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INTRODUCTION

Dans un brillant essai paru en 1980, Comprendre la révolution russe, Martin Malia analysait ainsi la
situation politique très particulière de l’Empire russe au cours de la décennie précédant la Première
Guerre mondiale, et sa répercussion sur le cours des événements révolutionnaires de 1917 : « La
période 1905-1914 a vu l’échec de la percée libérale en Russie […]. Paradoxalement, en même temps
que l’échec de la percée libérale, on constate l’échec de la solution prussienne, c’est-à-dire d’un
conservatisme imaginatif et dynamique. La Russie se trouve donc devant un vide tout à fait nouveau
[…]. Aussi, la crise de 1917 ne pouvait-elle pas reproduire le schéma d’une révolution européenne
classique, car sa première phase avait déjà eu lieu et elle avait été muselée. »

Cette analyse orginale allait à l’encontre des deux principaux schémas interprétatifs qui, peu après la
prise du pouvoir par les bolcheviks en octobre 1917, s’étaient imposés pour tenter d’expliquer les
événements révolutionnaires de l’année 1917 : le schéma libéral et le schéma d’inspiration marxiste.
Selon le premier, exposé dès 1921 par l’historien Pavel Milioukov, l’un des fondateurs du parti
constitutionnel-démocrate et ministre des Affaires étrangères du premier gouvernement provisoire
(mars-avril 1917) dans son Histoire de la seconde révolution russe, un schéma repris dans ses
grandes lignes jusque dans les années 1990 par l’historien américain Richard Pipes, la première
révolution, celle de 1905, avait permis à la société russe de faire, avec succès, son « expérience
constitutionnelle » grâce à la mise en place d’une esquisse de Parlement, la Douma, premier pas vers
un régime démocratique…

I. LES ETAPE DE REVOULUTION RUSSEEn 1917, la Russie est traversée par deux vagues
révolutionnaires : - en février, le tsar Nicolas II est renversé : le pouvoir est détenu par un
gouvernement provisoire ; - en octobre, Lénine et Trotski renversent le gouvernement
provisoire : le parti bolchevique est à la tête du pay
a. LES JOURNEES D’AVRIL

Malgré la volonté populaire d’en finir avec la guerre, l’implication dans la Première Guerre
mondiale n’est pas remise en cause. En avril, la publication d’une note secrète du gouvernement
à ses alliés, indiquant qu’il ne remettra pas en cause les traités tsaristes et continuera la guerre,
provoque la colère des soldats et ouvriers31. Des manifestations pour et contre le gouvernement
causent les premiers véritables affrontements armés de la révolution, et contraignent à la
démission le ministre des Affaires étrangères, l’historien KD Pavel Milioukov. Les socialistes
modérés entrent alors au gouvernement, soutenus par la majorité des ouvriers qui pensent qu’ils
pourront faire pression pour arrêter la guerre.

Au même moment, peu après son retour en Russie, Lénine fait paraître ses Thèses d'avril. Dans la
continuité des thèses exposées dans L’Impérialisme, stade suprême du capitalisme, il considère que
le capitalisme est entré dans une « phase de putréfaction » et que les bourgeoisies nationales ne
sont plus capables, dans les nouveaux pays industrialisés, d’assumer le rôle révolutionnaire qu’elles
ont joué dans le passé. Pour lui, seul le don de « tout le pouvoir aux soviets » et la poursuite de la
révolution peuvent arrêter la guerre et assurer les conquêtes de la révolution de Février. Il refuse
tout soutien au gouvernement provisoire et prône la confiscation et le partage des terres par les
paysans, le contrôle ouvrier sur les usines, le passage immédiat à une république des soviets.

Ces idées étaient jusqu’alors très minoritaires au sein des bolcheviks eux-mêmes, qui s’en
étaient tenus à une ligne commune de soutien au gouvernement, la Pravda dirigée par
Staline et Molotov s’étant même prononcée publiquement pour la reprise du travail et un
retour à la normale. Mais avec l’effondrement économique et la poursuite de la guerre, les
idées du parti bolchevique, dirigé par Lénine et que rallie Trotsky à l’été, gagnent de
l’influence. Début juin, les bolcheviks sont majoritaires dans le soviet ouvrier de Petrograd

b. Les journées de juillet

Dans les premiers mois de 1917, la guerre a moins été rejetée en elle-même que l’incapacité du tsar
à la mener efficacement, ainsi que l’inhumanité ou l’incurie des officiers. Le « défaitisme
révolutionnaire » prôné par Lénine est très impopulaire jusqu’au sein du parti bolchevique.
Beaucoup, et pas seulement dans les élites bourgeoises, escomptent en Russie un sursaut patriotique
et jacobin face à l’Allemagne du Kaiser, de même que la chute de la monarchie française en 1792
avait permis la victoire de Valmy et le rejet de l’envahisseur. Alexandre Kerenski, devenu ministre de
la Guerre, bon orateur et très populaire, entend incarner ce sursaut à la fois national et
révolutionnaire.

