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TEXTES D’APPLICATION DU CODE GÉNÉRAL

DE IMPÔTS ET DOCTRINE FISCALE DU BENIN

JANVIER 2021

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Doctrine Fiscale du Bénin

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Préface

La Direction Générale des Impôts connait depuis quelques années, de profondes


mutations rendues impératives par la nécessité de sa modernisation. C’est
ainsi, qu’elle s’est engagée dans des réformes d’envergure dont la finalité
est de garantir de manière pérenne, la mobilisation des ressources fiscales
publiques dans notre Pays. Tout ceci est conduit et piloté dans le cadre d’un
Plan d’Orientation Stratégique des actions de l’Administration Fiscale (POSAF
2016-2021) dont le 3ème objectif phare est d’appliquer de manière juste et
efficace la loi fiscale.

En réalité, tout en poursuivant sa fonction financière de renflouement des


caisses publiques, l’impôt moderne doit permettre d’atteindre une répartition
performante, juste et équitable des charges publiques, sans détériorer le
climat des affaires, ni altérer la dynamique de l’environnement économique. Il
ne peut en être ainsi si le contribuable et l’agent de l’administration des impôts
méconnaissent une part, même infirme du cadre légal et règlementaire de la
fiscalité.

En effet, à côté du Code Général des Impôts, des lois de finances qui en
modifient, suppriment ou complètent les dispositions et des arrêtés pris en
application de la loi, la Direction Générale des Impôts fait œuvre de pédagogie
en expliquant à ses agents le sens des normes fiscales dans le dessein de
les rendre plus compréhensibles et d’en assurer une application uniforme
sur toute l’étendue du territoire. Ces commentaires, modalités d’application,
instructions apportent des précisions et détails qui n’ont pas leur place dans
la norme législative. De même, les autorités fiscales (Ministre des Finances ou
Directeur Général des Impôts donnent leur avis ou apportent des réponses
sur des points précis de la législation à la suite des questionnements et
réclamations des contribuables en s’assurant toujours que l’interprétation
donnée est conforme à l’esprit et à la lettre des textes existants.

Cette production doctrinale foisonnante, éparse et hors de portée des


contribuables et même des agents de l’administration fiscale est à l’origine
des préjugés négatifs sur le système fiscal du Bénin et sur les agents des
impôts auxquels il est reproché à tort ou à raison un manque de transparence.

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Doctrine Fiscale du Bénin

L’élaboration et la mise à la portée de tous de ce recueil des textes d’application


et de la doctrine fiscale interviennent à un moment de l’histoire de notre
pays où la transparence dans les actions publiques est devenue une règle
gouvernance.

Je reste convaincu que la publication de ce recueil apportera aux entreprises,


une sécurité fiscale dans leurs diverses transactions et dans leurs relations
avec l’administration. Aussi, souhaiterais-je qu’il améliore le professionnalisme
des agents de la Direction Générale des Impôts dans l’exercice de leurs
attributions de gestion et de contrôle.

Il ne me reste donc qu’à souhaiter à tous une exploitation correcte du présent


document.

Romuald WADAGNI

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Mot du Directeur Général des Impôts

Le présent recueil des textes d’application et de la doctrine fiscale document


porte sur les dispositions fiscales en vigueur au 31 décembre 2020. Les points
antérieurs qui ne s’y retrouvent pas n’en sont pas moins des prises de positions
ou précisions données par l’administration fiscale, tant que qu’elles continuent
d’être conformes aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur et
ne sont pas contraires à la présente publication.

Le recueil comprend deux parties.


Partie I : les textes pris en application des lois ;
Partie II : La compilation des circulaires, notes de services, rescrits, lettres
diverses, réponses aux questions des contribuables.

Elle a été suivie d’une identification précise des prises de position des autorités
fiscales contenues dans chacun de ces textes et formant élément de doctrine
fiscale. Par la suite, chaque élément de doctrine identifié a été relié à l’impôt ou
à la thématique fiscale auquel il est relatif, le tout dans un classement similaire
à celui du Code Général des Impôts de manière à faciliter la consultation du
document.

Ce document que vous tenez entre vos mains répond à l’exigence de


vulgarisation de la doctrine fiscale de la DGI du Bénin. Notre vœu est de
mettre à la disposition de l’ensemble des acteurs de la fiscalité béninoise, un
recueil de la doctrine fiscale, c’est-à-dire l’essentiel des textes d’application et
d’interprétation de la loi fiscale.

Il permettra :
- aux contribuables et à leurs conseils de disposer d’une information complète
pour se conformer à leurs obligations fiscales ;
- aux agents de l’administration d’être outillés pour l’application correcte de
la norme fiscale ;
- aux chercheurs et enseignants de contribuer à l’éducation fiscale en se
basant désormais sur la doctrine fiscale béninoise et non plus sur les
emprunts à d’autres systèmes fiscaux dès lors que les autorités fiscales
du Bénin ont donné une orientation, une « interprétation » claire des
dispositions législatives et règlementaires.

Nicolas YENOUSSI

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Doctrine Fiscale du Bénin

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PREMIERE PARTIE

ANNEXE DU CODE GENERAL DES IMPÔTS

TEXTES PRIS EN APPLICATION DES


DISPOSITIONS DU CODE GENERAL DES IMPÖTS

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Doctrine Fiscale du Bénin

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TITRE I : Impôts d’Etat

CHAPITRE I : Impôt sur le revenu

SECTION 1 : Bénéfices industriels et commerciaux

I. Traitement de certaines dépenses effectuées au profit des salariés

Article 1

Article 4 de l’arrêté n°935/MEF/DC/SGM/DGID/DLC du 04 octobre 2010 fixant les


règles de traitement fiscal des frais de formation du personnel, des indemnités de
maladie et des primes d’assurance-maladie

Les indemnités de maladie sont déductibles du bénéfice soumis à l’impôt sur


les bénéfices lorsqu’elles remplissent les conditions générales de déductibilité
des charges rappelées à l’article 21 du Code Général des Impôts.

Article 2

Article 6 de l’arrêté n°935/MEF/DC/SGM/DGID/DLC du 04 octobre 2010 fixant les


règles de traitement fiscal des frais de formation du personnel, des indemnités de
maladie et des primes d’assurance-maladie

La prime d’assurance maladie versée par l’entreprise à une compagnie


d’assurance dans le cadre de l’exécution d’un contrat souscrit pour l’ensemble
du personnel ou pour un employé donné, est déductible du bénéfice passible
de l’impôt sur les bénéfices, dès lors qu’elle remplit les conditions générales de
déductibilité énumérées à l’article 21 du Code Général des Impôts.

II. Fixation des taux d’amortissement

Article 3

Article 2 de l’arrêté n°1283-c/MEF/DC/SGM/DGI/SLRI du 22 mai 2020 portant


fixation des taux d’amortissement applicables en matière d’impôt sur le revenu

Les taux d’amortissement doivent parer à la dépréciation effectivement subie


par les éléments à amortir. Ils sont dès lors, subordonnés à la nature de ces
éléments, à leur durée probable et aux diverses circonstances influant sur
la diminution de leur valeur. Ces conditions étant variables suivant chaque
cas d’espèce, il n’est pas possible de fixer d’une manière uniforme des taux
d’amortissement applicables dans la généralité des cas.

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Doctrine Fiscale du Bénin

1.Taux d’amortissement applicables

Article 4

Article 3 de l’arrêté n°1283-c/MEF/DC/SGM/DGI/SLRI du 22 mai 2020 portant


fixation des taux d’amortissement applicables en matière d’impôt sur le revenu

Le tableau ci-après retrace les taux d’amortissement linéaire, objectivement


applicables en matière d’impôts sur le revenu des personnes physiques et
d’impôt sur les sociétés, que peuvent utiliser les entreprises installées au
Bénin.

Désignation des Immobilisations Taux d'amortissement

Eléments incorporels
- Brevets, licences et logiciels 20 à 25%
- Fonds commercial 10%
Constructions
- Constructions en matériaux durables 5%
- Constructions légères autres qu’en maçonnerie 10%
- Bâtiments commerciaux, industriels, garages, hangars, 5%
ateliers
- Cabines de transformation 5%
- Installations de chutes d’eau, barrages 2 à 5%
- Pontons et passerelles en matériaux non définitifs 15%
- Châteaux d’eau 2 à 4%
- Canalisations 5 à 10%
- Usines 5%
- Maisons d’habitation 5%
- Fours à chaux, plâtre 10%
- Fours électriques 10%
- Bâtiments démontables ou provisoires 20%
Matériel et outillage
- Chaudières à vapeur 5%
- Cuves 5%
- Machines à papier et à carton 5%
- Presses hydrauliques 5%
- Presses, compresseurs 10%
Réservoirs à pétrole 10%

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- Turbines et machines à vapeur 10%
- Pétrins mécaniques, malaxeurs 20%
- Excavateurs 20%
- Foudres, cuves de brasseries, de distillation ou de vinification 10%

- Appareils d’épuration, de triage 10%


- Appareils de laminage, d’essorage 10%
- Machines-outils légères, tours, mortaiseuses, raboteuses, 20%
perceuses
- Lignes de transport d’énergie électrique 10 à 20%
- Appareils à découper le bois 20%
- Matériels d’usines y compris machines-outils 20%
- Marteaux pneumatiques 20%
- Perforatrices 20%
- Matériels d’usine fixes 33,1/3%
- Moteurs, groupes électrogènes 5 à 15%
- Bâtiments démontables ou provisoires 20%
- Petits outillages (outillages à main de faible valeur : marteau, 33,1/3% à 50%
pinces, brouettes, ...)
Matériel de travaux publics et de bâtiment
- Gros engins (bulldozers, scrapers, rouleaux, etc.) 10%
- Petits engins (camion goudronneur, camion arroseur, etc.) 20%
- Engins de transport 20%
- Bétonnières autotractées ou mobiles 20%
- Poste de soudure : fixe 10%
- Poste de soudure : mobile ou destiné à être transporté 20%
Matériel de transport
- Grosses grues 5 à 10%
- Wagons de transport 2,5 à 5%
- Voies de chemin de fer 2 à 5%
- Véhicules élévateurs 10 à 20%
- Aéronefs et appareils navals 20%
- Fûts de transport (bière et vin) 20%
- Fûts de transport métalliques 20%
- Containers 10 à 20%
- Matériels roulants (usage normal) 20 à 25 %
- Véhicules utilisés dans des conditions particulières (brousse) 33,1/3%

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Doctrine Fiscale du Bénin

- Véhicules de deux à trois roues 33,1/3% à 50%


- Tracteurs 20%
- Charrettes 25%
- Tracteurs utilisés par les forestiers 25%

Matériel, mobilier, agencement et installation


- Agencements, aménagements, installations 10%
- Mobiliers de bureau ou autres 10%
- Meubles meublant (lits, chaises, tables, armoires etc.) 20%
- Matériels de bureau 20%
- Matériels de campements (tentes, réchauds, lits) 50%
- Coffres forts et armoires blindées 5%
- Machines informatiques (serveur) 25%
- Matériels informatiques 20 à 25%
- Matériels de reprographie 33,1/3%
- Matériel électro-comptable, matériel de bureau électrique 10 à 15%
Autres matériels
- Extincteurs 20%
- Installations téléphoniques (standard, etc.) 10%
- Equipements sanitaires fixes 10%
- Equipements sanitaires mobiles 20%
- Bâches et protections souples 33,1/3%
- Panneaux publicitaires et enseignes (lumineux ou autres) fixés 33,1/3%
à demeure
- Tondeuses à gazon à moteur 20%
- Matériel fluvial 15%
- Matériel agricole 15%
- Matériel médical 10 à 25%
- Rayonnement métallique 10 à 15%
Electroménager
- Climatisation centrale 20%
- Climatiseurs utilisés en permanence 33,1/3%
- Climatiseurs autres, ventilateurs fixes, etc. (usage normal) 20%
- Ventilateurs mobiles, humidificateurs, etc. 50%
- Réfrigérateurs, fontaines réfrigérantes et assimilées 20%
- Machines à laver 20%

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Matériels d’Hôtels et de restauration
- Literie 33,1/3%
- Cuisinières 10%
- Argenterie 20%
- Aménagements décoratifs 20%
- Tapis, rideaux, tentures 25%
- Fourneaux de cuisine 20%
Matières plastiques (moulage)
- Presses à compression 10%
- Presses à transfert 10%
- Préchauffeurs ou étuves 20%
- Pastilleuses 20%
- Presses à injection 20%
- Machines à gélifier, à boudiner 20%
- Machines à former par le vide 20%
- Machines à métalliser 20%
- Machines à souder et à découper 20%
- Moules 20%
Matériel soumis à Paction des produits chimiques
- Lessiveuses, diffuseurs 20%
- Appareils de récupération des produits 20%
- Appareils de blanchissage 20%
- Appareils de cuisson 20%
Matériels de pêche et de chasse
- Matériels de pêche et de chasse 10 à 20%
Divers
- Animaux inscrits en immobilisations (géniteurs producteurs, 20%
labours, etc.)

Article 5

Article 4 de l’arrêté n°1283-c/MEF/DC/SGM/DGI/SLRI du 22 mai 2020 portant


fixation des taux d’amortissement applicables en matière d’impôt sur le revenu

Pour les immobilisations qui ne sont pas énumérées dans le tableau présenté à
l’article 4 ci-dessus, il est procédé par assimilation à un type de biens d’usage
comparable.

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Doctrine Fiscale du Bénin

Les taux d’amortissement normaux y figurant sont à titre indicatif. Il n’en


demeure pas moins que les contribuables qui pratiqueraient des taux différents
de ceux ainsi fixés, devraient être en mesure de justifier des circonstances
particulières motivant leur choix.

2. Immobilisations ou objets de faible valeur

Article 6

Article 5 de l’arrêté n°1283-c/MEF/DC/SGM/DGI/SLRI du 22 mai 2020 portant


fixation des taux d’amortissement applicables en matière d’impôt sur le revenu

Les brevets, licences et logiciels d’une valeur inférieure à 1.000.000 F, les petits
outillages (outillages à main de faible valeur : marteau, pinces, brouettes, ...)
de valeur unitaire inférieure à 250 000 F et tondeuses à gazon mécanique
peuvent être entièrement amortis dès leur acquisition, ce qui revient à les
porter en frais généraux et non à un poste d’actif immobilisé.

L’inscription en frais généraux entraîne la non-inscription au poste d’actif


immobilisé, et équivaut à la déduction totale du coût du bien au titre de
l’année de son acquisition.

3. Régime des frais d’établissement

Article 7

Article 7 Arrêté n°1283-c/MEF/DC/SGM/DGI/SLRI du 22 mai 2020 portant fixation


des taux d’amortissement applicables en matière d’impôt sur le revenu

Au plan comptable, les frais d’établissement ne sont plus inscrits en


immobilisation à l’actif, ils sont directement passés en charge. Toutefois,
lorsque le montant de ces frais est supérieur à un million (1.000.000) de
francs, leur déduction doit être étalée sur une durée de quatre (4) ans.
Il en est de même des frais de recherche et de développement.

4. Biens ne constituant pas des immobilisations

Article 8

Article 8 de l’arrêté n°1283-c/MEF/DC/SGM/DGI/SLRI du 22 mai 2020 portant


fixation des taux d’amortissement applicables en matière d’impôt sur le revenu

Les bouteilles de gaz à usage domestique de 3 kg et 6 kg doivent être


enregistrées dans les stocks de marchandises par les sociétés distributrices de
gaz et non comme des biens amortissables.

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Il en est de même de la verrerie et de la vaisselle en matière cassable, utilisées
par les hôtels et les restaurants.

III. Déclaration annuelle de prix de transfert : note explicative

1. Entreprises et activités concernées par l’obligation déclarative et


délai de souscription

Article 9

Arrêté n°2423-C/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/410/SGG20 du 08 octobre 2020


fixant le contenu et le format de la déclaration annuelle de prix de transfert visée
à l’article 34 du code général des impôts

es personnes morales visées au point 4 de l’article 34 du Code Général des


Impôts sont tenues de souscrire, une déclaration relative à la politique de prix
de transfert avec les entreprises associées.

La déclaration doit être souscrite, par voie électronique, en même temps que
la déclaration de leur bénéfice de l’exercice précédent, soit avant le 1er mai
de chaque année.

Contenu de la déclaration

La déclaration doit être souscrite en langue française.

Identification de l’entreprise déclarante

1.1 Activités

L’activité principale ainsi que les autres activités de l’entité déclarante doivent
être mentionnées.
Le caractère principal d’une activité s’apprécie au regard de l’importance des
produits qu’elle génère ou de l’importance des moyens mis en œuvre.

1.2 Description de l’activité de l’entreprise déclarante

Cette partie permet de mentionner les principales activités de l’entreprise


déclarante.
Celle-ci doit indiquer de manière synthétique son activité principale et ses
autres activités.

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Doctrine Fiscale du Bénin

1.3 Changement d’activité significatif intervenu au cours de l’exercice

Le ou les changements d’activité significatifs intervenus au cours d’un


exercice devront être renseignés. Ces changements feront l’objet d’un court
développement au niveau de la partie réservée à cet effet.

Partie 1 [A ]: Informations générales sur le groupe d’entreprises


associées

Article 10

Arrêté n°2423-C/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/410/SGG20 du 08 octobre 2020


fixant le contenu et le format de la déclaration annuelle de prix de transfert visée
à l’article 34 du code général des impôts

1. Informations sur la société mère ultime du groupe

La dénomination et l’adresse du siège social de la société mère ultime du


groupe doivent être renseignées. La société mère ultime du groupe est
l’entreprise qui exerce directement ou indirectement le contrôle de toutes les
entités apparentées.

2. Principales activités du groupe

Cette partie a pour but d’identifier les principales activités du groupe. Le


caractère principal d’une activité s’apprécie au regard de l’importance des
produits qu’elle génère ou de l’importance des moyens mis en œuvre.

3. Description générale de politique de prix de transfert appliquée


par le groupe en relation avec l’entreprise déclarante

L’entreprise déclarante doit indiquer de manière synthétique la ou les


méthodologie (s) de fixation de prix de transfert utilisée (s) par le groupe et qui
sont en relation avec l’entreprise déclarante, c’est-à-dire la ou les méthodes
qui exercent une influence sur la détermination du montant des transactions
intra-groupes dans lesquelles l’entreprise déclarante intervient.

4. Actifs incorporels détenus par le groupe et utilisés par l’entreprise


déclarante

Seuls les actifs utilisés par l’entreprise déclarante doivent être mentionnés.

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La nature de l’incorporel doit être précisée de manière littérale sans aucune
abréviation. Il ne s’agit pas de préciser le nom de chaque brevet ou de chaque
marque, mais d’indiquer en toutes lettres, le type d’incorporel utilisé par
l’entreprise « brevets », « marques », etc.

Si l’entreprise déclarante utilise plusieurs incorporels pour une même activité,


elle devra indiquer leur nature successivement dans la colonne réservée à la
nature d’activité, dans des lignes séparées.

La dénomination sociale de l’entreprise liée, propriétaire ou copropriétaire


de l’actif incorporel, ainsi que l’Etat ou la Juridiction d’implantation de cette
entreprise doivent être mentionnés. Il n’est pas nécessaire d’indiquer les
adresses de chacune des entreprises associées ; seul l’Etat ou la Juridiction
d’implantation de l’entreprise associée concernée doit être indiqué.

5. La restructuration opérée au sein du groupe a-t-elle affectée


l’entreprise déclarante au cours de l’exercice ?

L’entreprise déclarante doit indiquer si une restructuration opérée au sein


du groupe a affecté l’entreprise déclarante au cours de l’exercice. S’il y a
eu restructuration, l’entreprise déclarante doit décrire de manière brève,
la restructuration et plus particulièrement les conséquences en matière de
réallocation des fonctions, risques ou actifs.

Partie 2 [B] : Informations spécifiques concernant l’entreprise


déclarante

Article 11

Arrêté N°2423-C/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/410/SGG20 du 08 octobre 2020 fixant


le contenu et le format de la déclaration annuelle de prix de transfert visée à l’article
34 du code général des impôts

1. Opérations avec des entreprises liées et méthodes de détermination


des prix de transfert appliquées

Les transactions visées sont celles réalisées avec des entreprises liées situées
hors du Bénin : les entreprises liées sont celles mentionnées à l’alinéa 5 de
l’article 37 du Code Général des Impôts.

Au regard de cet article, deux entreprises sont associées


i) lorsque l’une détient, directement ou par personne interposée, la majorité
du capital social ou des droits de vote de l’autre ou y exerce en fait le pouvoir

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Doctrine Fiscale du Bénin

de décision, ou
ii) lorsqu’elles sont placées l’une et l’autre, dans les conditions définies au i),
sous le contrôle d’une même entreprise ou d’une même personne.
Il y a lieu, toutefois, de préciser que la condition de dépendance ou de contrôle
n’est pas exigée pour les transactions effectuées avec des entreprises établies
dans un Etat étranger ou dans un territoire dont le régime fiscal est privilégié,
au sens de l’article 37 bis du code général des Impôts.

2. Nature des transactions avec les entreprises associées

Deux catégories d’opérations doivent être déclarées : celles réalisées avec


contrepartie et celles réalisées sans contrepartie ou avec une contrepartie non
monétaire.

Pour les opérations réalisées avec contrepartie, selon qu’il s’agisse de revenus
ou de dépenses, les transactions doivent, pour chaque entreprise liée, être
ventilées par nature (valeurs d’exploitation, rémunérations pour l’utilisation
de biens, services, opérations financières ou cessions/acquisition d’actifs) et
leur montant agrégé.

Pour les opérations réalisées sans contrepartie, l’entreprise doit répondre par
« OUI » ou « NON » si elle a fourni des biens ou services, ou transféré des
biens (corporels ou incorporels) à une personne liée. Dans l’affirmative, elle
doit mentionner la nature de ces biens ou services et la dénomination sociale
de la personne liée.

De même, si elle a reçu ou fourni à une personne liée une contrepartie non
monétaire pour l’exécution de services ou le transfert de biens (corporels ou
incorporels) avec une contrepartie non monétaire, elle doit indiquer la nature
des biens ou services, la dénomination sociale de la personne liée et la nature
de la contrepartie reçue ou fournie.

3. Dénomination sociale, Etat ou Juridiction concerné par les flux de


prix de transfert

La dénomination sociale de l’entreprise avec laquelle le flux est réalisé ainsi


que l’Etat ou la Juridiction d’implantation de cette entreprise doivent être
indiqués. Il n’est pas nécessaire de mentionner les adresses de chacune des
entreprises associées ; seul l’Etat ou la Juridiction d’implantation de l’entreprise
liée concernée devra être indiqué.

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4. Nature de la relation avec l’entreprise liée

L’entreprise déclarante doit indiquer la nature des liens qu’elle entretient avec
l’entreprise liée : société-mère, filiale ou entité appartenant au même groupe.

5. Méthodes de détermination des prix de transfert appliquées

L’entreprise déclarante doit indiquer la méthode de fixation des prix de


transfert appliquée à chaque nature de transactions.

Si plusieurs types de flux sont déclarés dans une même nature de transactions,
et que des méthodes différentes sont appliquées, la principale méthode
appliquée doit être cochée dans la déclaration. La notion de « principale
méthode appliquée » est appréciée au regard du montant des transactions
réalisées par l’entreprise déclarante. C’est le cas notamment lorsque dans
un groupe, 80 % du montant des achats intra-groupes sont effectués sur la
base du prix comparable sur un marché libre et 20 % sur la base d’un prix de
revente. Seule la méthode du prix comparable sur le marché libre (CuP) devra
être mentionnée sur la ligne correspondant aux achats de marchandises par
l’entreprise déclarante.

Lorsque l’entreprise utilise une méthode qui n’est pas prévue dans la
déclaration, elle devra décrire de façon synthétique, cette méthode au niveau
de la partie réservée aux informations complémentaires.

6. Changement de méthode intervenu au cours de l’exercice

Lorsqu’un changement de méthode de détermination des prix de transfert est


intervenu au cours de l’exercice, l’entreprise déclarante devra renseigner ce
changement dans la dernière colonne du tableau par une simple croix. Les
changements de méthode devront faire l’objet d’un court développement au
niveau de la partie réservée aux informations complémentaires.

7. Informations spécifiques sur les prêts et emprunts avec des


personnes liées

Doivent être renseignés, aussi bien les prêts accordés à des personnes liées
que les emprunts contractés auprès de ces personnes. A ce titre, l’entreprise
déclarante doit indiquer pour chaque prêt accordé ou emprunt contracté, la
dénomination sociale de l’entité liée, le solde d’ouverture, les mouvements
cumulés de l’exercice en augmentation ou en diminution, le solde de clôture
et le taux d’intérêt lorsque la réponse est affirmative à la question de
l’assortissement du prêt ou de l’emprunt d’un intérêt.

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Doctrine Fiscale du Bénin

8. Informations sur les accords préalables de prix et rescrits fiscaux

En cas d’existence d’un accord préalable de prix ou d’un rescrit fiscal conclu
avec un autre pays ou juridiction par l’entreprise liée partie à une transaction,
la nature de l’opération, la dénomination de l’entreprise liée et le pays ou la
juridiction concernée doivent être renseignés.

Partie 3 [C] : Informations complémentaires

Article 12

Arrêté n°2423-C/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/410/SGG20 du 08 octobre 2020


fixant le contenu et le format de la déclaration annuelle de prix de transfert visée
à l’article 34 du code général des impôts

Il s’agit dans cette partie de décrire de manière synthétique, s’ils ont eu lieu
; le changement d’activité significatif de l’entreprise déclarante intervenu
au cours de l’exercice, la méthode appliquée lorsque l’entreprise utilise une
méthode qui ne figure pas dans la déclaration, le changement de méthode de
détermination des prix de transfert intervenu au cours de l’exercice.

De même, devront notamment être indiqués, les changements qui concernent


l’entité déclarante, tant au niveau de la politique de prix mise en œuvre par
le groupe que de la nature et la localisation des actifs ainsi que toute autre
observation complémentaire permettant d’éclairer la politique de prix de
transfert de l’entreprise.

Section 2 : Traitements et salaires

I. Evaluation des avantages en nature

Article 13

Article 2 de l’arrêté N°96-c /MEF/DC/SGM/DGD/DLC/SLD/009SGG17 DU 07 janvier


2017 portant modalités d’évaluation des avantages en nature en matière d’impôt
sur le revenu des personnes physiques dans la catégorie des traitements et salaires

Les avantages en nature s’entendent, en complément du salaire payé, des


biens dont l’employeur est propriétaire ou locataire et mis à la disposition
gratuitement de l’employé, ou des services normalement aux frais du salarié
et pris en charge gratuitement ou pour une valeur réelle par l’employeur.

20
Article 14

Article 3 de l’arrêté N°96-C /MEF/DC/SGM/DGD/DLC/SLD/009SGG17 DU 07 janvier


2017 portant modalités d’évaluation des avantages en nature en matière d’impôt
sur le revenu des personnes physiques dans la catégorie des traitements et salaires

L’évaluation de l’avantage en nature est faite en tenant compte de la valeur


réelle des biens et services fournis au bénéficiaire.

Si l’avantage est accordé moyennant une retenue pratiquée sur le salaire


de l’intéressé, le montant de cette retenue vient en diminution de la valeur
de l’avantage en nature, à inclure dans la base de l’impôt. Toutefois, les
avantages en nature concernant le logement, la domesticité, l’électricité,
l’eau, le téléphone, la nourriture et les véhicules sont évalués forfaitairement
ainsi qu’il suit :

Numéro
Désignation Personnel dirigeant Employés
d'ordre
1 Logement et L'estimation à retenir pour le logement
domesticité et la domesticité est celle prévue
à l'article 51 du Code Général des
Impôts. Le montant à retenir est égal
à 15% du salaire de base pour chaque
avantage
2 Électricité (par mois) 50.000 20.000
3 Eau (par mois) 10.000 5.000
4 Téléphone (par mois) 15.000 5.000
5 Nourriture (par mois) 50.000 30.000
6 Véhicules à 04 roues 30.000 15.000
7 Véhicules à 02 roues 10.000 5.000

Article 15

Article 4 de l’arrêté N°96-c /MEF/DC/SGM/DGD/DLC/SLD/009SGG17 du 07 janvier


2017 portant modalités d’évaluation des avantages en nature en matière d’impôt
sur le revenu des personnes physiques dans la catégorie des traitements et salaires

Tous les autres avantages en nature sont pris en compte pour leur valeur
réelle.
Il s’agit notamment :
des frais de voyage du salarié étranger et/ou de sa famille supportés par
l’employeur, à l’exception de ceux se rapportant à sa première arrivée au Bénin
pour la prise de fonction et à son départ définitif pour cause de cessation de
fonction ;

21
Doctrine Fiscale du Bénin

a) des frais de transport des effets personnels du salarié étranger et/ou de


sa famille supportés par l’employeur, à l’exception de ceux engagés pour sa
première arrivée en vue de la prise de fonction et pour son départ définitif
pour cause de cessation de fonction ;
b) des frais médicaux et pharmaceutiques supportés par l’employeur, à
l’exception de ceux afférents au rapatriement sanitaire ainsi que des 80% des
frais de consultation médicale et d’hospitalisation de l’employé, facturés par
les formations sanitaires du Bénin au titre de la période de congé de maladie
définie à l’article 35-11 du code du travail ;
c) des frais de scolarité des enfants du salarié supportés par l’employeur ;
d) des dépenses incombant normalement au salarié et prises en charge par
l’employeur ;
e) des réductions tarifaires sur les produits cédés ou vendus par l’entreprise
lorsqu’elles excèdent 30% du prix TTC de cession public.

II. Exonération des dépenses engagées au profit du personnel

1. Frais de formation du personnel

Article 16

Article 3 de l’arrêté 2010 n°935/MEF/DC/SGM/DGID/DLC du 04 octobre 2010


fixant les règles de traitement fiscal des frais de formation du personnel, des
indemnités de maladie et des primes d’assurance-maladie.

Les frais de formation du personnel engagés par l’entreprise ne sont assujettis


ni à l’impôt sur le revenu des personnes physiques, catégorie traitement et
salaires, ni au versement patronal sur salaires (VPS).

2. Indemnités de maladie

Article 17

Article 5 de l’arrêté n°935/MEF/DC/SGM/DGID/DLC du 04 octobre 2010 fixant les


règles de traitement fiscal des frais de formation du personnel, des indemnités de
maladie et des primes d’assurance-maladie

Les Indemnités de maladie versées aux salariés sont des accessoires ou


compléments de salaires passibles de l’impôt sur le revenu des personnes
physiques, catégorie traitements et salaires et du versement patronal sur
salaires (VPS).

22
Primes d’assurance-maladie

Article 18

Article 7 de l’arrêté n°935/MEF/DC/SGM/DGID/DLC du 04/10/2010 fixant les


règles de traitement fiscal des frais de formation du personnel, des indemnités de
maladie et des primes d’assurance-maladie

La prime d’assurance maladie d’un contrat collectif versée par l’entreprise n’est
pas un complément de salaire et n’est assujettie, ni à l’impôt sur le revenu
des personnes physiques, catégorie traitement, ni au versement patronal sur
salaires (VPS).

Article 19

Article 8 de l’arrêté n°935/MEF/DC/SGM/DGID/DLC du 04/10/2010 fixant les


règles de traitement fiscal des frais de formation du personnel, des indemnités de
maladie et des primes d’assurance-maladie

La prime d’assurance maladie d’un contrat individuel versée par l’entreprise


n’est ni un complément de salaires ni un avantage en nature lorsqu’elle ne
dépasse pas 80% de la prime inscrite au contrat. Le cas échéant, la part
excédentaire de 20% est considérée comme un avantage en nature assujetti
à l’impôt sur le revenu des personnes physiques, catégorie traitement et
salaires et au versement patronal sur salaires.

23
Doctrine Fiscale du Bénin

24
CHAPITRE II : Factures normalisées

Section 1 : Modalités d’utilisation des machines électroniques


certifiées de facturation

I. Personnes assujetties à l’obligation d’utilisation des MECeF

Article 20

Article 2 Arrêté N° 711/ MEF/DC/SGM/DGI/DIE/DLC/ 070SGG18


du 05 mars 2018 portant modalités d’utilisation des machines électroniques
certifiées de facturation (MECEF)

Tout assujetti à la Taxe sur la Valeur Ajoutée, qu’il soit redevable ou non,
industriel, commerçant, artisan ou prestataire de services, qui livre un bien
ou fournit un service à un autre professionnel ou à un consommateur final est
tenu de lui délivrer une facture normalisée dans le respect des dispositions de
l’article 256 du Code Général des Impôts.

Dans certains cas particuliers, l’Administration peut consentir à certaines


entreprises, la dérogation expresse au principe d’utilisation des MECEF compte
tenu de la spécificité de leur activité.

II. Mentions obligatoires de la facture normalisée

Article 21

Article 3 de l’arrêté n° 711/MEF/DC/SGM/DGI/DIE/DLC/070SGG18 du 05 mars


2018 portant modalités d’utilisation des machines électroniques certifiées de
facturation (MECEF)

La facture normalisée est une facture ou tout document en tenant lieu qui
est émis et transmis au moyen d’une Machines Électroniques Certifiées de
Facturation (MECeF).

Elle comporte :
- le numéro d’ordre et la date d’établissement de la facturation ;
- e nom ou la dénomination sociale, raison sociale, l’identifiant Fiscal Unique
et l’adresse du vendeur ;
- le nom ou la dénomination sociale, raison sociale, l’adresse et le numéro
d’Identifiant Fiscal Unique de l’acheteur ;
- la quantité et la dénomination précise unitaire des biens et services vendus
; le prix unitaire et global ;

25
Doctrine Fiscale du Bénin

- le montant de la facture TVA comprise ;


- le numéro d’identification de la machine (NIM) ;
- la signature et le code électronique.

III. Obligations des utilisateurs des MECeF

Article 22

Article 6 de l’arrêté n°711/MEF/DC/SGM/DGI/DIE/DLC/070SGG18 du 05 mars


2018 portant modalités d’utilisation des machines électroniques certifiées de
facturation (MECEF)

Les utilisateurs des MECeF sont soumis aux obligations suivantes :


a) Acquérir les MECeF certifiées par l’administration fiscale et se faire
enregistrer auprès d’elle en qu’utilisateur ;
b) installer la MECeF à tous les lieux de vente à un endroit accessible et visible
par les clients et informer l’administration fiscale par écrit de tout changement
du lieu d’utilisation ;
c) émettre des factures normalisées ou tout autre document admis par
l’administration fiscale en utilisant la MECeF pour chaque transaction, même
si le client refuse de prendre la facture
d) donner à tout moment aux agents de l’administration fiscale habilités, l’accès
à la MECeF aux fins de vérification de sa conformité et les réglementations
régissant leur utilisation ;
e) faire effectuer à ses frais la maintenance obligatoire de la MECeF par le
fournisseur agréé dans les délais spécifiés par l’administration fiscale ;
f) notifier immédiatement à l’administration fiscale et au fournisseur, tout
dysfonctionnement au niveau de la MECeF en vue de la solution de substitution,
de sorte à assurer sans discontinuer, l’enregistrement et la transmission des
transactions par la machine ;
g) engager dans un délai de sept (7) jours ouvrables une procédure de
désactivation en cas de fermeture ou de cessation d’entreprise, de mise hors
d’usage de MECeF ou d’arrêt pour toute autre raison. La MECeF désactivée est
conservée pendant dix (10) ans ;
h) informer la Direction Générale des Impôts par écrit des rapports de constat,
de l’impossibilité d’utiliser la MECeF avec les preuves de cette impossibilité ;
i) disposer d’un abonnement permanent et fonctionnel au réseau internet
et s’assurer du bon fonctionnement et de la transmission permanente des
données à la Direction Générale des Impôts.

26
Section 2 : Certification des MECeF

Article 23

Article 4 de l’arrêté n° 711/MEF/DC/SGM/DGI/DIE/DLC/070SGG18


du 05 mars 2018 portant modalités d’utilisation des machines électroniques
certifiées de facturation (MECEF)

La procédure de certification des MECeF utilisées au Bénin sont soumises à


une procédure de certification mise en place par l’administration fiscale.

Seules les MECeF conformes aux spécifications techniques définies par la


Direction Générale des Impôts et auxquelles est attribué un certificat avec un
numéro d’identification de la machine (NIM) sont admises dans la facturation
des opérations de biens et services, sont utilisées pour générer la facture
normalisée par les entreprises.

Les importateurs et les distributeurs ne fournissent que des MECeF certifiées


par l’Administration fiscale. Ils mettent à la disposition de l’administration
fiscale un échantillon des MECeF et toute la documentation y afférente requise
lors de la certification.

Toute MECeF doit être soumise à une nouvelle certification toutes les fois
qu’elle subit de modifications matérielles ou logicielles.

La procédure de vente et d’activation des MECeF est définie par l’administration


fiscale.

Article 24

Article 5 de l’arrêté n°711/ MEF/DC/SGM/DGI/DIE/DLC/ 070SGG18 du 05 mars


2018 portant modalités d’utilisation des machines électroniques certifiées de
facturation (MECEF)

Toute demande des importateurs des MECeF à l’effet d’obtenir la certification


des MECeF est adressée à la direction générale des impôts avec un échantillon
des MECeF et toute la documentation appropriée accompagnée de tous les
logiciels requis pour la compréhension de la structure des machines et de leur
fonctionnement.

Une note du Directeur Général des Impôts précise les pièces et les spécifications
techniques des MECeF soumises à la demande de certification en République
du Bénin

27
Doctrine Fiscale du Bénin

La procédure de demande de la certification des MECeF est reprise toutes


les fois que la machine déjà certifiée subit une modification matérielle ou de
logiciel.

28
CHAPITRE III : Les retenues à la source

Section unique : Déclaration unique l’IRPP/TS et de la cotisation


CNSS

Article 25

Article 2 de l’arrêté interministériel N° 0256 -C/MEF/MTFP/SGM044SGG20 du 31


janvier 2020 portant fixation des modalités d’application de l’article 12 de la loi de
finances pour la gestion 2020

Chaque employeur est tenu d’adresser au Centre des Impôts compétent, au


plus tard le 10 de chaque mois, et au titre du mois précédent, une déclaration
mensuelle de tous les travailleurs (permanents, saisonniers, temporaires ou
occasionnels) qu’il a employés, en faisant ressortir les périodes d’emploi et les
salaires versés.

Cette déclaration, établie sur un formulaire normalisé unique mis à leur


disposition par la Direction Générale des Impôts (DGI) et la Caisse Nationale
de Sécurité Sociale (CNSS).

Article 26

Article 3 de l’arrêté interministériel N° 0256 -C/MEF/MTFP/SGM044SGG20 du 31


janvier 2020 portant fixation des modalités d’application de l’article 12 de la loi de
finances pour la gestion 2020

La déclaration unique de salaires et le paiement sont faits en ligne sur la


plateforme « e-services » de la Direction Générale des Impôts en ce qui
concerne les entreprises se trouvant dans le périmètre du Système Intégré de
Gestion des Taxes et Assimilées (SIGTAS).

Les autres entreprises ne se trouvant pas dans le périmètre du SIGTAS ainsi


que les gens de maison et les assurés volontaires, continuent de déclarer et
de payer leurs cotisations de sécurité sociale à la Caisse Nationale de Sécurité
Sociale. Elles sont intégrées au « e-services » au fur et à mesure de son
extension.

Les déclarations mensuelles de salaires sont accompagnées obligatoirement


des annexes prévues à cet effet qu’il s’agisse des entreprises se trouvant dans
le périmètre du SIGTAS ou non.

29
Doctrine Fiscale du Bénin

Article 27

Article 4 de l’arrêté interministériel N° 0256 -C/MEF/MTFP/SGM044SGG20


du 31 janvier 2020 portant fixation des modalités d’application de l’article 12
de la loi de finances pour la gestion 2020

La déclaration nominative mensuelle doit contenir notamment, les informations


sur l’embauche des nouveaux travailleurs et la cessation d’activité des salariés.
Dans le cas où l’employeur développe ses activités à travers plusieurs
succursales, établissements secondaires ou sur différents sites d’implantation,
la déclaration mensuelle doit être unique et comporter les états nominatifs des
travailleurs utilisés par toutes les entités.

Article 28

Article 5 de l’arrêté interministériel N° 0256 -C/MEF/MTFP/SGM044SGG20 du 31


janvier 2020 portant fixation des modalités d’application de l’article 12
de la loi de finances pour la gestion 2020

En cas de retard de déclaration et/ou de paiement, les dispositions applicables


en matière de sanction sont celles prévues respectivement au Code Général
des Impôts et au Code de Sécurité Sociale.

Article 29

Articles 6 de l’arrêté interministériel n° 0256 -c/MEF/MTFP/SGM044SGG20


du 31 janvier 2020 portant fixation des modalités d’application de l’article 12
de la loi de finances pour la gestion 2020

Le montant des impôts sur salaires et des cotisations de sécurité sociales


payé sur la base de la déclaration souscrite alimente directement les comptes
bancaires respectifs de la Direction Générale des Impôts (DGI) et de la Caisse
Nationale de Sécurité Sociale (CNSS).

Article 30

Article 7 de l’arrêté interministériel n° 0256 -C/MEF/MTFP/SGM044SGG20


du 31 janvier 2020 portant fixation des modalités d’application de l’article 12
de la loi de finances pour la gestion 2020

Les dispositions respectives régissant les règles d’assiette, de liquidation, de


contrôle, de recouvrement, de contentieux et de prescriptions celles prévues
au Code Général des Impôts et au Code de Sécurité Sociale.

30
CHAPITRE IV : Taxe sur la valeur ajoutée

Section 1 : Exonérations de la TVA

I. Notion de riz de luxe

Article 31

Article 2 de l’arrêté 2014-0815/MEF/DC/SGM/DGID/DGDDI du 02 avril 2014


portant précision des notions de riz de luxe, de viande à l’état frais et de lait non
transformé contenues dans l’article 224 nouveau du code général des impôts

Est considéré comme riz de luxe, assujetti à la Taxe sur la Valeur Ajoutée
(TVA), le riz semi-blanchi ou blanchi, même poli ou glacé, en emballage
immédiat de cinq (05) kg ou moins repris à la position tarifaire 10 06 30 90
00 de la nomenclature tarifaire et statistique du Tarif Extérieur Commun de
l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)
Toutes les autres catégories de riz sont exonérées de la TVA.

II. Notion de viande à l’état frais

Article 32

Article 3 de l’arrêté 2014-0815/MEF/DC/SGM/DGID/DGDDI du 02 avril 2014


portant précision des notions de riz de luxe, de viande à l’état frais et de lait non
transformé contenues dans l’article 224 nouveau du code général des impôts

Sont considérées comme viandes à l’état frais, exonérées de la Taxe sur la


Valeur Ajoutée (TVA), les viandes de toutes espèces d’animaux présentées à
l’état naturel, même saupoudrées de sel en vue d’en assurer la conservation
pendant la durée du transport.

Les viandes dans un état autre que ceux ainsi cités notamment les viandes
congelées sont assujetties à la TVA.

III. Notion de lait non transformé

Article 33

Article 4 de l’arrêté 2014-0815/MEF/DC/SGM/DGID/DGDDI du 02 avril 2014


portant précision des notions de riz de luxe, de viande à l’état frais et de lait non
transformé contenues dans l’article 224 nouveau du code général des impôts

Est considéré comme lait non transformé, le lait ou crème de lait même

31
Doctrine Fiscale du Bénin

pasteurisé, stérilisé ou autrement conservé, homogénéisé ou peptonisé, non


concentré ni additionné de sucre ou d’autres édulcorants de toute la position
tarifaire 04 01 de la nomenclature tarifaire et statistique du Tarif Extérieur
Commun de l’UEMOA.

Section 2 : Option à la TVA pour les petites entreprises

Article 34

Article 3 Arrêté n°471-C/MFE/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI/049SGG18 du 12 février


2018 portant condition d’application de l’article 268 ter nouveau du CGI instituant
l’option à la TVA pour les petites entreprises

L’option est expresse et doit être formulée par une lettre adressée au service
des Impôts du lieu du principal établissement et prend effet le premier jour du
mois suivant celui au cours duquel la demande est introduite.

Les entreprises nouvelles exclues du régime des micros entreprises de la Taxe


Professionnelle Synthétique (TPS) ne peuvent exercer l’option que si le chiffre
d’affaires déclaré atteint vingt millions (20.000.000) de francs CFA.

Article 35

Article 4 Arrêté n°471-C/MFE/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI/049SGG18 du 12 février


2018 portant condition d’application de l’article 268 ter nouveau du CGI instituant
l’option à la TVA pour les petites entreprises

L’acceptation de l’option est constatée par la délivrance au contribuable du


certificat d’assujettissement à la TVA.

L’option couvre obligatoirement une période de deux ans. Elle est renouvelable
par tacite reconduction pour une même durée, sauf dénonciation à l’expiration
de ce délai.

Article 36

Article 5 Arrêté n°471-C/MFE/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI/049SGG18 du 12 février


2018 portant condition d’application de l’article 268 ter nouveau du CGI instituant
l’option à la TVA pour les petites entreprises

Les contribuables qui optent pour la TVA sont tenus au respect de l’ensemble
des obligations qui incombent aux redevables de cette taxe.

32
Article 37

Article 5 de l’arrêté n°471-C/MFE/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI/049SGG18 du 12 février


2018 portant condition d’application de l’article 268 ter nouveau du CGI instituant
l’option à la TVA pour les petites entreprises

L’option pour la TVA vaut pour l’impôt sur le revenu.

Article 38

Article 5 de l’arrêté n°471-C/MFE/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI/049SGG18 du 12 février


2018 portant condition d’application de l’article 268 ter nouveau du CGI instituant
l’option à la TVA pour les petites entreprises

Le non-respect des obligations attachées à la qualité d’assujetti-redevable


entraîne la caducité de l’option exercée et la régularisation des déductions
opérées doit être faite dans les conditions définies à l’article 239 du Code
Général

Section 3 : Taux de retenues à la source de la TVA sur les opérations


de fournitures ou de livraison à l’État et aux Collectivités Territoriales

Article 39

Article 2 de l’Arrêté N°044/MDCB-MDEF/MDCB/ DC/SGM/DGID du 24 janvier 2007


portant fixation du pourcentage de la TVA retenue à la source sur les opérations de
fournitures ou de livraison à l’État et aux Collectivités Territoriales

Pour les opérations de fournitures ou de livraison à l’État et aux Collectivités


territoriales, la taxe retenue à la source lors du paiement du prix de la
marchandise ou du service est égale à 40% de la TVA facturée.

Section 4 : Régime des déductions

Remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée

Article 40

Article 5 de l’arrêté n° 687/MF/DC/SGM/DGID/DGTCP/DGE/RGF


du 17 juillet 2007 portant ouverture des comptes et procédure
de remboursement des certificats de détaxe

Toute entreprise détentrice d’un certificat de détaxe et désireuse d’en obtenir


le remboursement en espèces souscrit une demande sur le formulaire-type
fourni par l’Administration et l’adresse au directeur général des Impôts et des
Domaines.

33
Doctrine Fiscale du Bénin

La demande doit être accompagnée des pièces suivantes :


- l’original du certificat de détaxe CD1;
- l’attestation fiscale prouvant que l’entreprise n’est redevable vis-à-vis de
l’État d’aucune somme au titre des impôts et taxes;
- le relevé d’identité bancaire.

Article 41

Article 6 de l’arrêté n° 687/MF/DC/SGM/DGID/DGTCP/DGE/RGF


du 17 juillet 2007 portant ouverture des comptes et procédure
de remboursement des certificats de détaxe

Après instruction par la direction technique compétente, le directeur général


des Impôts et des Domaines autorise le remboursement du certificat de
détaxe, en apposant sa signature dans le cadre réservé à cet effet sur le
formulaire de demande de remboursement. L’original de la demande dûment
revêtu de la signature du directeur général des Impôts et des Domaines et
appuyé des pièces citées à l’article 2, est transmis au directeur général du
Trésor et de la Comptabilité Publique pour paiement.

Article 45

Article 7 de l’arrêté n° 687/MF/DC/SGM/DGID/DGTCP/DGE/RGF


du 17 juillet 2007 portant ouverture des comptes et procédure
de remboursement des certificats de détaxe

Le directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique procède au


paiement par chèque ou par virement bancaire ou postal dans un délai
maximum de 15 jours à compter de la date de transmission de la demande
de remboursement.

Article 46

Article 8 de l’arrêté n° 687/MF/DC/SGM/DGID /DGTCP/ DGE/ RGF


du 17 juillet 2007 portant ouverture des comptes et procédure
de remboursement des certificats de détaxe

Après paiement, le directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique


informe le directeur général des Impôts et des Domaines par transmission
d’une copie de la demande de remboursement dûment remplie, signée et
cachetée.
Le directeur général des Impôts et des Domaines fait annoter le registre des
certificats de détaxe.

34
CHAPITRE V : Droit d’enregistrement et de timbre - Taxe sur les
plus-values immobilières

Section 1 : Commission de conciliation en matière de formalité


d’enregistrement

I Compétence de la commission

Article 47

Article 1 de l’arrêté n°1503//MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission de conciliation
en matière de formalité d’enregistrement

La commission de conciliation en matière d’enregistrement instituée au


ministère en charge des finances par l’article 411 du Code Général des Impôts
est compétente sur toute l’étendue du territoire de la République du Bénin,
pour connaître des désaccords portant sur des montants d’au moins cinq
millions (5.000.000) de francs, afférents au prix ou valeurs mentionnés dans
les actes ou déclarations constatant la transmission ou l’énonciation :
- de la propriété, de l’usufruit ou de la jouissance de biens immeubles, de
fonds de commerce y compris les marchandises neuves qui en dépendent, de
clientèle, de navires ou de bateaux ;
- d’un droit à bail ou du bénéfice d’une promesse de bail portant sur tout
ou partie d’un immeuble, tant pour l’année en cours que pour les années
comprises dans les délais de répétition.

II Composition de la commission

Article 48

Article 2 n°1503/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014 portant


composition et fonctionnement de la commission de conciliation en matière de
formalité d’enregistrement

La commission est composée comme suit :


- Président : le Ministre chargé des Finances ou son délégué ;
- 1er Vice-président : le Directeur Général des Impôts et des Domaines ou
son délégué ;
- 2eme Vice-président : un représentant de la Chambre du Commerce et
d’industrie du Bénin ;
- Secrétaire : un fonctionnaire de l’enregistrement, autre que le chef de service ;
Membres :

35
Doctrine Fiscale du Bénin

- le Directeur des domaines, de l’enregistrement et du timbre ou de son


délégué ;
- un représentant de la Chambre d’Agriculture du Bénin ;
- un expert immobilier désigné par le Président de la Cour d’Appel ;
- un magistrat désigné par le Ministre en charge de la justice ;
- un notaire désigné par l’Ordre des Notaires ;
- le directeur de la législation et du contentieux.

Article 49

Article 3 de l’arrêté n°1503/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission de conciliation
en matière de formalité d’enregistrement

Les membres non-fonctionnaires de la commission sont nommés pour un


mandat de deux ans renouvelable une seule fois.

Article 50

Article 4 de l’arrêté n°1503/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014 portant


composition et fonctionnement de la commission de conciliation en matière
de formalité d’enregistrement

En vertu de l’article 378 du Code pénal, les membres de la commission sont


soumis à l’obligation du secret professionnel.

III Saisine de la commission

Article 51

Article 5 de l’arrêté n°1503/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission de conciliation
en matière de formalité d’enregistrement

En l’absence d’accord amiable entre le redevable et l’administration, sur la


valeur à retenir pour servir de base à la liquidation du droit dû au titre de la
formalité de l’enregistrement des actes visés à l’article 1 du présent arrêté,
l’une des deux parties peut déférer le désaccord devant la commission de
conciliation.

36
Article 52

Articles 6 et 7 de l’arrêté n°1503/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission de conciliation
en matière de formalité d’enregistrement

Le contribuable ou l’Administration est cité par simple avis recommandé ou


par voie administrative devant la commission de conciliation, compétente pour
tous les biens situés ou immatriculés au Bénin.
La citation visée ci-dessus doit être adressée dans les trois ans, à compter du
jour de l’enregistrement de l’acte ou de la déclaration. Ce délai est réduit à un
an en matière de fonds de commerce.

La citation prévue ci-dessus est interruptive de prescription.

Les contribuables intéressés ou l’Administration cités sont convoqués un mois


avant la date de la réunion, ils sont invités à se faire entendre ou à faire
parvenir leurs observations écrites.

IV Fonctionnement de la commission

Article 53

Article 8 de l’arrêté n°1503/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission de conciliation
en matière de formalité d’enregistrement

La commission se réunit dans les locaux du Ministère chargé des Finances sur
convocation de son président ou de son vice-président.
Elle délibère valablement à condition qu’il y ait au moins cinq (5) membres
présents, y compris le président ou l’un des deux vice-présidents.
Sa décision est prise à la majorité des voix, celle du Président étant
prépondérante.

