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La neuropsychologie du calcul et

du traitement des nombres


2 parties
• 1. L’arithmétique symbolique
• 2. l’arithmétique non symbolique

2 approches

1.historico-théorique
2.implications pour l’évaluation
1. Arithmétique symbolique
• Commence autour des années 80 par trois
observations :
– 1. Warrington et Weiskrantz : patient DC
– 2. Ferro et Bothello : la non reconnaissance des
opérateurs
– 3. Seron et Deloche : analyse détaillée du
transcodage
• (passage d’un code numérique dans un autre).
création du modèle de McCloskey
• Architecture modulaire classique
• Importation dans le domaine numérique des
architectures -> lexique
• Représentation sémantique et amodale de la
quantité
• Englobe arithmétique et manipulation des codes
• Quatre grands composant
1. un module de compréhension
2. un module de production
3. un module sémantique
4. un module arithmétique
Modèle de McCloskey pour le traitement des nombres

Système de compréhension

Sous-composant Arabe
Lexique Trait.
27 arabe syntaxique

Sous-composant verbal
Lexique
Vingt-sept Ortho.
Trait.
syntaxique
Lexique
/vingt sept/ Phono. Attention
2 sous composants lexicaux
Modèle de McCloskey pour le traitement des nombres
Trois cent deux

Système sémantique

(3) .10 exp2; (2).10 exp0

Représentation en base 10
Code indépendante
Modalité indépendante
Modèle de McCloskey pour le traitement des nombres

Système de production : Sous-composant Arabe

Trait. Lexique
syntaxique arabe
(3) 10 exp2; (2) 10 exp0

Système sémantique Sous-composant verbal

Lexique
Ortho.
Trait.
syntaxique
Lexique
Phono.
Modèle de McCloskey pour le traitement des nombres

Système de compréhension Système de production

Trait. Trait.
Lexique Lexique
Syntax. Syntax.
arabe arabe
Système
sémantique

Lexique Lexique
Phono. Phono.
Trait. Trait.
Syntax. Syntax.
Lexique Lexique
ortho. ortho.
Modèle de McCloskey

• Composant calcul

Traitement des Procédures


Procédures Stock des faits
Symboles De
decalcul
calcul arithmétiques
d ’opérations
Recon.
Procédures Stock
Symboles
Arithm. calcul F.A.

Système de compréhension Système de production

Trait. Trait.
Lexique Lexique
Syntax. Syntax.
arabe arabe
Système
sémantique

Lexique Lexique
Phono. Phono.
Trait. Trait.
Syntax. Syntax.
Lexique Lexique
ortho. ortho.
Modèle de McCloskey pour le traitement des nombres

Système de compréhension Système de production

Trait. Trait.
Lexique Lexique
Syntax. Syntax.
arabe arabe
Système
sémantique

Lexique Lexique
Phono. Phono.
Trait. Trait.
Syntax. Syntax.
Lexique Lexique
ortho. ortho.
Modèle de McCloskey

Lire à voix haute


le nombre arabe
« 1454 »
Recon.
Procédures Stock
Symboles
Arithm. calcul F.A.

Système de compréhension Système de production

Trait. Trait.
Lexique Lexique
Syntax. Syntax.
arabe arabe
Système
sémantique

Lexique Lexique
Phono. Phono.
Trait. Trait.
Syntax. Syntax.
Lexique Lexique
ortho. ortho.
Recon.
Procédures Stock
Symboles
Arithm. calcul F.A.

Système de compréhension Système de production

Trait. Trait.
Lexique Lexique
Syntax. Syntax.
arabe arabe
Système
sémantique

Lexique Lexique
Phono. Phono.
Trait. Trait.
Syntax. Syntax.
Lexique Lexique
ortho. ortho.
Recon.
Procédures Stock
Symboles
Arithm. calcul F.A.

Système de compréhension Système de production

Trait. Trait.
Lexique Lexique
Syntax. Syntax.
arabe arabe
Système
sémantique

Lexique Lexique
Phono. Phono.
Trait. Trait.
Syntax. Syntax.
Lexique Lexique
ortho. ortho.
Recon.
Procédures Stock
Symboles
Arithm. calcul F.A.

Système de compréhension Système de production

Trait. Trait.
Lexique Lexique
Syntax. Syntax.
arabe arabe
Système
sémantique

Lexique Lexique
Phono. Phono.
Trait.
Trait.
Syntax.
Syntax.
Lexique Lexique
ortho. ortho.
Recon.
Procédures Stock
Symboles
Arithm. calcul F.A.

Système de compréhension Système de production

Trait. Trait.
Lexique Lexique
Syntax. Syntax.
arabe arabe
Système
sémantique

Lexique Lexique
Phono. Phono.
Trait.
Trait.
Syntax.
Syntax.
Lexique Lexique
ortho. ortho.
Démarche : localiser le déficit!

Système de compréhension Système de production

Trait. Trait.
Lexique Lexique
Syntax. Syntax.
arabe arabe
Système
sémantique

Lexique Lexique
Phono. Phono.
Trait.
Trait.
Syntax.
Syntax.
Lexique Lexique
ortho. ortho.
Le modèle de McCloskey

• Peut servir de cadre de référence pour examiner


un trouble du calcul
• Sert de cadre pour l’élaboration des épreuves
• Il suffit d’y ajouter deux compléments
• les données sur le comptage
• Les connaissances sur la structure du
lexique
SYSTEME DE COMPREHENSION

Trait.
Lexique
Syntax.
arabe
Système
sémantique

Lexique arabe : décision nombre/ non nombre

Syntaxe: difficile isolément : toutes les suites sont valides sauf celles commençant par 0

Sémantique plusieurs procédés :


Comparer des nombres indiquer le plus grand
Apparier à choix multiple des nombres et des points
SYSTEME DE COMPREHENSION

Trait.
Lexique
Syntax.
arabe
Système
sémantique

Lexique arabe de compréhension

décision nombre/ non nombre

7 $ E ? 6 § & @ 3
SYSTEME DE COMPREHENSION

Trait.
Lexique
Syntax.
arabe
Système
sémantique

Traitement syntaxique de compréhension

: difficile isolément : toutes les suites sont valides sauf celles commençant par 0
EVALUATION SYSTÈME SÉMANTIQUE -> ENTRÉE ARABE

Trait.
Lexique
Syntax.
arabe
Système
sémantique

1. Comparer des nombres arabes


2. Apparier à choix multiple des nombres arabes et des points
3. Positionnement sur une échelle
1. COMPARER DES NOMBRES ARABES
Tenir compte des propriétés du système arabe

partie 1 comparer les éléments du lexique 8 4


Veiller à
Distance proche/éloignée 2 9
Position du plus grand G et D 4 6
Si possible TR

Partie 2 comparer des nombres à plusieurs chiffres


Syntaxe 328 87
Nbre inégal de chiffres 124 98
Veiller à distance proche/éloignée 456 654
Position de plus grand G/D
Le plus grand /plus petit chiffre 120 102
Tester les positions 1020 1002
Examiner le rôle des « 0 »
2. APPARIER NOMBRE ARABE /NUMEROSITE

4 0/N ?

4 0/N?

4 0/N?

