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Conception Des Assemblages de Construction Métallique-Min
Conception Des Assemblages de Construction Métallique-Min
construction métallique
partie lisse - A
tige
partie filetée - AS Jeu = d – d0
écrou = 1 à 3 mm
Caractéristiques de résistance :
Diamètre d0 – Sections brute et nette A et AS
Classe de résistance (limite élastique de l’acier constitutif)
Résistance au cisaillement
par plan de cisaillement :
v fub A
FV,Rd Cisaillement et traction
M2
combinés :
FV,Ed Ft,Ed
Résistance à la traction : 1
FV,Rd 1.4 Ft,Rd
k 2 fub A s
Ft,Rd
M2
k1 b fu dt
Fb,Rd
M2
Rupture
Liberté de déplacement D
partie lisse - A
tige
partie filetée - AS
Mobilisation d’efforts de
écrou frottement sous l’effet de la
précontrainte – pas de
pression diamétrale
Caractéristiques de résistance :
Diamètre d0 – Sections brute et nette A et AS
Effort de précontrainte P0 permettant de mobiliser des efforts de frottement entre
les pièces assemblées – d’où l’importance d’une bonne préparation de surface
Classe de résistance (limite élastique de l’acier constitutif)
Classe 8.8 10.9
fyb (MPa) 640 900
fub (MPa) 800 1000
Aucune liberté
de déplacement
frottement généré
par la précontrainte
A.3 Soudures
Terminologie :
Les dispositions de soudures sont nombreuses. Ici, on parlera essentiellement de la
disposition la plus couramment utilisée en construction : les cordons d’angle.
a = apothème
(gorge du cordon)
Oblique sans chanfrein Joint à clin
A.3 Soudures
Fonctionnement – Efforts développés dans le cordon :
A.3 Soudures
Cordons frontaux, latéraux et obliques
Suivant la nature des contraintes développées sur le plan de gorge, on fait la
distinction entre les cordons frontaux et latéraux.
F F F F
L
t┴
F t//
F L
s┴
s┴ = t┴ = F / (√2xLxa) t// = F / (SLxa)
F
A.3 Soudures
Vérification
L’EN 1993-1-8 propose les formules de vérification de résistance de la soudure d’angle
suivante (≈ critère de Von Mises) au §4.5.3.2 :
s 3 t t
2 2
2
//
fu
w M2
s 0.9fu / M2
Facteur de corrélation – dépend de la nuance
d’acier des tôles assemblées
A.3 Soudures
Rigidité des assemblages soudés
Dans un certaine mesure, on peut dire que la soudure assure une continuité de la
matière entre 2 pièces puisqu’au moins une des section des pièces assemblées est
« reconstituée » par les cordons de soudure.
A ce titre, les assemblages soudés constituent donc une liaison rigide sans réelle
liberté de mouvement entre les pièces assemblées.
A.4 Rivets
Présentation :
L’assemblage par rivetage constitue le mode d’assemblage le plus ancien (Viaduc de
Garabit, Tour Eiffel, nombreux ouvrages d’art de la SNCF et de la RATP) .
Les rivets nécessitent une mise en œuvre à chaud (900 °C), raison pour laquelle ils
sont actuellement moins utilisés.
900 °
A.4 Rivets
Rigidité :
Les rivets constituent un mode d’assemblage par disposition plein trou – c’est-à-dire
qu’il n’y a pas de jeu d’assemblage (jeu = d – d0 ≈ 0). Cette disposition confère à
l’assemblage une bonne rigidité.
Contrairement aux éléments de charpente, l’acier utilisé dans les boulons possède
moins d’allongement à rupture et confère aux boulons un mode de ruine réputé
plus fragile. Pour cette raison, et dans un souci de sécurité de la construction, on
évite d’utiliser 1 seul boulon dans les assemblages, en particulier au niveau des
assemblages principaux.
(t)
V 95% de V
→ âme
(s)
N N réparti
au prorata
des aires
Appui simple
N x
Mx
Cette diversité n’est pourtant que théorique : elle n’intègre pas la faisabilité
réelle de toutes ces dispositions dans la réalisation pratique des assemblages.
Exemple : modélisation z réalité
Mz y Est-ce vraiment
réalisable ??
