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HARMONY
KORINE
RÉTROSPECTIVE DE FILMS / EXPOSITION / EN PRÉSENCE DE L’ARTISTE
6 OCTOBRE - 5 NOVEMBRE 2017
SOMMAIRE
AVANT-PROPOS
• Avant-propos de Serge Lasvignes, p. 3 Le cinéaste allemand, Werner Herzog, à qui nous avons rendu hommage en 2008, évoquait
au sujet de Harmony Korine et de ses débuts au cinéma qu’il était « l’avenir du cinéma américain ».
• Entretien avec Harmony Korine, p. 5 Vingt ans plus tard, après cinq longs métrages et une vingtaine de courts métrages, clips et
• Événements, p. 7 publicités, pour la plupart inédits en France, la richesse de l’œuvre de Korine résonne plus que
jamais avec cette déclaration.
• Films programmés, p. 9
• Exposition, p. 10 Cinéaste et artiste, Harmony Korine a construit tout au long de ces années une œuvre artistique
foisonnante : il pratique en parallèle la peinture, le dessin, la photographie et l’écriture.
• Les longs métrages, p. 14
Le succès polémique de sa première collaboration en tant que scénariste avec Larry Clark,
• Les courts et moyens métrages, p. 19 pour le film Kids (1995), le fait connaître à l’âge de dix-huit ans. Le portrait cru qu’il y dresse
d’une jeunesse américaine désaxée devient un de ses thèmes de prédilection. S’ensuit une
• Clips, p. 22
carrière cinématographique mouvementée et remarquable inaugurée par deux films qu’il réalise,
• Publicités, p. 23 semblables à des collages, Gummo (1997) et Julien Donkey-Boy (1999) qui bouleversent les codes
narratifs et esthétiques du cinéma américain. Après quelques années d’absence, Korine opère
• Autour de Harmony Korine, p. 24
un retour en apparente douceur avec Mister Lonely (2007), une fable mélancolique dans laquelle
• Carte Blanche à Harmony Korine, p. 25 il poursuit son exploration de la marginalité poussée jusqu’à son extrême limite dans
• Éditions et itinérance, p. 27 Trash Humpers (2009) deux ans plus tard. Quittant Nashville, la ville qui l’a vu grandir et décor de
la plupart de ses films, il se relocalise en Floride, initiant un nouveau souffle créatif à l’œuvre dans
• Calendrier des séances, p. 28 l’explosif Spring Breakers (2012), son dernier film en date et plus grand succès critique et public
• Index des films, p. 30 à ce jour.
Serge Lasvignes
Président du Centre Pompidou
et en partenariat avec agnès b.
3
ENTRETIEN
AVEC HARMONY KORINE
Votre carrière a démarré en trombe, à 18 ans, je me suis inspiré pour l’écriture de Kids mais
avec Kids, aux côtés du photographe Larry à la place des requins c’était le SIDA qui était
Clark. le croque-mitaine du film. J’ai utilisé cette idée
Un jour, j’étais assis près d’une fontaine comme dispositif. C’était excitant parce que
à Washington Square Park à New York et je n’avais rien vu de pareil, à cette époque,
Larry Clark était là. Il prenait des photos. sur la jeunesse aux États-Unis.
J’ai sans doute commenté son appareil,
c’était un Leica, et on a commencé à discuter. Comment avez-vous réalisé votre premier
Il m’a demandé ce que je faisais et je lui ai film Gummo ?
répondu que je réalisais des films. J’en avais Grâce au succès de Kids, j’avais le sentiment
déjà fait plusieurs à l’école, enregistrés sur d’avoir assez attiré l’attention pour obtenir
de leur argot. Ce film se déroulait comme que le film, lui, dit quelque chose ce qui est
un monologue intérieur. très bien. À partir des personnages et de ce
C’était un peu comme le film Les Dents de la qu’ils racontent, ce que j’essaie d’obtenir est
mer (Steven Spielberg). C’est vraiment ce dont davantage une expérience physique :
5
ÉVÉNEMENTS
une sensation de malaise, de confusion, la fin et les éléments de la fin arrivent
de transcendance, de stupéfaction, de gêne, au début, presque comme un jeu vidéo.
d’humour. J’aime que ces sensations arrivent Avec ce film, d’un point de vue conceptuel,
les unes après les autres, très rapidement j’avais besoin de pop stars (Vanessa Hudgens,
de façon à ne jamais vous laisser en paix. Selena Gomez et Ashley Benson), j’avais besoin
OUVERTURE, EN PRÉSENCE PAROLE
C’est comme une attaque. J’aime l’idée de la d’y infiltrer un langage pop. Je voulais que
DE HARMONY KORINE JEUDI 26 OCTOBRE
confusion, l’idée que quelque chose soit les fans de ces stars voient le film.
VENDREDI 6 OCTOBRE 19H, PETITE SALLE
à moitié vrai, à moitié de la fantaisie.
18H30, FORUM -1 Sandra Moussempès fait une lecture de
Vous pratiquez différents arts.
Vernissage de l’exposition Harmony Korine Sunny Girls, poème inspiré par Spring Breakers
Vous mélangez différentes textures d’images Vous définiriez-vous comme cinéaste ?
20H, CINÉMA 1 de Harmony Korine
dans vos films. Le cinéma est la première chose dont je suis
Ouverture de la rétrospective Harmony Korine Durée : 40 minutes
J’ai toujours utilisé différents médiums de tombé amoureux mais j’aime l’art en général :
avec la projection du long métrage Entrée libre dans la limite des places
même que j’ai toujours peint, écrit et fait de les films, la musique, la peinture, la sculpture,
Gummo (1997, 89’), précédé du court métrage, disponibles
la photo. Tous les médiums (vidéo, analogique, l’écriture et je ne me suis jamais considéré
Où en êtes-vous, Harmony Korine ?