De surcroît, les slogans de paix immédiate sont au départ plus fréquents à l’arrière qu’au front, où les
soldats considèrent souvent les ouvriers comme des « planqués », et apprécient peu qu’on mette en
doute l’utilité des sacrifices qu’ils ont endurés depuis trois ans. De fait, une large majorité des Russes
sont favorables à une « paix blanche » sans annexion ni contributions, mais beaucoup sont prêts à
laisser sa chance à une ultime offensive militaire32.

Or, entre février et juillet, l’impopularité de la guerre et la lassitude ont gagné du terrain, tout
comme la propagande pacifiste. La poursuite de la guerre justifie aussi un immobilisme très critiqué,
puisqu’il est impossible d’accorder la journée de 8 heures sans affaiblir la production de guerre, ou
de convoquer la Constituante tant que des millions de soldats seront au front.

Dispersion de la foule sur la perspective Nevski, pendant les journées de juillet.

L’échec militaire de l’« offensive Kerenski » déclenchée début juillet entraîne une déception
générale. Après quelques succès initiaux dus au général Broussilov, le meilleur commandant en chef
russe de la Grande Guerre, l’échec est patent et les soldats refusent de monter en première ligne.
L’armée entre en décomposition, les désertions se multiplient, les protestations de l’arrière enflent,
la popularité de Kerenski se dégrade33.

Les 3 et 4 juillet, l’échec de l’offensive connu, les soldats stationnés dans la capitale Petrograd
refusent de repartir au front. Rejoints par les ouvriers, ils manifestent pour exiger des dirigeants du
soviet de la ville qu’ils prennent le pouvoir. Débordés par la base, les bolcheviks s’opposent à une
insurrection prématurée, estimant qu’il est encore trop tôt pour renverser le gouvernement
provisoire : les bolcheviks ne sont majoritaires qu’à Petrograd et Moscou, tandis que les partis
socialistes modérés conservent une influence importante dans le reste du pays. Ils préfèrent laisser le
gouvernement aller au bout de ses possibilités et montrer son incapacité à gérer les problèmes de la
révolution : la paix, la journée de 8 heures, la réforme agraire

c. Le soulèvement de Kornilov

Le général Kornilov est nommé nouveau commandant en chef par Kerenski. Alors que l’armée se
disloque, il incarne un retour à la discipline de fer antérieure : il a déjà donné l’ordre en avril de
fusiller les déserteurs et d’exposer les cadavres avec des écriteaux sur les routes, et menacé
peines sévères les paysans qui s’en prendraient aux domaines seigneuriaux. Ce général, réputé
monarchiste, est en réalité un républicain indifférent au rétablissement du tsar, et un homme
issu du peuple (fils de cosaque et non d’aristocrate), ce qui est rare pour l’époque dans la caste
militaire. Avant tout nationaliste, il veut le maintien de la Russie dans la guerre, que ce soit sous
l’autorité du gouvernement provisoire ou sans lui. Beaucoup plus bonapartiste voire pré-fasciste
que monarchiste34, il n’en devient pas moins très vite le nouvel espoir des anciennes classes
dirigeantes, noblesse et grande bourgeoisie, et de tous ceux qui aspirent à un retour à l’ordre, ou
simplement à un châtiment sévère des défaitistes bolcheviques.

Alexandre Kerenski, chef du gouvernement provisoire

Dans les usines et l’armée, le danger d’une contre-révolution prend corps. Les syndicats, dans
lesquels les bolcheviks sont majoritaires (malgré la répression), organisent une grève
massivement suivie. La tension monte progressivement, marquée par la radicalisation du
discours des partis. Ainsi le 20 août, au comité central du Parti KD (Constitutionnel
démocratique), son dirigeant Pavel Milioukov déclare : « Le prétexte en sera-t-il fourni par des
émeutes de la faim ou par une action des bolcheviks, en tout cas la vie poussera la société et la
population à envisager l’inéluctabilité d’une opération chirurgicale. » L’Union des officiers de
l’armée et de la flotte, organisation influente dans les corps supérieurs de l’armée russe et
financée par les milieux d’affaires, appelle à l’établissement d’une dictature militaire. Sur le front,
le capitaine Mouraviev, membre du parti SR, constitue plusieurs bataillons de la mort et assure
que ces « bataillons ne sont pas destinés au front, mais aussi à Petrograd, quand il faudra régler
leurs comptes aux bolcheviks35. »

