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IMM Stage terrain

sédimentaire
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IMM Stage terrain
sédimentaire
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Remerciement

En gratitude et témoignage de notre profonde reconnaissance,


nous tenons à remercier tous ceux qui ont participé de près ou de
loin au bon déroulement de notre stage.
Nous profitons cette occasion pour adresser nos vifs
remerciements et notre sincère gratitude précisément à Mr
Abdelkarim NADEIF, Mme Assia EL YAZIJI et Mr MOHAMED
Ben chraa et Tous les professeurs de l’Institut des Mines De
Marrakech.

Introduction

Le stage de terrain est un exercice de volonté, d’observation, de


capacité d’adaptation, capacité d’analyser, capacité d’interpréter et extraire
des conclusions afin de donner le bon résultat.
C’est pour cette raison l’Institut des Mines organise chaque année des
stages et des excursions dont le but d’améliorer la compétence et de bien
maîtriser la théorie on s’appuyant sur le pratique, le stage effectué à Aït
Ourir. une occasion pour nous mieux nous familiarisé avec le milieu
sédimentaire, et une parfaite occasion qui suit nos cours en pétrographie
sur les roches sédimentaires, et nos applications en matière de cartographie
aussi pour appliqués toutes les notions rencontrées en Cartographie,
Pétrographie, Stratigraphie Tectonique.
Le but de ce stage c’est de réaliser une carte géologique sur un fond
topographique et échelle 1/25.000.
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Objectifs
Le but principal de ce stage consiste à :
 La réalisation d’une étude géologique de la région en se basant sur l'observation et les mesures
sur le terrain.
 Réaliser une carte géologique détaillée du secteur d’étude à l'échelle de 1/25000 ainsi que des
coupes géologiques interprétatives et savoir reporter les affleurements sur un plan
topographique.
A la lumière des résultats de cette étude, le présent document répond aux objectifs précités on posant
les questions suivantes :
 Comment se sont formés les terrains ?
 Dans quel milieu (Marin, Lagunaire, ou bien Continental) ?
 Quelles sont les principales déformations qui affectent notre terrain ?

I. Cadre géologique régional de Haut Atlas :


1. Haut Atlas de Maroc :
Une chaîne montagneuse marocaine orientée sud-ouest/nord-C'est le massif le plus élevé d'Afrique du
Nord, parfois surnommé le « toit du Maroc » ou encore, le « toit de l'Afrique du Nord ». Il forme une
immense barrière d'environ 750 kilomètres de longueur qui délimite le Maroc saharien du Maroc
atlantique et méditerranéen. Il constitue la pièce maîtresse des étendues de haute montagne
marocaine dont l'ensemble couvre 100 200 km2 de superficie.
Le Haut Atlas est une chaîne intracontinentale Cénozoïque formée en réponse à des processus
thermiques et au raccourcissement crustal. Il subdivisé en quatre zones à l’Est :

le Haut Atlas Saharien :

Est la partie méridionale du massif de l'Atlas. Il est principalement situé en Algérie mais s’étend aussi
sur une partie du Maroc et de la Tunisie. (aussi appelé Haut Atlas oriental, ou encore en anglais «
Eastern High Atlas ») est étroit (~60 km) et relativement peu élevé (rarement plus de 1500 m alors que
ses bordures sont à des altitudes comprises entre 800 et 1000 m).

Le Haut Atlas Central :


Le Haut Atlas central est un massif essentiellement calcaire, morphologiquement dominé par des
zones tabulaires culminant à 2 500 mètres d'altitude, est le plus large (jusqu’à 120 km)qui s'étend
d'Azilal à Ouarzazate ,les séries mésozoïques (essentiellement Jurassiques) y sont très bien
représentées .

Le Haut Atlas de Marrakech : 


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Encore appelé « massif ancien » présente les plus hauts sommets Nord-Africain, avec plusieurs
sommets dépassant les 4000m. La couverture Méso-Cénozoique y est presque totalement absente,
et les séries Précambriennes et Paléozoïques sont à l’affleurement.

Le Haut Atlas occidental :


Est formé des vastes plateaux d'altitude de la haute Moulouya.L'altitude s'affaiblit vers l'est, où
débute le domaine des hamadas (zone pré-saharienne).
S’étend vers l’Ouest jusqu’à la côte Atlantique, et est recouvert par les séries du Trias au Crétacé «
Western High Atlas ».

