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Aimé Césaire

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Aimé Fernand David Césaire (né à Basse-Pointe, Martinique, le 26 juin 1913, mort
le 17 avril 2008 à Fort-de-France, Martinique), était un poète et homme politique français. Son
œuvre a été marquée par la défense de ses racines africaines.

Sommaire
  [masquer] 

 1 Cahier d'un retour au pays natal, 1939


 2 Discours sur le colonialisme, 1950
 3 Le discours sur la négritude, 1987
 4 Une saison au Congo, 1966
 5 Moi, laminaire…, 1982
 6 Interviews
 7 Divers

Cahier d'un retour au pays natal, 1939[modifier]


Partir. Mon cœur bruissait de générosités emphatiques. Partir... j'arriverais lisse et jeune dans ce
pays mien et je dirais à ce pays dont le limon entre dans la composition de ma chair : « J'ai
longtemps erré et je reviens vers la hideur désertée de vos plaies. »

 Cahier d'un retour au pays natal, Aimé Césaire, éd. Présence


africaine, 1956, p. 41 (voir la fiche de référence de l'œuvre)

Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles
qui s'affaissent au cachot du désespoir.

 Cahier d'un retour au pays natal, Aimé Césaire, éd. Présence


africaine, 1956, p. 42 (voir la fiche de référence de l'œuvre)

  Citation choisie citation du jour pour le 19 avril 2008.

Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l'attitude
stérile du spectateur, car la vie n'est pas un spectacle, car une mer de douleurs n'est pas un
proscenium, car un homme qui crie n'est pas un ours qui danse...

 Cahier d'un retour au pays natal, Aimé Césaire, éd. Présence


africaine, 1956, p. 42 (voir la fiche de référence de l'œuvre)

Ce qui est à moi


c'est un homme seul emprisonné de
blanc
c'est un homme seul qui défie les cris
blancs de la mort blanche
(TOUSSAINT, TOUSSAINT
LOUVERTURE)
c'est un homme qui fascine l'éper-
vier blanc de la mort blanche
c'est un homme seul dans la mer infé-
conde de sable blanc

 Cahier d'un retour au pays natal, Aimé Césaire, éd. Présence


africaine, 1956, p. 45-46 (voir la fiche de référence de l'œuvre)

Nous vomissure de négrier


Nous vénerie des Calebars
quoi ? Se boucher les oreilles ?
Nous, soûlés à crever de roulis, de risées, de brume humée !

 Cahier d'un retour au pays natal, Aimé Césaire, éd. Présence


africaine, 1956, p. 62 (voir la fiche de référence de l'œuvre)

C'était un nègre dégingandé sans rythme ni mesure.


Un nègre dont les yeux roulaient une lassitude sanguinolente.
Un nègre sans pudeur et ses orteils ricanaient de façon assez puante au fond de la tanière
entrebaillée de ses souliers.
La misère, on ne pouvait pas dire, s'était donné un mal fou pour l'achever.

 Cahier d'un retour au pays natal, Aimé Césaire, éd. Présence


africaine, 1956, p. 64 (voir la fiche de référence de l'œuvre)

Un nègre comique et laid et des femmes derrière moi ricanaient en le regardant.


    Il était COMIQUE ET LAID,
    COMIQUE ET LAID pour sûr.
    J'arborai un grand sourire complice...
    Ma lâcheté retrouvée !

 Cahier d'un retour au pays natal, Aimé Césaire, éd. Présence


africaine, 1956, p. 65 (voir la fiche de référence de l'œuvre)

Et la voix prononce que l'Europe nous a pendant des siècles gavés de mensonges et gonflés de
pestilences,
car il n'est point vrai que l'œuvre de l'homme est finie
que nous n'avons rien à faire au monde
que nous parasitons le monde
qu'il suffit que nous nous mettions au pas du monde
mais l'œuvre de l'homme vient seulement de commencer
et il reste à l'homme à conquérir toute interdiction immobilisée aux coins de sa ferveur
et aucune race ne possède le monopole de la beauté, de l'intelligence et de la force
 Cahier d'un retour au pays natal, Aimé Césaire, éd. Présence
africaine, 1956, p. 83 (voir la fiche de référence de l'œuvre)

Discours sur le colonialisme, 1950[modifier]


    Une civilisation qui s'avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son
fonctionnement est une civilisation décadente.
    Une civilisation qui choisit de fermer les yeux à ses problèmes les plus cruciaux est une
civilisation atteinte.
    Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde.

