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Unité-Égalité-Paix
PROGRAMME
ENSEIGNEMENT MOYEN
9 année
ème
• FRANCAIS
• MATHS
• PHYSIQUE
• SVT
• HIS-GEO
• AS
• EPS
• Éducation Islamique
• Arabe
Centre de Recherche,
d’Information et de Production
de l’Éducation Nationale
FRANÇAIS
PROGRAMME DE
FRANÇAIS
9ème année
1. Oral
1.1 Compréhension orale
Le développement de la capacité à comprendre un message oral se fait à chaque fois que l’élève est mis en situation
de saisir un discours par le biais de l’écoute. Les occasions en sont nombreuses : écoute de l’enseignant qui donne
des informations, des explications, des consignes ; écoute attentive d’un texte que les élèves n’ont pas sous les yeux
; écoute des camarades lors d’une prise de parole ou d’un échange en classe ; écoute d’autres locuteurs ; audition
d’enregistrements audio-oraux ou audio-visuels.
Les aspects fondamentaux abordés depuis la 6ème année (cf. Activités 6ème 7ème 8ème, Oral, 1.1) restent valables
en 9ème année : attitude adéquate de l’auditeur, saisie de la visée du message entendu et de son sens général,
repérage du type de message, identification des différents interlocuteurs et de leurs intentions. On insistera tout
particulièrement sur la prise en compte du point de vue d’autrui.
2. Lectures
2.1 Orientations
Les activités de lecture en 9ème année consolident et prolongent celles qui ont été pratiquées lors des trois
années antérieures, et en particulier celles de la classe de 8ème année (cf. Activités 8 année, Lectures,
2.1). Si la technique de la lecture visuelle et silencieuse peut être considérée comme acquise à ce niveau, le
travail sur la compréhension fine de textes à la fois riches, nuancés et complexes doit être, lui, poursuivi
et approfondi. On s’attachera plus particulièrement :
• à la lecture et à l’analyse de textes comportant une visée argumentative (CBI) ;
• à la lecture et à l’analyse de textes et d’œuvres de type narratif, en s’efforçant de les saisir à la fois dans leur
fonctionnement d’ensemble et dans leur richesse d’écriture(CB2).
Français 3
FRANÇAIS
2.2 Supports
Les supports de l’activité de lecture en 9ème année doivent être nombreux et diversifiés
• extes et documents provenant de l’environnement culturel et social : articles de journaux, de revues,
T
publicités, campagnes de sensibilisation sur un thème, etc. (CBI).
• extes, documents et ouvrages comportant une réflexion sur un problème précis et mettant en jeu une
T
démarche argumentative (CBI).
• extes littéraires courts textes intégraux, extraits d’un ouvrage. Parmi ces textes, une place suffisante doit
T
être ménagée à la poésie : plusieurs poèmes (ou extraits de poèmes longs) doivent être au cours de l’année lus,
expliqués et pour certains d’entre eux mémorisés en vue de récitations.
• euvres intégrales, se rattachant à un genre narratif ou théâtral : deux oeuvres au minimum, trois de
O
préférence doivent être vues en classe dans le cadre de la lecture suivie. En outre, les lectures personnelles des
élèves doivent être facilitées et encouragées.
Activités (2)
3. Écriture
3.1 Orientations
Les activités d’écriture en 9ème année consolident et prolongent celles qui ont été pratiquées en 8ème année.
L’écriture est à la fois un moyen essentiel d’apprentissage et de perfectionnement de la langue, une réponse à un
besoin d’expression, une occasion de prendre plaisir à imiter, à inventer, à mettre en forme. Au niveau de la 9ème
année, comme sur les autres années l’accent sera toujours mis sur :
• La fréquence, la diversité et la brièveté des travaux : l’écriture doit intervenir fréquemment et régulièrement
dans la classe, mais les productions des élèves doivent se dégager du cadre trop scolaire de la rédaction pour
aboutir à une gamme très variés de textes, de longueur limité (une demi-page, une page, voir même deux
pages)
• La mise en relation explicite de l’écriture avec une situation de communication : en fonction de telle
situation, on rédige un écrit se rattachant à telle forme textuelle (étudiée au préalable en lecture), pour
s’adresser tel(s) destinataires
• La clarté et la lisibilité des textes produits : présentation, graphie claire et régulière, mise en page (alinéas
et paragraphes), maîtrise de la ponctuation et de l’orthographe.
Productions
Les productions écrites des élèves sont diversifiées ; elles sont en rapport avec les compétences de base et les savoir-
faire que l’enseignement du français vise à développer. On rappelle ici les types de productions écrites attendues,
lesquelles peuvent développer un seul type de discours ou en combiner deux : .
• Le non –narratifs : La classe de 9ème donne lieu à un travail suivi sur l’argumentation
• Partie de texte argumentatif : Introduction, partie de développement
• Texte complet argumentant à partir d’un problème, d’une question.
• Dialogue argumentatif permettant de défendre et d’illustrer des assertions, des idées
• Lettre visant à défendre et justifier un point de vue, une prise de position
Le narratif : en 9ème année les élèves affermiront leur maîtrise de la composition d’un récit complet et complexe,
pouvant intégrer des éléments argumentatifs.
Texte narratif présentant un ou des écarts par rapport à l’ordre chronologique (retour en arrière, anticipation,
ellipse)
Texte s’appuyant sur un récit donné, dont on réalise l’expansion (scène qui précède, scène qui suit, épisode narratif
à insérer ou à développer)
Texte narratif produit par réécriture d’un texte donné dont on modifie le type (écriture d’une lettre, d’un article,
d’un dialogue, à partir d’un récit) ou le point de vue ( narration assumée par l’un des personnages du récit,
changement du narrateur.
La langue peut être abordée également sous l’angle de l’écriture récréative, permettant de jouer avec l’alphabet
et les lettres, jeux poétiques (pouvant s’appuyer sur des formes ou des matrices), jeux de définitions et devinettes,
invention de mots, d’énoncés, de textes brefs et humoristiques…
C 3 : Lisibilité 1 pt
Lisibilité de la copie 1 pt
Français 5
FRANÇAIS
CRITERES DE PERFECTIONNEMENT
C 4 : La qualité de l’expression 2 pts
L’expression est bonne 1 pt
Originalité des idées 1 pt
I- Le contenu est hors sujet mais la forme argumentative est respectée 2 pts
II- Expression correcte mais sujet non traité 2 pts
III- Expression médiocre et sujet non traité 1 pt
CB 3
TEXTE NARRATIF A VISEE ARGUMENTATIF
I- Question d’ensemble
Pour les questions de compréhension, il sera tenu compte de la qualité de rédaction des réponses.