Aperçu général sur la région d’Aït ourir

I - Cadre géographique :
Aït Ourir est située au sud-est de la plaine du Haouz, à vingt-sept kilomètres au
sud-est de Marrakech. Bâtie au pied du Haut-Atlas, à une altitude de 670m, Aït
Ourir est traversée dans la partie sud de la ville par le Zat, un important affluent de
l'Oued Tensift. C'est la porte d'entrée de l'Imi n'Zat (la "bouche du Zat" en
berbère), un couloir de 8 kilomètres planté de riches vergers et oliveraies au bout
duquel sera bâti un important barrage hydroélectrique2.

- Cadre géologique de la région :


Notre région représente une couverture sédimentaire dont cette dernière a un âge du
secondaire au tertiaire (l’ère mésozoïque)
Le secondaire dans notre région est représenté par le trias ,le lias ,dogger ,
Albo_aptien ,infra cénomanien et le cénomanien turonien .

Pour le tertiaire il est présenté par le sénonien mais qui difficile a le détecter et
l’éocène qui est détectable

On observons la région on remarque que la région a connu des phénomène tectonique


cassant est souples les failles les plis les décrochements et les glissement
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I réalisation de la coupe synthétique de la
région d ait ourir :

Le but du premier jour est savoir les différentes f’asciés de la région est les
représentés dans une coupe géologique (sous forme de croquis)
Cette coupe est realise dans la région d ait ourir a talataste sur la route de tirdouine en
parallèle avec oued zatt .

chronstratigraphie de la region :
 Trias
Le Trias supérieur est la troisième et dernière époque du Trias et s'étend
entre 251 et 201,3 Ma . Il est marqué par le début de l'extinction Trias-
Jurassique, l'un des cinq événements majeurs d'extinction de masse sur
Terre. Il est caractérisé par une couleur verdatre il contient des basalte sous
forme de lave en coussin ou des pillow lava qui sont issue de refroidissement
rapide au milieu marin en dessous on trouve des argiles fini triasiques de couleur
rouges foncés
On a trouvé aussi des venule ( les dépôts veineux se forment lorsque des
solutions aqueuses portant divers éléments migrent à travers les fissures de la
roche et déposent leur charge sur les parois des fissures) remplirez avec des
calcite 

Figure : les venule

Remarque
La limite qui sépare le lias et le trias est une limite qui contient du quartz
bipyramide
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Lias :
Lias, est la dénomination chrono stratigraphique internationale de la série
inférieure du Jurassique. Elle fait suite au Trias supérieur et plus précisément à
l'étage terminal du Trias, à savoir le Rhétien, et précède le Jurassique moyen.il est
marque par une alternance des argiles rouge clair grès fin et des conglomérats
polygéniques (Eléments siliceux, quartz, quartzite, calcaire, qui ont des formes
arondes d'ordre centimétriques avec une matrice d'argiles ferrugineux), avec
dominance d’argiles.
De plus on remarque la présence des chéneaux sédimentaire et des bancs de
calcaires
Dogger :
Le Dogger, également connu sous le nom de Jurassique moyen, est une formation
géologique divisée en quatre étages : la Callonien, le Bathonien, le Bajocien et
l’Aalénien. Il correspond à des dépôts anciens (-175 à -154 millions d’année). Il
est formé par une alternance:
 argiles rouge.
 grés rouge.
 microconglomérat.

Figure Grés du DOGGER


la dominance des grés dont leurs affleurements ont subi une érosion différentielle
(voir la photo) qui est due à la variation des compétences des différentes roches du
dogger. L’érosion différentielle met les roches cohérentes en relief
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ALBO-APTIEN :
L'Albien est le dernier étage stratigraphique du Crétacé inférieur, entre ≃ −113,0
et ≃ −100,5 Ma. Il succède à l'Aptien et précède le Cénomanien, premier étage du
Crétacé supérieur.

