère renfermée sur elle-même, Royaume-Uni, France, Irlande, États-Unis,
une mention à la Mostra de Venise (Semaine il est de plus en plus solitaire et paranoïaque. 2007, 112’, 35 mm, coul., vostf
Internationale de la Critique) en 1997. Seule lumière dans son existence : sa sœur, qui Scénario : Harmony Korine et Avi Korine,
image : Marcel Zyskind,
« Harmony Korine a débarqué avec une création s’inquiète de son sort. Ce film est le premier de avec Diego Luna, Werner Herzog, Denis Lavant, Leos Carax,
totalement originale. La cataloguer serait nationalité américaine à appartenir au mouvement Samantha Morton
difficile, c’est tellement nouveau qu’il faudrait du « Dogme » créé par Lars von Trier et Thomas Mister Lonely, sosie de Michael Jackson, gagne
une nouvelle catégorie. Il y a tant d’influences Vinterberg en 1995 et imposant un ensemble de sa vie dans les rues de Paris. Au cours d’une
dans Gummo : Herzog, Cassavetes, Arbus, règles esthétiques strictes connues sous le nom représentation, il rencontre une superbe
Fellini, Godard, Maysles, Jarman. Korine est de « Vœu de chasteté ». Deuxième long métrage Marilyn Monroe qui lui propose de l’accompagner
un fou de Godard, il a vu tout Godard. Il connaît de Korine, il est comme le pendant de Gummo dans les Highlands écossais où vit
toute la culture populaire. Il peut te passer une communauté de sosies. Tous ensemble

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HARMONY KORINE
ET LARRY CLARK
Harmony Korine, Trash Humpers, 2009, © Alcove

Harmony Korine, Spring Breakers, 2012, © Mars Films


TRASH HUMPERS
États-Unis, 2009, 78’, SPRING BREAKERS
Beta numérique (tourné en vidéo), coul., vostf États-Unis, 2012, 92’,
Scénario : Harmony Korine, image : Harmony Korine, DCP (tourné en 35 mm), coul., vostf
avec Rachel Korine, Brian Kotzur, Travis Nicholson,
Scénario : Harmony Korine, image : Benoit Debie,
Harmony Korine
avec Selena Gomez, Ashley Benson, James Franco,
Œuvre la plus provocatrice de Harmony Korine, Vanessa Hudgens, Rachel Korine
Interdit aux - de 12 ans avec avertissement pour les plus âgés
Trash Humpers opère un retour au sud
lors de sa sortie en salle

HARMONY KORINE ET LARRY CLARK


des États-Unis, à Nashville, ville de prédilection
Korine migre plein sud en Floride. Portrait d’une
du cinéaste et de ses débuts au cinéma. Sorte
adolescence égarée, le film raconte la folle
LES LONGS MÉTRAGES

de « home-movie », le film est une plongée dans


odyssée de quatre jeunes filles aspirées par
l’Amérique profonde incarnée par une bande
le tourbillon du « spring break ». Leur rencontre
d’aliénés, portant des masques représentant
avec un gangster bouleverse leur vie.
une vieillesse dévastée, à la recherche d’objets
Avec un casting de pop stars et un James Franco
sexuels en tout genre. Devant autant à Lynch
métamorphosé, le cinéaste dénonce les failles
qu’à Herzog, Korine, dont c’est le quatrième Larry Clark, Kids, 1995, Collection Christophel, © Guys upstairs, Independent pictures
du mythe américain dans un film multicolore à
long métrage, poursuit son exploration de
l’énergie folle. « Spring Breakers est un film en
la marginalité pour la pousser ici jusqu’à
avance sur son temps autrement dit à l’heure,
KIDS la carrière de Harmony Korine qui réalise par
son extrême limite, quasi nihiliste. Le film de Larry Clark la suite ses propres films. Kids est sélectionné
pour reprendre la belle expression de Serge
est sélectionné dans plusieurs festivals États-Unis, 1995, 91’, 35 mm, coul., vostf au festival de Cannes en 1995.
Daney à propos du Bon, la Brute et le Truand de
internationaux (Toronto, Rotterdam). Scénario : Harmony Korine, image : Eric Alan Edwards, « Pourquoi ai-je ressenti devant Kids le même
Sergio Leone. À l’heure des années 2000 comme avec Leo Fitzpatrick, Sajan Bhagat, Chloë Sevigny,
« Comme le disait Baudelaire, la laideur est Rosario Dawson, Billy Valdes
choc que devant Rumble Fish [Rusty James,
Easy Rider le fut à celle des années 60, Scarface
le meilleur moyen d’accéder au sublime. Interdit aux - de 12 ans lors de sa sortie en salle 1983, F. F. Coppola] à sa sortie, ce même besoin
des années 80 et Tueurs nés dix ans plus tard.
Au fil des rencontres, les quatre cavaliers de Harmony Korine a dix-huit ans lorsque Larry de ne plus rien voir, de tout arrêter, de revenir
Regarder Spring Breakers, c’est se retrouver
l’Apocalypse de cette Amérique redneck nous Clark lui propose d’écrire le scénario du film et de revoir ? […] Kids n’est pas du déjà-vu (au
au bord d’un gouffre, essoufflé, à se demander
mènent à une forme de transe utopique. Kids. Il livre alors une histoire qui se déroule cinéma ou ailleurs) mais du déjà-vécu.
comment on en est arrivé là mais c’est surtout
Le réel et l’irréel se mêlent jusqu’à l’abstraction sur une journée, inspirée du quotidien Ce n’est pas un film qu’on voit mais un film qui
se demander pourquoi la contemplation du
poétique. Alors oui, Trash Humpers est un de ses amis adolescents, de leur relation nous regarde ; un film qui travaille la mémoire.
vide et du mauvais goût, du niveau zéro de la
film qui se mérite et se subit, mais on en sort à l’amour, au sexe et à la drogue, avec pour fil […] Ce qui fait la singularité de Kids c’est
culture de masse, produit malgré tout une forme
définitivement grandi. » Maxime Lachaud, rouge l’incontrôlable propagation du sida l’accumulation des détails ; de détails qui
d’envoûtement, de poésie, voire de fascination. »
avoiralire, 12 janvier 2017 chez les jeunes, encore inconscients de ce fléau. déclenchent la mémoire involontaire. »
Jean-Baptiste Thoret, « Spring Breakers,
Lundi 9 octobre, 20h, Cinéma 1 Portrait réaliste et cru de la jeunesse Iannis Katsahnias, « Qu’est-ce qui s’est passé ? »,
poétique de l’idiotie », Libération, 3 avril 2013
Séance présentée par américaine, ce film sans précédent suscite Cahiers du cinéma, n° 498, janvier 1996
Jeudi 12 octobre, 20h, Cinéma 1
Harmony Korine et agnès b. une vive polémique à sa sortie. Devenu culte Samedi 7 octobre, 17h, Cinéma 1
Vendredi 27 octobre, 20h, Cinéma 2
Samedi 21 octobre, 20h, Cinéma 2 depuis, il a révélé les comédiennes Séance présentée par Harmony Korine 
Chloë Sevigny et Rosario Dawson et a lancé Samedi 28 octobre, 20h, Cinéma 2