C 3 : Lisibilité 1 pt
Lisibilité de la copie 1 pt
CRITERES DE PERFECTIONNEMENT
C 4 : La qualité de l’expression/ Originalité des idées 2 pts
L’ expression est bonne 2 pts
Originalité des idées 1 pt
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Français 9
FRANÇAIS
Français 11
MATHÉMATIQUES
PROGRAMME DE
MATHÉMATIQUE
9ème année
INTRODUCTION GÉNÉRALE
1. Finalités et objectifs
À l’école primaire, une proportion importante d’élèves s’intéresse à la pratique des mathématiques et y trouve du plaisir. Le
maintien de cet intérêt pour les mathématiques doit être une préoccupation du collège. Il est en effet possible de se livrer, à partir
d’un nombre limité de connaissances, à une activité mathématique véritable, avec son lot de questions ouvertes, de recherches
pleines de surprises, de conclusions dont on parvient à se convaincre. Une telle activité, accessible aux élèves, a une valeur
formatrice évidente et leur permet d’acquérir les savoirs et savoir-faire qui leur seront nécessaires.
Au collège, les mathématiques contribuent, avec d’autres disciplines, à entraîner les élèves à la pratique d’une démarche
scientifique. L’objectif est de développer conjointement et progressivement les capacités d’expérimentation et de raisonnement,
d’imagination et d’analyse critique. Elles contribuent ainsi à la formation du futur citoyen. À travers la résolution de problèmes, la
modélisation de quelques situations et l’apprentissage progressif de la démonstration, les élèves prennent conscience petit à petit
de ce qu’est une véritable activté mathématique : identifier et formuler un problème, conjecturer un résultat en expérimentant
sur des exemples, bâtir une argumentation, contrôler les résultats obtenus en évaluant leur pertinence en fonction du problème
étudié, communiquer une recherche, mettre en forme une solution.
Les méthodes mathématiques s’appliquent à la résolution de problèmes courants. Cependant, les mathématiques ont leur
autonomie propre et l’efficacité des concepts qu’elles étudient, due à leur universalité, leur permet d’intervenir dans des domaines
aussi divers que la physique-chimie, les sciences de la vie et de la Terre, la technologie, la géographie... Certaines de ces disciplines
entretiennent des liens très étroits avec la discipline mathématique qui leur apporte l’efficacité de ses outils et, en retour, nourrit
sa réflexion des problèmes qu’elles lui soumettent.
L’enseignement tend à la fois à développer la prise de conscience de cette autonomie par les élèves et à montrer que l’éventail des
utilisations est très largement ouvert. Au collège, est visée la maîtrise de techniques mathématiques élémentaires de traitement
(organisation de données, représentations, mises en équation) et de résolution (calculs et équations bien sûr, mais aussi
constructions). Leur emploi dans la prévision et l’aide à la décision est précieux dans de multiples circonstances, de la gestion
familiale à l’activité scientifique ou professionnelle.
Les mathématiques participent à l’enrichissement de l’emploi de la langue par les élèves, en particulier par la pratique de
l’argumentation. Avec d’autres disciplines, les mathématiques ont également en charge l’apprentissage de différentes formes
d’expression autres que la langue usuelle (nombres, symboles, figures, tableaux, schémas, graphiques) ; elles participent ainsi
à la construction de nouveaux langages. L’usage largement répandu des moyens actuels de traitement de l’information et de
communication exige une bonne maîtrise de ces formes variées d’expression.
Les quatre parties des programmes des classes du collège s’organisent autour des objectifs suivants :
Mathématiques 13
MATHÉMATIQUES
■ Nombres et calcul :
- acquérir différentes manières d’écrire des nombres (écriture décimale, écriture fractionnaire, radicaux) et les
traitements correspondants ;
- se représenter la droite graduée complète, avec son zéro séparant les valeurs positives et négatives et apprendre
à y localiser les nombres rencontrés ;
- poursuivre l’apprentissage du calcul sous toutes ses formes : mental, posé, instrumenté ;
- assimiler progressivement le langage algébrique et son emploi pour résoudre des problèmes (en particulier
distinguer égalité, identité et équation).
■ Géométrie :
- passer de l’identification perceptive (reconnaissance par la vue) de figures et de configurations à leur caractérisation
par des propriétés (passage du dessin à la figure) ;
- isoler dans une configuration les éléments à prendre en compte pour répondre à une question ;
- être familiarisé avec des représentations de l’espace, notamment avec l’utilisation de conventions usuelles pour
les traitements permis par ces représentations ;
- découvrir quelques transformations géométriques simples : symétrie axiale et symétrie centrale ;
- se constituer un premier répertoire de théorèmes et apprendre à les utiliser.
■ Grandeurs et mesure
- se familiariser avec l’usage des grandeurs les plus courantes (longueurs, angles, aires, volumes, durées) ;
- connaître et utiliser les périmètres, aires et volumes des figures planes et des solides étudiés ;
- calculer avec les unités relatives aux grandeurs étudiées et avec les unités de quelques grandeurs quotients et
grandeurs produits.
Ces programmes sont construits de manière à permettre une acquisition et un approfondissement progressifs des notions sur
toute la durée du collège. Leur mise en oeuvre est enrichie par l’emploi des instruments actuels de calcul, de dessin et de traitement
(calculatrices, ordinateurs).
Les enseignants ont le libre choix de l’organisation de leur enseignement, dans le respect des programmes. Il importe cependant
d’éviter l’émiettement et de faciliter la bonne structuration des savoirs et des méthodes, en particulier en vue d’une initiation
progressive au raisonnement déductif.
La compréhension et l’appropriation des connaissances mathématiques reposent sur l’activité de chaque élève qui doit donc être
privilégiée. Pour cela, et lorsque c’est possible, sont choisies des situations créant un problème dont la solution fait intervenir des
« outils », c’est-à-dire des techniques ou des notions déjà acquises, afin d’aboutir à la découverte ou à l’assimilation de notions
nouvelles. Lorsque celles-ci sont bien maîtrisées, elles fournissent à leur tour de nouveaux « outils », qui permettent un cheminement
vers une connaissance meilleure ou différente. Ainsi, les connaissances peuvent prendre du sens pour l’élève à partir des questions
qu’il se pose et des problèmes qu’il résout. Les situations choisies doivent :
- prendre en compte les objectifs visés et une analyse préalable des savoirs en jeu, ainsi que les acquis et les conceptions
initiales des élèves ;
- permettre un démarrage possible pour tous les élèves, donc ne reposer que sur des consignes simples et n’exiger, au départ,
que des connaissances solidement acquises par tous ;
- créer rapidement un problème assez riche pour provoquer des conjectures ;
- rendre possible la mise en jeu, puis la formulation des notions ou des procédures dont l’apprentissage est visé ;
- fournir aux élèves, aussi souvent que possible, des occasions de contrôle de leurs résultats, tout en favorisant un
nouvel enrichissement ; on y parvient, par exemple, en prévoyant divers cheminements qui permettent de fructueuses
comparaisons.
