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Condensation dans les bâtiments : phénomène physique et précautions

Condensation dans les bâtiments : phénomène physique et


précautions

Partie 2 - Condensation superficielle

La condensation superficielle est due à la mise en contact de l’air, contenant une certaine
quantité de vapeur d’eau, avec des zones froides dont la température est inférieure ou égale
à la température de rosée (ou point de rosée). Par exemple, pour un bâtiment dont la
température intérieure est maintenue à 21 °C, la température de rosée est d’environ 7 °C, si
l’humidité relative à l’intérieur du bâtiment est de 40 %. Elle est d’environ 10 °C pour une
humidité relative de 50 %, et d’environ 13 °C pour une humidité de 60 % (cf. fig. 1).

20 100%

Courbe de saturation 90%


Humidité absolue (g d'eau/kg d'air sec)

80%
15

Humidité relative
70%

60%

10 50%

40%

30%
5
20%

10%

0
0 5 10 15 20 25

Température de l'air (°C)

Fig. 1. Diagramme de Mollier - Température de rosée en fonction de la température de l’air intérieur et de


l’humidité relative

Outre le climat extérieur (température et humidité), trois paramètres régissent la


condensation superficielle :

• la « qualité thermique » de chacune des parois du bâtiment, représentée par


sa composition, sa résistance thermique, ses ponts thermiques et sa
géométrie ;

Amor Ben Larbi, directeur de projets de recherche, CTICM – Novembre 2019 1


Condensation dans les bâtiments : phénomène physique et précautions

• l’apport d’humidité intérieure qui dépend essentiellement de l’usage du


bâtiment et des activités qu’il abrite ;
• la température de l’air intérieur et le système de chauffage.
Pour éviter la condensation superficielle, on peut agir dans deux directions :

• évacuer la vapeur en excès au fur et à mesure afin d’éviter la saturation de


l’air intérieur en agissant sur le système de ventilation ;
• maintenir les parois de l’enveloppe en tout point à une température supérieure
à la température de rosée (traitement des ponts thermiques, renforcement de
l’isolation des parois, etc.)

Fig. 2. Risques de condensation dues à des ponts thermiques non corrigés

Amor Ben Larbi, directeur de projets de recherche, CTICM – Novembre 2019 2

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