 Discours sur le Colonialisme (1950), Aimé Césaire, éd. Présence


africaine, 1989 (ISBN 2-7087-0531-8), p. 7

La colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l'abrutir au sens propre du mot, à le


dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale, au
relativisme moral [...] Au bout de tous ces traités violés, de tous ces mensonges propagés, de
toutes ces expéditions punitives tolérées, de tous ces prisonniers ficelés et "interrogés", de tous
ces patriotes torturés, au bout de cet orgueil racial encouragé, de cette jactance étalée, il y a le
poison instillé dans les veines de l'Europe, et le progrès, lent, mais sûr, de l'ensauvagement du
continent.

 Discours sur le Colonialisme (1950), Aimé Césaire, éd. Présence


africaine, 1989 (ISBN 2-7087-0531-8), p. 12

Oui, il vaudrait la peine d'étudier, cliniquement, dans le détail, les démarches d'Hitler et de
l'hitlérisme et de révéler au très distingué, très humaniste, très chrétien bourgeois du XXe siècle
qu'il porte en lui un Hitler qui s'ignore, qu'Hitler l'habite, qu'Hitler est son démon, que s'il vitupère,
c'est par manque de logique, et qu'au fond, ce qu'il ne pardonne pas à Hitler, ce n'est pas le
crime en soi, le crime contre l'homme, ce n'est pas l'humiliation de l'homme en soi, c'est le crime
contre l'homme blanc, et d'avoir appliqué à l'Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient
jusqu'ici que les Arabes d'Algérie, les coolies de l'Inde et les nègres d'Afrique.

 Discours sur le Colonialisme (1950), Aimé Césaire, éd. Présence


africaine, 1989 (ISBN 2-7087-0531-8), p. 13-14

Colonisation : tête de pont dans une civilisation de la barbarie d'où, à n'importe quel moment,
peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation.

 Discours sur le Colonialisme (1950), Aimé Césaire, éd. Présence


africaine, 1989 (ISBN 2-7087-0531-8), p. 18

La colonisation, je le répète, déshumaniste l'homme même le plus civilisé ; [...] l'action coloniale,
l'entreprise coloniale, la conquête coloniale, fondée sur le mépris de l'homme indigène et justifiée
par ce mépris, tend inévitablement à modifier celui qui l'entreprend ; [...] le colonisateur, qui, pour
se donner bonne conscience, s'habitue à voir dans l'autre la bête, s'entraîne à le traiter en bête,
tend objectivement à se transformer lui-même en bête.

 Discours sur le Colonialisme (1950), Aimé Césaire, éd. Présence


africaine, 1989 (ISBN 2-7087-0531-8), p. 21

Entre colonisateur et colonisé, il n'y a de place que pour la corvée, l'intimidation, la pression, la
police, le vol, le viol, les cultures obligatoires, le mépris, la méfiance, la morgue, la suffisance, la
muflerie, des élites décérébrées, des masses avilies. [...] J'entends la tempête. On me parle de
progrès, de "réalisations", de maladies guéries, de niveaux de vie élevés au-dessus d'eux-
mêmes. Moi, je parle de sociétés vidées d'elles-mêmes, des cultures piétinées, d'institutions
minées, de terres confisquées, de religions assassinées, de magnificences artistiques anéanties,
d'extraordinaires possibilités supprimées. On me lance à la tête des faits, des statistiques, des
kilométrages de routes, de canaux, de chemin de fer. Moi, je parle de milliers d'hommes sacrifiés
au Congo-Océan. Je parle de ceux qui, à l'heure où j'écris, sont en train de creuser à la main le
port d'Abidjan. Je parle de millions d'hommes arrachés à leurs dieux, à leur terre, à leurs
habitudes, à leur vie, à la danse, à la sagesse. Je parle de millions d'hommes à qui on a inculqué
savamment la peur, le complexe d'infériorité, le tremblement, l'agenouillement, le désespoir, le
larbinisme. On m'en donne plein la vue de tonnage de coton ou de cacao exporté, d'hectares
d'oliviers ou de vignes plantés. Moi, je parle d'économies naturelles, d'économies harmonieuses
et viables, d'économies à la mesure de l'homme indigène désorganisées, de cultures vivrières
détruites, de sous-alimentation installée, de développement agricole orienté selon le seul
bénéfice des métropoles, de rafles de produits, de rafles de matières premières.