Si la résolution de problèmes permet de déboucher sur l’établissement de connaissances nouvelles, elle est également un moyen
privilégié d’en élargir le sens et d’en assurer la maîtrise. Pour cela, les situations plus ouvertes, dans lesquelles les élèves doivent
solliciter en autonomie les connaissances acquises, jouent un rôle important. Leur traitement nécessite initiative et imagination
et peut être réalisé en faisant appel à différentes stratégies qui doivent être explicitées et confrontées, sans nécessairement que soit
privilégiée l’une d’entre elles.
L’enseignement prend en compte les connaissances antérieures des élèves : mise en valeur des points forts et repérage des difficultés
de chaque élève à partir d’évaluations diagnostiques. Ainsi l’enseignement peut-il être organisé au plus près des besoins des élèves,
en tenant compte du fait que tout apprentissage s’inscrit nécessairement dans la durée et s’appuie sur les échanges qui peuvent
s’instaurer dans la classe.
Il convient de faire fonctionner les notions et « outils » mathématiques étudiés au cours des années précédentes dans de nouvelles
situations, autrement qu’en reprise ayant un caractère de révision. En sixième, particulièrement, les élèves doivent avoir conscience
que leurs connaissances évoluent par rapport à celles acquises à l’école primaire.
Pour être efficaces, les connaissances doivent être identifiées, nommées et progressivement détachées de leur contexte d’apprentissage.
D’une part, toute activité (qui peut s’étendre sur plusieurs séances) doit être complétée par une synthèse, qui non seulement
porte sur les quelques notions, définitions, résultats, théorèmes et outils de base mis en évidence, que les élèves doivent connaître
et peuvent désormais utiliser, mais qui est aussi l’occasion de dégager les méthodes de résolution de problèmes qui les mettent en
oeuvre. Il convient, en effet, de préciser à chaque étape de l’apprentissage quelles connaissances sont désormais en place et donc
directement utilisables.
D’autre part, il est nécessaire de mettre en oeuvre des situations d’étude dont le but est de coordonner des acquisitions diverses.
Dans cette optique, l’enseignant réalise, avec les élèves, des synthèses plus globales, à l’issue d’une période d’étude et propose des
problèmes dont la résolution nécessite l’utilisation de plusieurs connaissances. Le traitement de ces problèmes permet de souligner
le sens, l’intérêt, la portée des connaissances mathématiques, que ce soit dans d’autres disciplines ou dans la vie quotidienne
(pourcentages, échelles, représentations graphiques...). Certains problèmes peuvent prendre appui sur des éléments empruntés à
l’histoire des mathématiques.
Les moyens modernes de communication (informatique, banques de données, audiovisuel.) sont également utilisés chaque fois que
leur usage est justifié.
La question de la preuve occupe une place centrale en mathématiques. La pratique de l’argumentation pour convaincre autrui de
la validité d’une réponse, d’une solution ou d’une proposition ou pour comprendre un « phénomène » mathématique a commencé
dès l’école primaire et se poursuit au collège pour faire accéder l’élève à cette forme particulière de preuve qu’est la démonstration.
Si, pour cet objectif, le domaine géométrique occupe une place particulière, la préoccupation de prouver et de démontrer ne doit
pas s’y cantonner. Le travail sur les nombres, sur le calcul numérique, puis sur le calcul littéral offre également des occasions de
démontrer.
A cet égard, deux étapes doivent être distinguées : la recherche et la production d’une preuve, d’une part, la mise en forme
de cette preuve, d’autre part. Le rôle essentiel de la première étape (production d’une preuve) ne doit pas être occulté par des
exigences trop importantes sur la deuxième (mise en forme de la preuve). Pour cela, la responsabilité de produire les éléments d’une
démonstration doit être progressivement confiée aux élèves. A partir des éléments qu’ils fournissent, la mise en forme peut, elle,
être réalisée collectivement, avec l’aide de l’enseignant.
La prise de conscience de ce qu’est la recherche et la mise en œuvre d’une démonstration sont également facilitées par le fait que,
en certaines occasions, l’enseignant se livre à ce travail devant la classe, avec la participation des élèves.
Cette initiation à la démonstration doit en particulier permettre aux élèves de distinguer une propriété conjecturée et vérifiée sur
des exemples d’une propriété démontrée. En particulier, l’enseignant doit préciser explicitement qu’un résultat mathématique qui
n’est pas démontré est admis.
Mathématiques 15
MATHÉMATIQUES
En mathématiques, les élèves sont conduits à utiliser la langue ordinaire en même temps qu’un langage spécialisé.
Dans le prolongement de l’école primaire, la place accordée à l’oral reste importante. En particulier, les compétences nécessaires
pour la validation et la preuve (articuler et formuler les différentes étapes d’un raisonnement, communiquer, argumenter à propos
de la validité d’une solution) sont d’abord travaillées oralement en s’appuyant sur les échanges qui s’instaurent dans la classe ou
dans un groupe, avant d’être sollicitées par écrit individuellement. Par ailleurs, certaines formulations orales peuvent constituer
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une aide à la compréhension. Par exemple il est plus facile, pour un élève, de concevoir que plus égale en verbalisant sous
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la forme « deux tiers plus cinq tiers est égal à sept tiers » plutôt qu’en oralisant l’écriture symbolique « 2 sur 3 plus 5 sur 3 égale 7
sur 3 ».
Dans le domaine de l’écrit, l’objectif est d’entraîner les élèves à mieux lire et mieux comprendre un texte mathématique, et aussi à
produire des textes dont la qualité est destinée à être l’objet d’une amélioration progressive.
Un moyen efficace pour faire admettre la nécessité d’un langage précis, en évitant que cette exigence soit ressentie comme arbitraire
par les élèves, est le passage du « faire » au « faire faire ». C’est, lorsque l’élève écrit des instructions pour l’exécution par autrui (par
exemple, décrire, pour la faire reproduire, une figure un peu complexe) ou lorsqu’il utilise un ordinateur pour un traitement voulu,
que l’obligation de précision lui apparaît comme une nécessité. C’est également le cas lorsque, dans un débat argumentatif, il doit
se faire comprendre des autres élèves.
Le vocabulaire et les notations ne doivent pas être fixés d’emblée, mais introduits au cours du traitement d’une question, en
fonction de leur utilité : ils sont à considérer comme des conquêtes de l’enseignement et non comme des points de départ. Il
convient, en particulier, d’être attentif au langage et aux significations diverses d’un même mot.
