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La varicelle
La varicelle
1. Définition
• Maladie très souvent bénigne,très
contagieuse qui frappe surtout l’enfant.
La varicelle
2. Etiologie
• Due à un herpès virus (Herpès virus 3,
humain);
• Responsable du zona.
La varicelle
3. Epidémiologie
3.1. Distribution géographique
• Maladie cosmopolite.
La varicelle
3.2. Personnes à risque
• Peut survenir à tout âge;
• Plus fréquente :
- Avant l'âge de dix ans (90 % des cas) ;
- Chez les immunodéprimés et les adultes qui
n'ont jamais fait la varicelle.
- Les femmes enceintes
La varicelle
• Atteinte de tous les organes chez les
personnes immunodéprimées (personnes
atteintes de sida, de cancer ou sous
chimiothérapie ou immunosuppresseurs).
La varicelle
• Récidive possible chez les immunodéprimés;
• Malformations de l’embryon chez la femme
enceinte, atteinte par le virus de la varicelle,
au cours du premier trimestre de la
grossesse.
• Varicelle chez le nouveau-né: atteinte
pulmonaire pouvant être gravissime.
•
La varicelle
• Varicelle chez l’adulte: à la base des éruptions
cutanées importantes souvent surinfectées;
• Lésions correctement traitées: ne laissent pas
de cicatrice.
La varicelle
3.3. Facteurs de risque
• Contact avec une personne contagieuse ;
• Enfants et adultes à système immunitaire
affaibli (affectés plus sévèrement que les
autres et font plus de complications).
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3.4. Mode de contamination
• Par contact direct ou voie respiratoire (par
gouttelettes), au cours toux, éternuements, en
inspirant l’air expiré sous toutes ses formes.
La varicelle
• Vésicules contaminants jusqu’au moment où
ils sèchent et deviennent des croûtes.
• Les croûtes ne sont pas contaminantes. La
maladie se propage par épidémies.
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• Période contagieuse: de 24 à 48 heures avant
l'apparition des éruptions (rougeurs);
• Dure environ une semaine (jusqu’à
l’apparition des vésicules).
La varicelle
4. Clinique
• Incubation
Dure une à deux semaines;
• Phase d’état de la maladie
Peut commencer par des signes discrets:
- fièvre peu importante;
- toux;
- rhume.
La varicelle
• Peut également se présenter d’emblée sous
forme d’une ou deux vésicules sans autre
signe accompagnateur;
• En deux à quatre jours, l’éruption
caractéristique se généralise et touche tout
l’organisme.
• Le patient présentera un prurit (très
fréquemment mais il n’est pas systématique).
La varicelle
• Evolution lésions en plusieurs stades :
– Stade initial: comporte une petite tâche
rouge, fugace parfois à peine visible.
– Stade de vésicules : la lésion prend en
quelques heures l’aspect d’une petite bulle
remplie d’un liquide transparent.
La varicelle
– Stade de guérison : la vésicule sèche en
deux jours et laisse place à une croûte qui
tombe au bout d’une semaine.
– Stade cicatriciel :
▪ atteint à en environ 10 jours (une tache
rouge ou blanche);
▪ les cicatrices s'atténuent généralement en
quelques mois.
La varicelle
• En cas de varicelle:
- l’immunité acquise est définitive;
- elle protège contre les nouvelles
contaminations par ce virus.
• Néanmoins, le virus peut resurgir sous forme
de zona car il reste au niveau des nerfs à
l’état quiescent.
La varicelle
5. Complications
• Affection relativement bénigne chez l’enfant;
• Complication possible:
- Surinfections : complications les plus
fréquentes.
La varicelle
▪ germe le plus fréquent:
staphylocoque;
▪ surinfection favorisée par:
- la mauvaise hygiène;
- le grattage;
- l’application de poudres sur les lésions;
- l’usage d’anti-inflammatoires (ibuprofen,
aspirine).
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• Complications sous forme de:
- Pneumonie ;
- Encéphalite chez l’adulte.
La varicelle
• Complications graves:
- chez nouveaux-nés des mères ayant
contracté le virus quelques jours avant
l'accouchement ou quelques jours après.
La varicelle
6. Traitement
6.1. Traitement symptomatique et des
complications
• Ce traitement vise à :
- Soulager le prurit :
prescription des antihistaminiques;
- Eviter les surinfections par les mesures d'hygiène.
