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Dissertation littéraire. 2001.

- Les problèmes soulevés et le plan choisi de la dissertation vont se déterminer en fonction du type de sujet auquel le
candidat est confronté. Il peut s’agir de sujets à une entrée, à deux entrées, ou encore de sujets où l’on demande au
candidat de commenter une opinion critique.
- Les sujets à une entrée exigent que le candidat décline les différentes acceptions du terme proposé, qu’il en fasse
résonner toutes les nuances de sens avant de construire une problématique qui prenne en considération les strates
importantes du texte (la thématique, les rapports entre les personnages, la symbolique, le genre et l’écriture).
- Les sujets à deux entrées sont souvent construits sur le couplage de deux termes antonymes, ce qui crée une tension
dont il convient de rendre compte à tous les niveaux pertinents du texte.
- Quant aux sujets type commentaire, ils renvoient à un certain nombre de notions clés sur lesquelles s’articule
l’œuvre mais demande que le candidat, par une analyse précise de l’agencement de la citation, veille à la présentation
structurée qu’en fait le critique. Ils sont plus contraignants que les deux autres types de sujets car ils obligent le
candidat à se « couler » dans la pensée d’un lecteur avant de s’en dégager pour présenter une argumentation
personnelle.
Les attentes du jury :
- Le jury s’attend à ce que le candidat apporte la preuve qu’il sait réfléchir. La dissertation doit être une réponse,
précise et structurée, à une question : le candidat doit utiliser ses connaissances avec pertinence pour conduire sa
pensée avec rigueur et cohérence depuis la mise en place de sa problématique jusqu’à une conclusion. A cet égard, la
qualité de l’introduction et de la conclusion est déterminante.
- C’est dans l’introduction qu’il faut sonder le ou les termes du sujet, amener la problématique et la poser clairement
avant d’annoncer les grands axes du développement à venir. La conclusion, quant à elle, doit être l’aboutissement de
la réflexion et non une simple reprise ou résumé du développement. Elle doit être personnelle, proposant un jugement
ou prise de position justifiés par ce qui précède. Elle ne doit pas être annoncée comme une partie du développement et
résumée dans l’introduction.
- Reste le développement, dont le nombre de parties sera fonction de la problématique dégagée, et donc de la
cohérence interne de la réponse-démonstration proposée.
- Une construction dynamique de ce type est dénuée de fondement et de sens si elle ne s’appuie pas sur le texte.
- C’est la connaissance, aussi approfondie que possible, du texte qui permet d’affronter le sujet et d’en dégager une
problématique. Il faut entrer en conflit avec le texte. Il faut, en quelque sorte, s’attaquer au texte, en partant du texte  :
les exemples, les citations et les références au texte n’ont de raison d’être que s’ils servent la démonstration, ce qui
signifie qu’ils doivent être explicitement intégrés à la logique de cette démonstration et que cette logique doit
impérativement être maintenue constamment présente à l’esprit du lecteur.
L’anglais :
- La dissertation doit être rédigée en anglais. La qualité de l’anglais est déterminante. Les fautes de langue sont
sanctionnées- nombre de candidats rencontrent des difficultés avec l’anglais de « base » : système de détermination /
construction du groupe nominal / construction du comparatif / les prépositions / constructions verbales …
- La pauvreté de l’expression entraîne la pauvreté de la pensée.
- Le jury s’attend également à un niveau de langue soutenu : les formes contractées, le registre oral, les abréviations
désinvoltes sont à bannir.
- Ponctuation : le jury s’inquiète de la lente disparition des signes de ponctuation au profit de la seule virgule. Une
ponctuation correcte est indispensable à une bonne lecture du texte ; les systèmes de ponctuation du français et de
l’anglais ne sont pas identiques.
Les copies :
- Les travers : le placage de cours ou de lectures critiques : la lecture de la critique et les cours des collègues
préparateurs sont indispensables et le jury s’attend à en trouver la trace dans les copies. Le candidat doit veiller à les
intégrer à une argumentation cohérente et personnelle.
- Bibliographie page
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Dissertation littéraire 2002.