16 17
LES COURTS
ET MOYENS MÉTRAGES
A BUNDLE A MINUTE CRUTCHNAP
États-Unis, 1988, 5’, DVD, NB, vostf Nouvelle-Zélande, 2009, 42’’,
Avec Harmony Korine fichier numérique, coul., muet
Inspiré de sa propre vie d’adolescent, Harmony Scénario : Harmony Korine
Korine y dresse le portrait débridé d’un jeune Produit pour le projet One Dream Rush, création
garçon avec humour et dérision. de la compagnie de vodka néo-
Samedi 7 octobre, 17h, Cinéma 1 zélandaise 42Below, 42 réalisateurs parmi
Samedi 28 octobre, 20h, Cinéma 2 lesquels Kenneth Anger, Leos Carax ou encore
David Lynch, ont réalisé une série de courts
VISUAL MAFIA métrages sur le monde des rêves.
de Aaron Rose, Harmony Korine et Rita Dans Crutchnap, un enfant pleure

LES COURTS ET MOYENS MÉTRAGES


HARMONY KORINE ET LARRY CLARK

Ackermann et deux hommes s’enfuient avec un poupon.


Larry Clark, Ken Park, 2002, © Wild Bunch États-Unis, 1995, 3', fichier numérique, Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1
coul., vostf Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2
KEN PARK « Ken Park est construit autour de deux moments Avec Harmony Korine

de Larry Clark et Ed Lachman forts. Une introduction où un jeune skater, Harmony Korine, Rita Ackermann et Aaron Rose BLOOD OF HAVANA
États-Unis, 2002, 95’, 35 mm, coul. surnommé Ken Park, met brutalement fin à ont chacun réalisé une vidéo de 60 secondes États-Unis, 2010, 2’30,
Scénario : Harmony Korine et Larry Clark, ses jours en conservant son sourire ravageur. à partir d’images capturées dans la rue, fichier numérique, coul., vostf
image : Larry Clark et Ed Lachman, avec Adam Chubbuck, d’archives ou de dessins.
James Bullard, James Ransone, Stephen Jasso
Et une conclusion en forme de partouze Scénario : Harmony Korine, image : Harmony Korine,

Interdit aux - de 18 ans lors de sa sortie en salle nonchalante. Entre ces deux conceptions Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1 avec Charles-Marie Anthonioz

Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2 Un personnage de Trash Humpers déambule


Un tableau provocant d’adolescents américains toujours surprenantes du bonheur, une suite
dans les rues de La Havane à Cuba,
de la classe moyenne qui trompent leur ennui de variations qui n’éluderont rien du suicide
avec du sexe, de la violence et de la perversion de Ken Park, sinon cela : il y a quelque chose DAVID BLAINE: ABOVE THE BELOW à la rencontre de ses habitants.
Royaume-Uni, 2003, 48’, fichier numérique, Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1
dans une petite ville de Californie, et leurs qu’on nomme « éducation » et qui reste
coul., vostf Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2
relations conflictuelles avec des parents tout introuvable. L’adolescence est un territoire qui
Avec David Blaine
aussi instables et violents. n’appartient qu’aux adolescents. Mais dont
David Blaine, prestidigitateur, est suspendu MAC AND PLAK
Deuxième scénario écrit par Harmony Korine les adultes restent les responsables […].
44 jours au-dessus de la Tamise sans aucune États-Unis, 2010, 27’, DVD, coul., vostf
pour Larry Clark dans la foulée de celui de Une étiquette – glamour trash – a même Scénario : Harmony Korine, image : Harmony Korine,
ressource. Harmony Korine filme sa performance,
Kids, le film s’attache à nouveau à dresser le été inventée pour neutraliser le venin que avec Rachel Korine, Brian Kotzur, Travis Nicholson,
la foule londonienne qui se presse pour Harmony Korine
portrait d’une adolescence égarée et préfigure Larry Clark a injecté dans la représentation
l’observer et documente le travail de Blaine. Court métrage réalisé dans une cave à partir
les structures en patchwork des futures contemporaine des kids urbains. Pour nous, Dimanche 15 octobre, 15h, Cinéma 2 des rushs de Trash Humpers. Mac et Plak sont
réalisations de Korine. Le film sera tourné il reste celui qui a ouvert les yeux, ou qui Samedi 4 novembre, 17h, Cinéma 1 deux frères siamois qui tentent d’amuser leur
des années plus tard et cosigné par le chef- n’a jamais cessé de les tenir écarquillés.
public quelque peu particulier.
opérateur Ed Lachman. Tout aussi polémique Une manière de témoin. » Philippe Azoury,
Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1
que Kids, le film est interdit aux moins de 18 ans « Quel Clark », Libération, octobre 2003
Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2
dans plusieurs pays et totalement interdit en Vendredi 13 octobre, 20h, Cinéma 1
Australie jusqu’à ce jour. Le film est sélectionné Vendredi 3 novembre, 20h, Cinéma 1
à la Mostra de Venise en 2002.

