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Programme d’Études
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FRANÇAIS
Classe de 6e
Version relue
Août 2020
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LISTE DES PARTICIPANTS
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INTRODUCTION
Dans le système éducatif béninois, la langue française est à la fois un véhicule de savoirs et un objet d’étude.
L’objectif fondamental dans son enseignement/apprentissage/évaluation au premier cycle du secondaire, c’est
non seulement d’amener les élèves à s’approprier ses éléments basiques mais aussi à appréhender les outils
nécessaires pour communiquer de façon efficace, par le biais de cette langue, à l’écrit comme à l’oral, et de
décoder avec facilité les types et genres de texte courants.
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I. ORIENTATIONS GENERALES
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En classe de 6ème, les savoirs et savoir-faire construits à l’enseignement primaire seront renforcés ; l’élève pourra
en plus acquérir des techniques relatives aux types de textes descriptif et narratif ainsi qu’au conte.
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➢ animé d’un esprit de méthode, de coopération et du goût de la responsabilité ; et par conséquent
comme un gestionnaire :
➢ gestionnaire de lui-même ;
➢ gestionnaire de l’environnement ;
➢ gestionnaire des situations de vie en société. »
C’est pourquoi, depuis l’avènement des programmes d’études au secondaire, une nouvelle orientation est donnée à
l’enseignement du français qui place l’apprenant au centre du processus d’acquisition du savoir. Cette approche vise,
non seulement un meilleur ancrage des programmes aux besoins de formation actuels, mais également une plus grande
précision du langage. Ainsi, l’enseignement du français devra se fonder sur :
• le développement des compétences langagières ;
• la conception de la langue française non pas comme objet d’étude en soi, mais comme outil nécessaire :
- à la communication orale et écrite de tous les jours ;
- à l’éveil au goût du beau ;
- au contact avec la littérature : contes, poèmes, littérature de jeunesse et textes d’auteurs ;
- à l’appropriation de savoirs de toutes sortes et de toutes natures ;
- à l’ouverture sur le monde et à la culture universelle.
• les réalités socio-culturelles du milieu de l’apprenant ;
• une démarche d’enseignement et d’apprentissage qui favorise la communication naturelle, l’initiative, la
spontanéité et le développement des capacités socio-affectives.
En classe de 6ème, l’élève s’appliquera à renforcer les connaissances et compétences antérieurement acquises au
cours primaire.
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I.3. Valeurs prises en compte par le programme de la classe de 6ème
Le programme de français de la classe de 6ème souscrit aux valeurs suivantes :
I.3.1. Valeurs d’ordre intellectuel
Ces valeurs visent à préparer les jeunes aux défis d’un monde en perpétuelle mutation et qui requiert de l’homme
d’aujourd’hui :
- une imagination créatrice, féconde, vive et spontanée ;
- une curiosité intellectuelle poussée ;
- de la rigueur dans les méthodes et approches d’analyse et de résolution de problèmes ;
- une autonomie affirmée et vécue de la pensée personnelle ;
- un esprit critique, d’analyse et de synthèse.
I.3.2. Valeurs d’ordre socio-culturel
Le français étant une langue de communication internationale, sa maîtrise confère aux relations humaines une
valeur considérable.
En ce sens, le programme de français contribue à former l’élève :
- en communication orale (pratique du dialogue, écoute de l’autre, expression d’opinion et de sentiments personnels,
reconnaissance des différences en vue de parvenir au consensus).
- en lecture et en communication écrite la compréhension ou la construction du sens d’un texte ainsi que la
production écrite relèvent d’une activité d’ordre socio-culturel permettant d’établir des liens entre des réalités endogènes,
son environnement et les réalités d’ailleurs.
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I.3.3. Valeurs d’ordre moral
Les objets d’étude et les stratégies proposés dans ce programme aident à éveiller chez l’élève l’esprit de sacrifice, le
patriotisme, l’amour de la vérité, du travail bien fait, du respect de l’autre, du sens de la justice et de l’équité.
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I.4.4. Fondements d’ordre psychologique
La maîtrise du français donne aux Béninois le sentiment de ne pas vivre en autarcie et d’être en contact avec le monde.
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- écrire (produire des textes)
L’acquisition et la consolidation de ces compétences sont assurées à travers le développement de nombreuses
capacités et habiletés spécifiques que les programmes précisent. Ce sont donc des programmes d’études fondés sur
l’approche par compétences.