35 mm, 16 mm, HD, Super 8...) sont tous comme attaché à une forme en particulier.
(2017, 10’ environ)
des instruments au son particulier ; ils sont Je suis reconnu en tant que cinéaste mais
comme des crayons de différentes couleurs. je ne me définis pas uniquement ainsi.
Séance semi-publique EXPOSITION
Parallèlement, la galerie du jour agnès b.
Avec Gummo en particulier, je voulais un large À une époque je considérais que tout cela
présente du 14 septembre au 28 octobre, une
ENTRETIEN AVEC HARMONY KORINE
assortiment de caméras pour les confier constituait une même vision esthétique,
sélection d’œuvres de l’artiste : peintures,
à mes amis, ma sœur, à n’importe qui autour que tout était relié. J’ai eu la sensation que
dessins, photos, collages, œuvres récentes
de moi et je leur disais de filmer. Ce que nous tout provenait d’un même endroit à l’intérieur
issues de la collection agnès b.
ÉVÉNEMENTS
tournions en Super 8 et en vidéo, je le projetais de moi. C’était un langage que je voulais
galerie du jour agnès b. : www.galeriedujour.com
ensuite sur un mur blanc et le re-filmais explorer dans ses moindres détails, alors
à nouveau en 35 mm. j’ai tout essayé. J’ai tenté d’écrire un livre,
des poèmes, j’ai peint, fait de la photographie,
Pouvez-vous parler de Spring Breakers, fait des films… Je voulais surtout me divertir
votre dernier film en date ? pour échapper à l’ennui. J’ai toujours eu Harmony Korine, The Wings that Sang of Midgaurds Fate, 2000,
courtesy agnès b., © Harmony Korine
J’ai voulu faire un film comme un poème pop. l’habitude de peindre et de dessiner ainsi
J’ai collectionné pendant presque deux ans que de réaliser des œuvres d’art, mais c’était LA RENCONTRE
des images de pornographie estudiantine et davantage dans un cadre privé. Les films DIMANCHE 8 OCTOBRE
des photographies de « spring break » qui est étaient publics et les œuvres étaient plus 17H, PETITE SALLE
comme un rite aux États-Unis. La première personnelles. J’ai été plus lent à montrer Harmony Korine revient sur l’ensemble de son
image qui m’est apparue était celle de jeunes ce travail et c’est seulement depuis quelques parcours : films, peintures, dessins, écriture.
filles en bikini sur la plage qui dépouillent des années que j’ai commencé à ressentir que La rencontre est animée par Philippe Azoury,
touristes. Le scénario ne devait pas comporter je pouvais le faire. Il y a encore tellement critique de cinéma et journaliste, rédacteur
plus de trente lignes de dialogues, ce qui lui de choses que je voudrais accomplir que en chef culture de Grazia, auteur de plusieurs
donne cette sensation de répétition dans je ne pense pas avoir fait un centième des textes sur les films de Harmony Korine.
le film, comme une boucle musicale. Le récit choses que j’ai imaginées. Un échange autour de l’exposition clôture
est éclaté et ressemble plutôt à une nappe cetterencontre, également diffusée en direct
Propos recueillis à Nashville par le service
narrative. Les éléments du début reviennent à sur YouTube.
des Cinémas du Centre Pompidou, le 19 mars 2017
Entrée libre dans la limite des places disponibles
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8 SÉANCES EXCEPTIONNELLES FILMS PROGRAMMÉS
7 SÉANCES EN PRÉSENCE LES AMANTS DU PONT-NEUF (1991, 125’, p. 26) LONGS MÉTRAGES PUBLICITÉS
DE HARMONY KORINE : de Leos Carax GUMMO, 1997, 89’ STUCK, 2007, 1’ (Thorntons)
Dimanche 8 octobre, 20h, Cinéma 1, JULIEN DONKEY-BOY, 1999, 94’ TRUE DEDICATION, 2008, 1’ (Budweiser)
OÙ EN ÊTES-VOUS, HARMONY KORINE ? en présence de Leos Carax MISTER LONELY, 2007, 112’ HAVANA CLUB: EL PIROPO, 2010, 1’ (Havana Club)
(2017, 10’ environ, p. 21) et TRASH HUMPERS, 2009, 78’ FIREBOARD, 2014, 1’ (Supreme)
GUMMO (1997, 89’, p. 14) UMSHINI WAM (2011, 15’, p. 20) et SPRING BREAKERS, 2012, 92’ DIOR ADDICT FRAGRANCE, DIRECTOR’S CUT,
Ouverture : vendredi 6 octobre, 20h, Cinéma 1 TRASH HUMPERS (2009, 78’, p. 16) 2014, 1’30 (Dior)
Lundi 9 octobre, 20h, Cinéma 1, SCÉNARIOS POUR LARRY CLARK GUCCI MANE STARS, 2016, 1’ (Supreme)
SCUM d’Alan Clarke (1979, 98’, p. 25) avec agnès b., créatrice de mode et productrice KIDS, 1995, 91’ CURRY 3 MAKE THAT OLD, DIRECTOR’S CUT,
2016, 1’32 (Under Armour)
Samedi 7 octobre, 15h, Cinéma 1 KEN PARK, 2002, 95’
BLACK OPIUM, 2016, 1’ (Yves Saint Laurent)
Maxime Lachaud, écrivain, journaliste
A BUNDLE A MINUTE (1988, 5’, p. 19) et COURTS ET MOYENS MÉTRAGES
NEEDLE, 2014, 1’ (Supreme)
et programmateur présente
KIDS (1995, 91’, p. 17) HAMPER MCBEE : RAW MASH (1978, 29’, p. 24) et A BUNDLE A MINUTE, 1988, 5’
INSTALLATION
Samedi 7 octobre, 17h, Cinéma 1 MOUTH MUSIC (1981, 29’, p. 24) VISUAL MAFIA, 1995, 3’
CRUTCHNAP, 2009, 42“ THE DIARY OF ANNE FRANK PT II, 1997,
de Sol Korine et Blaine Dunlap
8 SÉANCES EXCEPTIONNELLES
EASTER (2000, 31’, p. 24) de Gus Van Sant et installation vidéo 3 parties (12’, 21’, 42’)
le samedi 21 octobre à 17h en Cinéma 2 MAC AND PLAK, 2010, 27’
FILMS PROGRAMMÉS
JULIEN DONKEY-BOY (1999, 94’, p. 14) BLOOD OF HAVANA, 2010, 2’30
AUTOUR DE HARMONY KORINE
de Harmony Korine La Direction des publics organise pour les adolescents ACT DA FOOL, 2010, 4’
Samedi 7 octobre, 20h, Cinéma 1 entre 13 et 16 ans un atelier autour de la manifestation CURB DANCE, 2011, 2’ HAMPER MCBEE: RAW MASH,
Harmony Korine dans le cadre de sa programmation Sol Korine et Blaine Dunlap, 1978, 29’
Room Tour 2, au Studio 13/16, qui accueille
UMSHINI WAM, 2011, 15’
MISTER LONELY (2007, 112’, p. 15) réalisé par le père de Harmony Korine
CAPUT, 2011, 6’
Dimanche 8 octobre, 15h, Cinéma 1
des Youtubeurs.