(Se limiter au lexique présenter par paire une à une -> OUI/NON
3. POSITIONNEMENT SUR UNE ECHELLE

100

82

0
3. POSITIONNEMENT SUR UNE ECHELLE

10 100 1000

0 0 0

Attention éviter les positions spatiales proches de la réponse


Système de compréhension verbal Au niveau lexical

C’est assez simple


Lexique
Phono. Décision lexicale nombre/non nombre
Trait.
Syntax. Sur les éléments du lexique
Lexique •Unités,
ortho. •Dizaines,
•Particuliers,
•Cent, mille, million, zéro
TRAITEMENT SYNTAXIQUE
TÂCHE DE JUGEMENT DE GRAMMATICALITÉ

Lexique
Phono.
Suite valide versus non valide
Trait.
Syntax.
onze treize
Lexique Violations de
ortho. Vingt cents Contiguïté

Deux mille sept quarante

Violations plus subtiles Quatre mille douze cents


car non contiguës

Deux cent mille deux mille quarante


EVALUATION SYSTÈME SÉMANTIQUE -> ENTRÉE VERBALE

Lexique Système
Phono. sémantique
Trait.
Syntax.
Lexique
ortho.

1. Comparer des nombres verbaux


2. Apparier à choix multiple des nombres verbaux et des points
3. Positionnement sur une échelle
EVALUATION SYSTÈME SÉMANTIQUE -> ENTRÉE VERBALE

Tenir compte des données accumulées sur l’organisation du système


Verbal
Données issues de l’observation de classes particulières d’erreurs

1er Type
onze 15
quarante 30
six 9
2ième Type
vingt 2
seize 60
trois 30
1. COMPARER DES NOMBRES VERBAUX

Tenir compte des données de la littérature qui suggèrent


Une organisation du lexique des nombres en deux dimensions :
la classe lexicale et la position dans la classe

Positions Classes

Unités Particuliers Dizaines


ère
modèle lexical 1 Un Onze Dix

pour les 2ième Deux Douze Vingt


numéraux verbaux 3
ième
Trois Treize Trente
ième
4 Quatre Quatorze Quarante

5ième Cinq Quinze Cinquante

6ième Six Seize Soixante


ième
7 Sept Septante
ième
8 Huit Quatre-vingts
ième
9 Neuf Nonante
neuf
Modèle lexical pour les numéraux verbaux
Positions Classes

Unités Particuliers Dizaines

1ère Un Onze Dix


position 2ième Deux Douze Vingt
altérée 3ième Trois Treize Trente

4ième Quatre Quatorze Quarante

5ième Cinq Quinze Cinquante

6ième Six Seize Soixante

7ième Sept Septante

8ième Huit Quatre-vingts

9ième Neuf Nonante


neuf

ONZE - QUINZE
Classe : intacte
Modèle lexical pour les numéraux verbaux
Positions Classes

Unités Particuliers Dizaines

1ère Un Onze Dix


position 2ième Deux Douze Vingt
altérée 3ième Trois Treize Trente

4ième Quatre Quatorze Quarante

5ième Cinq Quinze Cinquante

6ième Six Seize Soixante

7ième Sept Septante

8ième Huit Quatre-vingts

9ième Neuf Nonante


neuf

SEIZE - SOIXANTE
Classe : altérée
1. COMPARER DES NUMERAUX VERBAUX
Le lexique
Comparaisons intraclasses (tenir compte de la distance
proche/éloigné
huit – quatre
huit – quatre
Seize douze
Seize douze
Trente cinquante
Trente cinquante

Comparaisons inter classes (tenir compte des positions


trente- treize
trente- treize
Huit- douze
Huit- douze
Neuf – quarante
Neuf – quarante

Introduire les dizaines complexes (France)

Quatre-vingt,
Quatre-vingt, quatre-vingt
quatre-vingt dix,
dix, soixante
soixante dixdix

Tester les multiplicateurs

Cent, mille,
Cent, million
mille, million
1. COMPARER DES NOMBRES VERBAUX

Syntaxe des numéraux verbaux :

Un emboîtement de structures multiplicatives et additives

relations additives

cent deux -> <100> + <2>


vingt quatre -> <20> + <4

relations multiplicatives

deux cents -> <2> x <100>


six mille -> <6> x <1000>
Tout nombre peut être décomposé en une
structure emboîtée de relations + et X
six cent vingt mille trois cents trente cinq

(((six cent)+ (vingt)) mille)) + ((trois cents) + (trente cinq))

{{(<6> x <100>)}+<20>} x <1000>}+{ (<3> x <100>)+<30> + <5>}


Exemples d’items

Trois cents Cent trois Somme/produit C


Trois cents Quatorze cents UCC
Treize cents Mille deux cents Produit CP/ Mille UC
Trois mille Mille trois Somme/prod UM
Quarante mille Mille quarante Somme/prod DM
Quatre vingt six Cinquante sept DC / DU
Deux cent vingt Mille deux cent Combinaison
mille vingt complexe mille et cent
2. Apparier Nombres verbaux et points

0/N ?

TROIS 0/N?

0/N?
3. POSITIONNEMENT SUR UNE ECHELLE

MILLE

Deux cents

ZERO
Autre manière de tester l’architecture :
Commencer par les transcodages

sept

/sept/ 7

Transcodage
Intra-verbal Transcodages inter-codes
TRANSCODAGES
croiser
notation de présentation et notation de réponse

NVO NA |trez| 13

NVO NVE |trez| treize

NA NVO 13 |trez|

NA NVE 13 treize

NVE NVO treize |trez|

NVE NA treize 13
TRANSCODAGES
• Les séries doivent être comparables entre elles
• comporter des items de complexité comparables
• Critères de complexité
• Diversité lexicale
– unités, dizaines, particuliers, cent, mille, million, zéro
• Structures syntaxiques
– Relations de somme : cent deux (et avec mille)
– Relations de produit: deux cents (et avec mille)
– Structures emboîtées : somme et produit (avec cent et mille)
– Idéal :
– Tester le lexique sans la syntaxe
TRANSCODAGES

• Selon le sujet et les problèmes qui se posent


– Avoir des formes avec des dizaines complexes
• Quatre-vingt, soixante-dix et quatre-vingt dix
– Contraster des zéros syntaxiques et des zéros lexicaux
• Cent deux -> 102
• Cent vingt -> 120
Dissociations...

... entre notations de présentation (ou de réponse)


Altération de la compréhension en NA
avec préservation en NVO

pourcentage moyen d’erreurs en multiplications

NVO NA 0%
NA NVO 68 %
NVO = numéraux verbaux oraux
NA = numéraux arabes

McNeil & Warrington (1994)


HAR, 73 ans, gliome pariéto-occipital gauche
Dissociations...

... entre traitement syntaxique et lexical

deux cent vingt-quatre 20024


cent onze 10011
deux mille cinq cent trente 200050030
Singer & Low (1933)
Patient, 44 ans, AVC postérieurs gauches

29 quarante-neuf
902 neuf cent six
312 320 trois cent seize mille trois cent vingt

McCloskey, Sokol & Goodman (1986)


HY, 66 ans, AVC temporo-pariétal gauche
Dissociations...

• entre zéro syntaxique et zéro lexical

Erreurs lexicales --> 4.6 %


Erreurs syntaxiques --> 54.2 %
Erreurs mixtes --> 13 %

Grana, Lochy, Girelli, Seron et Semenza, Neuropsychologia, 2003


Patient, LD 65 ans, lésion temporo-pariétale gauche et temporo-occipitale
VERIFICATION de TRANSCODAGES

13 treize
COMP
• erreurs de classes:

REP
14 quarante

• inversions:
CALC 104 quatre cents

• erreurs de multiplicateurs:
PROD
400 quatre mille

• lexicalisations terme à terme:


510003100 cinq mille trois cents
Etre sensible à la typologie des erreurs
Erreurs de classe
14 quarante
Erreurs de position
30 cinquante
inversions
104 Quatre cents
multiplicateurs
400 Quatre mille
Lexicalisation terme à terme
Cinq mille deux cent vingt 51000210020
Cent = 100
Mille trois cent 13100
Recon.
Procédures Stock
Symboles
Arithm. calcul F.A.