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II. COMPETENCES
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Une compétence peut se définir comme un savoir-agir fondé sur la mobilisation efficace d’un ensemble de
ressources : capacités, habiletés, attitudes et connaissances. Ces ressources peuvent être acquises en contexte scolaire
ou extrascolaire.
Être compétent, c’est être capable de faire appel aux bonnes ressources, de les combiner de manière efficace et de
les utiliser à bon escient.
Chaque compétence est présentée avec son énoncé, le contexte de sa réalisation et son sens.
Le contexte énoncé précise les conditions dans lesquelles est placé l’élève pour développer et exercer la compétence.
Ce sont également ces conditions qui sont utilisées pour l’évaluation du degré de développement de la compétence chez
l’élève.
Enfin, chaque compétence se décompose en capacités et en habiletés.
La capacité est un savoir-faire qui intègre différentes habiletés.
L’habileté est un savoir-faire d’ordre intellectuel, psychomoteur, social, affectif ou stratégique.
Trois types de compétences sont prévus au programme de français : compétences transversales,
transdisciplinaires et disciplinaires.
Les compétences transversales
Les compétences transversales, au nombre de huit, sont regroupées en trois ordres :
- ordre intellectuel ;
- ordre méthodologique ;
- ordre socio-affectif.
Elles sont caractérisées par un haut degré de généralisation et sont acquises et développées grâce aux contextes
des deux autres types de compétences.
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Les compétences transdisciplinaires
Elles sont au nombre de six et couvrent les domaines de la vie courante. Leur acquisition et leur développement
se réalisent à travers toutes les disciplines.
Les compétences disciplinaires
Elles représentent les éléments spécifiques constituant les programmes d’études. Elles sont propres à des
domaines de savoir et visent l’appropriation du contenu particulier du programme considéré. En français, elles sont au
nombre de trois. Il s’agit de :
- communiquer oralement avec aisance, de façon précise et appropriée ;
- lire des textes de types et de fonctions variés ;
- écrire des textes de types et de fonctions variés ;
La relation entre les compétences
Le programme d’études de français est conçu comme un système. Ainsi les compétences transversales,
transdisciplinaires et disciplinaires se complètent et forment un ensemble cohérent appelé compétence pour la vie. Cette
situation permet d’imaginer plusieurs combinaisons entre ces compétences et offre des occasions de choix qui favorisent
l’élaboration de situations d’apprentissage intégratrices, motivantes et efficaces pour l’élève.
En outre, les capacités de chaque compétence sont présentées dans un ordre qui est conforme à celui dans lequel
se déroule le cheminement d’apprentissage : introduction, réalisation, retour et projection. C’est donc un ordre qui
respecte bien les phases du processus d’apprentissage.
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II-1- Compétences transversales
Compétence transversale n°1
Enoncé de la compétence
Exploiter l’information disponible
Contexte de réalisation de la compétence
L’élève développe cette compétence en :
- s’appuyant sur les situations d’apprentissage prévues en classe de 6ème ;
- s’engageant dans des projets en classe, dans son établissement et dans sa communauté.
Sens de la compétence :
« Exploiter l’information disponible » veut dire consulter diverses sources d’informations et choisir celle(s) qui
permet(tent) de répondre à ses besoins ou d’exécuter une tâche donnée.
Compétence transversale n°2
Enoncé de la compétence
Résoudre une situation- problème
Contexte de réalisation de la compétence
L’élève développe cette compétence en :
- s’appuyant sur les situations d’apprentissage prévues en classe de 6ème ;
- s’engageant dans des projets en classe, dans son établissement et dans sa communauté.
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Sens de la compétence
Dans son sens général, « résoudre une situation-problème » veut dire construire, mettre en œuvre et valider une
solution à une question ou à une situation-problème en exploitant des ressources internes et externes. Il est bien
évident qu’il peut y avoir plusieurs solutions pour une même situation-problème.
Compétence transversale n°3
Enoncé de la compétence
Exercer sa pensée critique
Contexte de réalisation de la compétence :
L’élève développe cette compétence en :
- s’appuyant sur les situations d’apprentissage prévues en classe de 6ème ;
- s’engageant dans des projets en classe, dans son établissement et dans sa communauté.
Sens de la compétence
« Exercer sa pensée critique » veut dire s’engager dans un processus de réflexion afin d’émettre des jugements notamment
d’ordre logique, éthique et esthétique relatifs à un événement, un problème, un phénomène, une œuvre, … Il est bien
évident qu’il faille tenir compte du contexte.
