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Communiqué final de la réunion du Conseil Supérieur

de la Magistrature tenue le 18 juillet 20008

« Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Paul BIYA a présidé ce


jour (18 juillet 2008) au Palais de l’Unité à partir de 11 heures, une
réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature à laquelle assistait M.
Amadou Ali, vice-Premier Ministre, ministre de la Justice, Garde des
Sceaux et vice-président dudit Conseil.

Avant le début des travaux, le président de la République a invité


les membres du Conseil à se lever pour observer une minute de silence
à la mémoire de M. Gilbert Andze Andze Tsoungui, ancien vice-
Premier et membre dudit Conseil décédé le 09 avril 2007 à Bruxelles.

Sept points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette réunion, à


savoir :

1. L’examen de deux (02) dossiers de recours en grâce de


condamnés à mort ;
2. L’examen des dossiers de poursuites disciplinaires des magistrats
du siège (05) ;
3. L’établissement du tableau d’avancement du siège pour l’exercice
2007 ;
4. La promotion des magistrats pour l’exercice 2007 ;
5. L’intégration dans la magistrature des auditeurs de justice
diplômés de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature
(ENAM), promotion de juillet 2007 ;
6. L’examen du projet de décret portant réaménagement du statut de
la magistrature ;
7. Les nominations et affectations.

Le point N°6 de l’ordre du jour relatif à l’examen du projet de décret


portant réaménagement du statut de la magistrature a été renvoyé à une
date ultérieure.

Ce réaménagement du statut de la magistrature qui se situe en


droite ligne de la réforme du système judiciaire récemment réalisée à
travers les lois N°2006/015, 016, 017 et 022 portant et fixant
respectivement organisation judiciaire, organisation et fonctionnement de
la Cour Suprême, organisation, attributions et fonctionnement des
tribunaux régionaux des comptes et des tribunaux administratifs devient
un impératif, surtout qu’il tient également compte de la transformation en
Pouvoir judiciaire, à la faveur de la révision constitutionnelle du 18
janvier 1996, de l’institution qui était jusque-là l’Autorité judiciaire,
dépendant du pouvoir exécutif.

A cet effet, il se propose de faire une très large ouverture pour le


recrutement dans la magistrature des enseignants des sciences
juridiques et des sciences économiques, des avocats, des huissiers de
justice, des notaires et des fonctionnaires de la catégorie A des régies
financières.

A l’issue de cette réunion, le président de la République a signé


des décrets relatifs à certains points inscrits à l’ordre du jour. »

Yaoundé, le 18 juillet 2008

Le Secrétaire du Conseil Supérieur de la Magistrature


(é) Jean FOUMAN AKAME, Magistrat

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