Système de compréhension Système de production

Trait. Trait.
Lexique Lexique
Syntax. Syntax.
arabe arabe
Système
sémantique

Lexique Lexique
Phono. Phono.
Trait. Trait.
Syntax. Syntax.
Lexique Lexique
ortho. ortho.
Recon.
Procédures Stock
Symboles
Arithm. calcul F.A.

Trois cas décrits dans la littérature de non reconnaissance des symboles


( Ferro & Botelho, 1980)

• Faire apparier les signes et le nom de l’opération


• Faire apparier les signes et le nom de l’opérateur

+
MOINS SOUSTRACTION
PLUS : MULTIPLICATION
FOIS
DIVISE - ADDITION
DIVISION
X
Recon.
Procédures Stock
Symboles
Arithm. calcul F.A.

Vérifier les erreurs commises au calcul écrit

Confusion entre opérations car


mauvaise identification des opérateurs

cas AL cas MA
3x5=8 6 + 3 = 18
9x3=6 5-2=7
721 + 36 = 25956 35 + 24 = 840
329 x 97 = 232 122 - 87 = 209

Ferro & Botelho (1980)


AL, 40 ans, hématome temporo-occipital gauche; MA, 52 ans, AVC pariétal gauche
Reconn.
Procédures Stock
Symboles
Arithm. calcul F.A.

2x3 2+3 3-2


7x8 7+8 8-7
Ensemble des données en MLT
Règles
Soustraction? Division ?
Effet de taille/difficulté ?

Présentation: NA, NVO


Comparer production/vérification

8
5
5 + 4 = ... 5+4= 7
9
6

Benson & Denckla (1969)


Patient 1, 58 ans, AVC gauche, syndrome de Gerstmann

Donc si nécessaire après échec en production procéder à des tâches de


vérification
Comparer les différentes opérations

pourcentage moyen d’erreurs

soustraction addition multiplication

production 8% 33 % 57 %

Pesenti, Seron & Van der Linden (1994)


BB, 39 ans, atrophie cortico-souscorticale
Donc examiner les quatre opérations principales, même si le statut
des soustractions et divisions comme « faits » arithmétiques est parfois
discuté
Comparer faits arithmétiques et règles

Faits 3 x 2, 5 + 4, 6 x 7 ….
Règles N x 0 = 0, N x 1 = N

N+0=N

Donc présenter les deux types de problèmes

… débat sur les codes

6 x 7 = , six fois sept égale?

Donc présenter dans les deux codes


Effets classiques
• effet de taille
– performances moins bonnes sur les grands problèmes par rapport au petits
– Donc présenter les deux types de problèmes

• Effet de split
– en vérification rejet plus aisé des solutions fausses éloignées (approximation)
– Donc, si vérification contraster les splits
– En vérification sélectionner les résultats erronés en x
– (er. table, er. opérand, er. avec reprise d ’un opérand et erreur hors table)

6x7=? 48 Erreur d’opérand


40 Erreur de Table
27 Erreur reprise d’un opérand
39 Erreur Hors table
Recon.
Procédures Stock
Symboles
Arithm. calcul F.A.

Procédures de calcul écrit et de calcul mental

Calcul écrit :

•reconnaissance des opérateurs


•gestion de la séquence des étapes
•récupération des faits arithmétiques
intermédiaires
•gestion de la disposition spatiale
•gestion des reports et des emprunts
•...
Reports et emprunts
• Construire des problèmes qui posent problèmes
• reports et emprunts
• voir si il y a des bugs
• Le plus connu en soustraction : smaller from larger

2345
987

2642
_____
Epreuves plus spécifiques

• connaissances conceptuelles

27 x 34 = 34 x 27
67 + 67 +67 = 2 x 67
9025-5861 = 5861-9025

a+b = b+a
a-b = b-a
Stratégies de résolution

Basées sur la différence entre


connaissances déclaratives et conceptuelles

N:7=?
Nx7=?
A:B=? 49 : 7 = ?
BxX=A? 7 x 5 = 35
A - (B x X) = C 49 - 35 = 14
c:B=D 14 : 7 = 2
X+D=R 5+2=7

Hittmair-Delazer, Semenza & Denes (1994)


BE, 45 ans, AVC ganglions de la base gauche
Travaux de Delazer -> 4ième composant dans le module calcul

Recon. Connaissances
Procédures Stock
Symboles
Arithm. calcul F.A. conceptuelles

Règles générales des opérations (commutativité ..

Savoir que
B+A=A+B
Mais que
B – A = vaut pas B - A
Arithmétique symbolique

Ajouter un composant pour le comptage

Comptage en ordre direct


En ordre indirect
Comptage à partir d’une borne
comptage jusqu’à une borne
Comptage à rebours

Examiner aussi le comptage dans le code


Arabe
Comptage
Frontières lexicales code verbal
Neuf – dix : U - D
Dix – onze : D - P
Seize dix-sept : P - DU

Aux bouclages syntaxiques


Vingt-neuf – trente
soixante neuf – septante

Frontières syntaxiques code Arabe

9 - 10
19 - 20
99 - 100
LIMITES du MODELE de Mc CLOSKEY

1. Limites théorique -> la représentation sémantique des nombres

2. Non prise en compte des opérations numériques présymboliques

Traitement de la numérosité

Apports de Dehaene et Butterworth et etc.


Mais limite …
• Ce modèle ne concerne que les nombres
comme réalités symboliques : les chiffres
arabes, les numéraux verbaux, ne dit rien sur
le traitement des numérosités non symbolique
• C’est la porte qu’ouvre Stanislas Dehaene,
• Elle n’est pas encore refermée et elle a
entraîné une reformulation complète de ce
domaine de recherches…
2. Arithmétique non
symbolique

• Élargissement du cadre
– Traitement de la numérosité avant le langage
– (chez le bébé et le jeune enfant)
• Chez d’autres espèces animales
• Recherche des bases biologiques des
compétences numériques
Sens numérique de base

Constitue une arithmétique non symbolique et intuitive

Qui implique a minima deux autres capacités:

1. La capacité d’isoler un élément de son


environnement
(pour évaluer la numérosité d’une collection il
faut que les éléments qui la constituent soient
isolables

2. Celle de négliger les informations sensorielles


non pertinentes
Sens numérique de base
Ne pas tenir compte de la nature des éléments

Set 1
Set 2 Set 3

Set 4
Set 5
Sens numérique de base

Indépendante de la quantité de stimulation

A B
Arithmétique non symbolique

Existe même dans les cultures dépourvues


d’arithmétique symbolique sophistiquée comme
les indiens Mundurucu (voir Izard, Dehaene et
Pica)

•Munduruku ont un langage pour les nombres qui


s’arrête à 5
•Mais ils sont capables au delà de ce nombre de
discriminer approximativement de plus grandes
quantités et même de prédire approximativement le
résultat d’opérations sur de plus grandes numérosités
Travaux contemporains
Amazonie

• Expérience avec les indiens Munduruku (Amazonie)


• Pas de mots pour les nombres
• Pas d’usage des doigts
Sensibilité perceptive de base