Les travaux mathématiques sont l’occasion de familiariser les élèves avec l’emploi d’un nombre limité de notations courantes qui
n’ont pas à faire l’objet d’exercices systématiques (le langage doit rester au service de la pensée et de son expression) :
• dans le domaine numérique : les symboles d’égalité et d’inégalité, les symboles d’opérations (dont les notations puissance
et racine carrée) et le symbole de pourcentage ;
• dans le domaine géométrique : le symbole d’appartenance, la longueur AB d’un segment d’extrémités A et B, l’angle BOA�
, le segment [AB], la droite (AB), et la demi-droite [AB), puis les notations trigonométriques
Les élèves sont fréquemment placés en situation de production d’écrits. Il convient à cet égard de développer et de bien distinguer
trois types d’écrits dont les fonctions sont différentes :
- les écrits de type « recherche » (brouillon) qui correspondent au travail privé de l’élève : ils ne sont pas destinés à être
communiqués, ils peuvent comporter des dessins, des schémas, des figures, des calculs. Ils sont un support pour essayer,
se rendre compte d’une erreur, reprendre, rectifier, pour organiser sa recherche. Ils peuvent également être utilisés
comme mémoire transitoire en cours de résolution du problème. Si l’enseignant est amené à les consulter pour étudier le
cheminement de l’élève, il ne doit ni les critiquer, ni les corriger.
- les écrits destinés à être communiqués et discutés : ils peuvent prendre des formes diverses (affiche, transparent,...)
et doivent faire l’objet d’un souci de présentation, de lisibilité, d’explicitation, tout en sachant que, le plus souvent, ils
donneront lieu à un échange entre élèves au cours duquel des explications complémentaires seront apportées.
- les écrits de référence, élaborés en vue de constituer une mémoire du travail de l’élève ou de la classe, et donc destinés à
être conservés.
En étude ou à la maison, ce type de travail est nécessaire non seulement pour affermir les connaissances de base et les réinvestir
dans des exemples simples mais aussi pour en élargir le champ de fonctionnement et susciter ainsi de l’intérêt pour l’activité
mathématique. Il contribue aussi à habituer l’élève à l’indispensable régularité d’un travail autonome, complémentaire de celui
réalisé avec le professeur.
- résolution d’exercices d’entraînement, combinée avec l’étude de la leçon pour asseoir les connaissances ;
- travaux individuels de rédaction pour développer les capacités d’expression écrite et la maîtrise de la langue ;
- résolution de problèmes variés (exercices de synthèse, énigmes, jeux mathématiques…etc.) pour mettre en oeuvre des
démarches heuristiques en temps non limité ;
- construction d’objets géométriques divers (frises, pavages, solides,) en utilisant ou non l’informatique ;
- lectures ou recherches documentaires, en particulier sur l’histoire de la discipline ou plus généralement des sciences pour
enrichir les connaissances ;
- constitution de dossiers sur un thème donné.
La correction individuelle du travail d’un élève est une façon d’en apprécier la qualité et de permettre à son auteur de l’améliorer,
donc de progresser.
Le travail personnel proposé en classe aux élèves peut prendre chacune des formes décrites ci-dessus, en tenant compte, chaque
fois, de la durée impartie. Il faut veiller à un bon équilibre entre ces diverses activités. Ces travaux peuvent être différenciés en
fonction du profil et des besoins des élèves.
3.8. L’évaluation
L’évaluation (qui ne se réduit pas au contrôle noté) n’est pas un à-côté des apprentissages. Elle doit y être intégrée et en être
l’instrument de régulation, pour l’enseignant et pour l’élève. Elle permet d’établir un constat relatif aux acquis de l’élève, à ses
difficultés. Dans cette optique, le travail sur les erreurs constitue souvent un moyen efficace de l’action pédagogique. L’évaluation
ne doit pas se limiter à indiquer où en est l’élève ; elle doit aussi rendre compte de l’évolution de ses connaissances, en particulier
de ses progrès.
L’évaluation de la maîtrise d’une compétence par les élèves ne peut pas se limiter à la seule vérification de son fonctionnement
dans des exercices techniques. Il faut aussi s’assurer que les élèves sont capables de la mobiliser d’eux-mêmes, en même temps que
d’autres compétences, dans des situations où leur usage n’est pas explicitement sollicité dans la question posée.
L’évaluation sommative, en mathématiques, est réalisée sous trois formes complémentaires :
- des interrogations écrites courtes dont le but est de vérifier qu’une notion ou une méthode sont correctement assimilées ;
- des devoirs de contrôle courts et peu nombreux qui permettent de vérifier, de façon plus synthétique, la capacité des élèves
à utiliser leurs acquis, à la suite d’une phase d’apprentissage ;
- certains devoirs de contrôle peuvent être remplacés par un bilan trimestriel qui est l’occasion de faire le point sur les acquis
des élèves relatifs à une longue période d’étude.
Le programme décrit, pour chaque contenu, les compétences élaborées dans chacune des classes du collège. Les commentaires qui
les accompagnent apportent un éclairage supplémentaire sur les conditions de leur apprentissage.
La définition de ces compétences vise donc à clarifier les attentes, à préciser les priorités et à fournir des repères dans le but d’aider
les enseignants dans leur travail de programmation et dans la mise au point des évaluations qui permettent d’en baliser la réalisation.
Il importe de bien garder à l’esprit que la liste des compétences, si elle fixe les objectifs à atteindre, ne détermine pas pour
autant les moyens pédagogiques à utiliser pour cela. L’ordre d’exposé des compétences, pour chaque domaine, ne correspond
pas nécessairement à celui de leur apprentissage. D’autant plus que, dans la plupart des cas, ces compétences ne s’acquièrent ni
isolément les unes des autres, ni en une seule fois.
Pour prendre sens pour les élèves, les notions mathématiques et les compétences qui leur sont liées doivent être mises en évidence
et travaillées dans des situations riches, à partir de problèmes à résoudre, avant d’être entraînées pour elles-mêmes.
Il faut également prendre en compte le fait que tout apprentissage se réalise dans la durée, dans des activités variées et que toute
acquisition nouvelle doit être reprise, consolidée et enrichie. Dans cette perspective, la répétition d’exercices vides de sens pour
l’élève à un moment donné n’est pas la meilleure stratégie pour favoriser la maîtrise d’une compétence. Il convient d’envisager
que c’est parfois dans le cadre d’un travail ultérieur, en travaillant sur d’autres aspects de la notion en jeu ou sur d’autres concepts,
qu’une compétence non maîtrisée à un certain moment pourra être consolidée.