Fin août 1917, Kornilov organise un soulèvement armé, et jette 3 régiments de cavalerie par voie de
chemin de fer sur Petrograd, dans le but affiché d’écraser dans le sang les soviets et les organisations
ouvrières et de remettre la Russie dans la guerre. Face à l’incapacité du gouvernement provisoire à se
défendre, les bolcheviks organisent la défense de la capitale. Les ouvriers creusent des tranchées, les
cheminots envoient les trains sur des voies de garage, et les troupes finissent par se dissoudre.

Les conséquences du putsch sont importantes : les masses se sont réarmées, les bolcheviks peuvent
sortir de leur semi-clandestinité, les prisonniers politiques de juillet, dont Trotski, sont libérés par les
marins de Kronstadt. Pour mater le putsch, Kerenski a appelé à l’aide tous les partis révolutionnaires,
acceptant la libération et l’armement des bolcheviks eux-mêmes. Il a perdu le soutien de la droite,
qui ne lui pardonne pas l’échec du putsch, sans pour autant rallier la gauche, qui le juge trop
indulgent dans la répression des complices de Kornilov, encore moins l’extrême-gauche bolchevique,
à laquelle Lénine, de sa cachette, a fixé le mot d’ordre : « Aucun soutien à Kerenski, lutte contre
Kornilov »

d. L’exploitation paysanne et la montée des bolcheviks

De plus en plus d’ouvriers et soldats pensent qu’il ne saurait y avoir de conciliation entre l’ancienne
société défendue par Lavr Kornilov et la nouvelle. Le putsch et l’effondrement du gouvernement
provisoire, en donnant aux soviets la direction de la résistance, renforce l’autorité et accroît
l’audience des bolcheviks. Leur prestige se trouve grandi : aiguillonnées par la contre-révolution, les
masses se radicalisent, des soviets, des syndicats se rangent du côté des bolcheviks. Le 31 août, le
soviet de Petrograd accorde la majorité aux bolcheviks, et élit Léon Trotski à sa présidence le 30
septembre.Toutes les élections témoignent de cette montée ; ainsi, aux élections municipales de
Moscou, entre juin et septembre, les SR passent de 375 000 suffrages à 54 000, les mencheviks de 76
000 à 16 000, les démocrates constitutionnels (KD) de 109 000 à 101 000, alors que les bolcheviks
passent de 75 000 à 198 000 voix. Le mot d’ordre « tout le pouvoir aux soviets » dépasse largement
les bolcheviks et est repris par des ouvriers SR ou mencheviks. Le 31 août, le soviet de Petrograd et
126 soviets de province votent une résolution en faveur du pouvoir des soviets.

La révolution se poursuit et s’accélère, surtout dans les campagnes. Pendant cet été 1917, les
paysans passent à l’action, et s’emparent des terres des seigneurs, sans plus attendre la réforme
agraire promise et constamment retardée par le gouvernement. La paysannerie russe renoue avec sa
longue tradition de vastes soulèvements spontanés (le bount), qui avaient déjà marqué le passé
national, ainsi lors des grandes révoltes de Stenka Razine au xviie siècle ou d'Emelian Pougatchev
(1774-1775) au temps de Catherine II. Pas toujours violentes, ces occupations massives des terres
sont toutefois souvent le théâtre de déchaînements spontanés où les propriétés des maîtres sont
brûlées, eux-mêmes maltraités voire assassinés. Cette immense jacquerie, sans doute la plus
importante de l’histoire européenne, est globalement victorieuse, et les terres sont partagées, sans
que le gouvernement condamne ou ratifie le mouvement.

Apprenant que le « partage noir36 » est en train de s’accomplir dans leurs villages, les soldats,
largement d’origine paysanne, désertent en masse afin de pouvoir participer à temps à la
redistribution des terres. L’action de la propagande pacifiste, le découragement après l’échec de
l’ultime offensive de l’été font le reste. Les tranchées se vident peu à peu.