On disposerait de capacités perceptives qui nous permettent de


discriminer des numérosités

Etude récente d’un phénomène d’illusion perceptive de base dans


le domaine de la numérosité
(comme on en rencontre pour d’autres dimensions perceptives)

Burr et Ross, 2008


Phénomène d’adaptation perceptive
Phénomène visuel de base
adaptation à la numérosité
Arithmétique non symbolique

• Proposition de l’existence :
• « Number sense »
– Équipement inné : partagé avec d’autres
espèces
– Base sur laquelle s’appuierait l’arithmétique
symbolique (+ interférence avec ce système!)
– Réseau neuronal spécifique
– Au cœur de relations avec d’autres fonctions

Interrogations fonctionnelles
Capacité innée/précoce de traiter la
numérosité

• Capacité de
• discriminer,
• Comparer
• catégoriser des ensembles d ’objets ou
d’événements sur la base du nombre d ’éléments
les composant
• Le cerveau est capable de se représenter la
numérosité et aussi d ’opérer un ensemble de
transformations simples sur les numérosités
(addition et soustraction)
Arithmétique non symbolique très précoce
Chez le tout jeune enfant

• il y a des évidences indiquant que le tout


jeune enfant est capable de :
– Discriminer de petites quantités
– D ’apparier des quantités présentées dans
différentes modalités
– D ’anticiper le résultat d’opérations
arithmétiques élémentaires (cfr Wynn)
– Capacités limitées aux petits nombres
– Interprétation non consensuelle
Compétence abstraite

• Indépendante de la modalité
• 4 sons = 4 stimuli visuels

• Ne se rapporte pas à des objets singuliers


•mais à des collections

• Exige l’existence d’entités distinctes


Arithmétique non symbolique

La capacité de discriminer les numérosités obéit à une loi de WEBER


Qui établit que la capacité de discriminer deux numérosités est
fonction de la taille des numérosités en présence

Pour les numérosités présentées en un temps en modalité visuelle le


seuil de discrimination est d’environ 25%

Discrimination facile ratio 0.25 Discrimination difficile ratio 0.10


Modèle dominant celui proposé par
Dehaene

• Compétence innée : capacité de se représenter


de manière approximative les quantités de
manière analogique
Trois faits comportementaux émergent lorsqu’on doit
traiter des numérosités
•Effet de taille
•Effet de distance
•Effet SNARC

NB ces principes s’appliquent également lors de la


comparaison de nombres dans des codes symboliques
Effet de distance
• Dans une tâche de
comparaison numérique
(comparer un nombre à un
standard : plus les nombres
sont éloignés et plus les TR
sont rapides et le taux de
réponse correct est élevé

Figure 1-1. Distance effect. (A) Distance effect observed with pigeons in a task requiring to
compare the number of pecks with a fixed standard of 50 (Rilling & McDiarinid, 1965). (B)
Distance effect observed with chimpanzees in a task requiring to select the larger of two small
numbers of chocolate bits (Washburn & Rumbaugh, 1991). (C) Distance effect observed with
humans in a task requiring to decide whether a pattern contained exactly 12 dots (van Oeffelen &
Vos, 1982). (D) Distance effect observed with humans in a task requiring to decide if a
two-digit Arabic numeral is larger than 65 (Dehaene et al., 1990). Reproduced from Dehaene,
Dehaene-Lambertz & Cohen, 1998.
Effet de taille

• A distance égale la
comparaison de
deux petits nombres
est plus rapide et
plus précise que la
comparaison de
deux grands
nombres
Fig. 1-2. Size effect. (A) Size effect observed with rats in a task requiring to compare the
numbers of lever presses to a fixed standard of 4, 8, 12 or 16 (Mechner, 1958). (B) Size effect
observed with humans when they have to compare the numerosity of a dot pattern to a fixed
standard of 8, 12, 16, 20, 25 or 30 (van Oeffelen & Vos, 1982). In both cases, the size effect is
revealed by an increasing dispersion of the distribution of responses. In general, when humans
process symbolic numerals, the size effect is reflected only by lengthened response times and a
small increase in error rates for increasingly larger numbers (Aschcraft & Battaglia, 1978;
Buckley & Gillman, 1974; Moyer & Landauer, 1967). Adapted from Dehaene et al., 1998.
Effet SNARC de base

Main droite plus rapide pour les grands nombres


Main gauche plus rapide pour les petits nombres
Dans une tâche de jugement de parité
Dehaene, Bossini, & Giraux J. Exp. Psychol. Gen. 122, 371–396 (1993).
Une interprétation pour ces trois
effets : la ligne numérique
Initialement proposée par Restle en 1976 et reprise par Dehaene en 1993
L’idée est que nous représentons les numérosités sur un continuum interne
analogique qui se présente sous la forme d’une ligne numérique.
Sur cette ligne une numérosité serait représentée par une activation locale

La ligne numérique présente deux autres particularités :


1.Elle est orientée de la gauche vers la droite
Les petits nombres sont à gauche et les grands à droite
2.La ligne présente une compression logarithmique qui fait que plus on
avance dans les grands nombres et plus leur position est proche sur la
ligne.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 131415 …….
Ligne numérique
: médium continu/discret
Numérosité = une activation sur cette ligne
compressée dans la région des grands nombres (fonction
logarithmique)
Orientée de la gauche vers la droite

Les trois effets classiques


Effet de distance : 2-3 versus 2-9
Effet de taille : 2-3 versus 82-83
Effet SNARC : petit gauche versus grand droit
Interprétation classique
(Dehaene, 1992)

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 131415 …….
Côté gauche petits nombres côté droit grands nombres
Modèle de la ligne numérique

• Compatible avec de nombreux travaux en


psychologie expérimentale
• Se présente aussi avec des nombres donc avec
du matériel symbolique
• Est appuyée par d ’autres observations
• Galton : les sujets qui disent voir les nombres
compression

Orientation gauche-droite

Galton, Nature, 1898; Seron et al., Cognition, 1992


Important ces effets

• 1. sont retrouvés chez d’autres espèces


• 2. se manifestent au niveau cérébral dans
les signaux d’activation BOLD (IRMf)
• 3. Concernent une structure particulière:
segment horizontal du sillon intrapariétal
• 4. Concernent l’arithmétique symbolique
aussi (mais de manière moins forte)
Les données de travaux différents en PET et en IRMf convergent pour
souligner qu ’un réseau est impliqué dans les traitements numériques

Pesenti et al. (2000) J. Cog. Neurosc. Stanescu-Cosson et al. (2000) Brain

Simon et al. (2002) Neuron Pessoa & Desimone (2003) Neuron


Cas d ’acalculie sévère et isolée

suite à des lésions situées dans le sillon intrapariétal gauche


Cas le plus remarquable décrit par Cippolotti et Butterworth, 1992 , Brain

Patiente de bon niveau socio-culturel


qui ne peut plus
Traiter les nombres
Au delà de 4
Sans troubles du langage
Sans déficit intellectuel
Modèle cérébral
• Réseau fronto-pariétal
– Sillon intrapariétal droit et gauche
– (représentation sémantique des nombres
• Gyrus angulaire gauche
– Représentations numériques symboliques
• Asymétrie éventuelle
– Réseau droit plus impliqué dans l’arithmétique
non symbolique
– Réseau gauche dans l’arithémtique symbolique
On a assez d’évidence
l’IPS et plus précisément son plan horizontal
(en association avec d’autres structures cérébrales)
-> le centre des traitements sémantiques.

