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RÉPUBLIQUE TUNISIENNE

MINSTÈRE DE L’ÉDUCATION
DIRECTION GÉNERALE DES PROGRAMMES
ET DE LA FORMATION CONTINUE
Examen du Diplôme de fin d’études de l’enseignement de base
Nature et consistance de l’épreuve de français
Durée : 2 heures
Coefficient : 1
A. Objectifs de l’épreuve
L’épreuve de français vise à évaluer l’aptitude de l’élève à :
- comprendre un texte, à rendre compte de son contenu et de son
organisation ;
- maîtriser des faits de langue inscrits au programme de la 9è année de
l’enseignement de base (vocabulaire, syntaxe, conjugaison, orthographe) ;
- produire un texte en réponse à une consigne d’écriture.
B. Nature de l’épreuve
L’épreuve consiste en une étude de texte (compréhension et langue) suivie
d’un essai. Elle vise à évaluer les acquis d’ordre discursif, linguistique et
méthodologique des élèves.
I. ÉTUDE DE TEXTE
13 points
1. Le texte
Le texte support de l’épreuve doit être :
- authentique, d’une vingtaine de lignes ;
- inédit, ne figurant ni dans les manuels scolaires en vigueur ni dans les
parascolaires ;
- accompagné de références précises (nom de l’auteur, titre de l’œuvre,
date de la première parution) ;
- découpé de sorte qu’il constitue une unité de sens autonome et ne
présentant pas d’ambiguïté référentielle ;
- en conformité avec le programme officiel (centres d’intérêt et types de
discours) ;
- motivant ;
- accessible aux plans linguistique, thématique et référentiel.
N.B. : - Les extraits de pièces de théâtre sont à exclure.
- Certains mots difficiles (cinq au maximum) sont à expliquer en contexte.

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2. Compréhension (7 points)
Cette partie de l’épreuve vise à évaluer la capacité du candidat à saisir et à
rendre compte :
- des informations essentielles explicites dont le texte est porteur ;
- de son organisation.
Les questions doivent être :
- au nombre de trois ou quatre ;
- claires, appelant des réponses élaborées et précisant, s’il y a lieu, le
nombre d’éléments (ou d’expressions) à fournir.
- pertinentes : en rapport avec les aspects les plus importants du texte ;
- variées.
N.B. : Les questions ramifiées, s’il y a lieu, doivent être introduites par une assertion
de guidage. Les consignes (ex. a et b) doivent porter sur deux aspects en rapport
avec la même idée ou le même contenu discursif ou thématique.
3. Langue (6 points)
Les questions de langue doivent être :
- au nombre de trois ou quatre ;
- claires, précises, univoques ;
- en rapport avec les contenus linguistiques inscrits au programme de la
9èannée de l’enseignement de base ;
- en rapport direct avec le texte (énoncés extraits ou inspirés du texte).
Remarques :
 Les questions de langue doivent permettre d’évaluer la maîtrise des faits de
langue étudiés (vocabulaire, syntaxe, conjugaison et orthographe) et la
capacité de les manipuler dans des situations de communication.
 Les questions théoriques portant sur le fonctionnement du code linguistique
et les questions de transformation mécanique sont à éviter.
 Les questions de vocabulaire visent à évaluer la capacité de l’élève à saisir le
sens contextuel d’un mot (ou d’une expression) et à le réemployer dans un
autre contexte.
 Les questions de grammaire doivent permettre d’évaluer la capacité de
l’élève à reconnaitre un fait de langue précis dans son contexte d’emploi et à
le réemployer en réalisant des tâches de transformation, de substitution, de
complétion, de semi-production…
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II. ESSAI

7 points
L’essai consiste à rédiger un texte d’une vingtaine de lignes, de types narratif,
descriptif ou argumentatif.
L’essai permet d’évaluer les compétences de l’élève à :
- rédiger un texte structuré et cohérent ;
- écrire dans une langue correcte ;
- soigner la présentation matérielle de la copie (disposition en paragraphes,
clarté de l’écriture, respect des majuscules et de la ponctuation…).
Le sujet de l’essai doit :
- être en adéquation avec les objectifs d’apprentissage ;
- être en rapport avec la thématique du texte (cependant la compréhension
du sujet ne doit pas dépendre de la compréhension du texte support) ;
- être motivant ;
- préciser le type du texte à produire et éventuellement son organisation
(ex. : récit intégrant une description, récit intégrant un dialogue, etc.) et sa
valeur pragmatique (ex : convaincre, émouvoir, faire rire, etc.) ;
- indiquer ou suggérer le plan du texte à produire ;
- proposer des situations vraisemblables qui tiennent compte du niveau, de
l’âge des élèves et des valeurs véhiculées dans les apprentissages ;
- présenter clairement les données de la situation d’énonciation (Qui écrit ?
À qui ? Où ? Quand ? Quoi ?) et la consigne d’écriture,
- être clair, précis et correctement formulé.
Remarque :
Le barème de notation doit accompagner le sujet de l’épreuve.

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