Compétence transversale n°4
Enoncé de la compétence
Exercer sa pensée créatrice
Contexte de réalisation de la compétence :
L’élève développe cette compétence en :
- s’appuyant sur les situations d’apprentissage prévues en classe de 6ème ;
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- s’engageant dans des projets en classe, dans son établissement et dans sa communauté.
Sens de la compétence
De façon générale, l’élève exerce sa pensée créatrice pour inventer ou réaliser diverses productions, que ce soit une
idée, un schéma, un modèle, une réalisation en quelque sorte. Il harmonise sa logique et son intuition et mobilise ses
ressources personnelles.
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L’élève développe cette compétence en :
- s’appuyant sur les situations d’apprentissage prévues en classe de 6ème ;
- s’engageant dans des projets en classe, dans son établissement et dans sa communauté.
Sens de la compétence
« Travailler en coopération » veut dire contribuer personnellement à un travail en groupe par l’entraide de façon à faciliter
l’atteinte des objectifs personnels et du groupe. L’élève qui exerce cette compétence contribue à la réalisation d’une
activité mais il apprend aussi.
Compétence transversale n°7
Enoncé de la compétence
Faire preuve de sens éthique
Contexte de réalisation de la compétence :
L’élève développe cette compétence en :
- s’appuyant sur les situations d’apprentissage prévues en classe de 6ème ;
- s’engageant dans des projets en classe, dans son établissement et dans sa communauté.
Sens de la compétence
« Faire preuve de sens éthique », c’est tenir compte de la dimension morale dans des situations de vie, de travail ou
dans ses choix d’actions. Avoir cette compétence conduit à agir dans le respect de soi et des autres.
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Contexte de réalisation de la compétence :
L’élève développe cette compétence en :
- s’appuyant sur les situations d’apprentissage prévues en classe de 6ème ;
- s’engageant dans des projets en classe, dans son établissement et dans sa communauté.
Sens de la compétence
« Communiquer de façon précise et appropriée » veut dire avoir recours aux ressources propres, aux langages appropriés
(oral, écrit, gestuel, visuel…) pour exprimer des sentiments, des connaissances, sa compréhension du monde, et ce, dans
le respect des conventions établies, de la qualité de la langue parlée et écrite.
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sentiments et d’émotions. L’école fournit de nombreuses occasions de construire et d’affirmer cette identité personnelle
et culturelle.
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- s’appuyant sur les situations d’apprentissage prévues en classe de 6ème ;
- s’engageant dans des projets en classe, dans son établissement et dans sa communauté.
Sens de la compétence
« Se préparer à intégrer la vie professionnelle dans une perspective de réalisation de soi et d’insertion dans la société »,
c’est penser à s’informer, faire des choix, agir en fonction de ses désirs, de ses potentialités sociales et professionnelles,
de son environnement. L’école peut jouer un rôle important dans l’orientation professionnelle des jeunes en leur
proposant d’exploiter des démarches et des contenus propres aux métiers et aux professions. Elle donnera la possibilité
aux élèves de réaliser des projets portant sur les métiers et professions et de s’informer sur ces derniers de même que
sur les parcours qui y conduisent pour éclairer leur processus de décision. Toutes ces occasions contribuent à la
connaissance d’eux-mêmes, à l’expression de leurs rêves, de leurs aspirations et à la découverte de leur potentiel.
Compétence transdisciplinaire n° 4
Enoncé de la compétence
Pratiquer de saines habitudes de vie sur les plans de la santé, de la sexualité et de la sécurité.
Contexte de réalisation de la compétence
L’élève développe cette compétence en :
- s’appuyant sur les situations d’apprentissage prévues en classe de 6ème ;
- s’engageant dans des projets en classe, dans son établissement et dans sa communauté.
Sens de la compétence
« Pratiquer de saines habitudes de vie sur les plans de la santé, de la sexualité et de la sécurité », c’est adopter des
attitudes et des comportements qui favorisent son épanouissement et celui des autres. L’école peut jouer un rôle
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important pour développer cette compétence. L’élève apprend aussi en acquérant des connaissances, en explorant des
façons de faire et en réfléchissant sur ses comportements et sur ceux des autres.
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Contexte de réalisation de la compétence
L’élève développe cette compétence en :
- s’appuyant sur les situations d’apprentissage prévues en classe de 6ème ;
- s’engageant dans des projets en classe, dans son établissement et dans sa communauté.
