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Remerciements :
Sommaire :
………………………………………..7
…………………………12
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Partie I:
Présentation de
l’organisme
‘ LPEE ‘
En général :
Le Laboratoire Public d'Essais et d'Etudes (LPEE) dont la genèse remonte
à 1947, est une entreprise publique au statut juridique actuel de société anonyme.
Actuellement le LPEE offre des prestations de services dans les différents domaines
du bâtiment et génie civil ,de l’environnement ,de l’hydraulique et des industries
associées. Ses prestations couvrent aussi tout le cycle de vie des ouvrages de génie
civil et des produits qui leur sont liés : conception, étude, essais, suivi et assistance,
conseil et expertise.
Le LPEE a opté simultanément pour la spécialisation et la proximité à travers
des implantations spécialisées à Casablanca et des représentations régionales
couvrant tout le territoire marocain :
10 centres spécialisés à Casablanca : Grands travaux, Géotechnique,
Infrastructures de transport, Matériaux, Electricité, Métrologie,
Hydraulique et Environnement.
12 Centres et laboratoires régionaux couvrant toutes les régions du
Maroc et offrant un service de proximité à même de répondre dans les
délais aux attentes des professionnels.
Ses activités :
Le LPEE accompagne ses partenaires et clients pour la réalisation et la
réussite des grands chantiers au Maroc à partir des études préalables de conception
jusqu'à la réception et pendant l’exploitation. Ceci grâce à la diversification de
ses métiers et ses domaines de compétences.
Son activité de base s’articule autour de l’essai, de l’étude, de l’expertise, du contrôle,
et de l’assistance technique dans les domaines suivants : Bâtiment et génie civil ,
Industrie ,Environnement, Hydraulique
En outre le LPEE a comme vocation de contribuer à garantir la qualité et la
pérennité des ouvrages et la sécurité des citoyens. Il déploie aussi un effort
considérable dans le domaine de la recherche, de ce fait le LPEE assure continuellement
l’élargissement de ses métiers de base à d’autre activités.
Centres de Lpee :
: Centre Expérimental des sols
: Centre d’études et de Recherches des Infrastructures de Transport.
: Centre Expérimental des Grands Travaux
: Centre des Structures et Techniques de Construction
: Centre des Matériaux et de Génie Industriel
: Centre d’Etudes et Essais Electriques CEEE
: les Centres Techniques Régionaux
× Trois Divisions :
Division laboratoire provinciale de Laâyoune ;
Division Bâtiments et ouvrages d’art ;
Division infrastructures de transport ;
× Deux Services :
Service des affaires administratives, financières et de la logistique
Service laboratoire et interventions externes.
Organigrammes :
Lpee Casa
La date de prélèvement
Le lieu ou chantier
Un numéro de référence (le nom du client est
caché pour des raisons de fiabilité.)
La nature de l’échantillon. (Sols, granulats…)
L’échantillonnage en laboratoire peut se faire par deux méthodes différentes : soit par
quartage ou à l’aide d’un échantillonneur.
Déterminer la distribution dimensionnelle des grains des granulats dont les dimensions
sont comprises entre 100mm et 0.08 mm/0.063μm. Pour les granulats de diamètre
supérieur à 100mm on utilise des grilles in situ et pour les granulats de diamètre inférieur
à 0.08mm on utilise l’analyse granulométrique sédimentation.
Il faut que l'échantillon analysé soit en qualité suffisante pour être mesurable et pas trop
important pour éviter de saturer les tamis. Donc la masse de l'échantillon à prélever, M
doit être dans la plage :
L’échantillon doit avoir une forme simple afin de pouvoir le paraffiné facilement
et son épaisseur minimale doit être de 20mm ou deux fois la dimension nominale
maximale du granulat, en retenant la valeur la plus importante.
𝒎𝟏
𝝆𝒃𝒔𝒆𝒂 =
𝒎𝟑 𝒎𝟏
𝒎𝟐 − − 𝒎𝟐 −
𝝆𝒘 𝝆𝒔𝒎
Le coefficient d'aplatissement global est calculé en tant que masse totale des particules
passant au travers des grilles à fentes, exprimé en pourcentage du total de la masse sèche
des particules faisant l'objet de l'essai et il caractérise la forme plus ou moins massive des
granulats.