Article 54

Article 9 de l’arrêté n°1503/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission de conciliation
en matière de formalité d’enregistrement

Si l’accord ne peut s’établir entre l’Administration et les parties ou si ces


dernières ou l’administration ne comparaissent pas ou ne se sont pas fait

37
Doctrine Fiscale du Bénin

représenter ou n’ont pas fait parvenir leurs observations écrites, la commission


émet un avis qui est notifié par lettre recommandée ou par voie administrative.
Article 55

Article 10 de l’arrêté n°1503/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission de conciliation
en matière de formalité d’enregistrement

Dans le délai d’un mois, à compter de la notification de l’avis de la commission


de conciliation, l’Administration ou les parties peuvent saisir d’une requête
en expertise la juridiction civile (tribunal civil de première instance) dans le
ressort de laquelle les biens sont situés.

Article 56

Article 11 de l’arrêté n°1503/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission de conciliation
en matière de formalité d’enregistrement

Lorsqu’il y a lieu de requérir l’expertise d’un immeuble ou d’un corps de


domaine ne formant qu’une seule exploitation située dans le ressort de
plusieurs tribunaux, la demande sera portée au tribunal dans le ressort duquel
se trouve le chef-lieu de l’exploitation ou, à défaut du chef-lieu, la partie des
biens présentant le plus grand revenu d’après le rôle primitif.

Article 57

Article 12 de l’arrêté n°1503/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014 portant


composition et fonctionnement de la commission de conciliation en matière de
formalité d’enregistrement

L’expertise est ordonnée dans le mois de la demande et il y est procédé par un


seul expert, qui est nommé par le tribunal, statuant en chambre du Conseil.
Toutefois, si le contribuable ou l’Administration le requiert, l’expertise pourra
être confiée à trois experts.

Si l’Administration ou les parties n’acceptent pas les conclusions de l’expert,


il peut être procédé à une contre-expertise. La demande en est faite par la
partie la plus diligente et par simple requête au tribunal, notifiée à la partie
adverse, sous peine de déchéance, dans le mois qui suit la notification que
fera le greffier, par lettre recommandée, du dépôt du rapport d’expertise au
greffe du tribunal.

38
Article 58

Article 13 de l’arrêté n°1503/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014 portant


composition et fonctionnement de la commission de conciliation en matière de
formalité d’enregistrement

La contre-expertise est ordonnée dans les mêmes conditions et suivant les


mêmes formes que la première expertise. Toutefois, si l’une des parties le
requiert expressément, cette contre-expertise sera confiée à trois experts.

Le procès-verbal d’expertise ou de contre-expertise est rapporté au plus tard


dans les trois mois qui suivent la remise à l’expert de la décision de justice.

Il sera statué sur l’expertise ou la contre-expertise par le tribunal jugeant en


matière sommaire.

Article 59

Article 14 de l’arrêté n°1503/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 Juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission de conciliation en matière
de formalité d’enregistrement

La commission peut faire appel à toute personne ressource pour l’aider à


accomplir sa mission.

Section II : Taxe sur les plus-values immobilières

Article 60

Article 1er de l’arrêté n°1830-C MEF/DC/SGM/DGI/DLC/282/SGG/2020


du 30 juillet 2020 portant fixant les valeurs d’acquisition de référence
dans le cadre de la perception de la plus-value immobilière

Les valeurs d’acquisition de référence des immeubles pour la détermination


de la taxe de plus-value immobilière sont fixées dans le document intitulé «
Valeurs d’acquisition de référence dans le cadre de la perception de la taxe de
plus-value immobilière » annexé au présent arrêté.

39
Doctrine Fiscale du Bénin

Article 61

Article 2 Arrêté n°1830-C MEF/DC/SGM/DGI/DLC/282/SGG/2020 du 30 juillet


2020 portant fixant les valeurs d’acquisition de référence dans le cadre de la
perception de la plus-value immobilière

Le document élaboré sur la base du référentiel des prix de cession/location


des immeubles du domaine privé de l’État fera l’objet d’actualisation suivant
une périodicité de trois (3) ans.

Voir Tableau en annexe

40
TITRE II : IMPOTS LOCAUX

CHAPITRE I : Taxe foncière unique

Localités disposant du registre foncier urbain

Article 62

Article 7 de l’arrêté n°124/MF/DC/DGID/DLC du 10 mars 1999


fixant les limites de chiffre d’affaires des régimes d’imposition

.... la taxe foncière unique (TFU) s’applique sur le territoire des collectivités
locales où le Registre Foncier Urbain (RFU) est mis en place.
Il s’agit notamment des collectivités locales de Cotonou, Parakou, Djougou,
Porto-Novo, Savè, Savalou et Dassa-Zoumè.

Article 63

Article 8 de l’arrêté n°124/MF/DC/DGID/DLC du 10 mars 1999


fixant les limites de chiffre d’affaires des régimes d’imposition

Chaque fois qu’un Registre Foncier Urbain sera créé dans une localité autre
que celles ci-dessus énumérées, un Arrêté du Ministre des Finances étendra
l’application des présentes dispositions à ladite localité.

41
Doctrine Fiscale du Bénin

42
CHAPITRE II : Redevances proportionnelles et superficiaires dues
sur des substances de carrière

Section 1 : Fixation des redevances proportionnelles superficiaires


sur des substances

Article 64

Article 1er de l’arrêté interministériel n°16/MMEH/MF/MISAT/DC/ SG/ CTMH/


CTJ/ DM du 22 février 1999 portant fixation des redevances proportionnelles
superficiaires sur des substances de carrières

Les redevances proportionnelles à percevoir à l’occasion de l’exploitation de


substances de carrières sont fixées à 10% de la valeur de la production sur le
carreau de la mine à l’exception du calcaire pour cimenterie. Ces redevances
par substance de carrière se présentent ainsi qu’il suit :

A - sable de terre jaune

Volume des camions Valeur production sur carreau Montant de la redevance


mine base taxable en (Francs (Francs CFA)
CFA)
4 m3 à 6 m3 20.000 2.000
7 m3 à 9 m3 33.000 3.300

Au-delà de 9 mètres cubes (m3), la redevance moyenne au mètre cube est


de 350 Francs CFA

B - Latérite

La valeur de la production sur le carreau de la mine au mètre cube (m3) étant


de 1.250 Francs CFA, la redevance proportionnelle moyenne y afférente est
de 125 Francs CFA.

C - Gravier
Désignation du type de Valeur production sur carreau Montant de la redevance
gravier mine au m3 (base taxable en (Francs CFA/m3)
Francs CFA)
Tout gravier non lavé sauf 3.500 350
grain de riz
Tout gravier lavé sauf grain 4.000 400
de riz
Grain de riz 5.000 500

43
Doctrine Fiscale du Bénin

D. Quartzite
La valeur de la production au mètre cube (m3) du quartzite étant d’environ
18.000 francs CFA, la redevance proportionnelle moyenne afférente est de
1.800 francs CFA.

E. Granite
♦ 1 - Concassé de granite

La valeur de la production du mètre-cube (m3) du concassé de granite étant


de 10.000 francs CFA, la redevance proportionnelle moyenne afférente est de
1.000 francs CFA.

♦ 2 - Bloc de granite

La redevance moyenne à la tonne est de 400 francs CFA.

F. Calcaire pour cimenterie


La redevance proportionnelle du calcaire pour cimenterie est de 15 % de la
valeur de la production du calcaire. La valeur de la production du calcaire
constituant l’assiette pour le calcul de la redevance est fixée à 5 % du prix
courant ex-usine du ciment produit.

Article 65

Article 2 de l’arrêté interministériel année 1999 N°16/MMEH/MF/MISAT/DC/ SG/


CTMH/CTJ/DM du 22 février 1999 portant fixation des redevances proportionnelles
superficiaires sur des substances de carrières

Les titulaires d’un titre d’exploitation de granité, de quartzite, de calcaire sont


assujettis au payement d’une redevance superficiaire annuelle conformément
à la loi n° 83-004 du 17 mai 1983 portant Fiscalités Minières en République du
Bénin. Cette redevance se présente comme ci-après :
- 250 francs CFA par hectare pendant la première période de validité du titre
d’exploitation
-500 francs CFA par hectare pendant les périodes de renouvellement.

Article 66

Article 3 de l’arrêté interministériel n°16/MMEH/MF/MISAT/DC/ SG/CTMH/CTJ/DM


du 22 février 1999 portant fixation des redevances proportionnelles superficiaires
sur des substances de carrières

Les redevances ainsi fixées sont perçues conformément aux dispositions des
articles A à A ci-dessus.

44
Section 2 : Modalités de recouvrement des redevances
proportionnelles et superficiaires sur des substances de carrières

Article 67

Article 1er de l’arrêté interministériel n° /17 MMEH/ MF /MISAT /DC/SG/ CTMH/


CTJ/DM du 22 février 1999 portant modalités de recouvrement des redevances
proportionnelles et superficiaires sur des substances de carrières

Les redevances proportionnelles et des redevances superficiaires sont perçues


sur les substances de carrières, conformément aux dispositions des articles
11, 12, 13, 14 et 15 de la loi N° 83-004 du 17 mai 1983 portant fiscalités
minières en République du Bénin.

Article 68

Article 2 de l’arrêté interministériel n° /17 MMEH/ MF /MISAT /DC/SG/CTMH/


CTJ/DM du 22 février 1999 portant modalités de recouvrement des redevances
proportionnelles et superficiaires sur des substances de carrières

Les exploitants de carrière sont tenus de souscrire auprès du Service des


Impôts du lieu du périmètre de la carrière avant les 10 mars, 10 juin, 10
septembre et 10 décembre de chaque année et au titre du trimestre, une
déclaration de la redevance proportionnelle.

Cette déclaration qui est établie sur l’imprimé type du bordereau de versement
d’impôt doit comporter les éléments suivants :
- la quantité de substance produite au cours de la période ;
- le prix unitaire. ;
- le rapport d’activités ;
- le montant de la redevance.

Article 69

Article 3 de l’arrêté interministériel n°17/MMEH/MF/MISAT/DC/SG/CTMH/


CTJ/DM du 22 février 1999 portant modalités de recouvrement des redevances
proportionnelles et superficiaires sur des substances de carrières

A la fin de chaque année et au plus tard le 10 mars de l’année suivante, une


déclaration des redevances proportionnelles et des redevances superficiaires
est souscrite dans les mêmes formes que la déclaration trimestrielle par les
exploitants de carrière.
La déclaration annuelle est accompagnée :
- du rapport d’activité ;

45
Doctrine Fiscale du Bénin

- d’une copie du permis d’exploitation et


- du solde de la redevance proportionnelle.

Article 70

Article 4 de l’arrêté interministériel n°17 MMEH/MF/MISAT/DC/SG/CTMH/


CTJ/DM du 22 février 1999 portant modalités de recouvrement des redevances
proportionnelles et superficiaires sur des substances de carrières

Les acomptes de la redevance superficiaire doivent être acquittés dans les


conditions suivantes :
- 35 % à fin Janvier ;
- 35 % à fin Mars ;
- le solde à fin Juin.

Article 71

Article 5 de l’arrêté interministériel n° 17/MMEH/MF/MISAT/DC/SG/CTMH/


CTJ/DM du 22 février 1999 portant modalités de recouvrement des redevances
proportionnelles et superficiaires sur des substances de carrières

Une pénalité de 20 % des droits dus est appliquée lorsque la déclaration


accompagnée du versement de la redevance proportionnelle est souscrite
hors délai.

Une majoration pour paiement tardif égale à 10 % du montant des sommes


dont le versement est différé, est appliquée lorsque la déclaration est
souscrite dans les délais mais non accompagnée du versement des droits
correspondants ou lorsque les échéances des redevances superficiaires ne
sont pas respectées.

Une majoration supplémentaire de 10 % est appliquée lorsque le retard de


paiement excède 30 jours.

Le contrôle des déclarations des redevances visées par le présent arrêté se


fera conformément aux dispositions du Code Général des Impôts.

Article 72

Article 6 de l’arrêté interministériel année 1999 N° 17/MMEH/MF/MISAT/DC/


SG/CTMH/CTJ/DM du 22 février 1999 portant modalités de recouvrement des
redevances proportionnelles et superficiaires sur des substances de carrières

Pour les exploitants de carrière non encore organisés pour la tenue d’une

46
comptabilité régulière de leurs activités, les redevances proportionnelles sont
perçues au poste de contrôle installé à cet effet par les agents collecteurs des
collectivités locales à chaque passage de camion chargé de substances de
carrières.

Toute redevance perçue doit faire l’objet de délivrance d’un récépissé issu d’un
carnet à souche et reversée intégralement au Service local des Impôts au plus
tard le lendemain.

Article 73

Article 7 de l’arrêté interministériel n° 17/MMEH/MF/MISAT/DC/SG/CTMH/


CTJ/DM du 22 février 1999 portant modalités de recouvrement des redevances
proportionnelles et superficiaires sur des substances de carrières

Un compte est ouvert dans les écritures du Trésor Public au nom de


l’Administration des Mines.

Article 74

Article 8 de l’arrêté interministériel n° 17/MMEH/MF/MISAT/DC/SG/CTMH/


CTJ/DM du 22 février 1999 portant modalités de recouvrement des redevances
proportionnelles et superficiaires sur des substances de carrières

Les produits des redevances proportionnelles et des redevances superficiaires


sont versés par décade au poste comptable du Trésor par le Service des
Impôts chargé de leur recouvrement. Un état mensuel des recouvrements
sera communiqué à l’Administration des Mines par le Service des Impôts.

Article 75

Article 9 de l’arrêté interministériel année n° 17/MMEH/MF/MISAT/DC/SG/CTMH/


CTJ/DM du 22 février 1999 portant modalités de recouvrement des redevances
proportionnelles et superficiaires sur des substances de carrières

Les redevances encaissées par le Trésor Public doivent être réparties,


conformément aux dispositions de l’article 65 du décret N° 89-296 du 28 juillet
1989, portant règlement d’application du Code Minier et Fiscalités Minières
dans les proportions suivantes :
- Budget National 40 %
- Administration des Mines 30 %
- Collectivités Locales 30 %

47
Doctrine Fiscale du Bénin

Article 76

Article 10 de l’arrêté interministériel n° 17/MMEH/MF/MISAT/DC/SG/CTMH/


CTJ/DM du 22 février 1999 portant modalités de recouvrement des redevances
proportionnelles et superficiaires sur des substances de carrières

A la fin de chaque mois, le Trésor Public est tenu de reverser les redevances
encaissées aux différentes structures bénéficiaires, conformément aux
dispositions de l’article précédent.

NDRL : L’article précédent est l’article 75 de la présente Annexe.

48
CHAPITRE III : Taxe professionnelle synthétique

Institution du médiateur fiscal au profit des micros et petites entreprises


adhérents aux centres de gestion agrées en République du Bénin

Article 77

Article 1er de l’arrêté 4115-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLD/124SGG16 du 12


décembre 2016 portant institution du médiateur fiscal au profit des micros et
petites entreprises adhérents aux centres de gestion agrées en République du Bénin

Il est institué au Bénin, un Médiateur fiscal compétent pour les litiges opposant
l’administration fiscale aux micros et petites entreprises adhérents aux Centres
de Gestion Agréés (CGA) conformément aux dispositions des articles 1084-18
et 1084-44 du Code Général des Impôts.

Article 78

Article 2 de l’arrêté 4115-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLD/124SGG16 du 12


décembre 2016 portant institution du médiateur fiscal au profit des micros et
petites entreprises adhérents aux centres de gestion agrées en République du Bénin

Les Directeurs de Centres de Gestion Agréés jouent le rôle de médiateur entre


leurs adhérents et l’administration fiscale.

Article 79

Article 3 de l’arrêté 4115-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLD/124SGG16 du 12


décembre 2016 portant institution du médiateur fiscal au profit des micros et
petites entreprises adhérents aux centres de gestion agrées en République du Bénin

Le médiateur fiscal garantit le respect des droits et devoirs des contribuables


tels que définis dans le Code Général des Impôts, le Livre des Procédures
Fiscales et la Charte du Contribuable.

Article 80

Article 4 de l’arrêté 4115-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLD/124SGG16 du 12


décembre 2016 portant institution du médiateur fiscal au profit des micros et
petites entreprises adhérents aux centres de gestion agrées en République du Bénin

Le médiateur fiscal est saisi par simple lettre appuyée des documents qui
fondent le recours adressé au Directeur du CGA par l’une des parties en
désaccord, dans les cinq (05) jours suivant la date de la réception de la

49
Doctrine Fiscale du Bénin

confirmation du forfait ou du redressement de la base imposable. La lettre de


saisine et les documents sont communiqués dans les mêmes délais à la partie
défenderesse.

Article 81

Article 5 de l’arrêté 4115-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLD/124SGG16 du 12


décembre 2016 portant institution du médiateur fiscal au profit des micros et
petites entreprises adhérents aux centres de gestion agrées en République du Bénin

Le Médiateur fiscal a pour mission de rechercher, dans le respect de la loi et


des intérêts des parties, une solution de conciliation au litige qui les oppose.
Il est maître de l’exécution de sa mission.

Dès la prise de possession du dossier par le Médiateur fiscal, il prend contact


avec les parties et leurs conseils pour organiser la médiation.

Au cours de sa mission, le médiateur peut être amené à rencontrer les


parties ensemble ou séparément. Lors de ces rencontres, les parties peuvent
être accompagnées et assistées des personnes de leur choix (conseil fiscal,
comptable, etc.)

Article 82

Article 6 de l’arrêté 4115-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLD/124SGG16 du 12


décembre 2016 portant institution du médiateur fiscal au profit des micros et
petites entreprises adhérents aux centres de gestion agrées en République du Bénin

En vertu de l’article 378 du Code Pénal, le Médiateur fiscal est soumis à


l’obligation du secret professionnel.

L’Administration est déliée du secret professionnel à l’égard du Médiateur fiscal.


Mais elle demeure soumise au secret professionnel à l’égard du contribuable
pour ce qui concerne les renseignements relatifs à d’autres redevables.

Article 83

Article 7 de l’arrêté 4115-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLD/124SGG16 du 12


décembre 2016 portant institution du médiateur fiscal au profit des micros et
petites entreprises adhérents aux centres de gestion agrées en République du Bénin

Lorsqu’un accord est trouvé à l’issue de la médiation, il s’impose aux parties.


Dans le cas contraire, le contribuable a toujours la possibilité d’utiliser les
autres voies de recours existantes.

50
Article 84

Article 8 de l’arrêté 4115-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLD/124SGG16 du 12


décembre 2016 portant institution du médiateur fiscal au profit des micros et
petites entreprises adhérents aux centres de gestion agrées en République du Bénin

Les parties sont libres d’interrompre la médiation si elles estiment que celle-ci
ne respecte pas leurs intérêts ; dans le cas échéant, elles utilisent les autres
voies de recours.

Article 85

Article 9 de l’arrêté 4115-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLD/124SGG16 du 12


décembre 2016 portant institution du médiateur fiscal au profit des micros et
petites entreprises adhérents aux centres de gestion agrées en République du Bénin

Les frais de la médiation fiscale sont à la charge d’un fonds spécial alimenté
par des frais forfaitaires d’ouverture de dossier qui sont évalués comme suit :
- pour les montants en litige inférieurs ou égaux à 5 000 000 de francs CFA, les
frais forfaitaires d’ouverture de dossier s’élèvent à 50 000 francs CFA ;
- pour les montants en litige supérieurs à 5 000 000 de francs CFA, les frais
forfaitaires d’ouverture de dossier s’élèvent à 100 000 de francs.

51
Doctrine Fiscale du Bénin

52
TITRE III : Dispositions générales

CHAPITRE I : Modalités d’application de l’article 21 de la loi n°2016-


33 du 26 décembre 2016 portant loi de finances pour la gestion 2017
instituant l’identifiant Fiscal Unique

Section 1 : Généralités

Article 86

Article 2 du décret N° 215 du 10 avril 2017 fixant les modalités d’application de


l’article 21 de la loi n°2016-33 du 26 décembre 2016 portant loi de finances pour la
gestion 2017 instituant l’identifiant Fiscal Unique (IFU)

Il est fait obligation à tous les usagers des Administrations Financières de se


faire attribuer un numéro d’Identifiant Fiscal Unique (IFU).
Par usagers des Administrations Financières, il faut entendre :
- les personnes physiques menant des activités salariées, commerciales ou
non commerciales ou disposant de revenus ;
- les propriétaires d’immeubles bâtis ou non bâtis ou présumés tels ;
- les entreprises exerçant une activité commerciale ou non commerciale,
artisanale ou agricole sur le territoire du Bénin, quels que soient leur forme,
leur statut juridique et leur nationalité ;
- les Administrations Publiques Centrales, Établissements Publics et collectivités
locales ;
- les Ambassades et Organisations Internationales accréditées au Bénin ;
- les Associations et Organisations Nationales ou Étrangères régulièrement
déclarées ou autorisées, les Syndicats Professionnels et les Partis Politiques,
et toute Personne Morale de Droit Privé.

Article 87

Article 3 du décret N° 215 du 10 avril 2017 fixant les modalités d’application de


l’article 21 de la loi n°2016-33 du 26 décembre 2016 portant loi de finances pour la
gestion 2017 instituant l’identifiant Fiscal Unique (IFU)

Le numéro IFU est personnel. Il est mentionné à la suite du nom, de la raison


sociale ou de la dénomination sociale sur les déclarations, enseignes, pièces,
actes, lettres, factures ou tous autres documents produits, émis ou passés par
les personnes visées à l’article 86 ci-dessus dans leurs relations avec les tiers.

53
Doctrine Fiscale du Bénin

Article 88

Article 4 du décret N° 215 du 10 avril 2017 fixant les modalités d’application de


l’article 21 de la loi n°2016-33 du 26 décembre 2016 portant loi de finances pour la
gestion 2017 instituant l’identifiant Fiscal Unique (IFU)

Le numéro IFU est exigé par les établissements de crédit et les sociétés
d’assurance à l’ouverture des comptes ou d’opération d’assurance pour toute
personne visée à l’article 86 de la présente Annexe.

Pour les sociétés ou entreprises en création, l’identifiant d’un membre fondateur


mandaté peut permettre l’ouverture du compte en attendant l’immatriculation
de la société.

Le numéro IFU est également exigé à l’occasion de formalités inhérentes aux


transactions foncières et à l’inscription de toute personne à la Caisse Nationale
de Sécurité Sociale.

Article 89

Article 5 du décret N° 215 du 10 avril 2017 fixant les modalités d’application de


l’article 21 de la loi n°2016-33 du 26 décembre 2016 portant loi de finances pour la
gestion 2017 instituant l’identifiant Fiscal Unique (IFU)

Les numéros d’Identifiant Fiscal Unique permettent la constitution du répertoire


national des contribuables.

Les informations relatives à l’identifiant Fiscal Unique sont transmises de droit


aux Administrations Financières, à l’INSAE. Elles sont transmises aux associés
des entreprises en ce qui concerne celles qui leur sont propres.

Section 2 : Contenu et modalités de tenue à jour du répertoire


national des contribuables

Article 90

Article 6 du décret N°215 du 10 avril 2017 fixant les modalités d’application de


l’article 21 de la loi n°2016-33 du 26 décembre 2016 portant loi de finances pour la
gestion 2017 instituant l’identifiant Fiscal Unique (IFU)

La mise en œuvre et la gestion du répertoire national des contribuables sont


confiées à la Direction Générale des Impôts.

54
Article 91

Article 7 du décret N° 215 du 10 avril 2017 fixant les modalités d’application de


l’article 21 de la loi n°2016-33 du 26 décembre 2016 portant loi de finances pour la
gestion 2017 instituant l’identifiant Fiscal Unique (IFU)

Pour l’attribution de l’identifiant Fiscal Unique, la Direction Générale des Impôts


peut procéder à la prise des empreintes digitales et de l’image photographique
de la personne à immatriculer.

Ce procédé s’applique également, pour les personnes morales, au principal


dirigeant et à chaque associé détenant plus de 5% du capital.

Article 92

Article 8 du décret n°215 du 10 avril 2017 fixant les modalités d’application de


l’article 21 de la loi n°2016-33 du 26 décembre 2016 portant loi de finances pour la
gestion 2017 instituant l’identifiant Fiscal Unique (IFU)

Toute personne physique ou morale, en sa qualité de redevable légal du


paiement d’un impôt, droit ou taxe ou de l’acompte d’un impôt, droit ou
taxe et tenue, en vertu des dispositions des lois et règlements en vigueur au
Bénin, est tenue de souscrire, dans les délais requis, une demande aux fins
de l’immatriculation à l’IFU, auprès de la Direction Générale des Impôts et
de joindre à sa demande un plan de localisation de son domicile ou de son
siège social. La localisation est validée dans un délai d’un mois par les services
compétents de la Direction Générale des Impôts.

Article 93

Article 9 du décret N° 215 du 10 avril 2017 fixant les modalités d’application de


l’article 21 de la loi n°2016-33 du 26 décembre 2016 portant loi de finances pour la
gestion 2017 instituant l’identifiant Fiscal Unique (IFU)

Toute infraction aux dispositions du présent décret, notamment aux articles


4 et 9, est punie par les dispositions de l’article 1020 du Code Général des
Impôts.

55
Doctrine Fiscale du Bénin

Article 94

Article 10 du décret N°215 du 10 avril 2017 fixant les modalités d’application de


l’article 21 de la loi n°2016-33 du 26 décembre 2016 portant loi de finances pour la
gestion 2017 instituant l’identifiant Fiscal Unique (IFU)

Outre les amendes fiscales, l’utilisation frauduleuse des numéros IFU est
passible de sanctions civiles et pénales. Par utilisation frauduleuse, il faut
entendre, l’utilisation de numéro IFU d’autrui avec ou sans complicité ou
l’utilisation d’un numéro falsifié.

56
CHAPITRE II : Le Contrôle de l’Impôt

Section 1 : Commission des impôts

I. Compétence de la commission des impôts

Article 95

Article 1er de l’arrêté N°1502/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission des impôts

La commission des Impôts créée au Ministère en charge des Finances par


l’article 198 (auj. 1085 A2) du Code Général des Impôts, est compétente sur
toute l’étendue du territoire de la République du Bénin, pour connaître des
désaccords afférents tant aux impositions de l’année en cours qu’à celles des
années non prescrites.

La commission des Impôts est chargée de :


- fixer les bases forfaitaires d’imposition en matière de bénéfices commerciaux,
artisanaux et agricoles ;
- connaître des désaccords portant sur des questions de fait qui peuvent naître
des redressements notifiés suivant les procédures contradictoires ;
- connaître des faits susceptibles d’être pris en compte pour l’examen des
questions de droit que soulèvent les redressements notifiés suivant les
procédures contradictoires ;
- se prononcer sur le caractère anormal d’un acte de gestion ou sur des faits
constitutifs d’abus de droit ;
- émettre un avis motivé sur les cas d’insuffisances et d’inexactitudes portés à
sa connaissance dans le cadre de la procédure de redressement contradictoire
prévue aux articles 1085-B et 1085-C du CGI.

II. Composition de la commission

Article 96

Article 2 de l’arrêté n°1502/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014 portant


composition et fonctionnement de la commission des impôts

La commission est composée comme suit :


- Président : le Ministre chargé des Finances ou son représentant ;
- 1er Vice-président : le Directeur Général des Impôts et des Domaines ou son
représentant ;

57
Doctrine Fiscale du Bénin

- 2ème Vice-président : le Président du Conseil National du Patronat du Bénin


ou son représentant ;
- 1er Rapporteur : un représentant du Directeur Général des Impôts et des
Domaines ;
- 2ème Rapporteur : un représentant du Président de la Chambre de Commerce
et d’industrie du Bénin ;
Membres :
- Le Ministre en charge de la Justice ou son représentant ;
- le Directeur concerné par le dossier objet du désaccord soumis à la commission
ou son représentant (Directeur des Grandes Entreprises, Directeur des Centres
des Impôts des Moyennes Entreprises, Directeur Départemental des Impôts) ;
- Le Directeur de la Législation et du Contentieux ou son représentant ;
- Un représentant du Conseil National du Patronat du Bénin ;
- Le Président de l’Association ou de l’Ordre Professionnel auquel appartient la
partie en désaccord avec l’administration fiscale ;

Le Président de l’Ordre des Experts Comptables et Comptables Agrées du


Bénin ou son représentant.

Article 97

Article 3 de l’arrêté n°1502/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 Juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission des impôts

La commission peut faire appel à toute personne dont la compétence et


l’expérience seraient nécessaires pour l’examen du désaccord.

Article 98
Article 4 de l’arrêté n°1502/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014
portant composition et fonctionnement de la commission des impôts

Les membres non-fonctionnaires de la commission sont désignés par les


divers ordres et organismes légalement constitués pour un mandat de deux
(02) ans renouvelable une seule fois.

Article 99

Article 5 de l’arrêté n°1502/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission des impôts

En vertu de l’article 378 du code pénal, les membres de la commission sont


soumis à l’obligation de secret professionnel.

58
III. Saisine et fonctionnement de la commission

Article 100

Article 6 de l’arrêté année 2014-N°1502/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD


du 10 juin 2014 portant composition et fonctionnement de la commission des impôts

La Commission des Impôts est saisie par simple lettre appuyée des documents
qui fondent le recours adressée à son Président par l’une des parties en
désaccord, dans les cinq (05) jours suivant la date de la réception par le
contribuable de la confirmation du forfait ou du redressement. La lettre de
la saisine et les documents sont communiqués à la partie défenderesse dans
un délai de deux (02) jours francs à compter de la date de saisine. Celle-ci
dispose d’un délai de dix (10) jours à compter de la date de réception du
dossier pour faire parvenir à la commission ses observations écrites.

Article 101

Article 7 de l’arrêté n°1502/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission des impôts

Toute lettre de saisine introduite hors délai est irrecevable.

Article102

Article 8 de l’arrêté n°1502/MEF/DC/SGM/DGID/DLC//SLD du 10 juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission des impôts

La saisine de la commission suspend la procédure de redressement ou de


fixation de la base du forfait jusqu’à la décision de la commission.

Article 103

Article 9 de l’arrêté n°1502/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission des impôts

La commission se réunit en session ordinaire une (1) fois par trimestre, soit
quatre (4) fois par an sur convocation de son Président.

Elle se réunit en session extraordinaire en cas de besoin sur un ordre du jour


déterminé, à la demande du Ministre en charge des Finances ou de la majorité
de ses membres. Elle dispose dans tous les cas, d’un délai de trente (30)
jours à compter de la réception de la lettre de saisine du requérant pour faire
connaître son avis.

59
Doctrine Fiscale du Bénin

Article 104

Article 10 de l’arrêté n°1502/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission des impôts

L’administration est déliée du secret professionnel à l’égard de la commission.


Mais elle demeure soumise au secret professionnel à l’égard du contribuable
justiciable de la commission notamment pour ce qui concerne les
renseignements relatifs à d’autres redevables.

Article 105

Article 11 de l’arrêté n°1502/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission des impôts

Les sessions de la Commission des Impôts se déroulent dans les locaux du


Ministère en charge des Finances. Les parties en désaccord exposent tour
à tour les éléments constitutifs du désaccord et leurs argumentations. Elles
peuvent se faire assister en cas de besoin d’un conseil de leur choix.

Les personnes identifiées et susceptibles d’éclairer sur l’objet et les conditions


du désaccord sont également écoutées.

Article 106

Article 12 de l’arrêté n°1502/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission des impôts

Après l’audition des parties en désaccord, la commission délibère valablement


lorsque six (06) au moins de ses membres sont présents y compris le Président
ou son Vice-président. Sa décision est prise à la majorité des voix, celle du
Président étant prépondérante.

Article 107

Article 13 de l’arrêté n°1502/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission des impôts

L’avis motivé de la commission est adressé dans tous les cas à l’administration
fiscale qui le notifie par lettre recommandée avec accusé de réception au
contribuable dans un délai de huit (08) jours, à compter de la date de sa
réception.

60
Article 108

Article 14 de l’arrêté n°1502/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission des impôts

L’avis de la commission énonce les considérations qui le fondent et informe


les parties des motifs qui ont emporté la conviction des commissaires, afin de
permettre au contribuable au cas où il ne serait pas satisfait, d’en contester
le bien-fondé. Il ne s’impose pas aux parties en désaccord. L’administration
peut retenir une base d’imposition différente de celle mentionnée dans l’avis
et, pour sa part, le redevable conserve la possibilité après l’établissement de
l’avis d’imposition de contester l’imposition litigieuse par voie contentieuse.
La charge de la preuve incombe à la partie qui n’accepte pas l’avis rendu par
la commission.

Article 109

Article 15 de l’arrêté n°1502/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission des impôts

La notification de l’avis de la commission n’est pas interruptive de la


prescription. La mise en recouvrement de rôle doit en conséquence, intervenir
avant l’expiration du nouveau délai de reprise ouvert par la notification de
redressement.

Article 110

Article 16 de l’arrêté n°1502/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 10 juin 2014


portant composition et fonctionnement de la commission des impôts

L’absence d’avis motivé de la commission ou un avis émis hors délai, n’est pas
de nature à entraîner l’irrégularité de l’imposition.

L’intervention de la commission sera seulement sans effet en cas de procédure


contentieuse ultérieure, la preuve demeurant à la charge de l’Administration
fiscale.

61
Doctrine Fiscale du Bénin

Section 2 : Vérification de comptabilité

I. Fichier des écritures comptables (FEC)

1. Définition du fichier des écritures comptables

Article 111

Article 2 de l’arrête 1085-C /MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/159SGG20 du 23 avril 2020


portant modalités et normes de présentation du fichier des écritures comptables (FEC)

Le FEC comprend l’ensemble des enregistrements comptables tenus dans


un quelconque système d’exploitation d’une entreprise. Il reprend toutes les
écritures comptables validées, classées par ordre chronologique de validation,
après opération d’inventaire, par livre comptable et par support obligatoire,
telles que définies à l’article 36 du CGI et aux articles 14 à 24 du l’Acte Uniforme
relatif au Droit Comptable et à l’Information Financière. Le FEC doit comporter
les écritures de report et ne doit pas contenir les écritures de centralisation et
des soldes des comptes de charges et de produits.

2. Entreprises soumises à la remise du FEC

Article 112

Article 3 de l’arrêté 1085-C /MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/159SGG20 du 23 avril 2020


portant modalités et normes de présentation du fichier des écritures comptables (FEC)

L’obligation de la remise du FEC concerne les contribuables qui tiennent leurs


comptabilités au moyen de systèmes informatisés, notamment un logiciel de
comptabilité.

3. Format de transmission du FEC

Article 113

Article 4 de l’arrêté 1085-C /MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/159SGG20 du 23 avril 2020


portant modalités et normes de présentation du fichier des écritures comptables (FEC)

Le FEC doit être transmis sous forme de fichier plat au format CSV ou TXT
devant respecter les critères ci-après :
- les caractères utilisés doivent appartenir à l’un des jeux de caractères ASCII,
norme ISO 8859-15 ou EBCDIC ;
- le fichier doit avoir une organisation séquentielle ou chaque ligne,

62
correspondant à une seule écriture comptable, doit se terminer par retour
chariot et/ ou Fin de ligne ;
- les zones sont obligatoirement séparées par une tabulation ou le caractère
«»;
- les valeurs numériques sont exprimées en mode caractère et en base
décimales, cadrées à droite et complétées à gauche par des zéros pour les
zones de longueur fixe. Le signe est indiqué par le premier caractère à partir
de la gauche. La virgule sépare la fraction entière de la partie décimale. Aucun
séparateur de millier n’est accepté ;
- les zones alphanumériques sont cadrées à gauche et complétées à droite
par des espaces ;
- les dates sont exprimées au format AAAAMMJJ sans séparateur.
- Les heures sont exprimées au format HH : MM : SS.

Article 114

Article 5 de l’arrêté 1085-C /MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/159SGG20 du 23 avril 2020


portant modalités et normes de présentation du fichier des écritures comptables (FEC)

Les dix-huit (18) premiers champs du FEC doivent obligatoirement


correspondre, dans l’ordre, à ceux listés dans le tableau suivant :

N° Nom du champ Information portée Type du champ Valeur Format de la valeur


d’ordre par le champ obligatoire
(OUI/NON)
1 CodeJournal Le code du journal Alphanumérique OUI
de récriture comp-
table
2 LibJournal Libellé du journal de Alphanumérique OUI
l’écriture comptable
3 NumEcriture Numéro séquen- Alphanumérique OUI
tielle continu de
l’écriture comptable
4 DateEcriture Date de la compta- Date OUI AAAAMMJJ
bilisation de l’écri-
ture comptable
5 NumCompte Numéro du compte Alphanumérique OUI Les trois premiers
de l’écriture comp- caractères doivent
table correspondre à des
chiffres respectant
les normes du plan
comptable SYSCO-
HADA

63
Doctrine Fiscale du Bénin

N° Nom du champ Information portée Type du champ Valeur Format de la valeur


d’ordre par le champ obligatoire
(OUI/NON)
6 LibCompte Libellé du compte Alphanumérique OUI Doit respecter la
de l’écriture comp- nomenclature du
table plan comptable
SYSCOHADA
7 NumComp- Numéro du compte Alphanumérique NON
teAux auxiliaire de l’écri-
ture comptable
8 LibCompteAux Libellé du compte Alphanumérique NON
auxiliaire de l’écri-
ture comptable
9 RefPiece Reference de la Alphanumérique OUI
pièce justificative de
l’écriture comptable
10 DatePiece Date de la pièce Date OUI AAAAMMJJ
justificative de
l’écriture comptable
11 LibEcriture Libellé de l’écriture Alphanumérique OUI
comptable
12 MontDebit Le montant au Numérique OUI
débit de l’écriture
comptable
13 MontCredit Le montant au Numérique OUI
débit de l’écriture
comptable
14 LetEcriture Lettrage de l’écri- Alphanumérique NON
ture comptable
15 DateLetEcriture Date de Lettrage de Date NON AAAAMMJJ
l’écriture comptable
16 DateValid Date de validation Date OUI AAAAMMJJ
de l’écriture comp-
table
17 MontDevise Montant en devise Numérique NON
de d’écriture comp-
table
18 CodeDevise Code de la devise Alphanumérique NON
du Montant de
d’écriture comp-
table

- Si les champs MontDebit et MontCrédit ne sont pas présents dans le système


de la comptabilité informatisée de l’entreprise, les champs 12 et 13 peuvent
être remplacés respectivement par montant et sens conformément au tableau
ci-après :

64
N° Nom du champ Information portée Type du champ Valeur Format de la valeur
d’ordre par le champ obligatoire

12 Montant Le montant de Alphanumérique OUI


l’écriture comptable
13 sens Le sens de l’écriture Alphanumérique OUI « D » indique que
comptable le montant est
au débit et « C »
indique que le mon-
tant est au crédit

- Lorsque le contribuable imposable à l’impôt sur le revenu tient une comptabilité


de trésorerie retraçant les recettes et les dépenses professionnelles, le fichier
des écritures comptables doit contenir, pour chaque écriture, en plus des
dix-huit (18) champs précédemment listés, les trois (3) champs obligatoires
suivants :

N° Nom du champ Information portée Type du champ Valeur Format de la valeur


d’ordre par le champ obligatoire

19 Date La date de Date OUI AAAAMMJJ


Règlement règlement
20 Mode Le mode de Alphanumérique OUI
Règlement règlement
21 NatOp La nature de Alphanumérique NON
l’opération

- Les écritures de reprise des soldes de l’exercice antérieur doivent porter les
premiers numéros d’écritures comptables et leur champ libEcriture doit porter
la valeur « REPORT ».

4. Modalités et supports de communication du FEC

Article 115

Article 6 de l’arrêté 1085-C /MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/159SGG20 du 23 avril 2020


portant modalités et normes de présentation du fichier des écritures comptables (FEC)

Le FEC est remis aux vérificateurs, sur les supports CD, DVD, Clé USB ou
disque dur externe, dès leur première intervention et son contenu porte sur
les informations de la période soumise à vérification, sauf dans le cas d’une
vérification de comptabilité inopinée où le contribuable est tenu de remettre le
FEC, quarante-huit (48) heures après cette première intervention.

65
Doctrine Fiscale du Bénin

Le FEC d’un exercice doit être dans un fichier unique dont le nom est au format
FEC_IFU_AAAAMMJJ. IFU étant l’identifiant Fiscal Unique du contribuable et
AAAAMMJJ la date de clôture de l’exercice comptable. Toutefois, lorsque la
volumétrie des données est trop élevée, le fichier peut être scindé en plusieurs
fichiers dont les noms sont au format FEC_IFU_AAAAMMJJ_X où X varie de
1 à n.

Article 116

Article 7 de l’arrêté 1085-C /MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/159SGG20 du 23 avril 2020


portant modalités et normes de présentation du fichier des écritures comptables (FEC)

Chaque FEC doit être accompagné de toutes les informations nécessaires à


son traitement, à savoir :
- le nom, la description et la signification de chaque champ ;
- le jeu de caractères utilisé ;
- le caractère de séparation des champs utilisé ;
- le caractère de séparation des enregistrements utilisé.

Article 117

Article 8 de l’arrêté 1085-C /MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/159SGG20 du 23 avril 2020


portant modalités et normes de présentation du fichier des écritures comptables (FEC)

La réception du FEC doit faire l’objet d’un procès-verbal de validation que le


vérificateur doit remettre au contribuable pour attester que le fichier respecte
les dispositions du présent arrêté.

Article 118

Article 9 de l’arrêté 1085-C /MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/159SGG20 du 23 avril 2020


portant modalités et normes de présentation du fichier des écritures comptables (FEC)

Le FEC doit être conservé par l’entreprise dans le délai prévu à l’article 1096
nouveau-1 du CGI.

66
II. Documentation des prix de transfert

1. Objet de la documentation

Article 119

Article 1 de l’arrêté 2020 N° 0121-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/016SGG20


du 24 janvier 2020 définissant le contenu de la documentation des prix
de transfert prévue à l’article 1085 ter 2 bis du code général des impôts

La documentation permettant de justifier la politique de prix de transfert,


prévue à l’article 1085 ter-2 bis du Code Général des Impôts comporte des
informations relatives au groupe d’entreprises auquel appartient l’entreprise
faisant l’objet d’une vérification de comptabilité, et des informations relatives
à cette dernière. Ces informations sont définies aux articles 120 et 121 ci-
dessous.

2. Information relative au groupe d’entreprises

Article 120

Article 2 de l’arrêté n° 0121-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/016SGG20 du 24 janvier


2020 définissant le contenu de la documentation des prix de transfert prévue à
l’article 1085 ter 2 bis du code général des impôts

Les informations relatives au groupe d’entreprises auquel appartient


l’entreprise qui a fait l’objet de vérification de comptabilité comprennent :

2.1. Schéma illustrant la structure juridique et capitaliste que du


groupe d’entreprises ainsi que la localisation géographique des
entités opérationnelles.

2.2. Une description du (des) domaine(s) d’activité du groupe


d’entreprises :

a- les sources importantes de bénéfices de l’entreprise


b-Une description de la chaîne d’approvisionnement des cinq principaux biens
et/ou services offerts par le groupe (classes en fonction du chiffre ainsi, que
de tout autre bien ou service représentant plus de 5% du chiffre d’affaires du
groupe. La description du groupe pourra prendre la forme d’un schéma ou
d’un diagramme ;
c-Une liste et une brève description des accords importants de prestations
de services entre entreprises du groupe multinational, autres que les

67
Doctrine Fiscale du Bénin

services de recherche-développement, incluant une description des capacités


des principaux sites fournissant des services importants et des politiques
appliquées en matière de principe de transfert pour répartir les coûts des
services et déterminer les prix facturés pour les services intra-groupe ;
d- une description des principaux marchés géographiques pour les biens et
services du groupe auxquels il est fait référence au deuxième point de cette
énumération ;
e- une brève analyse fonctionnelle écrite décrivant les principales contributions
des différentes entreprises du groupe à la création de valeur, c’est-à-dire les
fonctions clés exercées, les risques importants assumés et les actifs importants
utilisés ;
f- une description des opérations importantes de réorganisation d’entreprise
ainsi que d’acquisition et de cession d’actifs intervenant au cours de l’exercice
financier.

2.3. Les actifs incorporels du groupe


a- une description générale de la stratégie globale du groupe multinational en
matière de mise au point, de propriété et d’exploitation des actifs incorporels
notamment la localisation des principales installations de recherche-
développement et de la direction des activités de recherche-développement ;
b- une liste des actifs incorporels ou des catégories d’actifs incorporels du
groupe multinational qui sont importants pour l’établissement des prix de
transfert, ainsi que des entreprises qui en sont légalement propriétaires ;
c- une liste des accords importants conclus entre entreprises liées, identifiées,
qui sont relatifs aux actifs incorporels, y compris les accords de répartition
des coûts, les principaux accords de services de recherche et les accords de
licence ;
d- une description générale des politiques du groupe en matière de prix de
transfert relatives à la recherche-développement et aux actifs incorporels ; e-
une description générale des éventuels transferts importants de parts d’actifs
incorporels entre entreprises liées au cours de l’exercice financier considéré,
mentionnant les entités, les pays et les rémunérations correspondantes.

2.4. Les activités financières interentreprises du groupe multinational :


a- une description générale de la façon dont le groupe est financé, y compris des
accords de financement importants conclus avec des prêteurs indépendants ;
b- la liste de toutes les entreprises du groupe multinational exerçant une
fonction centrale de financement pour le groupe, précisant le pays selon le
droit duquel les entreprises considérées sont constituées et l’endroit où se
situe leur siège de direction effective ;
c- une description générale des politiques du groupe multinational en matière

68
de prix de transfert sur lesquelles reposent les accords de financement entre
entreprises associées.

2.5. La situation financière et fiscale du groupe multinational :


a- les états financiers consolidés annuels du groupe multinational pour l’exercice
financier considéré, s’ils sont préparés par ailleurs à des fins d’information
financière, réglementaires, de gestion interne, fiscales ou autres ;
b- une liste et une description brève des accords préalables en matière de prix
de transfert (APP) unilatéraux conclus par le groupe et autres décisions des
autorités fiscales concernant la répartition des bénéfices entre pays.

3. informations relatives à l’entreprise faisant l’objet de la vérification

Article 121

Article 3 de l’arrêté n° 0121-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/016SGG20 du 24 janvier


2020 définissant le contenu de la documentation des prix de transfert prévue à
l’article 1085 ter 2 bis du code général des impôts

Les informations relatives à l’entreprise faisant l’objet de la vérification de


comptabilité comprennent:

3.1. La structure organisationnelle et les domaine(s) d’activité :

a- une description de la structure de gestion de l’entreprise, son organigramme


et une liste des personnes auxquelles l’encadrement local rend des comptes
et du ou des pays où se trouve l’établissement principal de ces personnes ;
b- une description précise des activités détaillées et de la stratégie d’entreprise
mise en œuvre par l’entreprise, notamment si elle a été visée ou touchée
par des réorganisations d’entreprises ou des transferts d’actifs incorporels
pendant l’année en cours ou l’année précédente, et expliquant quels sont les
aspects de ces opérations qui touchent l’entreprise ;
c- la liste des principaux concurrents.

3.2. Les transactions réalisées avec des entreprises liées ;

a- une description des transactions réalisées avec des entreprises liées (telles
que l’achat de services de fabrication, l’acquisition de biens, la fourniture de
services, les prêts, les garanties financières et garanties de bonne exécution,
la concession de licences portant sur des actifs incorporels, etc.) et du contexte
dans lequel se déroulent ces transactions ;
b- les montants des paiements et recettes intra-groupe pour chaque catégorie
de transactions avec des entreprises liées engageant l’entreprise (c’est-

69
Doctrine Fiscale du Bénin

à-dire des paiements et recettes correspondant à des biens, des services,


des redevances, des intérêts, etc.) ventilés en fonction du territoire fiscal du
payeur ou bénéficiaire étranger ;
c- l’identité des entreprises liées, engagées dans chaque catégorie de
transactions réalisées avec l’entreprise et des relations qu’elles entretiennent ;
d- une copie de tous les accords interentreprises importants conclus par
l’entreprise ;
e- une analyse de comparabilité et une analyse fonctionnelle détaillées du
contribuable et des entreprises associées pertinentes pour chaque catégorie
de transactions réalisées avec des entreprises liées, y compris des éventuels
changements par rapport aux années précédentes ;
f- une indication de la méthode de détermination des prix de transfert la plus
adaptée au regard de la catégorie de transactions considérées et les raisons
pour lesquelles cette méthode a été choisie ;
g-une indication de l’entreprise associée, choisie comme partie testée, le cas
échéant, et une explication des raisons de ce choix ;
h- une synthèse des hypothèses importantes qui ont été posées pour appliquer
la méthode de fixation des prix de transfert retenue ;
i- le cas échéant, une explication des raisons pour lesquelles une analyse
pluriannuelle a été réalisée ;
j- une liste et une description de certaines transactions comparables
(internes ou externes) menées sur le marché libre, le cas échéant, et des
informations sur les indicateurs financiers pertinents relatifs à des entreprises
indépendantes utilisées dans le cadre de l’analyse des prix de transfert, y
compris une description de la méthode de recherche de données comparables
et de la source de ces informations ;
k- une description des éventuels ajustements de comparabilité effectués,
étant entendu qu’il conviendra d’indiquer si ces ajustements ont été apportés
aux résultats de la partie testée, aux transactions comparables sur le marché
libre, ou aux deux ;
l- une description des raisons pour lesquelles il a été conclu que les prix
des transactions considérées avaient été établis conformément au principe de
pleine concurrence grâce à l’application de la méthode de détermination des
prix de transfert retenue ;
m - une synthèse des informations financières utilisées pour appliquer la
méthode de détermination des prix de transfert ;
n- une copie des accords de fixation préalable de prix de transfert (APP)
unilatéraux, bilatéraux et multilatéraux existants ainsi que des autres décisions
des autorités fiscales auxquelles le Bénin n’est pas partie et qui sont liées à
des transactions entre entreprises liées décrites ci-avant.

3.3. Informations financières :


a- les comptes financiers annuels de l’entreprise pour l’exercice financier

70
considéré. S’il existe des états financiers vérifiés, ils doivent être fournis.
Dans le cas contraire, il conviendra de fournir les états financiers non vérifiés
existants ;
b- des informations et des tableaux de répartition montrant comment les
données financières utilisées pour appliquer la méthode de détermination des
prix de transfert peuvent être reliées aux états financiers annuels ;
c- des tableaux synthétiques des données (saisonnières se rapportant aux
comparables utilisés dans le cadre de l’analyse, et des sources dont ces
données sont tirées.

Article 122

Article 4 de l’arrêté n° 0121-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/016SGG20 du 24 janvier


2020 définissant le contenu de la documentation des prix de transfert prévue à
l’article 1085 ter 2 bis du code général des impôts

Cette documentation est tenue à la disposition de l’administration fiscale,


à la date d’engagement de la vérification de comptabilité, sous formats
électronique et papier.

III. Déclaration pays par pays

Article 123

Article 1 de l’arrêté n° 0119-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/015SGG20 du 24 janvier


2020 définissant le contenu de la déclaration pays par pays visée à l’article 1085 ter
2 ter du code général des impôts

Aux termes e l’arrêté n° 0119-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/015SGG20 du 24


janvier 2020 définissant le contenu de la déclaration pays par pays visée à
l’article 1085 ter 2 ter du code général des impôts, le mot « groupe » désigne
l’ensemble formé par une personne morale, les filiales intégrées dans les états
financiers consolidés ainsi que leurs succursales.

Une filiale ou une succursale laissée en dehors du périmètre de consolidation


pour la seule raison qu’elle représente un intérêt négligeable appartient au
groupe. La personne morale déclarante reporte les agrégats y afférents.

Une déclaration prévue par une réglementation étrangère est considérée


comme similaire à celle prescrite par l’article 1085 ter 2 ter lorsqu’elle comporte
les mêmes informations et couvre l’ensemble du groupe.

71
Doctrine Fiscale du Bénin

Article 124

Article 2 de l’arrêté n° 0119-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/015SGG20 du 24 janvier


2020 définissant le contenu de la déclaration pays par pays visée à l’article 1085 ter
2 ter du code général des impôts

La déclaration prévue au point 5 de l’article 1085 ter 2 ter du Code Général des
Impôts comprend, pour chaque Etat ou territoire d’implantation du groupe,
les données agrégées suivantes relatives à l’exercice considéré :
1° Le chiffre d’affaires résultant des transactions intragroupes ;
2° Le chiffre d’affaires résultant des transactions avec des parties indépendantes ;
3° Le chiffre d’affaires total ;
4° Le bénéfice ou la perte avant impôts sur les bénéfices ;
5° Les impôts sur les bénéfices acquittés ;
6° Les impôts sur les bénéfices dus ;
7° Le capital social ;
8° Les bénéfices non distribués à la fin de l’exercice ;
9° Le nombre d’employés en équivalent temps plein ;
10° Les actifs corporels hors trésorerie et équivalents de trésorerie.

Article 125

Article 3 de l’arrêté n° 0119-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/015SGG20 du 24 janvier


2020 définissant le contenu de la déclaration pays par pays visée à l’article 1085 ter
2 ter du code général des impôts

Les données mentionnées à l’article précédent, à l’exception de celles prévues


au point 9, sont déclarées en francs ou dans la monnaie utilisée pour établir
les comptes consolidés.