Sens de la compétence
« Agir en consommateur averti par l’utilisation responsable de biens et de services », c’est s’assurer de la
provenance, de la qualité, du prix, de la disponibilité des biens et des services » ; c’est aussi s’assurer du degré de
satisfaction des besoins individuels et collectifs au regard de ces biens et services. C’est surtout formuler des
critiques fondées sur les insatisfactions des consommateurs en vue d’une amélioration de ces biens et services.
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Communiquer oralement, c’est entrer en relation avec autrui à l’aide de la parole. C’est faire preuve de socialisation, de
développement et de maîtrise de la pensée. C’est faire montre à la fois d’écoute attentive, de compréhension et
d’expression.
Contexte de réalisation et d’évaluation de la compétence
L’élève développe cette compétence dans des contextes variés mettant en relation les objets d’apprentissage suivants :
les différents types de textes, les comptes rendus de lecture ou de recherche, les lectures à l’adresse d’un public, le
théâtre, en
• respectant les exigences du code oral ;
• ayant recours aux outils linguistiques appropriés ;
• développant des points de vue personnels lors des situations de communication ;
• réagissant bien à propos ;
• prenant aisément la parole ;
• développant le sentiment d’appartenir à une communauté.
CRITERES D’EVALUATION
N° CAPACITES HABILETES ASSOCIEES A CHAQUE CAPACITE DE CHAQUE CAPACITE ET
DES HABILETES
ASSOCIEES
Exprimer sa 1-1-1 Dire sa perception initiale de l’objet de communication Expression de la perception
1-1 perception initiale initiale de l’objet de
de l’objet de 1-1-2 Discuter de sa perception avec ses camarades communication
communication
1-2-1 Apprendre, s’approprier les ressources nécessaires - Pertinence des informations
collectées
pour la réalisation de la tâche
1-2
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Analyser la 1-2-2 Préciser ses intentions de communication - Qualité du contenu et de
situation de l’organisation du plan
1-2-3 Explorer le thème et le cadre de la communication
communication
orale (selon le type 1-2-4 Faire une synthèse des informations
de pratique :
entretien, 1-2-5 Classer les informations
discussion, exposé, 1-2-6 Elaborer le plan d’intervention orale
lecture publique,
théâtre ou débat) 1-2-7 Faire une lecture silencieuse du texte
NB : Pour lecture publique et théâtre
Réaliser la 1-3-1 Se référer à son plan et à ses notes comme aide- - Pertinence des mots, des
communication mémoire et tenir compte des contraintes du temps arguments, des expressions
(selon le type de 1-3-2 Assurer la prononciation claire de toutes les parties du et des structures utilisées
1-3 pratique : mot et veiller à l’intonation, à la gestuelle et à la cohérence
conversation, de son discours ou récit - Clarté des messages émis
entretien, exposé,
lecture publique, 1-3-3 Justifier ses sentiments, son opinion - Justesse des interventions
théâtre ou débat) 1-3-4 Utiliser à bon escient les rôles d’émetteur et de
récepteur
1-4-1 Discerner l’intention de communication du public (ou
de l’interlocuteur) à partir des indices de l’énoncé oral - Pertinence des idées émises
1-4 Réagir bien à 1-4-2 Examiner la communication non verbale
propos - Pertinence des réactions
1-4-3 Dégager l’essentiel des interventions et des réactions par rapport à l’objet de la
communication et au
1-4-4 Faire des regroupements raisonnés destinataire
1-4-5 Contribuer à la progression de la discussion, de
l’exposé ou du débat.
1-5-1 Repérer les indices de réussite - Pertinence des indices
1-5 relevés
1-5-2 Repérer les indices qui signalent une incompréhension
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Evaluer sa 1-5-3 Identifier les stratégies efficaces et les stratégies - Pertinence des décisions
démarche de inefficaces prises en vue d’améliorer sa
communication 1-5-4 Identifier des possibilités d’amélioration du fond, de la communication
forme, de la stratégie
1-5-5 Identifier d’autres domaines de réinvestissement des
savoirs construits
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- Participer aux ❖ du théâtre
débats, aux ❖ d’un débat public
discussions qui et contradictoire….
suivent un exposé
- Lire des textes de
types : narratif,
descriptif
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Contexte de réalisation et d’évaluation de la compétence
L’élève développe cette compétence en construisant le sens de textes littéraires et non littéraires possédant un niveau de
lisibilité adapté aux élèves de la classe de sixième de l’enseignement secondaire général et traduisant des intentions de
communication diverses : narrer, décrire.