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• Mesures d’hygiène: importantes;
• Consistent en:
- un nettoyage antiseptique plusieurs fois par
jour des éruptions et des ongles par de
chlorexidine par exemple.
La varicelle
• Quand enfant lavé, veiller à bien sécher
toutes les lésions;
• Antibiotiques contre surinfections cutanées
(impétigo) et générale (sepsis).
La varicelle
• Formes compliquées (pneumonie) ou graves
(sujets immunodéprimés): nécessitent une
'hospitalisation.
• Traitement antiviral initié dans les formes
potentiellement graves
La varicelle
6.2. Prévention
• Prévention: chez tous sujets à risque (à
identifier);
• En raison des risques de contagion, l'enfant
malade restera à la maison selon la politique
de l'école.
La varicelle
• Les immunodéprimés et les adultes qui n'ont
jamais fait la varicelle doivent éviter les
enfants atteints de varicelle et les adultes
présentant un zona.
La varicelle
• Vaccination est possible;
• En RDC pas de vaccination.
La varicelle
• Exemple des recommandations (en France)
au sujet vaccination:
• vaccination pour les personnes non
immunisées âgées de 18 ans et plus, dans les
3 jours qui suivent l'exposition à un sujet
affecté par le virus et présentant une
éruption.
La varicelle
• aux étudiants des premières années des
filières médicales et paramédicales, sans
antécédents de varicelle (ou dont l'histoire
est douteuse) et dont la sérologie est
négative.
La varicelle
• Aux personnels de santé sans antécédents de
varicelle (ou dont l'histoire est douteuse) et
dont la sérologie est négative, exerçant dans
des services accueillant des sujets à risque de
varicelle grave : immunodéprimés, gynéco-
obstétrique, néonatalogie, pédiatrie,
maladies infectieuses.
La varicelle
• Aux professionnels en contacts avec la petite
enfance (notamment en crèche).
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• Aux personnes dans l'entourage de malades
immunodéprimés, sans antécédents de
varicelle (ou dont l'histoire est douteuse) et
dont la sérologie est négative.
La varicelle
• Eviter dans ce cas tout contact avec les
personnes immunodéprimées dans les 10
jours qui suivent la vaccination.
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• aux enfants en attente d'une greffe d'organe
solide, sans antécédents de varicelle (ou dont
l'histoire est douteuse) et dont la sérologie
est négative.
1. Définition
- Kystes ( bradyzoïtes):
Forme végétative au métabolisme ralenti
vivant dans des kystes qui persistent toute la
vie de l’hôte(forme latente).
Il se localise au SNC, rétine et aux muscles.
A l’origine de la contamination par la
viande
2. Etiologie
- Oocystes (sporozoïtes) :
C’est la forme de résistance et de
dissémination;
A l’origine de la contamination manuportée
Ils se localisent au niveau du tube digestif
du chat;
Après avoir été rejetés en milieu extérieur,
ils se transforment en sporocystes en 1 ou 2
jours.
3. Epidémiologie
• Réactivation
➢Sujet immunodéprimé (VIH, greffe d’organe,
hémopathie maligne, immunosuppresseurs).
➢CD4 et défaut de production de l’ IF
transformation bradyzoïtes en tachyzoïdes
qui:
- se multiplient localement Abcès
- Parfois dissémination par voie sanguine
4. Pathogénie
➢ Infection à VIH:
- toxoplasmose cérébrale: due à une
réactivation endogène des kystes
toxoplasmiques dans le SNC.
- Survient chez des sujets qui ont moins de
200 lymphocytes CD4 /mm3, ayant une
sérologie toxoplasmique positive et non
soumis à une prophylaxie antitoxoplasmique.
5. Symptômes
2. Toxoplasmose de
l’immunodéprimé
• Forme localisée
- SNC:
➢Abcès cérébral: signes
de latéralisation, crises
comitiales, syndrome
confusionnel, HTIC (VIH)
5. Symptomatologie
2. Toxoplasmose de l’immunodéprimé
➢Encéphalite diffuse: troubles de la
conscience, crises comitiales généralisées,
céphalées (transplantés).
➢Abcès médullaire(rare): paraparésie/plégie,
troubles sensitifs et sphinctériens.
