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Géopolitique: Exposé

«Celui qui ne regrette pas l’URSS n’a pas de cœur, mais celui qui veut la
reconstituer n’a pas de tête»

Bonjour à tous, aujourd’hui Léa et moi allons vous faire un exposé sur la citation bien
célèbre de Vladimir Poutine qui est: (dire la citation)
Mais tout d’abord, qui est Vladimir Poutine ?
Depuis 1999, il est la figure centrale de l'exécutif, alternativement comme président
du gouvernement (depuis 2012) et président de la fédération de Russie (premier
ministre de 2008-2012).
C’était un ancien membre officier du KGB. Le KGB est le nom des services de
renseignements russes entre 1954 et 1991, à l'époque de l'Union des République
Socialistes Soviétiques ou URSS. Les trois lettres du KGB sont issues de la
dénomination Komitet gossoudarstvennoï bezopasnosti.

« Celui qui ne regrette pas l'URSS n'a pas de cœur, et celui qui veut la reconstituer n'a
pas de tête », a déclaré un jour Vladimir Poutine. Depuis l’éclatement de l’Union
soviétique en 1991, la Russie cherche à préserver sa zone d’influence par la
diplomatie, si possible, voire par la pression militaire. Entre ses ambitions mondiales,
la tutelle qu’elle cherche à exercer sur ses voisins, et son statut toujours actuel de
puissance nucléaire, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, la Russie
demeure une puissance majeure avec laquelle il faut compter, comme les
Occidentaux, qui avaient eu tendance à la sous-estimer, ont fini par s’en rendre
compte.
Dans une première partie, nous ferons un peu d’histoire et nous vous parlerons de
l’URSS puis dans une seconde et dernière partie nous étudierons plus en détails la
citation dite juste avant de Vladimir Poutine.

I)Pourquoi la Russie est devenue l’URSS ?


Parmi les républiques que nous verrons dans un instant, la Russie est la plus grande.
Cet État a existé de 1922 jusqu'à sa dissolution en 1991, après la sécession des quinze
républiques qui la constituaient en quinze États indépendants... C'est avec la
Révolution russe de 1917 et la Guerre civile russe que l'URSS a été créée.

3)Mais alors, après son effondrement pourquoi les Russes regrettent l'URSS ?
La puissance militaire et la peur qu'engendrait l'URSS, ainsi que la fascination qu'elle
exerçait sur ses sympathisants à l'étranger, de la Seconde Guerre mondiale jusque
dans les années 1980, sont aussi des raisons de nostalgie, notamment en Russie qui
s'efforce de réémerger comme grande puissance.
Les Russes ont l’impression qu’on leur a volé leur pays.
(1)Question à poser à la classe:combien de
pays faisaient partie de l’URSS ?)
2)Quels sont les 15 pays faisant partie de
l’URSS ?
L'URSS était constituée, après la Seconde
Guerre mondiale, de quinze républiques :
Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Estonie,
Géorgie, Kazakhstan, Kirghizistan, Lituanie,
Lettonie, Moldavie, Ouzbékistan, Russie,
Tadjikistan, Turkménistan, Ukraine.

Quand tombe l’URSS ?


1991 : la disparition de l'URSS. Après la chute du mur de Berlin, les régimes
communistes tombent à leur tour un à un. Dans cette situation, Gorbatchev tente de
maintenir, en la réformant, l'Union soviétique.

Pourquoi l’effondrement de l’URSS ?


Le 21 décembre 2021 marque le 30ème anniversaire de la dissolution de l'Union des
républiques socialistes soviétiques (URSS). Souvent réduite à la seule présidence de
Mikhaïl Gorbatchev, elle résulte en fait d'un processus de désintégration politique,
économique et ethnique interne.

Quel est le nouveau nom de l’URSS ?


L'URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques) est décédée le 21 décembre
1991, après une très brève existence, laissant la place à une évanescente CEI
(Communauté des États indépendants).

Comment la Russie Cherche-t-elle à reconstruire sa puissance depuis 1991 ?


Dès 1999, grâce à la montée des prix des hydrocarbures, l'économie russe renoue
avec la croissance. Le PIB qui s'est effondré dans les années 1990 est de nouveau en
hausse, et l'inflation maîtrisée.

II)
Étudions maintenant plus en profondeur la citation de Vladimir Poutine.
Son propos exprime son intention comme président de redonner la grandeur à la
Russie, grandeur politique et économique initialement bâtie sous le régime
communiste soviétique de l’ex-URSS, tout en précisant qu’il ne fallait pas pour
autant revenir sous ce format communiste mais via un contexte plus libéral, système
partagé par une grande majorité de pays depuis les années 90.
Poutine veut défendre le meilleur des 2 mondes, la puissance de l’ex-URSS et la
force du capitalisme. Cette déclaration reflète exactement sa grande ambition de
reconquête par une Russie voulue forte sans oublier les nostalgies de la grande
époque soviétique. Nous pouvons ancrer cela dans le contexte de la Perestroïka et
l’effondrement de l’URSS.