18 19
CAPUT THE LOTUS COMMUNITY WORKSHOP – OÙ EN ÊTES-VOUS, HARMONY KORINE ?
États-Unis, 2011, 6’, THE FOURTH DIMENSION (WHERE DO YOU STAND NOW, HARMONY
fichier numérique, coul., muet États-Unis, 2012, 29’, KORINE?)
Scénario : Harmony Korine, image : Chris Soos, fichier numérique, coul., vostf États-Unis, 2017, 10’ environ,
musique : Io Echo, Ho Ho Click
Scénario : Harmony Korine, image : Christopher Blauvelt,
avec James Franco, Eddie Peel fichier numérique, coul., vostf
avec Val Kilmer, Rachel Korine
Réalisé dans le cadre d’une exposition intitulée À la demande du Centre Pompidou, dans le
Val Kilmer joue son propre rôle et tente de
Rebel confiée à James Franco autour de l’acteur cadre de sa collection « Où en êtes-vous ? »,
motiver un groupe local dans une patinoire
iconique James Dean dans le film La Fureur initiée en 2014, chaque cinéaste invité doit
à mener, comme lui, une vie hors norme.
de vivre (Nicholas Ray, 1955), le court-métrage répondre à cette question à l’aide d’un film
Il s’agit de la première partie du film collectif
s’inspire d’une scène mythique du film : de forme libre. Harmony Korine nous livre
Harmony Korine, Act Da Fool, 2010, © D.R.
The Fourth Dimension avec deux autres moyens
sur un parking, les sosies de Sal Mineo et James le 9e épisode de cette série après Barbet
métrages d’Aleksei Fedorchenko
ACT DA FOOL Dean s’affrontent, chacun accompagnés d’un Schroeder ou encore João Pedro Rodrigues.
et Jan Kwiecinski.
États-Unis, 2010, 4’, fichier numérique redoutable gang féminin armé de machettes. Vendredi 6 octobre, 20h, Cinéma 1
Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1
Jeudi 12 octobre, 20h, Cinéma 1 Soirée d’ouverture, en présence du cinéaste
(format d’origine : Super 8), coul., vostf Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2
Scénario : Harmony Korine, image : Harmony Korine, Vendredi 27 octobre, 20h, Cinéma 2 Dimanche 5 novembre, 17h, Cinéma 1
avec Michelrica Hugues, Elizabeth Smith, Kiara Smith, Également présenté dans l’exposition
Miileah Morrison, Rashaani Wilson
Dans une ville délaissée du sud des États-Unis,
CURB DANCE
États-Unis, 2011, 2’,
une jeune femme, entourée de ses amies, nous
LES COURTS ET MOYENS MÉTRAGES

LES COURTS ET MOYENS MÉTRAGES


fichier numérique, coul., vostf
livre ses sentiments sur la vie qu’elle mène. Scénario : Harmony Korine, image : Scott Pierce,
Court métrage publicitaire pour la marque avec Harmony Korine
Proenza Schouler. Nostalgique, la voix d’Harmony Korine nous fait
Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1 voyager à travers ses souvenirs de danse, pendant
Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2 qu’à l’image, il fait des claquettes dans la rue.
Samedi 14 octobre, 20h, Cinéma 2
Harmony Korine, The Legend of Cambo, 2015, © D.R.

THE LEGEND OF CAMBO, ALONE IN THE WOODS


États-Unis, 2015, 10’,
fichier numérique, coul., vostf
Image : Jake Burghart, avec Cambo
Au moment du divorce de ses parents, Cambo
Harmony Korine, Umshini Wan, 2011, © D.R.
s’est réfugié dans les bois d’Alabama pendant
UMSHINI WAM deux ans attendant sa majorité pour pouvoir
France, États-Unis, Afrique du Sud, 2011, 15’, vivre paisiblement sans l’autorité des adultes.
fichier numérique, coul., vostf Dimanche 15 octobre, 15h, Cinéma 2
Scénario : Harmony Korine, image : Alexis Zabe, Harmony Korine, Snowballs, 2011, © D.R. Samedi 4 novembre, 17h, Cinéma 1
avec Ninja, Yo-Landi (membres du groupe sud-africain
Die Antwoord) SNOWBALLS
Ninja et Yo-Landi sont des vrais gangsters en États-Unis, 2011, 5’,
fauteuils roulants. Ils vivent en marge, tirent fichier numérique, coul., vostf
Scénario : Harmony Korine, image : Alexis Zabe,
avec leurs flingues pour s’amuser, fument
avec Gérald Taylor
d’énormes joints et dorment dans les bois.
Série de scènes brèves autour de deux terrifiants
Lundi 9 octobre, 20h, Cinéma 1
personnages masqués qui rencontrent un vieil
Samedi 21 octobre, 20h, Cinéma 2
homme très étrange. Court métrage publicitaire
pour la marque Proenza Schouler.
Dimanche 15 octobre, 15h, Cinéma 2
Samedi 4 novembre, 17h, Cinéma 1

20 21
CLIPS PUBLICITÉS
SUNDAY GOLD ON THE CEILING STUCK (THORNTONS) DIOR ADDICT FRAGRANCE, DIRECTOR’S CUT (DIOR)
États-Unis, 1998, 4’, États-Unis, 2012, 4’, États-Unis, 2007, 1’, fichier numérique, coul. France, 2014, 1’30, fichier numérique,
fichier numérique, coul., muet fichier numérique, coul., muet Un enfant cherche l’inspiration pour personnaliser coul., muet
Scénario : Harmony Korine, Scénario : Harmony Korine, Musique : Die Antwoord,
sa tablette de chocolat. Le temps est alors
musique : Sonic Youth, musique : The Black Keys, avec Sasha Luss
avec Macaulay Culkin, Rachel Miner, les ballerines de Juilliard avec Dan Auerbach, Patrick Carney, The ATL Twins comme suspendu. Publicité pour la marque
Une jeune femme tente de trouver un passage
Macaulay Culkin, adolescent rockeur et sexy, Les deux membres du groupe The Black Keys de chocolat Thorntons.
dans un monde parallèle pour y trouver
rêve de séduire les jeunes filles de son âge se sont chacun dédoublés en version miniature, Samedi 7 octobre, 20h, Cinéma 1
un parfum. Publicité pour la marque Dior.
Dimanche 15 octobre, 18h, Cinéma 2
en tutu. Clip pour le groupe Sonic Youth. portés comme des bébés par leur version Dimanche 8 octobre, 14h30, Cinéma 1
Jeudi 26 octobre, 20h, Cinéma 2 adulte. Clip pour le groupe The Black Keys. Vendredi 20 octobre, 20h, Cinéma 2
Également présenté dans l’exposition Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1 TRUE DEDICATION (BUDWEISER)
Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2 États-Unis, 2008, 1’, fichier numérique, coul.
NEEDLE (SUPREME)
NO MORE WORKHORSE BLUES Également présenté dans l’exposition À Nashville, dans une cave, une jam s’improvise
États-Unis, 2014, 1’, fichier numérique, coul.
États-Unis, 2004, 3’, avec, en guise de baguettes de batterie, Avec David Blaine et Mark Gonzales
fichier numérique, coul., muet NEEDED ME des bouteilles de bière. Publicité pour Dans les rues de Nashville, David Blaine
Scénario : Harmony Korine, États-Unis, 2016, 3’14, la marque Budweiser. s’enfonce une aiguille dans le bras devant
musique : Bonnie « Prince » Billy,
fichier numérique, coul., muet Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1 les yeux ébahis de jeunes skateurs.
avec Rachel Korine
Scénario : Harmony Korine, Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2
Bonnie « Prince » Billy a réenregistré sa Publicité pour la marque Supreme.

