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Chapitre II : Essais géotechniques sur les matériaux

Pour chaque essais, il faut donner sa définition, son but, son principe ainsi que le matériel
effectivement utilisé pour l’exécution de l’essai et pour finir, son mode opératoire avec à l’appui
des illustrations sous la base qu’un schéma vaut 1000 mots.
Les feuilles de calcul (et/ou l’expression des résultats) ainsi que les formules seront en annexe
I et annexe II : photos matériels.
Le nom d’une section fait référence aux essais qui y sont réalisés.
Exemple : A Département géotechnique routière
A.1 Section échantillonnage
A.1.1 Echantillonnage
a) Le prélèvement
Les matériaux déposés sur le chantier peuvent ne pas provenir du même emprunt. Par soucis
de ne pas faire l’étude sur le même échantillon au risque d’avoir des résultats erronés, le
prélèvement s’effectue sur toute une planche de longueur d’environ une centaine de mètre.
Quant à la quantité du matériau prélevé, elle est d’environ une soixantaine de kilogramme car le
même matériau devait non seulement subir tous les essais nécessaires, mais aussi servir de
réserve pour une éventuelle reprise pour confirmer des résultats contradictoires, divergents avec
ceux obtenus par le laboratoire de l’entrepreneur.
De retour au laboratoire, le matériau prélevé de quantité Q est étalé puis séché à l’air libre
pendant environ quatre (04) heures de temps, dans le but de diminuer la teneur en eau du
matériau avant l’essai car une importante teneur en eau pourrait nuire à la bonne qualité des
résultats.
b) Exécution de l’essai
Au laboratoire, l’essai doit être fait sur une quantité plus faible q. Comment séparer cette
quantité q représentative de Q ? Deux procédés de base assez satisfaisante sont utilisés : par
quartage et à l’aide d’échantillonneur.
NOTA : Une fois le matériau provenant du chantier jugé sec, on procède au tamisage. En
effet le matériau est passé au tamis de 20mm afin d’éliminer les
graviers grossiers. Puis seuls les passants sont retenus pour
l’échantillonnage
.
 Le quartage
Comme le nom l’indique, on divise l’échantillon en
quarts.
Placer l’échantillon bien homogénéisé dans un bac
métallique à bords peu élevés (de préférence), et l’étaler.
A l’aide d’une truelle, partager d’abord eu deux moitiés
(1), puis en quatre quarts (2), sensiblement égaux.
Eliminer les fractions A et D, et réunir les fractions
opposées B et C: on a ainsi la moitié de l’échantillon
primitif.
 Emploi d’échantillonneur
Cet appareil de laboratoire permet de diviser facilement
en deux parties représentatives la totalité d’un échantillon
initial. Des cloisons transversales constituent une
succession d’entonnoirs dont les ouvertures sont dirigées
d’un côté et de l’autre. Le matériau à étudier, versé dans
l’échantillonneur à l’aide d’une pelle spéciale est recueilli
dans 2 petits bacs.
Chaque moitié, représentative de l’ensemble peut être
encore partagée en 2, puis encore en 2 etc.….
A la fin, l’échantillon est reparti dans des plats ‘points',
pesés, étiquetés. L’essai Proctor nécessite 5 points (6 kg
d’environ), l’essai CBR nécessite 3 points.
NOTA : Ces deux procédés peuvent être utilisés
séparément ou conjointement, en fonction des quantités à séparer et de la grosse classe maximale
des grains.

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