Mathématiques 17
MATHÉMATIQUES
• Contenus
• Savoir et Savoir-faire
• Exemples d’activités et commentaires
CB1 : Résoudre des problèmes issus de la géométrie, d’autres disciplines, de la gestion de données, de la vie courante nécessitant l’utilisation
des connaissances sur les nombres et leurs opérations et le calcul littéral.
Opérations sur les nombres - Déterminer si deux entiers donnés sont Le recours à une décomposition en produits
relatifs en écriture premiers de facteurs premiers est possible dans des cas
fractionnaire. entre eux. simples
[Reprise du programme mais ne doit pas être systématisée.
de 8e] Les tableurs, calculatrices et logiciels de calcul
- Simplifier une fraction donnée pour la formel sont exploités.
rendre
irréductible. Les élèves seront autorisés à utiliser leur
calculatrice pour rendre irréductible une
fraction donnée.
L’addition, la soustraction et la multiplication
« à la main » de deux nombres relatifs
en écriture fractionnaire, sont exigibles
seulement dans des cas simples ; pour
l’addition et la soustraction, il s’agit
uniquement des cas où un calcul mental est
possible. Dans les autres cas, la calculatrice est
utilisée.
1.2 Calcul élémentaire
sur les radicaux - Savoir que, si a désigne un nombre positif,
La seule capacité exigible, relative à la racine
a est le nombre positif dont le carré est a
Racine carrée d’un nombre carrée, concerne le calcul à la calculatrice de
positif. la valeur exacte ou approchée de la racine
( )
2
et utiliser les égalités: a = a , a2 = a . carrée d’un nombre positif.
- Déterminer, sur des exemples numériques,
les nombres x tels que x 2 = a , où a est un
nombre positif.
Produit et quotient de deux
radicaux - Sur des exemples numériques, où a et Ces résultats permettent de transformer
b sont deux nombres positifs, utiliser les l’écriture d’un nombre et de choisir la
égalités : forme la mieux adaptée à la résolution d’un
problème posé (écriture sous la forme a b par
a a exemple)
ab = a. b , = ( b non nul).
b b
Mathématiques 19
MATHÉMATIQUES
1.4 Équations - Mettre en équation un problème. Les élèves seront amenés à résoudre des
et inéquations du - Résoudre une inéquation du premier degré à une problèmes du premier degré (se ramenant à des
premier degré inconnue à coefficients numériques ; représenter équations ou des inéquations du premier degré à
Problèmes du premier ses solutions sur une droite graduée. une inconnue, à des systèmes de deux équations à
degré : deux inconnues)
inéquation du - Résoudre algébriquement un système de deux
premier degré à une équations du premier degré à deux inconnues
inconnue, système de admettant une solution et une seule ; en donner Pour l’interprétation graphique, on utilisera la
deux une interprétation graphique. représentation des fonctions affines.
équations à deux
inconnues. - Résoudre une équation mise sous la forme
A(x)×B(x) = 0, où A(x) et B(x) sont deux
Problèmes se expressions du premier degré de la même variable
ramenant au premier x. L’étude du signe d’un produit ou d’un quotient
degré : équations de deux expressions du premier degré de la
produits même variable est hors programme.
CB2 : Résoudre des problèmes (de la vie courante, quand c’est possible) impliquant la construction et la reproduction d’éléments
de configurations géométriques (dans le plan ou dans l’espace) et faisant intervenir dans des relations métriques et/ou des
raisonnements déductifs, les propriétés de Thalès et de Pythagore, la trigonométrie du triangle rectangle, les propriétés des
angles inscrits dans un cercle, le calcul d’aires et de volumes.
Mathématiques 21
MATHÉMATIQUES
Mathématiques 23
MATHÉMATIQUES
PROGRAMME DE
PHYSIQUE CHIMIE
9ème année
Physique-Chimie 25
PHYSIQUE-CHIMIE
I. L’énoncé de l’O.T.I
O.T.I de 9ème : A partir d’une situation problème relative à la transformation des éléments de son milieu (eaux,
boissons, métaux, etc. … ) ou d’un phénomène physique donné (éclairage, repassage, flottaison d’un bateau,
chute d’un objet…), l’élève devra être capable d’identifier le problème afin de le mettre en relation avec les notions
acquises.
Il devra également proposer une démarche pour résoudre ce problème en effectuant si possible une expérience,
et en se souciant des implications sur l’environnement.
CB1 de mécanique : Face à un problème ou une situation qui fait appel à des forces, l’élève devra être capable
d’identifier et de schématiser ces forces, et de comprendre leur action dans une interaction.
CB2 d’électricité : Face à une situation problème en électricité, l’élève devra de proposer un dispositif expérimental
pour déterminer certaines grandeurs (Résistance, Puissance, Energie), et d’identifier les caractéristiques du
courant alternatif tout en respectant les règles de sécurité.
CB3 de Chimie : Mettre en évidence l’action du dioxygène, des acides et des bases sur les matériaux métalliques
à partir d’expériences pour mieux comprendre leur utilisation dans la vie courante et leurs éventuels impacts sur
l’environnement.
CB1 de mécanique : ( 15 H ) Face à un problème ou une situation qui fait appel à des forces, l’élève devra être
capable d’identifier et de schématiser ces forces, et de comprendre leur action dans une interaction.
Physique-Chimie 27
La compétence de base (CB2) sur l’électricité et le tableau des correspondances
CB2 d’électricité : ( 20 H) Face à une situation problème en électricité, l’élève devra de proposer un dispositif expérimental pour déterminer certaines grandeurs
(Résistance, Puissance, Energie), et d’identifier les caractéristiques du courant alternatif tout en respectant les règles de sécurité.
• Distinction entre tension continue et alternative avec un aimant et une bobine ou avec
tension alternative. l’alternateur d’une bicyclette
• Visualisation d’une tension alternative • Utiliser un oscilloscope pour caractériser une • Observation à l’oscilloscope d’une tension
• Fonctionnement de l’oscilloscope tension alternative sinusoïdale (amplitude et produite par le GBF
période) et en déduire la fréquence et la valeur
• Traçage d’une tension alternative
efficace.
sinusoïdale
• Mesurer la tension, la période • Exploitation d’une tension alternative
• Caractéristiques d’une tension sinusoïdale et détermination de ses propriétés
alternative sinusoïdale : période, fréquence, (amplitude, période, fréquence et valeurs
amplitude. efficaces)
Loi d’OHM
• Construction de la caractéristique d’une
• Effet Joule dans un conducteur • Identifier le rôle d’une résistance
résistance
• Par effet Joule, l’énergie reçue est • Schématiser un montage permettant de tracer
transformée en chaleur la caractéristique d’une résistance
• Loi d’Ohm • Appliquer la loi d’Ohm
• Déterminer la valeur de la résistance par • Mesure des résistances
différentes méthodes
Physique-Chimie 29
La compétence de base (CB3) sur la chimie et le tableau des correspondances
CB3 de Chimie : ( 25 H) Mettre en évidence l’action du dioxygène, des acides et des bases sur les matériaux métalliques à partir d’expériences pour mieux
comprendre leur utilisation dans la vie courante et leurs éventuels impacts sur l’environnement.