PUBLICITÉS
musique : Rihanna,
chanson No More Workhorse Blues à Nashville avec Rihanna Dimanche 15 octobre, 15h, Cinéma 2
CLIPS

Rihanna s’infiltre dans un club de strip-tease


HAVANA CLUB: EL PIROPO (HAVANA CLUB) Samedi 4 novembre, 17h, Cinéma 1
avec des musiciens country. Harmony Korine
France, 2010, 1’, fichier numérique, coul., vostf
met en scène une mariée au visage noirci pour se venger. Clip pour la chanteuse
Un vieux Cubain nous donne son secret pour
accompagnée d’un homme aux yeux en forme Rihanna.
de dollars. Clip pour le chanteur Bonnie Dimanche 15 octobre, 15h, Cinéma 2 rajeunir. Publicité pour la marque Havana Club. BLACK OPIUM (YVES SAINT LAURENT)
Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1 France, 2016, 1’, fichier numérique, coul.
« Prince » Billy. Samedi 4 novembre, 17h, Cinéma 1
Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2 Avec Edie Campbell
Jeudi 26 octobre, 20h, Cinéma 2 Également présenté dans l’exposition
À travers Hong-Kong, électrique et mystérieux,
Également présenté dans l’exposition
GUCCI MANE STARS (SUPREME) une jeune femme tente d’y retrouver
États-Unis, 2014, 1’, un parfum. Publicité pour la marque
LIVING PROOF fichier numérique, coul., vostf Yves Saint Laurent.
États-Unis, 2006, 3’, Musique : Gucci Mane, Lundi 9 octobre, 20h, Cinéma 1
fichier numérique, coul., muet avec Gucci Mane
Samedi 21 octobre, 20h, Cinéma 2
Scénario : Harmony Korine, Le célèbre rappeur Gucci Mane, tout juste
musique : Cat Power,
sorti de prison, nous fait visiter son immense
avec Cat Power  CURRY 3 MAKE THAT OLD, DIRECTOR’S CUT
Autour d’un stade, une femme attachée demeure. Publicité pour la marque Supreme.
(UNDER ARMOUR)
Jeudi 12 octobre, 20h, Cinéma 1
à une croix et des femmes voilées font une États-Unis, 2016, 1’32,
Vendredi 27 octobre, 20h, Cinéma 2
course. Clip pour la chanteuse Cat Power. fichier numérique, coul., vostf
Présenté dans l’exposition Avec Stephen Curry
FIREBOARD (SUPREME) Publicité pour la marque de chaussures,
États-Unis, 2014, 1’, fichier numérique, coul. Under Armour, avec le célèbre basketteur
Avec David Blaine et Mark Gonzales
Stephen Curry, encouragé par de jeunes
David Blaine, le prestidigitateur, tente
supporters de son quartier. Publicité pour
d’éteindre la planche de skate du célèbre
la marque Under Armour.
skateur, Mark Gonzales.
Samedi 14 octobre, 20h, Cinéma 2
Publicité pour la marque Supreme.
Dimanche 15 octobre, 15h, Cinéma 2
22 Samedi 4 novembre, 17h, Cinéma 1 23
AUTOUR DE HARMONY KORINE CARTE BLANCHE
Le père de Harmony Korine, Sol Korine, est
l’auteur d’une série de films documentaires
sur la culture des Appalaches qu’il a réalisés
Harmony Korine a produit et initié des projets
avec d’autres réalisateurs.
À HARMONY KORINE
à la fin des années 70 avec Blaine Dunlap pour EASTER
la chaîne PBS. Ils ont été parmi les premiers à de Gus Van Sant Harmony Korine, cinéphile, a choisi cinq films
utiliser du matériel vidéo portatif pour réaliser États-Unis, 2000, 31’, DCP, coul., vostf pour sa carte blanche, éclectique
leurs films. Hamper McBee : Raw Mash et Mouth Prévu comme un segment du film inachevé et en résonance avec ses propres films.
Music constituent un merveilleux diptyque sur Jokes, qui devait comporter plusieurs parties
la culture musicale de cette région et explorent réalisées par Claire Denis, Werner Herzog et
aussi à leur manière une forme de marginalité. Harmony Korine, le film, écrit par ce dernier,
raconte l’histoire d’un homme qui pense être
homosexuel après avoir vu, avec sa femme,
un film porno gay. Copie fournie par l’Academy
Film Archive.

CARTE BLANCHE À HARMONY KORINE


Samedi 7 octobre, 20h, Cinéma 1
AUTOUR DE HARMONY KORINE

Dimanche 15 octobre, 18h, Cinéma 2 Alan Clarke, Scum, 1979, © Solaris Distribution

THE ALUMINUM FOWL


Werner Herzog, Les nains aussi ont commencé petits, 1970,
© Potemkine
SCUM
d’Alan Clarke
de James Clauer
États-Unis, 2006, 13’,
LES NAINS AUSSI ONT COMMENCÉ PETITS Royaume-Uni, 1979, 98’, DCP, coul., vostf
Sol Korine et Blaine Dunlap, Hamper McBee : Raw Mash, 1978, © D.R. Béta numérique, coul., vostf
(AUCH ZWERGE HABEN KLEIN ANGEFANGEN) Scénario : Roy Minton, image : Phil Meheux,
avec Ray Winstone, Mick Ford, Julian Firth
Image : Brent Stewart, de Werner Herzog Interdit aux – de 12 ans avec avertissement pour les plus âgés
HAMPER MCBEE : RAW MASH avec les frères Travis Allemagne, 1970, 96’, nb, vostf lors de sa sortie en salle
de Sol Korine et Blaine Dunlap Quatre frères vivent isolés dans la campagne du Scénario : Werner Herzog, image : Thomas Mauch, Angleterre, années 1970. Trois jeunes arrivent
avec Helmut Döring, Gerd Gickel, Paul Glauer
États-Unis, 1978, 29’,  sud des États-Unis en Louisiane. Pour s’occuper, dans un centre de détention pour mineurs.
Interdit aux – de 16 ans lors de sa sortie en salle
fichier numérique, coul., vostf ils élèvent des coqs puis les observent se battre Dans le centre, c’est la loi du plus fort, le règne
Image : Blaine Dunlap,
Les pensionnaires d’une maison de
avec Hamper McBee
jusqu’à la mort ou les enduisent d’aluminium redressement pour nains se révoltent, de l’humiliation. Pris dans l’engrenage infernal
Portrait de Hamper McBee, chanteur de ballades pour repousser les extra-terrestres. s’en prennent à tous et à tout, retournant d’un système sans issue, Carlin, Davis et Angel
mais aussi distillateur de whisky de contrebande Produit par Harmony Korine et présenté, en 2006, parfois la violence contre eux-mêmes. n’ont plus qu’un but : survivre.
en compétition à la Quinzaine des réalisateurs. Jeudi 19 octobre, 20h, Cinéma 2 Samedi 7 octobre, 15h, Cinéma 1
dans la fameuse tradition des moonshiners dans
Dimanche 15 octobre, 15h, Cinéma 2
le Tennessee.
Samedi 4 novembre, 17h, Cinéma 1
Jeudi 26 octobre, 20h, Cinéma 2

