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Structuration du Dispositif de

Contrôle Interne dans les


Banques Françaises
Intervenant : D.Navare
Directeur de l’Inspection et de l’Audit Général à la CEPAC

Club métier AuditMed


Téléréunion du 12 septembre 2007
Préambule

 Nature et objectif de l’exposé : une vocation


introductive à nos échanges

 Quels sont les points de convergence et de


différence quant à l’exercice de nos fonctions ?

 Quels thèmes communs d’intérêt suscitent un


souhait d’approfondissement dans le cadre de notre
Club ?
Sommaire

 LES SOURCES REGLEMENTAIRES DU


DISPOSITIF ET SON RENFORCEMENT
PROGRESSIF ;

 LES PRINCIPES D’ORGANISATION DU


DISPOSITIF ;

 L’ARCHITECTURE ET LES FONCTIONS DE


CONTRÔLE INTERNE.
Les sources réglementaires du Dispositif
Français et son renforcement progressif
 Un texte spécifique de référence :

– le Règlement du Comité de la Réglementation Bancaire et


Financière : (CRBF) 97/02 modifié ;
 Des enrichissements successifs et notamment :
 Nécessité de mise en place de moyens adaptés à la maîtrise des
risques opérationnels ;
 Obligation de séparation stricte des deux natures de contrôles
(permanent et périodique) ;
 Exigence de surveillance des prestations externalisées
essentielles ;
 …
 Introduction d’une procédure d’alerte .
Les sources réglementaires du Dispositif
Français et son renforcement progressif

Un renforcement de la sécurité bancaire nécessaire :

– Un élargissement et un accroissement des risques ,

– Une logique de normalisation internationale et


d’application des bonnes pratiques issues de l’analyse
des défaillances.
Les principes d’organisation du Dispositif
de Contrôle Interne
 Une absence d’organisation-type imposée, mais des
exigences structurantes :

– Une responsabilité affirmée des Dirigeants ;

– Un dispositif à adapter aux caractéristiques de


l’Etablissement.
Les principes d’organisation du Dispositif
de Contrôle Interne
 Un dispositif complet reposant sur des composantes
multiples, dont :
– l’existence de procédures internes opérationnelles,
écrites, précises, à jour, disponibles, couvrant
l’ensemble des activités et détaillant les responsabilités
de contrôle ;
– l’existence d’organigrammes et de délégations de
pouvoirs clairs ;
– l’existence d’une bonne organisation comptable
garantissant une piste d’audit tracée ;
– la détermination d’un niveau de sécurité du système
informatique jugé souhaitable ;
Les principes d’organisation du Dispositif
de Contrôle Interne
– l’existence de plans de secours et de continuité globale
des activités, adaptés et testés régulièrement ;
– l’existence de système de mesure et de surveillance des
différentes natures de risques économiques et
opérationnels ;
– l’existence d’un réexamen régulier de ces systèmes de
mesure des risques et de détermination des limites ;
– la désignation, lorsque la taille de l’Etablissement le
justifie, d’un ou plusieurs responsables du contrôle
permanent ;
Les principes d’organisation du Dispositif
de Contrôle Interne

– la désignation, lorsque la taille de l’Etablissement le


justifie, d’un responsable de la cohérence et de
l’efficacité des missions de contrôle périodique ;
– l’existence d’instances spécialisées optionnelles mais
recommandées (Comité des Risques, d’Audit…) ;
–…
Les principes d’organisation du Dispositif
de Contrôle Interne
 Un dispositif garantissant une séparation stricte des
fonctions,
– Une stricte indépendance à assurer entre engagement
des opérations, comptabilisation, règlement, et
surveillance des risques ;
– Un contrôle régulier et un « contrôle des contrôles » à
dissocier.
 Un dispositif pleinement intégré dans l’organisation :
– Un processus qui doit  « innerver » la totalité de
l’organisation ;
– Un dispositif qui doit être décliné dans toutes les entités
de l’Etablissement.
L’architecture et les fonctions de Contrôle
Interne

 Une mise en œuvre du dispositif articulée en trois


niveaux dépendants d’entités distinctes :

– Contrôles permanents de « premier niveau » ;


– Contrôles permanents de « deuxième niveau » ;

– Contrôles périodiques de « troisième niveau ».


L’architecture et les fonctions de Contrôle
Interne
 Les contrôles permanents de « premier niveau » ;

– Les agents des métiers opérationnels et leurs managers


sont responsables, à chaque échelon, des risques
générés au travers des opérations ;

– Ils assurent le contrôle et le suivi de premier niveau de


la conformité, de la sécurité et de la validation des
opérations réalisées dans leur domaine d’activité.
L’architecture et les fonctions de Contrôle
Interne
 Les contrôles permanents de deuxième niveau :

– Le dispositif s’appuie généralement sur différentes


fonctions dédiées spécialement à des activités de
contrôle permanent :

 la fonction Conformité prévue par le CRBF,


 la fonction Risques,
> mais aussi : les fonctions révision comptable, sécurité
informatique (RSSI), contrôle des services d’investissements
(RCSI)...
L’architecture et les fonctions de Contrôle
Interne
 Le contrôle périodique dit de « troisième niveau » :
Son rôle :
– Veiller à la cohérence et à l’efficacité du Contrôle
Interne ;
– Réaliser des diligences de contrôles ponctuels, par
sondage et a posteriori, sur l’entier périmètre (Cf. infra)
– Etablir un programme de missions d’Audit a minima
une fois/an, intégrant les objectifs des organes exécutif
et délibérant ;
– Rédiger un rapport sur les conditions dans lesquelles le
contrôle interne est assuré ;
L’architecture et les fonctions de Contrôle
Interne
Ses moyens :
– Des effectifs suffisants en nombre et en compétences,
fonction de l’importance et de la complexité de
l’établissement ;
– Une organisation, des méthodes de travail et une qualité
qui répondent aux exigences du Régulateur.

Son positionnement :
– Une dénomination et un rattachement de la fonction,
variables selon les Etablissements ;
– Une vocation à intervenir sur l’entier périmètre de la
banque, filiales et prestataires essentiels compris.
L’architecture et les fonctions de Contrôle
Interne
 Un comité spécialisé préconisé : le Comité d'Audit
– Une émanation de l’organe délibérant chargée de
l’assister,

 Un double rôle :

– porter une appréciation sur la qualité du contrôle


interne et notamment, sur la cohérence des systèmes de
mesure, de surveillance et de maîtrise des risques ;

– vérifier la clarté des informations fournies, porter


une appréciation sur la pertinence des méthodes comptables
adoptées ;
L’architecture et les fonctions de Contrôle
Interne

 Une efficacité assise sur 3 aspects essentiels :

– Une Indépendance vis à vis de l’organe exécutif

– Des relations étroites entretenues avec les


Commissaires Aux Comptes et l’Audit Interne ;

– Des moyens lui permettant d’exercer ses


responsabilités et ses missions.
Conclusion et échanges

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