Le terme de centre signifiant ici simplement :


« quand un sujet traite un nombre au niveau sémantique
alors il y a de l’activation dans le sillon intrapariétal ».

.
Question nouvelle qui se pose

Pourquoi les représentations de la


numérosité ont adopté ce siège cérébral?
C’est une question qui ne renvoie pas aux
questionnements classiques de la neuropsychologie
cognitive puisqu’il ne s’agit pas de réaliser une description
fonctionnelle, de détailler les éléments d’une architecture

Ce n’est pas non plus une question de type anatomoclinique


En fait, on sait où sont situés les circuits qui représentent
les nombres (enfin à peu près) c’est une question qui
correspond au « Pourquoi là? »
Pourquoi dans le lobe pariétal?

• La question même si elle paraît curieuse


n’est pas sans intérêt. Par exemple, on
sait que les représentations du langage
sont situées sur la convexité de
l’hémisphère gauche, en fait, entre les
structures cérébrales qui commandent la
production des sons vocaux et celles qui
président à l’analyse des sons verbaux.
La question de Butterworth, neuropsychologue
à UCL London dans son livre « The Mathematical Brain »

“In this chapter, I want to ask, and try to answer, a


rather strange question: why is number area in the
left parietal lobe of our brains”.
Brian Butterworth The Mathematical Brain, 1999

La question n’est pas « où » (on connaît la


réponse) mais « pourquoi là » ?
Différentes réponses seront proposées

Lobe pariétal et l’espace


Ligne numérique et l’effet SNARC
Le traitement des nombres chez les héminégligents
représentations spatiales et les synesthésies
en rapport avec les nombres
Lobe pariétal/ gyrus précentral et les doigts:
Doigts pour compter
Doigts pour les représentations iconiques des nombres
Doigts pour les estimations de taille

Lobe pariétal et traitement de l’ordre


nombre et structures lexicales ordonnées
Neuroanatomie et Traitement de l’ordre
1. Lobe pariétal et l’espace

1. La ligne numérique et l’effet SNARC

Dans une tâche de jugement de parité (dire pair ou impair) les


réponses aux grands nombres sont plus rapides à droite et les
réponses aux petits nombres sont plus rapides à gauche
Effet SNARC : spatial-numerical association of response code
Interprétation classique
(Dehaene, 1992)

1 2 3 4 5 6 7 8
9
Côté gauche petits nombres côté droit grands nombres
SNARC

• Effet présent
• Même si la magnitude n’intervient pas
• Même pour des tâches non numérique
– Jugement phonétique (Fias et al. 1996))
– Traitement de traits physiques
– Apparition dans certaines situations ou le
traitement ne porte pas sur le nombre
SNARC et biais Attentionnel
Fischer, Castel, Dodd & Pratt Nature Neurosci. 6,
555–556 (2003)

X
X
+
+
8

Après la présentation d’un grand nombre biais attentionnel en faveur de la gauche


Après la présentation d’un petit nombre biais attentionnel vers la droite
Biais spatiaux dans la bissection de lignes
Fisher,M.H. Neurology, 2001
Calabria, & Rossetti, Y. Neuropsychologia, 2005.

999999999999999999

111111111111111111

Les lignes formées de petits nombres (1-2) entraînent une déviation


du découpage vers la gauche
Les lignes formées de grands nombres (8-9) entraînent une déviation
du découpage vers la droite
Idem si on refait avec des mots « un –deux » versus « huit-neuf »
Bissection de nombres par des patients
héminégligents
Zorzi, Priftis, & Umilta, Nature 417, 2002

Tâche : donner le milieu de deux nombres : (ex. 1-5, 11-15 ou 21-25)


La déviation suit le même pattern que celui observé dans une tâche
De bissection de lignes déviation à droite ex. 11-19 -> 17
Effet est le même que cela soit 1-5 ou 5-1
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 12 14 15 16 17 18
X

Donner le milieu entre 5 et 18

Réponse 15
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 12 14 15 16 17 18
X

Give me the midpoint number


between 5 et 18
Number as a visuo-spatial mental representation
is affected by neglect

From Hubbard et al. 2005


Bisection of numbers interval
• Rossetti has shown that with prism-adpatation
the mental bisection bias can be compensated

From Rossetti et al. 2005


Psychological Science
Opérations arithmétiques et espace : McCrink, Dehaene et Dehaene-Lambertz,
2007, Perception and Psychophysics
Les résultats de l’addition
sont surestimés
Ceux de la soustraction sont
sous estimés
Interprétation un biais dû à un
mouvement
Sur une ligne
numérique interne
« operational momentum »

McCrink et al., 2007


Les origines du SNARC

• Dehaene, Bossini et Giraud, 1993


• SNARC lié sens de la lecture, : Gauche à
Droite
• Argument indirect : Etudiants Iraniens
• Confirmation partielle travail de
• BERCH, et al. Journal of Child and
Experimental Psychology, 1999.
– Chez les enfants, le SNARC n’apparaît
qu’après 3 années de scolarité
Les origines du SNARC

• Mais le tableau se complexifie:


• Zebian, Journal of Cognition and Culture, 2005
– Libanais illettrés, mais qui lisent les numéraux : pas d’effet SNARC
– Arabes monolinguaux (lecture de droite à gauche) : SNARC
inversé
– Arabes bilingues Arabe-Anglais : SNARC inversé mais plus faible
Ito et Hatta, Memory and Cognition, 2004
– Nombres Arabes chez les japonais : SNARC Classique
– Mais aussi un SNARC vertical : petit/bas et grand/haut
– Alors que la lecture en japonais suit la direction inverse
Les origines du SNARC

• Hung, Hung, Tzeng et Wu, Cognition 2008


• Sujets chinois :
– Comparaison dans une tâche de jgt parité
• Chiffres arabes
• mots chinois de nombre: lecture prédominante du
haut vers le bas
• Chiffres arabes SNARC classique
• Nombres chinois écrits simples : SNARC vertical du
haut vers le bas (haut/petit bas/grand, inverse des
japonais)
Origine du SNARC et effet de la notation

• Deux conclusions intermédiaires


• Les biais spatiaux sont peut être liés à des
habitudes de lecture,
• Ces biais sont dépendants des codes et
donc ce constat va à l’encontre de
l’idée que l’effet SNARC renvoie à une
représentation sémantique abstraite des
nombres.
SNARC et contexte
• Travaux de Shaki et Fisher, Cognition, 2008
– Sujets bilinguues Russe-Hébreux
– Lecture texte en Russe (G-D)/ Hébreux (D-G) et ensuite
tâche numérique
– Dans les deux cas -> SNARC
– mais diff. Sign. SNARC plus net après texte Russe.
– Si par contre on fait écouter du Russe ou de l’Hébreux :
aucun effet sur le SNARC

• Conclusion:
– Au delà d’effet de mémoire à long terme, il y a des
effets contextuels à court terme
Effets des contextes induits
Infuence sur le SNARC des référentiels spatiaux
à disposition

Bachtold, Baumuller, & Brugger, Neuropsychologia 1998.

Priming explicite tâche : > ou < à 6


Concevoir les nombres sur une règle (a)
Concevoir les nombres sur une horloge (b)
Résultats:
Snarc en a)
Effet inverse en b)
Effets de contexte identiques avec
patients héminégligents

Patients héminégligents
Sans instructions spéciales
Si comparaison à 5 plus lents pour 4
Si comparaison à 7 plus lents pour 6
Mais si on présente le nombres
comme étant des heures sur un
cadran
réponses plus lentes pour les nombres
plus grands que 6
Patients sans négligence
représentationnelle

Vuilleumier, Ortigue & Brugger Cortex, 2004


SNARC et contexte

• Fisher, Shaki & Cruise, Experimental Psychology, 2009.