MOUTH MUSIC THE LONELY


de Brent Stewart
de Sol Korine et Blaine Dunlap
États-Unis, 2009, 60’,
États-Unis, 1981, 29’,
fichier numérique, coul., vo
fichier numérique, coul., vostf Image : Brent Stewart
Image : Blaine Dunlap,
avec Harmony Korine, Werner Herzog, Denis Lavant
avec Hamper McBee
Making-of de Mister Lonely et interviews d’Harmony
Mouth Music présente différents types de musiques
Korine et divers membres de l’équipe. Le film est
vocales dans la culture folk du sud des États-Unis.
présenté en version non sous-titrée.
Un documentaire drôle et passionnant.
Dimanche 5 novembre, 17h, Cinéma 1
Jeudi 26 octobre, 20h, Cinéma 2

24 25
ÉDITIONS ET ITINÉRANCE
LIVRE
Harmony Korine,
coédité par Rizzoli, Gagosian Gallery et
les Éditions du Centre Pompidou,
45 €
Hector Babenco, Pixote, La Loi du plus faible, 1980,
Collection Christophel, © Embrafilme HB filmes

Ce livre est le premier à retracer la carrière


PIXOTE, LA LOI DU PLUS FAIBLE Leos Carax, Les Amants du Pont-Neuf, 1991, © Tamasa
de Korine jusqu’à ce jour et témoigne de
(PIXOTE, A LEI DO MAIS FRASCO) LES AMANTS DU PONT-NEUF son importance dans le milieu indépendant
de Hector Babenco de Leos Carax des vingt dernières années. L’importance du
Brésil, 1980, 125’, 35 mm, coul. vostf France, 1991, 125’, 35 mm, coul.
Scénario : Hector Babenco, Jorge Durán, d’après le roman processus et de l’expérimentation ainsi que
Scénario : Leos Carax, image : Jean-Yves Escoffier,
de José Louzeiro, image : Rodolfo Sánchez, avec Juliette Binoche, Denis Lavant, Klaus Michael Gruber la variété des outils créatifs tels le collage et
avec Fernando Ramos da Silva, Jorge Julião, Gilberto Moura,
Le récit des amours terribles et hallucinées le montage utilisés par l’artiste participent
Edilson Lino, Zenildo Oliveira, Santos
Interdit aux – de 12 ans lors de sa sortie en salle d’un cracheur de feu, Alex, et d’une étrange à donner forme à une pratique qui ne cesse
CARTE BLANCHE À HARMONY KORINE

Pris dans une rafle de police, Pixote, dix ans, jeune femme, Michèle, sur le plus vieux pont d’évoluer. Une interview menée par le critique

ÉDITIONS ET ITINÉRANCE
vit l’enfer d’une maison de redressement. de Paris. de cinéma Emmanuel Burdeau et un essai de
Quand il retourne dans les rues de São Paulo, Dimanche 8 octobre, 20h, Cinéma 1 la conservatrice Alicia Knock font émerger des
l’apprentissage de la violence a fait de lui séance présentée par Harmony Korine thèmes communs dans ses films et ses œuvres
un dangereux délinquant. et Leos Carax d’art, explorant la fascination de Korine pour
Samedi 4 novembre, 20h, Cinéma 1 le surréel qui surgit de la vie contemporaine.
Harmony Korine, Trash Humpers, 2009, © Alcove

REPRISE DE LA RÉTROSPECTIVE
L’AGENDA SONORE DU CENTRE POMPIDOU DE FILMS À TOULOUSE
Découvrez en avant-première l’exposition Pour sa sixième édition qui se tient du
consacrée à Harmony Korine dans la rubrique 15 au 24 septembre 2017, le Festival international
« Agenda » de l’application gratuite du du Film Grolandais de Toulouse (FIFIGROT) rend
Centre Pompidou. Avec poésie et subtilité, hommage au cinéaste Harmony Korine à travers
Emmanuelle Tornero propose une immersion trois de ses films : Gummo, Julien Donkey-Boy et
sonore dans l’univers du cinéaste. Trash Humpers. Grand amoureux des freaks,
Francis Ford Coppola, Outsiders, 1983, Collection Christophel,
© Zoetrope Studios, AMLF Texte et réalisation : Emmanuelle Tornero. des laissés-pour-compte et de la culture du Sud
Une co-production ARTE Radio. des États-Unis, Korine a produit une œuvre brute,
OUTSIDERS En français et en anglais. provocante et étrangement poétique, qui résonne
(THE OUTSIDERS) À télécharger sur les stores Google Play, fortement dans nos cœurs grolandais.
de Francis Ford Coppola Apple et Windows ou en flashant ce code : Les projections se tiendront dans les cinémas
États-Unis, 1983, 90’, 35 mm, coul., vostf ABC, American Cosmograph et au Cratère.
Scénario : Kathleen Knutsen Rowell d’après le roman
de Susan E. Hinton, image : Stephen H. Burum, http://fifigrot.com/
avec C. Thomas Howell, Matt Dillon, Ralph Macchio,
Patrick Swayze, Tom Cruise
À Tulsa, la rivalité entre deux bandes, les Greasers
et les Socs, grandit lorsqu’un membre d’un des
gangs tue un de ses rivaux.
Dimanche 22 octobre, 17h, Cinéma 1