5. Symptomatologie
2. Toxoplasmose de l’immunodéprimé
- Toxoplasmose oculaire
• Baisse d’acuité visuelle
• Mouches volantes
• Au cours du SIDA
- Lésion unilatérale 85%
des cas
- Lésion cérébrale
associée 40%
5. Symptomatologie
2. Toxoplasmose de l’immunodéprimé
- Toxoplasmose
pulmonaire (clinique
pneumocystose)
5. Symptomatologie
• Forme disséminée
- Fièvre isolée dans un premier temps
- Localisations viscérales secondaires
5. Symptomatologie
1. Neuroradiologie
1.1. La tomodensitométrie
1) lésions hypodenses
centrales (ou présence
d’un hyposignal) multiples
cernées par un anneau
hyperdense après injection
de produit de contraste
(prise de contraste).
6. Diagnostic
- hypodensité en périphérie de la lésion, en
rapport avec un œdème cérébral;
- Le tout donne une image en cocarde;
- lésions avec effet de masse (déplacement
des structures médianes comme le faux du
cerveau ou des ventricules).
6. Diagnostic
D’ordinaire en IFI, les IgM apparaissent les premières, au plus tard à la fin de la première semaine suivant la contamination et
disparaissent en trois mois dans la moitié des cas.
Les IgE et les IgA apparaissent également très tôt et disparaissent vraisemblablement en quatre mois pour les premières et six
à sept mois pour les secondes avec cependant de grandes variations interindividuelles dans leur évolution.
Les IgG apparaissent vers le huitième jour puis s’élèvent progressivement pour atteindre un maximum de 500 à 6000 UI / mL
vers le troisième mois. Les titres diminuent ensuite lentement pour atteindre un taux résiduel habituellement bas qui persistera
toute la vie.
6. Diagnostic
3. Examens cytobiochimiques
• Analyse du LCR: pas déterminante dans la
démarche diagnostique car les anomalies
possibles mises en évidence sont
inconstantes et non spécifiques :
hyperprotéinorrachie modérée et
hyperlymphocytose peu importante.
6. Diagnostic
- imagerie médicale.
- traitement d’épreuve à la sulfadiazine et
pyriméthamine, clindamycine et
pyriméthamine ou au cotrimoxazole ;
7. Traitement
• traitement en urgence;
• traitement rapide: améliore le pronostic vital
et neurologique et permet de poser
rapidement le diagnostic (épreuve
thérapeutique).
7. Traitement
A. Traitement d’attaque
• La prise en charge de la toxoplasmose en
traitement d’attaque se fait selon différents
schémas thérapeutiques qui sont les
suivants :
7. Traitement
1. Premier schéma :
Traitement de choix et schéma de première
intention:
- Sulfadiazine (Adiazine®) :
4 à 6 g par jour per os, en 4 prises;
- La pyriméthamine : 50 à 75 mg par jour per
os (avec possibilité d’une dose de charge de
100 à 200 mg le premier jour dans les formes
sévères);
7. Traitement
2. Deuxième schéma :
• C’est le traitement de seconde intention et
constitue une alternative efficace (mais
d’efficacité moins rapide) à l’association
sulfadiazine et pyriméthamine.
7. Traitement
4. Quatrième schéma :
• L’atovaquone à la dose de 4 x 750 mg par
jour;
• Bonne tolérance= atout important en cas
d’intolérance grave au traitement d’attaque;
B. Traitement d’entretien
• Il correspond à la prophylaxie secondaire de
la toxoplasmose;
• Il est maintenu tant que le taux de CD4 est
inférieur à 200 par mm3.
7. Traitement
1. Sulfadiazine-pyriméthamine :
• Le traitement d’entretien de référence
- Sulfadiazine 2 à 3 g par jour;
- Pyriméthamine: 25 mg/j;
- Acide folinique: 15 mg/J
7. Traitement
2. Clindamycine-pyriméthamine :
• En cas d’intolérance de l’association
sulfadiazine-pyriméthamine, on peut recourir
à l’association pyriméthamine
25 mg par jour et 1,2 g par jour de
clindamycine;
• Un taux de 25 % des rechutes est observé.
7. Traitement
Traitement adjuvant
• Fait des anti oedémateux en cas
d’hypertension intracrânienne ;
• On peut donner :
– Dexaméthasone : à la dose de 240 mg par
jour ;
– Mannitol;
– Anticonvulsivant.
7. Traitement