Article 126

Article 4 de l’arrêté n° 0119-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/015SGG20 du 24 janvier


2020 définissant le contenu de la déclaration pays par pays visée à l’article 1085 ter
2 ter du code général des impôts

1°) La déclaration fait apparaître, pour chaque État ou territoire d’implantation,


l’identité de toutes les entités qui y sont établies, y compris les succursales
rattachées à une personne morale située dans un autre État ou territoire.

2°) Lorsqu’une entité est établie dans un État ou territoire différent de celui
dans lequel elle a été constituée, ce deuxième État ou territoire est également
mentionné.

72
3°) La nature des principales activités de chaque entité est choisie parmi la
liste suivante :
a) Recherche et développement ;
b) Détention ou gestion de droits de propriété intellectuelle ;
c) Achats ou approvisionnements ;
d) Fabrication ou production ;
e) Vente, commercialisation ou distribution
f) Services administratifs de gestion ou de soutien ;
g) Fourniture de services à des parties indépendantes
h) Financement interne du groupe ;
i) Services financiers réglementés ;
j) Assurance ;
k) Détention d’actions ou d’autres instruments de fonds, propres ;
l) Activités dormantes ;
m) Autres.

Article 127

Article 5 de l’arrêté 2020 N° 0119-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/015SGG20 du 24


janvier2020 définissant le contenu de la déclaration pays par pays visée à l’article
1085 ter 2 ter du code général des impôts

La personne morale tenue au dépôt de la déclaration mentionnée à l’article


1085 ter 2 ter précité utilise les données tirées des états financiers consolidés,
des comptes sociaux propres à chaque entité ou des comptes de gestion
internes. Les sources de données choisies sont mentionnées dans la
déclaration et sont utilisées de manière cohérente d’une année sur l’autre,
sauf si des circonstances particulières exposées à l’administration justifient un
changement.

Article 128

Article 6 de l’arrêté n° 0119-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/015SGG20 du 24 janvier


2020 définissant le contenu de la déclaration pays par pays visée à l’article 1085 ter
2 ter du Code Général des Impôts

Les données mentionnées à l’article 126 ci-dessus sont afférentes à l’exercice


comptable de la tête de groupe.

73
Doctrine Fiscale du Bénin

Pour les filiales et succursales, la déclaration indique de manière cohérente :


a) Soit les informations relatives à l’exercice comptable des filiales et succursales
s’achevant le même jour que celui de la tête de groupe ou s’achevant au cours
des douze mois précédant cette date ;
b) Soit les informations relatives à l’exercice de la tête de groupe.

Article 129

Article 7 de l’arrêté n° 0119-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/015SGG20 du 24 janvier


2020 définissant le contenu de la déclaration pays par pays visée à l’article 1085 ter
2 ter du code général des impôts

1°) L’entreprise mentionnée au 1 de l’article 1085 ter 2 ter susmentionné


indique sur sa déclaration de résultat qu’elle est tenue d’accomplir l’obligation
déclarative prévue à cet article
2°) La personne morale mentionnée au troisième tiret du 2 de l’article 1085
ter 2 ter susmentionné indique sur sa déclaration de résultat qu’elle a été
désignée pour accomplir l’obligation déclarative ou qu’une autre entité, dont
elle précise l’identité et la localisation, assure ce dépôt.

Article 130

Article 8 de l’arrêté n° 0119-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/015SGG20 du 24 janvier


2020 définissant le contenu de la déclaration pays par pays visée à l’article 1085 ter
2 ter du code général des impôts

Il est satisfait aux obligations résultant de l’article 1085 ter 2 ter susmentionné
par la communication d’un support informatique dont les caractéristiques sont
fixées par la direction générale des impôts.

74
CHAPITRE III : Régimes d’exception

Section 1 : Champ d’application du régime fiscal des marchés à


financement extérieur

Article 131

Article 2 de l’arrêté 212/MF/DI du 19 octobre 1992 portant régime fiscal


des marchés à financement extérieur

Bénéficient du régime d’exonération tous les marchés à financement extérieur,


quels que soient le montant, la nature, la procédure de passation, le maître de
l’ouvrage du marché (État, Collectivités Locales, entreprises ou groupements
publics).

Sont exclus de ce régime et sont donc imposables dans les conditions de droit
commun tous les autres marchés.

Les marchés à financement mixte (intérieur et extérieur) ne sont exonérés


que dans la proportion du financement extérieur.

Article 132

Article 3 de l’arrêté 212/MF/DI du 19 octobre 1992 portant régime fiscal


des marchés à financement extérieur

L’exonération ne concerne que la fiscalité indirecte (TVA, taxes spécifiques


perçues à l’intérieur, droit de douane droit fiscal, TVA perçue au cordon
douanier) .

Article 133

Article 4 de l’arrêté 212/MF/DI du 19 octobre 1992 portant régime fiscal


des marchés à financement extérieur

Demeurent exigibles la fiscalité frappant les hydrocarbures, la fiscalité (directe,


la fiscalité locale, le prélèvement communautaire de solidarité, les taxes de
statistiques et de voirie.

Les droits d’enregistrement et de timbre assis sur le marché ne sont pas


exigibles. La formalité de l’enregistrement demeure cependant obligatoire.

75
Doctrine Fiscale du Bénin

Article 134

Article 6 de l’arrêté 212/MF/DI du 19 octobre 1992 portant régime fiscal


des marchés à financement extérieur

Peuvent bénéficier de l’exonération tous les biens qui font l’objet même du
marché et qui deviennent la propriété du maître de l’ouvrage, tous les services
en relation direction avec le marché et indispensables à sa réalisation.

Article 135

Article 7 de l’arrêté 212/MF/DI du 19 octobre 1992 portant régime fiscal


des marchés à financement extérieur

Les entreprises peuvent importer sur le territoire national, les matériels, et


engins en vue de l’exécution des travaux ou ouvrages, sous le régime de
l’admission temporaire exceptionnelle.

Article 136

Article 8 de l’arrêté 212/MF/DI du 19 octobre 1992 portant régime fiscal


des marchés à financement extérieur

Le sous-traitant d’un marché ne bénéficie pas de l’exonération mais du régime


de l’admission temporaire exceptionnelle.

Article 137

Article 9 de l’arrêté 212/MF/DI du 19 octobre 1992 portant régime fiscal


des marchés à financement extérieur

Lors de la soumission à. un marché, l’entreprise procède à une estimation de


la fiscalité indirecte exonérée qu’elle remet à la mission fiscale des marchés
publics du Ministère des Finances. Après contrôle, la mission certifie que
l’entreprise est à jour de ses obligations fiscales et douanières puis arrête le
coût de la fiscalité indirecte intervenant dans le calcul du crédit d’impôt.

Article 138

Article 10 de l’arrêté 212/MF/DI du 19 octobre 1992 portant régime fiscal


des marchés à financement extérieur

L’entreprise candidate, après en avoir évalué le montant, conformément aux


indications de la mission, communique le crédit d’impôt qu’elle sollicite, auprès
de l’organisme compétent pour attribuer le marché.

76
Article 139

Article 11 de l’arrêté 212/MF/DI du 19 octobre 1992 portant régime fiscal


des marchés à financement extérieur

L’organisme compétent pour attribuer le marché vérifie le calcul du crédit


d’impôt et s’assure de la validité du certificat délivré par la mission fiscale des
marchés publics, dans les conditions prévues à l’article 137. A défaut d’un
certificat complet, aucun crédit d’impôt ne peut être attribué, en particulier si
l’entreprise n’est pas à jour de ses obligations fiscales.

L’organisme apprécie le prix du marché en additionnant le crédit d’impôt au


montant hors taxe du marché.

Article 140

Article 12 de l’arrêté 212/MF/DI du 19 octobre 1992 portant régime fiscal


des marchés à financement extérieur

Quand l’entreprise est attributaire du marché, elle remet à la mission fiscale


des marchés publics :
-l’évaluation du montant du crédit d’impôt ;
- un exemplaire du marché attestant notamment :
* de l’identification de l’entreprise attributaire du marché ;
* du montant hors taxe du marché ;
* de la date ou de la période précise de réalisation du marché ;
* des modalités de payement du marché ;
* de son financement externe.

Article 141

Article 13 de l’arrêté 212/MF/DI du 19 octobre 1992 portant régime fiscal


des marchés à financement extérieur

La mission fiscale des Marchés Publics, vérifie la validité des documents


produits par l’entreprise et s’ils sont valides, délivre le crédit d’impôt dans les
conditions exposées aux articles suivants.

Article 142

Article 14 de l’arrêté 212/MF/DI du 19 octobre 1992 portant régime fiscal


des marchés à financement extérieur

Pour les marchés dont la durée de réalisation n’excède pas 90 jours et pour

77
Doctrine Fiscale du Bénin

ceux dont le crédit d’impôt n’excède pas 1.000.000 F CFA, la mission délivre le
crédit d’impôt qui est disponible dès le début d’exécution du marché.

Article 143

Article 15 de l’arrêté 212/MF/DI du 19 octobre 1992


portant régime fiscal des marchés à financement extérieur

Pour les marchés dont la durée de réalisation excède 90 jours et dont le crédit
d’impôt excède 1.000.0000 F CFA, la mission délivre le crédit d’impôt au fur
et à mesure du payement du marché. Le crédit d’impôt délivré à chaque
payement lui est proportionnel. Il est réparti entre le crédit d’impôt douanier
et le crédit d’impôt intérieur dans la proportion de ces deux crédits. Quand
l’entreprise, veut ouvrir le crédit d’impôt, elle adresse à la mission le justificatif
du payement.

Article 144

Article 16 de l’arrêté 212/MF/DI du 19 octobre 1992 portant régime fiscal


des marchés à financement extérieur

La délivrance du crédit d’impôt est matérialisée par :


- un certificat indiquant le montant du crédit d’impôt et sa date de disponibilité;
- une remise de formulaires qui permettront à l’entreprise de s’acquitter
de toutes les obligations fiscales et douanières de droit commun auprès
des recettes compétentes de la Direction des Impôts et de la Direction des
Douanes et Droits Indirects.

Article 145

Article 17 de l’arrêté 212/MF/DI du 19 octobre 1992 portant régime fiscal


des marchés à financement extérieur

A compter de la date de disponibilité du crédit, l’entreprise peut régler tout


droit de douane et tout impôt national dans la limite des crédits ouverts.

Article 146

Article 18 de l’arrêté 212/MF/DI du 19 octobre 1992 portant régime fiscal


des marchés à financement extérieur

Le crédit d’impôt peut être révisé en cas :


a) de changement de législation, à l’initiative de la mission fiscale des marchés
publics ou de l’entreprise. Le nouveau crédit est calculé compte tenu de la

78
nouvelle législation et vise la partie du marché qui n’est pas encore réalisé à
la date du changement de législation.

Dans l’hypothèse où le crédit d’impôt initial a été complètement utilisé et où il


est supérieur au crédit d’impôt nouveau, l’entreprise reverse le crédit d’impôt
indu.
b) d’avenant au marché initial qui se traduit par une variation du prix du
marché Le nouveau crédit d’impôt est attribué dans les mêmes conditions que
celles prévues aux articles 9 et suivants.
c) de diminution du prix, l’entreprise peut être également soumis au
reversement du crédit d’impôt indu.
d) de majoration frauduleuse du crédit d’impôt. Si un contrôle de la Direction
des Impôts ou de la Direction des Douanes et des Droits Indirects révèle que
l’entreprise a sciemment majoré le crédit d’impôt par un quelconque moyen,
le crédit d’impôt est corrigé et l’entreprise supporte les pénalités de droit
commun.
e) d’exécution partielle ou non-exécution du marché.

Si le marché n’est pas exécuté ou n’est exécuté que partiellement, l’entreprise


en informe immédiatement la mission fiscale des marchés publics et le crédit
d’impôt est ajusté en conséquence.

Si le début de réalisation du marché est reporté, l’entreprise en informe la


mission, et la disponibilité du crédit est reportée en conséquence.

Si l’entreprise n’informe pas la mission, elle s’expose aux pénalités de droit


commun.

Article 147

Article 19 de l’arrêté 212/MF/DI du 19 octobre 1992 portant régime fiscal


des marchés à financement extérieur

L’entreprise facturera la TVA en portant la mention suivante, de façon très


apparente, sur la facture :
«La présente facture mentionne pour mémoire la TVA assise sur le prix HT
de , au taux de % soit F.
Cette TVA est prise en charge par l’État et elle n’est donc à aucun moment
déductible».

79
Doctrine Fiscale du Bénin

Article 148

Article 20 de l’arrêté 212/MF/DI du 19 octobre 1992 portant régime fiscal


des marchés à financement extérieur

Tous les dossiers d’offre relatifs aux marchés publics à financement extérieur
comprendront un cahier des charges fiscales reprenant les dispositions du
présent arrêté.

Section 2 : Généralisation de la procédure MP

Article 149

Article 2 de l’arrêté n° 236/MF/DC/DGID /DGDDI/MFMP portant Généralisation


de la procédure MP à toutes les exonérations

Sont désormais soumis à la procédure MP1 tous les marchés et accords


particuliers bénéficiant d’un régime d’exonération.

Article 150

Article 2 de l’arrêté n° 236/MF/DC/DGID /DGDDI/MFMP portant Généralisation


de la procédure MP à toutes les exonérations

Les marchés et accords particuliers bénéficiant d’un régime d’exonération sont :


a) Des marchés privés conclus par les Représentations diplomatiques,
les Organisations régionales et internationales ainsi que par certaines
Organisations non Gouvernementales ayant conclu des accords de siège avec
la République du Bénin.
b) Des marchés publics financés sur fonds propres par certaines entreprises,
Offices ou Institutions publiques, disposant d’un texte d’Agrément.
c) Des marchés conclus dans le cadre du bénéfice d’un régime privilégié du
Code des Investissements.
d) Des accords particuliers conclus entre l’État et les Entreprises privées.
e) Des importations bénéficiant des dispositions de l’article 201, alinéa I
nouveau bis du Code des Douanes et des dons dont l’exonération est prévue
par le Code Général des impôts.

Article 151

Article 2 Arrêté n° 236/MF/DC/DGID /DGDDI/MFMP portant Généralisation


de la procédure MP à toutes les exonérations

Les attributaires des marchés ci-dessus visés et autres bénéficiaires de régime

80
d’exonération ou leurs représentants doivent se présenter à la Mission Fiscale
en vue d’accomplir les formalités requises.

Section 3 : Codification des exonérations gérées par la Mission


Fiscale

Articles 1er et 2 de l‘arrêté 1820-c /MEF/DC/SGM/DGDDI/DGI/CSIR/191SGG19


du 25 juin 2019 portant codification des exonérations fiscales et douanières
accordées en République du Bénin

Les exonérations en matière de fiscalité indirecte et les régimes taxation


préférentielle accordés en République du Bénin sont codifiées conformément
au tableau joint en annexe.

Les autorisations d’exonérations tiennent compte de cette codification

Tableau de codification des exonérations fiscales et douanières accordées en


République du Bénin
CODES LIBELLE CODES TAXES TAXES TAXES TAXES EN OBERVA-
ADDlTION- ADDlTIONNELS EXONEREES A EXEMPTEES GARANTIES TIONS
NELS EN MP3 PAYER
110 Privilèges diploma- CDD CDA TV PPR, TGC,
tiques pour les missions CVA RAU, PS,
diplomatiques et AIB
consulaires
120 Privilèges diploma- CDD CDA TV PPR, TGC,
tiques pour instituts et CVA RAU, PS,
écoles (Convention (de AIB
Florence)
130 Privilèges CDD CDA TV PPR, TGC,
diplomatiques (excepté CVA RAU, PS,
TV) pour organisations AIB
internationales et
régionales
131 Privilèges diploma- CDD CDA Rien PPR, TGC,
tiques ( y compris TV) CVA RAU, PS,
pour organisations AIB
internationales et
régionales
132 Privilèges accordés CDD CDA TV PPR, TGC,
(excepté TV) aux CVA RAU, PS,
organismes de coo- AIB
pération bilatérale ou
multilatérale
Privilèges accordés (y CDD CDA rien PPR, TGC,
compris TV) aux orga- CVA RAU, PS,
nismes de coopération AIB
bilatérale ou
multilatérale

81
Doctrine Fiscale du Bénin

CODES LIBELLE CODES TAXES TAXES A TAXES TAXES EN OBERVA-


ADDlTION- ADDlTIONNELS EXONE- PAYER EXEMPTEES GARANTIES TIONS
NELS REES EN
MP3
140 Privilèges aux as- CDD CDA PCS, DD, TGC, RAU,
sistants techniques CVA TST, TV, RS, AIB
et assimilés PC, PS
210 Déménagements PPR, PS, AIB CDD, CDA,
effets personnels RAU, TV CVA
220 Franchises accor- Rien Rien PPR, DD,
dées aux voyageurs DA, TVA,
RAU, PS,
AIB
310 Agrées au code des CDD CVA PCS, PC,
investissements. PS, RAU,
Régime A,B,C,D TST, TV,
TGC,
311 Agrées au code des CDD CVA PPR, PS, PPR, TGC,
investissements. RAU, TVA, RAU, PS,
Régime spécial à TV, TGC, AIB
75% d‘exonération
312 Agrées au code des CDD CVA PPR, PS, Pourcen-
investissements RAU, TVA, tage d’exo-
avec d’exonération TV, TGC, nération
partielle selon les
agréments
313 Agrées au code des CDD CVA PCS, PC, Taxation
investissements. PS, RAU, pratiquée
Renouvellement TST, TV, sur 15% de
des équipements TGC, la valeur
industriels ( pièces
détachées)
314 Agrées au régime CDD CVA RAU, TGC, PPR, PS
E code des inves-
tissements avec
exonération totale
315 Agrées au régime CDD, CVA PPR, PS,
E code des investis- RAU, TGC,
sements
320 Code pétrolier CDD, CVA RAU, TGC, PPR, PS,
AIB
321 Code minier CDD, CVA RAU, TV, AIB
PPR, PS,
TGC,
322 Autres conventions CDD, CVA PPR, PS, AIB
d'exploitation RAU, TV,
minière TGC

82
330 Franchises totales CDD, CVA TV PC PCS TGC RAU RS
(hors code des PS AIB
douanes, hors
Code des investis-
sements et hors
Code Général des
impôts accordées
aux sociétés
conventionnées
331 Franchises CDD, CVA TV sur TGC, AIB Pourcen-
partielles (hors la partie tage d’exo-
code des douanes, exonérée( nération
hors Code des PPR PS DD varie selon
investissements et TVA) sur la les activités
hors Code Général partie non et le béné-
des impôts accor- exonérée, ficiaire
dées aux sociétés RAU SUR
conventionnées LE TOUT
332 Franchises spé- CDD, CVA PCS, PC, TGC, AIB Taxation
ciales accordées PS, TST, TV, pratiquée
aux sociétés interé- RAU sur 50%
tatiques de la valeur
333 Franchises accor- CDD, CVA RAU TV PPR PS Exonération
dées aux sociétés TGC sur les
agréées à la zone véhicules
franche industrielle utilitaires =
60%
334 Franchises CDD, CVA PCS PC PS
accordées par RAU TST
convention aux TV TGC
sociétés d‘exploi-
tation de réseau de
téléphonie mobile
de norme GSM
335 Autres Franchises CDD, CVA PCS PC PS
accordées par l’Etat RAU TST
TV TGC
340 Exonérations sur CDD, CVA PPR PS
les logements RAU TV
sociaux et écono-
miques

83
Doctrine Fiscale du Bénin

CODES LIBELLE CODES TAXES TAXES A TAXES TAXES EN OBERVA-


ADDlTION- ADDlTIONNELS EXONE- PAYER EXEMPTEES GARANTIES TIONS
NELS REES EN
MP3
341 Exonérations sur CDD, CVA (RAU, PPR, - 50% exo-
les Logements de PS) sur nération
Moyen et Grand 100%, (TV,
Standing DD, TVA)
sur 50%
410 Marchés publics CDD, CVA RAU, TV PPR, PS,
à financements TGC, AIB
extérieurs
411 Marchés publics CDD, CVA PPR, PS, PPR, PS, Exonération
à financements RAU, DD, RAU, DD, partielle
mixtes TVA, TV, TVA, TGC,
TGC AIB
412 Marché et projets à CDD, CVA TST, RAU, PCS, PC, PS,
financement FED TV TGC, AIB
420 Financements CDD, CVA RAU, TV PPR, PS,
extérieurs sur TGC, AIB
accords et projets
régionaux ou inter-
nationaux
421 Accords et projets CDD, CVA PPR, PS,
régionaux ou in- TGC, RAU,
ternationaux totale- AIB
ment exonérés
510 Dons aux struc- CDD, CDA, RAU, TV PPR, PS,
tures reconnues CVA TGC, AlB
par l'Etat réalisant
des œuvres
sociales
520 Dons destinés à h. CDD, CDA, RAU, TV PPR, PS,
Croix Rouge CVA TGC, AIB
530 Dons à carac- CDD, CDA, RAU, TV PPR, PS,
tère culturel aux CVA TGC, AIB
groupements et as-
sociations reconnus
comme tels
540 Dons et aides CDD, CDA, RAU, TV PRR, PS,
à l'Etat et à ses CVA TGC, AIB
démembrements
550 Dons et aides au CDD, CDA, RAU PPR, PS,
profit des réfugiés CVA TGC, AIB
610 ONG nationales CDD, CVA PCS, PC, AIB
ayant un accord PS, RAU,
cadre TST, TV,
TGC
620 ONG étrangères CDD, CDA, RAU.TV PPR, PS,
ayant conclu un CVA TGC, AIB
accord de siège

84
CODES LIBELLE CODES TAXES TAXES A TAXES TAXES EN OBERVA-
ADDlTION- ADDlTIONNELS EXONE- PAYER EXEMPTEES GARANTIES TIONS
NELS REES EN
MP3
621 ONG, associations CDD, CVA RAU PPR, PS,
ou établissements TGC, AIB
étrangers sans but
lucratif et établis-
sements d'utilité
publique
710 Echantillons com- CDD, CDA, PCS, PC, AIB
merciaux CVA PS, TST,
RAU, TV
711 Echantillons de CDD, CDA, PPR, PS, AIB
médicaments et de CVA RAU, TV
spécialités pharma-
ceutiques
720 Objets de culte CDD, CDA, PCS, PC, AIB
religieux CVA PS, TST,
RAU, TV
730 Cercueils contenant CDD, CVA PCS, PC, AIB
des dépouilles, PS, TST,
couronnes et RAU, TV
autres objets
funéraires
740 Documents sans CDD, CVA Rien PFR, PS,
valeur commerciale AIB
750 Récompenses CDD, CDA, Rien PFR, PS,
CVA AIB
760 Etrennes (articles CDD, CVA PCS, PS, AIB
publicitaires de fin RAU, TV
d'année)
761 Autres articles CDD, CVA PCS, PC, AIB
publicitaires PS, TST,
RAU, TV
810 Exonération sur les CDD, RAU, PPR, PS
Intrants agricoles CVA
et les poussins d'un
jour
81 1 Exonération sur CDD, CVA PPR, PS,
les matériaux RAU, TV
et équipements
neufs destinés à la
construction des
stations-services,
stations trottoirs
et cuves camions
citernes

85
Doctrine Fiscale du Bénin

CODES LIBELLE CODES TAXES TAXES A TAXES TAXES EN OBERVA-


ADDlTION- ADDlTIONNELS EXONE- PAYER EXEMPTEES GARANTIES TIONS
NELS REES EN
MP3
812 Exonération sur CDD, CVA PCS, PC, AIB
les matériels et les TST, RAU,
équipements des- TV, PS
tinés aux projets
d’électrification
rurale
813 Exonération sur les PCS, PC, AIB CDD, CVA
bicyclettes, moto- PS, TST,
cyclettes à moteur RAU, TV
à quatre temps,
leurs pièces déta-
chées, les casques
pour cyclistes et
motocyclistes et
sur les récipients
pour gaz comprimé
ou liquéfiés et les
accessoires pour
gaz domestiques
814 Exonération sur les CDD, CVA RAU, PPR, AIB
produits destinés PS
à l’alimentation
du bétail, de la
volaille, du poisson
et des autres orga-
nismes aquatiques
815 Exonération sur CDD, CVA PCS, PC, AIB
les machines et PS, TST,
matériels agricoles, RAU, TV
de l'élevage et
de la pêche, les
petites unités de
transformation et
de conservation
des produits agri-
coles, leurs parties,
pièces détachées et
accessoires
816 Exonération sur CDD, CVA PCS, PC, AIB
les machines et TST, RAU,
les appareils de TV, PS
production et de
fabrication d’embal-
lage, leurs parties,
accessoires et
pièces détachées
817 Exonération sur CDD, CVA PCS, PC, AIB
l'oxygène à usage RAU, TV,
médical PS, RS

86
CODES LIBELLE CODES TAXES TAXES A TAXES TAXES EN OBERVA-
ADDlTION- ADDlTIONNELS EXONE- PAYER EXEMPTEES GARANTIES TIONS
NELS REES EN
MP3
818 Exonération sur les CDD, CVA PCS, PC, AIB
aéronefs, aérostats, PS, TST,
camions et trac- RAU, TV
teurs remorques à
l'état neuf
819 Exonération sur le CDD, CVA PCS, PC, AIB
matériel informa- TST, RAU,
tique y compris TV, PS
les logiciels, es
imprimantes, leurs
parties et pièces
détachées l'excep-
tion des consom-
mables
820 Importations CDD, CDA, PCS, PC, TGC, AIB
exonérées de l'Etat CVA PS, TST,
et des collectivités RAU, TV
locales
821 Autres importa- CDD, CDA, RAU, PPR, TGC, AIB
tions totalement CVA PS
exonérées de l'Etat
pour les situations
d'urgences excep-
tionnelle
822 Exonération sur les CDD, CVA PCS, PC, AIB Exonération
véhicules neufs à PS, TST, soumise à
quatre roues des- RAU, TV, l'autori-
tinés à la mise en TGC sation du
place d'une flotte Ministère
de taxis du Plan
823 Exonération sur les CDD, CVA PCS, PC, AIB
autobus, autocars PS, TST,
et minibus neufs RAU, TV
824 Exonération sur CDD, CVA RAU, PPR, AIB
les instruments et PS
appareils phytosa-
nitaires
830 Exonération de TVA TVA DGI
sur les médica-
ments pour la
médecine humaine
et vétérinaire et
sur autres produits
spécialises pour les
activités médicales
831 Exonération de TVA TVA DGI
sur les matériels
médicaux
832 Exonération de TVA TVA DGI
sur les préservatifs

87
Doctrine Fiscale du Bénin

CODES LIBELLE CODES TAXES TAXES A TAXES TAXES EN OBERVA-


ADDlTION- ADDlTIONNELS EXONE- PAYER EXEMPTEES GARANTIES TIONS
NELS REES EN
MP3
833 Exonération de TVA TVA DGI
sur les produits
alimentaires de
1ère nécessité et
les produits non
transformés
834 Exonération de TVA TVA DGI
sur les livres
835 Exonération de TVA TVA DGI
sur timbres postes,
timbres fiscaux
et autres valeurs
similaires .... ...
840 Exonération de TVA TVA DGI
sur les activités
d'enseignement
scolaire, universi-
taire, technique et
professionnel
841 Exonération de TVA TVA DGI
sur les consulta-
tions médicales,
soins et hospitali-
sation, à l’exclusion
des soins vétéri-
naires
842 Exonération de TVA TVA DGI
sur la composition,
l’impression et la
vente des journaux
et périodiques, à
l’exception des re-
cettes de publicité
843 Exonération de TVA DGI
(TVA sur les
consommations
d’eau et d’électri-
cité des premières
tranches du tarif
domestique
844 Exonération de TVA DGI
TVA sur les
services rendus
bénévolement par
les associations
sans but lucratif
et établissements
d’utilité publique

88
845 Exonération de TVA DGI
TVA sur les ventes,
cessions ou presta-
tions réalisées par
l’Etat, les collectivi-
tés territoriales et
les établissements
publics n’ayant pas
un caractère indus-
triel ou commer-
cial à l’exception
des recettes de
publicité
846 Exonération de TVA TVA DGI
sur les opérations
de transport public
de voyageurs
847 Exonération de TVA DGI
TVA sur les ventes
par leur auteur,
d’œuvres d’art
originales
910 Produits industriels DA, PC, DD, PCS, Préférence
UEMOA TVA RS, PS UEMOA
911 Produits du cru DA, PC, DD. PCS, Préférence
et de l’artisanat TVA RS, PS UEMOA
UEMOA
920 Schéma de libérali- DA, PCS, DD, PC, PS Préférence
sation CEDEAO RS, TVA CEDEAO
930 Produits Originaires DA, PCS, PS Provenance
de l'Union Africaine RS, PC, UA
TVA, DD

Nota Bene :
1- Le cumul des avantages fiscaux liés à deux codes additionnels est impossible
pour un même article
2- Il est possible d’utiliser plusieurs différents codes additionnels sur la même
déclaration

LEGENDE
CDA = Crédit Droit d’Accises
CDD = Crédit Droit de Douane
CVA = Crédit sur Valeur Ajoutée
AIB = Acompte sur Impôt assis sur les Bénéfices
DA = Droit d‘Accises
DD = Droit de Douane
PC = Prélèvement Communautaire
PCS = Prélèvement Communautaire de Solidarité
PPR= regroupement du PCS, du PC et de la RS

89
Doctrine Fiscale du Bénin

RS = Redevance Statistique
PS = Prélèvement de Solidarité pour Union Africaine
RAU = Redevance d’Aménagement Urbain
TD = Timbre Douanier
TSAT = Taxe de Statistique
TST = regroupement de la TSTAT et du TD
TV = Taxe de Voirie
TVA = Taxe sur la Valeur Ajoutée
TGC = Taxe sur Grosse Cylindrée
CEDEAO = Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest DGI -
Direction Générale des Impôts
UEMOA = Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
FED = Fonds Européen de Développement
ONG = Organisation Non Gouvernementale

90
TITRE IV : Rôles, réclamations dégrèvements recouvrement

CHAPITRE I : Rôles et avis d’imposition

Article 152

Article 1er de l’arrêté n°183/MFAE, portant délégation du pouvoir au Directeur Général


des Impôts pour rendre exécutoire les rôles d’impôts JORD du 09 mars 1966

Le Ministre des Finances et des Affaires économiques délègue ses pouvoirs au


Directeur des Impôts pour rendre exécutoire tous les rôles d’impôts et taxes
visés au Livre premier du Code général des Impôts annexé à l’ordonnance n°
2/P.R./M.F.A.E. du 10 janvier 1966.

Article 153

Article 1er de l’arrêté n°1435 MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI du 20 décembre 2018


portant délégation de pouvoir aux directeurs départementaux et techniques des
impôts et aux chefs des centres des impôts des moyennes entreprises
en matière d’homologation des rôles

En application des dispositions de l’article 1104 nouveau du Code Général des


Impôts et de l’article premier de l’arrêté n°183 M.F.A.E. du 09 mars 1966 portant
délégation de pouvoir au Directeur des Impôts pour rendre exécutoires les
rôles d’impôts, délégation de signature est donnée aux directeurs techniques
et départementaux des Impôts ainsi qu’aux Chefs des Centres des Impôts des
Moyennes Entreprises, pour rendre exécutoires les rôles émis par les services
relevant de leur compétence en vue du recouvrement des impôts et taxes.

91
Doctrine Fiscale du Bénin

92
CHPITRE II : RECLAMATIONS ET DEGREVEMENTS

Autorités compétentes pour prononcer les dégrèvements

I. Le Directeur Général des Impôts

Article 154

Arrêté 685/MFE/DC/SGM/DDGID/DLC/SC portant délégation de pouvoir au profit


du directeur général des impôts et des domaines en matière de dégrèvement
d’impôts et taxes du 24 août 1999

En application des dispositions de l’article 1108 du Code Général des Impôts,


il est donné au Directeur Général des Impôts et des Domaines, délégation de
pouvoir en matière de dégrèvement d’office d’impôts et taxes.

Article 155

Arrêté 685/MFE/DC/SGM/DDGID/DLC/SC portant délégation de pouvoir au profit


du directeur général des impôts et des domaines en matière de dégrèvement
d’impôts et taxes du 24 août 1999

En ce qui concerne les demandes en décharge ou en réduction et les demandes


en remises gracieuse ou en modération d’impôts et taxes la délégation prévue
à l’article 1108 alinéa 4 du Code Général des impôts s’applique mais dans les
limites de dix millions (10.000.000) de francs du montant desdites demandes.

Article 156

Arrêté n° 685/MFE/DC/SGM/DDGID/DLC/SC portant délégation de pouvoir au


profit du directeur général des impôts et des domaines en matière de dégrèvement
d’impôts et taxes du 24 août 1999

Le Directeur Général des Impôts et des Domaines peut subdéléguer son


pouvoir à certains de ses agents.

II. Les Directeurs Départementaux des Impôts

Article 157

Article 1 de la Décision N° 903 /MEF/CAB/SGM/DGI/DLC du 24 septembre 2020


portant délégation de pouvoir aux directeurs départementaux des impôts en
matière de dégrèvement d’impôts et taxes

En application de l’article 1108 du Code Général des Impôts et de l’article

93
Doctrine Fiscale du Bénin

3 de l’arrêté n°685/MFE/DC/SGM/DGID/DLC/SC du 24 août 1999, portant


délégation de pouvoir au profit du Directeur Général des Impôts et des
Domaines, il est donné aux Directeurs Départementaux des Impôts, délégation
de pouvoir en matière de dégrèvement d’impôts et taxes.

Article 158

Article 2 de la Décision N° 903 /MEF/CAB/SGM/DGI/DLC du 24 septembre 2020


portant délégation de pouvoir aux directeurs départementaux des impôts en
matière de dégrèvement d’impôts et taxes

La délégation de pouvoir visé à l’article précédent vaut pour les demandes


en décharge ou en réduction de tous impôts et taxes dont le montant est
inférieur ou égal à deux millions (2.000.000) de francs CFA.

94
CHAPITRE III : RECOUVREMENT

I. Paiement des impôts et taxe par virement bancaire

Article 159

Article 1er de l’arrêté 1302-C/MEFPD/CAB/SGM/DGI/DGTCP


du 30 mars 2015 portant autorisation de paiement des impôts
et taxes et produits assimilés par virement bancaire

En application de l’article 5 de la loi n° 2006-11 du 17 août 2006, portant


mesures de promotion de la bancarisation et de l’utilisation des moyens de
paiement scripturaux, il est autorisé pour compter du 1er janvier 2015, outre
le paiement en numéraire et par chèque, le paiement par virement bancaire
des impôts, droits et taxes de montant supérieur ou égal au montant de
référence fixé par instruction de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de
l’Ouest (BCEAO).

Article 160

Article 2 de l’Arrêté n°1302-C/MEFPD/CAB/SGM/DGI/DGTCP


du 30 mars 2015 portant autorisation de paiement des impôts
et taxes et produits assimilés par virement bancaire

L’ordre de virement donné par le contribuable, doit respecter les conditions


fixées par les dispositions du code général des impôts en matière de délai de
souscription de déclaration fiscale, de paiement d’acomptes provisionnels et,
dans tous les autres cas, les conditions d’exigibilité fixées aux articles 1113 à
1116 nouveau du même code.

Article 161

Article 3 de l’arrêté n° 1302-C/MEFPD/CAB/SGM/DGI/DGTCP du 30 mars 2015


portant autorisation de paiement des impôts et taxes et produits assimilés par
virement bancaire

Le virement doit être ordonné sur l’un des comptes de la Direction Générale
du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) ouverts à la BCEAO et dédié
aux opérations de recouvrement de la Direction Générale des impôts (DGI).

95
Doctrine Fiscale du Bénin

Article 162

Article 4 de l’arrêté n°1302-C/MEFPD/CAB/SGM/DGI/DGTCP


du 30 mars 2015 portant autorisation de paiement des impôts
et taxes et produits assimilés par virement bancaire

Les virements exécutés par toutes les banques et institutions financières


doivent être systématiquement communiqués par celles-ci à la Direction
Générale des Impôts tous les jours après la clôture des opérations, sur support
papier et/ou électronique.

Article 163

Article 5 de l’arrêté n° 1302-C/MEFPD/CAB/SGM/DGI/DGTCP


du 30 mars 2015 portant autorisation de paiement des impôts
et taxes et produits assimilés par virement bancaire

Le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique et le Directeur


Général des Impôts sont chargés de procéder aux rapprochements réguliers
de situations du compte de la DGTCP au profit de la DGI à la BCEAO.

Ils sont en outre tenus de procéder au développement des recettes encaissées


à l’affectation des produits aux différents budgets bénéficiaires et aux
imputations comptables, conformément à la nomenclature budgétaire et au
nouveau plan comptable de l’État.

II. Paiement de la cotisation CCIB aux guichets des recettes des


Impôts

Article 164

Article 1 de l’arrêté interministériel n° 1146/MIC/MEF/DC/SGM/SA/05SGG19


portant modification du barème des cotisations annuelles en faveur de la Chambre
de Commerce et d’industrie du Bénin

. . . Le barème des cotisations annuelles payables par les entreprises membres


de la Chambre est fixé ainsi qu’il suit :

96
Tranches de chiffre d'affaires en francs CFA Montant annuel de cotisation en francs CFA
0 - 5 000 000 20 000
5 000 001 - 10 000 000 30 000
10 000 001 -25 000 000 50 000
25 000 001 - 50 000 000 150 000
50 000 001 - 100 000 000 250 000
100 000 001 -300 000 000 300 000
300 000 001 - 500 000 000 400 000
500 000 001 -700 000 000 500 000
700 000 001 - 800 000 000 600 000
800 000 001 - 1 000 000 000 800 000
1 000 000 001 -2 000 000 000 1 200 000
2 000 000 001 -4 000 000 000 1 600 000
Plus de 4 000 000 000 2 000 000

Article 165

Article 2 de l’Arrêté interministériel n° 1146/MIC/MEF/DC/SGM/SA/05SGG19


portant modification du barème des cotisations annuelles en faveur de la Chambre
de Commerce et d’industrie du Bénin

En application des dispositions de l’article 66 portant approbation des statuts


de la Chambre de Commerce et d’industrie du Bénin, les cotisations annuelles
sont payables par les entreprises auprès des services des impôts.
Les paiements au titre de chaque année sont faits en deux (02) acomptes
suivant les échéances ci-après :
- 50% du montant de la cotisation au plus tard le 10 mars de l’année concernée ;
- Le solde du montant de la cotisation au plus tard le 10 juin de l’année
concernée.

Le montant à payer est calculé en référence au chiffre d’affaires de l’année


précédente ou au chiffre d’affaires annuel prévisionnel s’il s’agit d’une
entreprise nouvellement créée. Toutefois, s’agissant de la cotisation du 10
mars, elle sera provisoirement calculée sur la base du chiffre d’affaires de
l’avant-dernier exercice.

97
Doctrine Fiscale du Bénin

Article 166

Article 3 de l’arrêté interministériel n° 1146/MIC/MEF/DC/SGM/SA/05SGG


portant modification du barème des cotisations annuelles en faveur de la Chambre
de Commerce et d’industrie du Bénin

Les cotisations collectées par les services des impôts sont centralisées de
façon mensuelle et reversées intégralement par le Receveur National des
Impôts sur les comptes bancaires de la Chambre de Commerce et d’industrie
du Bénin dans les dix jours suivant la fin du mois de collecte des cotisations.

98
DOCUMENTS ANNEXÉS

99
Doctrine Fiscale du Bénin

100
FORMULAIRE DE DECLARATION
DES PRIX DE TRANSFERT

101
Doctrine Fiscale du Bénin

102
PAGE DE GARDE

Exercice ouvert le ...................................... et clos le ...................................................................

CENTRE DE DEPOT DE :

DECLARATION DES PRIX DE TRANSFERT

DESIGNATION DE L’ENTITE

RAISON SOCIAE :

N° IFU :

103
Doctrine Fiscale du Bénin

Identification
Identification de
de l’entreprise
l’entreprise déclarante
déclarante

IFU
IFU

ADRESSE OU
ADRESSE OU SIEGE
SIEGE SOCIAL
SOCIAL

ANCIENNE
ANCIENNE ADRESSE
ADRESSE

PERSONNE
PERSONNE A
A CONTACTER
CONTACTER Qualité
Qualité

TELEPHONE
TELEPHONE E-mail
E-mail

ACTIVITES
ACTIVITES SCONDAIRES
SCONDAIRES


N° CATEGORIE ACTIVITE
CATEGORIE ACTIVITE LIBELLE DE
LIBELLE DE L’ACTIVITE
L’ACTIVITE
1
1
2
2
3
3
4
4
5
5
6
6
7
7
8
8
9
9
10
10
11
11
12
12

Description
Description de
de l’activité
l’activité de
de l’entreprise
l’entreprise déclarante
déclarante
Changement
Changement significatif
significatif intervenu
intervenu au
au cours
cours de
de l’exercice
l’exercice ?? Si
Si oui,
oui, cochez
cochez la
la case
case

I°/ INFORMATIONS SUR LE GROUPE AUQUEL L4ENTREPRISE DECLARANTE APPARTIENT


I°/ INFORMATIONS SUR LE GROUPE AUQUEL L4ENTREPRISE DECLARANTE APPARTIENT
1.
1. Information
Information sur
sur la
la société
société mère
mère ultime
ultime du
du groupe
groupe
Dénomination
Dénomination sociale
sociale

Adresse
Adresse du
du siège
siège social
social
2.
2. Principales
Principales activités
activités du
du groupe
groupe

3.
3.
Description générale de la politique de prix de transfert appliquée par le groupe et en relation avec l’activité de l’entreprise
Description générale de la politique de prix de transfert appliquée par le groupe et en relation avec l’activité de l’entreprise

104
Prêts et Emprunts

2. Informations spécifiques sur les prêts et emprunts avec les personnes liées

Prêt/ Dénomination de Solde Solde Prêt avec


N° Emprunt la personne liée Pays ouverture Augmentation Dimunition clôture intérêt Taux d'intérêt
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14

3. Informations sur les accords préalables de prix et rescrits fiscaux

Les opérations réalisées par l'entreprise déclarante avec des


entreprises liées mentionnées au Point II font elles l'objet d'un accord
préalable de prix ou d'un rescrit fiscal conclu avec un autre pays par
l'entreprise liée partie à la transaction

Nature de l'opération

Dénomination sociale de l'entreprise liée

Pays ou juridiction
concernée

III°/ INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

Description du changement d'activités significatif de l'entreprise déclarante intervenu au cours de l'exercice

Description de la méthode appliquée si la colonne 14 ( AUTRES) du tableau 1 du II/ a été cochée

Description du changement intervenus au cours de l'exercice si la colonne 15 (CHANGEMENT DE


METHODE) du tableau figurant au 1 du II°/ a été cochée

Observations complémentaires

Nom du signataire Qualité du signature

Lieu et date de signature

105
Doctrine Fiscale du Bénin

Opérations réalisées par l'entreprise déclarante

INFORMATIONS SUR LES OPERATIONS REALISEES PAR L'ENTREPRISE DECLARANTE


AVEC DES ENTREPRISES LIEES

1. Montants des opérations réalisées avec des entreprises liées et methodes de détermination des prix de transfert
a- opérations réalisées avec contrepartie

Pays
Achat/ Vente/ Entreprise Entreprise Nature Change
N° Type Nature dépense Revenu liée liée relation CUP MPR MPRM MTMN MPB Autres de mét
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12

b. Opérations réalisées avec des personnes liées sans contrepartie ou avec contrepartie non monétaire

b1. L'entreprise déclarante a-t-elle fourni des biens ou services ou transféré des biens (corporels ou
incorporels) à une personne liée sans contrepartie ? Si oui

Nature des biens ou services

Dénomination de la personne liée

b2. L'entreprise déclarante a-t-elle reçu ou fourni à une à une personne liée une contrepartie
non monétaire pour l'exécution de service ou le transfert de biens corporels ou incorporels ) ?

Nature des biens ou services

Dénomination de la personne liée

Nature de la contrepartie

106
DOCUMENT PORTANT VALEURS D’ACQUISITION
DE RÉFÉRENCE DANS LE CADRE DE LA PERCEPTION
DE LA TAXE DE PLUS-VALUE IMMOBILIÈRE

107
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe
Exemple de
forfaitaire par
valeur Taxe
Prix minimal ma au cas où
d'acquisition forfaitaire
Arrondissement d'acquisition le prix de
Département Commune de référence pour une
ou Zone de référence vente est
pour un parcelle de
par m2 Inférieur au
domaine de 500m 2
prix minimal
500 m2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
Littoral Centre-Ville 1 300 000,00 150 000 000,00 750 000,00 1 500,00
Centre-Ville 2 180 000,00 90 000 000,00 450 000,00 900,00
Centre-Ville 3 240 000,00 120 000 000,00 600 000,00 1 200,00
Centre-Ville 4 180 000,00 90 000 000,00 450 000,00 900,00
Centre-Ville 5 120 000,00 60 000 000,00 300 000,00 600,00
Centre-Ville 6 120 000,00 60 000 000,00 300 000,00 600,00
Centre-Ville 7 72 000,00 36 000 000,00 180 000,00 360,00
Centre-Ville 8 60 000,00 30 000 000,00 150 000,00 300,00
Centre-Ville 9 18 000,00 9 000 000,00 45 000,00 90,00
Centre-Ville 10 60 000,00 30 000 000,00 150 000,00 300,00
Centre-Ville 10 bis 48 000,00 24 000 000,00 120 000,00 240,00
Centre-Ville 11 54 000,00 27 000 000,00 135 000,00 270,00
Centre-Ville 12 30 000,00 15 000 000,00 75 000,00 150,00
Centre-Ville 13 42 000,00 21 000 000,00 105 000,00 210,00
Centre-Ville 14 48 000,00 24 000 000,00 120 000,00 240,00
Centre-Ville 15 36 000,00 18 000 000,00 90 000,00 180,00
Centre-Ville 16 36 000,00 18 000 000,00 90 000,00 180,00
COTONOU Centre-Ville 17 60 000,00 30 000 000,00 150 000,00 300,00
Centre-Ville 18 48 000,00 24 000 000,00 120 000,00 240,00
Centre-Ville 19 30 000,00 15 000 000,00 75 000,00 150,00
Centre-Ville 20 54 000,00 27 000 000,00 135 000,00 270,00
Centre-Ville 21 72 000,00 36 000 000,00 180 000,00 360,00
Centre-Ville 21 bis 54 000,00 27 000 000,00 135 000,00 270,00
Centre-Ville 22 72 000,00 36 000 000,00 180 000,00 360,00
Centre-Ville 23 60 000,00 30 000 000,00 150 000,00 300,00
Centre-Ville 24 48 000,00 24 000 000,00 120 000,00 240,00
Centre-Ville 25 42 000,00 21 000 000,00 105 000,00 210,00
Centre-Ville 26 48 000,00 24 000 000,00 120 000,00 240,00
Centre-Ville 27 48 000,00 24 000 000,00 120 000,00 240,00
Centre-Ville 28 42 000,00 21 000 000,00 105 000,00 210,00
Centre-Ville 29 54 000,00 27 000 000,00 135 000,00 270,00
Centre-Ville 30 60 000,00 30 000 000,00 150 000,00 300,00
Centre-Ville 31 24 000,00 12 000 000,00 60 000,00 120,00
Centre-Ville 32 30 000,00 15 000 000,00 75 000,00 150,00
Centre-Ville 33 36 000,00 18 000 000,00 90 000,00 180,00
ATLANTIQUE ABOMEY AKASSATO
CALAVI Urbain 13 562,40 6 781 200,00 33 906,00 67,81
Péri-urbain 6 781,20 3 390 600,00 16 953,00 33,91
Rural 1 695,60 847 800,00 4 239,00 8,48
Terre agricole 339,60 169 800,00 849,00 1,70
GODOMEY
Urbain 42 867,60 21 433 800,00 107169,00 214,34
Péri-urbain 21 434,40 10 717 200,00 53 586,00 107,17
Rural 5 358,00 2 679 000,00 13 395,00 26,79
Terre agricole 1 071,60 535 800,00 2 679,00 5,36
GLODJIGBE
Urbain 13186,80 6 593 400,00 32 967,00 65,93
Péri-urbain 6 594,00 3 297 000,00 16 485,00 32,97
Rural 1 648,80 824 400,00 4 122,00 8,24
Terre agricole 330,00 165 000,00 825,00 1,65

108
Taxe forfaitaire
Taxe par m2 au cas
Prix minimal Exemple de valeur
forfaitaire où le prix de
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de
Département Commune pour une vente est
Zone de référence référence pour un
parcelle de Inférieur au prix
par m2 domaine de 500 m2
500m 2 minimal
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
ATLANTIQUE ABOMEY- HEVIE
CALAVI Urbain 4 920,00 2 460 000,00 12 300,00 24,60
Péri-urbain 2 460,00 1 230 000,00 6 150,00 12,30
Rural 615,60 307 800,00 1 539,00 3,08
Terre agricole 123,60 61 800,00 309,00 0,62
KPANROUN
Urbain 1 063,20 531 600,00 2 658,00 5,32
Péri-urbain 531,60 265 800,00 1 329,00 2,66
Rural 133,20 66 600,00 333,00 0,67
Terre agricole 26,40 13 200,00 66,00 0,13
OUEDO
Urbain 3 462,00 1 731 000,00 8 655,00 17,31
Péri-urbain 1 731,60 865 800,00 4 329,00 8,66
Rural 433,20 216 600,00 1 083,00 2,17
Terre agricole 86,40 43 200,00 216,00 0,43
TOGBA
Urbain 17 370,00 8 685 000,00 43 425,00 86,85
Péri-urbain 8 685,60 4 342 800,00 21 714,00 43,43
Rural 2 170,80 1 085400,00 5427,00 10,85
Terre agricole 434,40 217 200,00 1 086,00 2,17
ZINVIE
Urbain 2 769,60 1 384 800,00 6 924,00 13,85
Péri-urbain 1 384,80 692 400,00 3 462,00 6,92
Rural 346,80 173 400,00 867,00 1,73
Terre agricole 69,60 34 800,00 174,00 0,35
CALAVI
Urbain 30 309,60 15 154 800,00 75 774,00 151,55
Péri-urbain 15154,80 7 577 400,00 37 887,00 75,77
Rural 3 788,40 1 894 200,00 9 471,00 18,94
Terre agricole 757,20 378 600,00 1 893,00 3,79
ALLADA AGBANOU
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
AHOUANNONZ0UN
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
ATTOGON
Urbain 1 080,00 540 000,00 2 700,00 5,40
Péri-urbain 540,00 270 000,00 1 350,00 2,70
Rural 135,60 67 800,00 339,00 0,68
Terre agricole 27,60 13 800,00 69,00 0,14
AVAKPA
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360.00 180 000.0 900.0 1.80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
AYOU
Urbain 1 476,00 738 000,00 3 690,00 7,38
Péri-urbain 738,00 369 000,00 1 845,00 3,69
Rural 184,80 92 400,00 462,00 0,92
Terre agricole 37,20 18 600,00 93,00 0,19
HINVI
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
LISSEGAZOUN
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09

109
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
ALLADA LISSEGAZOUN
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
LON-AGONMEY
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
SEKOU
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
TOKPA-AVAGOUDO
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
ALLADA
Urbain 12 960,00 6 480 000,00 32 400,00 64,80
Péri-urbain 6 480,00 3 240 000,00 16 200,00 32,40
Rural 1 620,00 810 000,00 4 050,00 8,10
Terre agricole 324,00 162 000,00 810,00 1,62
TOGOUDO
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
KPOMASSE AGAMALOME
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
AGBANTO
Urbain 11 077,20 5 538 600,00 27 693,00 55,39
Péri-urbain 5 539,20 2 769 600,00 13 848,00 27,70
Rural 1 384,80 692 400,00 3 462,00 6,92
Terre agricole 277,20 138 600,00 693,00 1,39
AGONKANME
Urbain 1 477,20 738 600,00 3 693,00 7,39
Péri-urbain 739,20 369 600,00 1 848,00 3,70
Rural 184,80 92 400,00 462,00 0,92
Terre agricole 37,20 18 600,00 93,00 0,19
DEDOMEY
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
DEKANME
Urbain 1 964,40 982 200,00 4 911,00 9,82
Péri-urbain 982,80 491 400,00 2 457,00 4,91
Rural 246,00 123 000,00 615,00 1,23
Terre agricole 49,20 24 600,00 123,00 0,25