26 27
CALENDRIER DES SÉANCES Needle (2014, 1’) /
Pilot (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
Racing (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
The Aluminum Fowl (2006, 13’) /
20h CINÉMA 2
Black Opium (2016, 1’),
Umshini Wam (2011, 15’) et
Trash Humpers (2009, 78’)
SAMEDI 4 NOVEMBRE
17h CINÉMA 1
Programme 2 de courts métrages,
clips et publicités de Harmony
We shouldn’t (Liberty Mutual, 2009, 1’) / 6 €, TR et Abonnés du Festival Korine : Fireboard (2014, 1’) /
Lorsque plusieurs films 20h CINÉMA 1 MERCREDI 11 OCTOBRE We’re Lucky (Liberty Mutual, 2009, 1’) / d’Automne 4 €, gratuit Adh* Dinner (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
sont projetés au cours d’une Stuck (2007, 1’) de Harmony Korine, 20h CINÉMA 1 Snowballs (2011, 5’) / Family (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
seule et même séance, les Easter (2000, 31’) de Gus Van Sant Programme 1 de courts métrages, Your Dream (Liberty Mutual, 2009, 1’) / DIMANCHE 22 OCTOBRE David Blaine: Above the Below (2003, 48’) /
et Julien Donkey-Boy (1999, 94’) clips et publicités de Harmony The Legend of Cambo, 17h CINÉMA 1 I Lost My Job (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
spectateurs peuvent entrer et
de Harmony Korine, séance Korine : Visual Mafia (1995, 3’) / Alone in the Woods (2015, 10’) / Carte Blanche à Harmony Korine : Just for Awhile (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
sortir entre chaque film. présentée par Harmony Korine You’re Hurting Me (Liberty Mutual,
True Dedication (2008, 1’) / Outsiders (1983, 90’) Needle (2014, 1’) /
6 €, TR et Abonnés du Festival Crutchnap (2009, 42’’) / 2009, 1’) / de Francis Ford Coppola Pilot (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
OCTOBRE d’Automne 4 €, gratuit Adh* Mac and Plak (2010, 27’) / Needed Me (2016, 3’14) 6 €, TR et Abonnés du Festival Racing (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
Blood of Havana (2010, 2’30“) / 6 €, TR et Abonnés du Festival d’Automne 4 €, gratuit Adh* The Aluminum Fowl (2006, 13’) /
VENDREDI 6 OCTOBRE
18h30 FORUM – 1 DIMANCHE 8 OCTOBRE Havana Club: El Piropo (2010, 1’) / d’Automne 4 €, gratuit Adh* We shouldn’t (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
Vernissage de l’exposition 14h30 CINÉMA 1 Act Da Fool (2010, 4’) / JEUDI 26 OCTOBRE We’re Lucky (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
Dior Addict Fragrance (2014,1’30) et The Lotus Community Workshop – 18h CINÉMA 2 20h CINÉMA 2 Snowballs (2011, 5’) /
Harmony Korine, en sa présence
Mister Lonely (2007, 112’), séance The Fourth Dimension (2012, 29’) / Stuck (2007, 1’) de Harmony Korine, Programme de courts métrages Your Dream (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
20h CINÉMA 1
présentée par Harmony Korine Gold on the Ceiling (2012, 4’) Easter (2000, 31’) de Gus Van Sant et “Père et fils, Sol et Harmony” : The Legend of Cambo,
Ouverture de la rétrospective
6 €, TR et Abonnés du Festival 6 €, TR et Abonnés du Festival Julien Donkey-Boy (1999, 94’) Hamper McBee : Raw Mash (1978, 29’) Alone in the Woods (2015, 10’) /
avec deux films :
d’Automne 4 €, gratuit Adh* d’Automne 4 €, gratuit Adh* de Harmony Korine de Sol Korine et Blaine Dunlap / You’re Hurting Me (Liberty Mutual,
Où en êtes-vous, Harmony Korine ?
6 €, TR et Abonnés du Festival No More Workhorse Blues (2004, 3’) 2009, 1’) /
(2017, 10’ environ) et
17h PETITE SALLE JEUDI 12 OCTOBRE d’Automne 4 €, gratuit Adh* de Harmony Korine / Needed Me (2016, 3’14)
Gummo (1997, 89’),
Rencontre Harmony Korine,
CALENDRIER DES SÉANCES

en présence du cinéaste 20h CINÉMA 1 Mouth Music (1981, 29’) 6 €, TR et Abonnés du Festival