SNOWBALLS, 2011, 5’ MOUTH MUSIC, Sol Korine et Blaine Dunlap, 1981, 29’
réalisé par le père de Harmony Korine
THE LOTUS COMMUNITY WORKSHOP –
THE FOURTH DIMENSION, 2012, 29’ EASTER, Gus Van Sant, 2000, 31’ – réalisé pour le film
collectif Jokes de Harmony Korine (non achevé)
OÙ EN ÊTES-VOUS, HARMONY KORINE ?,
2017, 10’ environ THE ALUMINUM FOWL, James Clauer, 2006, 13’
produit par Harmony Korine
CLIPS THE LONELY, Brent Stewart, 2009, 60’
SUNDAY, 1998, 4’ (Sonic Youth) making-of de Mister Lonely
NO MORE WORKHORSE BLUES, 2004, 3’
(Bonnie ‘Prince’ Billy) CARTE BLANCHE À HARMONY KORINE
LIVING PROOF, 2006, 3’ (Cat Power) LES NAINS AUSSI ONT COMMENCÉ PETITS
GOLD ON THE CEILING, 2012, 4’ (The Black Keys) (AUCH ZWERGE HABEN KLEIN ANGEFANGEN),
NEEDED ME, 2016, 3’14 (Rihanna) Werner Herzog 1970, 96’
SCUM, Alan Clarke, 1979, 98’
TÉLÉVISION PIXOTE, LA LOI DU PLUS FAIBLE
DAVID BLAINE: ABOVE THE BELOW, 2003, 48’ (PIXOTE, A LEI DO MAIS FRASCO),
THE LEGEND OF CAMBO, ALONE IN THE WOODS, Hector Babenco, 1980, 125’
2015, 9’30 OUTSIDERS (THE OUTSIDERS),
Francis Ford Coppola, 1983, 90’
LES AMANTS DU PONT-NEUF,
Harmony Korine, Gummo, 1997, Collection Christophel, © Fine line features Leos Carax, 1991, 125’
8 9
EXPOSITION
L’exposition dédiée au cinéaste et plasticien il pratique dans un même temps la peinture,
Harmony Korine montre pour la première fois en la photographie et l’écriture poétique et
France l’ensemble de la production de l’artiste humoristique pour tendre, au gré d’erreurs et
depuis l’adolescence. de jeux, vers une « esthétique unifiée » proche
du romantisme. Autopsie collective d’une
Issu d’une culture dite « underground », soit Amérique des marges mais aussi déambulation
en marge des industries culturelles, Harmony intime dans un univers fantomatique, le travail
Korine a été révélé à dix-huit ans en signant multidisciplinaire d’Harmony Korine invite à
le scénario de Kids, long métrage tourné par une expérience de l’image en mouvement.
Larry Clark en 1995. Il mêle dans l’ensemble de Du monumental au microscopique, de poèmes
sa filmographie différents styles de narration et dessins aux séries de toiles entêtantes, les
et textures d’images, allant de la vidéo au images et leurs fantômes viennent peu à peu
numérique et du court métrage aux spots hanter le regardeur.
publicitaires. Expérimentateur inlassable,
EXPOSITION
EXPOSITION
Harmony Korine, Snatchy Jordan, 2014, collection privée, Harmony Korine, Frost Ball Jr High, 2014, peinture de chantier, Harmony Korine, Ghost (vert), 2003, signé, daté et titré sur l’étiquette au dos,
courtesy Gagosian Gallery, New York, © Harmony Korine acrylique et huile sur toile, 111, 1 × 101 cm, tirage couleur contrecollé sur aluminium, 50 × 60 cm, courtesy agnès b., Paris, © Harmony Korine
courtesy Gagosian Gallery, New York, © Harmony Korine
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Harmony Korine, Coke Head Swingers series #4, 1997,
courtesy Harmony Korine, Nashville, © Harmony Korine
Mythes intimes
Profondément marqué par la culture du
Sud, Harmony Korine découvre très tôt l’art
vernaculaire afro-américain qui le passionne
durablement. L’improvisation, l’utilisation
de matériaux trouvés, la force instinctive
et la puissance sacrée qui émanent de cet
art de « l’âme » se traduit immédiatement
EXPOSITION
EXPOSITION
Harmony Korine, Untitled, 1993, collection privée,
courtesy Gagosian Gallery, New York, © Harmony Korine dans ses peintures. Intuitives et visionnaires,
elles constituent une épopée sacrée et
Expérimentation et « mistakism »
blasphématoire où se rencontrent fantômes,
Autodidacte touche-à-tout, Harmony Korine
Harmony Korine, The Milk Chicken Review #10, 1997, courtesy agnès b., Paris, © Harmony Korine figures ailées, animaux fantastiques issus du
a passé sa vie à expérimenter. Son goût de la
paradis comme de l’enfer, non sans rappeler
Skater kid Amérique des marges formule et des formes d’expression populaires
l’univers de William Blake.