110
Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
KPOMASSE SEGBEYA
Urbain 1 568,40 784 200,00 3 921,00 7,84
Péri-urbain 784,80 392 400,00 1 962,00 3,92
Rural 195,60 97 800,00 489,00 0,98
Terre agricole 39,60 19 800,00 99,00 0,20
SEGBOHOUE
Urbain 1 292,40 646 200,00 3 231,00 6,46
Péri-urbain 646,80 323 400,00 1 617,00 3,23
Rural 162,00 81 000,00 405,00 0,81
Terre agricole 32,40 16 200,00 81,00 0,16
TOKPADOME
Urbain 3 280,80 1 640 400,00 8 202,00 16,40
Péri-urbain 1 040,40 820 200,00 4101,00 8,20
Rural 410,40 205 200,00 1 026,00 2,05
Terre agricole 81,60 40 800,00 204,00 0,41
KPOMASSE
Urbain 1 754,40 877 200,00 4 386,00 8,77
Péri-urbain 877,20 438 600,00 2 193,00 4,39
Rural 219,60 109 800,00 549,00 1,10
Terre agricole 44,40 22 200,00 111,00 0,22
OUIDAH AVLEKETE
Urbain 6 285,60 3 142 800,00 15 714,00 31,43
Péri-urbain 3 142,80 1 571 400,00 7 857,00 15,71
Rural 786,00 393 000,00 1 965,00 3,93
Terre agricole 157,20 78 600,00 393,00 0,79
DJEGBADJI
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
GAKPE
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
DAHO
Urbain 822,00 411 000,00 2 055,00 4,11
Péri-urbain 411,60 205 800,00 1 029,00 2,06
Rural 103,20 51 600,00 258,00 0,52
Terre agricole 20,40 10 200,00 51,00 0,10
PAHOU
Urbain 9 120,00 4 560 000,00 22 800,00 45,60
Péri-urbain 4 560,00 2 280 000,00 11 400,00 22,80
Rural 1 140,00 570 000,00 2 850,00 5,70
Terre agricole 228,00 114 000,00 570,00 1,14
SAVI
Urbain 5 169,60 2 584 800,00 12 924,00 25,85
Péri-urbain 2 584,80 1 292 400,00 6 462,00 12,92
Rural 646,80 323 400,00 1 617,00 3,23
Terre agricole 129,60 64 800,00 324,00 0,65
OUIDAH 1
Urbain 4 615,20 2 307 600,00 11 538,00 23,08
Péri-urbain 2 307,60 1 153 800,00 5 769,00 1 1,54
Rural 577,20 288 600,00 1 443,00 2,89
Terre agricole 115,20 57 600,00 288,00 0,58
OUIDAH II
Urbain 4 120,80 2 060 400,00 10 302,00 20,60
Péri-urbain 2 060,40 1 030 200,00 5151,00 10,30
Rural 514,80 257 400,00 1 287,00 2,57
Terre agricole 103,20 51 600,00 258,00 0,52

111
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
OUIDAH OUIDAH III
Urbain 6 042,00 3 021 000,00 15105,00 30,21
Péri-urbain 3 021,60 1 510 800,00 7 554,00 15,11
Rural 754,80 377 400,00 1 887,00 3,77
Terre agricole 151,20 75 600,00 378,00 0,76
OUIDAH IV
Urbain 3 444,00 1 722 000,00 8 610,00 17,22
Péri-urbain 1 722,00 861 000,00 4 305,00 8,61
Rural 430,80 215400,00 1 077,00 2,15
Terre agricole 86,40 43 200,00 216,00 0,43
TOFFO AGUE
Urbain 1 384,80 692 400,00 3 462,00 6,92
Péri-urbain 692,40 346 200,00 1 731,00 3,46
Rural 172,80 86 400,00 432,00 0,86
Terre agricole 34,80 17 400,00 87,00 0,17
COLLI AGBAME
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
COUSSI
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
DAME
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
DJANGLANME
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
OUEGBO
Urbain 2 230,80 1 115400,00 5 577,00 11,15
Péri-urbain 1 116,00 558 000,00 2 790,00 5,58
Rural 278,40 139 200,00 696,00 1,39
Terre agricole 55,20 27 600,00 138,00 0,28
KPOME
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
SE
Urbain 1 088,40 544 200,00 2 721,00 5,44
Péri-urbain 544,80 272 400,00 1 362,00 2,72
Rural 135,60 67 800,00 339,00 0,68
Terre agricole 27,60 13 800,00 69,00 0,14
SEHOUE
Urbain 1 473,60 736 800,00 3 684,00 7,37
Péri-urbain 736,80 368 400,00 1 842,00 3,68
Rural 184,80 92 400,00 462,00 0,92
Terre agricole 37,20 18 600,00 93,00 0,19
TOFFO AGUE
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre aqricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08

112
Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle

TORI AVAME
BOSSITO Urbain 1 156,80 578 400,00 2 892,00 5,78
Péri-urbain 578,40 289 200,00 1 446,00 2,89
Rural 145,20 72 600,00 363,00 0,73
Terre aqricole 28,80 14 400,00 72,00 0,14
ALIHO
Urbain 2 218,80 1 109 400,00 5 547,00 11,09
Péri-urbain 1 110,00 555 000,00 2 775,00 5,55
Rural 277,20 138 600,00 693,00 1,39
Terre agricole 55,20 27 600,00 138,00 0,28
AZOHOUE CADA
Urbain 692,40 346 200,00 1 731,00 3,46
Péri-urbain 346,80 173 400,00 867,00 1,73
Rural 86,40 43 200.0 216,00 0,43
Terre agricole 16,80 8 400,00 42,00 0,08
TORI CADA
Urbain 2 030,40 1 015 200,00 5 076,00 10,15
Péri-urbain 1 015,20 507 600,00 2 538,00 5,08
Rural 254,40 127 200,00 636,00 1,27
Terre agricole 50,40 25 200,00 126,00 0,25
TORI GARE
Urbain 1 569,60 784 800,00 3 924,00 7,85
Péri-urbain 784,80 392 400,00 1 962,00 3,92
Rural 196,80 98 400,00 492,00 0,98
Terre agricole 39,60 19 800,00 99,00 0,20
TORI BOSSITO
Urbain 5 866,80 2 933 400,00 14 667,00 29,33
Péri-urbain 2 934,00 1 467 000,00 7 335,00 14,67
Rural 733,20 366 600,00 1 833,00 3,67
Terre agricole 146,40 73 200,00 366,00 0,73
ZE ADJAN
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
DAWE
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
DJIGBE
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225.0 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
DODJI BATA
Urbain 738,00 369 000,00 1 845,00 3,69
Péri-urbain 369,60 184 800,00 924,00 1,85
Rural 92,40 46 200,00 231,00 0,46
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
HEKANME
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
KOUNDOKPOE
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09

113
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
ZE SEDJEDENOU
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
SEDJE-HOUEGOUDO
Urbain 4 245,60 2 122 800,00 10 614,00 21,23
Péri-urbain 2 122,80 1 061 400,00 5 307,00 10,61
Rural 530,40 265 200,00 1 326,00 2,65
Terre agricole 105,60 52 800,00 264,00 0,53
DJEVIE
Urbain 4 615,20 2 307 600,00 11 538,00 23,08
Péri-urbain 2 307,60 1 153 800,00 5 769,00 11,54
Rural 577,20 288 600,00 1 443,00 2,89
Terre agricole 115,20 57 600,00 288,00 0,58
YOKPO
Urbain 1 338,00 669 000,00 3 345,0. 6,69
Péri-urbain 669,00 334 500,00 1 672,50 3,35
Rural 166,80 83 400,00 417,00 0,83
Terre agricole 33,60 16 800,00 84,00 0,17
ZE
Urbain 2114,40 1 057 200,00 5 286,00 10,57
Péri-urbain 1 057,20 528 600,00 2 643,00 5,29
Rural 264,00 132 000,00 660.0 1,32
Terre agricole 52,80 26 400,00 132,00 0,26
OUEME PORTO Centre-Ville 1 60 000,00 30 000 000,00 150 000,00 300,00
NOVO Centre-Ville 2 36 000,00 18 000 000,00 90 000,00 180,00
Agglomérations 1 24 000,00 12 000 000,00 60 000,00 120,00
Agglomérations 2 12 000,00 6 000 000,00 30 000,00 60,00
ADJARRA AGLOGBE
Urbain 7 200,00 3 600 000,00 18 000,00 36,00
Péri-urbain 3 600,00 1 800 000,00 9 000,00 18,00
Rural 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Terre agricole 180,00 90 000,00 450,00 0,90
HONVIE
Urbain 13 200,00 6 600 000,00 33 000,00 66,00
Péri-urbain 6 600,00 3 300 000,00 16 500,00 33,00
Rural 1 650,00 825 000,00 4 125,00 8,25
Terre agricole 330,00 165 000,00 825,00 1,65
MALANHOUI
Urbain 15 000,00 7 500 000,00 37 500,00 75,00
Péri-urbain 7 500,00 3 750 000,00 18 750,00 37,50
Rural 1 875,60 937 800,00 4 689,00 9,38
Terre agricole 375,60 187 800,00 939,00 1,88
MEDEDJONOU
Urbain 7 200,00 3 600 000,00 18 000,00 36,00
Péri-urbain 3 600,00 1 800 000,00 9 000,00 18,00
Rural 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Terre agricole 180,00 90 000,00 450,00 0,90
ADJARRA I
Urbain 10 800,00 5400 000,00 27 000,00 54,00
Péri-urbain 5400,00 2 700 000,00 13 500,00 27,00
Rural 1 350,00 675 000,00 3 375,00 6,75
Terre agricole 270,00 135 000,00 675,00 1,35
ADJARRA II
Urbain 13 200,00 6 600 000,00 33 000,00 66,00
Péri-urbain 6 600,00 3 300 000,00 16 500,00 33,00
Rural 1 650,00 825 000,00 4 125,00 8,25
Terre agricole 330,00 165 000,00 825,00 1,65

114
Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
ou Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
ADJOHOU AKPADONOU
N Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2/10
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
AWONOU
Urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Péri-urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Rural 30,00 15 000,00 75,00 0,15
Terre agricole 6,00 3 000,00 15,00 0,03
AZOWLISSE
Urbain 2 040,00 1 020 000,00 5 100,00 10,20
Péri-urbain 1 020,00 510 000,00 2 550,00 5,10
Rural 255,60 127 800,00 639,00 1,28
Terre agricole 51,60 25 800,00 129,00 0,26
DEME
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
GANGBAN
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
KODE
Urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Péri-urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Rural 30,00 15 000,00 75,00 0,15
Terre agricole 6,00 3 000,00 15,00 0,03
TOGBOTA
Urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Péri-urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Rural 30,00 15 000,00 75,00 0,15
Terre agricole 6,00 3 000,00 15,00 0,03
ADJOHOUN
Urbain 4 320,00 2 160 000,00 10 800,00 21,60
Péri-urbain 2 160,00 1 080 000,00 5400,00 10,80
Rural 540,00 270 000,00 1 350,00 2,70
Terre agricole 108,00 54 000,00 270,00 0,54
AKPRO- GOME-SOTA
MISSERET Urbain 2 400,00 1 200 000,00 6 000,00 12,00
E
Péri-urbain 1 200,00 600 000,00 3 000,00 6,00
Rural 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Terre agricole 60,00 30 000,00 150,00 0,30
KATAGON
Urbain 1 950,00 975 000,00 4 875,00 9,75
Péri-urbain 975,60 487 800,00 2 439,00 4,88
Rural 243,60 121 800,00 609,00 1,22
Terre agricole 49,20 24 600,00 123,00 0,25
VAKON
Urbain 18 000,00 9 000 000,00 45 000,00 90,00
Péri-urbain 9 000,00 4 500 000,00 22 500,00 45,00
Rural 2 250,00 1 125 000,00 5 625,00 11,25
Terre agricole 450,00 225 000,00 1 125,00 2,25
AKPRO-MISSERETE
Urbain 13 440,00 6 720 000,00 33 600,00 67,20
Péri-urbain 6 720,00 3 360 000,00 16 800,00 33,60
Rural 1 680,00 840 000,00 4 200,00 8,40
Terre agricole 336,00 168 000,00 840,00 1,68

115
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
ZOUNGBOME
Urbain 1 950,00 975 000,00 4 875,00 9,73
Péri-urbain 975,60 487 800,00 2 439,00 4,88
Rural 243,60 121 800,00 609,00 1,22
Terre agricole 49,20 24 600,00 123,00 0,25
AVRANKOU ATCHOUKPA
Urbain 16 200,00 8 100 000,00 40 500,00 81,00
Péri-urbain 8 100,00 4 050 000,00 20 250,00 40,50
Rural 2 025,60 1 012 800,00 5 064,00 10,13
Terre agricole 405,60 202 800,00 1 014,00 2,03
DJOMON
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
GBOZOUNME
Urbain 1 200,00 600 000,00 3 000,00 6,00
Péri-urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Rural 150,00 75 000,00 375,00 0,75
Terre agricole 30,00 15 000,00 75,00 0,15
KOUTI
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
OUANHO
Urbain 9 240,00 4 620 000,00 23 100,00 46,20
Péri-urbain 4 620,00 2 310 000,00 11 550,00 23,10
Rural 1 155,60 577 800,00 2 889,00 5,78
Terre agricole 231,60 115 800,00 579,00 1,16
SADO
Urbain 8 400,00 4 200 000,00 21 000,00 42,00
Péri-urbain 4 200,00 2 100 000,00 10 500,00 21,00
Rural 1 050,00 525 000,00 2 625,00 5,25
Terre agricole 210,00 105 000,00 525,00 1,05
AVRANKOU
Urbain 8 400,00 4 200 000,00 21 000,00 42,00
Péri-urbain 4 200,00 2 100 000,00 10 500,00 21,00
Rural 1 050,00 525 000,00 2 625,00 5,25
Terre agricole 210,00 105 000,00 525,00 1,05
BONOU AFFAME-CENTRE
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
ATCHONSA
Urbain 1 200,00 600 000,00 3 000,00 6,00
Péri-urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Rural 150,00 75 000,00 375,00 0,75
Terre agricole 30,00 15 000,00 75,00 0,15
DAME-WOGNON
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
HOUINVIGUE
Urbain 1 104,00 552 000,00 2 760,00 5,52
Péri-urbain 552,00 276 000,00 1 380,00 2,76
Rural 138,00 69 000,00 345,00 0,69
Terre agricole 27,60 13 800,00 69,00 0,14

116
Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
BONOU BONOU
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
DANGBO DEKIN
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
GBEKO
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre aqricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
HOUEDOMEY
Urbain 1 200,00 600 000,00 3 000,00 6,00
Péri-urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Rural 150,00 75 000,00 375,00 0,75
Terre aqricole 30,00 15 000,00 75,00 0,15
HOZIN
Urbain 1 800,00 900 000,00 4 500,00 9,00
Péri-urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Rural 225,60 112 800,00 564,00 1,13
Terre agricole 45,60 22 800,00 114,00 0,23
KESSOUNOU
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
ZOUNGUE
Urbain 1 200,00 600 000,00 3 000,00 6,00
Péri-urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Rural 150,00 75 000,00 375,00 0,75
Terre agricole 30,00 15 000,00 75,00 0,15
DANGBO
Urbain 2 040,00 1 020 000,00 5 100,00 10,20
Péri-urbain 1 020,00 510 000,00 2 550,00 5,10
Rural 255,60 127 800,00 639,00 1,28
Terre agricole 51,60 25 800,00 129,00 0,26
N
SEME Urbain 34 440,00 17 220 000,00 86 100,00 172,20
KPODJI Péri-urbain 17 220,00 8 610 000,00 43 050,00 86,10
Rural 4 305,60 2 152 800,00 10 764,00 21,53
Terre agricole 861,60 430 800,00 2 154,00 4,31
AHOLOUYEME
Urbain 3 960,00 1 980 000,00 9 900,00 19,80
Péri-urbain 1 980,00 990 000,00 4 950,00 9,90
Rural 495,60 247 800,00 1 239,00 2,48
Terre agricole 99,60 49 800,00 249,00 0,50
DJREGBE
Urbain 5 820,00 2 910 000,00 14 550,00 29,10
Péri-urbain 2 910,00 1 455 000,00 7 275,00 14,55
Rural 727,20 363 600,00 1 818,00 3,64
Terre agricole 145,20 72 600,00 363,00 0,73
EKPE
Urbain 8 880,00 4 440 000,00 22 200,00 44,40
Péri-urbain 4 440,00 2 220 000,00 11 100,00 22,20
Rural 1 110,00 555 000,00 2 775,00 5,55
Terre agricole 222,00 111 000,00 555,00 1.11

117
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
SEME TOHOUE
KPODJI Urbain 7 440,00 3 720 000,00 18 600,00 37,20
Péri-urbain 3 720,00 1 860 000,00 9 300,00 18,60
Rural 930,00 465 000,00 2 325,00 4,65
Terre agricole 186,00 93 000,00 465,00 0,93
SEME-PODJl
Urbain 17 544,00 8 772 000,00 43 860,00 87,72
Péri-urbain 8 772,00 4 386 000,00 21 930,00 43,86
Rural 2 193,60 1 096 800,00 5484,00 10,97
Terre agricole 439,20 219 600,00 1 098,00 2,20
PLATEAU POBE AHOYEYE
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
POBE
Urbain 8 400,00 4 200 000,00 21 000,00 42,00
Péri-urbain 4 200,00 2 100 000,00 10 500,00 21,00
Rural 1 050,00 525 000,00 2 625,00 5,25
Terre agricole 210,00 105 000,00 525,00 1,05
GANA
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
ISSABA
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
TOWE
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
ADJA- ADJA-OUERE
OUERE Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
IKPINLE
Urbain 1 200,00 600 000,00 3 000,00 6,00
Péri-urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Rural 150,00 75 000,00 375,00 0,75
Terre agricole 30,00 15 000,00 75,00 0,15
KPOULOU
Urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Péri-urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Rural 30,00 15 000,00 75,00 0,15
Terre agricole 6,00 3 000,00 15,00 0,03
MASSE
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
OKO-AKARE
Urbain 1 800,00 900 000,00 4 500,00 9,00
Péri-urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Rural 225,60 112 800,00 564,00 1,13
Terre agricole 45,60 22 800,00 114,00 0,23

118
Département Commune Arrondissement ou Prix minimal Exemple de valeur Taxe Taxe forfaitaire
Zone d'acquisition d'acquisition de forfaitaire par ma au cas où
de référence référence pour un pour une le prix de vente
par m2 domaine de 500 m2 parcelle de est Inférieur au
500m 2 prix minimal
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
ADJA- ATONNONKON
OUERE Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
IFANGNI IFANGNI
Urbain 5 040,00 2 520 000,00 12 600,00 25,20
Péri urbain 2 520,00 1 260 000,00 6 300,00 12,60
Rural 630,00 315 000,00 1 575,00 3,15
Terre agricole 126,00 63 000,00 315,00 0,63
BANIGBE
Urbain 2 400,00 1 200 000,00 6 000,00 12,00
Péri-urbain 1 200,00 600 000,00 3 000,00 6,00
Rural 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Terre agricole 60,00 30 000,00 150,00 0,30
LAGBE
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
KO-KOUMOLOU
Urbain 2 400,00 1 200 000,00 6 000,00 12,00
Péri-urbain 1 200,00 600 000,00 3 000,00 6,00
Rural 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Terre aqricole 60,00 30 000,00 150,00 0,30
DAAGBE
Urbain 2 400,00 1 200 000,00 6 000,00 12,00
Péri-urbain 1 200,00 600 000,00 3 000,00 6,00
Rural 300.00 150 000,00 750,00 1,50
Terre agricole 60,00 30 000,00 150,00 0,30
TCHAADA
Urbain S 640,00 4 320 000,00 21 600,00 43,20
Péri-urbain 4 320,00 2 160 000,00 10 800,00 21,60
Rural 1 080,00 540 000,00 2 700,00 5,40
Terre agricole 216,00 108 000,00 540,00 1,08
KETOU ADAKPLAME
Urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Péri-urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Rural 30,00 15 000,00 75,00 0,15
Terre agricole 6,00 3 000,00 15,00 0,03
IDIGNY
Urbain 1 200,00 600 000,00 3 000,00 6,00
Péri-urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Rural 150,00 75 000,00 375,00 0,75
Terre agricole 30,00 15 000,00 75,00 0,15
KETOU
Urbain 6 600,00 3 300 000,00 16 500,00 33,00
Péri-urbain 3 300,00 1 650 000,00 8 250,00 16,50
Rural 825,60 412 800,00 2 064,00 4,13
Terre agricole 165,60 82 800,00 414,00 0,83
KPANKOU
Urbain 1 200,00 600 000,00 3 000,00 6,00
Péri-urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Rural 150,00 75 000,00 375,00 0,75
Terre agricole 30,00 15 000,00 75,00 0,15
ODOMETA
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
SAKETE AGUIDI
Urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Péri-urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Rural 30,00 15 000,00 75,00 0,15
Terre agricole 6,00 3 000,00 15,00 0,03

119
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
ITA-DJEBOU
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,60 22 800,00 114,00 0,23
Terre agricole 9,60 4 800,00 24,00 0,05
SAKETE 1
Urbain 4 440,00 2 220 000,00 11 100,00 22,20
Péri-urbain 2 220,00 1 110 000,00 5 550,00 11,10
Rural 555,60 277 800,00 1 389,00 2,78
Terre agricole 111,60 55 800,00 279,00 0,56
SAKETE 2
Urbain 2 760,00 1 380 000,00 6 900,00 13,80
Péri-urbain 1 380,00 690 000,00 3 450,00 6,90
Rural 345,60 172 800,00 864,00 1,73
Terre agricole 69,60 34 800,00 174,00 0,35
TAKON
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
YOKO
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,60 22 800,00 114,00 0,23
Terre agricole 9,60 4 800,00 24,00 0,05
ALIBORI KANDI KANDI I
Urbain 1 292,40 646 200,00 3 231,00 6,46
Péri-urbain 646,80 323 400,00 1 617,00 3,23
Rural 162,00 81 000,00 405,00 0,81
Terre agricole 32,40 16 200,00 81,00 0,16
KANDI II
Urbain 1 845,60 922 800,00 4 614,00 9,23
Péri-urbain 922,80 461 400,00 2 307,00 4,61
Rural 230,40 115 200,00 576,00 1,15
Terre agricole 45,60 22 800,00 114,00 0,23
KANDI III
Urbain 1 384,80 692 400,00 3 462,00 6,92
Péri-urbain 692,40 346 200,00 1 731,00 3,46
Rural 172,80 86 400,00 432,00 0,86
Terre agricole 34,80 17 400,00 87,00 0,17
ANGARADEBOU
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
BENSEKOU
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre aqri cole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
GANSOSSO
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre aqri cole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
SAAH
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre aqri cole 15,60 7 800,00 39,00 0,08

120
Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
KANDI SAM
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
SONSORO
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
DONWARI
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
KASSAKOU
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
BANIKOA BANIKOARA
RA Urbain 1 845,60 922 800,00 4 614,00 9,23
Péri-urbain 922,80 461 400,00 2 307,00 4,61
Rural 230,40 115 200,00 576,00 1,15
Terre agricole 45,60 22 800,00 114,00 0,23
FOUNOUGO
Urbain 320,40 160 200,00 801,00 1,60
Péri-urbain 160,80 80 400,00 402,00 0,80
Rural 40,80 20 400,00 102,00 0,20
Terre agricole 8,40 4 200,00 21,00 0,04
GOMPAROU
Urbain 320,40 160 200,00 801,00 1,60
Péri-urbain 160,80 80 400,00 402,00 0,80
Rural 40,80 20 400,00 102,00 0,20
Terre agricole 8,40 4 200,00 21,00 0,04
GOUMORI
Urbain 320,40 160 200,00 801,00 1,60
Péri-urbain 160,80 80 400,00 402,00 0,80
Rural 40,80 20 400,00 102,00 0,20
Terre agricole 8,40 4 200,00 21,00 0,04
KOKIBOROU
Urbain 320,40 160 200,00 801,00 1,60
Péri-urbain 160,80 80 400,00 402,00 0,80
Rural 40,80 20 400,00 102,00 0,20
Terre agricole 8,40 4 200,00 21,00 0,04
OUNET
Urbain 320,40 160 200,00 801,00 1,60
Péri-urbain 160,80 80 400,00 402,00 0,80
Rural 40,80 20 400,00 102,00 0,20
Terre agricole 8,40 4 200,00 21,00 0,04
SOMPEREKOU
Urbain 320,40 160 200,00 801,00 1,60
Péri-urbain 160,80 80 400,00 402,00 0,80
Rural 40,80 20 400,00 102,00 0,20
Terre agricole 8,40 4 200,00 21,00 0,04
SOROKO
Urbain 320,40 160 200,00 801,00 1,60
Péri-urbain 160,80 80 400,00 402,00 0,80
Rural 40,80 20 400,00 102,00 0,20
Terre agricole 8,40 4 200,00 21,00 0,04

121
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
BANIKOA TOURA
RA Urbain 320,40 160 200,00 801,00 1,60
Péri-urbain 160,80 80 400,00 402,00 0,80
Rural 40,80 20 400,00 102,00 0,20
Terre agricole 8,40 4 200,00 21,00 0,04
GOGOUNO BAGOU
U Urbain 717,60 358 800,00 1 794,00 3,59
Péri-urbain 358,80 179 400,00 897,00 1,79
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
GOGOUNOU
Urbain 1 026,00 513 000,00 2 565,00 5,13
Péri-urbain 513,60 256 800,00 1 284,00 2,57
Rural 128,40 64 200,00 321,00 0,64
Terre agricole 25,20 12 600,00 63,00 0,13
GUINAROU
Urbain 922,80 461 400,00 2 307,00 4,61
Péri-urbain 462,00 231 000,00 1 155,00 2,31
Rural 115,20 57 600,00 288,00 0,58
Terre agricole 22,80 11 400,00 57,00 0,11
SORI
Urbain 717,60 358 800,00 1 794,00 3,59
Péri-urbain 358,80 179 400,00 897,00 1,79
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre aqricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
WARA
Urbain 769,20 384 600,00 1 923,00 3,85
Péri-urbain 385,20 192 600,00 963,00 1,93
Rural 96,00 48 000,00 240,00 0,48
Terre aqricole 19,20 9 600,00 48,00 0,10
ZOUGOU PANTROSSI
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre aqricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
MALANVI GAROU
LLE Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
GUENE
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
MADECALI
Urbain 1 326,00 663 000,00 3 315,00 6,63
Péri-urbain 663,60 331 800,00 1 659,00 3,32
Rural 165,60 82 800,00 414,00 0,83
Terre agricole 33,60 16 800,00 84,00 0,17
TOMBOUTOU
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,0. 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
MALANVILLE
Urbain 4 615,20 2 307 600,00 11 538,00 23,08
Péri-urbain 2 307,60 1 153 800,00 5 769,00 11,54
Rural 577,20 288 600,00 1 443,00 2,89
Terre agricole 115,20 57 600,00 288,00 0,58

122
Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
SEGBANA LIBANTE
Urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Péri-urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Rural 30,00 15 000,00 75,00 0,15
Terre agricole 6,00 3 000,00 15,00 0,03
LIBOUSSOU
Urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Péri-urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Rural 30,00 15 000,00 75,00 0,15
Terre agricole 6,00 3 000,00 15,00 0,03
LOUGOU
Urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Péri-urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Rural 30,00 15 000,00 75,00 0,15
Terre agricole 6,00 3 000,00 15,00 0,03
SOKOTINDJI
Urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Péri-urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Rural 30,00 15 000,00 75,00 0,15
Terre agricole 6,00 3 000,00 15,00 0,03
SEGBANA
Urbain 1 538,40 769 200,00 3 846,00 7,69
Péri-urbain 769,20 384 600,00 1 923,00 3,85
Rural 192,00 96 000,00 480,00 0,96
Terre agricole 38,40 19 200,00 96,00 0,19
ATACORA NATITING KOUABA
OU Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
ROUANDATA
Urbain 1 965,60 982 800,00 4 914,00 9,83
Péri-urbain 982,80 491 400,00 2 457,00 4,91
Rural 246,00 123 000,00 615,00 1,23
Terre agricole 49,20 24 600,00 123,00 0,25
KOTOPOUNGA
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
PEPORYAKOU
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
PERMA
Urbain 600,00 300 000,0 ' 1 500,00 3,00
Péri urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
NATI I
Urbain 3 997,20 1 998 600,00 9 993,00 19,99
Péri-urbain 1 999,20 999 600,00 4 998,00 10,00
Rural 499,20 249 600,00 1 248,00 2,50
Terre agricole 99,60 49 800,00 249,00 0,50

123
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
NATITING NATI II
OU Urbain 922,80 461 400,00 2 307,00 4,61
Péri-urbain 462,00 231 000,00 1 155,00 2,31
Rural 115,20 57 600,00 288,00 0,58
Terre agricole 23,04 11 520,00 57,60 0,12
NATI III
Urbain 4 615,20 2 307 600,00 11 538,00 23,08
Péri-urbain 2 307,60 1 153 800,00 5 769,00 11,54
Rural 577,20 288 600,00 1 443,00 2,89
Terre agricole 115,20 57 600,00 288,00 0,58
BOUKOU BOUKOUMBE
MBE Urbain 1 052,40 526 200,00 2 631,00 5,26
Péri-urbain 526,80 263 400,00 1 317,00 2,63
Rural 132,00 66 000,00 330,00 0,66
Terre agricole 26,40 13 200,00 66,00 0,13
DIPOLI
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
KORONTIERE
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
KOUSSOUCOUNGOU
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
MANTA
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
NATTA
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
TABOTA
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
COBLY COBLY
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
TAPOGA
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,60 22 800,00 114,00 0,23
Terre agricole 9,60 4 800,00 24,00 0,05

124
Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
COBLY DATORI
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,60 22 800,00 114,00 0,23
Terre agricole 9,60 4 800,00 24,00 0,05
KOUNTORI
Urbain. 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,60 22 800,00 114,00 0,23
Terre agricole 9,60 4 800,00 24,00 0,05
KEROU BRIGNAMARO
Urbain 552,00 276 000,00 1 380,00 2,76
Péri-urbain 276,00 138 000,00 690,00 1,38
Rural 69,60 34 800,00 174,00 0,35
Terre agricole 14,40 7 200,00 36,00 0,07
FIROU
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,60 22 800,00 114,00 0,23
Terre aqri cole 9,60 4 800,00 24,00 0,05
KAOBAGOU
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,60 22 800,00 114,00 0,23
Terre agricole 9,60 4 800,00 24,00 0,05
KEROU
Urbain 1 006,80 503 400,00 2 517,00 5,03
Péri-urbain 504,00 252 000,00 1 260,00 2,52
Rural 126,00 63 000,00 315,00 0,63
Terre agricole 25,20 12 600,00 63,00 0,13
KOUANDE BIRNI
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,60 22 800,00 114,00 0,23
Terre agricole 9,60 4 800,00 24,00 0,05
CHABI KOUMA
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,60 22 800,00 114,00 0,23
Terre agricole 9,60 4 800,00 24,00 0,05
FO TANSE
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,60 22 800,00 114,00 0,23
Terre agricole 9,60 4 800,00 24,00 0,05
GUILMARO
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,60 22 800,00 114,00 0,23
Terre agricole 9,60 4 800,00 24,00 0,05
KOUANDE
Urbain 768,00 384 000,00 1 920,00 3,84
Péri-urbain 384,00 192 000,00 960,00 1,92
Rural 96,00 48 000,00 240,00 0,48
Terre agricole 19,20 9 600,00 48,00 0,10
OROUKAYO
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,60 22 800,00 114,00 0,23
Terre agricole 9,60 4 800,00 24,00 0,05

125
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
DASSARI
Urbain 2 050,80 1 025 400,00 5 127,00 10,25
Péri-urbain 1 026,00 513 000,00 2 565,00 5,13
Rural 256,80 128 400,00 642,00 1,28
Terre agricole 51,60 25 800,00 129,00 0,26
GOUANDE
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,60 22 800,00 114,00 0,23
Terre agricole 9,60 4 800,00 24,00 0,05
MATERI
Urbain 1 662,00 831 000,00 4 155,00 8,31
Péri-urbain 831,60 415 800,00 2 079,00 4,16
Rural 207,60 103 800,00 519,00 1,04
Terre agricole 42,00 21 000,00 105,00 0,21
NODI
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,60 22 800,00 114,00 0,23
Terre agricole 9,60 4 800,00 24,00 0,05
TANTEGA
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,00 22 500,00 112,50 0,23
Terre agricole 9,00 4 500,00 22,50 0,05
TCHANHOUNKOSSI
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,60 22 800,00 114,00 0,23
Terre agricole 9,60 4 800,00 24,00 0,05
PEHUNCO GNIMASSON
Urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Péri-urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Rural 30,00 15 000,00 75,00 0,15
Terre agricole 6,00 3 000,00 15,00 0,03
PEHUNCO
Urbain 466,80 233 400,00 1 167,00 2,33
Péri-urbain 234,00 117 000,00 585,00 1.17
Rural 58,80 29 400,00 147,00 0,29
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
TOBRE
Urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Péri-urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Rural 30,00 15 000,00 75,00 0,15
Terre agricole 6,00 3 000,00 15,00 0,03
TANGUI COTIAKOU
ETA Urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Péri-urbain 150,00 75 000,00 375,00 0,75
Rural 37,20 18 600,00 93,00 0,19
Terre agricole 7,20 3 600,00 18,00 0,04
NDAHONTA
Urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Péri-urbain 150,00 75 000,00 375,00 0,75
Rural 37,20 18 600,00 93,00 0,19
Terre agricole 7,20 3 600,00 18,00 0,04

126
Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
TANGUI TANGUIETA
ETA Urbain 2 307,60 1 153 800,00 5 769,00 11,54
Péri-urbain 1154,40 577 200,00 2 886,00 5,77
Rural 288,00 144 000,00 720,00 1,44
Terre aqri cole 57,60 28 800,00 144,00 0,29
TANOUGOU
Urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Péri-urbain 150,00 75 000,00 375,00 0,75
Rural 37,20 18 600,00 93,00 0,19
Terre agricole 7,20 3 600,00 18,00 0,04
TAIACOU
Urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Péri-urbain 150,00 75 000,00 375,00 0,75
Rural 37,20 18 600,00 93,00 0,19
Terre agricole 7,20 3 600,00 18,00 0,04
TOUCOUN KOUARFA
TOUNA Urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Péri-urbain 150,00 75 000,00 375,00 0,75
Rural 37,20 18 600,00 93,00 0,19
Terre agricole 7,20 3 600,00 18,00 0,04
TAMPEGRE
Urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Péri-urbain 150,00 75 000,00 375,00 0,75
Rural 37,20 18 600,00 93,00 0,19
Terre agricole 7,20 3 600,00 18,00 0,04
TOUCOUNTOUNA
Urbain 780,00 390 000,00 1 950,00 3,90
Péri-urbain 390,00 195 000,00 975,00 1,95
Rural 97,20 48 600,00 243,00 0,49
Terre agricole 19,20 9 600,00 48,00 0,10
BORGOU Centre-Ville 1 30 000,00 15 000 000,00 75 000,00 150,00
PARAKOU Centre-Ville 2 18 000,00 9 000 000,00 45 000,00 90,00
Centre-Ville 3 9 600,00 4 800 000,00 24 000,00 48,00
Centre-Ville 4 6 000,00 3 000 000,00 15 000,00 30,00
Aqqlomérations 1 800,00 900 000,00 4 500,00 9,00
Terres rurales 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
BEMBERE BEMBEREKE
KE Urbain 1 800,00 900 000,00 4 500,00 9,00
Péri-urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Rural 225,60 112 800,00 564,00 1,13
Terre agricole 45,60 22 800,00 114,00 0,23
BEREBOUAY
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08

127
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
BEMBERE BOUANRI
KE Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
GAMIA
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
INA
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
KALALE BASSO
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
BOUCA
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
DERASSI
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
DUNKASSA
Urbain 1 560,00 780 000,00 3 900,00 7,80
Péri-urbain 780,00 390 000,00 1 950,00 3,90
Rural 195,60 97 800,00 489,00 0,98
Terre agricole 39,60 19 800,00 99,00 0,20
KALALE
Urbain 1 560,00 780 000,00 3 900,00 7,80
Péri-urbain 780,00 390 000,00 1 950,00 3,90
Rural 195,60 97 800,00 489,00 0,98
Terre agricole 39,60 19 800,00 99,00 0,20
PEONGA
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
N DALI BORI
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
GBEGOUROU
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
N'DALI
Urbain 1 800,00 900 000,00 4 500,00 9,00
Péri-urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Rural 225,60 112 800,00 564,00 1,13
Terre agricole 45,60 22 800,00 114,00 0,23

128
Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
SIRAROU
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
OUENOU
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
NIKKI BIRO
Urbain 672,00 336 000,00 1 680,00 3,36
Péri-urbain 336,00 168 000,00 840,00 1,68
Rural 84,00 42 000,00 210,00 0,42
Terre agricole 16,80 8 400,00 42,00 0,08
GNONKOUROKALI
Urbain 672,00 336 000,00 1 680,00 3,36
Péri-urbain 336,00 168 000,00 840,00 1,68
Rural 84,00 42 000,00 210,00 0,42
Terre agricole 16,80 8 400,00 42,00 0,08
NIKKI
Urbain 1 920,00 960 000,00 4 800,00 9,60
Péri-urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Rural 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Terre agricole 48,00 24 000,00 120,00 0,24
OUENOU
Urbain 672,00 336 000,00 1 680,00 3,36
Péri-urbain 336,00 168 000,00 840,00 1,68
Rural 84,00 42 000,00 210,00 0,42
Terre agricole 16,80 8 400,00 42,00 0,08
SEREKALI
Urbain 672,00 336 000,00 1 680,00 3,36
Péri-urbain 336,00 168 000,00 840,00 1,68
Rural 84,00 42 000,00 210,00 0,42
Terre agricole 16,80 8 400,00 42,00 0,08
SUYA
Urbain 672,00 336 000,00 1 680,00 3,36
Péri-urbain 336,00 168 000,00 840,00 1,68
Rural 84,00 42 000,00 210,00 0,42
Terre agricole 16,80 8 400,00 42,00 0,08
TASSO
Urbain 672,00 336 000,00 1 680,00 3,36
Péri-urbain 336,00 168 000,00 840,00 1,68
Rural 84,00 42 000,00 210,00 0,42
Terre agricole 16,80 8 400,00 42,00 0,08
PERERE GNINSY
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre Agricole< 15,60 7 800,00 39,00 0,08
GUINAGOUROU
Urbain 840,00 420 000,00 2 100,00 4,20
Péri-urbain 420,00 210 000,00 1 050,00 2,10
Rural 105,60 52 800,00 264,00 0,53
Terre agricole 21,60 10 800,00 54,00 0,11
KPEBIE
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08

129
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
PANE
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189.0 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
PERERE
Urbain 840,00 420 000,00 2 100,00 4,20
Péri-urbain 420,00 210 000,00 1 050,00 2,10
Rural 105,60 52 800,00 264,00 0,53
Terre agricole 21,60 10 800,00 54,00 0,11
SONTOU -

Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00


Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre aqri cole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
SINENDE FÔ-BOURE
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre aqri cole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
SEKERE
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre aqri cole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
SIKKI
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 ‘39,0 0,08
SINENDE
Urbain 924,00 462 000,00 2 310,00 4,62
Péri-urbain 462,00 231 000,00 1 155,00 2,31
Rural 115,20 57 600,00 288,00 0,58
Terre agricole 22,80 11 400,00 57,00 0,11
TCHAOUR ALAFIAROU
OU Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 . 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 .0,08
BETEROU
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
GORO
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 .0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
KIKA
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
SANSON
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,00 37 500,00 187,50 0,38
Terre agricole 15,00 7 500,00 37,50 0,08

130
Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
TCHAOUR TCHATCHOU
OU Urbain 924,00 462 000,00 2 310,00 4,62
Péri-urbain 462,00 231 000,00 1 155,00 2,31
Rural 115,20 57 600,00 288,00 0,58
Terre agricole 22.80 11 400,00 57,00 0,11
TCHAOUROU
Urbain 924,00 462 000,00 2 310,00 4,62
Péri-urbain 462,00 231 000,00 1 155,00 2,31
Rural 115,20 57 600,00 288,00 0,58
Terre agricole 22,80 11 400,00 57,00 0,11
COLLINES DASSA E
ZOUME Urbain 840,00 420 000,00 2 100,00 4,20
Péri-urbain 420,00 210 000,00 1 050,00 2,10
Rural 105,60 52 800,00 264,00 0,53
Terre agricole 21,60 10 800,00 54,00 0,11
DASSA 1
Urbain 18 480,00 9 240 000,00 46 200,00 92,40
Péri-urbain 9 240,00 4 620 000,00 23 100,00 46,20
Rural 2 310,00 1 155 000,00 5 775,00 11,55
Terre agricole 462,00 231 000,00 1 155,00 2,31
DASSA II
Urbain 3 840,00 1 920 000,00 9 600,00 19,20
Péri-urbain 1 920,00 960 000,00 4 800,00 9,60
Rural 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Terre agricole 96,00 48 000,00 240,00 0,48
GBAFFO
Urbain 840,00 420 000,00 2 100,00 4,20
Péri-urbain 420,00 210 000,00 1 050,00 2,10
Rural 105,00 52 500,00 262,50 0,53
Terre agricole 21,00 10 500,00 52,50 0,11
LEMA
Urbain 840,00 420 000,00 2 100,00 4,20
Péri-urbain 420,00 210 000,00 1 050,00 2,10
Rural 105,60 52 800,00 264,00 0,53
Terre agricole 21,60 10 800,00 54,00 0,11
KERE
Urbain 840,00 420 000,00 2 100,00 4,20
Péri-urbain 420,00 210 000,00 1 050,00 2,10
Rural 105,60 52 800,00 264,00 0,53
Terre agricole 21,60 10 800,00 54,00 0,11
KPINGNI
Urbain 1 800,00 900 000,00 4 500,00 9,00
Péri-urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Rural 225,60 112 800,00 564,00 1,13
Terre agricole 45,60 22 800,00 114,00 0,23
PAOUINGNAN
Urbain 1 800,00 900 000,00 4 500,00 9,00
Péri-urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Rural 225,60 112 800,00 564,00 1,13
Terre agricole 45,60 22 800,00 114,00 0,23
SOCLOGBO
Urbain 840,00 420 000,00 2 100,00 4,20
Péri-urbain 420,00 210 000,00 1 050,00 2,10
Rural 105,60 52 800,00 264,00 0,53
Terre agricole 21,60 10 800,00 54,00 0,11
TRE
Urbain 840,00 420 000,00 2 100,00 4,20
Péri-urbain 420,00 210 000,00 1 050,00 2,10
Rural 105,60 52 800,00 264,00 0,53
Terre agricole 21,60 10 800,00 54,00 0,11

131
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
BANTE AGOUA
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
AKPASSI
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
ATOKOLIGBE
Urbain 1 200,00 600 000,00 3 000,00 6,00
Péri-urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Rural 150,00 75 000,00 375,00 0,75
Terre agricole 30,00 15 000,00 75,00 0,15
BANTE
Urbain 1 200,00 600 000,00 3 000,00 6,00
Péri-urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Rural 150,00 75 000,00 375,00 0,75
Terre agricole 30,00 15 000,00 75,00 0,15
BOBE
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,0.8
GOUKA
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
LOUGBA
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
KOKO
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
PIRA
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
GLAZOUE AKLAMPA
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
ASSANTE
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
GLAZOUE
Urbain 4 920,00 2 460 000,00 12 300,00 24,60
Péri-urbain 2 460,00 1 230 000,00 6 150,00 12,30
Rural 615,60 307 800,00 1 539,00 3,08
Terre agricole 123,60 61 800,00 309,00 0,62
GOME
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09

132
Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
GLAZOUE KPAKPAZA
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
MAGOUMI
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
OUEDEME
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
SOKPONTA
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
THIO
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
ZAFFE
Urbain 1 440,00 720 000,00 3 600,00 7,20
Péri-urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Rural 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Terre agricole 36,00 18 000,00 90,00 0,18
OUESSE CHALLA-OGOÏ
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
DJEGBE
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
GBANLIN
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
IKEMON
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
KILIBO
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
LAMINOU
Urbain 2 640,00 1 320 000,00 6 600,00 13,20
Péri-urbain 1 320,00 660 000,00 3 300,00 6,60
Rural 330,00 165 000,00 825,00 1,65
Terre agricole 66,00 33 000,00 165,00 0,33

133
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
OUESSE ODOUGBA
Urbain 4 200,00 2 100 000,00 10 500,00 21,00
Péri-urbain 2 100,00 1 050 000,00 5 250,00 10,50
Rural 525,60 262 800,00 1 314,00 2,63
Terre agricole 105,60 52 800,00 264,00 0,53
OUESSE
Urbain 1 800,00 900 000,00 4 500,00 9,00
Péri-urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Rural 225,60 112 800,00 564,00 1,13
Terre agricole 45,60 22 800,00 114,00 0,23
TOUI
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
SAVALOU SAVALOU-AGA
Urbain 2 040,00 1 020 000,00 5 100,00 10,20
Péri-urbain 1 020,00 510 000,00 2 550,00 5,10
Rural 255,60 127 800,00 639,00 1,28
Terre agricole 51,60 25 800,00 129,00 0,26
SAVALOU- AGBADO
Urbain 3 840,00 1 920 000,00 9 600,00 19,20
Péri-urbain 1 920,00 960 000,00 4 800,00 9,60
Rural 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Terre agricole 96,00 48 000,00 240,00 0,48
SAVALOU- ATTAKE
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
DJALLOUKOU
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
DOUME
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
GOBADA
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
KPATABA
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
LAHOTAN
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
LEMA
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
LOGOZOHE
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09

134
Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
MONKPA
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
OUESSE
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
OTTOLA
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
TCHETTI
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
SAVE ADIDO
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
BESSE
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
BONI
Urbain 1 920,00 960 000,00 4 800,00 9,60
Péri-urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Rural 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Terre agricole 48,00 24 000,00 120,00 0,24
KABOUA
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0.09
OKPARA
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
PLATEAU
Urbain 8 400,00 4 200 000,00 21 000,00 42,00
Péri-urbain 4 200,00 2 100 000,00 10 500,00 21,00
Rural 1 050,00 525 000,00 2 625,00 5,25
Terre agricole 210,00 105 000,00 525,00 1,05
S AKIN
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
OFFE
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
COUFFO APLAHOUE APLAHOUE
Urbain 2 640,00 1 320 000,00 6 600,00 13,20
Péri-urbain 1 320,00 660 000,00 3 300,00 6,60
Rural 330,00 165 000,00 825,00 1,65
Terre agricole 66,00 33 000,00 165,00 0,33

135
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
APLAHOUE ATOMEY
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
AZOVE
Urbain 7 200,00 3 600 000,00 18 000,00 36,00
Péri-urbain 3 600,00 1 800 000,00 9 000,00 18,00
Rural 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Terre agricole 180,00 90 000,00 450,00 0,90
DEKPO
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
GODOHOU
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
KlSSAMEY
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
LONKLY
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
DJAKOTO ADJITINMEY
MEY Urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Péri-urbain 450,00 225 000,00 1 125,00 2,25
Rural 112,80 56 400,00 282,00 0,56
Terre agricole 22,80 11 400,00 57,00 0,11
BETOUMEY
Urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Péri-urbain 450,00 225 000,00 1 125,00 2,25
Rural 112,50 56 250,00 281,30 0,56
Terre agricole 22,50 11 250,00 56,30 0,11
GOHOMEY
Urbain 1 200,00 600 000,00 3 000,00 6,00
Péri-urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Rural 150,00 75 000,00 375,00 0,75
Terre agricole 30,00 15 000,00 75,00 0,15
HOUEGAMEY
Urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Péri-urbain 450,00 225 000,00 1 125,00 2,25
Rural 112,50 56 250,00 281,30 0,56
Terre agricole 22,50 11 250,00 56,30 0,11
KINKINHOUE
Urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Péri-urbain 450,00 225 000,00 1 125,00 2,25
Rural 112,50 56 250,00 281,30 0,56
Terre agricole 22,50 11 250,00 56,30 0,11
KOKOHOUE
Urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Péri-urbain 450,00 225 000,00 1 125,00 2,25
Rural 112,50 56 250,00 281,30 0,56
Terre agricole 22,50 11 250,00 56,30 0,11

136
Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
DJAKOTO KPOBA
MEY Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
SOKOUHOUE
Urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Péri-urbain 450,00 225 000,00 1 125,00 2,25
Rural 112,50 56 250,00 281,30 0,56
Terre agricole 22,50 11 250,00 56,30 0,11
DJAKOTOMEY I
Urbain 2 760,00 1 380 000,00 6 900,00 13,80
Péri-urbain 1 380,00 690 000,00 3 450,00 6,90
Rural 345,00 172 500,00 862,50 1,73
Terre agricole 69,00 34 500,00 172,50 0,35
DJAKOTOMEY II
Urbain 3 120,00 1 560 000,00 7 800,00 15,60
Péri-urbain 1 560,00 780 000,00 3 900,00 7,80
Rural 390,00 195 000,00 975,00 1,95
Terre agricole 78,00 39 000,00 195,00 0,39
KLOUEKA ADJAHONME
NME Urbain 1 200,00 600 000,00 3 000,00 6,00
Péri-urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Rural 150,00 75 000,00 375,00 0,75
Terre agricole 30,00 15 000,00 75,00 0,15
AHOGBEYA
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,60 22 800,00 114,00 0,23
Terre agricole 9,60 4 800,00 24,00 0,05
AYAHOHOUE
Urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Péri-urbain 450,00 225 000,00 1 125,00 2,25
Rural 112,80 56 400,00 282,00 0,56
Terre agricole 22,80 11 400,00 57,00 0,11
DJOTTO
Urbain 360,00 180.000,0 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,60 22 800,00 114,00 0,23
Terre agricole 9,60 4 800,00 24,00 0,05
LANTA
Urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Péri-urbain 450,00 225 000,00 1 125,00 2,25
Rural 112,80 56 400,00 282,00 0,56
Terre agricole 22,80 11 400,00 57,00 0,11
TCHIKPE
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,60 22 800,00 114,00 0,23
Terre agricole 9,60 4 800,00 24,00 0,05
KLOUEKANME
Urbain 6 000,00 3 000 000,00 15 000,00 30,00
Péri-urbain 3 000,00 1 500 000,00 7 500,00 15,00
Rural 750,00 375 000,00 1 875,00 3,75
Terre agricole 150,00 75 000,00 375,00 0,75
LALO ADOUNKANDJI
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09

137
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
LALO AHODJINNAKO
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
AHOMADEGBE
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900.0 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
BANIGBE
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,4 5
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
GNIZOUNME
Urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Péri-urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Rural 30,00 15 000,00 75,00 0,15
Terre agricole 6,00 3 000,00 15,00 0,03
HLASSAME
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
LOKOGBA
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
TCHITO
Urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Péri-urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Rural 30,00 15 000,00 75,00 0,15
Terre agricole 6,00 3 000,00 15,00 0,03
TOHOU
Urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Péri-urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Rural 30,00 15 000,00 75,00 0,15
Terre agricole 6,00 3 000,00 15,00 0,03
ZALLI
Urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Péri-urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Rural 30,00 15 000,00 75,00 0,15
Terre agricole 6,00 3 000,00 15,00 0,03
LALO
Urbain 1 560,00 780 000,00 3 900,00 7,80
Péri-urbain 780,00 390 000,00 1 950,00 3,90
Rural 195,60 97 800,00 489,00 0,98
Terre agricole 39,60 19 800,00 99,00 0,20
TOVIKLIN ADJIDO
Urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Péri-urbain 450,00 225 000,00 1 125,00 2,25
Rural 112,50 56 250,00 281,30 0,56
Terre agricole 22,50 11 250,00 56,30 0,11

138
Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
TOVIKLIN AVEDJIN
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,00 22 500,00 112,50 0,23
Terre agricole 9,00 4 500,00 22,50 0,05
DOKO
Urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Péri-urbain 450,00 225 000,00 1 125,00 2,25
Rural 112,50 56 250,00 281,30 0,56
Terre agricole 22,50 11 250,00 56,30 0,11
HOUEDOGOLI
Urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Péri-urbain 450,00 225 000,00 1 125,00 2,25
Rural 112,50 56 250,00 281,30 0,56
Terre agricole 22,50 11 250,00 56,30 0.11
MISSINKO
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,00 22 500,00 112,50 0,23
Terre agricole 9,00 4 500,00 22,50 0,05
TANOU-GOLA
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,00 22 500,00 112,50 0,23
Terre agricole 9,00 4 500,00 22,50 0,05
TOVIKLIN
Urbain 2 040,00 1 020 000,00 5100,00 10,20
Péri-urbain 1 020,00 510 000,00 2 550,00 8,10
Rural 255,00 127 500,00 637,50 1,28
Terre agricole 51,00 25 500,00 127,50 0,26
DOGBO AYOMI
Urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Péri-urbain 450,00 225 000,00 1 125,00 2,25
Rural 112,80 56 400,00 282,00 0,56
Terre agricole 22,80 11 400,00 57,00 0,11
DEVE
Urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Péri-urbain 450,00 225 000,00 1 125,00 2,25
Rural 112,80 56 400,00 282,00 0,56
Terre agricole 22,80 11 400,00 57,00 0,11
HONTON
Urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Péri-urbain 450,00 225 000,00 1 125,00 2,25
Rural 112,80 56 400,00 282,00 0,56
Terre agricole 22,80 11 400,00 57,00 0,11
LOKOGOHOUE
Urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Péri-urbain 450,00 225 000,00 1 125,00 2,25
Rural 112,80 56 400,00 282,00 0,56
Terre agricole 22,80 11 400,00 57,00 0,11
MADJRE
Urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Péri-urbain 450,00 225 000,00 1 125,00 2,25
Rural 112,80 56 400,00 282,00 0,56
Terre agricole 22,80 11 400,00 57,00 0,11
TOTCHANGNI
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,60 22 800,00 114,00 0,23
Terre agricole 9,60 4 800,00 24,00 0,05

