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PHYSIQUE
I. L’atmosphère de la Terre
Données :
— Intensité du champ de pesanteur au sol : g = 10 m.s−2 .
— Rayon de la Terre : RT = 6400 km.
— Masse molaire de l’air : Ma = 29 g.mol−1
— Constante des gaz parfaits : R = 8, 31 J.K −1.mol−1
L’atmosphère terrestre est formée par l’air qui enveloppe le globe sur quelques dizaines de kilomètres. On
assimile l’air à un gaz parfait.
A une altitude z, repérée à partir du sol, on notera respectivement T (z), P (z) et ρ(z) : la température, la
pression et la masse volumique. Au niveau du sol z = 0, on prendra : P0 = 1 bar = 1.105 P a et T0 = 300 K
1. On suppose que l’atmosphère est en équilibre dans le référentiel terrestre supposé galiléen. Établir
l’expression de la relation fondamentale de la statique des fluides.
2. On suppose dans ce modèle que l’atmosphère est isotherme : sa température est constante à T =
T0 = cte. Montrer que la pression à une altitude z (du sol) est donnée par la relation
z
P (z) = A. exp − (1)
H
où A et H sont des constantes dont on donnera les expressions en fonction de Ma , g, R, T0 et P0 .
3. Donner l’expression du facteur de Boltzmann.
4. Déterminer un ordre de grandeur de H. Que vaut la pression en z = H ?
5. En supposant la relation (1) valable de z = 0 à l’infini R, donner une estimation numérique de la
masse Matm de l’atmosphère. Commenter. On donne I = x2 .e−x .dx = −(x2 + 2x + 2).e−x
Un gazomètre est formé d’une cloche cylindrique à fond plat en acier de masse volumique ρ, de rayon R,
de hauteur H et d’épaisseur faible e (e ≪ R ; e ≪ H). On note V = πR2 H le volume utile de cette cloche.
6. Montrer que R = H pour que la masse de la cloche soit minimal à volume utile constant.
7. La relation précédente étant vérifiée, on renverse cette cloche sur une cuve à eau de surface libre fixe.
Elle est en partie immergée et contient de l’air. On note ρe la masse volumique de l’eau, P0 la pression
atmosphérique et g l’accélération de pesanteur. En étudiant l’équilibre de la cloche, déterminer la
pression Pi à l’intérieur de la cloche en fonction de e, ρ, g et P0 .
8. En déduire la variation de hauteur ∆h entre le niveau de la surface libre et celui de l’eau à l’intérieur
de la cloche en fonction de e, ρ et ρe .
1
2R
e
air air
Pi P0 ~g
H
∆h
eau
Plusieurs études cinétiques ont été menées en laboratoire sur ces réactions dans le but d’optimiser les
conditions de synthèse. Nous proposons ici d’étudier un modèle simplifié pour la seconde réaction. Les
recherches ont établi que, sous certaines conditions, sa loi de vitesse peut s’écrire sous la forme
v = k[NH2 Cl]α [HO− ]
L’énergie d’activation est estimée à 74, 0 kJ.mol−1 . Un suivi cinétique à 27, 3 ◦ C et pH = 11, 85 a permis de
déterminer la concentration en monochloramine au cours du temps à partir d’une solution de concentration
initiale 2, 00×10−3 mol.L−1 en monochloramine et 1, 00 mol.L−1 en ammoniac. Les données sont regroupées
dans le tableau suivant.
t (min) 0 10 20 30 50 70 70
[NH2 Cl] (mol.L−1 ) 2, 00.10−3 1, 86.10−3 1, 73.10−3 1, 61.10−3 1, 40.10−3 1, 21.10−3 1, 05.10−3
10. comment peut-on fixer expérimentalement la valeur de pH du milieu réactionnel ?
11. Montrer que les valeurs du tableau permettent de valider l’hypothèse d’un ordre α = 1 par rapport
à la monochloramine.
12. Déterminer la valeur de la constante de vitesse k.
13. Comment peut-on déterminer expérimentalement une énergie d’activation ?
14. Proposer une estimation du temps de demi-réaction dans les conditions réelles de synthèse :
[NH2 Cl]0 = 1 mol.L−1 [NH3 ]0 = 30 mol.L−1 θ = 130 ◦ C
15. La cinétique réelle est plus complexe et la constante de vitesse est dépendante du pH selon l’équation
k = k1 + k2 × 10pH . Justifier que cette expression de la constante de vitesse peut se traduire par
l’existence de deux chemins réactionnels dont l’un correspond à une catalyse par les ions HO− .
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