L’univers du skateboard constitue pour Le travail d’Harmony Korine est l’expression – blague, poème ou chanson – allié à celui
Harmony Korine un espace séminal de révolte d’une sensibilité vernaculaire proprement de l’improvisation et du jeu le poussent à
« Pornography sick » [malade de pornographie]
et de marginalisation, qu’accompagne son gout américaine. Son goût pour les « kids », pratiquer le collage d’écriture en dessin, de
Figure iconoclaste proche d’un romantisme
des freaks, clowns et autres figures hybrides. les personnes âgées ou les minorités, photographie et découpage en passant par la
« noir », Harmony Korine a exploré les univers
Le skate nourrit toute une imagerie dans l’inscrivent dans l’histoire de la contre-culture : photocopie. L’artiste pratique ce qu’il appelle
limite de la sexualité et de la drogue. Rituels
l’œuvre de l’artiste, peuplée de silhouettes ses photographies évoquent l’Amérique des le « mistakism », l’art de faire des fautes : il
satanistes et expériences déviantes hantent
anthropomorphiques allant de fantômes sous-cultures, celle de Diane Arbus et Larry cultive fautes d’orthographe et contresens, dont
ses recherches, dont cette section constitue
unijambistes en rebelles « sans tête » ou sur Clark chez qui il vit à la fin des années 1990, il puise une beauté anarchique où se mêlent
l’« Enfer ».
roulettes. Chez Harmony Korine, le skate ou encore les rituels masqués et hantés de sans complexe cultures « high » et « low ».
fonctionne surtout comme un instrument Ralph Eugene Meatyard. Les photographies D’échelle en échelle et d’un médium à l’autre,
de vision : l’œuvre de l’artiste s’appuie sur la et films de l’artiste dessinent un paysage le regardeur est plongé dans une expérience de
vitesse et l’image répétitive et syncopée, qui est typiquement américain hérité de son enfance montage inédite.
précisément celle, frénétique, du skateboarder. à Nashville, celui des « junkyards » [décharges
de ferraille], des bords de route et des
cimetières qu’affectionnait le photographe
William Christenberry, également originaire du
Tennessee.
12 13
LES LONGS MÉTRAGES
avec sa structure éclatée, son esthétique vidéo ils préparent leur premier spectacle.
et son exploration de la marginalité. Le personnage Après une longue pause, Harmony Korine
de Julien est inspiré de l’oncle de Korine, revient sur les écrans avec cette fiction
schizophrène interné. Le cinéaste allemand, aux apparences plus douces et classiques,
Werner Herzog, admirateur de Korine dont clin d’œil au cinéma hollywoodien. Mais sous
une copie d’un morceau des Shaggs et dire :
il a dit à l’époque qu’il incarnait « l’avenir du le vernis de la narration, se révèle un film
« Écoute ça, ça va changer ta vie », sachant
cinéma américain », joue le personnage du père tout aussi iconoclaste que les précédents,
qu’effectivement un obscur groupe de rock peut
manipulateur dans ce film bouleversant. déployant un univers étrange et mélancolique
réellement changer ta vie, de la même manière
Le film est sélectionné dans plusieurs festivals où la recherche de soi revêt une forme
que Gummo a changé la mienne. » Gus Van Sant
Vendredi 6 octobre, 20h, Cinéma 1 internationaux dont la Mostra de Venise en 1999. particulière. Korine s’entoure de ses mentors,
Soirée d’ouverture, en présence du cinéaste « Des flous, des images au gros grain : faisant appel à Werner Herzog et Leos Carax
Samedi 14 octobre, 20h, Cinéma 2 le réalisateur ne fera pas le point, la beauté dans des seconds rôles. Mister Lonely a été
naîtra des mouvements et des transformations présenté au festival de Cannes dans la section
des formes. Il y a là une forte dimension « Un certain regard » en 2008.
religieuse, une croyance en la possibilité « Il a toujours les mêmes tics d’imagier
Harmony Korine, Gummo, 1997, Collection Christophel,
© Fine line features constante d’une apparition sidérante. […] surdoué, mais au service d’une harmonie
Une lumière, des couleurs, de la matière, nouvelle. Sans jeu de mots. Bien sûr,
GUMMO un écrin, un lieu où, pour quelques instants qui il continue de jouer son personnage d’auteur
États-Unis, 1997, 89’, 35 mm, coul., vostf valent des films entiers, s’impriment en beauté surdoué, mais il fait en sorte cette fois
Scénario : Harmony Korine, image : Jean-Yves Escoffier,
avec Jacob Sewell, Nick Sutton, Jacob Reynolds, Chloë Sevigny des fragments de vie. » Erwan Higuinen, d’atteindre quelque chose de moins automatique,
LES LONGS MÉTRAGES
14 15
HARMONY KORINE
ET LARRY CLARK
Harmony Korine, Trash Humpers, 2009, © Alcove
16 17
LES COURTS
ET MOYENS MÉTRAGES
A BUNDLE A MINUTE CRUTCHNAP
États-Unis, 1988, 5’, DVD, NB, vostf Nouvelle-Zélande, 2009, 42’’,
Avec Harmony Korine fichier numérique, coul., muet
Inspiré de sa propre vie d’adolescent, Harmony Scénario : Harmony Korine
Korine y dresse le portrait débridé d’un jeune Produit pour le projet One Dream Rush, création
garçon avec humour et dérision. de la compagnie de vodka néo-
Samedi 7 octobre, 17h, Cinéma 1 zélandaise 42Below, 42 réalisateurs parmi
Samedi 28 octobre, 20h, Cinéma 2 lesquels Kenneth Anger, Leos Carax ou encore
David Lynch, ont réalisé une série de courts
VISUAL MAFIA métrages sur le monde des rêves.