 Discours sur le Colonialisme (1950), Aimé Césaire, éd. Présence


africaine, 1989 (ISBN 2-7087-0531-8), p. 23-24

Et alors, me dira-t-on, le vrai problème est de revenir [aux vieilles civilisations nègres]. Non, je le
répète. Nous ne sommes pas les hommes du « ou ceci ou cela ». pour nous, le problème n'est
pas d'une utopique et stérile tentative de réduplication, mais d'un dépassement. Ce n'est pas une
société morte que nous voulons faire revivre. Nous laissons cela aux amateurs d'exotisme. Ce
n'est pas davantage la société coloniale actuelle que nous voulons prolonger, la plus carne qui ait
jamais pourri sous le soleil. C'est une société nouvelle qu'il nous faut, avec l'aide de tous nos
frères esclaves, créer, riche de toute la puissance productive moderne, chaude de toute la
fraternité antique.

 Discours sur le Colonialisme (1950), Aimé Césaire, éd. Présence


africaine, 1989 (ISBN 2-7087-0531-8), p. 35-36

Car enfin, il faut en prendre son parti et se dire une fois pour toutes, que la bourgeoisie est
condamnée à être chaque jour plus hargneuse, plus ouvertement féroce, plus dénuée de pudeur,
plus sommairement barbare; que c'est une loi implacable que toute classe décadente se voit
transformée en réceptacle où affluent toutes les eaux sales de l'histoire ; que c'est une loi
universelle que toute classe, avant de disparaître, doit préalablement se déshonorer
complètement, omnilatéralement, et que c'est la tête enfouie sous le fumier que les sociétés
moribondes poussent leur chant du cygne.

 Discours sur le Colonialisme (1950), Aimé Césaire, éd. Présence


africaine, 1989 (ISBN 2-7087-0531-8), p. 54
  Les moralistes n'y peuvent rien.
  La bourgeoisie, en tant que classe, est condamnée, qu'on le veuille ou non, à prendre en
charge toute la barbarie de l'histoire, les tortures du Moyen-Âge comme l'inquisition, la raison
d'État comme le bellicisme, le racisme comme l'esclavagisme, bref, tout ce contre quoi elle a
protesté et en termes inoubliables, du temps que, classe à l'attaque, elle incarnait le progrès
humain.
  Les moralistes n'y peuvent rien. Il y a une loi de déshumanisation progressive en vertu de quoi
désormais, à l'ordre du jour de la bourgeoisie, il n'y a, il ne peut y avoir maintenance que la
violence, la corruption et la barbarie.

 Discours sur le Colonialisme (1950), Aimé Césaire, éd. Présence


africaine, 1989 (ISBN 2-7087-0531-8), p. 58-59

Ce qui, en net, veut dire que le salut de l'Europe n'est pas l'affaire d'une révolution dans les
méthodes ; que c'est l'affaire de la Révolution ; celle qui, à l'étroite tyrannie d'une bourgeoisie
déshumanisée, substituera, en attendant la société sans classes, la prépondérance de la seule
classe qui ait encore mission universelle, car dans sa chair elle souffre de tous les maux de
l'histoire, de tous les maux universels : le prolétariat.

 Discours sur le Colonialisme (1950), Aimé Césaire, éd. Présence


africaine, 1989 (ISBN 2-7087-0531-8), p. 74

Je veux parler ici de ce système de pensée ou plutôt de l'instinctive tendance d'une civilisation
éminente et prestigieuse à abuser de son prestige même pour faire le vide autour d'elle en
ramenant abusivement la notion d'universel, chère à Léopold Sédar Senghor, à ses propres
dimensions, autrement dit, à penser l'universel à partir de ses seuls postulats et à travers ses
catégories propres.

 « Discours sur la Négritude » (1987), dans Discours sur le


Colonialisme, Aimé Césaire, éd. Présence africaine, 1989 (ISBN 2-7087-
0531-8), p. 84-85

Le discours sur la négritude, 1987[modifier]


Je me souviens encore de mon ahurissement lorsque, pour la première fois au Québec, j'ai vu à
une vitrine de librairie un livre dont le titre était Nous autres nègres blancs d'Amérique.

 Discours prononcé le 26 février 1987 lors de la conférence


hémisphérique organisée par l'université internationale de
Floride à Miami

 Le discours sur le négritude : Négritude, Ethnicity et Cultures Afro Aux


Amériques (1987), Aimé Césaire, éd. Présence africaine, 2004 (ISBN 2-
7087-0531-8), p. 81
Une saison au Congo, 1966[modifier]
MOBUTU : Le temps que j'annonce est le temps du sang rouge,
la liberté est pour demain.

