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Le règlement bancaire 97 /02 a précisé les éléments devant compléter le

dispositif de contrôle interne, et ce pour faire face à la multiplication de

risques de plus en plus complexes. Il se veut exhaustif et a pour but de

contraindre les banques à rationaliser la gestion de leurs risques.

Les établissements doivent désormais :

• prévoir un système de contrôle des opérations et procédures internes ;

• mettre en place une organisation comptable et de traitement de l'information;

• disposer de systèmes de mesure des risques et de résultat ;

• organiser un système de surveillance et de maîtrise des risques ;

• organiser un système de documentation et d'information ;

• organiser un système de surveillance des flux d'espèces et des titres.

De plus, le règlement incite à la création de comités d'audit et souligne la

nécessité de disposer d'agents réalisant les contrôles permanents et périodiques de la conformité des opérations et
ce au niveau central et au niveau

opérationnel. On doit en conséquence prévoir la nomination d'un responsable en charge de la conformité.

Le règlement rappelle en outre, en tant que de besoin, les qualités indispensables à un bon contrôle interne :

• l'indépendance ... il y a sans doute là une confusion avec l'audit interne ;

• l'exhaustivité des contrôles ;

• la nécessaire compétence du personnel ;

• un réexamen systématique des systèmes en place.

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Règlements et législation 107

Ainsi, la réglementation bancaire :

• insiste fortement sur l'indispensable maîtrise de la conformité dans le

respect des obligations légales ;

• dresse un panorama assez complet des exigences d'un bon contrôle

interne, même s'il se cantonne aux principes généraux.

S'y ajoutent les réglementations du comité de Bâle (créé par le comité des

gouverneurs des banques centrales du G 10) :

• Bâle 1 (1988) instaure un rapport minimal entre les fonds propres détenus par un établissement bancaire et les
engagements pondérés en

fonction des risques ;

• Bâle 2 (2006) a pour but de s'assurer que les établissements de crédit

appliquent des procédures internes efficaces pour calculer l'adéquation

de Jeurs fonds propres sur la base d'une évaluation approfondie des risques. Il intègre la complexité accrue de
l'activité bancaire avec une

approche non plus seulement quantitative mais aussi qualitative, d'où

l'importance du contrôle interne - singulièrement en matière de conformité - pour mieux maîtriser les risques, y

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