CRITERES D’EVALUATION
N° CAPACITES HABILETES ASSOCIEES A CHAQUE CAPACITE DE CHAQUE CAPACITE ET
DES HABILETES
ASSOCIEES
2-1 Exprimer sa perception 2-1-1 Dire sa perception initiale Expression de sa perception
initiale de la construction du
2-1-2 Discuter de sa perception avec ses camarades Pertinence de l’intention de
sens d’un texte
lecture
2 -2 2-2-1 Apprendre, s’approprier les ressources
nécessaires pour la réalisation de la tâche
2-2-2 Préciser son intention de lecture
- Qualité de l’anticipation
2-2-3 Observer les intitulés (selon le genre : titre, du contenu du texte
sous-titre, intertitre, surtitre), les pages de
Analyser la situation de couverture, les paratextes
lecture 2-2-4 Observer la silhouette du texte (constatation
physique, typographique, visuelle) et dire ce que cela - Pertinence des réponses
inspire. trouvées
2-2-5 Formuler des hypothèses (anticipation du
contenu à partir du titre du texte ou de l’ouvrage).
NB : L’anticipation se fait avant la lecture du texte.
2-2-6 Examiner ses conditions de lecture (longueur
du texte, temps disponible)
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2-2-7 Choisir une forme de lecture (lecture continue,
lecture intermittente, lecture sélective…)
2-3 2-3-1 Reconnaître le genre (lettre) et le type du texte
(narratif, descriptif) - Pertinence des stratégies
Construire le sens du texte 2-3-2 Identifier les éléments de la description et de de lecture
la narration. - Qualité de la
2-3-3 Etablir des liens entre les éléments du texte compréhension du texte
2-4 Réagir par rapport au texte 2-4-1 Exprimer ses sentiments / opinions par
rapport au texte étudié et justifier sa réponse Pertinence de la justification
2-4-2 Etablir un lien entre le texte étudié et d’autres de l’opinion, du sentiment
textes
2-5 Evaluer sa démarche de 2-5-1 Recenser les éléments qui ont facilité la -
Pertinence des indices
lecture compréhension du texte relevés
2-5-2 Recenser les difficultés rencontrées - Pertinence des décisions
prises en vue d’améliorer la
2-5-3 Trouver les causes des difficultés à qualité de la lecture et sa
comprendre le texte réaction
2-5-4 Prendre des décisions pour améliorer la
qualité de la lecture
2-5-5 Identifier d’autres domaines de
réinvestissement des savoirs construits.
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« Communiquer par écrit », c’est se soumettre aux exigences du code écrit en prenant en compte les facteurs de la
communication, l’intention d’écriture, le destinataire et des règles grammaticales, orthographiques lexicales et
syntaxiques.
Contexte de réalisation et d’évaluation de la compétence
L’élève développe cette compétence en produisant des textes :
• correspondant à différentes intentions d’écriture ;
• en rapport avec les réalités du milieu ;
• de longueur variable selon le projet d’écriture ;
• respectant le niveau de langue et la personnalité du destinataire ;
• respectant les exigences du code écrit ;
• tenant compte de l’appropriation des outils techniques et linguistiques ;
• tenant compte des outils de révision et d’évaluation en vue de développer les capacités d’autocontrôle des
productions…
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3-2 3-2-1 Apprendre, s’approprier les ressources - Pertinence des intentions
de communication
nécessaires pour la réalisation de la tâche
- Pertinence des idées du
3-2-2 Préciser son intention d’écriture texte
- Pertinence du plan
Analyser la situation de 3-2-3 Identifier son destinataire et ses
communication écrite caractéristiques
3-2-4 Faire l’inventaire et la sélection des éléments du
texte
3-2-5 Elaborer le plan de rédaction
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II.4. Instructions relatives au programme d’études de français de la classe de 6eme
La langue française, dans le système éducatif béninois, est l’instrument d’acquisition des connaissances tant
littéraires, artistiques que scientifiques. Sa maîtrise favorise l’enseignement/apprentissage/évaluation des autres
matières et justifie ainsi son caractère interdisciplinaire. En classe de 6ème, l’étude et la production par les élèves de
textes de type narratif, descriptif, de la lettre familière, du conte et du compte rendu oral contribuent à l’utilisation
correcte du français pour énoncer, analyser, formuler et synthétiser les réalités contenues dans les autres disciplines.