TOTA
Urbain 6 000,00 3 000 000,00 15 000,00 30,00
Péri-urbain 3 000,00 1 500 000,00 7 500,00 15,00
Rural 750,00 375 000,00 1 875,00 3,75
Terre agricole 150,00 75 000,0 375,00 0,75

139
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
DONGA DJOUGOU DJOUGOU I
Urbain 17 884,80 8 942 400,00 44 712,00 89,42
Péri-urbain 8 942,40 4 471 200,00 22 356,00 44,71
Rural 2 235,60 1 117 800,00 5 589,00 1 1,18
Terre agricole 447,60 223 800,00 1 119,00 2,24
DJOUGOU II
Urbain 7 678,80 3 839 400,00 19197,00 38,39
Péri-urbain 3 840,00 1 920 000,00 9 600,00 19,20
Rural 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Terre agricole 192,00 96 000,00 480,00 0,96
DJOUGOU III
Urbain 3 846,00 1 923 000,00 9615,00 19,23
Péri-urbain 1 923,60 961 800,00 4 809,00 9,62
Rural 481,20 240 600,00 1 203,00 2,41
Terre agricole 96,00 48 000,00 240,00 0,48
BAREI
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
BARIENOU
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
BELEFOUNGOU
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,0 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
BOUGOU
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
KOLOKONDE
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
ONKLOU
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
PARTAGO
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
PELEBINA
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
SEROU
Urbain 4 686,00 2 343 000,00 11 715,00 23,43
Péri-urbain 2 343,60 1 171 800,00 5 859,00 11,72
Rural 585,60 292 800,00 1 464,00 2,93
Terre agricole 117,60 58 800,00 294,00 0,59

140
Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
BASSILA ALEDJO
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
MANIGRI
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
PENESSOULOU
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
BASSILA
Urbain 769,20 384 600,00 1 923,00 3,85
Péri-urbain 385,20 192 600,00 963,00 1,93
Rural 96,00 48 000,00 240,00 0,48
Terre agricole 19,20 9 600,00 48,00 0,10
COPARGO ANANDANA
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
PAGEGOU
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
SINGRE
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
COPARGO
Urbain 1 509,60 754 800,00 3 774,00 7,55
Péri-urbain 754,80 377 400,00 1 887,00 3,77
Rural 188,40 94 200,00 471,00 0,94
Terre agricole 37,20 18 600,00 93,00 0,19
OUAKE BADJOUDE
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
KOMDE
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
SEMERE I
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
SEMERE II
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12

141
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
OUAKE TCHALLINGA
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
OUAKE
Urbain 1 384,80 692 400,00 3 462,00 6,92
Péri-urbain 692,40 346 200,00 1 731,00 3,46
Rural 172,80 86 400,00 432,00 0,86
Terre agricole 34,80 17 400,00 87,00 0,17
MONO LOKOSSA AGAME
Urbain 1 800,00 900 000,00 4 500,00 9,00
Péri-urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Rural 225,60 112 800,00 564,00 1,13
Terre agricole 45,60 22 800,00 114,00 0,23
HOUIN
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
KOUDO
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
LOKOSSA
Urbain 8 820,00 4 410 000,00 . 22 050,0 44,10
Péri-urbain 4410,00 2 205 000,00 11 025,00 22,05
Rural 1 102,80 551 400,00 2 757,00 5,51
Terre agricole 220,80 110 400,00 552,00 1,10
OUEDEME-ADJA
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,60 37 800,00 189,00 0,38
Terre agricole 15,60 7 800,00 39,00 0,08
ATHIEME ADOHOUN
Urbain 1 800,00 900 000,00 4 500,00 9,00
Péri-urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Rural 225,00 112 500,00 562,50 1,13
Terre agricole 45,00 22 500,00 112,50 0,23
ATCHANNOU
Urbain 1 800,00 900 000,00 4 500,00 9,00
Péri-urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Rural 225,00 112 500,00 562,50 1,13
Terre agricole 45,00 22 500,00 112,50 0,23
ATHIEME
Urbain 7 920,00 3 960 000,00 19 800,00 39,60
Péri-urbain 3 960,00 1 980 000,00 9 900,00 19,80
Rural 990,00 495 000,00 2 475,00 4,95
Terre agricole 198,00 99 000,00 495,00 0,99
DEDEKPOE
Urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Péri-urbain 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Rural 15,00 7 500,00 37,50 0,08
Terre agricole 3,00 1 500,00 7,50 0,02
KPINNOU
Urbain 14 760,00 7 380 000,00 36 900,00 73,80
Péri-urbain 7 380,00 3 690 000,00 18450,00 36,90
Rural 1 845,00 922 500,00 4612,50 9,23
Terre agricole 369,00 184 500,00 922,50 1,85

142
Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
BOPA AGBODJI
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,00 37 500,00 187,50 0,38
Terre agricole 15,00 7 500,00 37,50 0,08
BADAZOUIN
Urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Péri-urbain 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Rural 15,00 7 500,00 37,50 0,08
Terre agricole 3,00 1 500,00 7,50 0,02
BOPA
Urbain 1 500,00 750 000,00 3 750,00 7,50
Péri-urbain 750,00 375 000,00 1 875,00 3,75
Rural 187,50 93 750,00 468,80 0,94
Terre agricole 37,50 18 750,00 93,80 0,19
GBAKPODJI
Urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Péri-urbain 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Rural 15,00 7 500,00 37,50 0,08
Terre agricole 3,00 1 500,00 7,50 0,02
LOBOGO
Urbain 1 800,00 900 000,00 4 500,00 9,00
Péri-urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Rural 225,00 112 500,00 562,50 1,13
Terre agricole 45,00 22 500,00 112,50 0,23
POSSOTOME
Urbain 1 320,00 660 000,00 3 300,00 6,60
Péri-urbain 660,00 330 000,00 1 650,00 3,30
Rural 165,00 82 500,00 412,50 0,83
Terre agricole 33,00 16 500,00 82,50 0,17
YEGODOE
Urbain 1 020,00 510 000,00 2 550,00 5,10
Péri-urbain 510,00 255 000,00 1 275,00 2,55
Rural 127,50 63 750,00 318,80 0,64
Terre agricole 25,50 12 750,00 63,80 0,13
AGATOGBO
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
AKODEHA
Urbain 1 320,00 660 000,00 3 300,00 6,60
Péri-urbain 660,00 330 000,00 1 650,00 3,30
Rural 165,00 82 500,00 412,50 0,83
Terre agricole 33,00 16 500,00 82,50 0,17
COME
Urbain 7 440,00 3 720 000,00 18 600,00 37,20
Péri-urbain 3 720,00 1 860 000,00 9 300,00 18,60
Rural 930,00 465 000,00 2 325,00 4,65
Terre agricole 186,00 93 000,00 465,00 0,93
OUEDEME-PEDAH
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
OUMAKO
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12

143
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
GRAND- ADJAHA
POPO Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
AGOUE
Urbain 13 800,00 6 900 000,00 34 500,00 69,00
Péri-urbain 6 900,00 3 450 000,00 17 250,00 34,50
Rural 1 725,00 862 500,00 4312,50 8,63
Terre agricole 345,00 172 500,00 862,50 1,73
AVLO
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
DJANGLANMEY
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
GBEHOUE
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
GRAND-POPO
Urbain 13 200,00 6 600 000,00 33 000,00 66,00
Péri-urbain 6 600,00 3 300 000,00 16 500,00 33,00
Rural 1 650,00 825 000,00 4 125,00 8,25
Terre agricole 330,00 165 000,00 825,00 1,65
SAZUE
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
HOUEYOG DAHE
BE Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
DOUTOU
Urbain 1 440,00 720 000,00 3 600,00 7,20
Péri-urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Rural 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Terre agricole 36,00 18 000,00 90,00 0,18
HOUEYOGBE
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
HONHOUE
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12

144
Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
HOUEYOG SE
BE Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
ZOUNGBONOU
Urbain 3 000,00 1 500 000,00 7 500,00 15,00
Péri-urbain 1 500,00 750 000,00 3 750,00 7,50
Rural 375,00 187 500,00 937,50 1,88
Terre agricole 75,00 37 500,00 187,50 0,38
ZOU ABOMEY AGBOKPA
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
DETOHOU
Urbain 2 280,00 1 140 000,00 5 700,00 11,40
Péri-urbain 1 140,00 570 000,00 2 850,00 5,70
Rural 285,60 142 800,00 714,00 1,43
Terre agricole 57,60 28 800,00 144,00 0,29
SEHOUN
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
ZOUNZONME
Urbain 9 300,00 4 650 000,00 23 250,00 46,50
Péri-urbain 4 650,00 2 325 000,00 11 625,00 23,25
Rural 1 162,80 581 400,00 2 907,00 5,81
Terre agricole 232,80 116 400,00 582,00 1,16
DJEGBE
Urbain 10 020,00 5 010 000,00 25 050,00 50,10
Péri-urbain 5010,00 2 505 000,00 12 525,00 25,05
Rural 1 252,80 626 400,00 3132,00 6,26
Terre agricole 250,80 125 400,00 627,00 1,25
HOUNLI
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
VIDOLE
Urbain 6 000,00 3 000 000,00 15 000,00 30,00
Péri-urbain 3 000,00 1 500 000,00 7 500,00 15,00
Rural 750,00 375 000,00 1 875,00 3,75
Terre agricole 150,00 75 000,00 375,00 0,75
ADANHONDJIGON
AGBANGN Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
IZOUN Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
ADINGNIGON
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,00 22 500,00 112,50 0,23
Terre agricole 9,00 4 500,00 22,50 0,05
AGBANGNIZOUN
Urbain 900,00 450 000,00 2 250,00 4,50
Péri-urbain 450,00 225 000,00 1 125,00 2,25
Rural 112,50 56 250,00 281,30 0,56
Terre agricole 22,50 11 250,00 56,30 0,11

145
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
GBANGNI KINTA
ZOU Urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Péri-urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Rural 30,00 15 000,00 75,00 0,15
Terre agricole 6,00 3 000,00 15,00 0,03
KPOTA
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
LISSAZOUNME
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
SAHE
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
SINWE
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
TAN VE
Urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Péri-urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Rural 30,00 15 000,00 75,00 0,15
Terre agricole 6,00 3 000,00 15,00 0,03
ZOUNGOUNDO
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
BOHICO AGONGOINTO
N Urbain 4 080,00 2 040 000,00 10 200,00 20,40
Péri-urbain 2 040,00 1 020 000,00 5100,00 10,20
Rural 510,00 255 000,00 1 275,00 2,55
Terre agricole 102,00 51 000,00 255,00 0,51
AVOGBANA
Urbain 2 400,00 1 200 000,00 6 000,00 12,00
Péri-urbain 1 200,00 600 000,00 3 000,00 6,00
Rural 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Terre agricole 60,00 30 000,00 150,00 0,30
GNIDJAZOUN
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
LISSEZOUN
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
OUASSAHO
Urbain 1 500,00 750 000,00 3 750,00 7,50
Péri-urbain 750,00 375 000,00 1 875,00 3,75
Rural 187,20 93 600,00 468,00 0,94
Terre agricole 37,20 18 600,00 93,00 0,19

146
Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
BOHICON PASSAGON
Urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Péri-urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Rural 90,00 45 000,00 225,00 0,45
Terre agricole 18,00 9 000,00 45,00 0,09
SACLO
Urbain 1 500,00 750 000,00 3 750,00 7,50
Péri-urbain 750,00 375 000,00 1 875,00 3,75
Rural 187,20 93 600,00 468,00 0,94
Terre agricole 37,20 18 600,00 93,00 0,19
SODOHOME
Urbain 2 280,00 1 140 000,00 5 700,00 11,40
Péri-urbain 1 140,00 570 000,00 2 850,00 5,70
Rural 285,60 142 800,00 714,00 1,43
Terre agricole 57,60 28 800,00 144,00 0,29
BOHICON 1
Urbain 5 100,00 2 550 000,00 12 750,00 25,50
Péri-urbain 2 550,00 1 275 000,00 6 375,00 12,75
Rural 637,20 318 600,00 1 593,00 3,19
Terre agricole 127,20 63 600,00 318,00 0,64
BOHICON II
Urbain 16 800,00 8 400 000,00 42 000,00 84,00
Péri-urbain 8 400,00 4 200 000,00 21 000,00 42,00
Rural 2 100,00 1 050 000,00 5 250,00 10,50
Terre agricole 420,00 210 000,00 1 050,00 2,10
COVE ADOGBE
Urbain 1 560,00 780 000,00 3 900,00 7,80
Péri-urbain 780,00 390 000,00 1 950,00 3,90
Rural 195,00 97 500,00 487,50 0,98
Terre agricole 39,00 19 500,00 97,50 0,20
HOUEKO
Urbain 2 520,00 1 260 000,00 6 300,00 12,60
Péri-urbain 1 260,00 630 000,00 3150,00 6,30
Rural 315,00 157 500,00 787,50 1,58
Terre agricole 63,00 31 500,00 157,50 0,32
HOUIN-HOUNSO
Urbain 2 520,00 1 260 000,00 6 300,00 12,60
Péri-urbain 1 260,00 630 000,00 3150,00 6,30
Rural 315,00 157 500,00 787,50 1,58
Terre agricole 63,00 31 500,00 157,50 0,32
GOUNLI
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
LAÏNTA-COGBE
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 780,00 390 000,00 1 950,00 3,90
Rural 195,00 97 500,00 487,50 0,98
Terre agricole 39,00 19 500,00 97,50 0,20
NAOGON
Urbain 1 440,00 720 000,00 3 600,00 7,20
Péri-urbain 720,00 360 000,00 1 800,00 3,60
Rural 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Terre agricole 36,00 18 000,00 90,00 0,18

147
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
SOLI
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
ZOGBA
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,00 0,12
DJIDJA AGONDJI
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,00 37 500,00 187,50 0,38
Terre agricole 15,00 7 500,00 37,50 0,08
AGOUNA
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,00 37 500,00 187,50 0,38
Terre agricole 15,00 7 500,00 37,50 0,08
DAN
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,00 37 500,00 187,50 0,38
Terre agricole 15,00 7 500,00 37,50 0,08
DJIDJA
Urbain 1 080,00 540 000,00 2 700,00 5,40
Péri-urbain 540,00 270 000,00 1 350,00 2,70
Rural 135,00 67 500,00 337,50 0,68
Terre agricole 27,00 13 500,00 67,50 0,14
DOHOUIME
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,00 37 500,00 187,50 0,38
Terre agricole 15,00 7 500,00 37,50 0,08
GOBAIX
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,00 37 500,00 187,50 0,38
Terre agricole 15,00 7 500,00 37,50 0,08
HOUTON
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,00 37 500,00 187,50 0,38
Terre agricole 15,00 7 500,00 37,50 0,08
MOUGNON
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,00 37 500,00 187,50 0,38
Terre agricole 15,00 7 500,00 37,50 0,08
MONSOUROU
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,00 37 500,00 187,50 0,38
Terre agricole 15,00 7 500,00 37,50 0,08
OUMBEGAME
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,00 37 500,00 187,50 0,38
Terre agricole 15,00 7 500,00 37,50 0,08
SETTO
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,00 37 500,00 187,50 0,38
Terre agricole 15,00 7 500,00 37,50 0,08

148
Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
DJIDJA ZOUNKON
Urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Péri-urbain 300,00 150 000,00 750,00 1,50
Rural 75,00 37 500,00 187,50 0,38
Terre agricole 15,00 7 500,00 37,50 0,08
OUINHI DASSO
Urbain 672,00 336 000,00 1 680,00 3,36
Péri-urbain 336,00 168 000,00 840,00 1,68
Rural 84,00 42 000,00 210,00 0,42
Terre agricole 16,80 8 400,00 42,00 0,08
SAGON
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
TOHOUE
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
OÜÏNHI
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30.0 0,06
ZA-KPOTA ALLAHE
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,00 22 500,00 112,50 0,23
Terre agricole 9,00 4 500,00 22,50 0,05
ASSALIN
Urbain 1 200,00 600 000,00 3 000,00 6,00
Péri-urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Rural 150,00 75 000,00 375,00 0,75
Terre agricole 30,00 15 000,00 75,00 0,15
HOUNGOME
Urbain 1 200,00 600 000,00 3 000,00 6,00
Péri-urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Rural 150,00 75 000,00 375,00 0,75
Terre agricole 30,00 15 000,00 75,00 0,15
KPAKPAME
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,00 22 500,00 112,50 0,23
Terre agricole 9,00 4 500,00 22,50 0,05
KPOZOUN
Urbain 960,00 480 000,00 2 400,00 4,80
Péri-urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Rural 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Terre agricole 24,00 12 000,00 60,0 ■ 0,12
ZA-TANTA 2
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,00 22 500,00 112,50 0,23
Terre agricole 9,00 4 500,00 22,50 0,05
ZEKO
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,00 22 500,00 112,50 0,23
Terre agricole 9,00 4 500,00 22,50 0,Ô5
ZA-KPOTA
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06

149
Doctrine Fiscale du Bénin

Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
ZAGNANA AGONLI-HOUEGBO
DO Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
BANAME
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
DON-TAN
Urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Péri-urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Rural 30,00 15 000,00 75,00 0,15
Terre agricole 6,00 3 000,00 15,00 0,03
DOVI
Urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Péri-urbain 120,00 60 000,00 300,00 0,60
Rural 30,00 15 000,00 75,00 0,15
Terre agricole 6,00 3 000,00 15,00 0,03
KPEDEKPO
Urbain 1 200,00 600 000,00 3 000,00 6,00
Péri-urbain 600,00 300 000,00 1 500,00 3,00
Rural 150,00 75 000,00 375,00 0,75
Terre agricole 30,00 15 000,00 75,00 0,15
ZAGNANADO
Urbain 480,00 240 000,00 1 200,00 2,40
Péri-urbain 240,00 120 000,00 600,00 1,20
Rural 60,00 30 000,00 150,00 0,30
Terre agricole 12,00 6 000,00 30,00 0,06
ZOGBODO AKIZA
MEY Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,00 22 500,00 112,50 0,23
Terre agricole 9,00 4 500,00 22,50 0,05
AVLAME
Urbain 660,00 330 000,00 1 650,00 3,30
Péri-urbain 330,00 165 000,00 825,00 1,65
Rural 82,50 41 250,00 206,30 0,41
Terre agricole 16,50 8 250,00 41,30 0,08
CANA I
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,00 22 500,00 112,50 0,23
Terre agricole 9,00 4 500,00 22,50 0,05
CANA II
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,00 22 500,00 112,50 0,23
Terre agricole 9,00 4 500,00 22,50 0,05
DOME
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,00 22 500,00 112,50 0,23
Terre agricole 9,00 4 500,00 22,50 0,05
KOUSSOUKPA
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,00 22 500,00 112,50 0,23
Terre agricole 9,00 4 500,00 22,50 0,05

150
Taxe forfaitaire
Taxe
Prix minimal Exemple de valeur par ma au cas où
forfaitaire
Arrondissement ou d'acquisition d'acquisition de le prix de vente
Département Commune pour une
Zone de référence référence pour un est Inférieur au
parcelle de
par m2 domaine de 500 m2 prix minimal
500m 2
d’acquisition
Prix à ajuster selon la superficie de la parcelle
ZOGBODO KPOKISSA
MEY Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,00 22 500,00 112,50 0,23
Terre agricole 9,00 4 500,00 22,50 0,05
MASSI
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,00 22 500,00 112,50 0,23
Terre agricole 9,00 4 500,00 22,50 0,05
TANWE-HESSOU
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,00 22 500,00 112,50 0,23
Terre agricole 9,00 4 500,00 22,50 0,05
ZOUKOU
Urbain 360,00 180 000,00 900,00 1,80
Péri-urbain 180,00 90 000,00 450,00 0,90
Rural 45,00 22 500,00 112,50 0,23
Terre agricole 9,00 4 500,00 22,50 0,05
ZOGBODOMEY
Urbain 660,00 330 000,00 1 650,00 3,30
Péri-urbain 330,00 165 000,00 825,00 1,65
Rural 82,50 41 250,00 206,30 0,41
Terre agricole 16,50 8 250,00 41,30 0,08

151
Doctrine Fiscale du Bénin

152
DEUXIEME PARTIE

DOCTRINE FISCALE

153
Doctrine Fiscale du Bénin

154
TITRE PREMIER : IMPOTS D’ETAT

Sous-titre : Impôts directs d’Etat

CHAPITRE I : Impôt sur le revenu des personnes physiques

Section 1 : Critères de détermination du domicile fiscal

Note circulaire n°072/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 15 mars 2011


fixant les modalités d’application des dispositions fiscales
de la loi de finances pour la gestion 2011

En application de l’article 3 du code général des impôts, l’impôt sur le revenu


des personnes physiques est établi sur l’ensemble des revenus des personnes
de nationalité béninoise ou étrangère au cours d’une année.
Sont concernées :
- les personnes domiciliées au Bénin, sur l’ensemble de leur revenu de source
béninoise ou étrangère ;
- les personnes non domiciliées au Bénin, sur l’ensemble de leur revenu de
source béninoise.

Le domicile fiscal et les critères de domiciliation sont ceux figurant aux articles
2 et 8 du code général des impôts, à savoir :
- habitation principale et permanente ;
- lieu du principal séjour au Bénin. Sont considérés comme ayant au Bénin le
lieu de leur séjour principal, les contribuables qui y séjournent pendant plus
de six mois au cours d’une année donnée. La condition de séjour principal est
réputée remplie lorsque le contribuable est personnellement et effectivement
présent à titre principal au Bénin ;
- lieu d’exercice à titre permanent de l’activité professionnelle.

Salariés

Pour les salariés, le domicile est fonction du lieu où ils exercent effectivement
et régulièrement leur activité professionnelle. Lorsque les contribuables
exercent simultanément plusieurs professions ou la même profession dans
plusieurs pays, les intéressés sont considérés comme domiciliés au Bénin
s’ils y exercent leur activité principale, qui s’entend de celle à laquelle ils
consacrent le plus de temps effectif, même si elle ne dégage pas l’essentiel
de leurs revenus. Les agents de l’État qui exercent leurs fonctions ou sont
chargés de mission dans un pays étranger pour le compte de l’Etat béninois, 
et qui ne sont pas soumis dans ce pays à un impôt personnel sur l’ensemble

155
Doctrine Fiscale du Bénin

de leurs revenus, sont considérés comme fiscalement domiciliés au Bénin et


imposés comme tel à l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques.

Pour les contribuables non-salariés, il convient de rechercher s’ils ont au Bénin


un point d’attache fixe (résidence habituelle ou foyer), un établissement stable
ou une exploitation. A ce niveau c’est le centre d’intérêt du contribuable qui
doit être le critère de domiciliation ;

Situation au Bénin du centre d’intérêt du contribuable.

Le centre d’intérêt du contribuable est le lieu où il a effectué ses principaux


investissements, où il possède le siège de ses affaires, d’où il administre ses
biens. Il peut également concerner le lieu où le contribuable a le centre de ses
activités professionnelles, d’où il tire la majeure partie de ses revenus.

Ces critères ne sont pas utilisés de manière cumulative mais de manière


alternative. En effet, il suffit qu’un seul de ces trois critères soit effectif pour
entraîner la domiciliation fiscale au Bénin.

Section 2 : Détermination des bénéfices ou des revenus nets


catégoriels

I. Bénéfices industriels et commerciaux

1. Régime fiscal des ventes sous douane

Lettre n°039/MFE/DC/DGID/MFRE du 04 juin 2003


relative au régime fiscal des marchandises vendues sous douane

En matière d ‘impôt sur bénéfice, le montant des ventes sous douane fait partie
du chiffre d’affaires concourant à la détermination du bénéfice imposable.

2. Régime d’imposition des bénéfices applicable aux bureaux de


change

Lettre DGID n° 408/ MFE/DC/SGM/DGID/DGE/SGC3 du 19 mars 2004


relative au régime fiscal des bureaux de change

Les opérations de change s’analysent comme des prestations de services.


Conformément aux articles 13 et 14 du Code Général des Impôts, les bureaux
de change sont assujettis à l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux
(BIC) selon les règles de droit commun. A ce titre, ils sont soumis aux mêmes
obligations déclaratives et comptables que les entreprises commerciales et de
services.

156
2.1. Régime comptable et de la définition du chiffre d’affaires à
déclarer

Le régime comptable

En tant qu’établissement commercial non bancaire, le bureau de change est


astreint à la tenue d’une comptabilité de type comptabilité des engagements
conformément à l’article 66 de l’Acte Uniforme de l’OHADA portant organisation
et harmonisation des comptabilités des entreprises sises dans les États-parties.

Le chiffre d’affaires imposable

Pour l’établissement de la déclaration annuelle de résultat, les produits


imposables à déclarer sont le profit net de change réalisé, les commissions
perçues et les produits divers acquis. La masse monétaire brassée sur la
période par l’entité n’entre pas en ligne de compte.

La tenue des livres comptables prévus à l’article 36 du Code Général des


Impôts s’impose aux bureaux de change. Mais en plus de cette obligation
classique, il est enjoint aux bureaux de change d’ouvrir un journal de caisse
coté et paraphé par le Président du tribunal de première instance, qui retrace
en temps réel et journellement les transactions de change et les pertes et
profits constatés par transaction.

3. Régime fiscal de la foire commerciale.

Lettre MEF n°0053-C /MEF/DC/SGM/DGID/DGE SA-1 du 09 janvier 2009


au sujet du régime fiscal de la foire commerciale

. . . La foire commerciale, contrairement à la foire d’exposition, n’est pas


exonérée d’impôts par les dispositions du Code Général des Impôts.

4. Traitement de certaines dépenses effectuées au profit des salariés

Excessivité des rémunérations

Note circulaire N°072/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 15 mars 2011


fixant les modalités d’application des dispositions fiscales de la loi de finances
pour la gestion 2011

L’excessivité d’une rémunération peut être soulevée au regard de l’article 21-


a-2 du code général des impôts, toutes les fois que l’Administration est en
mesure d’établir que la rétribution allouée en contrepartie du service rendu

157
Doctrine Fiscale du Bénin

dépasse celle correspondant à la qualification professionnelle du bénéficiaire,


à l’étendue de son activité, à ses aptitudes particulières, aux résultats de
l’entreprise, au montant des salaires de l’entreprise, à la rémunération allouée
aux emplois identiques dans l’entreprise ou ailleurs, ou à encore à la politique
des salaires de l’employeur.

La recherche d’une excessivité doit être faite seulement dans des situations
exceptionnelles, soit que les rémunérations versées soient manifestement
exagérées par rapport au service rendu, soit que les circonstances de fait
permettent de présumer que l’avantage consenti n’a pas été accordé dans
l’intérêt direct de l’exploitation, mais notamment en fonction de liens affectifs
ou d’intérêts unissant les bénéficiaires à des personnes possédant le contrôle
de l’entreprise.

5. Traitement fiscal des «managements fees»

Lettre N° 1781/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 25 juin 2020 *


sur le traitement fiscal des «management fees»

Les managements fees, versées par une filiale à la société mère en


contrepartie de services rendus par cette dernière, sont déductibles sous une
triple condition :
- elles doivent remplir les conditions générales de déductibilité des charges
prévues au point 4 de l’article 21 du CGI ;
- les montants en jeu ne doivent pas être excessifs et présenter le caractère
d’un transfert indirect de bénéfice ;
- Les «management fees» mis ensemble avec les autres frais d’assistance
technique, comptable et financière, les frais d’études, les frais de siège et
autres frais assimilés ainsi que les commissions aux bureaux d’achat versés
par la filiale, au titre d’un exercice fiscal donné, ne sont déductibles que dans
la limite de 5% du bénéfice imposable avant déduction des frais en cause tels
que définis au point 5 f de l’article 21 du CGI.

NDLR : La loi de finances pour la gestion 2021 a porté la limitation de


la déduction de ces frais à 5% du bénéfice imposable avant déduction
des frais en cause du résultat avant déduction de ces frais.

158
6. Modalités d’application du report déficitaire

Circulaire N°024/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 08 janvier 2021


portant modalités d’application des dispositions fiscales
de la loi de finances pour la gestion 2021

6.1. Modalités du report


En application de l’article 25 du CGI, le déficit subi pendant un exercice est
considéré comme une charge de l’exercice suivant et déduit du bénéficie de
cet exercice. Si ce bénéfice n’est pas suffisant pour que la déduction puisse
être intégralement opérée, l’excédent du déficit est reporté successivement
sur les bénéfices des exercices suivants jusqu’au cinquième exercice qui suit
l’exercice déficitaire.

a- Condition d’admission du report Pour être reportable,


- le déficit doit être justifié ;
- la preuve de l’existence du déficit résulte en principe de la comptabilité
qui doit être régulière et complète. La réalité du déficit peut être établie par
tout moyen de preuve. L’Administration est en droit de vérifier la comptabilité
d’exercices déficitaires prescrits dès lors que ces déficits ont fait l’objet de
report sur des exercices non prescrits. Les redressements apportés à ces
résultats ne peuvent avoir d’autres effets que de réduire ou d’annuler les
reports opérés sur des exercices non prescrits ;
- il ne doit pas être imputé déjà sur le plan fiscal ;
- il doit être à la charge de la société et suppose une identité d’entreprise.
La condition d’identité d’entreprise n’est pas remplie lorsque la composition et
l’activité d’une société ont subi des modifications si importantes que l’on peut
considérer qu’il en résulte une entreprise différente.

Il y a changement d’activité non seulement lorsqu’une entreprise passe d’une


branche d’activité à l’autre mais également lorsqu’une entreprise d’un même
secteur d’activité passe d’un type de métier à l’autre.
Les déficits antérieurs ne sont, en tout état de cause, pas reportables dans
les cas suivants :
- transformation d’une société de personnes en société de capitaux ;
- transformation d’une société de capitaux en société de personnes ;
- transformation d’une société de capitaux en une autre société de capitaux
dès lors que cette transformation emporte création d’une personne morale
nouvelle;
- les cas prévus à l’article 152 du CGI.

159
Doctrine Fiscale du Bénin

b- Durée de report déficitaire


Le délai du report déficitaire est fixé à cinq (5) ans.

c-Échelonnement des déficits


Les déficits doivent être imputés sur le premier résultat bénéficiaire en
commençant par le déficit le plus ancien. De plus, le déficit constaté à la
clôture d’un exercice doit être imputé sur le premier résultat bénéficiaire
réalisé au cours des exercices suivants.
Si la société n’impute pas ce déficit, elle est supposée renoncer à son droit de
report déficitaire.

d-Conditions de perte de droit de report déficitaire


L’entreprise perd son droit de report déficitaire lorsque :
elle s’abstient de reporter son déficit sur le premier résultat bénéficiaire suivant
l’année du déficit, alors même que son bénéfice n’est pas totalement absorbé
par les déficits les plus anciens ;
- elle est coupable de manœuvres frauduleuses manifestes relevées par
l’Administration.

e-Obligation des contribuables


Les contribuables seront astreints à deux ordres d’obligations : l’obligation
d’ordre matériel et l’obligation découlant du principe du report déficitaire.
- L’obligation d’ordre matériel
Les entreprises doivent établir un état des déficits suivant le modèle de fiche
ci-après et le joindre à la déclaration annuelle de résultat prévue aux articles
33, 44 et 159 du CGI.
- Les obligations découlant du principe de report
Elles sont tenues en outre :
- d’imputer le déficit à partir du premier résultat bénéficiaire ;
- de justifier le déficit à la demande de l’administration fiscale ;
- de rattacher le déficit aux activités strictement exercées par l’entreprise.

160
TABLEAU DE DETERMINATION DU RESULTAT
ANNEE

Montant Colonne réservée à l'inspec-


teur
Bénéfice comptable
A réintégrer
Total
A déduire :
Déficit fiscal reportable :
Année
Année
Année
Année
Année
Total à déduire
Bénéfice net imposable Ou
déficit fiscal (rayer la mention
inutile)
Montant exact des déficits
restant à reporter
Année
Année
Année
Année
Année

Au cas où la déduction extracomptable des revenus de titres émis par les Etats
membres de l’UEMOA, les collectivités publiques et leurs démembrements,
telle que le prévoit l’article 22 du CGI, engendrerait de déficit fiscal, ce dernier
ne bénéficie pas du report déficitaire décrit ci-dessus. Le cas échéant, le déficit
reportable est celui dégagé avant déduction de ces revenus.
6.2. Traitement des déficits antérieurs à 2020
Les déficits fiscaux existant au 31 décembre 2019 sont régis par l’ancienne
législation. Les entreprises doivent faire figurer dans un tableau séparé ces
déficits pour leur suivi.
6.3. Traitement des amortissements réputés différés antérieurs
Les amortissements réputés différés effectués avant 2020 sont imputables
dans le nouveau délai de report (de 2020 à 2024) avec la priorité d’imputation
pour les nouveaux déficits.

161
Doctrine Fiscale du Bénin

II : Traitements et salaires

1. Indemnité de départ à la retraite

Avis DGID n° 292 /MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 11 Mai 2011


sur le régime fiscal de l’indemnité de départ à la retraite

Les indemnités de départ à la retraite n’étant pas assimilables aux indemnités


de licenciement, elles n’entrent pas dans le champ d’application de l’article 51
du Code Général des Impôts. Elles demeurent, par conséquent, passibles de
l’IRPP catégorie Traitements et Salaires.

2. Traitement fiscal de la prime dénommée « treizième mois»

Note circulaire N°278/MEFPD/DC/SGM/DGI/DLC/SC DU 05 Avril 2016


relative au traitement fiscal de la prime dénommée « treizième mois»

En application des dispositions de l’article 51 du CGI, les indemnités ou primes


concernant des périodes plus longues que le mois, sont réparties sur l’année
de leur encaissement, pour la détermination de l’impôt sur le revenu des
personnes physiques. La prime dénommée «treizième mois» est assimilée aux
primes plurimensuelles, au regard de son objet.

Pour l’établissement de l’impôt sur le revenu des personnes, la prime


dénommée « treizième mois » est répartie sur l’année de son encaissement,
à l’instar des autres primes de même nature.
Le mode de liquidation de l’IRPP complémentaire lié à la prime dénommée
«treizième mois» est le suivant :
- la prime dénommée « treizième mois » est divisée par le nombre de mois de
salaires concerné par cette prime (en principe 12) ;
- le quotient obtenu du précédent calcul est ajouté au salaire versé au titre de
chaque mois pour obtenir la nouvelle base d’imposition à l’IRPP de l’employé
concerné ;
- l’IRPP dû au titre de chaque mois est liquidé à nouveau en tenant compte de
la nouvelle base mensuelle imposable ainsi déterminée ;
- l’IRPP complémentaire de chaque mois est obtenu en retranchant de
l’imposition due suite à la prise en compte de la prime dénommée prime du
«treizième mois», le montant de l’IRPP déjà déclaré au titre du mois concerné.

Les régularisations liées au paiement de la prime dénommée « treizième


mois» doivent intervenir au plus tard le 10 du mois suivant celui du paiement
de ladite prime, sous peine de sanctions prévues par le Code Général des
Impôts pour les déclarations souscrites hors délai.

162
Toutefois, l’IRPP complémentaire dû au titre des mois antérieurs à celui du
mois de décembre ne serait passible de pénalité que si la déclaration d’IRPP/
TS relative à la prime dite du « treizième mois» intervient hors délai.

3. Réduction d’impôts pour charge de famille pour les femmes


mariées

Lettre DGI n° 2082/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 24 juillet 2020 relative au


sujet du calcul de l’abattement de l’IRPP/TS sur le salaire des femmes mariées

La femme salariée peut bénéficier de l’abattement sur son salaire lorsque,


cumulativement, elle justifie que les enfants sont effectivement à sa charge,
et que son mari ne bénéficie pas déjà de réduction d’impôts du fait de cette
même charge de famille.

III : Revenus des capitaux mobiliers

1. Sommes réputées distribuées

Note circulaire N°072/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 15 mars 2011


fixant les modalités d’application des dispositions fiscales
de la loi de finances pour la gestion 2011

Tout redressement soumis à l’impôt est pris en compte au titre des bénéfices
distribués. Il en est normalement ainsi lorsque ces corrections se sont traduites
par un désinvestissement des sommes rapportées aux résultats et, donc, par
une diminution de l’actif social.

Cependant, toutes les corrections du résultat à l’issue d’un contrôle fiscal ne


sont pas génératrices de revenus distribués. Ainsi, les rehaussements portant
sur les valeurs d’exploitation ou sur les amortissements jugés excessifs, les
provisions injustifiées, les dépenses exclues des charges déductibles par une
disposition fiscale ainsi que sur les sommes réintégrées à titre de sanctions ne
traduisent pas un désinvestissement de l’entreprise et ne doivent pas être pris
en compte au titre des revenus réputés distribués.

En matière d’absorption ou de réduction d’un déficit, la totalité des sommes


réintégrées ne peut être taxée au titre de revenus mobiliers, sur le fondement
du deuxième alinéa de l’article 60 du code général des impôts, que si le
service démontre que ces sommes ont été effectivement appréhendées ou
mises à la disposition des associés. Il n’est point besoin de démonstration
lorsqu’il apparait, à l’analyse des sommes réintégrées, qu’il s’agit des dépenses

163
Doctrine Fiscale du Bénin

personnelles des associés ou des dirigeants qui ont été prises en charge par la
société, des rémunérations excessives ou non effectives.

2. Rémunérations occultes

Les rémunérations occultes correspondent à des charges comptabilisées qui,


en apparence du moins, rémunèrent des prestations dont le fournisseur n’est
pas identifié.
Quant aux distributions occultes, elles résultent le plus souvent de
dissimulations de recettes ou de la prise en charge par la société de dépenses
qui ne lui incombent pas.

IV : Imposition des Revenus exceptionnels

Note circulaire N°072/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 15 mars 2011


fixant les modalités d’application des dispositions fiscales
de la loi de finances pour la gestion 2011

1. Acquisition de revenus exceptionnels

En application de l’article 124 du code général des impôts les contribuables


ayant réalisé des revenus exceptionnels ou différés à demander, pour
l’établissement de l’impôt, une répartition de ces revenus par parts égales
sur l’année de leur réalisation et les années antérieures non couvertes par la
prescription.

Il sera alors procédé à autant d’impositions qu’il y avait d’années concernées


par cette répartition, sans qu’il soit cependant possible de remonter à des
années antérieures à celle de l’échéance normale des revenus ou à des années
antérieures à celle au cours de laquelle le contribuable avait acquis les biens
ou exploitations ou a entrepris l’exercice de l’activité génératrice des revenus.
Sont considérés comme des revenus exceptionnels :

a) dans la catégorie des traitements et salaires :


- les primes de départ volontaire perçues par les salariés lorsqu’ils quittent
l’entreprise sans faire l’objet d’une mesure de licenciement, de mise à la
retraite ou en pré-retraite ;
- les allocations servies aux salariés privés d’emploi qui créent ou reprennent
une entreprise industrielle, commerciale, artisanale ou agricole ou une activité
libérale, soit à titre individuel, soit dans le cadre d’une société, quelle qu’en
soit la forme juridique et dont ils exercent effectivement le contrôle. Il est
souligné que ces allocations présentent le caractère de traitements et salaires
même si certains bénéficiaires les investissent dans l’entreprise qu’ils créent ;

164
b) pour les entreprises industrielles ou commerciales : la plus-value d’un fonds
de commerce ;

c) dans le cadre des bénéfices non commerciaux :


- le montant des créances acquises et non encore recouvrées figurant dans
la déclaration de cessation souscrite par un officier ministériel conformément
aux dispositions de l’article 167 point 3 du code général des impôts ;
- les droits d’auteurs perçus à la suite de l’attribution d’un prix littéraire ; etc.

d) pour ce qui est des revenus fonciers :


- l’indemnité de « pas-de-porte » perçue par un propriétaire : cette indemnité
s’analyse, certes, comme un supplément de loyer perçu d’avance, mais elle
n’en a pas moins le caractère d’un revenu exceptionnel ;
- le supplément de loyer, résultant de l’attribution gratuite en fin de bail, des
aménagements effectués par le preneur.

Ne sont pas considérés comme présentant le caractère de revenus


exceptionnels :
- le salaire de préavis ;
- les bénéfices afférents à un exercice de plus de douze mois, imposables en
totalité au titre de l’année de la clôture de l’exercice ;
- une provision devenue sans objet au cours d’un exercice ultérieur et rapportée
au résultat dudit exercice, conformément aux dispositions de l’article 21- i-3
du code général des impôts ;
- les revenus d’un contribuable taxé d’office à défaut de précisions sur leur
origine ;
- les profits de lotissement réalisés par un contribuable dès lors que les
opérations effectuées caractérisent l’activité d’un marchand de biens ;
Une commission correspondant à une opération résultant de la profession
du contribuable, qui est la contrepartie effective de son activité ne peut, dès
lors, malgré l’importance de son montant, être considérée comme un revenu
exceptionnel ;
- les gains réalisés par un particulier dans le cadre de la gestion d’un portefeuille
de valeurs mobilières.

2. Revenus différés

Ce sont les revenus dont le contribuable, par suite de circonstances


indépendantes de sa volonté, a eu à disposer au cours d’une année, mais qui,
par leur date normale d’échéance se rapportent à une ou plusieurs années
antérieures, et qui sont perçues en une seule fois.
Tel est le cas notamment des rappels de salaires, des arriérés de loyer.

165
Doctrine Fiscale du Bénin

3. Imposition des revenus occultes

Les revenus occultes sont les sommes d’argent versées à des personnes dont
elles ne révèlent pas l’identité à titre de commissions, courtages, ristournes
commerciales ou non, gratifications et toutes autres rémunérations par les
personnes morales énumérées à l’article 125. Ces revenus, lorsqu’ils sont
relevés dans la comptabilité des entreprises visées, seront soumis à une
imposition à l’IRPP au titre des revenus occultes au taux de 40% qui est le
taux le plus élevé du barème de l’IRPP.

Cette même somme doit être imposée à l’IRPP au nom des bénéficiaires si les
recherches de l’Administration permettent de les identifier.

NDLR : Le taux marginal d’imposition du barème de l’IRPP est depuis


la loi de finances de 40% depuis 2020.

166
CHAPITRE II : Impôt sur les sociétés

Section 1 : Régime des cotisations professionnelles

Circulaire n°365/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC du 30 avril 2020


relative à la déductibilité des cotisations professionnelles

Les cotisations visées par l’article 149 alinéa 2 du Code Général des Impôts sont
uniquement celles assimilées à des libéralités qui n’ont aucune contrepartie
directe ou indirecte identifiable pour l’entreprise. Elles ouvrent simplement
droit à des prérogatives classiques au sein d’associations ou d’organismes, à
adhésion libre par principe, droits d’adhésion, d’éligibilité au sein des organes
et de vote à l’assemblée générale.

Les cotisations professionnelles que les entités doivent ou peuvent verser aux
organismes de représentation ou de défense des intérêts corporatistes sont
traitées comme des frais professionnels et déductibles sans limitation.

Elles doivent satisfaire aux conditions générales de déductibilité des charges


prévues à l’article 21 alinéa 4 du CGI et être versées ou constatées au profit
des organismes professionnels, dotés de la Personnalité civile comme les
chambres professionnelles, les fédérations ou unions de chambres, les ordres
professionnels, les regroupements d’employeurs ou tous autres organismes
assimilés ayant pour objet de préserver et de promouvoir les intérêts de leurs
membres ou corporations.
Toutefois, une seule cotisation professionnelle est déductible même si
l’entreprise a adhéré à plusieurs organismes ayant le même objet.

Section 2 : Déductibilité des cadeaux d’entreprise

Circulaire n°365/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC du 30 avril 2020


relative à la déductibilité des cotisations professionnelles

Les cadeaux d’entreprises griffés à l’enseigne et aux couleurs de l’entreprise


ne sont pas à considérer comme des dons et subir la limitation de un pour
mille (l%o) du chiffre d’affaires, mais des dépenses de publicité déductibles
sous réserve des conditions prévues à l’article 21 alinéa 4 du Code Général
des Impôts.

167
Doctrine Fiscale du Bénin

Section 3 : Régime des scissions d’entreprises

Lettre MEF N° 0375/MEF/DC/SGM/DGI/DGE-DLC du 18 février 2018


relative au rescrit fiscal sur les opérations de scission en République du Bénin

La scission est une opération par laquelle une société apporte, à l’occasion de
sa dissolution sans liquidation, l’ensemble de son patrimoine à au moins deux
sociétés nouvelles ou préexistantes, moyennant l’attribution, aux associés de la
société scindée, de droits sociaux dans le capital des sociétés bénéficiant de la
scission. Elle est assimilée à une cessation d’activités pour l’entité initiale. Elle
n’entraine aucun régime de faveur ou d’atténuations fiscales aussi bien pour
l’entité scindée que pour les entités nouvelles ou préexistantes bénéficiaires.

Lettre DGI N° 0952/MEF/DC/SGM/DGI/DGE-DLC du 06 avril 2020


relative au rescrit fiscal sur une opération de scission partielle

La scission partielle n’est ni une fusion, dans la mesure où la société mère


n’est pas dissoute, ni un apport partiel d’actifs, dans la mesure où les titres
rémunérant l’apport sont attribués aux actionnaires de la société mère, et
non conservés par elle. Elle se différencie donc nettement de la fusion ou de
l’apport partiel d’actifs et ne peut leur être assimilée.
La scission partielle ne saurait bénéficier du régime fiscal des fusions et apports
partiels d’actifs prévu à l’article 152 du Code Général des Impôts.

Section 4 : Traitement fiscal des opérations du groupement

Note de service n° 004 MEF/DC/SGM/DGI/DLC du 03 janvier 2020


relative au traitement fiscal des groupements momentanés d’entreprises

Sur le plan fiscal, l’existence d’un groupement d’entreprises ne présente aucune


difficulté. En effet, la constitution résulte de la juxtaposition de plusieurs
entreprises. Chacun des cocontractants, conservant sa propre autonomie, doit
être considéré comme ayant traité individuellement un marché distinct avec
le maître de l’ouvrage. Ce marché correspond à la part des travaux qu’il doit
personnellement exécuter.

Déclaration d’impôt sur les bénéfices

Chaque participant est passible de l’impôt sur le revenu des personnes


physiques ou de l’impôt sur les sociétés au titre des résultats issus de
l’exécution de sa part de marché. Les frais inscrits au compte de dépenses
communes sont répartis entre les participants en proportion du montant des
travaux réalisés par chacun. La rémunération que l’entreprise mandataire

168
reçoit en cette qualité est comprise dans ses produits et soumise à l’impôt. Les
services doivent donc s’atteler à rechercher et à rattacher à chaque entreprise
du groupement la part de marché qui lui revient et les seules charges y
afférentes.

Section 5 : Régime fiscal des bureaux de représentation

Lettre DGI N°1031/MEF/DC/SGM/DGI/DGE-DLC du 17 avril 2019


au sujet du Régime fiscal du bureau de représentation

« ...Au regard des dispositions du Règlement n°08/2008/CM/UEMOA, le


bureau de représentation n’est pas imposable à l’impôt sur le revenu au Bénin.
En revanche, il est passible de tous les autres impôts à raison des matières
imposables qu’il détient au Bénin.

Il s’agit entre autres des impôts sur les revenus salariaux, des diverses retenues
à la source, de la taxe sur les véhicules à moteur, des impôts fonciers, etc. »

169
Doctrine Fiscale du Bénin

170
CHAPITRE III : Dispositions communes à l’impôt sur les sociétés et
à l’impôt sur le revenu

Section 1 : Calcul de l’impôt

I. Notion de produits encaissables

Circulaire N°435/MEF/DC/SGM/DGI/DLC du 30 juin 2017


relative à la clarification de la notion de produits encaissables

Les produits encaissables s’entendent de l’ensemble des produits ayant


effectivement donné lieu à un flux financier ou monétaire ou étant susceptibles
d’en donner lieu. Il s’agit des :
- ventes de biens et de services ;
- subventions d’exploitation ;
- subventions d’équilibre ;
- la quote-part de la subvention d’investissement rapportée au résultat ;
- produits financiers ;
- produits des cessions d’immobilisation.

. . . En ce qui concerne les produits des cessions d’immobilisation, c’est le prix


de cession desdites immobilisations qui est pris en compte dans la base et
non la plus-value.

Sont exclus des produits encaissables, la production immobilisée, la


production stockée, les transferts de charges, les reprises de provisions et
d’amortissements.

II. Entreprises exclues du bénéfice de la réduction d’impôts prévue


aux articles 143 ter et 156 bis

Note circulaire n°176 /MFE/DC/SGM/DGI/DLC du 05 mars 2018 portant modalités


d’application des dispositions fiscales de la loi de finances pour la gestion 2018

En application des articles 143 ter et 156 bis du Code Général des Impôts, les
impositions complémentaires des entreprises nouvellement créées et de celles
créées dans le cadre d’une reprise totale ou partielle d’activités préexistantes
du bénéfice de la réduction de l’IRPP et de l’IS étalée sur trois années.

Il faut comprendre par reprise totale ou partielle d’activités préexistantes, la


concentration ou, la restructuration, quelles qu’en soient l’ampleur, la date et
les modalités.

171
Doctrine Fiscale du Bénin

Il y a extension d’une activité lorsque l’activité de l’entreprise créée prolonge


celle d’une entreprise préexistante. Il en est de même lorsque l’entreprise créée
et l’entreprise préexistante ont des intérêts communs (liens de dépendance
personnels, financiers ou commerciaux).

Une entreprise qui, par exemple, rachète totalement ou partiellement le fonds


de commerce d’une autre entreprise, n’est pas fiscalement considérée comme
une entreprise nouvelle.

De même, une entreprise qui, dans le cadre de l’extension de ses activités


ou de la modification de son statut juridique, procède à un changement de
dénomination, de siège, à une modification du capital ou tout autre changement
statutaire, n’est pas au plan fiscal considérée comme une nouvelle entreprise.
Les impositions complémentaires sont celles qui résultent des redressements
fiscaux.
Le bénéfice de la réduction d’impôt doit donc s’inscrire dans le respect strict
de la notion d’entreprise nouvelle telle que définie ci-dessus.

Section 2 : Facture normalisée

I. Facture normalisée et prestations au profit de l’État

Lettre DGI n° 1893/MEF/CAB/SGM/DGI/DA du 08 juillet 2020


relative à la facture normalisée

Les acteurs de la chaîne des dépenses publiques ne doivent accepter que la


facture normalisée des fournisseurs et prestataires de service.
Le paiement des prestations au profit de l’État est subordonné à la présentation
de la facture normalisée, sauf dérogation expresse délivrée par la Direction
Générale des Impôts.

II. Dérogation à l’utilisation des MECeF

Note circulaire n°195/MEF/DC/SGM/DGI/DLC du 09 mars 2020 fixant les modalités


de mise en œuvre des mesures dérogatoires dans le cadre de l’utilisation des
Machines Électroniques Certifiées de Facturation (MECeF) et clarification de la
notion de document tenant lieu de facture normalisée

Bénéficient de la dérogation prévue aux articles 162 bis et 1084-40 du CGI,


les personnes et activités ci-après :
- les personnes relevant de la Taxe Professionnelle Synthétique (TPS) pendant
la période du moratoire accordé à cette catégorie de contribuables ;

172
- les agriculteurs, éleveurs, jardiniers et assimilés qui vendent leurs produits
en l’état sur le lieu de la production. Les intermédiaires ne sont donc pas
dispensés ;
- les bailleurs d’immeubles nus, personnes physiques exerçant à titre individuel
ou personnel ;
- la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE) ;
- la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB) ;
- les banques et établissements financiers, les Sociétés de Gestion et
d’intermédiation (SGI) et les opérateurs de transfert rapide d’argent ;
- les compagnies d’assurance et de réassurance ;
- distributeurs ;
- les exploitants de véhicules de transport en commun ;
- les compagnies aériennes étrangères installées au Bénin et qui vendent
exclusivement les produits de leurs compagnies ;
- les personnes justifiant d’une dérogation écrite expresse accordée par le
Directeur Général des Impôts en raison d’une spécificité de leurs activités ou
autorisées à utiliser un système dématérialisé.

III. Factures normalisées et professions libérales

Note de service n°2747/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC-CSC du 28 septembre 2020


relative à l’extension de l’obligation de délivrance des factures normalisées à toutes
les personnes exerçant des professions libérales

Les personnes physiques ou morales qui exercent une profession libérale,


quel que soit leur régime d’imposition, sont tenus de délivrer à compter du
1er novembre 2020 des factures normalisées à leurs clients à l’occasion des
transactions qu’elles effectuent.