Ainsi les bolcheviks, qu’on qualifiait encore en juillet d’« insignifiante poignée de démagogues37 »,
contrôlent la majorité du pays.[réf. nécessaire] Dès juin 1917, à une séance du Ier congrès des
soviets, Lénine avait déjà annoncé ouvertement que les bolcheviks étaient prêts à prendre le
pouvoir, mais sur le moment ses paroles n’avaient pas été prises au sérieux

II. LES CAUSES ET CONSEQUENCES DE LA REVOLUTION RUSSE

La production agricole s'effondre du au manque d'outillage, d'engrais. En 1932-1933, la famine


touche l'Ukraine et le Sud de la Russie provoquant la mort de 6 millions de personnes. Les
conséquences de la révolution russe sont surtout la mise en place d'une dictature qui favorise
l'industrie et non l'agriculture.

i. LES CAUSES
En 1914, la Russie est un pays essentiellement rural, marqué par de très grandes inégalités.
Le pouvoir autoritaire du tsar Nicolas II réprime toutes les révoltes paysannes. Les défaites
militaires, la désorganisation de l'économie et les nombreux morts sont à l'origine de la
révolution de Février en 1917
ii. .NAISSANCE DE L’URSS
La production agricole s'effondre du au manque d'outillage, d'engrais. En 1932-1933, la famine
touche l'Ukraine et le Sud de la Russie provoquant la mort de 6 millions de personnes. Les
conséquences de la révolution russe sont surtout la mise en place d'une dictature qui favorise
l'industrie et non l'agriculture
Au début du 20e siècle, la population russe vit sous l’autorité d’une monarchie absolue dirigée
d’une main de fer par le tsar Nicolas II, empereur de toutes les Russies. Mais la population
souffre :

Les paysans, qui représentent presque 80 % de la population de l'état russe, souhaitent une
meilleure répartition des terres agricoles ;
Les conditions de travail des ouvriers sont intolérables ;
Les intellectuels du pays demandent des droits politiques avec la mise en place d’une constitution et
d’un parlement.

Le 9 janvier 1905, plus de 150 000 travailleurs se rendent au Palais d’Hiver de Nicolas II pour lui
remettre un document contenant toutes leurs revendications. La seule réponse sera une
intervention policière et une fusillade faisant plus d’une centaine de morts. Cet événement est
connu sous le nom de « dimanche rouge ».

ville russe de saint-pétersbourg


Lors du « dimanche rouge », la police russe tue plus d’une centaine de personnes à proximité
du Palais d’Hiver du tsar Nicolas II.
Face à ces troubles, Nicolas II ordonne le 17 octobre 1905 la création de la Douma afin
d’améliorer l’ordre public et de garantir certaines libertés à la population. Malgré cela, rien ne
change vraiment et la Russie continue de réprimer dans le sang et la violence les troubles à
l’ordre public. L’éclatement de la première guerre mondiale à l’Ouest de l'état va causer la
perte définitive de la Russie tsariste. Pourtant, les débuts du conflit sont victorieux pour l’armée
russe. Elle s’engage aux côtés des alliés pour éliminer l'envahisseur allemand.

Le pays met sur pied une économie de guerre qu’il est incapable de maintenir en place
notamment en raison de ses industries d’un autre âge. Durant l’hiver 1915-1916, la révolte
gronde et les grèves deviennent généralisées, entrainant de violents affrontements avec les
forces de l’ordre. Les conditions de vie de la population se dégradent peu à peu avec des
pénuries alimentaires récurrentes. La lassitude face à la guerre interminable s’installe et la
famille impériale devient de plus en plus impopulaire.

Du 8 au 13 mars 1917, la première révolution russe éclate de manière inattendue et spontanée.


Elle est le résultat de toutes les tensions accumulées au fur et à mesure des années et ayant
suivi leur cours. D'autres points clés dans l'histoire contemporaine russe sont notamment le
krach boursier et la crise économique de 1929. Découvrez toutes infos grâce à Superprof.
iii. LES CONSEQUENCES
LES CONSEQUENCE POLITIQUE ET SOCIAL
Dès 1922, l’URSS est créée par l’union de la Russie, de l’Ukraine, de la Biélorussie, de la
Transcaucasie et de quelques républiques d’Asie Centrale. En 1924, une constitution est mise
en place garantissant les mêmes droits de souveraineté aux différentes républiques. C’est aussi
en 1924 que meurt Lénine, dans des circonstances encore un peu mystérieuses aujourd’hui.
Des sources révèlent cependant qu'il est bel et bien décédé des suites de la syphilis.

Son successeur est Joseph Staline, le secrétaire général du Parti communiste. Dictateur dans
l’âme, il réussit à faire naître autour de lui un culte de la personnalité gigantesque pour
l’époque. Il se sert de la presse, et du cinéma principalement, et organise de grandes parades
pour asseoir son pouvoir. En 1932 et 1933, de grandes périodes de famine touchent le sud de la
Russie et l’Ukraine. Plus de 6 millions de personnes mourront de sous-alimentation.