de Aaron Rose, Harmony Korine et Rita Dans Crutchnap, un enfant pleure
de Larry Clark et Ed Lachman forts. Une introduction où un jeune skater, Harmony Korine, Rita Ackermann et Aaron Rose BLOOD OF HAVANA
États-Unis, 2002, 95’, 35 mm, coul. surnommé Ken Park, met brutalement fin à ont chacun réalisé une vidéo de 60 secondes États-Unis, 2010, 2’30,
Scénario : Harmony Korine et Larry Clark, ses jours en conservant son sourire ravageur. à partir d’images capturées dans la rue, fichier numérique, coul., vostf
image : Larry Clark et Ed Lachman, avec Adam Chubbuck, d’archives ou de dessins.
James Bullard, James Ransone, Stephen Jasso
Et une conclusion en forme de partouze Scénario : Harmony Korine, image : Harmony Korine,
Interdit aux - de 18 ans lors de sa sortie en salle nonchalante. Entre ces deux conceptions Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1 avec Charles-Marie Anthonioz
18 19
CAPUT THE LOTUS COMMUNITY WORKSHOP – OÙ EN ÊTES-VOUS, HARMONY KORINE ?
États-Unis, 2011, 6’, THE FOURTH DIMENSION (WHERE DO YOU STAND NOW, HARMONY
fichier numérique, coul., muet États-Unis, 2012, 29’, KORINE?)
Scénario : Harmony Korine, image : Chris Soos, fichier numérique, coul., vostf États-Unis, 2017, 10’ environ,
musique : Io Echo, Ho Ho Click
Scénario : Harmony Korine, image : Christopher Blauvelt,
avec James Franco, Eddie Peel fichier numérique, coul., vostf
avec Val Kilmer, Rachel Korine
Réalisé dans le cadre d’une exposition intitulée À la demande du Centre Pompidou, dans le
Val Kilmer joue son propre rôle et tente de
Rebel confiée à James Franco autour de l’acteur cadre de sa collection « Où en êtes-vous ? »,
motiver un groupe local dans une patinoire
iconique James Dean dans le film La Fureur initiée en 2014, chaque cinéaste invité doit
à mener, comme lui, une vie hors norme.
de vivre (Nicholas Ray, 1955), le court-métrage répondre à cette question à l’aide d’un film
Il s’agit de la première partie du film collectif
s’inspire d’une scène mythique du film : de forme libre. Harmony Korine nous livre
Harmony Korine, Act Da Fool, 2010, © D.R.
The Fourth Dimension avec deux autres moyens
sur un parking, les sosies de Sal Mineo et James le 9e épisode de cette série après Barbet
métrages d’Aleksei Fedorchenko
ACT DA FOOL Dean s’affrontent, chacun accompagnés d’un Schroeder ou encore João Pedro Rodrigues.
et Jan Kwiecinski.
États-Unis, 2010, 4’, fichier numérique redoutable gang féminin armé de machettes. Vendredi 6 octobre, 20h, Cinéma 1
Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1
Jeudi 12 octobre, 20h, Cinéma 1 Soirée d’ouverture, en présence du cinéaste
(format d’origine : Super 8), coul., vostf Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2
Scénario : Harmony Korine, image : Harmony Korine, Vendredi 27 octobre, 20h, Cinéma 2 Dimanche 5 novembre, 17h, Cinéma 1
avec Michelrica Hugues, Elizabeth Smith, Kiara Smith, Également présenté dans l’exposition
Miileah Morrison, Rashaani Wilson
Dans une ville délaissée du sud des États-Unis,
CURB DANCE
États-Unis, 2011, 2’,
une jeune femme, entourée de ses amies, nous
LES COURTS ET MOYENS MÉTRAGES
20 21
CLIPS PUBLICITÉS
SUNDAY GOLD ON THE CEILING STUCK (THORNTONS) DIOR ADDICT FRAGRANCE, DIRECTOR’S CUT (DIOR)
États-Unis, 1998, 4’, États-Unis, 2012, 4’, États-Unis, 2007, 1’, fichier numérique, coul. France, 2014, 1’30, fichier numérique,
fichier numérique, coul., muet fichier numérique, coul., muet Un enfant cherche l’inspiration pour personnaliser coul., muet
Scénario : Harmony Korine, Scénario : Harmony Korine, Musique : Die Antwoord,
sa tablette de chocolat. Le temps est alors
musique : Sonic Youth, musique : The Black Keys, avec Sasha Luss
avec Macaulay Culkin, Rachel Miner, les ballerines de Juilliard avec Dan Auerbach, Patrick Carney, The ATL Twins comme suspendu. Publicité pour la marque
Une jeune femme tente de trouver un passage
Macaulay Culkin, adolescent rockeur et sexy, Les deux membres du groupe The Black Keys de chocolat Thorntons.
dans un monde parallèle pour y trouver
rêve de séduire les jeunes filles de son âge se sont chacun dédoublés en version miniature, Samedi 7 octobre, 20h, Cinéma 1
un parfum. Publicité pour la marque Dior.