Sécher la prise d'essai à (110 ± 5) °C pour obtenir une masse constante. La laisser
refroidir, la peser et enregistrer la masse comme étant m0.
mi
Ri : est la masse de chaque granulat élémentaire di /Di, exprimée en grammes; Ai = × 100
mi : est la masse du matériau de chaque granulat élémentaire di /Di passant à travers Ri
la grille à fentes correspondante, d'écartement Di/2, en grammes.
Le coefficient d'aplatissement global A est calculé à partir de l'équation
suivante :
× Un socle de compactage.
× Moule Proctor ou moule CBR.
× Dames de compactage ou machines à compacter mécanisées.
× Une règle à araser.
× Tamis, balances, enceinte thermique, des récipients hermétiques, un
pulvérisateur à eau, un malaxeur, un dispositif permettant d'extraire
l'éprouvette hors du corps du moule…
On doit envisager une détermination de la courbe Proctor en plus de cinq points et on
suit les étapes suivantes :
Choix du moule :
𝑺𝒓 × 𝝆𝒔
𝝆𝒅 = 𝝆𝒔
𝑺𝒓 + 𝒘 ×
𝝆𝒘
Avec
La courbe de Proctor
Essai 6 : Equivalent de sable
L'essai d'équivalent de sable, permettant de mesurer la propreté du sable, est effectué sur
la fraction d'un granulat passant par le tamis 5 mm .Il rend compte globalement de la
quantité et de la qualité des éléments fins, en exprimant un rapport conventionnel
volumétrique entre les éléments sableux qui sédimentent et les éléments fins qui
floculent .
L'échantillon doit être passé par le tamis 5 mm, sur celui-ci procéder à la préparation
d'un échantillon pour la détermination de la teneur en eau.
𝒉𝟐
𝐄𝐬 = × 𝟏𝟎𝟎
𝒉𝟏
L'équivalent de sable est donné par la formule :
La détermination portant sur les échantillons, la propreté du sable est la moyenne des
deux valeurs obtenues.
On est amené à faire l’essai de bleu de méthylène si l’équivalent de sable est inférieur à
30%, Cet essai permet de mesurer la capacité des éléments fins à absorber du bleu de
méthylène. Ainsi savoir la nature des fines est ce que sable ou argile.
Balance, Chronomètre, Tamis de 0,08 mm, Pissette, Bécher plastique, Spatule, Une
burette, Papier filtre, Une baguette de verre, Un agitateur à ailettes, Un bac carré en
matière plastique.
× Si le Dmax du matériau est inférieur ou égal à 50 mm, une masse m est prélevée à
sa teneur en eau telle que m soit supérieur à 200 Dmax.
× Si le Dmax du matériau est supérieur à 50 mm, on prélève 10 kg de sa fraction
0/50 mm.
× Si le Dmax de l’échantillon prélevé est supérieur ou égal à
5 mm, on sépare par tamisage et si nécessaire par lavage
la fraction 0/5 mm contenue dans cet échantillon puis on
détermine la proportion pondérale C de la fraction sèche
0/5 mm contenue dans le matériau (Cette fraction peut
être lue sur la courbe granulométrique du matériau).
× On quarte et on homogénéise la fraction 0/5 mm ainsi
séparée (ou la totalité de l’échantillon dans le cas de
Dmax < 5mm), de façon à préparer trois prises d’essais
de masses:
- 30 à 60 g pour un sol très argileux à argileux ;
- 60 à 120 g pour un sol moyennement à peu argileux.
La première prise d’essai sert à la détermination
de la V.B.S (valeur du bleu de méthylène d’un sol).
La deuxième servira à la mesure de la teneur en
eau.
Quant à la troisième, elle est conservée en
prévision au cas où l’essai devrait être renouvelé.
Le dosage consiste en l’injection de 5 à 10cm³ de solution de bleu et au bout d’un minute
d’agitation on prélève à l’aide de la baguette de verre un goutte de suspension et on la
dépose sur le papier filtre on a alors une tache. Deux cas sont envisageables :
La tâche est bleue entourée d’une auréole bleue claire, le test est dit alors positif.
