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La langue française dans le monde est très attendue, ce qui permet

de faire le point sur la réalité d’un espace aux contours si vastes, la


francophonie, que nous pourrions y perdre
Nous savons à quel point la langue française est résolument un
puissant trait d’union pour agir solidairement, et sur tous les fronts.
Qu’elle est bien cette grande langue de coopération, d’affirmation, de
socialisation, de concertation stratégique, d’action politique et de
communication internationale. Troisième langue des affaires et du
commerce, la seule avec l’anglais à être parlée sur tous les continents,
elle est aussi, sans contredit, langue de création et d’innovation.
L’économie, les sciences et la société de l’information se conçoivent,
se pensent et se pratiquent tous les jours en français. La langue
française est à la fois langue juridique, langue d’enseignement, de
partage de connaissances, de médiation et de recherche. Nous refusons
l’idée même que certains domaines soient la chasse gardée d’une seule
et unique langue, donc d’un seul mode de pensée. Nous estimons ce
cloisonnement contre-productif. Toutefois, la société d’accueil,
toujours dans le but d’assurer sa cohésion, son bon fonctionnement
ainsi que l’égalité des chances entre ses citoyens, a le devoir, d’une
part, de faciliter l’apprentissage de la langue française et, d’autre part,
d’en créer les conditions d’usage. Elle doit ainsi favoriser le
renforcement de son utilisation dans les différentes sphères de la vie
publique, dans le monde du travail en particulier, et dans les autres
situations de communication publique. L’apprentissage et la maîtrise
de la langue française doivent constituer de véritables conditions
gagnantes pour l’employabilité des travailleurs, ce qui favorisera
indubitablement leur intégration et leur mobilité sociale. De nos jours,
la langue française est devenue synonyme de modernité ; elle véhicule
des valeurs de prestige et de démarquage social. L’utilisateur
s’approprie cette langue et exprime par là son appartenance à une
certaine catégorie sociale instruite, aisée et moderne. De ce fait, la
langue devient un vecteur de valeurs sociales à savoir le prestige,
l’ascension sociale et la modernité. Bref, le français est un facteur de
la réussite sociale et constitue une partie de l’identité
maghrébine (Grandguillaume, 1983).
6La contrepartie a parfois été une attitude négative à l’égard de la
langue arabe, alors perçue comme une langue inférieure. Francisation
et arabisation se sont chargées d’arguments identitaires ou
civilisateurs pour privilégier chaque langue au détriment de l’autre
créant ainsi une sorte de nationalisme basé sur l’identité linguistique.

Depuis l’indépendance du Maroc en 1956, l’Etat a entrepris une série


de réformes linguistiques pour relever les défis auxquels sont
confrontés les différents domaines clés de la société dont le système
éducatif représente la priorité des responsables de l’éducation. Trois
langues étrangères (le français, l’anglais, l’espagnol) se partagent
l’enseignement des langues au Maroc. Le français a longtemps jouit
d’une place privilégiée au sein de la société marocaine comme langue
d’ascension sociale, de modernisme et de prestige malgré son statut
indéterminé jusqu'à présent. Cependant, la langue française risquerait
de perdre cette position, hautement placée, au profit de l’anglais
devenu la « lingua franca » sur le plan international et aux yeux de la
nouvelle génération au Maroc. Dans cette étude, il sera question de
proposer une analyse détaillée qui met en exergue les caractéristiques
faisant du français première langue étrangère et les enjeux qui peuvent
menacer ou déstabiliser le maintient de ce statut en présence de
l’anglais comme deuxième langue étrangère. Les résultats obtenus de
l’enquête menée auprès des lycéens marocains ont clairement révélé
des attitudes positives envers l’apprentissage de l’anglais contre une
démotivation enregistrée à l’égard du français. Certes les élèves
portent un regard positif sur les français et les communautés
francophones mais la maitrise de l’anglais, pour eux, est devenue une
nécessité, sinon une obligation vu sa dominance grandissante dans le
monde des affaires, le marché du travail et un atout pour s’ouvrir sur
l’international toutes activités confondues

Actualité
[Août 2015] La maîtrise de la langue française joue un rôle crucial dans la réussite scolaire et
l’insertion professionnelle et sociale des enfants et des jeunes ; son apprentissage par chacun
doit être encouragé très tôt et renforcé tout au long de la scolarité, en fonction des besoins
identifiés

[Août 2015] La maîtrise de la langue française joue un rôle
crucial dans la réussite scolaire et l'insertion professionnelle et
sociale des enfants et des jeunes ; son apprentissage par chacun
doit être encouragé très tôt et renforcé tout au long de la
scolarité, en fonction des besoins identifiéActualité
 [Août 2015] La maîtrise de la langue française joue un rôle crucial dans la réussite
scolaire et l’insertion professionnelle et sociale des enfants et des jeunes ; son
apprentissage par chacun doit être encouragé très tôt et renforcé tout au long de la
scolarité, en fonctio
Actualité
[Août 2015] La maîtrise de la langue française joue un rôle crucial dans la réussite
scolaire et l’insertion professionnelle et sociale des enfants et des jeunes ; son
apprentissage par chUn indispensable pour trouver un emploi
Pour un étudiant, ne pas maîtriser la langue française et ses règles avec dextérité, ne pas
pouvoir jouer avec les mots et les figures de style constitue un véritable frein à son
employabilité. Comment être crédible dans une recherche de stage, d’alternance ou
d’emploi lorsque votre lettre de motivation ou votre CV comporte des fautes ? Comment
faire sa place dans une équipe lorsque, en tant que jeune recrue, vos travaux sont
parsemés d’approximations grammaticales et d’accords improbables ?