Dimanche 15 octobre, 18h, Cinéma 2
en tutu. Clip pour le groupe Sonic Youth. portés comme des bébés par leur version Dimanche 8 octobre, 14h30, Cinéma 1
Jeudi 26 octobre, 20h, Cinéma 2 adulte. Clip pour le groupe The Black Keys. Vendredi 20 octobre, 20h, Cinéma 2
Également présenté dans l’exposition Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1 TRUE DEDICATION (BUDWEISER)
Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2 États-Unis, 2008, 1’, fichier numérique, coul.
NEEDLE (SUPREME)
NO MORE WORKHORSE BLUES Également présenté dans l’exposition À Nashville, dans une cave, une jam s’improvise
États-Unis, 2014, 1’, fichier numérique, coul.
États-Unis, 2004, 3’, avec, en guise de baguettes de batterie, Avec David Blaine et Mark Gonzales
fichier numérique, coul., muet NEEDED ME des bouteilles de bière. Publicité pour Dans les rues de Nashville, David Blaine
Scénario : Harmony Korine, États-Unis, 2016, 3’14, la marque Budweiser. s’enfonce une aiguille dans le bras devant
musique : Bonnie « Prince » Billy,
fichier numérique, coul., muet Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1 les yeux ébahis de jeunes skateurs.
avec Rachel Korine
Scénario : Harmony Korine, Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2
Bonnie « Prince » Billy a réenregistré sa Publicité pour la marque Supreme.
PUBLICITÉS
musique : Rihanna,
chanson No More Workhorse Blues à Nashville avec Rihanna Dimanche 15 octobre, 15h, Cinéma 2
CLIPS
Dimanche 15 octobre, 18h, Cinéma 2 Alan Clarke, Scum, 1979, © Solaris Distribution
24 25
ÉDITIONS ET ITINÉRANCE
LIVRE
Harmony Korine,
coédité par Rizzoli, Gagosian Gallery et
les Éditions du Centre Pompidou,
45 €
Hector Babenco, Pixote, La Loi du plus faible, 1980,
Collection Christophel, © Embrafilme HB filmes
Pris dans une rafle de police, Pixote, dix ans, jeune femme, Michèle, sur le plus vieux pont d’évoluer. Une interview menée par le critique
ÉDITIONS ET ITINÉRANCE
vit l’enfer d’une maison de redressement. de Paris. de cinéma Emmanuel Burdeau et un essai de
Quand il retourne dans les rues de São Paulo, Dimanche 8 octobre, 20h, Cinéma 1 la conservatrice Alicia Knock font émerger des
l’apprentissage de la violence a fait de lui séance présentée par Harmony Korine thèmes communs dans ses films et ses œuvres
un dangereux délinquant. et Leos Carax d’art, explorant la fascination de Korine pour
Samedi 4 novembre, 20h, Cinéma 1 le surréel qui surgit de la vie contemporaine.
Harmony Korine, Trash Humpers, 2009, © Alcove
REPRISE DE LA RÉTROSPECTIVE
L’AGENDA SONORE DU CENTRE POMPIDOU DE FILMS À TOULOUSE
Découvrez en avant-première l’exposition Pour sa sixième édition qui se tient du
consacrée à Harmony Korine dans la rubrique 15 au 24 septembre 2017, le Festival international
« Agenda » de l’application gratuite du du Film Grolandais de Toulouse (FIFIGROT) rend
Centre Pompidou. Avec poésie et subtilité, hommage au cinéaste Harmony Korine à travers
Emmanuelle Tornero propose une immersion trois de ses films : Gummo, Julien Donkey-Boy et
sonore dans l’univers du cinéaste. Trash Humpers. Grand amoureux des freaks,
Francis Ford Coppola, Outsiders, 1983, Collection Christophel,
© Zoetrope Studios, AMLF Texte et réalisation : Emmanuelle Tornero. des laissés-pour-compte et de la culture du Sud
Une co-production ARTE Radio. des États-Unis, Korine a produit une œuvre brute,
OUTSIDERS En français et en anglais. provocante et étrangement poétique, qui résonne
(THE OUTSIDERS) À télécharger sur les stores Google Play, fortement dans nos cœurs grolandais.
de Francis Ford Coppola Apple et Windows ou en flashant ce code : Les projections se tiendront dans les cinémas
États-Unis, 1983, 90’, 35 mm, coul., vostf ABC, American Cosmograph et au Cratère.
Scénario : Kathleen Knutsen Rowell d’après le roman
de Susan E. Hinton, image : Stephen H. Burum, http://fifigrot.com/
avec C. Thomas Howell, Matt Dillon, Ralph Macchio,
Patrick Swayze, Tom Cruise
À Tulsa, la rivalité entre deux bandes, les Greasers
et les Socs, grandit lorsqu’un membre d’un des
gangs tue un de ses rivaux.