IV. Notion de documents tenant lieu de facture normalisée

Note circulaire 195 /MEF/DC/SGM/DGI/DLC du 09 mars 2020 portant Modalités de


mise en œuvre des mesures dérogatoires dans le cadre de l’utilisation des Machines
Électroniques Certifiées de Facturation (MECeF) et clarification de la notion de
document tenant lieu de facture normalisée

Nonobstant les dispositions des articles 162 bis et 256 du CGI qui précisent
que la facture normalisée est une facture ou un document en tenant lieu :
marché, feuilles d’honoraire, décomptes, acomptes etc., émise et transmis
par une machine électronique certifiée de facturation, les documents ci-après,
régulièrement établis, sont considérés comme tenant lieu de factures et admis
en déduction, conformément aux dispositions du point 4-c de l’article 21 du
même code :

173
Doctrine Fiscale du Bénin

- factures émises par les entreprises, avant la date butoir d’exigence des
factures normalisées ;
- factures et tous autres documents, retraçant des transactions, provenant de
personnes bénéficiant de la dérogation ;
- documents douaniers ;
- factures de fournisseurs étrangers de biens ;
- factures de prestataires étrangers ne disposant pas d’établissement stable
au Bénin ;
- titres de perception et avis d’imposition ;
- quittances de paiement délivrées par les services publics ;
- déclarations de recettes du Trésor public.

Section 3 : Centres de gestion agréés

I. Élaboration des déclarations fiscales.

Article 27 du Décret n° 2001-271 du 27 juillet 2001 portant conditions de création,


d’agrément, d’organisation et de fonctionnement des Centres de gestion agréés (CGA)

Les Centres élaborent pour leurs membres qui le désirent, les déclarations
fiscales afférentes à leur exploitation. Toutefois, ces déclarations ne peuvent
porter que sur une période au cours de laquelle les intéressés étaient membres
du centre.

Article 28 du décret n° 2001-271 du 27 juillet 2001 portant conditions de création,


d’agrément, d’organisation et de fonctionnement des Centres de gestion agréés (CGA)

II. Examen en la forme des documents comptables

Le centre doit s’assurer que les états financiers qui lui sont transmis par les
adhérents dont il ne tient pas la comptabilité sont complets et ne comportent
pas d’erreur matérielle.

III. Question à l’administration

Article 30 du Décret n° 2001-271 du 27 juillet 2001 portant conditions de création,


d’agrément, d’organisation et de fonctionnement des Centres de gestion agréés (CGA)

Le centre peut poser à l’administration fiscale des questions écrites ou orales


pour le compte des adhérents dont il élabore les déclarations fiscales.

174
IV. Rôle de l’administration fiscale : Assistance au centre.

Article 37 du Décret n° 2001-271 du 27 juillet 2001 portant conditions de création,


d’agrément, d’organisation et de fonctionnement des Centres de gestion agréés (CGA)

L’administration apporte au centre une assistance technique dans le but de


prémunir les adhérents de bonne foi des conséquences d’erreurs résultant de
la méconnaissance des règles fiscales. A cet effet, l’administration des impôts
désigne un ou plusieurs agents ayant au moins le grade d’inspecteur des
impôts auprès du centre. Ces derniers seront chargés d’apporter gratuitement
une assistance technique au centre.

Les agents sont présents dans le centre au moins un jour sur quinze et au
plus deux jours sur sept. Ils ne peuvent en aucun cas exercer leur droit de
communication ni procéder à une vérification fiscale.

Le représentant de l’administration fiscale participe aux délibérations des


organes dirigeants, avec voie consultative, lorsque celles-ci sont relatives au
budget ou aux conditions de fonctionnement du Centre

L’administration informe les centres de tous les manquements des adhérents


à leurs obligations.

175
Doctrine Fiscale du Bénin

176
CHAPITRE IV : Les retenues à la source

Section 1 : Acompte sur impôt assis sur le bénéfice

I. Définition du professionnel libéral

Lettre DGI n°2083/MFE/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 24 juillet 2020


relative à la retenue de l’AIB au taux de 3%

Au sens de l’article 170 du Code Général des Impôts, un professionnel libéral est
celui qui exerce une activité de nature civile, ayant pour objet d’assurer, dans
l’intérêt du client ou du public, des prestations principalement intellectuelles,
techniques ou des soins dans un cadre réglementé ou non.

II. Liste indicative des professions libérales

Circulaire N° 0002/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI du 02 janvier 2020 fixant les modalités


d’application des dispositions fiscales de la loi de finances pour la gestion 2020

Liste indicative des professions libérales soumises à la retenue de l’acompte


sur impôt assis sur les bénéfices (AIB) au taux de 3%
1. Avocats ;
2. Huissiers de justice ;
3. Notaires ;
4. Administrateurs judiciaires ;
5. Mandataires judiciaires ;
6. Bureaux d’étude ;
7. Architectes ;
8. Urbanistes ;
9. Ingénieurs ;
10. Géomètres-experts ;
11. Géomètres ;
12. Conseils fiscaux ;
13. Experts-comptables ;
14. Commissionnaires agréés en douane ;
15. Transitaires ;
16. Commissaires-priseurs ;
17. Commissaires aux avaries ;
18. Experts automobile ;
19. Experts agricoles, fonciers et forestiers ;
20. Médecins, lorsqu’ils exercent en clientèle privée ;
21. Chirurgiens-dentistes ;
22. Ophtalmologues ;

177
Doctrine Fiscale du Bénin

23 Psychologues ;
24. Infirmiers ;
25. Sages-femmes ;
26. Techniciens médico-sanitaires ;
27. Vétérinaires ;
28. Diététiciens ;
29. Masseurs-kinésithérapeutes ;
30. Psychomotriciens ;
31. Pédicures-podologues ;
32. Représentants des laboratoires et délégués médicaux ;
33. Laboratoires de recherche ;
34. Agents d’assurance ;
35. Sociétés de presse ;
36. Agences de communication et régies publicitaires ;
37. Traducteurs ou interprètes ;
38. Actuaires ;
39. Agents d’enquêtes assermentés par les tribunaux ;
40. Analystes programmeurs ;
41. Animateurs ;
42. Assistants informatiques ;
43. Assistants techniques ;
44. Attachés de presse ;
45. Auditeurs et conseils.

III. Critères d’application du taux d’AIB de 3%

Avis DGI n° 1876/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 06 juillet 2020


relatif aux critères d’application du taux AIB de 3%

Le taux de retenue d’AIB prévue au deuxième tiret du point 2 de l’article 170


du Code Général des Impôts est déterminé par la nature de l’activité exercée
par l’entreprise et sa forme. 

IV. Taux d’AIB applicable à l’agent général d’assurance

Lettre DGI sur N° 1974/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 15 juillet 2020 relative à la


liste indicative des professions libérales soumises à la retenue de l’AIB au taux de 3%

. . . l’agent général d’assurance est un professionnel indépendant exerçant


l’activité d’intermédiaire pour le compte d’une compagnie d’assurance dont
il a reçu un mandat tandis que le courtier en assurance se définit comme
un commerçant indépendant, servant d’intermédiaire dans une opération

178
commerciale entre une compagnie d’assurances et le consommateur final.
Bien que n’étant pas prévue dans la liste indicative, l’activité de courtier
d’assurances relève d’une profession libérale et est passible de la retenue à la
source d’AIB au taux de 3%.

V. Taux de retenue applicable aux locations d’immeubles revêtant


un caractère industriel et commercial

Lettre DGI n° 1988/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 16 juilet 2020


relative à la retenue à effectuer sur les revenus d’immeuble
revêtant un caractère industriel et commercial

Les revenus de l’activité de location de biens immeubles sont soumis aux


prélèvements de l’AIB aux taux de 1% ou 5% dès lors qu’ils revêtent un
caractère leur permettant d’être inclus dans les bénéfices d’une entreprise
industrielle, commerciale, agricole ou d’une profession non commerciale.

VI. Mention de l’AIB sur les factures de prestataires de services

Avis DGI n°1877/MEF/CAB/SGM/DGI/DPSE-DLC du 06 juillet 2020


sur la mention de l’AIB sur la facture des prestataires de services

Les prestataires ne sont pas autorisés à faire figurer l’acompte sur impôt assis
sur le bénéfice sur leur facture. Seul le bénéficiaire de la prestation est tenu
de faire la retenue à la source de l’AIB sur le prix hors TVA de la facture lors
du paiement.

VII. Primes d’assurances et AIB

Lettre DGI n° 3599/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 28 décembre 2020 relative à


la clarification sur la retenue de l’AIB sur les primes d’assurances

. . . les primes d’assurance ne sont pas la contrepartie de prestations et ne


sont pas soumises à la retenue de l’AIB.

179
Doctrine Fiscale du Bénin

Section 2 : Retenue à la source de l’impôt sur les bénéfices des


prestataires non domiciliés au Bénin

I. Cas des prestataires domiciliés dans les Etats de l’UEMOA

Avis DGI n° 2553/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 27 août 2020 précisant les


modalités d’application du Règlement n°08/2008/CM/UEMOA portant adoption
des règles visant à éviter la double imposition au sein de l’UEMOA et des règles
d’assistance en matière fiscale

Aux termes des dispositions de l’article 6 du Règlement d’exécution


n°005/2010/COM/UEMOA du 17 novembre 2010 portant modalités
d’application du Règlement n°08/2008/CM/UEMOA, lorsqu’un résident d’un
État membre fournit des prestations de services autres que celles ouvrant
droit au paiement d’intérêts ou de redevances dans l’autre État membre
sans y disposer d’un établissement stable ou d’une base fixe, l’autre État
membre s’abstient d’effectuer des retenues d’impôt sur les rémunérations des
prestations exécutées.
Cette exonération est subordonnée à la fourniture par le prestataire d’une
attestation fiscale délivrée par l’administration fiscale, de la preuve de
l’immatriculation effective auprès des services fiscaux de son pays de
résidence, renseignant sur le centre des impôts de son rattachement.

. . . le bénéficiaire de la prestation fournie par une personne non domiciliée


au Bénin est tenu d’établir et de transmettre en fin de chaque exercice à la
Direction Générale des Impôts, l’état récapitulatif des rémunérations versées
au consultant et n’ayant pas fait l’objet d’imposition, que la Direction Générale
des Impôts se réserve le droit de transmettre à son homologue partie à la
convention.

II. Traitement fiscal des opérations du groupement momentanés


d’entreprises

Note de service n° 004 MEF/DC/SGM/DGI/DLC du 03 janvier 2020


relative au traitement fiscal des groupements momentanés d’entreprises

Le régime de la retenue varie selon que le groupement est solidaire ou


conjoint. Lorsque le groupement est conjoint, comme il est dit plus haut,
chaque membre est assujetti à l’impôt suivant le régime fiscal correspondant
à sa situation. Ainsi, pour un marché attribué à un groupement conjoint dont
l’un des membres est établi à l’étranger et l’autre au Bénin, il sera appliqué la
retenue de l’impôt sur les bénéfices des prestataires non domiciliés au Bénin

180
sur les paiements faits au profit du membre non domicilié au Bénin, et l’AIB
au membre domicilié au Bénin.

A contrario, lorsque le groupement est solidaire, le régime fiscal applicable


au marché dont il est adjudicataire est celui de l’entreprise chef de file du
groupement. En conséquence, si le chef de file est établi à l’étranger, il sera
appliqué la retenue de l’impôt sur les bénéfices des prestataires non Domiciliés
au Bénin à l’ensemble du marché. Enfin, dans le cas d’un projet à financement
extérieur, la retenue à la source est exigible au moment du paiement ; le
montant est retenu à la source par le service chargé du paiement sous peine
des sanctions prévues à l’article 1096 quater du Code Général des Impôts.

Section 3 : Acompte Forfaitaire Spécial

Note circulaire conjointe DGID DGDDI n° 107MFE/DC/SGM/DGID/DGDDI du 18


février 2000 portant modalités d’application de l’article 21 de l’ordonnance n°2000-
001 du 02 janvier 2000 portant loi de finances pour la gestion 2000

I. Champ d’application de la AFS

L’Acompte Forfaitaire Spécial s’applique à tout Véhicule d’occasion importé qui


entre dans le territoire du Bénin par voie de terre.

Sont affranchis de l’Acompte Forfaitaire Spécial (AFS) :


- les véhicules neufs importés par voie de terre,
- les véhicules d’occasion importés qui bénéficient des dispositions
conventionnelles ou internationales particulières,
- les véhicules de tourisme en importation temporaire immatriculés à l’Étranger
qui viennent au Bénin et n’y seront pas vendus,
- les véhicules immatriculés dans les États voisins utilisés pour le transport
inter-états de voyageurs ou de marchandises,
- tout véhicule ayant acquitté sous un régime précédent l’Acompte Forfaitaire
Spécial.

II. Fait générateur

Le fait générateur de l’Acompte Forfaitaire Spécial aux frontières terrestres est


constitué par la mise en consommation ou l’acquit à caution au sens douanier
du terme. 

181
Doctrine Fiscale du Bénin

III. Obligation de la direction générale des douanes et droits indirects


et de la Direction générale des impôts et des domaines

En ce qui concerne les véhicules d’occasion importés qui rentrent sur le


territoire par les frontières terrestres, la Direction Générale des Douanes et
Droits Indirects est tenue de collecter et de reverser l’Acompte Forfaitaire
Spécial au Trésor Public. La Direction Générale des Impôts et des Domaines
est tenue de mettre à la disposition de DGDDI les quittanciers appropriés

Sous réserve des véhicules qui en sont affranchis, l’Acompte Forfaitaire Spécial
est exigible sur tout véhicule d’occasion importé qui franchit les frontières
terrestres.

Section 4 : Autres retenues et prélèvement

I. Prélèvement sur les importations, les ventes et les prestations


réalisées par les personnes non connues au fichier des contribuables
de la Direction Générale des Impôts

Note circulaire n° 118 MEF/DC/SGM/ DGI/DLC/SLD du 02 février 2017


fixant les modalités d’application des dispositions fiscales
de la loi de finances pour la gestion 2017

Pour l’application des dispositions des articles 179 bis à 179 sexiès, le fichier
des contribuables de la Direction Générale des Impôts est constitué par
l’ensemble des contribuables, y compris les entreprises étrangères ayant un
établissement stable au Bénin, relevant de ses structures opérationnelles et
qui accomplissent régulièrement leurs obligations déclaratives et de paiement.
Toute entreprise qui ne remplit pas ses obligations déclaratives et de paiement
pendant trois mois consécutifs doit être retirée du fichier des contribuables.
En ce qui concerne les petites et micros entreprises, leur retrait intervient trois
mois après l’échéance de déclaration.

II : Prélèvement libératoire sur les ventes d’hydrocarbures réalisées


au Bénin par les personnes non domiciliées

Lettre DGI n° 0932 MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI du 08 avril 2019 relative au


mécanisme de paiement du prélèvement libératoire sur les ventes d’hydrocarbures
réalisées au Bénin par les personnes non domiciliées

Au sens de l’article 179 septies du Code Général des Impôts, il faut entendre
par cession directe d’hydrocarbures par les entreprises non domiciliées, la
vente aux importateurs agréés des excédents d’hydrocarbures (en stocks

182
dans des bacs édifiés au Bénin) sur les commandes régulièrement livrées par
les fournisseurs étrangers.

La livraison au Bénin du volume de produits pétroliers correspondant à la


commande, initialement adressée au fournisseur étranger, n’est pas concernée
par le prélèvement.

Le montant du prélèvement, déterminé par application du taux de 0,3 franc


par litre au volume vendu, est déduit du produit de la vente par l’importateur,
conformément à l’alinéa 2 du même article, et reversé par ce dernier à
l’administration fiscale au plus tard le 10 du mois suivant celui de la retenue.

183
Doctrine Fiscale du Bénin

184
CHAPITRE V : Autres impôts directs

Section 1 : Contribution spéciale libératoire sur les gains des jeux


de hasard

Lettre DGI n° 0967/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI du 10 avril 2019 relative au


prélèvement de la contribution spéciale libératoire sur les gains des jeux de hasard

La retenue au titre de la contribution spéciale libératoire sur les gains des


jeux de hasard retenue prévue à l’article 194 nouveau du code général des
impôts ne concerne que les gains constitués de sommes d’argent perçues par
le gagnant. Les gains en nature échappent à cette contribution.

Section 2 : Taxe sur les véhicules à moteur

Note circulaire n°176 /MFE/DC/SGM/DGI/DLC du 05 mars 2018 fixant modalités


d’application des dispositions fiscales de la loi de finances pour la gestion 2018

I. Exonération de taxe sur les véhicules à moteur des ONG


nationales et personnel des ambassades, consulats, organisations
internationales et autres ONG internationales

L’exonération prévue au quatrième tiret de l’article 216 quater du code général


des impôts n’est pas applicable aux véhicules immatriculés au nom des ONG
nationales ainsi que ceux immatriculés au nom du personnel des ambassades,
consulats, organisations internationales et autres ONG internationales.

II. Véhicules affectés à l’objet social

La taxe sur les véhicules à moteur est due même si les véhicules sont affectés
exclusivement à la réalisation de l’objet social. Il en découle que tous les
véhicules de sociétés qu’ils soient de tourisme ou utilitaires sont soumis aux
tarifs de l’ancienne TVS. Tel est le cas des bus utilisés par une entreprise pour
le transport de son personnel.

III. Véhicules de loueurs de voitures et de sociétés de leasing

Les véhicules des sociétés de location de voiture et de leasing sont soumis à


la TVM dans la catégorie des véhicules de sociétés.

185
Doctrine Fiscale du Bénin

186
SOUS-TITRE II : Impôts indirects d’Etat

CHAPITRE I : Taxe sur la valeur ajoutée

Section 1 : Affaires imposables

I. Les producteurs

Note circulaire n°42/DI/MF/DC du 02 mai 1991


relative aux modalités d’application de la TVA

Sont assujetties à la TVA, les personnes physiques ou morales qui vendent


les biens dont ils ont assuré l’extraction, la fabrication, la transformation ou la
présentation commerciale définitive.
Peu importe que ces biens soient vendus ou non sous la marque ou au nom de
celui qui réalise ces opérations. A titre indicatif il est rappelé que «présenter
commercialement un produit» signifie, soit lui donner la forme sous laquelle
il est livré, soit assurer son conditionnement ou son emballage de livraison.

II. Les travaux immobiliers

Note circulaire n°42/DI/MF/DC du 02 mai 1991


relative aux modalités d’application de la TVA

Les travaux immobiliers sont les travaux exécutés par les différents corps de
métier participant à la construction, à l’entretien et à la réparation de bâtiments
et d’ouvrages immobiliers, les travaux publics, les travaux de constructions
métalliques, les travaux de démolition, ainsi que tous les travaux accessoires
ou préliminaires à des travaux immobiliers.

III. Les sous-traitants

Note circulaire n°42/DI/MF/DC du 02 mai 1991


relative aux modalités d’application de la TVA

Les sous-traitants sont passibles de la TVA au même titre que l’entrepreneur


principal. Toutefois, il est rappelé que seules peuvent donner lieu à déduction
de TVA les factures émises par une entreprise régulièrement immatriculée à
l’IFU et imposée selon un régime réel imposition.

187
Doctrine Fiscale du Bénin

IV. Prestations de services

Note circulaire n°42/DI/MF/DC du 02 mai 1991


relative aux modalités d’application de la TVA

L’expression «prestations de services» revêt une portée très large et couvre


la quasi-totalité des transactions n’aboutissant pas à un transfert de propriété
de biens corporels.

L’énumération faite à l’article 221 du Code Général des Impôts constitue une
illustration de quelques cas particuliers.

Outre cette énumération, sont également considérées comme des prestataires


de service, les opérations réalisées par les façonniers, c’est-à-dire ceux qui
effectuent une opération d’adaptation ou de transformation d’un objet ou d’un
produit appartenant à un tiers généralement dénommé «donneur d’ouvrage»
ou «maître d’œuvre» (le façonnier opère principalement sur des biens dont
il n’est pas propriétaire et auxquels il se borne à appliquer son savoir-faire ;
il est donc imposé sur le coût de son intervention dans la mesure où il n’est
à aucun moment propriétaire des marchandises ou produits mis en œuvre).

V. Opérations ne constituant pas des prestations de services

Note circulaire n°176 /MFE/DC/SGM/DGI/DLC du 05 mars 2018 fixant les modalités


d’application des dispositions fiscales de la loi de finances pour la gestion 2018

Ne sont pas considérées comme prestations de services :

- La fourniture d’eau, d’électricité, de gaz et de télécommunication ;


- La vente à tempérament ;
- La transmission d’un bien effectuée en vertu d’un contrat de commission à
l’achat ou à la vente.

VI. Subventions d’exploitation

Ce que vous devez savoir sur la TVA, décembre 2018

Les subventions qui se rattachent à l’activité taxable, la dotation de


fonctionnement destinée à compenser des pertes d’exploitation..., sont
imposées à la taxe sur la Valeur Ajoutée.

188
VII. Locations d’immeubles et d’emplacements à usage industriel ou
commercial

Note circulaire n°42/DI/MF/DC du 02 mai 1991


relative aux modalités d’application de la TVA

L’imposition à la TVA des locations d’immeubles et d’emplacements à usage


industriel ou commercial ne vise que les propriétaires dont le total des recettes
annuelles est supérieur à 50.000.000 F , quel que soit le nombre des locaux
ou emplacements concernés.

La notion d’immeuble et emplacements à usage industriel ou commercial,


s’entend :
- soit des immeubles ou emplacements spécialement aménagés pour un tel
usage ;
- soit, par extension, des immeubles ou emplacements qui, même non
aménagés, sont destinés par nature à un usage industriel ou commercial : tels
par exemple, des emplacements réservés dans un marché ou des entrepôts
dans une zone à vocation industrielle.

NDLR : Le seuil d’assujettissement à la TVA est de 50.000.000 depuis


2015

VIII. Locations d’immeubles meublés à usage d’habitation

Avis N° 2960/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI du 06 décembre 2019


sur le régime fiscal des locations d’immeubles meublés
à usage d’habitation au regard de la Taxe sur la Valeur Ajoutée

En application des termes des dispositions de l’article 14 du Code Général


des Impôts, la location ou la sous-location des locaux meublés revêtent le
caractère d’activité commerciale et sont imposées à la taxe sur la valeur
Ajoutée.

IX. Travaux à façon

Ce que vous devez savoir sur la TVA, décembre 2018

Les travaux à façon consistent à adapter un objet ou à transformer un produit


appartenant à un tiers. 
Le façonnier est un prestataire de service. Il est imposé à ce titre sur le coût
de son intervention.

189
Doctrine Fiscale du Bénin

X. Rétrocessions d’honoraires entre membres des professions


libérales

Ce que vous devez savoir sur la TVA, décembre 2018

La TVA est due sur les rétrocessions d’honoraires effectuées entre membres
des professions libérales assujetties à la TVA.

XI. Traitement fiscal des groupements momentanés d’entreprises

Note de service n°004 MEF/DC/SGM/DGI/DLC du 03 janvier 2020


relative au traitement fiscal des groupements momentanés d’entreprises

Chaque entreprise est tenue d’acquitter la taxe sur la part des travaux qui lui a
été affectée selon leur avancement. En pratique, dans le cadre de l’exécution
du marché, des frais sont souvent engagés par le mandataire pour le compte
commun des entreprises groupées. Dès lors, il se pose le problème de la
déduction de la TVA relative à ces dépenses.

1. L’entreprise mandataire peut répartir à chacun des membres du groupement


la TVA qu’ils peuvent récupérer dans les conditions de droit commun.

2. Les frais inscrits en compte de dépenses communes sont remboursés au


franc près à l’entreprise mandataire si elle les a avancés. Si celle-ci agit en
fait ou en droit en qualité de mandataire des entreprises participantes, le
remboursement des dépenses dont elle rend compte exactement n’entre pas
dans le prix des services à raison desquels elle est personnellement imposée.
Elle acquitte alors la TVA sur la seule rémunération perçue en tant que
mandataire.

3. dans les cas où l’entreprise mandataire est rémunérée de ces frais, cette
rémunération perçue est imposable dans les mêmes conditions que le marché
lui-même.

3. Lorsque l’entreprise mandataire ne participe pas aux travaux (cas rare),


elle est généralement rémunérée par une commission préalablement Fixée en
fonction du montant des travaux. Dans cette hypothèse, la TVA est exigible
sur le montant de la commission encaissée.

4. Lorsque le marché bénéficie d’un régime fiscal dérogatoire et requiert pour


les entreprises qui l’exécutent des certificats de crédits de TVA, les services
doivent se rapprocher de la Mission Fiscale des régimes d’Exception (MFRE)
pour s’assurer de la part du marché sur laquelle chacune des entreprises en

190
groupement a obtenu des MP2 en vue de la comparer aux chiffres d’affaires
déclarés.

5. Lors de la cessation d’activité du groupement, il y a lieu, le cas échéant, de


reverser une fraction de TVA initialement déduite sur le matériel immobilisé
acquis en commun.

XII. traitement fiscal des activités de transport routier international


en matière de Taxe sur la Valeur Ajoutée

Lettre DGI n°0425/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI du 17 février 2020


relative au traitement fiscal des activités de transport routier international
en matière de Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA)

Conformément aux dispositions du point i) de l’article 225 nouveau du Code


Général des Impôts (CGI), les prestations de services liées aux biens placés
sous le régime douanier du transit sont assimilées aux exportations et ainsi,
exonérées de la TVA par application du taux zéro.

En revanche, elles deviennent taxables au taux de droit commun de 18%


lorsqu’elles sont réalisées en République du Bénin par un prestataire qui y a
le siège de son activité ou un établissement stable à partir duquel les services
sont rendus ou, à défaut, son domicile ou sa résidence habituelle.

Dès lors qu’une société a son siège au Bénin, les prestations relatives aux
marchandises en transit, en l’occurrence leur transport depuis le point de
chargement au Bénin jusqu’à la sortie du territoire béninois, sont taxables à
la TVA au taux de droit commun Le donneur d’ordre établi dans le pays tiers
paiera les frais de transport toutes taxes comprises, à incorporer à la valeur
des marchandises.

Section 2 : Exonérations

I. Subvention d’équipement

Ce que vous devez savoir sur la TVA, décembre 2018

Les subventions d’équipement directement rattachées à un investissement


donné sont exonérées.

191
Doctrine Fiscale du Bénin

II. Exonération des plants de cultures

Lettre DGI N° 2079/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 24 juillet 2020


relative à l’exonération des activités agricoles de la Taxe sur la valeur Ajoutée

Conformément aux dispositions de l’article 224 du CGI, les activités agricoles


sont exonérées de la TVA. L’acquisition des plants de palmiers à huile et
d’anacardiers qui constitue une opération indissociable et indispensable aux
activités agricoles n’est pas imposable à la TVA.

III. Indemnités perçues à titre de dommages et intérêts

Ce que vous devez savoir sur la TVA, décembre 2018

Les sommes encaissées à titre de dommages et intérêts ne sont pas imposables


à la TVA même si elles se rattachent à l’exercice d’une activité taxable, qu’elles
aient un caractère conventionnel ou judiciaire.

IV. Régime fiscal des ventes sous douane

Lettre MFRE n°039/MFE/DC/DGID/MFRE du 04 juin 2003


relative au régime fiscal des marchandises vendues sous douane

Les ventes sous douane de marchandises sont des ventes réalisées avant
la formalité de mise à la consommation. Sous ce régime, les marchandises
sont en suspension des droits et taxes de douane. Il s’agit par exemple des
marchandises importées et mises en entrepôt fictif et des marchandises
produites localement et mises en entrepôt industriel.

Lors de la formalité de mise à la consommation, les droits et taxes sont


supportés par la personne qui accomplit cette formalité. Il en résulte ce qui
suit en régime intérieur :

En vertu du principe de territorialité, les ventes sous douane ne sont pas


taxables à la TVA. La TVA est plutôt exigible chez l’acheteur qui accomplit
la formalité de mise à la consommation pour ses propres besoins ou pour la
revente en régime intérieur.

C’est. . . . au nom de l’acheteur que la déclaration en douane est établie et


c’est ce dernier qui bénéficie du droit à déduction de la TVA payée en douane
et mentionnée sur ladite déclaration.

192
Section 3 : Base imposable

I. Importations

Ce que vous devez savoir sur la TVA, décembre 2018

La TVA perçue à l’importation par le service des Douanes est calculée sur
la «Valeur en douane». A ce prix, s’ajoutent les droits d’accises, les droits
et taxes à caractère douanier autres que la TVA à savoir : le prélèvement
communautaire de solidarité (PCS), le prélèvement communautaire (PC), la
taxe de statistique (T.STAT), etc.

L’AIB liquidé au cordon douanier n’entre pas dans le calcul de cette base.

II. Livraisons à soi-même

Ce que vous devez savoir sur la TVA, décembre 2018

La base d’imposition est constituée par le prix d’achat hors TVA de ces mêmes
biens ou à défaut par leur prix de revient hors taxe, y compris les frais de
main d’œuvre.

III. Prestations de service à soi-même

Ce que vous devez savoir sur la TVA, décembre 2018

La base imposable est constituée par les dépenses engagées pour l’exécution
des prestations.

IV. Le façonnier

Note circulaire n°42/DI/MF/DC du 02 mai 1991


relative aux modalités d’application de la TVA

Le façonnier opère principalement sur des biens dont il n’est pas propriétaire
et auxquels il se borne à appliquer son savoir-faire. Il est imposé sur le coût
de son intervention dans la mesure où il n’est à aucun moment propriétaire
des marchandises ou produits mis en œuvre.

193
Doctrine Fiscale du Bénin

V. Réductions de prix (des rabais, remises, ristournes)

Ce que vous devez savoir sur la TVA, décembre 2018

Toutes les réductions de prix sont à déduire de la base d’imposition si les


conditions suivantes sont réunies :
- l’objet et le montant de la réduction sont clairement mentionnés sur la
facture de vente ou sur une facture rectificative (ou note d’avoir) respectant
les formes légales ;
- les réductions ne doivent pas être la contrepartie d’un service fourni par
le client à son fournisseur. Ce type d’opération doit faire l’objet de deux
facturations distinctes : l’une par le fournisseur, l’autre par le client ;
- la diminution du prix doit bénéficier effectivement et pour son montant
facturé à l’acheteur.

VI. Échanges

Ce que vous devez savoir sur la TVA, décembre 2018

Chacune des parties est considérée comme effectuant une vente. La TVA est
calculée sur la valeur des biens reçus en paiement, majorée éventuellement
de la soulte ou des réductions de prix constituant la contrepartie d’un service
rendu par le client au fournisseur.

VII. Emballages et contenants

Ce que vous devez savoir sur la TVA, décembre 2018

Les emballages vendus doivent faire l’objet d’une facturation soumise à la TVA
dans les mêmes conditions que le produit taxable. 

En cas de consignation, les encaissements effectués sont en revanche


exonérés de TVA.

Toutefois, si les emballages consignés ne sont pas restitués ou sont restitués


à une valeur inférieure au prix de consignation à l’issue des délais en usage
dans la profession, ils sont considérés comme vendus et une régularisation
doit intervenir. Le montant de la consignation doit alors être incorporé à la
base soumise à la TVA.

194
VIII. Agences de voyages et organisateurs de circuits touristiques

Note circulaire n° 057-c MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 03 février 2010 fixant


modalités d’application des dispositions de la loi de finances pour la gestion 2010

La base imposable des opérations d’entremise effectuées par les agences


de voyage et les organisateurs de circuits touristiques est constituée par la
différence entre le prix toutes taxes comprises payé par le client et le prix toutes
taxes comprises facturé à l’agence ou l’organisateur par les transporteurs,
les hôteliers, les restaurateurs, les organisateurs de spectacles et les autres
assujettis qui exécutent matériellement les services utilisés par le client.

Les opérations d’entremise des agences de voyages sont soumises à la TVA


sur la marge qui est égale à la différence entre :
- d’une part, le prix total (toutes taxes comprises) payé par le client,
- et, d’autre part, le prix effectif (toutes taxes comprises) facturé à l’agence ou
à l’organisateur par les entreprises qui exécutent matériellement les services
utilisés par le client (transporteurs, hôteliers, restaurateurs, organisateurs de
spectacles et autres assujettis).

Cette différence étant toute taxe comprise, le montant hors taxe constituant
la base d’imposition est obtenu en appliquant à cette différence le coefficient
de conversion égal à 100/118 ou 1,18.

Le calcul de la marge s‘effectue globalement pour l’ensemble des recettes


encaissées et des dépenses engagées au cours de la période d’imposition
(mois ou trimestre) et non opération par opération.

Bien entendu, si des agences de voyages réalisent au cours de la même


période, d’autres opérations qui ne relèvent pas de leur régime spécifique,
ces opérations sont soumises à la TVA dans les conditions de droit commun.

Lorsque le voyage ou le circuit touristique est totalement ou partiellement


annulé, et quel que soit le motif de cette annulation, l’agence ou l’organisateur
n’a le droit de soustraire de ses bases d’imposition que les sommes effectivement
reversées aux clients, à l’exclusion, des sommes qu’elle conserve au titre des
frais d‘annulation, des dédits ou des indemnités de résiliation.

Compte tenu de cette règle d’assiette particulière, les agences de voyages et


les organisateurs de circuits touristiques ne peuvent pas déduire la TVA payée
en amont aux entreprises qui réalisent les prestations de services : transport,
hôtellerie, restauration, spectacles, guide etc.

195
Doctrine Fiscale du Bénin

En revanche, ils peuvent, déduire dans les conditions de droit commun, la


TVA afférente aux biens et services, les immobilisations, frais généraux) qu’ils
utilisent eux-mêmes pour les besoins de leur activité d’entremise et qui ne
sont pas pris en compte dans la détermination de la marge taxable à la
TVA. Il en est de même de la TVA ayant grevé les opérations taxables qui ne
relèvent pas de la prestation d’entremise que réalisent les agences de voyage.

Les obligations des redevables de la TVA prévues aux articles 250 a‘ 264 du
Code Général des Impôts sont applicables aux agences de voyages.

La comptabilité des agences de voyages en recettes et dépenses doit faire


apparaître tous les éléments nécessaires à la détermination de la base
d’imposition. Les pièces justificatives des dépenses dont le montant est
soustrait des bases d’imposition à la TVA doivent pouvoir être représentées à
toute réquisition des services des impôts.

IX. Taxe de séjour

Circulaire n °0179/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 24 janvier 2019


relative à la taxe de séjour et la base de la TVA

Le montant de la taxe de séjour ne fait pas partie de la base de calcul de la


TVA.

Section 4 : Fait générateur et exigibilité

I. Notion d’encaissement en matière d’exigibilité pour les prestations


de services
Note circulaire n°176 /MFE/DC/SGM/DGI/DLC du 05 mars 2018 fixant les modalités
d’application des dispositions fiscales de la loi de finances pour la gestion 2018

Par encaissements imposables à la TVA au sens de l’article 229 du code


général des impôts, il faut entendre toutes les sommes perçues du fait de la
réalisation de l’opération ou de l’exécution des travaux, à quelque titre que ce
soit (avances, acomptes, règlements pour solde,...).
Une distinction doit être opérée selon le mode de paiement utilisé :
• paiement en espèces : l’encaissement a lieu lors de la remise des espèces ;
• paiement par chèque postal ou bancaire : l’encaissement se produit le jour
de la remise du chèque ou, lorsque celui-ci est adressé par courrier à son
bénéficiaire, le jour de la réception du courrier ;
• paiement par virement bancaire ou postal : l’encaissement intervient lors de
l’inscription du montant viré au crédit du compte du prestataire par l’organisme
postal ou bancaire ;

196
• paiement par effet de commerce : l’encaissement se situe à la date d’échéance
de la traite ou du billet à ordre, même si l’effet est remis à l’escompte auprès
d’un établissement financier ;
• paiement par l’intermédiaire d’une société d’affacturage : l’encaissement de
rachat des factures par le factor. Toutefois, la déduction de la TVA ne peut
intervenir chez le débiteur qu’au moment du paiement effectif ;
• paiement par tout autre moyen : l’encaissement se situe à la date de
l’inscription du montant de la dette au débit du compte fournisseur dans la
comptabilité du client.

II. Utilisation des déclarations de recette de TVA pour le paiement


d’autres impôts

Lettre 3414 /MEF/DC/SGM/DGID /DGE/SA-1 du 30 décembre 2011 relative au


paiement de l’IRVM par retenues à la source de TVA opérée par le Trésor Public

Les déclarations de recettes détenues par une entreprise attestent seulement


du montant des retenues de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) effectuées par
le Trésor Public et ne peuvent en aucun cas, au regard de la législation fiscale
en vigueur être utilisées pour payer un impôt.

Conformément aux dispositions de l’article 231, alinéa 2 du Code Général des


Impôts (CGI), la TVA acquittée du fait de la retenue à la source est admise
en déduction de l’impôt exigible sur les opérations du mois de référence. Le
montant des retenues à la source de TVA objet des déclarations de recettes
jointes est inscrit dans les régularisations à la ligne numéro 10 réservée aux
déductions complémentaires en plus, sur l’imprimé de déclaration de TVA. 

Section 5 : Régime des déductions

I. Modalités d’exercice du droit à déduction

Note circulaire n°176 /MFE/DC/SGM/DGI/DLC du 05 mars 2018 fixant les modalités


d’application des dispositions fiscales de la loi de finances pour la gestion 2018

La TVA n’est déductible que lorsqu’elle est exigible chez le redevable. Ainsi,
une entreprise qui a bénéficié d’une prestation de service ne peut prétendre
à la déduction de la TVA que lorsqu’elle aura réglé la facture. Ce droit à
déduction s’exerçait au moment de la comptabilisation des factures par le
bénéficiaire des prestations de services.

197
Doctrine Fiscale du Bénin

II. Régularisation du droit à déduction

Note circulaire n°176 /MFE/DC/SGM/DGI/DLC du 05 mars 2018 fixant les modalités


d’application des dispositions fiscales de la loi de finances pour la gestion 2018

La régularisation prévue à l’article 239 du CGI ne se fera que lorsque la TVA


collectée sur la vente dudit bien est inférieure à la TVA calculée au prorata du
temps d’amortissement restant à courir.

Ce que vous devez savoir sur la TVA, décembre 2018

La TVA à reverser dans les cas prévus à l’article 239 du Code Général des
Impôts fiscale est égale à la TVA initiale déduite multipliée par la fraction de
la durée d’amortissement restant à courir, toute fraction d’année commencée
comptant pour une année. 

Section 6 : Obligations des redevables

Retenue de la TVA sur les rémunérations des prestataires non


domiciliés au Bénin

Avis DGI N° 1715/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC-MFRE du 17 mai 2020 sur le régime


fiscal applicable aux sommes à payer aux prestataires étrangers

. . . Lorsqu’un marché soumis au régime fiscal d’exception bénéficie de


prestations provenant de prestataires non domiciliés au Bénin, les déclarations
pour le compte des prestataires non domiciliés au Bénin sont souscrites
conformément aux dispositions de l’article 261 du Code Général des Impôts,
et le paiement de la TVA effectué par les certificats de crédit d’impôt MP

Section 7 : Modalités de contrôle de la TVA déductible des sociétés


ayant obtenu des crédits MP

Memo MFRE

I. Pour les marchés publics à financement extérieur

I.1. Cas des Marchés de construction sans importation

Il s’agira dans un premier temps de comparer la TVA nette déclarée sur le


formulaire MP1, par rapport à la TVA nette effectivement dégagée par le
service gestionnaire.

198
Le contrôle sera accentué sur les factures (les dates, quantités et prix)
relatives aux marchés déclarés au service d’assiette étant entendu que plus
la TVA déductible à l’intérieur est élevée, moins il y a de TVA nette à reverser.

N.B. : La TVA nette dégagée par la Mission Fiscale des Régimes d’Exception
doit servir de repère au contrôle des déclarations du contribuable au service
d’assiette.

Dans tous les cas le crédit d’impôt intérieur délivré par la Mission Fiscale des
Régimes d’Exception correspond à la TVA brute et la taxe spécifique.

I.2. Cas des marchés de construction avec importation

Le contrôle est le même. Mais il est utile de préciser que le crédit d’impôt
intérieur délivré dans cas est égal à la TVA brute - TVA au cordon douanier et
la taxe spécifique.

II. Les entreprises de production

Ce sont des entreprises dont l’activité consiste à importer des matières


premières à les transformer sur place pour avoir un produit fini.

Ces entreprises qu’elles soient éligibles au code des investissements ou non


bénéficient d’un régime préférentiel édicté par la loi de finances 94-020 pour
la gestion 1995. Cela a pour conséquence l’exonération au cordon douanier
du Droit Fiscal avec ou sans la TVA pour les matières premières ou produits
semi ouvres.

Il faudra vérifier également la structure du prix qui ne doit plus prendre en


compte le Droit Fiscal ayant fait l’objet de MP2.

III. Les entreprises bénéficiant de subventions pour le riz paraboiled

La subvention de l’État sous la forme de MP2 douanier correspond à 40 % de


la TVA due au cordon douanier. La déduction ne doit porter que sur les 60 %
restants et non les 100 %.
Il est bien entendu que le Droit Fiscal est au taux zéro et qu’il ne rentre pas
dans la structure de prix.

199
Doctrine Fiscale du Bénin

IV. Les entreprises importatrices d’intrants agricoles

Dans ce secteur l’État prend entièrement en charge le Droit Fiscal et la TVA


au cordon douanier dus par l’entreprise. Le crédit d’impôt intérieur calculé par
la Mission Fiscale des Régimes d’Exception et délivré à l’importateur ne peut
apurer que la TVA sur intrants exclusivement. Il ne doit pas être utilisé pour
payer autres impôts.

Il faudrait tenir rigoureusement compte de la TVA nette dégagée par la Mission


Fiscale des Régimes d’Exception qui a pris en compte pour le calcul de cette
TVA nette de tous les crédits douaniers préalablement délivrés et répertoriés
dans un dossier.

Certaines entreprises comme la SOBETEX SOFAT SOBEPEC COTEB les Sociétés


Cimentières bénéficient au cordon douanier d’un titre d’exonération pour le
Droit Fiscal et / ou la TVA.

Si ces entreprises sont assujetties à la TVA il faudra vérifier que la TVA au


cordon douanier ayant fait l’objet de MP2 n’a pas été pas en compte au niveau
de la TVA déductible intérieure.

Pour cela, il faudra réclamer la déclaration de mise à la consommation


(exemplaire de la douane) derrière laquelle est mentionné le numéro de MP3
douanier ayant servi à apurer le crédit MP2.

L’Entreprise n’ayant pas supporté la TVA au cordon douanier ne doit donc plus
la déduire lors de sa déclaration de TVA. Cela équivaut à un double emploi.

Il faudra vérifier également la structure du prix qui ne doit plus prendre en


compte le Droit Fiscal ayant fait l’objet de MP2. 

V. Les entreprises d’achat-revente

La Mission Fiscale des Régimes d’Exception leur délivre des crédits d’impôts
douanier et / ou intérieur pour toutes les opérations effectuées avec les
structures bénéficiant d’exonération ; exemple : Ambassade projets, ONG,
Organisme International etc.

Les ventes sont faites à des structures hors taxe HD Hors TVA ;

Il va falloir vérifier si le prix de vente déclarée exclut effectivement le Droit


Fiscal et que les déductions ne prennent pas en compte la TVA au cordon
douanier qui n’a pas été en fait supportée par le vendeur.

200
Pour cela il faudra pour toutes déductions de TVA au cordon douanier,
réclamer l’exemplaire de la déclaration en douane. S’il a servi à apurer un
crédit douanier MP2, le numéro du crédit MP3 est porté au verso du formulaire
par les services douaniers. Pour éviter les doubles emplois.

201
Doctrine Fiscale du Bénin

202
CHAPITRE II : Taxes sur les véhicules de tourisme dont la puissance
fiscale est égale ou supérieure à 13 chevaux

Régime fiscal des ONG

Lettre DGI n°3006/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC /SLRI du 17 septembre 2018


relative au régime fiscal des ONG ayant signé un accord de siège
en matière de Taxe sur les Grosses Cylindrées (TGC)

Une ONG internationale ne peut être considérée d’office comme une organisation
internationale. Si elle ne remplit pas les critères propres aux Organisations
Internationales de type ONU, elle ne bénéficie pas de l’exonération de la taxe
sur les véhicules de tourisme dont la puissance est égale ou supérieure à 13
chevaux prévue à l’article 280 nouveau-7 du Code Général des Impôts

203
Doctrine Fiscale du Bénin

204
CHAPITRE III : Taxe sur les activités financières

Régime d’impôt indirect applicable aux bureaux de change

Lettre DGID n° 408/MFE/DC/SGM/DGID/DGE/SGC3 du 19 mars 2004


relative au régime fiscal des bureaux de change

. . . Les opérations réalisées par les bureaux de change sont passibles de la


taxe sur les activités financières (TAF).

La base imposable est le montant brut hors taxe des rémunérations ou


commissions perçues à l’occasion des transactions.

Le fait générateur de la taxe est l’exécution de l’opération de change.

205
Doctrine Fiscale du Bénin

206
CHAPITRE IV : Taxe de séjour dans les hôtels et établissements
assimilés

Avis n° 1219/MF/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI du 16 mai 2019 sur le régime fiscal


des activités de locations meublées au regard de la taxe de séjour
dans les hôtels et établissements assimilés

Les activités de locations des résidences meublées sont soumises à la taxe de


séjour et l’insuffisance d’ameublement ne saurait influer sur le fait générateur
de la taxe.

207
Doctrine Fiscale du Bénin

208
SOUS-TITRE III. Droit d’enregistrement, de Timbre, Taxe sur les
Contrats d’assurance, Taxe sur les plus-values immobilières

CHAPITRE I : Droit d’enregistrement et de timbre

Section 1 : Droit d’enregistrement

I. Enregistrement des jugements rendus en premier ressort

Lettre DGI n° 0213 /MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI du 29 janvier 2020


clarifiant les dispositions de l’article 365 du Code Général des Impôts

L’article 365 du Code Général des Impôts fait référence aux jugements
et arrêts rendus en premier ou dernier ressort contenant des dispositions
définitives en toutes matières. Il s’agit donc comme vous l’avez évoqué, de
jugements définitifs.

Le lexique des termes juridiques définit le jugement définitif comme celui


qui tranche une contestation principale ou incidente, opérant dessaisissement
du juge et emportant autorité de la chose jugée. Il reste sujet aux voies
de recours et a dès son prononcé, l’autorité de la chose jugée relativement
à la contestation qu’il tranche (article 549 du Code de Procédure Civile,
Commerciale, Sociale, Administrative et des Comptes).

Le même lexique définit le jugement irrévocable comme celui qui n’est pas
susceptible d’être frappé par des voies extraordinaires de recours, soit que ces
recours aient été exercés, soit que les délais pour les exercer soient expirés.
Le jugement définitif doit alors être distingué du jugement irrévocable qui
est passé en force de chose jugée au sens de l’article 649 alinéa 4 du Code
ci-dessus invoqué.

Il doit donc être procédé à l’enregistrement dès la décision de première


instance.

II. Modification d’un acte antérieurement soumis à la formalité de


l’enregistrement

Lettre DGI n° 3375/MEF/CAB/SGM/DGI/DGE-DLC du 29 octobre 2018


relative au régime fiscal de l’avenant à un marché

Les modifications ultérieures apportées à un acte antérieurement enregistré


au droit proportionnel appellent deux cas de traitement au plan fiscal :
- lorsque la modification entraîne une augmentation du montant stipulé dans

209
Doctrine Fiscale du Bénin

l’acte, un complément de droit doit être liquidé et perçu ;


- en revanche, lorsque la modification aboutit à une réduction du montant de
l’acte, l’avenant fera l’objet d’enregistrement au droit fixe de 2 500 francs CFA
seulement. 

III. Enregistrement des bons de commande

Circulaire n° 339 /MEF/DC/SGM/DGI/DDI-AL/CET du 02 mai 2019


relative à la présentation des bons de commande à la formalité de l’enregistrement

Les bons de commande à soumettre obligatoirement à la formalité de


l’enregistrement sont ceux relatifs aux transactions soumises aux règles du
code des marchés publics.

Les bons liés aux opérations d’acquisition de biens et de services entre


entreprises privées ne sont pas concernés.

Section 2 : Droit de timbre

I. Droit de timbre sur les connaissements maritimes

Note circulaire n° 167/MFE/DC/SGM/DGID/DDET/RD du 04 septembre 2003


portant modalités d’application du droit de timbre sur les connaissements
maritimes, (art. 613 à 754 du CGI)

1. Champ d’application et des taux

Des quatre (04) originaux de connaissement accompagnant toutes les


marchandises importées au Bénin ou exportées vers l’étranger, seul celui
destiné au capitaine du navire est soumis à un droit de timbre de 3000 francs.
Toutefois, lorsque ce connaissement de base fait l’objet de création de
connaissements supplémentaires, le nombre de ces derniers doit être
rigoureusement porté sur les quatre originaux de base.
Il est perçu alors un droit supplémentaire de 1000 francs autant de fois qu’il y
a de connaissements supplémentaires créés.

2- Obligations des redevables

Les droits de timbre ci-dessus visés sont perçus au moyen de timbres mobiles
apposés sur les originaux des connaissements de base et des connaissements
supplémentaires sous la responsabilité solidaire du capitaine et du consignataire
du navire qui sont tenus de s’approvisionner directement aux guichets de la
Recette des Domaines.

210
Aussitôt apposés, ces timbres doivent être immédiatement oblitérés par
la mention en travers de chacun d’eux des lieux, date et signatures ‘des
intéressés ou de l’un quelconque d’entre eux.

3- Sanctions

Elles se présentent ainsi qu’il suit :

1- Défaut d’inscription du nombre de connaissements supplémentaires sur


les originaux des connaissements de base : il est perçu un droit triple du tarif
normal pour chaque infraction constatée.

2- Défaut de paiement ou d’insuffisance de paiement : l’absence totale de


paiement des droits entraîne pour chaque infraction une amende de 5000
francs et l’insuffisance de paiement une amende de 2500 francs.
La récidive dans l’un ou l’autre cas fait porter l’amende à 10 000 francs.

3- Réutilisation de Timbres : Ceux qui auront sciemment employé vendu ou


tenté de vendre des Timbres ayant déjà servi seront poursuivis devant le
Tribunal correctionnel et punis d’une amende de 9000 à 180 000 francs sans
décimes. 

En cas de récidive, la peine est d’un emprisonnement de 5 jours à 1 mois.

4- Usage de Timbres non officiels : Toute personne, principalement les


transitaires et consignataires qui utiliseraient, accepteraient ou feraient circuler
des timbres autres que ceux émis par le Directeur des Domaines seront punis
des peines prévues par les lois et actes en vigueur, à l’encontre des auteurs
de falsification ou contrefaçons d’effets et valeurs publics, et ce sans préjudice
d’une amende fiscale égale à cent fois la valeur du timbre fraudé

En vertu des dispositions des articles 629 et 630 du Code Général des
Impôts, l’administration des Douanes à l’instar du service de l’enregistrement
est autorisée à retenir tous les connaissements en contravention à la
réglementation du Timbre et d’en faire rapport, à moins que les contrevenants
(les parties à l’acte notamment les transitaires, consignataires, Capitaine de
navire) ne consentent à acquitter sur-le-champ l’amende encourue et le droit
fraudé.

211
Doctrine Fiscale du Bénin

212
CHAPITRE II : Taxe Unique sur les Contrats d’assurance

Note de service n° 014/MEF/DC/SGM/DG/DGI/SLD


du 09 janvier 2017 relative à la gestion de la TUCA

Les entreprises du secteur des assurances souscrivent . . . toutes leurs


déclarations à la Recette Principale de la Direction des Grandes Entreprises
(RPI/DGE) ou dans les Recettes des Centres des Impôts des Moyennes
Entreprises (CIME). 

CHAPITRE III : Taxe sur les plus-values immobilières



Lettre n° 2064/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 22 juillet 2020
relative à l’application de la taxe de plus-value immobilière

En application des dispositions de l’article 961-7 du Code Général des Impôts


(CGI), les plus-values réalisées sur les immeubles inscrits à l’actif du bilan des
entreprises soumises à l’impôt sur les revenus sont exemptées de la Taxe de
plus-value immobilière.

213
Doctrine Fiscale du Bénin

214
CHAPITRE I : Taxe foncière unique

Section 1. Exonération des missions diplomatiques de la taxe foncière

Lettre MEF/DC n° 1957/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI DU 05 DÉCEMBRE 2018


relative au régime fiscal applicable aux missions diplomatiques, consulaires et
organisation internationales présentes au Bénin en matière de taxes foncières et
d’habitation.

Aux termes des dispositions de l’article 23 alinéa 1 de la convention de Vienne


sur les relations diplomatiques du 18 avril 1961, « l’État accréditant et le chef
de la mission sont exempts de tous impôts et taxes nationaux, régionaux
ou communaux au titre des locaux de la mission dont ils sont propriétaires
ou locataires, pourvu qu’il ne s’agisse pas d’impôts ou taxes perçus en
rémunération de services particuliers rendus».

Par ailleurs, l’article 32 alinéa 1 de la convention de Vienne sur les relations


consulaires du 24 avril 1963, stipule que « Les locaux consulaires et la
résidence du chef de poste consulaire de carrière, dont l’État d’envoi ou toute
personne agissant pour le compte de cet État est propriétaire ou locataire sont
exempts de tous impôts et taxes de toute nature, nationaux, régionaux ou
communaux, pourvu qu’il ne s’agisse pas de taxes perçues en rémunération
de services particuliers rendus ».

Ainsi, les missions diplomatiques et consulaires présentes au Bénin et


remplissant les conditions rappelées ci-dessus ne sont pas imposées aux taxes
foncières.