CALENDRIER DES SÉANCES


Séance semi-publique
animée par Philippe Azoury Gucci Mane Stars (2016, 1’), JEUDI 19 OCTOBRE de Sol Korine et Blaine Dunlap / d’Automne 4 €, gratuit Adh*
Entrée libre (dans la limite des Caput (2011, 6’) et 20h CINÉMA 2 Sunday (1998, 4’)
6 €, TR, Adh et Abonnés du Festival
places disponibles) Spring Breakers (2012, 92’) Carte Blanche à Harmony Korine : de Harmony Korine, séance 20h CINÉMA 1
d’Automne 4 €
Exposition en accès libre 6 €, TR et Abonnés du Festival Les nains aussi ont commencé petits présentée par Maxime Lachaud Carte Blanche à Harmony Korine :
20h CINÉMA 1 d’Automne 4 €, gratuit Adh* (1970, 96’) de Werner Herzog 6 €, TR et Abonnés du Festival Pixote, la loi du plus faible (1980,
Carte Blanche à Harmony Korine : 6 €, TR et Abonnés du Festival d’Automne 4 €, gratuit Adh* 125’) d’Hector Babenco
SAMEDI 7 OCTOBRE Les Amants du Pont-Neuf (1991,
VENDREDI 13 OCTOBRE d’Automne 4 €, gratuit Adh* 6 €, TR et Abonnés du Festival
15h, CINÉMA 1
125’) de Leos Carax, séance 20h CINÉMA 1 VENDREDI 27 OCTOBRE d’Automne 4 €, gratuit Adh*
Carte Blanche à Harmony Korine :
présentée par Harmony Korine et Ken Park (2002, 95’) de Larry Clark VENDREDI 20 OCTOBRE 20h CINÉMA 2
Scum (1979, 98’) d’Alan Clarke,
Leos Carax 6 €, TR et Abonnés du Festival 20h CINÉMA 2 Gucci Mane Stars (2016, 1’), DIMANCHE 5 NOVEMBRE
séance présentée
6 €, TR et Abonnés du Festival d’Automne 4 €, gratuit Adh* Dior Addict Fragrance (2014, 1’30) et Caput (2011, 6’) et 17h CINÉMA 1
par Harmony Korine
d’Automne 4 €, gratuit Adh* Mister Lonely (2007, 112’) Spring Breakers (2012, 92’) Où en êtes-vous, Harmony Korine ?
6 €, TR et Abonnés du Festival
d’Automne 4 €, gratuit Adh* SAMEDI 14 OCTOBRE 6 €, TR et Abonnés du Festival 6 €, TR et Abonnés du Festival (2017, 10’ environ) de Harmony
LUNDI 9 OCTOBRE 20h CINÉMA 2 d’Automne 4 €, gratuit Adh* d’Automne 4 €, gratuit Adh* Korine et The Lonely, making-of
20h CINÉMA 1 Curry 3 Make That Old (2016, 1’32), de Mister Lonely (2009, 60’, vo)
17h, CINÉMA 1
Black Opium (2016, 1’), Umshini de Brent Stewart
A Bundle a Minute (1988, 5’) de Curb Dance (2011, 2’) et SAMEDI 21 OCTOBRE SAMEDI 28 OCTOBRE
Wam (2011, 15’) et Trash Humpers Gummo (1997, 89’) 17h CINÉMA 2 6 €, TR et Abonnés du Festival
Harmony Korine et Kids (1995, 91’) 20h CINÉMA 2
(2009, 78’), séance présentée 6 €, TR et Abonnés du Festival Programme 1 de courts métrages, d’Automne 4 €, gratuit Adh*
de Larry Clark, séance présentée A Bundle a Minute (1988, 5’)
par Harmony Korine et agnès b. d’Automne 4 €, gratuit Adh* clips et publicités de Harmony
par Harmony Korine de Harmony Korine et
6 €, TR et Abonnés du Festival Korine : Visual Mafia (1995, 3’) /
6 €, TR et Abonnés du Festival Kids (1995, 91’) de Larry Clark
d’Automne 4 €, gratuit Adh* True Dedication (2008, 1’) /
d’Automne 4 €, gratuit Adh* DIMANCHE 15 OCTOBRE 6 €, TR et Abonnés du Festival
15h CINÉMA 2 Crutchnap (2009, 42’’) / d’Automne 4 €, gratuit Adh*
Programme 2 de courts métrages, Mac and Plak (2010, 27’) /
clips et publicités de Harmony Blood of Havana (2010, 2’30“) / NOVEMBRE
Korine : Fireboard (2014, 1’) / Havana Club: El Piropo (2010, 1’) /
Act Da Fool (2010, 4’) / VENDREDI 3 NOVEMBRE
Dinner (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
The Lotus Community Workshop – 20h CINÉMA 1
Family (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
The Fourth Dimension (2012, 29’) / Ken Park (2002, 95’)
David Blaine: Above the Below (2003, 48’) /
Gold on the Ceiling (2012, 4’) 6 €, TR et Abonnés du Festival * dans la limite des places réservées aux
I Lost My Job (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
6 €, TR et Abonnés du Festival d’Automne 4 €, gratuit Adh* adhérents, sinon tarif réduit
Just for Awhile (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
d’Automne 4 €, gratuit Adh*

28 29
INDEX DES FILMS INFORMATIONS PRATIQUES
Act Da Fool, p.20 Hamper McBee: Raw Mash, p.24 Needle, p.23 Centre Pompidou Pierre Laporte Communication Laurence Fontaine
Harmony Korine (2010, 4’) Sol Korine, Blaine Dunlap (1978, 29’) Harmony Korine (2014, 1’) Place Georges Pompidou 51, rue des Petites Écuries Architecte-scénographe
75191 Paris cedex 04 75010 Paris
The Aluminum Fowl, p.24 Havana Club: El Piropo, p.23 No More Workhorse Blues, p.22 Métro : Hôtel de Ville, Rambuteau, 01 45 23 14 14 Marie-Annick Hamon
James Clauer (2006, 13’) (Bonnie “Prince” Billy) Châtelet-Les Halles pierre@pierre-laporte.com Chargée de production
(Havana Club)
Harmony Korine (2004, 3’) laurent@pierre-laporte.com
Les Amants du Pont-Neuf, p.26 Harmony Korine (2010, 1’) Informations Presse cinéma du Centre Pompidou Barthélémy Seillan
Leos Carax (1991, 125’) Où en êtes-vous, 01 44 78 12 33 Régisseur d’espace 
Julien Donkey-Boy, p.14
Harmony Korine ?, p.21 Christine Delterme
Black Opium, p.23 Harmony Korine, (1999, 94’) Tarifs 156 rue de Rivoli Sylvain Wolff, Kim Lévy,
Harmony Korine (2017, 10’ environ)
(Yves Saint Laurent) Cinéma : 6 €, 4 € tarif réduit et 75 001 Paris Philippe Puicouyoul, Axel Misipo et
Ken Park, p.18
Harmony Korine (2016, 1’) Outsiders, p.26 abonnés du Festival d’Automne, + 33 (0)1 53 45 17 13 Alexandre Lebugle
Larry Clark et Ed Lachman (2002, 95’) gratuit pour les adhérents c.deltermefestival-automne.com Service audiovisuel
Francis Ford Coppola (1983, 90’)
Blood of Havana, p.19 du Centre Pompidou (dans la limite Presse du Festival d’Automne à Paris
Kids, p.17
Harmony Korine (2010, 2’30) Pixote, la loi du plus faible, p.26 des places réservées aux adhérents, Yann Bréheret
Larry Clark (1995, 91’) et sauf ouverture semi-publique : 4 €) RÉTROSPECTIVE ET EXPOSITION Chargé de production audiovisuelle
Hector Babenco (1980, 125’)
A Bundle a Minute, p.19 Kathryn Weir
The Legend of Cambo,
Harmony Korine (1988, 5’) Scum, p.25 Achat de billet : Directrice du département Fanny Serain, Julie Gravier et
Alone in the Woods, p.21 - Par téléphone : 01 44 78 12 33 du développement culturel Alexandra Fortoul
Harmony Korine (2015, 10’) Alan Clarke (1979, 98’)
Caput, p.20 - En ligne : https://billetterie. Direction des publics
Harmony Korine (2011, 6’) Snowballs, p.20 centrepompidou.fr Bernard Blistène
Living Proof, p.22 - Sur place : en caisses Directeur du Musée national d'art Hugues Fournier-Montgieux et
Cat Power) Harmony Korine (2011, 5’)
INDEX DES FILMS