Dimanche 22 octobre, 17h, Cinéma 1
26 27
CALENDRIER DES SÉANCES Needle (2014, 1’) /
Pilot (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
Racing (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
The Aluminum Fowl (2006, 13’) /
20h CINÉMA 2
Black Opium (2016, 1’),
Umshini Wam (2011, 15’) et
Trash Humpers (2009, 78’)
SAMEDI 4 NOVEMBRE
17h CINÉMA 1
Programme 2 de courts métrages,
clips et publicités de Harmony
We shouldn’t (Liberty Mutual, 2009, 1’) / 6 €, TR et Abonnés du Festival Korine : Fireboard (2014, 1’) /
Lorsque plusieurs films 20h CINÉMA 1 MERCREDI 11 OCTOBRE We’re Lucky (Liberty Mutual, 2009, 1’) / d’Automne 4 €, gratuit Adh* Dinner (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
sont projetés au cours d’une Stuck (2007, 1’) de Harmony Korine, 20h CINÉMA 1 Snowballs (2011, 5’) / Family (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
seule et même séance, les Easter (2000, 31’) de Gus Van Sant Programme 1 de courts métrages, Your Dream (Liberty Mutual, 2009, 1’) / DIMANCHE 22 OCTOBRE David Blaine: Above the Below (2003, 48’) /
et Julien Donkey-Boy (1999, 94’) clips et publicités de Harmony The Legend of Cambo, 17h CINÉMA 1 I Lost My Job (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
spectateurs peuvent entrer et
de Harmony Korine, séance Korine : Visual Mafia (1995, 3’) / Alone in the Woods (2015, 10’) / Carte Blanche à Harmony Korine : Just for Awhile (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
sortir entre chaque film. présentée par Harmony Korine You’re Hurting Me (Liberty Mutual,
True Dedication (2008, 1’) / Outsiders (1983, 90’) Needle (2014, 1’) /
6 €, TR et Abonnés du Festival Crutchnap (2009, 42’’) / 2009, 1’) / de Francis Ford Coppola Pilot (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
OCTOBRE d’Automne 4 €, gratuit Adh* Mac and Plak (2010, 27’) / Needed Me (2016, 3’14) 6 €, TR et Abonnés du Festival Racing (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
Blood of Havana (2010, 2’30“) / 6 €, TR et Abonnés du Festival d’Automne 4 €, gratuit Adh* The Aluminum Fowl (2006, 13’) /
VENDREDI 6 OCTOBRE
18h30 FORUM – 1 DIMANCHE 8 OCTOBRE Havana Club: El Piropo (2010, 1’) / d’Automne 4 €, gratuit Adh* We shouldn’t (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
Vernissage de l’exposition 14h30 CINÉMA 1 Act Da Fool (2010, 4’) / JEUDI 26 OCTOBRE We’re Lucky (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
Dior Addict Fragrance (2014,1’30) et The Lotus Community Workshop – 18h CINÉMA 2 20h CINÉMA 2 Snowballs (2011, 5’) /
Harmony Korine, en sa présence
Mister Lonely (2007, 112’), séance The Fourth Dimension (2012, 29’) / Stuck (2007, 1’) de Harmony Korine, Programme de courts métrages Your Dream (Liberty Mutual, 2009, 1’) /
20h CINÉMA 1
présentée par Harmony Korine Gold on the Ceiling (2012, 4’) Easter (2000, 31’) de Gus Van Sant et “Père et fils, Sol et Harmony” : The Legend of Cambo,
Ouverture de la rétrospective
6 €, TR et Abonnés du Festival 6 €, TR et Abonnés du Festival Julien Donkey-Boy (1999, 94’) Hamper McBee : Raw Mash (1978, 29’) Alone in the Woods (2015, 10’) /
avec deux films :
d’Automne 4 €, gratuit Adh* d’Automne 4 €, gratuit Adh* de Harmony Korine de Sol Korine et Blaine Dunlap / You’re Hurting Me (Liberty Mutual,
Où en êtes-vous, Harmony Korine ?
6 €, TR et Abonnés du Festival No More Workhorse Blues (2004, 3’) 2009, 1’) /
(2017, 10’ environ) et
17h PETITE SALLE JEUDI 12 OCTOBRE d’Automne 4 €, gratuit Adh* de Harmony Korine / Needed Me (2016, 3’14)
Gummo (1997, 89’),
Rencontre Harmony Korine,
CALENDRIER DES SÉANCES
en présence du cinéaste 20h CINÉMA 1 Mouth Music (1981, 29’) 6 €, TR et Abonnés du Festival
28 29
INDEX DES FILMS INFORMATIONS PRATIQUES
Act Da Fool, p.20 Hamper McBee: Raw Mash, p.24 Needle, p.23 Centre Pompidou Pierre Laporte Communication Laurence Fontaine
Harmony Korine (2010, 4’) Sol Korine, Blaine Dunlap (1978, 29’) Harmony Korine (2014, 1’) Place Georges Pompidou 51, rue des Petites Écuries Architecte-scénographe
75191 Paris cedex 04 75010 Paris
The Aluminum Fowl, p.24 Havana Club: El Piropo, p.23 No More Workhorse Blues, p.22 Métro : Hôtel de Ville, Rambuteau, 01 45 23 14 14 Marie-Annick Hamon
James Clauer (2006, 13’) (Bonnie “Prince” Billy) Châtelet-Les Halles pierre@pierre-laporte.com Chargée de production
(Havana Club)
Harmony Korine (2004, 3’) laurent@pierre-laporte.com
Les Amants du Pont-Neuf, p.26 Harmony Korine (2010, 1’) Informations Presse cinéma du Centre Pompidou Barthélémy Seillan
Leos Carax (1991, 125’) Où en êtes-vous, 01 44 78 12 33 Régisseur d’espace
Julien Donkey-Boy, p.14
Harmony Korine ?, p.21 Christine Delterme
Black Opium, p.23 Harmony Korine, (1999, 94’) Tarifs 156 rue de Rivoli Sylvain Wolff, Kim Lévy,
Harmony Korine (2017, 10’ environ)
(Yves Saint Laurent) Cinéma : 6 €, 4 € tarif réduit et 75 001 Paris Philippe Puicouyoul, Axel Misipo et
Ken Park, p.18
Harmony Korine (2016, 1’) Outsiders, p.26 abonnés du Festival d’Automne, + 33 (0)1 53 45 17 13 Alexandre Lebugle