La perestroïka, littéralement «la reconstruction» est le nom donné aux réformes


économiques et sociales menées par le président de l'URSS Mikhaïl Gorbatchev en
Union soviétique d'avril 1985 à décembre 1991, selon trois axes prioritaires:
économique, social et éthique: l'accélération, la démocratisation et la transparence.
Avec sa citation, Vladimir Poutine décrit la relation ambivalente qui le lie au passé de
la Russie. Malgré l’ouverture et la politique libérale du pays, il continue de faire
régulièrement référence à la période communiste.

Ceci explique la complexité de la mémoire en Russie sur la période soviétique car


aujourd’hui il y a toujours 17% de votes pour les communistes à chaque élection, et,
il y a régulièrement des manifestations avec des portraits de Staline. Nous pouvons
ainsi dire qu’il y a dans l’âme russe des souvenirs .
Lors de la commémoration des 75 ans de la bataille de Stalingrad, Poutine a réaffirmé
son attachement particulier à cet évènement. Les défenseurs de Stalingrad nous ont
laissé un grand héritage: l’amour de la patrie, la volonté de défendre ses intérêts et
son indépendance et la capacité d’être forts face à toutes les épreuves.
Mais la volonté de Vladimir Poutine d’un retour à une «Grande Russie», n’est pas
une forme de résurrection de l’URSS. Poutine, en essayant de stabiliser la Russie
d’aujourd’hui qui n’est plus l’URSS, utilise des instruments divers: le sport,
l’olympisme, la nature, la religion et l’histoire. Nous pouvons faire le lien avec nos
cours précédents, qui montre que les méthodes de Poutine sont plutôt penchées sur le
soft power. Ce ne sont donc pas des choix idéologiques. Car il veut glaner dans toutes
les périodes de la Russie ce qui lui paraît de nature à consolider la société russe. Il
prend des choses dans le régime tsariste et dans le soviétique, y compris dans la
période stalinienne.
Cette citation a également fait l’objet de nombreuses interprétations en Occident, qui
y a vu des signes de nostalgie de « l’ancien colonel du KGB » pour l’empire
soviétique déchu. Paradoxalement, cette citation a souvent été reprise dans des
interviews et conférences de presse, où Poutine proposait des commentaires et
explications aux médias. Cette phrase employée dans une tournure concessive
exprimait notamment le caractère « humanitaire », ce qui était une prémisse pour un
argumentaire qui concluait sur la volonté de la Russie de s’orienter vers le système
«des idéaux de la liberté, des droits de l’homme, de la justice et de la démocratie ».
Ce n’est donc pas tant la nostalgie de l’URSS ou les visées impériales de la Russie
que véhicule ce propos, que le souhait de revaloriser le concept de démocratie, en
tentant de justifier et d’outrepasser ses connotations dégradées par les
bouleversements politiques et économiques des années 1990.
Conclusion:En conclusion, nous pouvons dire que Poutine représente pour une
majorité de russes, la puissance et le rayonnement de l’URSS après la seconde guerre
mondiale, seconde guerre mondiale que les russes appellent la grande guerre
patriotique. Ce terme de grande guerre patriotique, est le symbole de l’esprit national
très fort en Russie. Cette guerre a coûté la vie de 25mio de Russes,et dans l’esprit des
russes, c’est grâce à eux que le régime d’Hitler a été écrasé. Et donc, depuis ce
moment, un très fort sentiment national anime l’âme russe. Enfin, de par cette
citation, Poutine veut dire qu’il ne va pas reconstituer l’URSS, mais il ne veut pas que
les occidentaux viennent marcher sur ses plates-bandes (c’est-à-dire, s’immiscer dans
les pays limitrophes de la Russie, en gros les anciennes républiques soviétiques).
« Celui qui ne regrette pas l'URSS n'a pas de cœur, et celui qui veut la reconstituer n'a
pas de tête », a déclaré un jour Vladimir Poutine. Depuis l’éclatement de l’Union
soviétique en 1991, la Russie cherche à préserver sa zone d’influence par la
diplomatie, si possible, voire par la pression militaire. Entre ses ambitions mondiales,
la tutelle qu’elle cherche à exercer sur ses voisins, et son statut toujours actuel de
puissance nucléaire, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, la Russie
demeure une puissance majeure avec laquelle il faut compter, comme les
Occidentaux, qui avaient eu tendance à la sous-estimer, ont fini par s’en rendre
compte.

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