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III. CONTENUS DE FORMATION PLANIFIES
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III.1. Structuration des situations d’apprentissage
III.1.1. Situations d’apprentissage consacrées aux genres et types de textes au programme
Situation d’apprentissage No 1 : Lire / Ecrire une lettre familière
Unité 1 : inexistant
Unité 2 : Lire une lettre familière
Unité 3 : Ecrire une lettre familière
Situation d’apprentissage No 3 : Produire oralement, lire et rédiger un texte descriptif (description de lieu, d’objet,
portrait)
Unité 1 : Produire oralement un texte descriptif
Unité 2 : Lire un texte descriptif
Unité 3 : Rédiger un texte descriptif
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3- Lire / étudier la troisième œuvre au programme (Cf. Arrêté portant liste officielle des manuels scolaires).
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connecteurs temporels (indicateurs de temps) - Notion de champ
lexical : champs lexicaux des sentiments et des thèmes abordés.
3- Les caractéristiques du texte descriptif : indices textuels,
organisation de la description, comparaison et métaphore,
Produire oralement, énumération, personnification - L’adjectif qualificatif : définition,
lire et rédiger un texte place, rôle, fonctions - La pronominalisation du COD, du COI et
descriptif (description de l’attribut du sujet - La subordonnée relative - Les temps 42 H
de lieu, d’objet, simples de l’indicatif : révision/consolidation - Accord du
portrait) participe passé : participe passé sans auxiliaire, avec l’auxiliaire
‘’être’’, avec l’auxiliaire ‘’avoir’’ (cas simples) - Le vocabulaire de
la localisation spatiale (indicateurs de lieu) - Les champs lexicaux
des cinq sens - Préfixes d’origine latine et grecque : bis, bi = deux,
hémi = demi, auto = soi-même - Vocabulaire du portrait.
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N.B : Ces situations d’apprentissage consacrées aux œuvres littéraires sont étudiées indépendamment des autres qui
sont consacrées aux types et genres de texte.
III.3. Recommandations
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Canevas de déroulement des situations d’apprentissages dans chacune des trois compétences disciplinaires
Phases CD1 - Communication orale CD2 – Lecture (Cf. CD3 – communication écrite
(Cf. unité 1) unité 2) (Cf. unité 3)
1-Exprimer sa perception initiale 1-Exprimer sa 1-Exprimer sa perception
Introduction de l’objet de la communication perception initiale de la initiale de la production d’un
construction du sens texte
d’un texte
2- Analyser la situation de 2-Analyser la situation 2-Analyser la situation de
communication orale de lecture communication écrite
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4-Réagir bien à propos 4-Réagir par rapport au
texte
Retour-projection 5-Evaluer sa démarche de 5-Evaluer sa démarche 4-Evaluer sa démarche
communication de lecture d’écriture
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Trois types d’évaluation sont à privilégier : l’évaluation diagnostique, l’évaluation formative et l’évaluation
sommative. Ce dernier type d’évaluation étant surtout réalisé à l’occasion des devoirs surveillés et prenant
surtout en compte l’intégration (réalisation de tâches complexes), l’enseignant prend l’initiative de multiplier
les évaluations formatives formelles en vue de vérifier l’installation des ressources.
Pour réussir l’étude des œuvres au programme, le professeur peut procéder de la façon suivante :
• donner un avant-goût du contenu de chaque œuvre à étudier, dès la prise de contact avec les apprenants ;
• proposer un questionnaire-guide sur la première œuvre dès le premier mois de l’année scolaire. Evaluer la lecture
de cette œuvre ;
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• donner un questionnaire-guide pour la deuxième œuvre avant les congés du deuxième trimestre. Evaluer la lecture
de cette œuvre.
L’une des démarches privilégiées pour l’étude des œuvres intégrales est la lecture suivie et dirigée. De façon
globale, et comme son nom l'indique, cette démarche consiste à guider, à diriger les élèves dans leur lecture de l'œuvre,
du début jusqu'à la fin. Pour ce faire, le professeur commence par sélectionner des passages (chapitres ou scènes)
significatifs et représentatifs, de l'œuvre. Il peut s'agir par exemple, dans le cas d'un roman ou d'une pièce de théâtre,
de la portion la plus représentative de la situation initiale ou de l'exposition, de l'élément perturbateur ou du nœud de
l'action, de quelques-unes des péripéties les plus significatives, de la situation finale ou du dénouement. Il répartit
ensuite la lecture de ces passages sur plusieurs séances.