La tâche est bleue entourée d’un zone incolore, le test est négatif. Dans le cas du
test positif, on continue l’agitation sans ajouter de bleu et on prélève au bout de
chaque 1min une goutte, si le test reste positif au bout de 5 tache on termine l’essai
sinon on rajoute la solution de bleu par des doses de 2 à 5cm³ jusqu’à positivité du
test.
Pour les matériaux dont le 𝐷𝑚𝑎𝑥 est inférieur à 5 mm, l'expression du résultat
est :
𝑩
𝑽𝑩𝑺 = × 𝟏𝟎𝟎
𝒎𝟎
Pour les matériaux dont le 𝐷𝑚𝑎𝑥 est supérieur à 5 mm, l'expression du résultat
est :
𝑩
𝑽𝑩𝑺 = × 𝑪 × 𝟏𝟎𝟎
𝒎𝟎
Tamiser l’échantillon à sec sur chacun des tamis de la classe granulaire choisie la masse
de l’échantillon pour essai sera de 5 000 g.
Faire une rotation de 500 tours à une vitesse de entre 30 et 33tr/min (sauf pour
la classe 25/50 où il faut 1000tours)
Tamiser au 1.6mm
Egoutter et sécher le refus à 105°c jusqu’à masse
constante, soit m’ sa masse
Introduire dans chaque cylindre d’essai une éprouvette (500 g), puis ajouter une
charge de 5000g de billes d’acier et une quantité de 2,5L d’eau.
Après fixation du couvercle, on place chaque cylindre en rotation à une vitesse de
100tr/min pendant 2h ou 12000 rotations.
Après l’essai recueillir le granulat dans un bac en ayant soin d’éviter les pertes
d’éléments. Laver soigneusement l’intérieur du cylindre en recueillant le tout dans
un bac.
Tamiser l’ensemble d’eau propre sur le tamis de 1,6mm protégé par le tamis de
8mm. Séparer soigneusement le matériau existant sur le tamis de 8mm des billes
d’acier, il est possible de les retirer à l’aide d’un aimant.
Mettre le refus à 8mm dans plateau et ajouter celui de 1,6mm sur le même
plateau.
Sécher tout le refus à l’étuve à 105°c jusqu’à masse constante.
Peser ce refus aux grammes, soit (m) le résultat de la pesée.
𝐏𝐚𝐬𝐬𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐭𝐚𝐦𝐢𝐬 𝟏. 𝟔𝐦𝐦(𝐠)
𝐌𝐃𝐄 = × 𝟏𝟎𝟎
𝟓𝟎𝟎
Les billes
Cylindre
de l’essai
La machine du
Micro-Deval
Essai 10 : CBR
L’essai CBR est un essai de portance (aptitude des matériaux à supporter les charges) des
remblais et des couches de formes compactées des ouvrages routiers. L’indice CBR
immédiat est une grandeur utilisée pour caractériser un sol ou un matériau élaboré, en
tant que support ou constituant d’une structure de chaussée.
× Moule CBR
× Machine PROCTOR et l’ensemble des outils utilisés dans l’essai PROCTOR
× Presse de capacité efficace d’au moins 50 KN et possédant une course d’en moins
15mm
L’essai CBR est réalisé nécessairement après un essai PROCTOR, l’échantillon est donc
préparé comme décrit dans l’essai PROCTOR. Le moule, contenant l’éprouvette utilisé lors
de l’essai PROCTOR, est désolidarisé de sa plaque de base, retourné pour que la face
supérieure de l’éprouvette se retrouve en contact avec l’embase. On procède après à
l’extraction du disque d’espacement et du filtre, puis à l’exécution du poinçonnement.
Pour l’indice CBR immédiat, après ajout de deux disques de surcharge à la partie
supérieur de l’éprouvette qui viennent combler le vide laissé par le disque
d’espacement. On place l’ensemble embase, moule, éprouvette plus disques sur la
presse en position centrée par rapport au piston de poinçonnement.
Par la suite, à l’aide d’un programme créé dans ce but, on manipule le piston de
poinçonnement, qu’on fait descendre jusqu’à ce que le contact entre le piston et la
partie supérieur de l’éprouvette soit réalisé.
Les paramètres de la presse sont initialisés à zéro et le poinçonnement est fait à
vitesse constante. Durant la pénétration, réalisée sur 15 mm de profondeur, une
courbe effort enfoncement est tracée.
Après on procède au démoulage de l’éprouvette, et on mesure sa teneur en eau.