– Sujet bilingues Russe-Hébreux
– Jugement de parité
– Mélange mots russes , nbres arabes, mots hébreux
– Compare SNARC russes/arabes vs hébreux/arabes
– Le SNARC -> russes/arabes
– pas de SNARC après -> hébreux/arabes
• Donc au delà d’une influence possible de la MLT il y a des
facteurs contextuels très importants.
SNARC niveau de l’Espace concerné

Espace représenté
1 2 3 4 5 6 7 8 9
1 2 3 4 5 6 7 8 9

Espace avec codage corporel


Espace représenté
1 2 3 4 5 6 7 8 9
9 8 7 6 5 4 3 2 1

Croisement des mains


Le niveau d’espace impliqué
Dehaene, Bossini et Giraud, 1993
(expe 6) (8 sujets)
Réponse mains croisées
Maintien de l’effet SNARC sans
influence du changement de position
des mains
Donc effet SNARC indépendant des
coordonnées corporelles
En partie confirmé par
Fisher et Hill 2004 (12 sujets)
Le niveau d’espace impliqué
Mais résultats non reproduits par
Nuerk, Wood & Willmes - Experimental
Psychology, 2005
Wood, Nuerk & Willmes - Cortex, 2006

• Position congruente ou pas (avec différents codes)


• (30 sujets)

• SNARC observé dans toutes les conditions congruentes


• SNARC absent dans toutes les conditions non congruentes
• Mais pas observation non plus d’un SNARC inverse
• Pour ces auteurs
• SNARC actives 2 codes main/espace représenté
• Absence d’effet -> l’opposition entre ces 2 codes
Fragilité du SNARC

• l’effet n’est pas présent chez tous


– Certains sujets ont un effet inverse
– Fias et al. 2001 30% exp 1 et 22% exp 4 effet inverse
– Nuerk et al. 2004 39% arabic numbers et 30% pour le mots
• Donc risque pour les manips avec petits échantillons
• Influence de la notation
– Snarc effect présent avec le code arabe même si tâche
non sémantique
– Fias et al., 1996; Fias, 2001 pas vrai pour le code verbal
Existence de SNARC’s non numériques

Gevers, Reynvoet, et Fias,


Cognition, 2003

1A : indiquer si janvier, février,


mars, avril, septembre,
octobre, novembre, décembre
Viennent AVANT ou APRES
Juillet

1B : dire si le mois se
Termine par R ou pas
CONCLUSION

• Effet SNARC
• variable selon les sujets
• Variable selon les instructions de la tâche
• Variable selon le contexte
• Variable selon le système de notation
• Présent pour des données non numériques
• ABANDON progressive de l’idée que le SNARC reflète une
organisation spatiale de la représentation sémantique des
nombres en mémoire à long terme
2. représentations spatiales et les synesthésies
en rapport avec les nombres

• L’idée d’une interaction espace nombre est


également appuyée par d ’autres observations
• Galton : les sujets qui disent voir les nombres
• Voir aussi Seron et al. Cognition 1992
compression

Orientation gauche-droite

Galton, Nature, 1898; Seron et al., Cognition, 1992


2. Le lobe pariétal et les doigts

Les nombres et les doigts


Association obligée ou rencontre
fortuite?
les nombres et les doigts

 Les doigts comme support de la


représentation numérique
 1/ Dans toutes les cultures humaines, les enfants
utilisent leurs doigts pour compter, avant que
l'arithmétique leur soit systématiquement
enseignée (Butterworth, 1999),

 2/ Dans toutes les cultures au sein desquelles


existent des procédures de comptage, le
comptage sur les doigts précède ou accompagne
le développement des systèmes symboliques
(Dantzig, 1962).
 À des niveaux de sophistications différents,
représentées par des systèmes
 tantôt très élémentaires (parties du corps)
 tantôt symboliques et sophistiqués

Tribu Yupno
Culture Papou
De Nouvelle Guinée
Utilisation de parties du corps
Et des noms de parties du corps
pour compter
les nombres et les doigts

 3/ Chez l'adulte, en cas de pathologie cérébrale,


les patients qui présentent une acalculie sévère
présentent un ensemble de troubles associés (le
syndrome de Gertsmann) dont l'élément central
est une difficulté dans la reconnaissance et
l'identification des doigts (agnosie digitale)
(Gertsmann,1940; Cipolotti, Butterworth & Denes, 1991;
Mayer, Martory, Pegna, & Landis, Delavelle, & Annoni 2000).
les nombres et les doigts

4/ Etudes d'imagerie cérébrale fonctionnelle (Pinel et al., 1999;


Dehaene et al., 1996; Pesenti et al., 2000)

 une implication du gyrus précentral gauche et des aires


frontales voisines a été régulièrement observée lorsque des
sujets se trouvent engagés dans des tâches arithmétiques
simples.
 Proposition d ’ un réseau neuronal sous-tendant le
mouvement des doigts et impliqués dans les activités de
comptage (Butterworth, 1999; Simon, 1999), qui constitue
l'une des stratégies numériques de base développée par les
enfants (Fuson, 1988)".
Comparaison- orientation

gyrus précentral

4
Z 3
score
2

L-R

sillon intrapariétal
+ lobule pariétal supérieur
(Pesenti et al., J. Cog. Neuro., 2000)
les nombres et les doigts
 5/ Au niveau du développement

 liens bidirectionnels entre agnosie digitale et déficit


arithmétique.

 Kinsbourne et Warrington (1963)


 sept cas d'enfants avec agnosie digitale -> grandes difficultés
à se représenter la plupart des concepts numériques et à
résoudre des additions ou soustractions simples.

 Dans la direction inverse

 Strauss et Werner (1938) et Rourke (1993) (études de groupes) et


Pebenito (1987) ( étude de cas)
 enfants avec dyscalculie -> troubles perceptivo-tactiles.
les nombres et les doigts

 Chez l ’enfant, La discrimination des doigts prédit le niveau


de développement arithmétique ultérieur
 Fayol, Barrouillet & Marinthe, 1998; Marinthe, Fayol &
Barrouillet, 2001; Noël et al. 2005))
 étude longitudinale sur une centaine d’enfants suivis de
5 à 8 ans : les performances perceptivo-tactiles évaluées
à 5 ans permettent de prédire, mieux que les scores de
niveau de développement général les performances
ultérieures en arithmétique à 6 puis à 8 ans.
 Ces résultats mettent en évidence le caractère prédictif à
long terme des performances aux épreuves perceptivo-
tactiles.
Nombre et doigts

 On a même montré un rapport plus direct un


entraînement des gnosies digitales -> progrès en
habiletés numériques

 Gracia-Ballafuy et Noël , CORTEX, 2008


 Enfants de 5.8 à 6.4 ans
 G1 entraînement digital
 G2 entraînement compréhension d’histoires

 G1 s’améliorent dans les procédures de quantification


et dans le traitement des nombres arabes

 G2 ne progressent pas significativement.


Left parieto-precentral “network” for finger movement control ?