• Différents types de matériaux: caractéristiques et • Inventorier les informations contenues • Observation des matériaux constitutifs
utilisations. dans une documentation, les trier, les d’objets d’usage courant.
• Distinguer objet et matériau classer, les sélectionner et les coder. • Recherche documentaire sur les propriétés
• Mettre en relation propriétés et usages. et l’utilisation de quelques matériaux.
Réactions des métaux avec l’air et le dioxygène
• Réaction des métaux avec l’air: combustion du fer, Décrire et /ou schématiser ces réactions • Étude expérimentale de l’oxydation du fer,
de l’aluminium, du cuivre, du zinc. d’oxydation du zinc, du cuivre, de l’aluminium dans
• Equations bilans de ces réactions : le symbole des l’air
atomes de fer, cuivre, zinc et aluminium • Règles de sécurité lors d’une combustion
• La loi de conservation des atomes dans une Utiliser la loi de conservation des atomes pour
équilibrer une équation chimique • Interprétation et bilan des réactions
réaction chimique
chimiques
• Certains oxydes tels que la rouille sont poreux
• Étude de la formation de la rouille et les
et ne protégent pas le métal, et d’autres comme
moyens de protection :
l’alumine protégent le métal
• Attitude : protéger sa maison, protéger les
machines contre les corrosions
Combustion des matériaux organiques
• Combustion des matériaux organiques • Décrire et interpréter la combustion d’un • Faire la combustion des matériaux
• Mise en évidence des produits de combustion, matériau organique exemple : bois, papier, organiques (bois, papier, polystyrène)
connaître les types d’atomes dans les matériaux polystyrène…. • Effet du CO2 sur l’environnement, effet de
organiques • Expliquer l’absence de réaction des serre
matériaux céramiques avec l’air • Sensibiliser les élèves aux risques
d’intoxication (sensibilisation aux risques
d’intoxication, émanation de monoxyde de
carbone lors d’une combustion incomplète)
Savoir Savoir-faire Activités suggérées - Attitudes à développer
Physique-Chimie 31
PHYSIQUE-CHIMIE
Lors de ce premier inventaire on fait ressortir que même distants les uns des autres, certains objets interagissent
entre eux (interactions magnétiques, électriques, gravitationnelles).
La modélisation d’une action arrive en deuxième étape. Les exemples précédents seront repris pour associer à
chaque action une force dont on spécifie, à l’aide d’un vecteur, direction, sens et intensité avec l’unité newton.
L’exemple de la chute libre permet d’illustrer les effets d’une force sur le mouvement d’un objet, augmentation ou
diminution de la valeur de la vitesse, courbure de la trajectoire dans le sens de la force... En particulier il illustre
le fait que le sens de la force ne soit pas nécessairement celui du mouvement.
Cette partie doit particulièrement habituer l’élève à la rigueur dans l’analyse. Celle-ci se concrétise à l’aide d’une
schématisation méthodique qui fait apparaître clairement les objets étudiés et les forces agissant sur chacun. Le
cas des forces de contact difficile de ce point de vue fait l’objet d’une attention particulière. La mise en évidence du
caractère localisé ou réparti de l’action étudiée se présente inévitablement. Tant qu’on s’intéresse au mouvement
d’ensemble d’un objet solide (c’est-à-dire en fait au mouvement de son centre d’inertie), la discussion du point
d’application n’est pas nécessaire. Si, par contre, on s’intéresse à la rotation ou à la déformation de l’objet le
problème ne peut être éludé.
Les schématisations qui seront proposées feront donc appel à des forces localisées ou à des situations pour
lesquelles seul le mouvement d’ensemble de l’objet peut être analysé (trajectoire d’un plongeur par exemple
comparée à celle d’un objet « ponctuel »).
2. Poussée d’ARCHIMÈDE
L’analyse de la situation « objet dans l’eau » est l’occasion, en utilisant des expériences simples et variées, de
mettre en valeur l’interprétation via l’expérience et de familiariser les élèves à une approche conceptuelle riche
et rigoureuse sans formalisme compliqué (solide soumis à deux forces, condition d’équilibre). La discussion sur
l’exemple du bateau fera sans doute apparaître le problème de la localisation des forces, du centre de poussée, du
centre de gravité, du type de mouvement mais aucune exigence n’est mentionnée à ce niveau.
La comparaison des oxydations du fer dans l’air et dans le dioxygène permettra de revenir sur la composition de
l’air.
b. Interprétation des réactions d’oxydation des matériaux
La notion d’élément chimique n’étant pas au programme, on considérera que le symbole X représente l’atome
correspondant et on admettra la représentation symbolique du métal par le symbole de l’atome.
Physique-Chimie 33
PHYSIQUE-CHIMIE
À ce stade, les équations - bilan des réactions d’oxydation seront écrites en termes de conservation des atomes,
par exemple :
2 Zn + O2 → 2 ZnO
b. Interprétation des réactions des matériaux avec l’eau et solutions acides et basiques
Les équations bilan seront écrites en prenant en compte la mise en solution de certaines substances,
par exemple Fe + 2 H+ + 2 Cl- → H2 + Fe2+ + 2 Cl- puis en ne faisant apparaître que les espèces réagissant,
par exemple:
Fe + 2 H+ → Fe2+ + H2
Le professeur n’utilisera pas le terme d’oxydation pour les réactions avec l’acide chlorhydrique et la soude. Il n’est
pas utile de soulever le problème de la solvatation des ions. En particulier, on écrira l’ion hydrogène H+
PROGRAMME DE SVT
9ème année
4ème partie
Programme SVT
9ème année
La 9ème étant la fin de la scolarité obligatoire, un accent particulier doit être mis pour le renforcement des capacités
méthodologiques et techniques. C’est pourquoi, le contenu de cette année est limité à l’essentiel et aux objectifs
d’une culture scientifique commune à tous les collégiens.
D’autres problématiques sont introduites et seront poursuivies en lycée. Ces sont des questions liées au
développement durable qui touchent tous les citoyens et pour lesquelles des bases scientifiques sont nécessaires
pour qu’à la fin du collège, les élèves commencent à appréhender l’intelligibilité du monde qui les entoure.
Il s’agit là de rendre cohérent les apprentissages et de donner aux savoirs enseignés une utilité sociale toujours
dans l’esprit du socle commun de la culture scientifique.