Quant aux organisations internationales, leur traitement fiscal, aussi bien par
matière d’impôt foncier que pour les autres impôts et taxes, est celui accords
de siège et / ou les conventions bilatérales et multilatérales.

Par ailleurs, l’article 1088 du Code Général des Impôts dispose, que les
organismes relevant de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et ayant conclu
avec le Gouvernement béninois des accords prévoyant des immunités fiscales
tant pour les organismes eux-mêmes que pour leurs membres, bénéficient au
Bénin des mêmes avantages.

215
Doctrine Fiscale du Bénin

Section 2 : Base d’imposition de la taxe foncière unique non bâti

I. Base d’imposition de la Taxe Foncière Unique /foncier non bâti.

Circulaire n°0080/MFE/DC/SGM/DGI/DLC du 05 février 2020 relative à la


clarification de la procédure de liquidation de la Taxe Foncière Unique sur les FNB

Aux termes des dispositions de l’article 996 nouveau 3 ter du Code Général des
Impôts, les terrains et propriétés non bâtis sont imposés à la Taxe Foncière
Unique (TFU) sur la base de leur évaluation administrative au 1er janvier de
l’année d’imposition.

Ces évaluations administratives sont déterminées et communiquées en


fonction des valeurs vénales, par les conseils communaux ou municipaux.

La valeur d’acquisition des immeubles, inscrite dans les conventions de vente


constitue la valeur vénale et ne doit pas être prise comme base pour la
liquidation de la TFU (ex CFPNB et TFU/FNB).

A titre illustratif, une parcelle nue acquise à Cotonou dans le quartier Agla
pour un montant de trente millions (30 000 000) de francs CFA est imposée
de la manière suivante :
Valeur vénale : 30 000 000 FCFA
Evaluation Administrative de la zone d’Agla (valeur communiquée par la
mairie) : 216 000 FCFA
Le taux d’imposition à la TFU (TFU/ FNB) en vigueur à Cotonou étant de 5%,
le montant de l’impôt est égal à : 216 000 x 5% soit 10 800 FCFA.

II. Valeurs administratives applicables pour le quinquennat 2020-


2024

Circulaire n° 709/MEF/DC/SGM/DGI/DLC du 05 août 2020 relative à la publication


des valeurs administratives pour la liquidation de la Taxe Foncière Unique, foncier
non bâti (TFU/FNB)

Aux termes des dispositions de l’article 996 nouveau 3 ter du CGI et en


application de la note circulaire n° 0080 relative à la clarification de la
procédure de liquidation de la TFU/FNB, les terrains et propriétés non bâtis
sont imposés à la TFU sur la base de leur évaluation administrative au 1er
janvier de l’année d’imposition.

L’alinéa 3 du même article dispose qu’« à titre transitoire, les valeurs utilisées
au 1er janvier 2020 sont considérées comme les valeurs retenues par les

216
organes délibérants des communes et sont reconduites pour le quinquennat
suivant, sauf notification de nouvelles valeurs administratives aux services des
impôts avant le 31 décembre de la dernière année du quinquennat ».
Les valeurs administratives applicables pour le quinquennat 2020-2024 sont
consignées dans le tableau en annexe

VALEURS ADMINISTRATIVES APPLICABLES A PARTIR DE 2020 EN


MATIERE DE TFU / FNB POUR LE QUINQUENAT 2020-2024

COMMUNES DEPARTEMENTS VALEURS ADMINISTRATIVES TAUX


ALIBORI
BANIKOARA 100.000 6%
GOGOUNOU 60.000 6%
KANDI 80.000 6%
KARIMAMA 120.000 6%
MALANVILLE 120.000 6%
SEGBANAN 60.000 6%
ATACORA
Villes 150.000 4%
BOUKOUMBE
Périphéries 100.000
COBLY 150.000 4%
KEROU 150.000 4%
Villes 150.000 4%
KOUANDE
Périphéries 100.000 4%
MATERI 150.000 4%
NATITINGOU 100.000 4%
PEHUNCO 200.000 4%
TANGUIETA 150.000 4%
TOUCOUNTOUNA 150.000 4%

COMMUNES DEPARTEMENTS VALEURS ADMINIS- TAUX


TRATIVES
ATLANTIQUE
ABOMEY-CALAVI 200/m2 4%
ALLADA 200m2 4%

217
Doctrine Fiscale du Bénin

Lotie urbaines 300/m2


Périurbaines (rayons de 100 m 150/m2
KPOMASSE 4%
des zones loties
Rurales 100/m2
Centre-ville 1200/m2
Du Littoral 1000 /m2
OUIDAH D’habitation 500/m2 5%
Suburbaines 400/m2
Rurales 300/m2
SO-AVA 100/m2 4%
TOFFO 300/m2 4%
TORI-BOSSITO 240/m2 4%
ZE 300/m2 4%
BORGOU
BEMBEREKE 60.000 6%
KALALE 50.000 6%
N’DALI 60.000 6%
NIKKI 50.000 6%
144.000
PARAKOU 6%
120.000

PERERE 50.000 6%
SINENDE 60.000 6%
TCHAOUROU 120.000 6%
COLLINES
BANTE 100.000 4%
DASSA ZOUNME 100.000 4%
GLAZOUE 75.000 4%
OUESSE 100.000 4%
SAVALOU 100.000 4%
SAVE 125.000 4%
DONGA
BASSILA 60.000 4%
COPARGO 60.000 4%
DJOUGOU 40.000 4%
OUAKE 60.000 4%

218
COUFFO
APLAHOUE 200.000 4%
Zones loties 400.000 4%
DJAKOTOMEY
Zones non loties 200.000 4%
DOGBO 200.000 4%
KLOUEKAME 200.000 4%

LALO 200.000 4%
400.000 4%
TOVIKLIN
100.000 4%
LITTORAL
Type 1 « inondable élevée, pas 432/m2
du tout accessible

COTONOU Type 2 « très peu accessible 864/m2 5%


Type 3 « peu accessible » 1728/m2
Type 4 « Accessibilité élevée » 2880/m2
VALEURS ADMINIS-
COMMUNES DEPARTEMENTS TAUX
TRATIVES
MONO
ATHIEME 200.000 4%
BOPA 200.000 4%
Zones loties 250.000
Zones non 150.000
COME loties
Zones non 625.000
loties (l’h)
COME 4%
Zones loties 200.000
Agatogbo,
Akodéha, Zones non 150.000
Ouèdèmè, loties
Pédah,
Zones non 625.000
Oumako
loties (l’h)
GRAND-POPO 200.000 4%
HOUEYOGBE 200.000 4%
LOKOSSA 200.000 6%
OUEME
ADJARRA 250/m2 4%
ADJOHOUN 250/m2 4%
AGUEGUE 200/m2 4%

219
Doctrine Fiscale du Bénin

AKPRO-MISSRETE 250/m2 4%
Zones loties 500/m2 4%
AVRANKOU
Zones non loties 50 /m2 4%
BONOU 250/m2 4%
DANGBO 250/m2 4%
PORTO-NOVO 2000/m2 5%
Zones loties 1000/m2 4%
SEME-KPODJI
Zones non loties 500/m2
PLATEAU
ADJA-OUERE 250/m2 4%
IFFANGNI 250/m2 4%
KETOU 250/m2 4%
POBE 250/m2 4%
SAKETE 250/m2 4%
ZOU
ABOMEY 200.000 5,60%
AGBANGNIZOUN 280.000 4%
BOHICON 200.000 5,60%
COVE 180.000 4%
DJIDJA 280.000 4%
OUINHI 150.000 4%
ZA KPOTA 200.000 4%
ZAGNANADO 180.000 4%
ZOGBODOMEY 200.000 4%

NB: Taux applicable 2020 pour toutes zones dotées de RFU : 5% pour FNB

CHAPITRE II : Contribution des patentes

Circulaire n°024/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 08 janvier 2021


portant modalités d’application des dispositions fiscales
de la loi de finances pour la gestion 2021

1. Exonération de la patente sur les douze (12) premiers mois d’activités des
entreprises nouvelles
Les entreprises nouvelles régulièrement créées à partir du 1er janvier 2021
sont exonérées de la contribution des patentes et de la taxe professionnelle
synthétique sur les douze (12) premiers mois d’activités.
La date de démarrage des activités est présumée être celle à laquelle l’entreprise

220
est créée. Au titre de l’année d’expiration de la période d’exonération, ces
impôts sont dus et calculés au prorata à partir du premier jour du mois suivant
celui dans lequel le délai est échu.

En ce qui concerne la contribution des patentes, les acomptes provisionnels


de l’année d’expiration sont liquidés dans les mêmes conditions que les impôts
dus, c’est- à-dire au prorata.
Il importe de préciser que l’exonération ci-dessus ne dispense pas les
intéressées des obligations comptables et déclaratives prévues au CGI.
Ces entreprises peuvent obtenir tout document fiscal (attestation fiscale,
attestation de domiciliation fiscale, quitus fiscal, etc.). Pour la période
d’exonération coïncidant avec l’année civile ou la période chevauchant sur
deux années, la mention « DOUZE PREMIERS MOIS D’ACTIVTES EXONÉRÉS
» devra être portée à la place du montant de la patente.

L’absence d’un personnel ne doit pas être une cause de rejet d’une demande
dès lors qu’à la date de la demande l’entreprise déclare ne pas en avoir. En
cas de doute, le service peut faire signer au contribuable une déclaration sur
l’honneur.

221
Doctrine Fiscale du Bénin

222
CHAPITRE III : Redevances proportionnelles et superficiaires dues
sur des substances de carrière

Section 1 : Gestion des redevances superficiaires sur les substances


de carrières

Note circulaire conjointe n° 1003/MFE/MMEH/MISATIDC/SGM/ DGTCP/DGI/DLC/


DM/DGAT du 16 /09/1999 fixant les modalités d’application des dispositions
des arrêtés relatifs aux redevances superficiaires et proportionnelles
sur des substances de carrières

I. Généralités sur les substances de carrières.

Conformément aux articles 3 et 36 de la loi N° 83-003 du 17 mai 1983 portant


code minier de la République Populaire du Benin et 8 de la loi N° 83-004 du 17
mai 1983 portant fiscalités minières de la République Populaire du Benin, on
entend par carrière, une exploitation à ciel ouvert ou souterraine de produits
de carrières.

Sont considérés comme produits de carrières, les gîtes de matériaux de


constructions, d’empierrement et de viabilité de matériaux pour les industries
céramiques, de matériaux d’amendement pour la culture des terres et autres
substances analogues, à l’exception des phosphates, nitrates, sels alcalins et
autres sels associés dans les mêmes gisements.

Les produits de carrières sont classés en trois catégories.

Catégorie A : Matériaux de construction et autres produits analogues extraits


et vendus sans traitement mécanique préalable en carrière (sable, gravier,
argile etc).
Catégorie B : Matériaux ayant subi un traitement mécanique en carrière
comportant fragmentation ou découpage, concassage, criblage, lavage,
broyage, tamisage mais dont la nature minérale reste inchangée (enrochement
de carrière, moellons, granites et d’une manière générale, tous matériaux
rocheux spécialement traités pour la voirie, le ballast et le béton d’ouvrage
d’art et de bâtiment).

Catégorie C : Minéraux industriels ou produits minéraux destinés aux industries


de construction tels que le calcaire à ciment, le sable de verrerie, les argiles
céramiques etc.

223
Doctrine Fiscale du Bénin

II. Caractéristiques de la redevance superficiaire sur des substances


de carrières

La redevance superficiaire sur les substances de carrières est annuelle. Elle


fait l’objet de versement d’acomptes comme en matière d’impôts fonciers.

Le tarif de cette redevance est fixé par hectare à l’article 2 de l’arrêté


interministériel n°16/MMEH/MF/MISAT/DC/SG/CTMH/CTJ/DM du 22 février
1999 portant fixation des redevances proportionnelles superficiaires sur des
substances de carrières conformément à la Loi. La redevance superficiaire sur
les substances de carrières est due par les titulaires de permis d’exploitation
relevant des carrières classées dans les catégories B et C (granite, quartzite,
calcaire à ciment, tous matériaux rocheux spécialement traités etc).

III. Caractéristiques de la redevance proportionnelle sur des


substances de carrières

La redevance proportionnelle sur les substances de carrières s’applique aux


produits de carrières classés dans les trois catégories A, B et C.

La base d’imposition est constituée par la valeur de la production sur le carreau


de la mine ou carreau de la substance de carrière.

Cette valeur est déterminée à l’article 1er de l’Arrêté Interministériel visé en


quatrième référence comme suit :
- pour le sable, la terre jaune, la latérite, le gravier, le quartzite, le granite, par
tranches de mètres cubes ou par mètre cube,
- pour le calcaire à ciment, la valeur de la production sur le carreau de la mine
est fixée à 5 % du prix courant usine du ciment produit.

Le taux de la redevance proportionnelle est de :


-10 % pour le sable la terre jaune, la latérite, le gravier, le granite,
-15% pour le calcaire.
L’application de ces taux à la valeur de la production sur le carreau de la mine
ou carreau de la substance de carrières comporte quelques particularités.

Particularités :

En ce qui concerne le sable et la terre jaune, lorsque le volume du camion


dépasse neuf (9) mètres cubes, la redevance est de 350 francs par mètre
cube supplémentaire.
En ce qui concerne les blocs de granite, la redevance proportionnelle est
fixée à 400 francs par tonne. La redevance proportionnelle est due par les
exploitants de carrières. 

224
IV. Les obligations des exploitants de carrières

Les exploitants de carrières, titulaires de permis d’exploitation sont tenus,


auprès du service des Impôts du lieu du périmètre de la carrière et dans
les délais fixés aux articles 2 et 4 de l’Arrêté interministériel n° 17/MMEH/
MF/MISAT/DC/SG/CTMH/CTJ/DM du 22 février 1999 portant modalités
de recouvrement des redevances proportionnelles et superficiaires sur des
substances de carrières :
- de procéder aux versements des acomptes de la redevance superficiaire ;
- de souscrire la déclaration trimestrielle de la redevance proportionnelle
accompagnée du payement correspondant ;
- de souscrire la déclaration annuelle de la redevance superficiaire.

Les exploitants de carrière autres que les titulaires de permis d’exploitation


ou ceux non encore organisés pour la tenue d’une comptabilité régulière de
leurs activités, sont tenus d’acquitter la redevance proportionnelle au poste de
contrôle installé à cet effet par les agents collecteurs de la Collectivité locales,
à chaque passage de camion chargé de substances de carrière.

Le contrôle des déclarations, l’action en recouvrement, la mise en œuvre des


sanctions en ce qui concerne les redevances superficiaire et proportionnelle
sur des substances de carrière sont menés conformément aux dispositions du
Code Général des Impôts. 

Section 2 : Les rôles des structures chargées de gérer les redevances


superficiaires et proportionnelles sur des substances de carrière

I. Rôle de la Recette des Impôts

La recette des impôts reçoit :


- les déclarations trimestrielles de la redevance proportionnelle,
- les déclarations d’acomptes et la déclaration annuelle de la redevance
superficiaire.
Elle encaisse :
- les montants déclarés par les exploitants,
- les montants reversés par les agents collecteurs.
Elle délivre à chacun en ce qui le concerne une quittance.
Elle reverse décadairement le produit des redevances au Trésor public.
Elle relance les exploitants de carrières ou agents Collecteurs retardataires.
Elle transmet au service de gestion et de contrôle des impôts, les déclarations
trimestrielles et annuelles et à l’Administration des Mines une copie des états
décadaires des redevances.

225
Doctrine Fiscale du Bénin

La procédure de recouvrement applicable aux redevances superficiaire et


proportionnelle sur des substances de carrières est celle en vigueur comme en
matière d’impôts et taxes à la Direction Générale des Impôts et des Domaines.

II. Rôle du Service de Gestion et de Contrôle des Impôts

Le Service de Gestion et de Contrôle des Impôts, à la réception des


déclarations transmises par la Recette des impôts, procède aux contrôles et
aux redressements s’il y a lieu. 

Les règles de contrôle et de vérification sont celles appliquées comme en


matière d’impôts et taxes à la Direction Générale des Impôts et des Domaines

III. Rôle des services du Trésor

La Recette perception encaisse les produits des redevances reversés par la


Recette des impôts el les transcrit dans sa comptabilité décadaire à a Direction
Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique.

Les services centraux du Trésor procèdent à la centralisation des recettes et à


l’affectation des produits dans les comptes ouverts aux noms des différentes
structures bénéficiaires, dans les délais et proportions fixés aux articles 65,
9 et 10 du Décret n°89-296 du 28 juillet 1989porant règlement d’application
du code minier et de la fiscalité minière et de l’Arrêté interministériel n° 17/
MMEH/MF /MISAT/DC/SG/CTMH/CTJ/DM du 22 février 1999 portant modalités
de recouvrement des redevances proportionnelles et superficiaires sur des
substances de carrières.

IV. Rôle du Service chargé des Mines

Le Service chargé des Mines transmet au service de Gestion et de Contrôle


des Impôts, le permis d’exploitation ou tous documents pouvant fournir les
renseignements exacts sur les caractéristiques de la carrière, objet du permis.
Il procède au contrôle des activités et transmet au Service des Impôts par
semestre, les informations relatives au volume de la production.

La collectivité locale compétente (Circonscription Urbaine ou Sous-Préfecture)


met à la disposition de la Recette des Impôts, des agents de collectivité locale.
Ces agents de collectivité locale sont chargés sous l’autorité du Receveur des
Impôts de la collecte de la redevance proportionnelle au poste de contrôle
installé à cet effet.

Elle réglemente les heures d’ouverture et de fermeture du périmètre de


carrière ainsi que celles des postes de contrôle. 

226
CHAPITRE IV : Taxe professionnelle synthétique

Section 1 : Obligation de présenter les états financiers pour les


entreprises soumises à la TPS

Note de service N°239/MEF/DC/SGM/DGI/DEI du 13 avril 2017 relative à


l’obligation pour les entreprises soumises à la TPS de présenter les états financiers

Les entreprises soumises à la Taxe Professionnelle Synthétique (TPS) sont


tenues de souscrire leur déclaration annuelle de résultats accompagnée
des états financiers. Cette obligation relève non seulement des dispositions
fiscales, mais également du droit comptable.

Au regard des dispositions de l’article 1084-43 du CGI, les entreprises


soumises à la Taxe Professionnelle Synthétique sont tenues de présenter
leur comptabilité selon le système comptable adapté à leur niveau de chiffre
d’affaires.

L’article 11 de l’Acte Uniforme de l’OHADA portant organisation et harmonisation


des comptabilités des entreprises stipule que les états financiers annuels
sont rendus obligatoires, en tout ou en partie, en fonction de la taille des
entreprises selon des critères relatifs au chiffre d’affaires.

Les entreprises soumises à la Taxe Professionnelle Synthétique (TPS) doivent


présenter, elles aussi, leurs états financiers suivant l’un des trois systèmes
comptables retenus par le référentiel comptable SYSCOHADA que sont :
- le système minimal de trésorerie ;
- le système allégé.
- le système normal. 

Section 2 : Conditions de facturation et de retenue à la source de la


taxe sur la valeur ajoutée

I. Conditions de facturation de la TVA

Article 1 de l’Arrêté 2673-c/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/346SGG18


du 29 août 2018 portant clarification des conditions de facturation
et de retenue à la source de la taxe sur la valeur ajoutée

En vertu des dispositions des articles 224 nouveau al. 1, 1084-19, 1084-20
et 1084-28 du Code Général des Impôts, les entreprises assujetties à la Taxe
professionnelle synthétique n’ayant pas opté pour le régime réel d’imposition,
ne sont pas autorisées à facturer la TVA.

227
Doctrine Fiscale du Bénin

Circulaire n°024/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 08 janvier 2021


portant modalités d’application des dispositions fiscales
de la loi de finances pour la gestion 2021

II. Facturation, à titre dérogatoire, de la TVA par les entreprises


soumises à la TPS

Pour compter du 1er janvier 2021, les entreprises assujetties à la Taxe


Professionnelle Synthétique (TPS), et n’ayant pas opté pour le régime réel
d’imposition sont autorisées à facturer la TVA lorsqu’elles réalisent des
opérations de vente, de prestations de services ou de travaux avec l’Etat, les
collectivités territoriales et les sociétés, établissements et offices de l’Etat. La
TVA ainsi facturée est intégralement retenue à la source par le service chargé
du paiement.

. . . ces entreprises sont dispensées de la formalité de déclaration mensuelle


de la TVA. Elles ne sont pas non plus autorisées à déduire la TVA ayant grevé
leurs achats de biens et services en amont.

III. Possibilité d’option à la TVA pour certaines entreprises

Article 3 de l’arrêté n°2673 /MEF/DC/SGM/DGI/DLC/346SGG18


du 29 août 2018 portant clarification des conditions de facturation
et de retenue à la source de la taxe sur la valeur ajoutée

Les entreprises assujetties à la TPS et ayant opté pour le régime réel


d’imposition, sont autorisées, comme les entreprises qui réalisent un chiffre
d’affaires annuel supérieur à cinquante millions (50 000 000) de francs CFA,
à facturer la TVA.

Article 4 de l’Arrêté n° 2673/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/346SGG18


du 29 août 2018 portant clarification des conditions de facturation
et de retenue à la source de la taxe sur la valeur ajoutée

La retenue à la source de TVA est de 40% de la TVA facturée pour les


entreprises assujetties-redevables de la TVA.

Section 3 : Exonération de la TPS sur les douze (12) premiers mois


d’activités des entreprises nouvelles

Circulaire N°024/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 08 janvier 2021


portant modalités d’application des dispositions fiscales
de la loi de finances pour la gestion 2021

1. Exonération de la patente et de la TPS sur les douze (12) premiers mois


d’activités des entreprises nouvelles

228
Les entreprises nouvelles régulièrement créées à partir du 1er janvier 2021
sont exonérées de la taxe professionnelle synthétique sur les douze (12)
premiers mois d’activités.

La date de démarrage des activités est présumée être celle à laquelle l’entreprise
est créée. Au titre de l’année d’expiration de la période d’exonération, ces
impôts sont dus et calculés au prorata à partir du premier jour du mois suivant
celui dans lequel le délai est échu.

Il importe de préciser que l’exonération ci-dessus ne dispense pas les


intéressées des obligations comptables et déclaratives prévues au CGI.

Ces entreprises peuvent obtenir tout document fiscal (attestation fiscale,


attestation de domiciliation fiscale, quitus fiscal, etc.). Pour la période
d’exonération coïncidant avec l’année civile ou la période chevauchant sur
deux années, la mention « DOUZE PREMIERS MOIS D’ACTIVTES EXONÉRÉS
» devra être portée à la place du montant de la TPS.

L’absence d’un personnel ne doit pas être une cause de rejet d’une demande
dès lors qu’à la date de la demande l’entreprise déclare ne pas en avoir. En
cas de doute, le service peut faire signer au contribuable une déclaration sur
l’honneur.

CHAPITRE V : Taxe de développement local

Circulaire n°024/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 08 janvier 2021


portant modalités d’application des dispositions fiscales
de la loi de finances pour la gestion 2021

Personnes imposables

En matière de TDL sur les produits miniers, deux catégories de personnes


assujetties sont désormais identifiées, à savoir les exploitants et les
transporteurs de produits miniers.

Sont considérés comme transporteurs de produits miniers, assujettie à


la TDL au sens de l’article 1084 quinter-2 du CGI, toutes personnes qui
déplacent les produits miniers du site d’exploitation vers une destination
quelconque. Cependant, les livraisons à soi-même que se font les exploitants
consommateurs de produits miniers sur site sont dispensées de la TDL.

229
Doctrine Fiscale du Bénin

230
TITRE III : Dispositions générales

CHAPITRE I : Le contrôle de l’Impôt

Section 1 : Dispositions générales

I. Signalisation en couleurs des avis de vérification et de passage

Note de service n° 749/MEF/DC/SGM/DGI/DLC du 27 octobre 2017


relative à la signalisation en couleurs des avis de vérification et de passage

. . . Les avis préalables à l’intervention sur place dans les entreprises sont
différenciés par les couleurs ci-après :
- pour la vérification générale de comptabilité, la couleur bleue ;
- pour le contrôle ponctuel, la couleur blanche ;
- pour le droit de communication, la couleur verte.

II. Reconstitution de chiffre d’affaires de contrôle fiscal

Note n° 976/MF/CAB/DGID/DCF/BCE du 13 décembre 1995


relative à la reconstitution du chiffre d’affaires

La reconstitution du chiffre d’affaires doit être effectuée de manière réaliste


à partir des conditions concrètes de fonctionnement de l’entreprise et non
d’éléments prédéterminés ou étrangers à la gestion propre de celle-ci, même
s’il s’agit de pourcentages indiqués par les monographies administratives ou
tirés des statistiques professionnelles.

Afin de cerner au mieux les conditions effectives d’exploitation, la reconstitution


du chiffre d’affaires doit, dans la mesure du possible, être opérée selon
plusieurs méthodes. 

1. Reconstitution à partir des achats

Elle est essentiellement utilisée pour les entreprises de vente au détail. Elle
consiste à :

a) Retenir tous les achats figurant en comptabilité, auxquels il convient d’ajouter


éventuellement les achats non comptabilisés obtenus par des recoupements
ou dont l’Inspecteur a eu connaissance, et de retrancher les prélèvements en
nature faits dans l’intérêt de l’entreprise, les pertes, les vols et coulages ;

231
Doctrine Fiscale du Bénin

b) Déterminer le pourcentage moyen pondéré de bénéfice brut sur achats, tel


qu’il résulte à la fois des différents taux de marge utilisés par l’entreprise et
des quantités de produits vendus d’après chacun de ces taux.

Dans ce sens, il est utile de recourir souvent aux prix affichés par l’entreprise
ou à défaut, aux coefficients publiés par le Ministère du Commerce lorsqu’ils
existent.

Le pourcentage moyen pondéré pourra faire l’objet de correction pour tenir


compte d’un pourcentage de remise ou de rabais qui ne peut excéder le taux
de 10%.

c) Appliquer au total, des achats ainsi déterminés, le pourcentage moyen


pondéré de bénéfice brut pour obtenir le chiffre d’affaires.

Dans le cas le plus fréquent où l’entreprise vend plusieurs produits avec des
marges différentes, en vue d’approcher la réalité et de diminuer les marges
d’erreurs, l’Inspecteur s’emploiera à déterminer le pourcentage d’intégration
de chaque catégorie de produits vendus dans les achats, et à l’incorporer à la
pondération du pourcentage moyen de bénéfice brut.

d) Dans les cas où, soit les manœuvres frauduleuses du contribuable, soit
les variations de la nature des produits vendus conduisent à des difficultés
d’appréhension des taux de marge utilisés, l’Inspecteur pourra recourir à
des taux de marge pratiqués par des entreprises similaires présentant une
comptabilité régulière.

Exemple d’application

Une entreprise dont l’objet est la commercialisation de produits alimentaires


(riz, lait, concentré de tomates, glutamate) déclare dans son bilan au titre
d’une année N des achats effectués pour un montant de 13.778.880 francs
avec un chiffre d’affaires de 17.730.300 francs.
Les recoupements entrepris ont révélé que les achats ont été minorés de
7.830.775 francs.
La reconstitution du chiffre d’affaires se fera comme suit :

Riz P.A. HT P.V. HT % BB PVHT/PAHT


Lait 10600 12500 ≤ 18%
Concentré de tomates 9500 11700 ≤ 23%
8500 11720 ≤ 23%
glutamate
7560 9880 ≤ 31%

232
Le pourcentage moyen pondéré est de 95% : 4 = 23,75%
Ce pourcentage corrigé, en tenant compte des remises, rabais est ramené à
20%. Ainsi, le chiffre d’affaires reconstitué sera de :
(13.778.880 + 7.830.775) x 120/100
ou 21.609.655 x 1,20
= 25.931.586

2. Reconstitution à partir des constantes de fabrication

Cette méthode permet d’isoler et de suivre en comptabilité un élément déterminé


que l’entreprise acquiert à l’extérieur et incorpore sans transformation au
produit fini (poignée, vis spéciale, roue, petit moteur électrique).

Le nombre d’éléments de cette catégorie utilisé par l’entreprise (achats +


stock d’entrée - stock de sortie) permet de calculer la quantité de produits
fabriqués, vendus ou stockés.

Dans les grandes entreprises de production, l’absence de comptabilité


analytique permettant de suivre le processus d’incorporation des charges
et de détermination du prix de revient, ne doit pas constituer un frein à la
reconstitution du chiffre d’affaires par cette méthode.

Exemple d’application

L’une des anomalies constatées au cours de la vérification de comptabilité


d’une grande entreprise dont l’objet est la fabrication et la vente de concentré
de tomate, est l’absence de comptabilité analytique.
Par ailleurs, l’exploitation des documents comptables fait apparaître les
éléments ci-après :
- importation d’emballages : 3 300 unités
- stock initial : 400 unités
- stock final : 100 unités

Sachant que le chiffre d’affaires déclaré par l’entreprise est apparemment


insignifiant (250 000 F) et que pour la fabrication de son produit l’entreprise
utilise nécessairement les emballages, la reconstitution de ses recettes se fera
suivant la formule ci-dessus décrite :
- Nombre d’emballages utilisés :
3 300 unités + 400 unités - 100 unités = 3 600 unités d’emballages.
- Nombre de boîtes de tomates concentrées vendues :
Ces 3 600 unités d’emballages correspondent au nombre de boîtes de tomates
fabriquées et vendues dans l’hypothèse où il n’existe pas de stock final.

233
Doctrine Fiscale du Bénin

Soit 3 600 boîtes de tomates.


- Détermination du chiffre d’affaires
En supposant que le Prix de Vente par boîte de tomate concentrée est de 100
F,
Le chiffre d’affaires reconstitué est de :
100 F x 3 600 = 360 000 F au lieu des 250 000 F déclarés. 

3. Reconstruction à partir des charges d’exploitation

Cette méthode consiste à évaluer les recettes ou le nombre de prestations à


partir d’une charge avec laquelle existe un rapport constant.

Par exemple, les emballages perdus, les notices accompagnant les


marchandises vendues, la consommation d’électricité par les salons de coiffure,
la consommation d’eau par les fabriques de glace, le coût de blanchissage
pour les restaurants et les hôtels.

Exemple d’application

Une fabrique de glace a déclaré les résultats pour les trois dernières années :

Période N-2 N-l N


Résultat 850.000 -7.500.000 -13.600.000
Chiffre d'affaires 45.000.000 22.700.000 19.800.000

L’analyse des principales charges a révélé une nette évolution des rémunérations
du personnel, de la dotation aux amortissements et des frais d’électricité et
d’eau.

Les pertes successives peuvent trouver leurs causes dans l’extension de


l’entreprise, mais la baisse du chiffre d’affaires est une anomalie qu’on ne
peut expliquer, surtout quand le dépouillement des factures d’eau présente la
situation suivante :

Par exemple, les emballages perdus, les notices accompagnant les


marchandises vendues, la consommation d’électricité par les salons de coiffure,
la consommation d’eau par les fabriques de glace, le coût de blanchissage
pour les restaurants et les hôtels.

Période N-2 N-l N


Relevés annuels factures d'eau 1 260 000 1.600.000 2.085.000

234
Il apparaît à priori paradoxal, sous réserve des défaillances éventuelles des
installations, qu’un accroissement de la consommation d’eau s’accompagne
d’une chute corrélative des recettes. Dès lors, les justificatifs du chiffre d’affaires
peuvent être rejetés pour une reconstitution qui peut tout simplement retenir
comme élément de référence le chiffre d’affaires de la consommation la plus
faible.
Ainsi on pourrait avoir :
CA N-1 = (CA N-2 / Consommation Eau N-2) x Consommation Eau N-1
Soit 45.000.000 x (1.600.000/1.260.000)
CA N-1= 57.142.857
CA N = 45.000.000 x (2.085.000/1.260.000)
= 75.464.285
Seront donc retenus comme chiffre d’affaires :
Exercice N-2 : 45.000.000
N-1 : 57 142 857 au lieu de 22.700.000
N : 74 464 285 au lieu de 19 800 000

Les méthodes ainsi préconisées qui visent l’harmonisation des procédés


jusqu’ici utilisés ne sont pas limitatives. Les plus réalistes au regard des
conditions effectives d’exploitation de l’entreprise seront mises en œuvre.

III. Mise en demeure avant taxation d’office

Circulaire N°009/MEF/DC/SGM/DGI du 09 janvier 2017 précisant les délais de mise


en demeure en prélude à la taxation d’office des défaillants déclaratifs

La mise en demeure les défaillants déclaratifs doit être faite au lendemain de


la date d’échéance prévue pour la souscription desdites déclarations.

Les taxations d’office doivent être impérativement notifiées, le cas échéant


après l’observance d’un délai de réponse impératif de soixante-douze (72)
heures imparti au contribuable pour lui permettre de régulariser sa situation.

IV. Incidence de la TVA sur l’Impôt sur le bénéfice

Note n° 223 /MF/DC/DI du 13 mars 1992 relative à l’incidence de la TVA sur le BIC

Lorsqu’un redressement porte sur la Taxe sur la Valeur Ajoutée et le BIC, la


notification mentionnera le redressement de TVA non déductible mais aussi la
diminution du BIC initialement déclaré. 
Cette diminution viendra donc en compensation des autres redressements
notifiés en BIC.

235
Doctrine Fiscale du Bénin

V. Approbation des rapports de vérification

Note de service 689/MEF/DC/SGM/DGI du 10 août 2016 relative


à la délégation du pouvoir d’approbation des rapports de vérification

En application des dispositions de l’article 1085 ter alinéa 5, délégation de


pouvoir est donnée par le Directeur Général des Impôts aux directeurs des
services opérationnels dans les conditions ci-après :
- Directeur des Grandes Entreprises, pour les entreprises dont le chiffre
d’affaires est supérieur ou égal à cinq cents millions ;
- Directeur du Centre des Impôts des Moyennes Entreprises en ce qui concerne
les entreprises dont le chiffre d’affaires est compris entre cinquante millions
et cinq cents millions ;
- Directeur National de Vérifications et d’Enquêtes Fiscales pour les dossiers
des entreprises implantées dans les localités où il n’existe pas un Service de
Contrôle Fiscal.

VI. Modalités d’intervention des services auprès des entreprises


dans le cadre des contrôles et investigations fiscaux

Circulaire n°1438/MEF/DC/SGM/DGI/DLC du 24 décembre 2018


fixant les modalités d’intervention des services auprès des entreprises
dans le cadre des contrôles et investigations fiscaux

1. Conditions d’exercice des divers types de contrôle

Le suivi des obligations déclaratives des contribuables au moyen des différents


types de contrôle peut être fait :
- du bureau : le contrôle formel et le contrôle sur pièces ;
- sur place : le contrôle ponctuel et les vérifications générales.

Une autre forme d’intervention sur place est dévolue à la Brigade des
Enquêtes, du Renseignement et de l’Analyse-Risque (BERAR), pour des cas
exceptionnels, dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale. 

1.1 Les vérifications générales

Elles font l’objet d’une programmation annuelle. Les services de gestion et la


BERAR doivent s’abstenir de tout autre contrôle sur les dossiers programmés
jusqu’au terme des vérifications générales.

Toute information ou irrégularité découverte par la BERAR ou les services de


gestion doit être communiquée à la brigade de vérification générale à laquelle
le dossier est affecté.

236
1.2 Les contrôles des services de gestion

Les contrôles sur pièces et les contrôles ponctuels qui relèvent de l’activité des
services de gestion doivent être effectués avec professionnalisme et rigueur
sur les dossiers autres que ceux programmés pour les vérifications générales.

Les contrôles ponctuels concernent prioritairement les déclarations de TVA


et doivent être basés sur une motivation précise comme par exemple, des
déclarations créditrices ou néant sur plusieurs périodes malgré des achats
réguliers, des déductions de montants importants non recoupées par des
déclarations de chiffres d’affaires du fournisseur.

Les dossiers de contrôle ouverts doivent être communiqués à la BERAR qui


s’abstient de toute intervention dans ces entreprises. 

1.3. Les interventions de la BERAR

Elles visent à démanteler les circuits de fraude et à détecter les contribuables


du secteur informel et se font prioritairement sur les contribuables non
répertoriés.

Toute opération sur toute autre entreprise concernant des faits de fraude doit
être documentée et portée à la connaissance du Directeur Général des Impôts
avant sa mise en œuvre.

2. Exceptions au principe

Les contrôles de validation des crédits de TVA, qui peuvent être effectués
à la suite des demandes de remboursement des contribuables, ne sont pas
concernés par les restrictions ci-dessus.

Il en est de même du droit de communication que l’administration fiscale


exerce auprès d’une entreprise dans le cadre de ses missions ordinaires ou
à la suite d’une demande de renseignements d’une administration fiscale
étrangère.

237
Doctrine Fiscale du Bénin

Section 2 : La Commission des Impôts



I. Délai de saisine de la commission des Impôts

Note de service n°528 MEF/CAB/SGM/DGI/DLC du 23 juin 2020


relative à la mention du délai de saisine de la commission des impôts
dans les confirmations de redressement

Le délai de saisine de la commission des impôts, qui est de cinq (05) jours ouvrés
suivant la date de réception, doit être mentionné dans les confirmations de
redressement notifiées aux contribuables suivant la procédure contradictoire.
En outre, ces confirmations doivent clairement indiquer que la saisine de la
commission des impôts se réalise au moyen d’une requête à l’adresse du
Ministre de l’Économie et des Finances directement déposée à son cabinet.

Tout sur la commission des Impôts. Mai 2019

II. Saisine de la commission des Impôts

Aucune forme particulière n’est prévue pour la lettre de saisine. Cependant,


elle doit comporter au moins :
- l’identification précise du demandeur (raison sociale, n° IFU, adresse, etc.
- la personne habilitée à recevoir la demande (le Président de la commission
des Impôts) ;
- l’objet de la saisine ;
- l’exposé des faits soumis à la commission appuyé des arguments du
demandeur.

Il devra être joint à la lettre, toutes les pièces de la procédure qui justifient la
cause du demandeur.
La lettre adressée par l’une des parties en désaccord doit être déposée au
Ministère chargé des Finances

III. Le respect du principe du contradictoire

Les travaux en session se déroulent dans le strict respect du principe du


contradictoire et des droits de la défense. L’audition des représentants de
l’administration se fait en présence du contribuable. Si l’une des parties,
pour étayer la réponse aux questions qui lui ont été posées, présente des
documents dont son contradicteur n’a pas eu connaissance, la commission
prend alors toutes les mesures utiles pour que l’autre partie puisse l’avoir à sa
disposition et formuler au besoin des observations.

238
IV. Assistance d’un conseil

Le contribuable a la possibilité de se faire accompagner d’un conseil de son


choix.
Cependant, le contribuable régulièrement invité par la commission qui ne s’est
pas présenté ou qui s’est abstenu de se faire représenter par un mandataire,
ne peut arguer de l’irrégularité de la procédure. La Commission constate alors
son absence et délibère.

V. Avis de la commission

. . . Il est fait obligation à la Commission des Impôts, de motiver son avis.


Dans ce cadre, cet avis énonce les considérations qui le fondent et informe les
parties des motifs qui ont emporté la conviction des commissaires. L’avis ainsi
rendu par la commission est envoyé à la Direction Générale des Impôts, qui à
son tour le notifie au contribuable dans un délai de cinq (5) jours.

Section 3 : Différents types de contrôles

I. Contrôle sur pièces

Note de service N°397/MEF/CAB/SGM/DGI


du 11 mai 2020 relative au contrôle sur pièces

Les contrôles sur pièces effectués par les services d’assiette et les services de
gestion ne peuvent porter que sur un seul exercice comptable.
Les demandes de justifications ne doivent viser que deux ou trois rubriques
et ne sauraient en aucun cas se muer en une demande de la comptabilité de
l’entreprise.

II. Contrôle ponctuel

Note circulaire n°101/MFE/DC/SGM/DGID/DGE/SGC/SCF du 03 mai 2004


relative aux modalités pratiques de l’exercice du contrôle ponctuel

1. Conditions de mise en œuvre du contrôle ponctuel

Le contrôle ponctuel concerne les dossiers qui révèlent des anomalies pour
lesquelles il est nécessaire de réaliser rapidement une intervention sur place.

C’est une vérification partielle dont le caractère rapide et ciblé exclut qu’elle
soit mise en œuvre dans les cas suivants :

239
Doctrine Fiscale du Bénin

- lorsque le contribuable n’a pas souscrit ses déclarations sur l’ensemble de la


période non prescrite ;
- lorsque les anomalies relevées nécessitent des investigations approfondies
dans la comptabilité ;
- et dans tous les cas, lorsque l’ampleur et la durée des investigations sont
incompatibles avec la rapidité d’intervention qui caractérise le contrôle
ponctuel. 

2. Champ d’application du contrôle ponctuel

L’engagement d’un contrôle ponctuel se fait :


- soit sur un élément bien précis du dossier fiscal
(ex : contrôle de la TVA déductible déclarée au titre des mois
de_________à__________) ;
- soit sur l’ensemble de l’impôt dû au titre d’une période relativement courte et
exclusivement sur l’année en cours (ex : contrôle de la TVA du ____________
au_______).

L’avis de vérification doit être rédigé de manière à préciser la période et la


nature de l’impôt.

Le contrôle ponctuel sera particulièrement adapté en matière d’impôt ou taxe


à paiement mensuel (TVA, IRPP/TS) en cas de :
- crédit TVA sur plusieurs mois ;
- baisse importante de la TVA nette souvent reversée ;
- baisse importante du montant des salaires déclarés.

Il est recommandé pour les impôts retenus à la source (AIB).

En matière d’impôt sur les BIC, la vérification ponctuelle s’avérera utile pour
le contrôle de certaines provisions, le contrôle de la réalité d’une prestation
rémunérée par l’entreprise, le contrôle du niveau réel du stock.

Le contrôle ponctuel peut également être programmé en l’absence de réponse


du contribuable à une demande du service ou en cas de réponse incomplète
ou inexploitable.

Ces cas d’engagement du contrôle n’étant que des exemples, il est donc
important de recourir au contrôle ponctuel chaque fois qu’il est nécessaire de
sécuriser les recettes fiscales par une intervention rapide.

240
3. Durée du contrôle ponctuel

La rapidité qui doit caractériser le contrôle ponctuel conduit à limiter


impérativement le nombre d’interventions sur place et la durée de la procédure.

En pratique, le nombre d’interventions dépendra de l’importance de l’affaire et


sera en général limité à deux (2) demi-journées et exceptionnellement à trois
(3) demi-journées.

4. Contrôle ponctuel des impôts dus au titre du mois de décembre

Circulaire n°058/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI du 21 janvier 2021


relative au contrôle ponctuel des impôts dus au titre du mois de décembre

Conformément aux dispositions de l’article 1085 bis du Code Général des


Impôts (CGI), les redressements envisagés à la suite d’un contrôle ponctuel
ne peuvent concerner que les impôts à paiement mensuel dus au titre de
l’année en cours et l’impôt sur le revenu de l’année dont la déclaration est
échue au cours de l’année de contrôle.

Cette disposition ne saurait faire obstacle à la mise en œuvre d’un contrôle


ponctuel portant sur les impôts dus au titre du mois de décembre dont les
échéances de déclaration et de paiement ,se situe au mois de janvier de
l’exercice suivant.

En conséquence, le contrôle ponctuel des impôts dus au titre du mois de


décembre d’une année N devra impérativement être effectué dans le courant
du mois de janvier de l’année N+1 après l’expiration du délai de déclaration.

III. Vérification de comptabilité

Note circulaire n°176/MFE/DC/SGM/DGI/DLC du 05 mars 2018 fixant modalités


d’application des dispositions fiscales de la loi de finances pour la gestion 2018

Un contribuable régulièrement connu des services et qui souscrit habituellement


ses déclarations, ne saurait automatiquement être considéré comme exerçant
des activités occultes en cas de défaut de souscription d’une déclaration. Il
en est de même de celui qui a régulièrement informé l’administration de son
incapacité à produire ses déclarations dans les délais légaux.

241
Doctrine Fiscale du Bénin

IV. Procédure de notification de l’amende pour défaut de délivrance


de facture normalisée

Circulaire N° 3103/MEF/CAB/SGM/DGI/DA du 03 novembre 2020 relative à la


procédure de notification de l’amende pour non-délivrance de facture normalisée

L’amende fiscale pour défaut de délivrance de facture normalisée est désormais


soumise à la procédure contradictoire d’imposition.

Section 4 : Cadre juridique des rescrits fiscaux

Circulaire N°024/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 08 janvier


2021 portant modalités d’application des dispositions fiscales
de la loi de finances pour la gestion 2021

. . . Par rescrit fiscal, il faut entendre la réponse donnée par l’Administration


exposant sa position concernant l’interprétation d’un texte fiscal ou l’application
de la législation fiscale à une situation proposée par un contribuable.

Le texte de l’article 1103 ter fournit suffisamment de précisions sur les


conditions dans lesquelles la demande du contribuable doit être formulée,
l’autorité compétente à laquelle elle doit être adressée, la forme et le contenu
de la demande, la durée du traitement de la demande et la force juridique du
rescrit émis.

. . . Les correspondances ordinaires échangées dans le cadre des relations


entre le contribuable et l’Administration ne sont pas concernées par le délai
ci-dessus.
Le rescrit fiscal obtenu sur la situation du contribuable est opposable à
l’Administration si les trois (03) conditions suivantes sont remplies :
- le contribuable suit la position ou les indications communiquées par
l’Administration ;
- le contribuable est de bonne foi ;
- la situation du contribuable est identique à celle sur laquelle l’Administration
a pris position.
Cependant, le rescrit cesse d’être opposable à l’Administration si :
- la situation du contribuable n’est plus identique à celle qu’il a présentée dans
sa demande ;
- la législation applicable à la situation du contribuable a évolué ;
- l’Administration modifie son appréciation sur la situation qui lui a été
présentée par le contribuable.

242
L’appréciation antérieure n’est plus valable à partir du jour où le contribuable
a été informé de ce changement, et seulement pour l’avenir.

Le contribuable est présumé être informé dès lors que ce changement est porté
à la connaissance du public par une loi promulguée ou tout acte réglementaire
(y compris la doctrine administrative).

Le rescrit n’est opposable à l’Administration que par son destinataire tant qu’il
n’a pas été publié. Son opposabilité à l’Administration ne saurait être étendue
à d’autres contribuables.

243
Doctrine Fiscale du Bénin

244
CHAPITRE II : Conventions fiscales

I. Application de la convention fiscale de OCAM par le Bénin

Lettre DGI n° 994/MEF/DC/ISGM/DGI/DLC/SLD du 11 Octobre 2016


relative à l’application de la convention fiscale de OCAM par le Bénin

Aux termes des dispositions de l’article 44 de la convention OCAM, la


convention restera en vigueur sans limitation de durée. Toutefois, à partir du
1er janvier 1977, chaque Gouvernement pourra moyennant un préavis de six
mois notifier par voie diplomatique la dénonciation à compter du 1er janvier
d’une année civile. Dans ce cas, la convention cessera de produire effet à
partir du 1er janvier de l’année suivant la date de la notification.

La République du Bénin n’ayant pas dénoncé cette convention, elle reste


en vigueur entre le Bénin et les autres Etats signataires sous réserve de
réciprocité.

Toutefois, le droit positif béninois reste applicable, même en présence de la


convention fiscale dans les cas prévus, d’une part par les paragraphes 4 et 5
de l’article 19 et d’autre part, par l’article 22 de ladite convention.

Bien que la convention fiscale OCAM soit toujours en vigueur, son application
n’accorde pas une exonération automatique. Les prestataires non-domiciliés
au Bénin devront apporter à l’administration fiscale la preuve de leur domicile
fiscal de rattachement à un service des Impôts de leur Etat.

Le bénéficiaire de la prestation doit communiquer au fur et à mesure de


l’exécution des prestations, copie des contrats et des sommes payées. 

II. Régime fiscal des ambassades accréditées au Bénin

Lettre MEF/DC n° 1795-c /MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 13 novembre 2018


relative à l’Etat des impôts et taxes payés par les ambassades accréditées au Bénin

Conformément aux dispositions des Conventions de Vienne des 18 avril 1961


et 24 avril 1963, respectivement sur les relations diplomatiques et consulaires,
de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990 et du Code Général des
Impôts, les ambassades et assimilés de même que les personnels administratif
et technique accrédités près le Bénin dans le cadre de l’exercice de leur
mission, ne sont pas assujettis à la fisca1ité intérieure.
Cependant, cette exemption s’applique sous réserve de l’observance du
principe de réciprocité par l’Etat accréditant.

245
Doctrine Fiscale du Bénin

246
CHAPITRE III : Délivrance de documents fiscaux

Section 1 : Modalités de délivrance des documents fiscaux

Note de service n°13 /MEF/DC/SGM/DGID/DNVEF/BEF du 09 janvier 2013


relative à la délivrance de documents fiscaux par les services

. . . Avant la délivrance de tous documents fiscaux au profit d’une entreprise


individuelle ou société, les services doivent s’assurer :
- que celle-ci relève effectivement du ressort territorial du CIPE concerné,
- qu’elle dispose d’un siège physiquement identifiable ; et
- que cette entreprise ne relève pas d’un autre CIPE les années antérieures.
. . . Tous les documents fiscaux délivrés par un CIPE doivent faire l’objet
d’un état récapitulatif les 10 premiers jours du mois suivant. Cet état devra
comporter :
- la raison sociale,
- la mention du régime fiscal (Réel, Forfait) de l’entreprise pour les CIPE non
dotés d’un Registre Foncier Urbain (RFU).

Section 2 : Divers documents fiscaux

I. Attestation de domiciliation fiscale

Note de service n° 492/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC-CSC du 15 juin 2020


relative aux modalités de délivrance de l’attestation de domiciliation fiscale

La délivrance de l’attestation de domiciliation fiscale relève désormais de la


compétence du Directeur du Contrôle Fiscal.

L’attestation de domiciliation fiscale est délivrée suivant l’imprimé de l’UEMOA


pour les ressortissants des pays membres de l’union et l’imprimé 5000-FR
pour les ressortissants français, ou tous autres imprimés appartenant aux
États avec lesquels le Bénin a signé une convention de non double imposition
après vérification de la domiciliation du requérant au Bénin.

Elle est valable pour l’année civile en cours. 

II. Quitus fiscal

Note de service n°914/MEF/DC/SGM/DGI du 13 décembre 2017


relative à la délivrance du quitus fiscal

La délivrance du quitus fiscal en général, du quitus fiscal au profit des candidats


à une naturalisation ou à un poste électif, et au profit des contribuables

247
Doctrine Fiscale du Bénin

sollicitant une suspension ou une radiation auprès des tribunaux, ne peut se


faire que par le Directeur Général des Impôts ou le Directeur Général Adjoint
des Impôts.

Tout quitus fiscal se rapportant à l’un des événements énumérés ci-dessus et


ne portant pas la signature authentique du Directeur Général des Impôts ou
du Directeur Général Adjoint des Impôts est nul et de nul effet.

III. Attestations fiscales

Circulaire n° 1092/MEF/DC/SGM/DGI/DIE/SE relative à la simplification


de la procédure de la délivrance de l’attestation fiscale du 27 décembre 2016

La simplification de la procédure va avec la conception d’un nouveau format


de document avec un seul signataire.

Sont concernées par cette réforme, les grandes et moyennes entreprises dont
les dossiers fiscaux sont gérés par la Direction des Grandes Entreprises (DGE),
les Centres des Impôts des Moyennes Entreprises (CIME) et les Centres des
Impôts des Petites entreprises (CIPE) des départements non pourvus de CIME.

1. Personne compétente pour signer l’attestation fiscale

Circulaire n°1092/MEF/DC/SGM/DGI/DIE/SE du 27 décembre 2016 relative


à la simplification de la procédure de la délivrance de l’attestation fiscale

L’unique signataire de l’attestation fiscale est :


- le Directeur des Grandes Entreprises (DGE) pour les entreprises relevant de
la gestion de ses services ;
- le Directeur dont dépend le Centre des Impôts des Moyennes Entreprises ou
le Chef de Centre en ce qui concerne ces entreprises ; 
- le Directeur Départemental des Impôts ou le Chef de Centre pour les
moyennes entreprises dont les dossiers fiscaux relèvent des autres centres
des impôts.

2. Procédure de demande et de délivrance de l’attestation fiscale

Le contribuable qui désire obtenir une attestation fiscale doit être à jour de ses
obligations fiscales au regard des impôts ci-après :
- la contribution des patentes ;
- l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques (IRPP) ou l’Impôt sur les
Sociétés (IS) ;
- la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) ;

248
- le Versement Patronal sur les Salaires (VPS) ;
- les retenues à la source (IRPP/Traitements et Salaires).

. . . La quittance de la redevance et la situation fiscale constituent les pièces


qui accompagnent la demande du contribuable.

La Recette des Impôts de la Direction des Grandes Entreprises ou du Centre


des Impôts où le dossier fiscal est géré reçoit la demande et établit la situation
fiscale . . .

Le dossier est ensuite transmis au service gestionnaire qui a pour rôle d’établir
l’attestation fiscale suivant le nouveau format. 

. . . Si le contribuable est en situation régulière, l’attestation fiscale lui est


délivrée. Dans le cas contraire, une notification lui est faite avec la mention «
n’est pas en règle vis à vis de ses obligations fiscales ».