Après avoir tracer la courbe représentant la force de poinçonnement du piston en
fonction du déplacement, on procède au calcul de l’indice CBR immédiat qui est défini
comme étant le maximum des deux valeurs ci-dessous
Déterminer la capacité des matériaux rocheux peu résistants à : être affectés par le trafic
de chantier ; être transformés en matériau compatible avec un réemploi en remblai. Et
classer les matériaux rocheux selon le classement des roches argileuses (marnes, argilites,
schistes, roches sédimentaires, etc.) et des roches siliceuses, magmatiques et
métamorphiques altérées ou peu résistantes.
A partir des résultats des pesées des refus aux différents tamis, les courbes
granulométriques de la fraction soumise à l’essai avant et après pilonnage sont établies.
La valeur du D10 du matériau est déterminée sur ces courbes, on peut donc appliquer la
formule du coefficient de fragmentabilité
Le béton doit être formulé pour qu'à 28 jours sa résistance moyenne en compression
atteigne la valeur caractéristique 𝜎′28 . Cette valeur doit, par mesure de sécurité, être
supérieure de 15 % à la résistance minimale en compression 𝑓𝑐28 nécessaire à la stabilité
de l'ouvrage.
𝛔′𝟐𝟖 = 𝟏, 𝟏𝟓 × 𝐟𝐜𝟐𝟖
L'étude de la composition d'un béton consiste à définir le mélange optimal des différents
granulats dont on dispose ainsi que le dosage en ciment et en eau afin de réaliser un béton
dont les qualités soient celles recherchées pour la construction de l'ouvrage ou de
l'élément d'ouvrage en cause. Plusieurs méthodes sont proposées parmi lesquelles la
méthode pratique simplifiée dite méthode " Dreux-Gorisse " Elle permet de définir de
façon simple et rapide une formule de composition à peu près adaptée au béton étudié
mais que, seules quelques gâchées d'essais et la confection des éprouvettes permettrons
d'ajuster au mieux la composition à adopter définitivement en fonction des qualités
souhaitées et des matériaux effectivement utilisés.
Dosage de l’eau E :
Après le tamisage des granulats, on trace sur le même graphique les courbes
granulométriques des différents granulats. Ensuite on trace la courbe granulaire de
référence OAB : le point 0 étant l'origine, le B (à l’ordonnée 100 %) correspond à la
dimension 𝐷𝑚𝑎𝑥𝑖 du plus gros granulat et le point A dit le point de brisure a les
coordonnées ainsi définies en abscisse à partir de 𝐷𝑚𝑎𝑥𝑖
En abscisse :
𝐷𝑚𝑎𝑥𝑖
Si 𝐷𝑚𝑎𝑥𝑖 ≤ 20𝑚𝑚 , alors l’abscisse 𝑋 = 2
Avec K (voir tableau ci-dessous) un terme correcteur qui dépend du dosage en ciment,
de l’efficacité du serrage, de la forme des granulats roulés ou concassés. (En particulier
la forme du sable).
Vibration Faible Normale Puissante
Forme des granulats Roulé Concassé Roulé Concassé Roulé Concassé
(du sable en particulier)
Dosage en 400 + fluide -2 0 -4 -2 -6 -4
ciment 400 0 +2 -2 0 -4 -2
350 +2 +4 0 +2 -2 0
300 +4 +6 +2 +4 0 +2
250 +6 +8 +4 +6 +2 +4
200 +8 +10 +6 +8 +4 +6
NOTA 1 : Correction supplémentaire 𝑲𝒔 :
Si le module de finesse du sable est fort (sable grossier) une correction
supplémentaire sera apportée de façon à relever le point A, ce qui correspond à
majorer le dosage en sable et vice versa. La correction supplémentaire (sur K) peut
être effectuée en ajoutant la valeur 𝑲𝒔 = 𝟔𝑴𝒇 − 𝟏𝟓 (𝑴𝒇 étant le module de finesse du
sable qui peut varier de 2 à 3 avec une valeur optimale de l’ordre de 2,5 pour laquelle
la correction préconisée est alors nulle).