À la première séance, à l’aide de questions préparées à cet effet, le professeur fait lire le premier passage afin d'en
faire comprendre et retenir la substance. Puis il donne à lire à la maison toutes les pages qui séparent ce premier passage
du second ; ce travail de maison peut s'accompagner d'un questionnaire-guide. Au début de la deuxième séance, le
professeur fait le point en ce qui concerne la lecture faite à la maison : il aide les élèves à saisir le contenu du passage
lu à la maison afin que ces derniers puissent comprendre la suite. Puis il aborde la lecture, en classe, du passage suivant,
et ainsi de suite, jusqu'à la fin de l'ouvrage. Ainsi, en alternant la lecture en classe d’extraits intéressants et la lecture à
la maison d’autres passages, le professeur fait découvrir et comprendre l'intrigue de l'œuvre aux élèves. Ce faisant, il les
initie à la lecture des œuvres complètes.
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L’étude d’une œuvre complète est une S.A. de lecture et doit se dérouler comme telle. Toutefois, il est recommandé
au professeur de recourir au compte rendu oral de passages (séquences, chapitres, scènes, actes) lus à la maison par
les apprenants.
Les aspects de l'œuvre à aborder (ou les activités à mener) au niveau de chaque capacité sont proposés, à titre
indicatif, dans le canevas ci-dessous :
Exprimer sa perception initiale Recueillir les représentations initiales des élèves. Durée : 1H
de la tâche
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- schéma narratif ou dramatique de l'œuvre (1H)
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Évaluer sa démarche de lecture - évaluation de la démarche de lecture Durée : 1H
NB : La démarche pour initier les apprenants à la lecture des recueils de contes, de poèmes ou de nouvelles est la même
que celle indiquée pour la lecture d’un roman ou d’une pièce de théâtre. Au niveau de la première et de la deuxième
capacités, les activités à mener sont semblables à celles adoptées pour le roman et le théâtre. Mais à partir de la capacité
3 ‘’construire le sens du texte’’, les activités de construction du sens portent sur chaque conte, chaque poème ou chaque
nouvelle retenus pour l’étude. De la même manière, les élèves réagissent par rapport à chaque conte, chaque poème ou
chaque nouvelle étudiés, avant de réagir globalement à tout le recueil, à la fin de l’étude de l’œuvre (capacité 4). En ce
qui concerne la dernière capacité, il convient de faire porter l’activité de retour-projection sur l’ensemble du recueil.
La lecture diction est une lecture oralisée qui privilégie la bonne prononciation des mots, des phrases, en respectant les
intonations indiquées par les signes de ponctuation et en adoptant un débit approprié. C’est une lecture expressive.
La lecture compréhension est surtout et avant tout une lecture silencieuse. Elle vise principalement à accéder au sens,
au message du texte lu. Elle consiste à construire les significations possibles d’un texte.
En classe de lecture, le professeur veillera à former les apprenants à la fois à la lecture diction et à la lecture
compréhension.
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ANNEXES
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QUELQUES CLARIFICATIONS
▪ La dramatisation : le mot « drama » d’origine grecque signifie « action ». La dramatisation est donc
l’action de théâtraliser et de mettre en scène des acteurs avec des jeux de rôles. C’est une opération qui
consiste à rendre un extrait (ou une œuvre) vivant(e) en mimant ou en traduisant en actions expressives
son déroulement.
Par exemple, dans Pourquoi le bouc sent mauvais de Raouf Mama, on peut identifier un
passage dialogique d’un conte et le mettre en scène.
▪ La déclamation de texte : récitation à haute voix et avec le ton et les gestes convenables.
Exemple : On peut déclamer un extrait du Discours d’adieu de Béhanzin de Jean PLIYA ou ‘’Assume ta
jeunesse’’ de Kmal RADJI.
▪ Le genre littéraire : ensemble d’œuvres littéraires ou artistiques possédant des caractères formels
communs.
Exemple : Celui qui ment n’est pas crédible. Le menteur n’est pas crédible.
▪ La cohérence du texte : elle se reconnait à travers l’enchainement logique et harmonieux des phrases
qui permet de saisir ses unités de sens.
C’est une condition textuelle qui exige la présence d’une relation logique et non contradictoire
entre les phrases du texte, et réalise son unité. Elle peut être implicite (la ponctuation) ou explicite (présence
des marqueurs de relation : les articulateurs logiques).