CB1 : face à une situation problème relative à l’hérédité, l’élève devra être capable d’adopter une démarche scientifique
en vue de proposer des éléments de réponse et d’avoir une attitude respectueuse de la biodiversité.
CB2 : Face à une situation problème relative à une maladie, l’élève devra être capable d’adopter une démarche
scientifique pour comprendre les mécanismes de base du système immunitaire.
• les lymphocytes T détruisent par contact des cellules • Schématiser et • L ecture et comparaison
porteuses d’antigènes ou infectées par un virus. légender une de courbes de production
• Certains de ces lymphocytes sont le support de la phagocytose. d’anticorps à la suite de
mémoire de l’antigène, ce qui permet aux réactions contacts avec un antigène.
• J ustifier, sur la
spécifiques d’être plus rapides et plus efficaces lors de base de données • Exploitation de documents
contacts ultérieurs avec cet antigène. scientifiques, le relatifs à l’utilité de greffes de
Des immunodéficiences, innées ou acquises, peuvent bien fondé de moelle.
affecter le système immunitaire. mesures prises • Exploitation de documents
• La production de cellules immunitaires par la moelle dans le domaine témoignant d’une infection
rouge des os peut être déficiente. de la santé. par le virus du SIDA.
• Le virus du SIDA parasite certains lymphocytes • Exploitation de textes
T dans lesquels il se multiplie, entraînant leur historiques sur la
destruction ; quand ces lymphocytes deviennent découverte des principes
trop peu nombreux les défenses immunitaires sont de la sérothérapie ou de la
inefficaces, des maladies opportunistes se développent. vaccinothérapie.
Des pratiques médicales résultent de fonctionnement du • Comparaison des principes
système immunitaire. de la sérothérapie à ceux de la
vaccinothérapie.
• La vaccination permet à l’organisme d’acquérir
préventivement et durablement une mémoire • Recherche documentaire sur
immunitaire relative à un micro-organisme la propagation d’un agent
déterminé. infectieux et sur les mesures
prises pour l’éviter.
• La sérothérapie fournit des anticorps produits par
un autre organisme, et procure ainsi une immunité • Étude d’une carte mondiale
immédiate mais peu durable. des vaccinations obligatoires
• Distinguer une
ou conseillées.
Des mesures collectives permettent d’éviter des maladies épidémie d’une
infectieuses. endémie. • Exploitation d’un calendrier
de vaccinations.
• Certaines maladies infectieuses se propagent
rapidement à un grand nombre d’individus,
provoquant des épidémies. D’autres se manifestent
de façon plus ou moins constante dans une région : ce • Expliquer l’intérêt
sont des endémies. social de la
• La société protège ses membres des maladies vaccination
infectieuses en luttant contre la propagation des agents • Discuter de
infectieux, en rendant obligatoires certains vaccins. la légitimité
• Grâce au don d’organes et de sang, des vies humaines scientifique et
peuvent être préservées. sociale d’une
• Dans certaines conditions, un organe peut être prélevé transfusion ou
sur un individu et greffé sur un autre. d’une greffe
• Des transfusions sanguines sont possibles à la
condition que les hématies du donneur ne soient pas
agglutinées par le plasma du receveur.
CB3 : Face à une situation problème relative à l’alimentation ou à l’environnement et l’élève devra être capable
de discuter les liens de cause à effet entre ces différents éléments, en vue de développer une responsabilité
individuelle et collective.
PROGRAMME DE HISTOIRE
GÉOGRAPHIE
9ème année
Histoire - Géographie 43
HISTOIRE-GÉOGRAPHIE
PARTIE GÉOGRAPHIE
TABLEAU DE LA COMPÉTENCE CB1 9ème ANNÉE
Histoire - Géographie 45
HISTOIRE-GÉOGRAPHIE
Critère 3 : comparaison adéquate des états de développement entre plusieurs espaces ( y compris différenciation
à l’intérieur d’un espace)
Totalement acquis : identification adéquate de tous les éléments de différenciation
Acquis : identification partielle de 2/3 des éléments de différenciation
En voie d’acquisition : identification partielle de 1/3 des éléments de différenciation
Non acquis : aucune identification pertinente des éléments de différenciation
CRITERE DE PERFECTIONNEMENT.
Critère 4 : présentation matérielle (lisibilité, orthographe, originalité)
Totalement acquis : respect des 3 paramètres retenus
Acquis : respect de 2 paramètres retenus
En voie d’acquisition : respect d’1 paramètre
Histoire - Géographie 47
HISTOIRE-GÉOGRAPHIE
CRITÈRES DE PERFECTIONNEMENT
Critère 1 : présentation matérielle (lisibilité, originalité, orthographe).
Critère 2 : vocabulaire spécifique (3 mots appartenant aux lexiques appropriés)
COMPETENCE DE BASE 2 : Face à des supports nouveaux, l’élève doit être capable énoncer à leur propos,
les raisons de leur faire confiance ou de s’en méfier grâce aux acquis et aux informations fournies par
l’enseignant.
Critère 2 : analyser les données en confrontant les points importants qui permettent des méfier ou d’accepter
un point de vue.
Totalement acquis : toutes les informations sont correctement replacées dans leur contexte.
Acquis : 2/3 des informations relevées sont replacées correctement dans leur contexte.
En voie d’acquisition (1point) : 1/3 des informations replacées dans leur contexte sont corrects.
Non acquis : pas de replacement correct.
CRITERE DE PERFECTIONNEMENT.
Critère 1 : présentation matérielle (lisibilité, originalité, orthographe).
Totalement acquis : respect des 3 paramètres retenus.
Acquis : respect de 2 paramètres retenus.
En voie d’acquisition : respect d’1 paramètre
Non acquis : aucun paramètre respecté.