Comparison
Addition
Multiplication
Multidigit calculation

(Pesenti et al., J. Cog. Neuro., 2000; Zago, Pesenti et al., 2001)


Naissance d’ hypothèses
alternatives
 Hypothèse que l’on retrouve chez Butterworth,
Pesenti et al. . et chez Fisher

 La liaison entre les nombres et l’espace pourrait


prendre racine dans les liens entre les nombres
et les doigts
Les nombres et les doigts
 Hypothèse intéressante car:

 Les doigts = représentation discrète

 Doigts pendant l ’apprentissage =


 Valeur déclarative : représentations iconiques de la
numérosité
 valeur procédurale : se lèvent et sabaissent et sous-tendent
les activités de comptage
 peuvent aider à introduire la notion de base 10
 12 = deux mains et deux doigts

 nombre = une position atteinte -> doigts ajoutent à la quantité


une relation d ’ordre -> à ce titre précurseurs du langage
Rapports SNARC/ habitudes de comptage
 Pas clairs :Fisher, Cortex, 2008

 enquête sur plus de 400 sujets irlandais : 66% right-starters et 34% left-
starters

 expérience jgt parité (53% left start et 47% right star


 SNARC les left starters
 Pas de SNARC les right starters

 Mais influence culturelle

 Sato et Lalain Cortex, 2008

 Chez des sujets francophones: de 1 à 5 début à droite dans majorité


des cas et à quatre âges différents ( 4 groupes de 4-5 ans à 24-47)

 Chez Fisher pas de rôle de la latéralité manuelle, alors que Sato et Lalin,
(Cortex, 2008) en trouvent une
Tâche de production d’une réponse avec les doigts
Objectif : confronter la ligne numérique orientée de
la gauche vers la droite et les habitudes de
comptage

Tâche: répondre au chiffre avec le


doigt qui lui est associé

Di Luca, Granà, Semenza, Seron & Pesenti, 2006


Di Luca, Granà, Semenza, Seron & Pesenti,
2006 1 Unité de Neurosciences Cognitives, Université Catholique de Louvain, Belgium
2 Unità di Neuroscienze Cognitive, Università degli studi Trieste, Italia

1 SNARC 8 anti-SNARC

7 Italian counting 3 Other counting ?


Di Luca,Granà, Semenza, & Pesenti, 2006

7 Italian 8 anti- 1 SNARC


counting SNARC

7 8 1 2 6 3 5 4

Perception: aller des doigts au numéral

Object: découvrir les représentations digitales canoniques

Tâche: nommer la numérosité représentée par


les photos
+

« Sept »

Di Luca, & Pesenti, submitted


Perception: from fingers to verbal numeral

paumes

Dos

Les configurations prototypiques du comptage sont les plus


rapidement nommées

Di Luca, & Pesenti, submitted


Priming subliminal:

Objectif: examiner si la représenation digitale peut activer


la représentation sémantique (Dehaene et al., 2001)

Tâche: comparaison à un standard [5], précédé d’un prime sous liminal

congruent +
1

+ incongruent

Di Luca, & Pesenti,


296

294

292

290 can
288 non-can

286

284

282
cong incong

Di Luca, & Pesenti,


Nbre/espace/action

 Andres, Ostry; Nicol et Paus , Cortex, 2008 (voir


aussi Lindemans et al. 2007).
Grasping number magnitude
- three object sizes : 40, 50, or 60 mm

- two number sizes : small (1,2) vs large (8,9)

30 cm

Andres, Nicols, Ostry & Paus (Cortex, 2008)


Tâche : Jugement de parité
40 mm 50 mm 60 mm

1 1 1
SMALL
{ 2 2 2

8 8 8
LARGE { 9 9 9
Procedure
1. 2.

3.

4.

1. Ouvrir les yeux


2. Atteindre et saisir le bloc
3. Le placer en avant ou en arrière selon la parité du nombre
4. Revenir à la position initiale et fermer les yeux
Résultats

Andres et al. 2008, CORTEX

 L’ouverture des doigts


est plus grande
lorsqu’un digit de
valeur élevée se trouve
inscrit sur le cube
Nbre/espace/action

 Badets , Andres, Di Luca et Pesenti, Experimental


Brain Research, 2007

?
Nbre/espace/action

Sous estimation après grand


+ Nombre
Surestimation après petit
8

Badets , Andres, Di Luca et Pesenti,


Exprimental Brain Research, 2007
Conclusion possible

 Le traitement des nombres active un réseau fronto


pariétal

 Notre représentation des nombres est construite en


relation étroite avec le voie visuelle dorsale
dédicacée au contrôle de l’action

 Il y a une interaction entre les nombres et la taille de


la pince digitale
Finger-counting and finger
montring by blind children
 Crollen, Mahe & Seron (en préparation)

 9 enfants aveugles vs. 9 enfants voyants


(appariés en âge, sexe et QI)
 3 batteries de tests:
 1. Evaluation de capacités cognitives générales;
 2. Evaluation de l’utilisation spontanée des doigts
pour compter (finger-counting) et représenter des
quantités (finger-montring);
 3. Evaluation du niveau de canonicité des
stratégies de finger-counting et finger-montring.
Batterie 1: capacités cognitives
générales
 1. Estimation QI verbal:
 Sous-tests d’information et de similitude de la WISC-III
(Wechsler, 1996)

120

115

110
Total IQ

106.8±8.5
105
104±14.3

100

95
Blind Sighted
 2. Mémoire de travail :
 Listening span test
 Tâche de répétition de pseudo-mots (Batterie BELEC)
100 sig* 12
90

Correct responses (%)


80 10

Span measure
80 ± 13.7
70 77 ± 7.8 9.3 ± 0.7
8
8.4 ± 0.6
60
50 6
40
30 4
20 2
10
0 0
Blind Sighted Blind Sighted
Listening span Pseudo-words
*p<.05

 3. Additions de nombres à 1 chiffre (Tedi-Math)


9
8
7 7.5 ± 0.6
6.9 ± 1.5
6
Score (/8)

5
4
3
2
1
0
Blind Sighted
 4. Discrimination digitale (Batterie NEPSY)

36

35

34

Score (/36)
33 33.4 ± 1.9

32
31.9 ± 2.5
31

30
Blind Sighted

 5. Connaissance des séquences ordonnées


 Exercices de comptage issus de la batterie Tedi-Math
 Récitation des jours de la semaine, des mois de l’année et des
lettres de l’alphabet.

→ Bonne connaissance de la chaîne numérique dans les 2


groupes d’enfants
→ Un seul enfant (le plus jeune voyant) ne parvient pas à
réciter les 3 séries ordonnées
Batterie 2 : utilisation spontanée
des doigts
 1. Comptage du nombre d’apparition d’un mot dans
une histoire
 En plus de compter les apparitions d’un mot cible, les
enfants doivent être attentifs au contenu de l’histoire
 → Doigts : support à la mémoire de travail?