Crutchnap, p.19 (uniquement le jour de la séance) moderne les équipes des projectionnistes et
Harmony Korine (2009, 42“) Harmony Korine (2006, 3’) Spring Breakers, p.16 agents d’accueil
Rencontre : entrée libre dans la limite Sylvie Pras Régie des salles
The Lonely, p.24 Harmony Korine (2012, 9’)
Curb Dance, p.20 des places disponibles Responsable du Service des cinémas
Harmony Korine (2011, 2’) Brent Stewart (2009, 60’) Stuck, p.23
Retrouvez la bande-annonce et Alicia Knock et Sylvie Pras REMERCIEMENTS
The Lotus Community Workshop – (Thorntons)
David Blaine: Above the Below, p.19 l’ensemble du programme sur Commissaires de l’exposition Nous remercions tout particulièrement
The Fourth Dimension, p.21 Harmony Korine (2007, 1’)
Harmony Korine (2003, 48’) www.centrepompidou.fr Harmony Korine, Larry Gagosian,
Harmony Korine (2012, 29’) Sunday, p.22 Eva Markovits Chrissie Erpf, Lily Mortimer et
Dior Addict Fragrance, Suite aux besoins de vérification assistée de Lisa Merleau Alison McDonald (Gagosian Gallery),
Mac and Plak, p.19 (Sonic Youth)
Director’s Cut, p.23 des sacs et des affaires des visiteurs Programmation et exposition agnès b., Elodie Cazes, Paul Escorsa,
Harmony Korine (2010, 27’) Harmony Korine (1998, 4’) dans le cadre du plan Vigipirate-état Annelise Landureau et Annie Maurette
(Dior)
d’urgence, il est recommandé de se Loïc Le Gall (agnès b.), Robert Hayes, Marie Collin
Harmony Korine (2014, 1’30) Curry 3 Make That Old, Trash Humpers, p.16
présenter 30 minutes au minimum Attaché de conservation et Clara Guedj (Festival d’automne
Director’s Cut, p.23 Harmony Korine (2009, 78’) avant le début de chaque séance ou à Paris), Emmanuel Burdeau,
Easter, p.24
(Under Armour) activité. Catherine Quiriet Frédéric Bortolotti, Frédérique Stietel
Gus Van Sant (2000, 31’) True Dedication, p.23
Harmony Korine (2016, 1’32) Administration et Fabien Goutelle (Lords of Design),
(Budweiser) RELATIONS AVEC LA PRESSE Daniel Melamud (Rizzoli), Gus van Sant,
Fireboard, p.23 Harmony Korine (2008, 1’)
Mister Lonely, p.15 ET PARTENARIATS Baptiste Coutureau Emilie Cauquy et Wafa Ghermani
(Supreme)
Harmony Korine (2007, 112’) Benoît Parayre Régisseur film (La Cinémathèque française),
Harmony Korine (2014, 1’) Umshini Wam, p.20 Directeur de la communication Charles-Marie Anthonioz,
Mouth Music, p.24 Harmony Korine (2011, 15’) et des partenariats Frédérique Mirotchnikoff Mourad Belkeddar, Nicolas Lhermitte,
Gold on the Ceiling, p.22
Sol Korine, Blaine Dunlap (1981, 29’) Coordination audiovisuelle pour Charlotte Marmion (Iconoclast),
(The Black Keys) Visual Mafia, p.19 Marc-Antoine Chaumien le département du développement Clément Dirié (JRP|Ringier),
Harmony Korine (2012, 4’) Les nains aussi ont Aaron Rose, Harmony Korine, Directeur adjoint de la communication culturel Maxime Lachaud, David Blaine,
commencé petits, p.25 Rita Ackermann (1995, 3’) et des partenariats Aaron Rose, Leo Scott, James Clauer,
Gucci Mane Stars, p.23 Stéphane Guerreiro Kate Leahy, Adam Robinson,
(Supreme) Werner Herzog (1970, 96’)
Céline Janvier Directeur de la production Michael Carter, Mike Daniels,
Harmony Korine (2016, 1’) Needed Me, p.22 Responsable des partenariats Blaine Dunlap, Gabe Walter.
(Rihanna) Yvon Figueras
Gummo, p.14 Chef du service des expositions Nous remercions également
Harmony Korine, (1997, 89’) Harmony Korine (2016, 3’14“)
Academy Film Archive, Brown Media
Mina Bellemou Archives & Peabody Awards Collection,
Adjointe La Cinémathèque de Toulouse,
ED Distribution, Fenty Corp,
Mars Distribution, MJZ, Potemkine,
Shellac, Warner France, Wild Bunch
30 31
LES CINÉMAS DU CENTRE POMPIDOU
Tout au long de l’année, le cinéma est chaque jour présent au Centre Pompidou,
en salles, dans le musée et dans les expositions, de la simple séance en passant
par la rétrospective, l’exposition-installation et jusqu’au festival.

Le visiteur est également invité à voir et revoir en salle une programmation


de films d’artistes conservés dans la collection du Centre Pompidou et à découvrir
régulièrement son patrimoine vidéo.

HIVER 2017-2018 LES RENDEZ-VOUS


« POUR UNE HISTOIRE DE L’ART RÉGULIERS
PROJETÉE »
Du 3 au 5 novembre 2017 FILMS DE DANSE
Les premiers jeudis du mois à 20h
(novembre et décembre)
MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE
Rétrospective Claudine Bories et
Patrice Chagnard PROSPECTIF CINÉMA
Du 9 au 27 novembre 2017 Les derniers jeudis du mois à 20h

AVANT-PREMIÈRE VIDÉO ET APRÈS


Argent amer de Wang Bing, 2016 2 octobre, 6 novembre et
20 novembre 2017, 20h, en sa présence 2 décembre à 19h

HARUN FAROCKI - CHRISTIAN FILM


Un mercredi par semaine
PETZOLD
Exposition Harun Farocki
Rétrospectives
En présence de Christian Petzold
23 novembre 2017 - 14 janvier 2018

HORS PISTES, UN AUTRE MOUVEMENT


DES IMAGES
19 janvier – 4 février 2018
Conception graphique : MODULE

Retrouvez l’intégralité des programmes sur www.centrepompidou.fr et en vous inscrivant


pour recevoir la lettre d’information à lescinemas@centrepompidou.fr

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