Histoire - Géographie 49
ANGLAIS
PROGRAMME D’ANGLAIS
9ème année
Anglais 51
ANGLAIS
Second trimester BC 2 : From visual aids or in communicative situations, students will be able to …
Third trimester BC 3: From visual aids or in meaningful communicative situations, students will be able to …
Anglais 53
EPS
PROGRAMME D’EPS
9ème année
9ème année
▶▶ Activité sauts
• Longueur
• Hauteur
▶▶ Activité lancers
• Poids
▶▶ Activité gymnique
• Gymnastique (SOL)
Activité :
Volley-ball
Activité : volleyball
Les règles fondamentales • Se mettre très vite en • Organiser un jeu • méliorer chez l’élève ses
CB 2 : Organiser un de l’activité position pour la réception libre à 2 contre 2 et 3 capacités d’anticipation par
jeu de coopération en du ballon contre 3 en privilégiant rapport à la trajectoire de la
Les placements et • S’orienter et anticiper les placements et balle :
adoptant les tâches déplacements
de défenseur, de les différentes façons de déplacements ▶▶ adresse
pour renvoyer le ballon passeur) • Organiser un échange après réception pour • Développer chez l’élève
entre réceptionneur, permettre au partenaire ses relations avec ses
dans le camp adverse
Les parties du corps passeur et attaquant. de se préparer au retour partenaires :
sollicités par l’activité • Connaître sa tâche et celle de la balle ▶▶ dialogue
de ses partenaires • Adapter les règles de jeux ▶▶ collectivité
Les dimensions du terrain • Diriger un échauffement de façon à éviter le renvoi ▶▶ sens des responsabilités
général et spécifique direct (ping-pong). ▶▶ Fair-play
PROGRAMME
EPS 9ÈME
Activité :
Sauts
CB2 : Dans un les règles • utiliser le matériel approprié. • Amélioration de la • Faire prendre
espace donné fondamentales. • Utiliser l’espace d’évolution. course d’élan avec le conscience à l’élève
et après une les parties du corps • Appliquer les règles fondamentales. travail de sa vitesse, la maîtrise de son
course d’élan, sollicitées.. • Effectuer un échauffement général et de sa forme, et du corps dans espace.
sauter le plus spécifique (échauffer les parties du corps nombre de foulées. ▶▶ Garder son sang
Choix du pied d’appel.
loin possible en sollicitées). • Travail de la liaison froid
le nombre des foulées. • Identifier et poser le pied d’appel. élan - impulsion. ▶▶ Contrôler sa
saut en longueur
la forme technique du • Prendre et placer ses repères ; • Travail de coordination et
ou le plus haut
saut. • Démontrer la forme technique du saut : l’impulsion avec son équilibre
possible sous la Longueur : tremplin ▶▶ Vaincre sa peur
forme du fosbury • Effectuer une course d’élan étalonnée et • Travail de la • Sensibiliser l’élève
une distance rectiligne. suspension et de la à la recherche de
minimum de : • P oser le pied d’appel par la plante. réception en fonction la victoire dans le
Longueur :3 80m • Lier élan et impulsion pour éviter de du type de saut. respect des normes
pour les garçons piétiner à l’appel. du fair-play
et 2.30m pour les • Maîtriser la technique de suspension et de ▶▶ Accepter l’échec.
filles. réception. ▶▶ Respecter les
Hauteur : 1.25m Hauteur (rouleau ventral) règles.
pour les garçons • Effectuer une course d’élan ▶▶ Solidarité
et 1.10m pour les progressivement accélérée, rectiligne et ▶▶ Responsabilité
filles oblique par rapport à l’élastique. ▶▶ Aider
• poser le pied d’appel par le talent, dans
l’axe.
• lier élan et impulsion pour éviter de piétiner
à l’appel.
• Maîtriser la technique de franchissement et
de réception
EPS
Activité :
Lancers
CB : Avec une La technique de lancer • Connaître la position de • Faire prendre • Travail de la position de départ :
extension L’espace d’évolution départ conscience à l’élève de ▶▶ e n vagues, lancer de face avec les pieds joints
Le type de matériel • Tenir fermement le poids l’importance des régles puis avec les pieds légèrement écartés, en
complète et une
Le vocabulaire approprié à la base des doigts et collé de sécurités : insistant sur la flexion/extension du corps
rotation des Les règles fondamentales
appuis et du au cou ▶▶ lancer et ramasser pour mieux projeter le poids
Le dosage de l’effort
• Pousser fort sur la jambe au signal ▶▶ idem avec lancer de profil sans élan
bassin, lancer le Les parties du corps
sollicitées par l’activité d’appui ▶▶ se tenir a distance ▶▶ même exercice avec élan
plus loin possible
• Faire une rotation des par rapport au • organiser une compétition entre les groupes
un poids de :
appuis et du bassin lanceur en traçant des lignes espacées au sol ou des
3 kg pour les filles
• Projeter le poids avec une ▶▶ é c o u t e r limites balisés en conférant des points à
4 kg pour les rapide extension du corps attentivement les chaque distance
garçons. • Identifier la trajectoire du consignes • Amélioration de la projection :
lancer • Développer chez ▶▶ en vague, lancer de profil à l’arrêt avec la
l’élève le sens du rotation des pieds et du bassin
FAIR –PLAY : ▶▶ męme exercice avec élan (un pas chassé, 2
▶▶ respect des régles pas chassés)
▶▶ respect du ▶▶ organiser une compétition entre les groupes
partenaire et de en disposant un élastique tenue par 2 élčves
l’adversaire à une hauteur élevées, solliciter des élèves de
▶▶ apprendre à l’élève lancer l’engin par-dessus l’élastique
a identifier les
c a r ac tér ist iques
d’une bonne
technique au
niveau
▶▶ de la position de
départ
EPS
▶▶ de la flexion
extension
▶▶ de la projection du
poids
Activité :
Gymnastique
CB4: Proposer par Le matériel nécessaire • maîtriser au moins • Développer chez • Travail par groupe
groupe de niveaux 4 éléments des 6 verbes l’élève ses capacités et par atelier de 2, 3
le rythme de l’enchaînement
un enchaînement gymniques : biomécaniques et éléments gymniques
structuré regroupant les règles de sécurité (parer ▶▶ se déplacer techniques : • Mise en place
tous les éléments son camarade, bien utiliser le ▶▶ tourner ▶▶ force et puissance des situations
matériel d’impulsion etc.…) ▶▶ sauter ▶▶ souplesse d’amélioration.
gymniques
▶▶ se maintenir ▶▶ dynamisme ▶▶ travaux dirigés
acquis en contrôlant le le trajet de l’enchaînement
▶▶ rouler ▶▶ travaux libres.
rythme dans des espaces • solliciter de l’élève un
les parties du corps sollicités ▶▶ se renverser ▶▶ travaux à thème.
variés, et face à un jury. certain nombre de
• Lier les éléments • Travail sous forme de
l’espace aménagée
gymniques de manière conduites : parcours
progressive ▶▶ respect • Travail du rythme
• Créer des éléments de ▶▶ calme • Timing avec
liaison ▶▶ logique chronométrage sur le
• Rythmer les gestes ▶▶ motivation temps de passage
techniques ▶▶ adaptation • Appui musical :
• Rédiger un enchaînement ▶▶ coordination décomposition de la
• Déterminer le trajet de ▶▶ créativité musique en faisant
son enchaînement. correspondre les
éléments gymniques
appropriés.
EPS
PROGRAMME
ARABE ET ÉDUCATION
ISLAMIQUE
9ème année