▪ Les procédés d’enchaînement : ce sont les différentes techniques qui permettent d’assurer l’évolution
harmonieuse et logique des idées dans un texte.
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Exemple : utilisation des connecteurs logiques, des mots et /ou phrases de transition, des alinéas,
etc.
▪ Les relations entre les sons et les lettres : étude des différentes orthographes possibles d’un son
(phonème) à l’intérieur des mots.
Exemple :
c classe
cc accaparer
k képi, kaki
[K ] q coq
qu qualité
cq acquis
ch chlore
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▪ L’aspect syntaxique des types de phrase : c’est l’agencement des mots, la construction grammaticale
au niveau de chaque type de phrase.
Exemple :
P1- Tu bois du vin.
P2- Bois-tu du vin ?
Remarque : Au niveau de ces phrases, nous avons les mêmes mots mais avec des types de phrase
différents (P1 est de type déclaratif ; P2 est de type interrogatif).
Bien que ce soit les mêmes mots dans ces deux types de phrase, la phrase interrogative n’est pas
structurée de la même manière que la phrase déclarative :
- dans la phrase déclarative, les constituants obéissent à l’ordre sujet-verbe-complément.
- dans la phrase interrogative, s’observe l’emploi du point d’interrogation et de l’inversion du sujet. On
obtient alors la disposition verbe-sujet-complément.
Ces deux phrases présentent des aspects syntaxiques différents.
L’apport sémantique des types de phrase : l’apport sémantique renvoie aux sens qui se dégagent de
l’organisation des mots et de l’utilisation des signes de ponctuation au niveau de chaque type de phrase
Exemple : Tu manges du pain. Tu manges du pain ?
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compétences qui résultent de l’interaction entre enseignant et apprenants et entre apprenants dans le
processus de la construction du savoir.
▪ Les compétences transdisciplinaires : ce sont des compétences qui débordent les limites d’une
discipline et qui permettent aux apprenants d’affronter les réalités de la vie courante (savoir vivre au
plan socio-affectif, savoir agir au plan scientifique, savoir-être au plan sanitaire et sécuritaire, etc.).
▪ Les compétences disciplinaires : les compétences disciplinaires sont celles qui sont propres à chaque
discipline. Elles ont un caractère didactique, c’est-à-dire relatif à l’enseignement spécifique d’une
discipline.
▪ L’approche par compétences : c’est une démarche pédagogique qui met l’apprenant au cœur de la
construction de sa personnalité intellectuelle, morale et sociale et dont l’objectif est de l’outiller pour la
résolution des problèmes de la vie.
▪ Les valeurs des temps verbaux : les temps verbaux traduisent leurs valeurs par leur capacité à
exprimer les différentes manifestations dans le temps et dans la durée.
Chaque temps verbal a plusieurs valeurs.
Exemple : le temps présent de l’indicatif et ses valeurs :
- Le présent intemporel ou perpétuel ou de vérité ou de généralité : il exprime une vérité, une action ou un
état qu’on ne peut pas circonscrire dans le temps.
- Le présent de narration : il permet de raconter une histoire passée.
- Le présent momentané ou instantané : il exprime des actions qui se déroulent au moment où l’on parle.
- Le présent d’habitude : il exprime une action constante et répétitive.
- Etc.
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TABLE DES MATIERES
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III.1. Structuration des situations d’apprentissage .......................................................................................................................... 33
III.1.1. Situations d’apprentissage consacrées aux genres et types de textes au programme .......................................... 33
III.1.2. Situations d’apprentissage consacrées aux œuvres littéraires au programme ......................................................... 33
III.2. Situations d’apprentissage et continuum des connaissances ............................................................................................ 34
III.3. Recommandations ............................................................................................................................................................................. 36
III.3.1. Déroulement des situations d’apprentissage ........................................................................................................................ 36
III.3.2. Démarche recommandée pour l’enseignement/apprentissage / évaluation des ressources de la
langue .............................................................................................................................................................................................................. 38
III.3.3. Recommandations pour l’évaluation des apprentissages................................................................................................ 38
III.3.4. La définition des objectifs d’apprentissage ............................................................................................................................ 39
III.3.5. Démarche recommandée pour l’étude des œuvres au programme ...................................................................... 39
III.3.6. La pratique de la lecture diction et de la lecture compréhension ...................................................................... 43
ANNEXES ........................................................................................................................................................................................................ 44
QUELQUES CLARIFICATIONS................................................................................................................................................................. 45
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