10 100
9 90
8 80
7.8 ± 1.4 8 ± 1.1

Finger use (%)


7 70
Score (/10)

6 60
5 50
47 ± 41.4
4 40
3 33 ± 44 30
2 20
1 10
0 0
Blind Sighted Blind Sighted

Accuracy Finger use


 2. Comptage de 2 syllabes
 /pa/ (entre 3 et 7) - /ji/ (entre 2 et 6)
 → Doigts : outil pour ne pas perdre la trace de ce qui a déjà
été compté?
12 120

10 100

Finger use (%)


8 8.89 ± 0.92 80

Score (/10)
76.7 ± 34.1
6 6.12 ± 2.65 60

4 40
37.5 ± 46.9
2 20

0 0
Blind Sighted Blind Sighted
Accuracy Finger use

 3. Comptage avec suppression articulatoire


 Compter le nombre de fois que l’expérimentateur touche
l’épaule de l’enfant, en répétant le son « bla bla bla »
12 sig** 140

10 120

Finger use (%)


9.2 ± 0.7 100
8
Score (/10)

80
7±2
6 75.5 ± 43.3
60
4
40
2 20
12.5 ± 35.3
0 0
Blind Sighted Blind Sighted
Accuracy Finger use
**p<.01
 4. Questions d’énumération
 Enumérer un nombre particulier d’exemplaires d’une
catégorie (Ex. : 5 noms de garçon, 4 métiers, 9 animaux,…)
12 120
sig**
10 100

Finger use (%)


9.1 ± 0.8 9 ± 0.9
8 80

Score (/10)
70 ± 26.7
6 60

4 40

2 20
10 ± 15.5
0 0
Blind Sighted Blind Sighted

**p<.01 Accuracy Finger use

 5. Manipulation des séries ordonnées


 Ex. : Quel est le 7ème mois de l’année? Combien de lettres y-a-
t-il entre A et H?
12 sig** 120

10 100

Finger use (%)


8 8.9 ± 1.4 80
Score (/10)

8.4 ± 1.7
78.7 ± 21.9

6 60

4 40

2 24.4 ± 27.1 20

0 0
Blind Sighted Blind Sighted

**p<.01 Accuracy Finger use


 6. Communication de numérosités
 5 NVO (1, 2, 4, 7 et 8) et 5 séquences de sons (3, 5, 6, 9, et 10)
présentés via des écouteurs
 L’enfant doit faire deviner à l’expérimentateur le nombre/la
numérosité entendue, sans parler ni écrire

12 120

10 100
10 ± 0
9.4 ± 0.9

Finger use (%)


8 87.8 ± 19 80
Score (/10)

77.8 ± 34.6
6 60

4 40

2 20

0 0
Blind Sighted Blind Sighted
Accuracy Finger use
Batterie 3 : canonicité du finger-
counting et finger-montring
 1. Finger-counting
 Compter (en utilisant les doigts) le nombre de sons (de 1
à 10) présentés dans une séquence.
Voyants Non-voyants
6/9 enfants:
9/9 enfants :
- Stimulation tactile des
- levée des doigts extrémités des doigts
pour compter
3/9 enfants:
- ordre de levée des
- Utilisation des doigts
doigts typique des
dans un ordre atypique
enfants belges

9/9 enfants:
- début du comptage
avec la main - Début du comptage
dominante. avec la main
dominante
 2. Finger-montring
 L’expérimentateur lit 10 NVO (de 1 à 10, présentés
aléatoirement).
 L’enfant doit utiliser ses doigts pour représenter les
nombres entendus.
Voyants Non-voyants

8/9 enfants : représentation symétrique


des nombres pairs

9/9 enfants : représentation canonique


6/9 enfants : représentations canoniques pour des nombres 5 et 10
tous les nombres
Discussion

 La vision jouerait un rôle dans l’élaboration d’une


représentation numérique digitale
 Les enfants aveugles :
 Utilisation moins spontanée du finger-counting
 Utilisation moins canonique du finger-counting ET du finger-
montring
 Respect du « stable-order principle » (Wiese, 2003) et du
« one-to-one correspondence principle » (Alibali & DiRusso,
1999) mais comptage par stimulation tactile et suivant un
ordre non canonique (Ex. : comptage en symétrie)
 → Counting et Montring en symétrie : stratégie utilisée pour
compenser l’absence de vision? Permet d’augmenter
l’acuité de la discrimination digitale?
Discussion

 Les doigts : support utile mais non nécessaire à


l’émergence du concept du nombre
 La liaison entre les nombres et l’espace ne prend pas
nécessairement racine dans les liens entre les nombres
et les doigts (Fias & Fischer, 2005; Fischer, 2006, 2008)
 L’utilisation moins fréquente des doigts chez les enfants
aveugles n’empêche pas l’observation de l’effet SNARC
chez des adultes non-voyants (Castronovo & Seron, 2007)
Effet sNARC et effet Simon
Selective review
GRASPING

NUMBERS
.contradictions explications possibles:
c/o Dehaene les sujets ont seulement fait du hnd crossed ce qui
put avoir entrîné une plus grande importce pour l rprsentation
sptiale
Chez Wood et al. On a d’abord fait du congrunt puis de
l’incongruen .. L’incongruence recoit de la saillance
Chez Fisher seulement du mtériel auditif peut êre que cela a
empêché la surviue de la représentation hand based + cortex PP
1075
 Le aires pariétales activées pendant number
processing sont aussi actives dans certaines
visuo-fonctions

 Spatial attention : Gitelman et al.? 1999;


Corbetta et al. 2000

 Oculomotor plaing Corbeta et al. 1998

 Mental rotation Kosslyn et al.? 1998


Les bases cérébrales de l’arithmétique

Travaux PET
• Appolonio et al., 1994;
• Dehaene et al., 1996;
• Roland et Friberg, 1985

et ensuite en IRMf montrent régulièrement l’existence d’activations


pariétales bilatérales
•Chochon,Cohen, van de Moortele, & Dehaene, 1999;
• Dehaene, Spelke, Pinel, Stanescu, & Tsivkin,1999;
• Fias, Lammertyn, Reynvoet, Dupont, & Orban, 2003;
• Gruber, Indefrey, Steinmetz, & Kleinschmidt, 2001;
• Lee, 2000;
• Pesenti, Thioux, Seron, & De Volder, 2000
•; Rickard et al., 2000;
• O. Simon, Mangin, Cohen, Le Bihan, & Dehaene, 2002;
• Zago et al., 2001.

Une certaine variabilité interindividuelle


Un activation particulière du segment horizontal du sillon intrapariétal
d’après Dehaene, S., Piazza, M. Pinel, P. et Cohen, L.
Cognitive Neuropsychology, 2003
Arithmétique symbolique

Va permettre le développement des calculs complexes et précis


Importance de la notion d’ordre qui est utilisée pour représenter les
quantités
L’aritmétique symbolique va garder des liens étroits avec
l’arithmétique non symbolique
représentations numériques

Numérosité
Propriété d’un ensemble

Systèmes de notations
Symboles culturellement fixés

Représentations mentales
de la numérosité

Représentations mentales
Des systèmes de notation
Arithmétique symbolique
A côté de l’arithmétique non symbolique, s’est construite
une arithmétique symbolique

Commence avec la création et l’utilisation de symboles pour


représenter les numérosités

Les mots : vingt deux trois etc.


Les symboles écrits : 20, 2, 3 ..

Ou encore : VI, XXXCLVII etc.

L’ arithmétique symbolique varie selon les cultures et est


d’apparition plus tardive dans l’histoire de l’humanité
Illustration
les expériences
de Wynn

Enfants de
4 mois et demi

Temps de fixation
allongé
Di Luca, Granà, Semenza, & Pesenti, soumis
1 Unité de Neurosciences Cognitives, Université Catholique de Louvain, Belgium
2 Unità di Neuroscienze Cognitive, Università degli studi Trieste, Italia

1 SNARC 8 anti-SNARC

7 Italian counting 3 Other counting ?


Di Luca,Granà, Semenza, & Pesenti, soumis

800

7 1
700
Italian 8 anti- SNARC
counting SNARC
600

500

400

300

200
75 87 11 22 68 33 56 44

Plan

•Justifications de l’hypothèse
•Les trois fonctions habituelles
•Le développement
•Le syndrome de Gerstman

• En Imagerie Cérébrale
•Les travaux de Louvain
•Une recherche récente

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