NOTA 2 : Correction supplémentaire 𝑲𝒑:
Si la qualité du béton est précisée « pompable », il conviendra de conférer au béton le
maximum de plasticité et de l’enrichir en sable par rapport à un béton de qualité «
courant ». On pourra pour cela majorer le terme correcteur K de la valeur 𝑲𝒑 = + 5 à
10 environ, selon le degré de plasticité désiré.
Pour déterminer les masses de granulats entrant dans la composition de béton, il est
nécessaire de déterminer la compacité du béton qui correspond au volume absolu en m3
de solide contenu dans un mètre cube de béton (volumes absolus de ciment, de sable, de
gravette et de gravier). Sa valeur de base C0 est fonction de la taille des granulats, de la
consistance du mélange et des moyens de vibration mis en œuvre. Des corrections (C1, C2
et C3) fonctions de la forme des granulats, de la masse volumique des granulats et du
dosage en ciment, doivent être apportées : C= C0+ C1 + C2 + C3. La valeur de la compacité
C du béton permet de déterminer le volume total absolu V de granulats intervenant dans
la formulation du béton : V = (C – Vc) où Vc est le volume de ciment défini par Vc = C /
rs(c) où rs(c) est la masse volumique absolue du ciment utilisé.
Connaissant le volume total absolu des granulats (V) et les pourcentages en volume
absolue de sable (S %), de gravillon (g %) et de gravier (G %), il est alors possible de
déterminer les volumes de sable (Vs) de gravillon (Vg) et de gravier (VG) ainsi que leurs
masses respectives (S, g et G) :
𝑽𝒔 = 𝑽 × 𝑺% 𝑺 = 𝑽 × 𝑺% × 𝝆𝒔(𝑺)
𝑽𝒈 = 𝑽 × 𝒈% 𝑔 = 𝑉 × 𝑔% × 𝜌𝑠(𝑔)
𝑽𝑮 = 𝑽 × 𝑮% 𝐺 = 𝑉 × 𝐺% × 𝜌𝑠(𝐺)
A défaut de renseignements précis concernant les masses volumiques absolues des
matériaux, on peut en première approximation utiliser les valeurs suivantes :
rs(c) = 3,1 t/m3, rs(S) = 2,6 t/m3, rs(g) = 2,6 t/m3 et rs(G) = 2,6 t/m3.
La formulation théorique de béton recherchée est définie par les quantités d'eau E, de
sable S, de gravillon g et de gravier G. La masse totale d’un mètre cube de béton
Do=(E+C+S+g+G) est pour un béton courant comprise entre 2,3 t/m3 et 2,5 t/m3. La
formulation obtenue reste théorique et il convient de la tester et de la corriger par des
essais de laboratoire avant d’être utilisée.
Partie IV :
Essais sur
Béton
Et
Les produits
préfabriqués
Généralités sur le béton frais :
Le béton frais est souvent destiné à être mis en place dans des coffrages. Dès lors, il devra
avoir une maniabilité et une ouvrabilité suffisante pour faciliter cette opération et assurer
son déroulement dans les meilleures conditions pour un décoffrage sans problèmes. Il
s’agit d’une qualité rendant compte de l’aptitude d’un béton à être mis en œuvre. En effet,
le béton doit présenter, à l’état frais, des caractéristiques lui permettant de bien remplir
les coffrages et de bien enrober les armatures. L’ouvrabilité est qualifiée par la mesure de
la consistance.
Classe Affaissement en mm
S1 De 10 à 40
S2 De 50 à 90
S3 De 100 à 150
S4 De 160 à 210
S5 ≥ 220
La résistance du béton est mesurée sur des éprouvettes qui se préparent dans des moules
cylindriques. L'échantillon doit être ré-homogénéisé à l'aide d’une pelle avant le
remplissage des moules de dimensions 16cm de diamètre de section et 30cm de hauteur
en deux couches. Si les résultats de l’affaissement au cône d’Abrams donnent un
affaissement supérieur à 9 cm, le béton doit être piqué à 25 coups par couche. Dans le cas
contraire, on doit procéder à la vibration à l’aide de l’aiguille vibrante. Les éprouvettes
doivent être conservées sans être déplacées pendant 16h à 3 jours dans un local maintenu
à 25°C. Après démoulage, les éprouvettes doivent être entreposées dans de l'eau jusqu'au
moment de l'essai, à une température de 20 °C, ou dans une chambre à 20 °C d'humidité
relativement supérieure ou égale à 95%.