My réalisation
Vz Vy
N x
libre Mx
bloqué
4 boulons
Poutre
principale
porteuse
Poutre continue
V Ng Vg Vd N
d
N
T Tg Td
1 effort vertical prédominant, transmis par contact direct entre les 2 poutres
2 efforts horizontaux éventuels, repris en cisaillement par les boulons
Poutre portée
V fort
Diffusion dans l’âme
de la poutre portée
grâce aux raidisseurs
Poutre porteuse
Assemblages sous N,V 30
C.1 Poutres superposées
pannes
panne UPN
échantignolle
panne IPE
boulons
liernes
panne
Lierne – cornière
boulonnée
lisses de bardage
Lisse IPE
boulons
INT EXT
Lisse UPN
Bardage
Poteau de portique
Liens de lisses
Plancher
Toiture (vue en plan)
Treillis bi-articulés
Diagonales :
Cornières dos à dos Cornière seule
F F
Assemblages sous N,V 41
C.2 Attaches d’éléments de contreventement
diagonale
Toiture
Lorsque les diagonales peuvent être comprimées, on choisit des profils qui
présentent de meilleurs caractéristiques vis-à-vis des risques de flambement
(section bi symétrique, inertie accrue, ...) : double cornière, UPN, IPE, HEA,..
montant
poteau
diagonale
T
Résistance en traction :
.Anet A net fu
Nu,Rd
M2
Dans le même esprit, EDF adopte empiriquement 60% de la section brute comme
section résistante (pour tenir compte de la dégression résultant de l’effet combiné
du trou des boulons et du moment parasite).
Assemblages sous N,V 48
C. Assemblages courants
N poutre
V
poteau
Poteau en I
ou H Poutre boulonnée à
l’éclisse
Éclisses (plats)
soudées au poteau
Poutre boulonnée à
l’éclisse
Poteau
caisson
V N
Mp
Efforts dans le poteau :
Np
Np = -V
Mp = Vxd
V
TH
M
TV tmoy
2 cordons
(gorge = a)
due à M due à TH due à TV
Coupe A-A
Avec : n = nb de boulons
N Ttotal = √(TV² + TH²)
Côté
poteau Les boulons travaillent en simple cisaillement
V
Côté
poutre
V
Côté
poutre
Snet
poteau
Poutre boulonnée
aux cornières
A A
Elévation poutre
poteau
Coupe A-A
Mp
F/2 Déformabilité des
Np cornières en extension
N (faible ou nul)
tasseau
V
V
Les boulons travaillent : V/2
Les cordons de soudure reprennent :
• en traction : Nb = N / n
• V en cordon latéral : t┴ = V / SaL) V/2
• en cisaillement : Vb = V / n
• N en cordon frontal : s┴ = t// = N / √2.S(aL)
(nb. total de boulons = n)
Rmq : Le tasseau ne doit pas être d’épaisseur trop importante > articulation
Assemblages sous N,V 64
C.3 Assemblages des poutres aux poteaux
Poutre
V N (faible ou nul)
Tasseau en L
Attention longueur
d’appui rigide
(risque de plier la
cornière)
N poutre portée
V
poutre porteuse
Eclisse en 2L
boulonnée
Poutre
porteuse
Poutre portée
Poutre portée
Poutre porteuse
Eclisse soudée ou
boulonnée sur la Eclisse soudée
poutre porteuse
D
Assemblages sous N,V 72
C.4 Assemblages poutre sur poutre
A Résistance en cisaillement de la
section grugée (A-A).
Poutre portée
Poutre porteuse
Poutre porteuse
Poutre portée
A
Assemblages sous N,V 74
C.4 Assemblages poutre sur poutre
N N
V V
A
Résistance en cisaillement des boulons côté
Résistance en double cisaillement des poutre porteuse sous l’effet de l’effort
boulons côté poutre portée sous l’effet du tranchant vertical V et du moment M’ :
moment M : TV + V/2 butée
M’ = V/2 x d TV
M = V x (a+b/2) TH
→ TV = V / 2
→ TV = M / b h
→ TH = M’ / (h/2)
V TV – V/2 d
a b V/2
Assemblages sous N,V 76
C.4 Assemblages poutre sur poutre
Poutre portée
biaise
Poutre
porteuse
Excentrement
Angle aigu important
A
Assemblages sous N,V 77
C. Assemblages courants
tirant câble
T
Chape d’extrémité
T T câble ou tirant
T
T
Gousset
Axe d’articulation
câble
chape
Axe d’articulation
Moment
T/2 T/2
développé
Chape Chapes
b
T/2 T/2 M
Axe
d’articulation x
Gousset
Gousset
a c c a M = T x (b+4c+2a) / 8
T
T
Assemblages sous N,V 84
C.6 Attaches de tirants et câbles
tube
T C
N N
fourche De la soudure :
t // = N / (4xLxa)
t
De la fourche :
tube Afourche x fy plaque ≥ N
t1 L
t1 L
Utilisation
Au droit d’un joint de dilatation entre blocs de bâtiment pour permettre l’indépendance
structurelle d’un bloc par rapport à l’autre dans une direction horizontale.
En pied d’un arc ou d’un portique métallique pour s’assujettir de la poussée horizontale
souvent significative sur les fondations et inhérentes au fonctionnement de ce type
d’ossature (les pieds d’arcs ou de portiques sont alors reliés par un tirant dans lequel les
efforts de poussée s’auto-équilibrent.
Utilité
Minimiser la part de déformation associée au jeux d’assemblages des assemblages par
boulons normaux
Ex : poutre treillis de grande portée, …