 Une saison au Congo, Aimé Césaire, éd. Seuil, 1966, scène


II, p. 14 (voir la fiche de référence de l'œuvre)

LA REVENDICATION : Les voitures, c'est pour les ministres et les députés. Les femmes, c'est pour
les députés et les ministres. Le père Noël, c'est pour les nègres à monocle. Que le père Noël soit
pour tous ! Voilà comme nous l'entendons, nous, l'indépendance du Congo !

 Une saison au Congo, Aimé Césaire, éd. Seuil, 1966, scène


VII, p. 34 (voir la fiche de référence de l'œuvre)

MOKUTU à ces MINISTRES : tous les révolutionnaires sont des naïfs : ils ont confiance en l'homme !
(il rit) Quelle tare !

 Une saison au Congo (1966), Aimé Césaire, éd. Seuil, coll.


Théâtre, 1966 (ISBN 2-02-001321-5), acte III, scène 7, p. 130

Moi, laminaire…, 1982[modifier]


La justice écoute aux portes de la beauté.

 Moi, laminaire..., Aimé Césaire, éd. Seuil, 1982 (ISBN 2-02-013123-4),


poème 36 (« La justice écoute aux portes de la beauté »), p. 65 (voir la
fiche de référence de l'œuvre)

Il faut savoir traverser toute l'épaisseur du sang


avec trois voyelles de fraîche eau
anxieusement renouvelée par l'oriflamme
toujours à reconsidérer d'une chaîne à briser

 Moi, laminaire..., Aimé Césaire, éd. Seuil, 1982 (ISBN 2-02-013123-4),


poème 46 (« Saccage »), p. 66 (voir la fiche de référence de l'œuvre)

j'ai eu je garde j'ai


            le libre choix de mes ennemis

 Moi, laminaire..., Aimé Césaire, éd. Seuil, 1982 (ISBN 2-02-013123-4),


poème 47 (« ibis-anubis »), p. 68 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Interviews[modifier]
Nous avons publié, par exemple, des articles sur la traite des noirs. [...] Comme, dans ces pays,
classe et race se confondent - les prolétaires, c'est les nègres et l'oppresseur, c'est les blancs -,
inévitablement, on décrivait un malaise social. C'était révolutionnaire. Le fait simplement
d'affirmer qu'on est nègre, comme je l'affirmais, était un postulat révolutionnaire.

 Aimé Césaire, novembre 1969, dans Un poète politique : Aimé Césaire,


Magazine littéraire, n° 34, François Beloux.

Le mouvement de la négritude est un mouvement qui affirme la solidarité des noirs que j'appelais
de la Diaspora avec le monde africain. Vous savez, on n'est pas impunément noir, et que l'on soit
français - de culture française - ou que l'on soit de culture américaine, il y a un fait essentiel : à
savoir que l'on est noir, et que cela compte. Voilà la négritude.

 Aimé Césaire, novembre 1969, dans Un poète politique : Aimé Césaire,


Magazine littéraire, n° 34, François Beloux.

Divers[modifier]
On aurait peine à s’imaginer ce qu’à pu être pour les Nègres des Antilles la terrible époque qui va
du début du XVIIe siècle à la moitié du XIXe siècle, si depuis quelque temps, l’histoire ne s’était
chargée de fournir quelques bases de comparaison. Que l’on se représente Auschwitz et
Dachau, Ravensbrück et Matthausen, mais le tout à l’échelle immense, celle des siècles, celle
des continents, l’Amérique transformée en "univers concentrationnaire", la tenue rayée imposée
à toute une race, la parole donnée souverainement aux kapos et à la schlague, une plainte
lugubre sillonnant l’Atlantique, des tas de cadavres à chaque halte dans le désert ou dans la forêt
et les petits bourgeois d’Espagne, d’Angleterre, de France, de Hollande, innocents Himmlers du
système, amassant de tout cela le hideux magot, le capital criminel qui fera d’eux des chefs
d’industrie. Qu’on imagine tout cela et tous les crachats de l’histoire et toutes les humiliations et
tous les sadismes et qu’on les additionne et qu’on les multiplie et on comprendra que l’Allemagne
nazie n’a fait qu’appliquer en petit à l’Europe ce que l’Europe occidentale a appliqué pendant des
siècles aux races qui eurent l’audace ou la maladresse de se trouver sur son chemin.
L’admirable est que le nègre ait tenu !

 Esclavage et colonisation (1948), Victor Schoelcher, éd. PUF, 1948,


Introduction par Aimé Césaire, p. 17-18

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Article sur Wikipedia.

Catégories : 
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 Écrivain français
 Personnalité politique française
 Personnalité du Parti communiste français
 Naissance en 1913
 Décès en 2008
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