Infra cénomanien

Le Cénomanien, aussi appelé Woodbinian, est le premier étage stratigraphique du


Crétacé supérieur. Il s'étend entre −100,5 Ma et −93,9 Ma[1].
Le Cénomanien représente le plus haut niveau marin des 600 derniers millions
d'années (environ 150 m au-dessus du niveau actuel)
Cet étage est formé par une alternance :

▪ De grés.
▪ d’argiles rouges.
▪ Parfois de microconglomérat.
▪ Bancs de gypse
La surface des bancs de grés est affectée par l’érosion éolienne représentée par
des trous due aux sables apportés par le vent

Remarque
On a vue l’érosion éolienne dans les bancs de grés sous la forme des trous qui
résulte de la présence du sable qui apportés par le vent
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Figure  : Des trous résulté par l’érosion éolienne dans les grès

Cénémano – Turonien
Cet étage est constitué par :
▪ Des calcaires marneux sous forme des barres métriques
▪ Des calcaires dolomitiques qui contiennent des oxydations (oxydes de fer)
due à l’émersion.
▪ Des bancs de lumachelles
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Figure : Des calcaires marneux et Des calcaires dolomitiques

Lumachelle est une roche


sédimentaire contenant un
grand nombre d'organismes
fossiles entiers ou brisés
accumulés par sédimentation.
On peut la classer parmi les
roches carbonatées
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Figure : les fossiles de Lumachelle Figure: Lumachelle

Le tertiaire :
L’EOCENE :
Deuxième série du paléogène, succédant au paléocène et précédant l'oligocène,
l'éocène se situe au cénozoïque, de – 56 à – 34 millions d'années (durée : 22 millions
d'années). Il est divisé en quatre étages : l'yprésien, le lutétien, le bartonien et le
priabonien cet étage est formé par des calcaires phosphatés avec des rognons de silex.

▪ Méthodologie
▪ Premièrement on a déterminé le domaine de travail sur la carte.
▪ Deuxièmement localisation des différents faciès á l’aide d’une vue
panoramique.
▪ Pour faire une coupe on a choisir le bon itinéraires perpendiculaire á la
direction des couche qui constitue la région c’est mieux que la coupe
juste á couté de vallée.
▪ L’étude pétrographique des faciès.
▪ Après ces derniers on détermine l’étage de chaque faciès en se basant sur le
log synthétique.
▪ A l’aide d’une boussole on a déterminé la direction, le pendage des couches
et l’azimut des phénomènes géologique (les faille ,les plis ..)
▪ Finalement par la représentation des étages sur la carte á travers plusieurs
coupe dans des zones différents pour faire l’corrélation entre ces coupe.
▪ Matériel utilisé :
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Pendant le stage sédimentaire on utilisé de plusieurs matériels.

 Un marteau: Le marteau est l'outil fondamental du géologue de terrain. Il sert


dans un premier temps à créer une cassure fraiche et échantillonnage
 Boussole : mesure des directions et les pendages.
 Le Log synthétique : présentation des étages qui caractérise le terrain et des
lacunes lithologiques.
 Solution d’acide chlorhydrique : la reconnaissance des roches carbonatées
 Le carnet de terrain : est peut-être l’élément le plus important de la panoplie du
géologue. Toutes les observations, impressions, croquis, schémas et autres
informations y sont soigneusement reportés.
 Les crayons colorés : figurer les différents étages.

Cadre géologique de notre domaine :

Le domaine I est formé par de terrain sédimentaire daté du secondaire


(représenté par les étages suivants : trias supérieur, lias, Dogger, Albo- Aptien, Infra-
Cénomanien et le Cénémano-turonien) jusqu’à tertiaire représenté par l’éocène avec
la lacune de quaternaire. En faisant une comparaison de ce qu’on voit sur le domaine
et le log synthétique on remarque que tous les étages sont présents.
Du point de vue tectonique ces étages sont affectés principalement par des
déformations continues qui ont donné naissance à des structures plissées (plis
anticlinal, plis synclinal) et parfois discontinue matérialisée par des failles et des
décrochements.

Description minéralogique des faciès


rencontrés :
Lias :
L'argilite est une forme de roche sédimentaire 
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argileuse indurée à des grains très fins et leur

couleur rougeâtre (riche en fer)

Figure : argilite de lias

 On remarque l’existence
du faille normale et autre
de rejet inverse

Figure :faille de lias

Fonte de dessication dans


lias
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