S’il est nécessaire de réduire les dimensions de l’éprouvette, celle-ci doit être rectifiée ou
sciée. Les surfaces d’appui doivent être préparées par rectification ou par surfaçage
× Rectification :
Si les éprouvettes sont conservées en eau, pour procéder à la rectification, les retirer de
l’eau pendant une durée inférieure à 1h à la fois puis les ré-immerger pendant au moins
1h avant toute rectification supplémentaire ou tout essai.
× Surfaçage :
Avant le surfaçage, s’assurer que l’extrémité de l’éprouvette à surfacer est humide, qu’elle
est propre et que toutes les particules libres ont été éliminées. Les surfaçages doivent être
aussi minces que possible et il convient que leur épaisseur ne dépasse pas 5 mm.
L’éprouvette doit être positionnée de telle façon que l’une de ses extrémités soit posée sur
un plan de travail métallique horizontal. Une bague d’acier de dimensions appropriées
avec un bord supérieur usiné, doit être fermement fixée sur l’extrémité supérieure de
l’éprouvette à recevoir, de façon à ce que le bord supérieur de la bague soit horizontal et
dépasse la surface supérieure du béton. Le matériau de surfaçage doit être versé à
l’intérieur de la bague jusqu’à formation d’une surface convexe au-dessus du bord de la
bague. Une plaque de verre, recouverte d’une fine couche d’huile de démoulage, doit être
appliquée contre le matériau de surfaçage avec un mouvement circulaire, jusqu’à ce qu’il
soit complètement en contact avec le bord de la bague. L’éprouvette, avec bague et plaque
de verre en place, doit être immédiatement placée à l’ambiance humide, avec une
humidité relative d’au moins 95% et à une température de (20 ±5) °C. La plaque de verre
et la bague doivent être retirées lorsque le mortier est suffisamment dur pour résister à
des manipulations.
Essai de : la résistance à la compression
Après démoulage et conservation des éprouvettes dans l'eau à une température de (20±2)
°C, ces derniers sont transportés pour être rectifiées dans la machine de rectification.
Dans ce cas, La rectification joue le rôle du surfaçage c'est-à-dire elle consiste à aplanir les
surfaces des éprouvettes et assurer l’orthogonalité de le surface supérieure avec la
surface latérale. On utilise dans cet essai des éprouvettes cylindriques âgées de 7 jours
ou 28 jours.
× La presse
× la rectifieuse
𝟐×𝑭
𝑭𝒄𝒕 =
𝝅×𝑳×𝒅
Avec :
Des éprouvettes prismatiques sont soumises jusqu’à rupture à un moment de flexion par
application d’une charge au moyen de rouleaux supérieurs et inférieurs. La charge
maximale atteinte au cours de l’essai est enregistrée et la résistance à la flexion est
calculée.
Nettoyer toutes les surfaces portantes de la machine d’essai, éliminer tout grain
détaché ou autre corps étranger des surfaces de l’éprouvette
Essuyer les éprouvettes si elle était conservée dans l’eau, pour éliminer l’humidité
superficielle
Placer l’éprouvette sur la machine en vérifiant qu’elle est centrée et que son axe
longitudinal est orthogonal par rapport à l’axe longitudinal des rouleaux.
N’appliquer jamais la charge avant que les rouleaux de chargement et eux d’appuis
soient en contact avec l’éprouvette.
Mettre la presse en marche à une vitesse de chargement constant entre 0.04 MPa/s
et 0.06 MPa/s.
Appliquer la charge sans choc et la faire accroître de façon constant à la vitesse
choisie jusqu’à rupture de l’éprouvette.
Enregistrer la charge maximale obtenue et Calculer la résistance par flexion
𝑭×𝒍
𝒇𝒄𝒇 =
𝒅𝟏 × 𝟐𝟐
Avec :
Les blocs en béton sont destinés à construire des murs. De forme parallélépipédique
simple les blocs permettent la réalisation de parois de géométrie complexe. Leurs
dimensions et leur poids les rendent faciles à manipuler lors de la mise en œuvre. On
classe les différents modèles de blocs suivant deux critères :
× Porosité totale : les blocs doivent présenter une porosité totale ≤15 %
× Aspect et texture :
× Pour tous : absence de cassure, fissure ou déformation
× Pour les blocs à enduire : Texture suffisamment granuleuse pour le bon
accrochage de l’enduit.