La police politique russe soviétique, appelée NKVD (en français : "Commissariat du peuple aux
Affaires intérieures") est officialisée en 1937 et gère à la fois les fonctions de police et de
justice. De grands procès se déroulent à Moscou de 1936 à 1938 : ce sont les grandes purges.
Les individus dangereux sont envoyés dans les Goulags, pendants russes des camps de
concentration nazis. Plus de 15 millions de personnes y seront envoyées. Staline impose la
nationalisation des entreprises et la planification de l’économie. L’agriculture est modernisée et
deux grands types d’exploitations agricoles sont créés :

Les kolkhozes : les paysans sont payés en fonction des résultats de l’exploitation. Les kolkhozes
représentent 93 % des exploitations du pays ;
Les sovkhozes, qui emploient des salariés de l’état comme ouvriers agricoles.
En 1940, l’URSS est la 3e puissance économique au monde. Les villes se développent, mais le
niveau de vie de la population reste très bas. Malgré son amélioration, l’agriculture reste très
en retard dans son développement. En raison du manque d’outillage et d’engrais, la production
agricole s’effondre. Les industries des biens de consommation sont négligées et n’évoluent pas
suffisamment. La dictature mise en place par Lénine puis par Staline favorise surtout l’industrie
par rapport aux autres secteurs. L’agriculture, destinée à nourrir la population, reste
malheureusement défavorisée.

Finalement, la révolution socialiste prônée au départ par Lénine a surtout profité à un homme,
Joseph Staline, qui a su créer un véritable culte de la personnalité. Il a dirigé le pays avec une main de
fer en instaurant un régime totalitaire et de terreur, éliminant tous ceux qui se mettaient en travers
de son chemin. Le même type de massacre se déroulera pendant la deuxième guerre mondiale, avec
le régime nazi en Allemagne.

III. RESUMES
En 1914, la Russie est un pays essentiellement rural, marqué par de très grandes inégalités.
Le pouvoir autoritaire du tsar Nicolas II réprime toutes les révoltes paysannes. Les défaites
militaires, la désorganisation de l'économie et les nombreux morts sont à l'origine de la
révolution de Février en 1917

La révolution russe désigne le passage de la Russie monarchique, dominée depuis trois siècles par la
dynastie des Romanov, au communisme bolchevik. Le régime tsariste est renversé en mars 1917,
tandis que les bolcheviks prennent le pouvoir en octobre de la même année.23 juin 2022

CONCLUSION

A l’époque où se déroule la Révolution russe, le bolchevisme s’affirme comme la théorie de la


révolution mondiale, et cela en pleine crise du monde capitaliste.
Le bolchevisme, qui n’était encore en 1905 qu’une variante radicale de l’IIe Internationale, a
douze ans plus tard entièrement rompu avec elle. A l’exemple de Kautsky, les leaders
européens de l’IIe Internationale avaient cru que les luttes sociales opposeraient à long terme
un prolétariat de plus en plus nombreux à une minorité capitaliste de plus en plus réduite, de
telle sorte que le socialisme l’emporterait de façon inéluctable. Jugeant le devenir
définitivement ordonné par les lois de la dialectique, et tenant les faits économiques pour
déterminants des faits politiques, ils estimaient qu’il suffisait d’attendre que l’histoire « apporte
», une fois les temps venus, la révolution prolétarienne. Que cette constatation conduisît les
sociaux-démocrates, comme le voulait Kautsky, à une sorte d’attentisme quiétiste, ou que au
contraire, Rosa Luxemburg préconisât pour les masses une gymnastique révolutionnaire, les
uns et les autres croyaient avoir appris de Marx que l’évolution du monde capitaliste
prédestinait les Etats les plus industrialisés à être le point de départ de la libération.
LA REVOLUTION RUSSE

PLAN

INTRODUTION
LES ETAPES DE LA REVOLUTION RUSSE
LA JOURNEE D’AVRIL
LA JOURNEE DE JUILLET
SOULEVEMENT DE LA KORNILOV
L’EXPLOITATION PAYSANNES ET LA MONTEE DES BOLCHEVIK
LES CAUSES ET CONSEQUENCES DE REVOLUTUION RUSSE
CAUSE
NAISSANCE DE L’URSS
CONSEQUENCES
RESUME

EXPOS
CONCLUSION

MBENE
ANTS TOURE
FATOU CISSE
LAMINE SALL

PROF : MR
SENE

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