Larry Clark et Ed Lachman (2002, 95’) gratuit pour les adhérents c.deltermefestival-automne.com Service audiovisuel
Francis Ford Coppola (1983, 90’)
Blood of Havana, p.19 du Centre Pompidou (dans la limite Presse du Festival d’Automne à Paris
Kids, p.17
Harmony Korine (2010, 2’30) Pixote, la loi du plus faible, p.26 des places réservées aux adhérents, Yann Bréheret
Larry Clark (1995, 91’) et sauf ouverture semi-publique : 4 €) RÉTROSPECTIVE ET EXPOSITION Chargé de production audiovisuelle
Hector Babenco (1980, 125’)
A Bundle a Minute, p.19 Kathryn Weir
The Legend of Cambo,
Harmony Korine (1988, 5’) Scum, p.25 Achat de billet : Directrice du département Fanny Serain, Julie Gravier et
Alone in the Woods, p.21 - Par téléphone : 01 44 78 12 33 du développement culturel Alexandra Fortoul
Harmony Korine (2015, 10’) Alan Clarke (1979, 98’)
Caput, p.20 - En ligne : https://billetterie. Direction des publics
Harmony Korine (2011, 6’) Snowballs, p.20 centrepompidou.fr Bernard Blistène
Living Proof, p.22 - Sur place : en caisses Directeur du Musée national d'art Hugues Fournier-Montgieux et
Cat Power) Harmony Korine (2011, 5’)
INDEX DES FILMS
Crutchnap, p.19 (uniquement le jour de la séance) moderne les équipes des projectionnistes et
Harmony Korine (2009, 42“) Harmony Korine (2006, 3’) Spring Breakers, p.16 agents d’accueil
Rencontre : entrée libre dans la limite Sylvie Pras Régie des salles
The Lonely, p.24 Harmony Korine (2012, 9’)
Curb Dance, p.20 des places disponibles Responsable du Service des cinémas
Harmony Korine (2011, 2’) Brent Stewart (2009, 60’) Stuck, p.23
Retrouvez la bande-annonce et Alicia Knock et Sylvie Pras REMERCIEMENTS
The Lotus Community Workshop – (Thorntons)
David Blaine: Above the Below, p.19 l’ensemble du programme sur Commissaires de l’exposition Nous remercions tout particulièrement
The Fourth Dimension, p.21 Harmony Korine (2007, 1’)
Harmony Korine (2003, 48’) www.centrepompidou.fr Harmony Korine, Larry Gagosian,
Harmony Korine (2012, 29’) Sunday, p.22 Eva Markovits Chrissie Erpf, Lily Mortimer et
Dior Addict Fragrance, Suite aux besoins de vérification assistée de Lisa Merleau Alison McDonald (Gagosian Gallery),
Mac and Plak, p.19 (Sonic Youth)
Director’s Cut, p.23 des sacs et des affaires des visiteurs Programmation et exposition agnès b., Elodie Cazes, Paul Escorsa,
Harmony Korine (2010, 27’) Harmony Korine (1998, 4’) dans le cadre du plan Vigipirate-état Annelise Landureau et Annie Maurette
(Dior)
d’urgence, il est recommandé de se Loïc Le Gall (agnès b.), Robert Hayes, Marie Collin
Harmony Korine (2014, 1’30) Curry 3 Make That Old, Trash Humpers, p.16
présenter 30 minutes au minimum Attaché de conservation et Clara Guedj (Festival d’automne
Director’s Cut, p.23 Harmony Korine (2009, 78’) avant le début de chaque séance ou à Paris), Emmanuel Burdeau,
Easter, p.24
(Under Armour) activité. Catherine Quiriet Frédéric Bortolotti, Frédérique Stietel
Gus Van Sant (2000, 31’) True Dedication, p.23
Harmony Korine (2016, 1’32) Administration et Fabien Goutelle (Lords of Design),
(Budweiser) RELATIONS AVEC LA PRESSE Daniel Melamud (Rizzoli), Gus van Sant,
Fireboard, p.23 Harmony Korine (2008, 1’)
Mister Lonely, p.15 ET PARTENARIATS Baptiste Coutureau Emilie Cauquy et Wafa Ghermani
(Supreme)
Harmony Korine (2007, 112’) Benoît Parayre Régisseur film (La Cinémathèque française),
Harmony Korine (2014, 1’) Umshini Wam, p.20 Directeur de la communication Charles-Marie Anthonioz,
Mouth Music, p.24 Harmony Korine (2011, 15’) et des partenariats Frédérique Mirotchnikoff Mourad Belkeddar, Nicolas Lhermitte,
Gold on the Ceiling, p.22
Sol Korine, Blaine Dunlap (1981, 29’) Coordination audiovisuelle pour Charlotte Marmion (Iconoclast),
(The Black Keys) Visual Mafia, p.19 Marc-Antoine Chaumien le département du développement Clément Dirié (JRP|Ringier),
Harmony Korine (2012, 4’) Les nains aussi ont Aaron Rose, Harmony Korine, Directeur adjoint de la communication culturel Maxime Lachaud, David Blaine,
commencé petits, p.25 Rita Ackermann (1995, 3’) et des partenariats Aaron Rose, Leo Scott, James Clauer,
Gucci Mane Stars, p.23 Stéphane Guerreiro Kate Leahy, Adam Robinson,
(Supreme) Werner Herzog (1970, 96’)
Céline Janvier Directeur de la production Michael Carter, Mike Daniels,
Harmony Korine (2016, 1’) Needed Me, p.22 Responsable des partenariats Blaine Dunlap, Gabe Walter.
(Rihanna) Yvon Figueras
Gummo, p.14 Chef du service des expositions Nous remercions également
Harmony Korine, (1997, 89’) Harmony Korine (2016, 3’14“)
Academy Film Archive, Brown Media
Mina Bellemou Archives & Peabody Awards Collection,
Adjointe La Cinémathèque de Toulouse,
ED Distribution, Fenty Corp,
Mars Distribution, MJZ, Potemkine,
Shellac, Warner France, Wild Bunch
30 31
LES CINÉMAS DU CENTRE POMPIDOU
Tout au long de l’année, le cinéma est chaque jour présent au Centre Pompidou,
en salles, dans le musée et dans les expositions, de la simple séance en passant
par la rétrospective, l’exposition-installation et jusqu’au festival.