× Pour les blocs de parement : face(s) de parements à texture fine, homogène
et régulière.
× Stabilité : Caractéristique spécifiée uniquement pour les blocs destinés à subir des
actions atmosphériques particulièrement sévères, ou bien dans le cas où les
conditions de fabrication inspirent certains doutes.
Bordures en béton
Les bordures servent à délimiter les trottoirs, les accotements, les îlots ou les terre-pleins
de chaussées. Les caniveaux de bordure sont utilisés pour acheminer les eaux de
ruissellement. On classe les bordures en fonction de leur utilisation. Chaque type est
associé à une utilisation selon le tableau ci-dessous. Dans chacun des types, les
dimensions normalisées de la section transversale des bordures (modèles ou profils) sont
prédéfinies selon la figure ci-dessous.
Pavés en béton
Les pavés sont destinés à réaliser des revêtements de chaussées pour véhicules
ou piétons seulement. Un pavé en béton est un élément de béton préfabriqué
utilisé comme matériau de revêtement et satisfaisant les conditions suivantes :
Elles concernent les tolérances sur les dimensions de fabrication déclarées par le
fabricant. Dans le cas des pavés rectangulaires elles sont :
Les pavés classiques : ils ne sont pas autobloquants et présentent, le plus souvent,
des côtés opposés plans et parallèles
Les pavés autobloquants à emboîtement : on distingue :
× les pavés autobloquants unidirectionnels,
× les pavés autobloquants multidirectionnels;
Application de la charge avec deux bandes de chargement disposées sur les faces
supérieures et inférieures du pavé pour obtenir une section de rupture parallèle et
symétrique aux bords dans la direction la plus longue pour les pavés rectangulaires et
passant par le centre pour les pavés carrés, hexagonaux ou circulaires.
𝐏
𝐓 = 𝟎, 𝟔𝟑𝟕 × 𝐤 ×
𝐒
Avec : Le coefficient k facteur de correction de l’épaisseur t (en mm) du pavé est égal à :
× Gobelet cylindrique.
× Pénétromètre supportant l'aiguille et un cardan
gradué en 1/10 de mm.
× Aiguille en acier.
× Bain thermostatique de température 25°c.
× Chronomètre. Etuve.
L’objet de cet essai est la détermination de la densité relative des bitumes purs. Ainsi que
La densité relative des produits bitumineux est déterminée à l’aide d’un pycnomètre. Elle
est définie comme le rapport de la masse d’un volume du produit à celle du même volume
d’eau mesuré à la même température. La température de l’essai est de 25°C +/-0.1°C.
× Trémie ; Tirette
× Plaquette muni d’une ouverture de 2.5mm tel que le débit
de fine soit de 0.3 à 0.5 g par second
× Capsule émaillée
× Spatule de nickel 20cm de longueur
× Bain thermostatique
× fines siliceuses ; Balance précise.
𝐦
𝐈= × 𝟏𝟎𝟎
𝐄
I : L’indice de rupture
E : masse d’émulsio
Essai d’homogénéité :
Entrainer l’eau contenue dans la prise d’essai par distillation à reflux d’un
solvant non miscible à l’eau.
L’échantillon doit être filtré sur un tamis de 0,630 mm. Mettre dans un
ballon une quantité d’émulsion de bitume, 70 à 80 ml du xylène et un peu
de poudre de talc sec ou de pierre de ponce, puis on agite l’ensemble. On
fait circuler l’eau froide dans le réfrigérant, ensuite on procède au chauffage
du récipient de distillation jusqu’à ce que le volume d’eau recueilli dans le
tube de recette reste constant.
Une fois la distillation terminée, on lit le volume d’eau rassemblée au fond du tube de
recette.
Calculer la viscosité des émulsions de bitume qui se mesure dans la pratique à l'aide d'un
viscosimètre à écoulement. Elle n'a qu'une valeur relative car ces produits ne se
comportent pas comme des liquides newtoniens. On doit donc utiliser le terme de «
pseudo-viscosité ».
𝐭𝟐
𝐩𝐬𝐞𝐮𝐝𝐨 𝐯𝐢𝐬𝐜𝐨𝐬𝐢𝐭é =
𝐭𝟎