- L’épreuve de composition est une épreuve de réflexion et de démonstration. Les candidats sont conviés à mobiliser
leurs connaissances sur une œuvre littéraire ou sur une question de civilisation au programme afin de construire et de
développer une argumentation rigoureuse et cohérente, dans un anglais précis et correct à partir d’un sujet donné. Ce
sujet peut comporter un terme (il s’agira alors d’en évaluer toutes les acceptions), deux termes (il faudra s’interroger
sur la tension généralement introduite par le couplage des notions, sur la polysémie des termes et l’ordre de leur
présentation) ou bien une opinion critique à commenter (il sera nécessaire de l’analyser dans son contexte avant
d’établir une problématique). Si le sujet porte sur un texte littéraire, le candidat devra non seulement confronter le
sujet aux thèmes abordés au niveau du récit, mais aussi le mettre en rapport avec la spécificité dramatique, discursive
ou poétique de l’œuvre.
Construire une problématique :
- Le jury souhaite rappeler que l’exégèse du ou des termes du sujet proposé est nécessaire à l’élaboration d’une
problématique. En ce sens, le rôle de l’introduction est fondamental. Celle-ci permet au candidat de mettre en avant sa
compréhension du sujet, de la confronter à l’œuvre, dé dégager une orientation problématique et d’en annoncer les
étapes successives. L’introduction doit être soignée et rigoureuse. Elle pose les bases de la démonstration qui devra
être ordonnée selon un plan logique et progressif. De même, l’organisation d’un plan doit être réfléchie : il doit
annoncer les étapes successives de l’argumentation.
Etablir une argumentation :
- Une argumentation comporte plusieurs étapes qui doivent être étoffées par des références précises à l’œuvre.
- Défauts de méthode : - le sujet devient prétexte à réciter des parties de cours ou des développements critiques qui ne
sont pas toujours en rapport avec la question traitée. S’il est utile de prendre connaissance des
textes critiques portant sur les œuvres au programme, ce travail de documentation ne saurait
en aucun cas remplacer une lecture approfondie, analytique et personnelle de l’œuvre. Des
fautes d’orthographe sur les noms propres, sur les citations, et des erreurs au niveau de la
chronologie ou des rapports entre personnages … Des erreurs sur la composition du roman …
- le jury regrette que de nombreux candidats fondent leur argumentation sur la thématique de
l’œuvre et en négligent la spécificité littéraire. En effet, ce travers les conduit souvent à
proposer des exposés descriptifs, des dérapages « psychologisants » et des jugements
moralisateurs au sujet des personnages. Or, un texte comporte des caractéristiques littéraires
propres, qui exigent le maniement d’outils critiques adéquats.
- les candidats doivent montrer qu’ils savent analyser un texte littéraire à l’aide d’une
terminologie critique rigoureusement maîtrisée et appropriée. Le jury déplore la mauvaise
utilisation de certains termes critiques. Il note des confusions inquiétantes entre les différents
niveaux d’analyse et de commentaire : confusion diégèse / narration
(« story »/ »discourse ») ; confusion diégèse / commentaire.
Soigner l’expression :
Quelques dérives : - l’adoption de certaines formules stéréotypées
- l’emploi de formes contractées ou du registre oral.
- l’usage de « will » dans le commentaire ou du passé dans les résumés d’intrigue, qui semble
accorder une existence historique aux personnages.
- les fautes d’orthographe récurrentes, les fautes de grammaire systématiques (erreurs dans
l’emploi de certains temps ou des propositions)
- le mauvais usage de la ponctuation : certaines phrases sont démesurément longues et abusivement
complexes ; les questions rhétoriques se substituent trop souvent à la formulation d’un plan ; les
points de suspension laissent parfois au lecteur le soin de terminer un développement. Les titres
des œuvres doivent être soulignés tandis que les titres de nouvelles ou d’articles critiques doivent
être placés entre guillements.
Conclure :
La conclusion est l’aboutissement d’une réflexion. Elle permet au canidat de faire le point sur sa démonstration de
façon personnelle et engagée. Elle lui donne aussi l’occasion d’ouvrir sa démonstration sur des perspectives
complémentaires.
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