L’introduction de cours de français et d’ateliers d’écriture dans nos cursus vise


à reprendre les règles de base qui n’ont pas été intégrées précédemment. Avant d’en
comprendre l’intérêt - et de le constater dans la pratique ! - les étudiants sont plutôt
réfractaires, car cela demande de la rigueur, de l’attention, et d’accepter l’apprentissage
long dont ils ont souvent perdu l’habitude : prendre le temps de se relire afin de repérer
ses fautes et les corriger est essentiel.

Les avantages de la maîtrise de la langue française


Au-delà de cet apprentissage très scolaire, la pratique du français se révèle être un
véritable atout pour les étudiants, à de multiples niveaux : la maîtrise de la
langue développe la curiosité, la culture générale et l’esprit critique. Plus ils
progressent dans cette maîtrise, plus ils sont capables de prendre du recul. Ils gagnent
aussi de l’aisance à l’oral, là où bien souvent le manque de vocabulaire les empêche
d’étayer et d’approfondir leurs propos. La maîtrise de la rhétorique permet d’échanger,
d’argumenter, de contre-argumenter, de se défendre, de raisonner, d’être légitime dans
son discours.
Soyons lucides : plus on maîtrise la langue parlée et écrite, plus on a de chances
d’affirmer et de justifier ses idées, ce que l’on souhaite, de vivre pleinement son rôle de
citoyen.

L’apprentissage de la langue dans les programmes


Un diplôme de communication qui intègre cette vision permet de se différencier. Certes,
ce n’est pas très vendeur de parler rhétorique aux étudiants. C’est d’ailleurs bien souvent
une fois en situation professionnelle que les jeunes diplômés réalisent à quel point
l’apprentissage de la langue française est important.
En revanche, leurs parents et les employeurs prêtent une oreille bien plus attentive à
l’intérêt de la maîtrise de la langue. Alors, pourquoi ne pas lui accorder une place plus
importante dans nos études ? Imposer l’évaluation du français dans les notes
de Bachelor ? Comptabiliser le français dans le référentiel de BTS ?

Faire bouger les lignes de l’enseignement de la communication, ce n’est pas juste


défendre nos diplômes. C’est aussi nous engager pour l’avenir professionnel et citoyen de
nos étudiants.
L’importance de la maîtrise de la langue française
Lire, parler et écrire font partie des apprentissages fondamentaux dont l’école assume la
responsabilité et dont l’acquisition est d’autant plus déterminante dans la réussite de
l’élève que toutes les disciplines prennent appui sur la maîtrise de la langue franaise.
Lorsque celle-ci est défaillante, c’est l’ensemble de la formation scolaire qui pâtit. Les
élèves qui maîtrisent imparfaitement la langue maternelle rencontrent de graves
difficultés pour traiter les informations et pour raisonner dans toutes les matières. En effet,
dans toutes les disciplines, les élèves ont à rédiger des devoirs, à répondre à des questions
oralement ou par écrit. Ils ont à comprendre la signification de consignes avant
d’organiser à leur tour une réponse pertinente et structurée. Certes, traditionnellement,
l’enseignement a été organisé selon le principe de la division des tâches : dans ce contexte,
dans le second degré, le professeur de franais a pour fonction d’enseigner la lecture,
l’écriture, le fonctionnement de la langue française. A ses collègues incombe la mission
d’enseigner des savoirs et raisonnements spécifiques : histoire, géographie,
mathématiques, sciences et vie de la terre, technologie etc. Ils délèguent au professeur de
français la responsabilité des apprentissages fondamentaux qui constituent des
préalables indispensables aux apprentissages qu’ils mènent eux-mêmes. Situation connue
de tous, et qui a singulièrement marqué l’imaginaire des élèves, lesquels, pour répondre
aux remarques concernant des erreurs linguistiques dans un devoir d’histoire ou de
physique, se réfèrent encore bien souvent à l’excuse classique : « Mais madame/monsieur
on n’est pas en français ! ». Or, même si la langue française est, ainsi que la littérature,
l’objet d’un enseignement propre qui relève de la responsabilité du professeur de lettres,
en pratique, l’emploi du français est l’affaire de tous. A l’école primaire, la polyvalence du
professeur des écoles facilite la prise en compte de la langue dans toutes les disciplines.
Cependant, cela reste encore trop souvent aléatoire. Or cette attention à la langue dans
chaque domaine ou discipline doit faire l’objet d’un véritable travail didactique.

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