Chaque attestation est délivrée en cinq (05) exemplaires.

Après établissement, toute attestation fiscale devra être enregistrée dans un


registre ouvert à cet effet.

3. Délai de validité des attestations fiscales

Circulaire n°1145/MEF/DC/SGM/DGI/CSC du 05 octobre 2018


relative au délai de validité des attestations fiscales

La date d’expiration des attestations fiscales est désormais harmonisée avec


la date limite des échéances fiscales. Quel que soit le régime d’imposition
(régime réel ou régime TPS) ou le centre des Impôts dont relève l’entreprise,
l’attestation fiscale délivrée reste valable jusqu’à l’échéance de déclaration et
de paiement des impôts du dernier mois du trimestre civil.

Conformément aux dispositions de l’article 1103 bis du Code Général des


Impôts, l’échéance de déclaration ou de paiement qui coïncide avec un jour
non ouvrable doit être reportée au jour ouvré suivant.

249
Doctrine Fiscale du Bénin

4. Délivrance d’attestation fiscale dans les cas de modification de la


forme juridique des entreprises

Circulaire n° 475/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/CS du 09 juin 2020 relative à la


procédure de délivrance d’attestation fiscale dans les cas de modification de la
forme juridique des entreprises

Lorsqu’une entreprise procède au changement de forme juridique, deux (02)


attestations fiscales doivent être délivrées au contribuable, à savoir :
- une attestation fiscale de la nouvelle entreprise ;
- une seconde attestation fiscale de l’entité radiée du registre de commerce
et du crédit mobilier, à laquelle sera jointe une copie de l’acte de radiation
délivrée par le tribunal de commerce.

En vertu des dispositions des articles 143 ter et 156 bis, la nouvelle entité ne
bénéficiera pas des réductions d’impôts.

III. Certificat d’assujettissement à la TVA

1. Modalités de mise à jour de la liste des assujettis-redevables de


la TVA

Note de service 1026/MEF/DC/SGM/DGI/DIE du 07 décembre 2016


fixant les modalités de mise à jour de la liste des assujettis redevables de la TVA

L’article 236 autorise la déduction de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA)


facturée uniquement par les assujettis-redevables et institue la publication
périodique de la liste des assujettis redevables de la TVA par la Direction
Générale des Impôts.

L’établissement et la mise à jour de la liste des assujettis-redevables prévue


à l’article 236 du Code Général des Impôts relèvent de la compétence de la
Direction de l’Information et des Études (DIE), qui en assure la fiabilité en
collaboration avec les directions techniques, opérationnelles et les directions
départementales.

2.La mise à jour de la liste des assujettis-redevables de la TVA

Note de service 1026/MEF/DC/SGM/DGI/DIE du 07 décembre 2016


fixant les modalités de mise à jour de la liste des assujettis redevables de la TVA

La mise à jour de la liste des assujettis-redevables se fait en tenant compte


du respect des obligations déclaratives des assujettis sur un trimestre civil.

250
Lorsqu’un contribuable figure sur la liste des assujettis-redevables au cours
d’une année, il conserve ce statut tout au long de l’année à condition de ne
pas faillir à ses obligations déclaratives pendant trois mois consécutifs. 

Cette liste est complétée régulièrement des entreprises qui acquièrent le


statut d’assujetti-redevable, soit de façon automatique par l’administration,
soit sur demande écrite des contribuables avec la preuve du changement de
statut, notamment les bons de commandes, les contrats ou les factures. La
DIE procède à leur inscription sur la liste.

3. Rôle des services

Note de service 1026/MEF/DC/SGM/DGI/DIE du 07 décembre 2016


fixant les modalités de mise à jour de la liste des assujettis redevables de la TVA

Les directions techniques, opérationnelles et départementales transmettent


au plus tard le 15 du mois, la liste des nouvelles entreprises qui ont acquis
le statut d’assujetti-redevable et celle des nouvelles entreprises devenues
défaillantes au titre de la période de déclaration échue.
Cette liste, établie dans un format standard, comportera, entre autres, pour
chaque redevable, le numéro IFU, les nom et prénoms ou la raison sociale,
l’activité principale, le centre des impôts gestionnaire et le chiffre d’affaires
déclaré.

La DIE sur la base des listes mensuelles transmises par les directions
opérationnelles procède à la mise à jour de la base de données La nouvelle
liste est publiée au plus tard à la date 20 de chaque année.

Les certificats d’assujettissement établis sur la base de la liste des assujettis


redevables doivent porter la date de validité qui est en principe le dernier jour
du trimestre civil.

4. Délai de validité des certificats d’assujettissement à la TVA

Circulaire n° 493/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/CSC du 15 juin 2020


relative au délai de validité des certificats d’assujettissement à la TVA

Le certificat d’assujettissement à la TVA, délivré à toute entreprise relevant


du régime du réel au cours d’une année, reste valable jusqu’à l’échéance de
déclaration des revenus de cette année.

251
Doctrine Fiscale du Bénin

252
CHAPITRE IV : Régimes d’exception

Section 1 : Procédures d’obtention des autorisations et des certificats


de crédits MP

Plaquette sur les Procédures d’obtention des autorisations et des certificats


de crédits MP à la MFRE, novembre 2020

L’obtention, des autorisations et des certificats de crédits MP liés aux


opérations pour lesquelles l’Etat de la République du Bénin prend en charge
les droits et taxes indirects relatifs à la fiscalité intérieure et à la fiscalité
douanière (exonérations fiscales et douanières) et qui doivent faire l’objet
d’accomplissement des formalités préalables par leurs bénéficiaires
(entreprises, organismes, institutions et autres structures), est soumise à des
procédures auprès des administrations nationales compétentes.

I. Direction Générale des Douanes et Droits Indirects

1. Pièces pour l’obtention de l’autorisation d’enlèvement par


procédure simplifiée et / ou d’exonération des droits et taxes

• Demande d’autorisation d’enlèvement par procédure simplifiée et / ou


d’exonération des droits et taxes des produits importés, adressée au Directeur
Général des Douanes et Droits Indirects ;
• Titres de transport des produits importés (connaissement, lettre de transport
aérien, lettre de voiture) ;
• Note de détail des produits importés (liste de colisage) ;
• Factures des fournisseurs ;
• Tous autres documents pertinents (demande d’admission en franchise portant
toutes les mentions nécessaires et signée par les personnes compétentes
prévues par les textes en vigueur, textes accordant l’exonération, marché ou
bon de commande original enregistré hors TVA et droits de douane etc.).

2. Formalités pour l’obtention de l’autorisation d’enlèvement par


procédure simplifiée et / ou d’exonération des droits et taxes

• Dépôt du dossier constitué des pièces visées à la partie (1) ci-dessus au


secrétariat de la Direction de la Législation et des Relations Internationales
(DLRI) sise au 1er étage de l’immeuble DGDDI ;
• Retrait, dans un délai de soixante-douze (72) heures au secrétariat
administratif de la DGDDI, de l’autorisation d’enlèvement par procédure
simplifiée et / ou d’exonération des droits et taxes des produits importés,

253
Doctrine Fiscale du Bénin

après traitement du dossier déposé non entaché d’un vice de forme et de


fond ;
• Accomplissement sans délai à la Recette des Douanes d’entrée des formalités
d’enlèvement par procédure simplifiée des produits importés suite à l’obtention
de l’autorisation ;
• Régularisation à la recette des Douanes d’entrée dans un délai maximal de
quinze (15) jours à compter de la date de retrait de l’autorisation d’enlèvement
par procédure simplifiée des produits importés suite à l’obtention du crédit
douanier MP2 y relatif ;
• Accomplissement sans délai à la Recette des Douanes d’entrée des formalités
de consommation du crédit douanier MP2 relatif aux produits importés suite à
son obtention à la Mission Fiscale des Régimes d’Exception (MFRE).

II. Direction Générale des Impôts (DGI)

1. Pièces

a. Pour la validation de la déclaration MP1

• Déclaration MP1 remplie et signée en deux (2) exemplaires ;


• Demande de validation de la déclaration MP1 ;
• Contrat de marché ou bon de commande original enregistré hors TVA ou et
hors droits de douane ;
• Certificat d’assujettissement à la TVA du demandeur ;
• Texte accordant l’exonération ou accord de financement du marché ;
• Lettre d’autorisation de vente hors TVA originale (cas de vente hors TVA) ;
• Lettre de rétrocession de crédit de TVA originale (cas de prestations de
services) ;
• Lettre d’accord d’exonération de sous-traitance originale (cas de sous-
traitance) ;
• Protocole d’accord de groupement d’entreprises original enregistré (cas de
cotraitance).

Nota Bene :
- La validation de la déclaration MP1 est la mise en place, au nom du demandeur,
du crédit global de TVA lié au contrat de marché ou au bon de commande. La
déclaration MP1 doit être bien remplie et signée par la personne habilitée pour
bénéficier de la validation ;
- Le protocole d’accord de groupement d’entreprises doit être bien clair et
précis (définir l’affectation du montant du contrat de marché des membres du
groupement, et partant du crédit global de TVA, avec leurs implications sur
les obligations de déclaration et de paiement des différents impôts pour les
entreprises en groupement)

254
b. Pour l’obtention du certificat MP2 du crédit intérieur de TVA

• Demande de certificat MP2 du crédit intérieur de TVA ;


• Photocopie de la déclaration MP1 validée (s’il en existe) ;
• Factures ou décomptes ;
• Preuve de paiement (Relevé bancaire ou ordre de virement ou avis de crédit
ou crédit documentaire certifié par l’institution financière) ;
• Photocopie du dernier certificat MP2 du crédit intérieur de TVA obtenu (s’il
en existe).

Nota Bene :
- Lorsque le certificat MP2 du crédit intérieur de TVA va apurer en même
temps le crédit global de TVA à mettre en place, un seul dossier suffit. Il s’agit
d’une demande simultanée de validation de déclaration MP1 et de certificat
MP2 du crédit intérieur de TVA relatifs au marché ou au bon de commande
original enregistré hors TVA ou et hors droits de douane
- La première demande d’un certificat MP2 du crédit intérieur de TVA lié à un
contrat de marché ou un bon de commande original enregistré hors TVA ou
et hors droits de douane peut être également simultanée à la demande de
validation de la déclaration MP1

c. Pour l’obtention du certificat MP2 du crédit douanier

• Déclaration MP1 remplie en trois (3) exemplaires relative aux produits


importés et signée par la personne habilitée ;
• Demande d’admission en franchise en trois (3) exemplaires établie et signée
par la ou les personnes compétentes prévues par les textes en vigueur ;
• Facture du fournisseur ;
• Certificat d’assurance et facture de fret (cas de facture du fournisseur en
valeur FOB) (original + copie) ;
• Déclaration de mise à la consommation douanière (original + photocopie) ;
• Connaissement ou lettre de transport aérien ou lettre de voiture (original +
photocopie) ;
• Photocopie de la déclaration MP1 validée obtenue sur le marché ou le bon
de commande sur lequel l’importation est faite (s’il en existe) ;
• Photocopie du dernier certificat MP2 du crédit intérieur de TVA obtenu sur
le marché ou le bon de commande sur lequel l’importation est faite (s’il en
existe) ;
• Certificat d’inspection pour les produits soumis à l’inspection ;
• Lettre d’autorisation d’exonération des droits et taxes signée du DGDDI et/
ou du DGI (original + photocopie) ;
• Bon de commande original enregistré (cas d’importation par l’intermédiaire
d’un fournisseur local) ;

255
Doctrine Fiscale du Bénin

• Lettre du DGDDI accordant l’enlèvement direct (original + photocopie) (s’il


en existe).

d. Pour l’obtention de l’autorisation de vente hors taxes (TVA ou


et droits de douane) ou accord d’exonération de sous-traitance ou
accord de rétrocession de crédit de TVA

• Demande de l’autorisation ou de l’accord ;


• Marché ou bon de commande de sous-traitance original enregistré hors TVA
exclusivement (cas de sous-traitance) ;
• Facture proforma ou devis du fournisseur (cas de vente hors TVA ou et hors
droits de douane au profit des titulaires du marché ou du bon de commande
principal ; cas de vente hors TVA exclusivement aux sous- traitants, cas de
prestations de services hors TVA) ;
• Certificat d’assujettissement à la TVA du fournisseur ou du sous-traitant ;
• Preuve de paiement de l’avance de démarrage ou d’un décompte (respectant
la condition du point 4 de la partie b ci-dessus) sur le marché ou le bon de
commande en exécution ;
• Déclaration MP1validée (s’il en existe) du marché ou du bon de commande
principal ;
• Photocopie du dernier certificat MP2 du crédit intérieur de TVA obtenu sur le
marché ou sur le bon de commande principal (s’il en existe).

2. Formalités

a. Pour la validation de la déclaration MP1 - certificat MP2 du crédit


intérieur de TVA - certificat MP2 du crédit douanier

• Dépôt du dossier constitué des pièces visées aux parties (1.a.b.c) au


secrétariat de la Mission Fiscale des Régimes d’Exception (MFRE) sise au 5e
étage de l’immeuble DGI - DGAE. [La demande de certificat MP2 du crédit
intérieur de TVA doit être introduite dans les six (6) mois qui courent après
le paiement du décompte ou de la facture. La délivrance de certificat MP2
du crédit intérieur de TVA demandé hors délai est subordonnée au paiement
préalable d’une amende fiscale égale à 20% du montant du crédit lié au
paiement incriminé. Le montant de ladite amende ne peut excéder deux cent
mille (200 000) de francs CFA] ;
• Retrait dans un délai de vingt et un (21) jours au bureau 522 de la MFRE
de la déclaration MP 1 validée et du certificat MP2 du crédit intérieur de TVA
après traitement du dossier déposé non entaché d’un vice de forme et de
fond ;
• Retrait dans un délai de quinze (15) jours au bureau 522 de la MFRE du
certificat MP2 du crédit douanier après traitement du dossier déposé non

256
entaché d’un vice de forme et de fond ;
• Accomplissement sans délai des formalités de consommation du crédit
intérieur de TVA à la Recette des Impôts du service gestionnaire du dossier
fiscal de l’entreprise à la DGI.

b. Pour l’obtention de l’autorisation de vente hors taxes (TVA ou


et droits de douane) ou accord d’exonération de sous-traitance ou
accord de rétrocession de crédit de TVA

• Dépôt du dossier constitué des pièces visées à la partie (1.d) au secrétariat


de la Mission Fiscale des Régimes d’Exception (MFRE) sise au 5e étage de
l’immeuble DGI - DGAE ;
• Retrait de l’autorisation de vente hors TVA dans un délai de sept (7) jours
au secrétariat de la MFRE ;
• Retrait de l’accord de rétrocession de crédit de TVA dans un délai de sept (7)
jours au secrétariat de la MFRE ;
• Retrait de l’accord d’exonération de sous-traitance dans un délai de sept (7)
jours au secrétariat de la MFRE ;
• Retrait de l’autorisation de vente hors TVA et hors droits de douane dans un
délai de dix (10) jours au secrétariat de la MFRE ;
• Accomplissement des formalités de validation de la déclaration MP1, de
certificat MP2 du crédit intérieur de la TVA et de certificat MP2 du crédit
douanier à la Mission Fiscale des Régimes d’Exception (MFRE) sise au 5e
étage de l’immeuble DGI - DGAE conformément à la partie (2.a) ci- dessus.

Nota bene :
- Le bénéfice d’une autorisation de vente hors taxes de la partie (2-b) doit
remplir les dispositions de la circulaire n°447/MEF/CAB/SGM/ DGI/MFRE du
27 mai 2020 ;
- Le crédit intérieur de TVA à accorder sur un marché est le montant de
la TVA brute calculé sur le montant hors TVA du contrat de marché ou du
bon de commande. Tout crédit intérieur de TVA incorporé dans un crédit
douanier bénéficié au cordon douanier ou transféré aux fournisseurs ou
prestataires de services sur les autorisations de ventes hors taxes ou sur les
accords d’exonération de sous-traitance ou de rétrocession de crédit de TVA
est défalqué de la TVA brute disponible sur le contrat de marché ou le bon
de commande. Toute chose étant égale par ailleurs, à la fin de l’exécution du
marché ou du bon de commande et de leur règlement total, le crédit intérieur
de TVA délivré sera celui égal au montant de la TVA brute ;
- Toute personne physique ou morale bénéficiaire d’un contrat de marché
ou d’un bon de commande exonéré est tenue d’accomplir toutes ses
obligations de déclaration et de paiement des impôts, droits et taxes auprès

257
Doctrine Fiscale du Bénin

des administrations compétentes. Le bénéfice du régime d’exonération ne


dispense pas ces personnes de leurs obligations fiscales et douanières.

- Toute personne physique ou morale étrangère est également astreinte à ses


obligations fiscales et douanières en République du Bénin. En conséquence,
dès qu’elle se voit attribuée un contrat de marché ou un bon de commande
devant bénéficier du régime d’exonération, elle doit se formaliser en créant
un établissement stable en République du bénin (succursale ou filiale) ou se
faire représenter par une personne légalement désignée qui agira en ses lieu
et place.

- Toute personne physique ou morale assujettie à la TVA qui entre en relation


d’affaires (fournitures de biens et services ou sous-traitance) avec une
Organisation Non Gouvernementale (ONG) ou autres associations attributaires
d’un contrat de marché ou d’un bon de commande devant bénéficier du régime
d’exonération doit pouvoir s’assurer de l’accomplissement des formalités
d’obtention de l’exonération par l’ONG ou l’association à la MFRE avant de
s’engager et prétendre accomplir à leur tour les mêmes formalités auprès de
la MFRE.

Section 2 : Autres procédures de régime d’exception

I. Rétrocession de crédit d’impôt

Circulaire n°447/MEF/CAB/SGM/ DGI/MFRE du 27 mai 2020


relative à la rétrocession de crédit d’impôt

. . . La rétrocession de crédit d’impôt relative aux achats hors TVA ou hors TVA
et hors droits de douanes, doit suivre les dispositions du cahier des charges
fiscales des marchés publics et autres régimes d’exception.
. . . En matière de rétrocession de crédit d’impôt, seront principalement
privilégiées les entreprises étrangères adjudicataires ou sous-traitantes
des marchés exonérés compte tenu du crédit de TVA que son inapplication
générera à la fin du marché pour ces entreprises.

En outre, le bénéfice du crédit d’impôt intérieur et douanier lié aux autorisations


de vente hors TVA ou hors TVA et hors droits de douanes est désormais
subordonné à la justification du paiement par virement bancaire (copie
certifiée des relevés bancaires) ou par l’original du crédit documentaire des
ventes effectuées les fournisseurs.

258
II. Régime fiscal des revenus des titres de concours consolidés

Lettre MF n°772/MF/CAB/DGID/DGE/SID du 19 mars 1997


relative au régime fiscal des revenus des titres de concours consolidés

L’exonération des revenus des titres consolidés de la BCEAO étant comptabilisée


en recettes d’ordre dans les écritures du Trésor Public, il faudrait qu’elle soit
matérialisée par des certificats de crédits en application de l’arrêté n° 236/
MF/DGID/DGDDI/MFMP du 17 septembre 1996 portant généralisation de la
procédure des Marchés publics à toutes les formes d’exonérations.
Les banques primaires seront imposées sur la totalité de leurs revenus. Les
impositions BIC et IRVM correspondant aux produits des titres exonérés feront
l’objet de certificats de crédits à faire valoir dans les Services de Recettes
comme instruments de paiement de tous impôts et taxes.

III. Marchés à financement extérieur exécutés par un consultant


étranger

Avis DGI n° 2553/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 27 août 2020 précisant les


modalités d’application du Règlement n°08/2008/CM/UEMOA portant adoption
des règles visant à éviter la double imposition au sein de l’UEMOA et des règles
d’assistance en matière fiscale

La TVA n’étant pas couverte par le champ d’application du Règlement


n°8/2008/CM/UEMOA portant adoption des règles visant à éviter la double
imposition au sein de l’UEMOA et des règles d’assistance en matière fiscale
les marchés à financement extérieur exécutés par un consultant étranger est
soumis aux dispositifs de prise en charge par l’Etat de la fiscalité indirecte.

Le bénéfice de cette facilité est cependant subordonné à l’accomplissement,


à la Mission Fiscale des Régimes d’Exception (MFRE), des formalités de
délivrance du certificat MP par un représentant résident que le consultant
étranger est tenu de désigner au Bénin.

IV. Procédure de traitement des dossiers d’exonération des


partenaires techniques et financiers

Lettre MEF n° 0573-c/MEF/DC/SGM/DGID/MFRE du 24 février 2009


relative à la procédure de traitement des dossiers d’exonération fiscale

Pour bénéficier de l’exonération fiscale, les partenaires techniques et


financiers qui ont conclu des accords avec le Gouvernement du Bénin, ou
qui bénéficient des dispositions issues des conventions internationales ou
régionales, déposent à la Mission Fiscale des Régimes d’Exception (MFRE),

259
Doctrine Fiscale du Bénin

sise au cinquième (5ème) étage de la Direction Générale des Impôts et des


Domaines, un dossier de demande d’exonération composé des pièces ci-après :

l- CREDIT DOUANIER

1°) Importation directe


• Déclaration MP1 (couleur rose) en trois exemplaires
• Demande d’admission en franchise en trois (03) exemplaires
• Déclaration de mise à la consommation (originale + photocopie de
l’exemplaire douane)
• Facture fournisseur (originale + photocopie légalisée)
• Certificat d’assurance et facture fret (cas de facture fournisseur en valeur
FOB)
• Carte diplomatique (personnel diplomatique)
• Carte grise pour les véhicules usagés
• Textes accordant l’exonération :
- Protocole d’accord pour ONG
- Décret portant agrément au Code des Investissements ou hors Code
- Tous autres textes du Ministre de l’Economie et des Finances

2°) Importation par l’intermédiaire d’un fournisseur local


• Pièces énumérées ci-dessus
• Bon de commande

NB : Lorsque les marchandises sont sous douane, le connaissement ou la lettre


de transport aérien et la facture fournisseur peuvent être des photocopies.

3°) Cas d’enlèvement direct


Pour la régularisation de l’enlèvement direct, le dossier en vue de l’obtention
du crédit MP2 doit comporter :
• Pièces énumérées ci-dessus (mais copie des factures, du connaissement ou
lettre de transport aérien)
• Lettre du DGDDl ou du Receveur des douanes accordant l’enlèvement

4°) Cas de don


• Pièces énumérées au point 1
• Attestation de don
• Attestation de valeur (cas où la valeur n’est pas précisée par l’attestation de
don)

5°) Cas des projets


• Pièces énumérées au point 1

260
• Accord de prêt

II- CREDIT INTERIEUR

• Déclaration MP1 (couleur rose) en deux exemplaires


• Bon de commande ou contrat ;
• Facture ;
• Bon de livraison, preuve de paiement (ordre de virement ou avis de crédit
ou relevé bancaire) ;
• Carte diplomatique (personnel diplomatique).

Le certificat de crédit douanier sert à enlever les biens lesquels il est délivré,
tandis que le certificat de redit intérieur essentiellement destiné au paiement
de la TVA intérieure, relative au marché auprès de la Recette des Impôts de
la Direction des Grandes Entreprises (DGE).

Le délai de traitement des dossiers est en principe de quinze (15) jours.

261
Doctrine Fiscale du Bénin

262
TITRE II : GESTION DES IMPÔTS ET TAXES

CHAPITRE I : Compétence des services opérationnels de la Direction


Générale des Impôts

Section 1 : Notion de grande, moyenne, petite et micro-entreprise

Note de service n° 010/MEF/DC/SGM/DGI du 09 janvier 2017 fixant les


compétences des services en matière de gestion des dossiers fiscaux des entreprises

Nonobstant la définition des seuils de régime d’imposition définis aux articles


28 et 1084- 18 du Code Général des Impôts, est considérée comme :

I. Grande entreprise

Est grande entreprise, celle dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est
supérieur à un milliard (1.000.000.000) de francs CFA,

II. Moyenne entreprise

Est moyenne entreprise, celle qui réalise un chiffre d’affaires annuel HT


inférieur à un milliard (1.000.000.000) de francs CFA, mais supérieur à
cinquante millions (50.000.000) de francs CFA.

II. Petite entreprise et micro-entreprise

Est petite entreprise, celle dont le chiffre d’affaires annuel HT est inférieur ou
égal à cinquante millions (50.000.000) de francs CFA, mais supérieur à vingt
millions (20.000.000) de francs CFA.

La micro-entreprise est celle dont le chiffre d’affaires annuel HT est inférieur


ou égal à vingt millions (20.000.000) de francs CFA.

Section 2 : Compétence des services

Note de service n° 010/MEF/DC/SGM/DGI du 09 janvier 2017 relative à la


compétence des services en matière de gestion des dossiers fiscaux des entreprises

I- La Direction des Grandes Entreprises (DGE)

Elle est compétente pour la gestion des dossiers fiscaux des entreprises qui
réalisent un chiffre d’affaires annuel HT supérieur à un milliard (1.000.000.000)
de francs CFA quelle que soit la nature de leurs activités.

263
Doctrine Fiscale du Bénin

II : Le Centre des Impôts des Moyennes Entreprises (CIME)

Il est chargé de gérer les dossiers fiscaux des entreprises qui réalisent un
chiffre d’affaires annuel HT inférieur ou égal à un milliard (1.000.000.000) de
francs CFA quelle que soit la nature de leurs activités. 

En outre, relèvent désormais de la compétence des CIME, les entités non


classées et autres structures qui n’ont pas la qualification d’entreprises
soumises à un impôt sur les bénéfices, mais qui, en vertu des dispositions
du Code Général des Impôts ou d’autres textes législatifs ou règlementaires,
sont assujetties à des obligations de retenues d’impôts, taxes ou acomptes
d’impôts.
Il s’agit notamment des :
- associations, ONG, projets et programmes, organismes internationaux, la
BCEAO, Coopérants ;
- établissements publics à caractère administratif, culturel, social et scientifique ;
- les structures et organismes de l’Etat, les collectivités territoriales et toutes
les entités appelées à la gestion des fonds publics.

III : Le Centre des Impôts des Petites Entreprises (CIPE)

Il est compétent pour gérer les dossiers fiscaux des micros et petites
entreprises.
Au regard des seuils de gestion ainsi définis, les services opérationnels sont
tenus de procéder, dans le respect des dispositions du Code Général des
Impôts, au transfert des dossiers des entreprises dont les chiffres d’affaires
réalisés les déclassent des limites de leur compétence.

Section 3 : Mouvement des dossiers fiscaux entre les Centres des


Impôts et la DGE

I. Conditions de transfert

Note de service n° 010/MEF/DC/SGM/DGI du 09 janvier 2017 portant compétence


des services en matière de gestion des dossiers fiscaux des entreprises

Les dossiers des grandes entreprises dont le chiffre d’affaires annuel HT


baisse en dessous du seuil de un milliard (1 000 000 000) de francs CFA, sont
transférés après une période d’observation de deux (2) ans.

Par contre, les dossiers des moyennes entreprises dont le chiffre d’affaires
annuel HT atteint et dépasse le montant de un milliard (1 000 000 000)

264
de francs CFA ou plus, sont transférés automatiquement à la Direction des
Grandes Entreprises.

Les dossiers des moyennes entreprises dont le chiffre d’affaires annuel HT
baisse en dessous du seuil de cinquante (50.000.000) de francs CFA sont
transférés au Centre des Impôts des Petites Entreprises, après une période
d’observation de deux ans.

De même, les dossiers des Centres des Impôts des Petites Entreprises dont le
chiffre d’affaires HT atteint ou dépasse le montant de cinquante (50.000.000)
de francs CFA, sont automatiquement transférés aux Centres des Impôts des
Moyennes Entreprises.

II. Modalités de transfert des dossiers

Note de service n° 010/MEF/DC/SGM/DGI du 09 janvier 2017 portant compétence


des services en matière de gestion des dossiers fiscaux des entreprises

Les Directeurs, les Chefs de centre et les Chefs de Services devront prendre
toutes les dispositions nécessaires pour l’identification et la mise à jour des
dossiers fiscaux ne relevant pas de la compétence des services sous leurs
ordres, en vue de leur transfert régulier au cours de l’année. Les opérations
de transfert de dossiers au titre d’une année sont achevées au plus tard à la
fin du mois de novembre afin que la détermination des objectifs de recettes à
assigner à chaque service pour l’année suivante en tienne compte.
Les rapports hebdomadaires devront désormais préciser le nombre de dossiers
transférés.

III. Procédure de transfert du dossier fiscal d’une entreprise entre


les centres des impôts

Note circulaire n° 911/MEF/DC/SGM/DGI du 13 décembre 2017 relative à la


procédure de transfert du dossier fiscal d’une entreprise d’un centre à un l’autre

Le transfert d’un dossier fiscal d’un service à un autre doit se faire spontanément
ou sur demande du contribuable dans les conditions ci-après :

1. le contribuable doit :
- adresser au centre des impôts gestionnaire, une demande préalable indiquant
les motifs précis du transfert et faire tenir copie de cette demande au nouveau
centre gestionnaire ; 
- procéder la modification de son Registre de Commerce et de Crédit Mobilier
(RCCM) et/ou de ses Statuts en vue de conformer les informations relatives à

265
Doctrine Fiscale du Bénin

l’adresse du siège social à celles qui ont induit le transfert souhaité ;


- donner la preuve de l’existence d’un lieu physique d’exercice de l’activité par
tous moyens, pose d’enseigne commerciale de manière visible conformément
aux dispositions de l’article 1018 bis du CGI, contrat de location du local
dûment enregistré, inscription de l’immeuble à l’actif du bilan de l’entreprise à
titre d’acquisition ou d’apport au patrimoine ;
- s’acquitter de toutes ses obligations déclaratives et de paiement à la date de
la demande au niveau du centre gestionnaire ;

2. le centre des impôts gestionnaire, après avoir examiné les motifs de la


demande du transfert, procède, s’ils sont fondés, au transfert des volets
assiette et recette du dossier fiscal au nouveau centre gestionnaire et met à
jour son fichier des contribuables ;

3. le nouveau centre des impôts gestionnaire, après réception des deux volets
du dossier fiscal, constate par un plan sommaire la localisation du lieu physique
de l’exercice de l’activité tel qu’il ressort des obligations du contribuable dans
cette procédure et met à jour son fichier des contribuables.

Les Chefs de Service d’Assiette et les Receveurs des Impôts sont tenus
d’opérer un minimum de contrôle et de s’assurer, en ce qui concerne les
entreprises nouvellement créées à inscrire au fichier, au regard de l’adresse
du siège social de l’entreprise indiquée dans les Statuts et/ ou dans l’extrait
du RCCM, que leur centre des impôts est territorialement compétent avant la
prise en charge.

Les critères énoncés dans la présente circulaire ne s’appliquent pas pour les
cas de transfert de dossier dans le cadre de la note de service n°010/MEF/DC/
SGM/DGI du 09 janvier 2017 portant compétences des services en matière de
gestion des dossiers fiscaux des entreprises

Section 4 : Procédures de prise en charge des entreprises créées


avant l’année 2021 et désireuses de se formaliser

Circulaire N°024/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 08 janvier 2021


portant modalités d’application des dispositions fiscales
de la loi de finances pour la gestion 2021

La mesure de remise des pénalités, amendes et majorations fiscales aux


contribuables qui souscrivent spontanément, pour la première fois, leurs
déclarations des affaires réalisées au titre des exercices antérieurs et qui
procèdent au paiement intégral des droits dus, est reconduite pour la gestion
2021.

266
I. Entreprises créées depuis plusieurs années et affirmant n’avoir
pas exercé d’activités

Pour les entreprises créées depuis plusieurs années et affirmant n’avoir pas
exercé d’activités, une déclaration sur l’honneur attestant que l’entreprise
n’a pas effectivement eu d’activités sur la période concernée suffit pour sa
formalisation. Ensuite, elle devra s’acquitter des acomptes de l’année en cours
conformément aux textes en vigueur et ne devra être recherchée en paiement
d’impôts antérieurs que s’il s’avère qu’elle a réalisé des activités imposables
non déclarées pendant la période.

II. Entreprises ayant eu d’activités au cours des années antérieures

Quant aux entreprises ayant eu d’activités au cours des années antérieures,


elles sont dispensées des pénalités, amendes et majorations fiscales.
Néanmoins, elles doivent souscrire leurs déclarations des affaires réalisées
au titre des trois (03) années antérieures et procéder au paiement intégral
des droits dus. Le bénéfice de cette mesure est subordonné à l’absence d’une
procédure de contrôle ou d’une enquête fiscale en cours chez le contribuable.

Section 5. Procédure de prise en charge des entreprises nouvellement


créées à partir de l’APIEx

Note de service n° 782/DC/SGM/DGI du 02 novembre 2017


relative à la description de la procédure de prise en charge
des entreprises nouvellement créées à partir de l’APIEx

La procédure de prise en charge des entreprises nouvellement créées à partir


de l’APIEX est définie ainsi qu’il suit :

I. Au niveau de l’Agence de Promotion des Investissements et des


Exportations et ses antennes déconcentrées

Note de Service N° 782/DC/SGM/DGI du 02 novembre 2017


relative à la description de la procédure de prise en charge
des entreprises nouvellement créées à partir de l’APIEx

Les agents de la Direction Générale des Impôts en poste de :


- photocopier pour chaque nouvelle création, les différentes pièces (Registre
de Commerce et de Crédit Mobilier, attestation IFU, statut de l’entreprise,
publication au Journal Officiel, plan d’indication sommaire de localisation de
l’entreprise) ;

267
Doctrine Fiscale du Bénin

- répartir les dossiers des nouvelles créations en deux (2) lots comprenant les
pièces susmentionnées et les convoyer vers les Directions Départementales
des Impôts (DDI).

II. Au niveau des Directions Départementales des Impôts (DDI)

Note de Service N° 782/DC/SGM/DGI du 02 novembre 2017


relative à la description de la procédure de prise en charge
des entreprises nouvellement créées à partir de l’APIEx

Un agent est responsabilisé au niveau de la Direction Départementale des


Impôts pour assurer la liaison entre l’antenne régionale de l’APIEx et la DDI.
Les dossiers reçus doivent faire l’objet de tri et être acheminés vers les Centres
des Impôts des Petites Entreprises (CIPE) gestionnaires pour leur prise en
charge. 

Les DDI doivent également tenir les statistiques des dossiers de nouvelles
créations transmis à chaque CIPE et exercer périodiquement des contrôles
relatifs à la prise en charge effective par les CIPE des dossiers reçus et en
rendre compte chaque mois à la Direction Générale.

Ils doivent aussi s’assurer que les nouvelles entreprises qui font partie de
la liste des sociétés à insérer dans le fichier national des contribuables
remplissent toutes les conditions requises. Ils doivent enfin, veiller à la mise à
jour périodique du fichier des « nouvelles créations ».

Enfin, une rubrique doit être réservée à la gestion de la prise en charge des
nouvelles entreprises dans les rapports trimestriels adressés à la Direction
Générale.

III. Au niveau des Centres des Impôts des Petites Entreprises (CIPE)

Note de Service N° 782/DC/SGM/DGI du 02 novembre 2017


relative à la description de la procédure de prise en charge
des entreprises nouvellement créées à partir de l’APIEx

. . . L’entreprise nouvellement créée est intégrée au fichier national des


contribuables lorsqu’elle commence par souscrire ses obligations déclaratives
et de paiement.

... Les entreprises exerçant dans les domaines des banques et assurances ainsi
que les industries doivent être systématiquement rattachées aux Centres des
Impôts des Moyennes Entreprises ou à la Direction des Grandes Entreprises.

268
Section 6 : Transmission par voie électronique des déclarations
fiscales

Circulaire n°481 MEF/DC/SGM/DGI/DPSE du 18 mai 2018


relative à la généralisation de la transmission par voie électronique
des déclarations fiscales des grandes entreprises

Le système de télé déclaration est étendu à toutes les grandes entreprises


qui devront désormais transmettre par voie électronique à l’administration
fiscale, toutes leurs déclarations fiscales partant de celles au titre du mois de
juin 2018.

Circulaire N°0037/MEF/DC/SGM/DGI/CSC du 16 janvier 2019 relative à l’utilisation


de la télédéclaration et du télépaiement des impôts par les contribuables relevant
des Centres des Impôts des Moyennes Entreprises (CIME) du LITTORAL,
de l’ATLANTIQUE et du BORGOU-ALIBORI

Le système de télé déclaration est étendu aux moyennes entreprises des


Centres des Impôts des Moyennes Entreprises (CIME) du LITTORAL, de
l’ATLANTIQUE et du BORGOU-ALIBORI.

Section 7 : Service habilité à recevoir les déclarations

I. Les recettes des Impôts

Note de service N°387/MEF/DC/SGM/DGI/DCT-DLC du 07 mai 2020


portant circuit de réception et de traitement des déclarations fiscales

. . . Dans Les centres des impôts, la Recette des Impôts est le service habilité
à recevoir les déclarations en nombre d’exemplaires exigés au regard des
spécificités liées à chaque nature de déclaration.
A cette occasion, le contrôle formel de la Recette, avant l’encaissement du
solde éventuel, est limité à la vérification de la conformité du modèle de
l’imprimé et/ ou de la liasse utilisée. 

Le dépôt des déclarations est constaté, séance tenante, par l’affectation à


chaque exemplaire, d’un numéro de dépôt inscrit dans un registre dédié. Après
réception des déclarations, la Recette des Impôts procède dans les vingt-
quatre heures, à l’acheminement vers les autres services (service d’Assiette et
Guichet Unique de Dépôt des Etats Financiers) des exemplaires qui leur sont
destinés.

269
Doctrine Fiscale du Bénin

II. Mise en œuvre des téléprocédures à la DGI.

Communiqué n° 168 MEF/DC/SGM/DGI/DGE/RPI du 1er mars 2018


relatif à la mise en œuvre des télé-procédures dites e-services

La démarche à suivre par les contribuables admis à faire les télé-procédures


est la suivante :

Souscription des déclarations

- Désigner un interlocuteur de la DGI et communiquer, par courrier adressé au


Receveur Principal des Impôts (RPI), les informations ci-après le concernant
: nom d’utilisateur, adresse courriel (professionnel de préférence), prénom,
nom de famille et numéro de téléphone, pour permettre à la DGI de créer le
compte d’accès à la plateforme ;
- se connecter au site web de la DGI www.impôts.finances.gouv.bj ou
directement à la plateforme par l’adresse eservices.impots.bj ;
- souscrire en ligne les déclarations et imprimer les fiches de déclaration.

Paiement des déclarations

Lorsque l’entreprise est cliente de la banque partenaire qui doit recevoir le


paiement pour le compte de la DGI, tous les modes de paiement de ladite
banque sont admis.

Si, par contre, l’entreprise n’est pas cliente de la banque partenaire au niveau de
laquelle elle désire opérer son paiement, il lui suffit de se présenter au guichet
de l’une de ces trois banques partenaires de son choix (BOA, ECOBANK ou
DIAMOND BANK), munie des fiches de déclaration précédemment imprimées
pour procéder audit paiement selon le mode qui lui convient.

Après cette étape de paiement, le contribuable peut se rendre à la Recette


Principale des Impôts (RPI) pour retirer ses quittances.

Si le contribuable rencontre éventuellement des difficultés dans le processus,


il peut appeler l’un des numéros de téléphone ci-après : 95 69 20 22 ou 95
69 19 57 ou se rendre au bureau 23 de l’immeuble de la DGI. Une assistance
lui y est réservée pour la conduite des opérations se rapportant aux télé-
procédures.

Par ailleurs, il me paraît utile de rappeler à l’attention de ces partenaires qu’à


l’issue du paiement des impôts, droits et taxes aux guichets des banques, ils
n’auront plus à déposer les déclarations fiscales à la RPI.

270
Enfin, le guide d’utilisation des services permettant de faire toutes les
opérations en ligne avec succès se trouve sur la plateforme.

Par la même occasion, la DGI porte à leur connaissance que la mise à jour des
soldes et de la situation fiscale continue et les prie de se rapprocher du Receveur
Principal des Impôts en cas de besoin de plus amples éclaircissements.

Section 8 : Certification des états financiers

I. Personnes habilitées

Circulaire n° 855/MEF/DC/SGM/DGI/DIE du 21 octobre 2016


relative à la simplification de la procédure de certification des états financiers

. . . Sont compétents pour certifier les états financiers :


- le Directeur des Grandes Entreprises pour les entreprises relevant de la
gestion de ses services ;
- le Directeur des Centres des Impôts des Moyennes Entreprises en ce qui
concerne les entreprises dont les dossiers fiscaux sont gérés dans les services
des Centres des Impôts des Moyennes Entreprises du Littoral et de l’Atlantique ;
- les Directeurs départementaux des Impôts pour les entreprises dont les
dossiers fiscaux relèvent des autres Centres des Impôts.

Tous les acteurs de la chaîne des dépenses publiques, tous les intervenants
dans la procédure de passation des marchés publics et toutes les personnes
intéressées par la certification des états financiers d’une entreprise sont priés
de tenir compte des présentes mesures de simplification.

II. Mentions à porter sur les bilans à certifier

Note circulaire 301/MEF/DC/SGM/DGID du 11 juillet 2011


au sujet du traitement préalable des bilans à certifier

Les bilans à certifier doivent revêtir les mentions ci-après :


- date, paraphe, nom et prénoms de l’Inspecteur gestionnaire du dossier ;
- date, cachet, paraphe, nom et prénoms du chef de service ;
- date, cachet, paraphe, nom et prénoms du chef de centre, du Directeur
Départemental et autres responsables chargés de la gestion des entreprises.

. . . Aucun bilan ne sera plus certifié désormais par l’autorité, s’il n’est traité
dans le respect scrupuleux des indications rappelées ci-dessus.

271
Doctrine Fiscale du Bénin

III. Procédure et des modalités de certification des états financiers

Note de service n°871/IMEF/DC/SGM/DGI/DIE du 27 octobre 2016 relative à la


description de la procédure et des modalités de certification des états financiers

Dans le cadre de la certification des états financiers le contrôle à exercer sur


les états financiers portent sur les éléments énumérés ci-après :
- la preuve du dépôt des états financiers dans une recette ou au Guichet
Unique des États Financiers (GUDEF) : cette information doit figurer à la
première page des états financiers et sur l’imprimé de déclaration de résultat
dans la liasse fiscale et matérialisée par le visa ou cachet du service, le numéro
d’enregistrement, la signature de l’agent de la recette ou du GUDEF ayant
réceptionné lesdits états financiers ;
- l’attestation de présentation des états financiers signée d’un membre de
l’Ordre des Experts-Comptables et Comptables Agréés du Bénin (OECCA-
Bénin) ou l’attestation d’immatriculation et de versement des cotisations à
la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) au profit du comptable de
l’entreprise : l’original de cette pièce doit figurer dans les états financiers ; 
- la concordance des montants « total du bilan », « chiffres d’affaires » et «
résultat net comptable » figurant sur l’attestation de présentation des états
financiers avec ceux contenus dans les états financiers et la liasse fiscale ;
- à la conformité du numéro IFU aussi bien sur les originaux que sur les copies
: une copie de l’attestation d’immatriculation IFU doit figurer dans les états
financiers ;
- la concordance entre les montants inscrits aux rubriques «chiffres d’affaires»
et « total général des produits » du compte de résultat et ceux indiqués sur
l’imprimé de déclaration fiscale
- la conformité des copies présentées avec l’original des états financiers qui
figure dans le dossier du contribuable.

Par ailleurs, une attention particulière doit être accordée au système de


présentation des états financiers qui dépend de la taille de l’entreprise. Le
contenu des différents états financiers se présente ainsi qu’il suit :
- système normal : le bilan, le compte de résultat, le TAFIRE, les états annexés
et les états complémentaires de la DGI,
-système allégé : le bilan, le compte de résultat, les états annexés et les états
complémentaires DGI ;
- système minimal de trésorerie : l’état des recettes et des dépenses dégageant
le résultat de l’exercice.

Il est institué au niveau de chaque service gestionnaire un registre de


certification des états financiers.

272
Chaque certification porte un numéro d’enregistrement.
Lorsque les états financiers ne présentent pas d’anomalie, l’inspecteur
gestionnaire du dossier et le chef du service apposent leur paraphe sur les
différentes pages du bilan et du compte de résultat puis leur signature à la
page des états financiers indiquant le résultat net de l’exercice. Le numéro de
certification du registre est également porté sur cette page.

Les états financiers transmis par bordereau au directeur compétent sont


certifiés conformément à la délégation de pouvoir consacrée en vertu des
dispositions de la circulaire n°855/MEF/DC/SGM/DGI/DIE du 21 octobre 2016
puis retournés au service gestionnaire pour retrait par la Direction Générale
des Impôts

273
Doctrine Fiscale du Bénin

274
TITRE III: Rôles, réclamations dégrèvements recouvrement

SOUS-TITRE I : RECLAMATIONS ET DEGREVEMENTS

CHAPITRE I : Généralités

Section 1 : Traitement des réclamations- Services compétents

Note de service n°181/MFE/DC/SGM/DGID/DLC/SC du 06 août 2004


portant procédure de traitement des réclamations

Le traitement de ces recours relève des attributions du service du Contentieux


de la direction de la Législation et du Contentieux.

Les directions départementales et les services d’assiette et de recouvrement


des centres des Impôts des Petites Entreprises sont également compétents
en la matière.

En ce qui concerne les services d’assiette de la direction des Grandes Entreprises


et du centre des Impôts des Moyennes Entreprises, leur intervention dans
le traitement du contentieux fiscal se limite à l’établissement des états de
dégrèvement d’office.

I - Dispositions relatives au contentieux fiscal

Les recours préalables obligatoires auprès de l’Administration fiscale (Ministère


chargé des Finances, direction générale des Impôts et des Domaines et
services déconcentrés) sont régis par les articles 1108,1110 et 1111 du Code
Général des Impôts.

L’article 1108 traite des demandes des contribuables affirmant avoir été
surtaxés (demande en réduction) ou avoir été imposés à tort (demande en
décharge) ou des cas d’erreurs manifestes de l’Administration constatées par
elle- même ou dont elle est saisie (dégrèvement d’office). 

Les articles 1110 et 1111 contiennent les mesures de bienveillance que


l’Administration peut prendre à l’égard de contribuables qui déclarent une gêne
financière ou une indigence les empêchant de se libérer de tout (demande en
remise) ou partie (demande en modération) de leur dette fiscale.

La procédure de décharge ou de réduction est identique à celle de la remise


ou de la modération et débute toujours par la requête du contribuable. Par
contre, la procédure de dégrèvement d’office présente quelques particularités.

275
Doctrine Fiscale du Bénin

II - Déroulement de la procédure

1. Traitement des demandes en déchargé ou en réduction, et des


demandes en remise gracieuse ou en modération

1.1. La demande

Note de service n°181/MFE/DC/SGM/DGID/DLC/SC du 06 août 2004


portant Procédure de traitement des réclamations

Le requérant fait enregistrer sa demande


- soit au secrétariat administratif du Ministre chargé des Finances ;
- soit au secrétariat de la direction générale des Impôts et des Domaines ;
- soit au secrétariat d’un service des Impôts.

Le cabinet du Ministre chargé des Finances affecte la demande au directeur


général des Impôts et des Domaines.

Le directeur général des Impôts et des Domaines affecte toutes les demandes
à lui transmises au directeur de la Législation et du Contentieux.

Le chef du service des Impôts récepteur d’une demande procède à son


examen et la transmet au directeur départemental des Impôts s’il s’agit d’un
recours contentieux ou gracieux. Si la demande nécessite un dégrèvement
d’office, il monte les états de D.O. et transmet tout le dossier au directeur de
la Législation et du Contentieux.

Au secrétariat de la direction de la Législation et du Contentieux, un numéro


d’arrivée est attribué à chaque demande.

1.2. Traitement de la demande

2. Rôles des services

2.1. Le service du Contentieux

A la réception des demandes à lui affectées par le directeur de la Législation


et du Contentieux, le chef du service du Contentieux procède à leur examen.
Par voie hiérarchique, il transmet aux directeurs départementaux des Impôts
d’une part, celles présentant le caractère d’une erreur administrative manifeste
pour l’établissement des états de dégrèvement d’office (DO) et d’autre part,
celles relatives à une décharge ou à une réduction d’impôts locaux et qui au
préalable n’ont pas été déposées à leur niveau.

276
Il prend en charge dans un registre les demandes réputées recevables et
fait monter un dossier pour chacune d’elles. Un numéro est attribué dans le
registre à chaque dossier.

Pour les demandes comportant des vices de forme (défaut de signature, qualité
du signataire, défaut de pièces à joindre), le chef du service du Contentieux,
selon la nature des vices :
- invite le réclamant à les régulariser ou
- requiert auprès des chefs de services de recouvrement la situation fiscale ou
la copie du titre de perception, objet du recours.

Le service du Contentieux instruit le dossier après avoir demandé les


informations aux services d’assiette et/ou de recouvrement et, au besoin, au
Contribuable.

Le chef du service du Contentieux apprête l’avis technique, le signe et le


soumet à la signature du directeur de la Législation et du Contentieux. 

L’avis technique motivé est transmis par bordereau au directeur général des
Impôts et des Domaines accompagné du dossier d’instruction.

Le dossier est retourné à la direction de la Législation et du Contentieux :


- soit après avis du directeur général des Impôts et des Domaines, pour les
demandes de montant inférieur ou égal à dix (10) millions,
- soit après avis du Ministre chargé des Finances pour les demandes de
montant supérieur à dix (10) millions.

Le chef du service du Contentieux apprête le projet de décision ou d’arrêté


et le soumet au parafe du directeur de la Législation et du Contentieux ; ce
dernier le transmet pour signature au directeur général des Impôts et des
Domaines qui adresse le cas échéant les projets d’arrêté au Ministre chargé
des Finances.

Le directeur général des Impôts et des Domaines ou le Ministre chargé des


Finances fait notifier au contribuable l’original de la décision ou de l’arrêté.

Une copie de chaque arrêté est notifiée à la direction générale des Impôts et
des Domaines par le secrétariat administratif.

277
Doctrine Fiscale du Bénin

2.2. Rôles des structures de la Direction Générale des Impôts

Le secrétariat du directeur général des Impôts et des Domaines photocopie


chaque décision ou arrêté et en transmet un exemplaire aux structures
suivantes :
- service d’assiette, pour l’exploitation et le classement au dossier du
contribuable ;
- service de recouvrement, pour l’émargement du rôle et de la fiche-compte
du contribuable et pour la tenue de la comptabilité ;
- directeur des Grandes Entreprises, directeur départemental des Impôts
ou chef du centre des Impôts des Moyennes Entreprises, pour le suivi et le
contrôle de la bonne application des textes dans leurs services ;
- recette Nationale des Impôts pour le suivi et le contrôle de la comptabilité
des recettes des Impôts.

En ce qui concerne la direction des Études et des Statistiques, le secrétariat de


la direction générale des Impôts et des Domaines lui transmet la photocopie
de la demande du requérant, celle de l’instruction et des avis émis, ainsi que
celle de la décision ou de l’arrêté.

Le directeur des Études et des Statistiques exploite ces documents pour faire
des propositions d’orientation des services au directeur général des Impôts et
des Domaines.

Au retour de la copie de l’arrêté ou de la décision signé(e), le service du


Contentieux l’exploite pour en extraire la doctrine administrative et pour
établir les statistiques du rapport mensuel.

2.3. Les directions départementales des Impôts et les services des


CIPE

La direction départementale des Impôts prend en charge les réclamations


qu’elle a reçues des contribuables ou qui lui ont été transmises par la direction
de la Législation et du Contentieux et les services des CIPE.

Elle monte le dossier d’instruction au moyen d’imprimés techniques, lui attribue


un numéro dans le registre approprié et le transmet au service d’assiette et /
ou de recouvrement.

Pour les réclamations comportant des vices de forme (défaut de signature,


qualité du signataire, défaut de pièces à joindre), elle :
- invite le réclamant à les régulariser ou

278
- requiert des services de recouvrement la situation fiscale ou la copie du titre
de perception, objet du recours.

Elle transmet à la direction de la Législation et du Contentieux les demandes


à elle adressées et ne relevant pas de sa compétence, notamment les recours
relatifs aux impôts d’État et les recours gracieux en matière d’impôts locaux,
et aux services d’assiette, les demandes présentant le caractère d’une erreur
administrative manifeste pour l’établissement des états de D.O. 

Le service d’assiette et/ou de recouvrement instruit la réclamation et transmet


le dossier d’instruction, accompagné des pièces, à la direction départementale
des Impôts.

Le directeur départemental des Impôts émet son avis et, dans la limite de ses
compétences, clôture le dossier par la signature de la décision.
Il notifie l’original au contribuable, fait classer une copie au chrono et
transmettre une copie aux structures ci-après :
- service d’assiette,
- service de recouvrement,
- recette Nationale des Impôts, pour l’accomplissement pour le suivi et le
contrôle de la comptabilité des recettes des Impôts.

Il envoie pour exploitation au service du Contentieux de la direction de la


Législation du Contentieux et à la direction des Études et Statistiques, en plus
de la copie de la décision, la photocopie de la demande du contribuable, celle
de l’instruction et celle des avis émis.

Pour les dossiers dont le montant excède les limites fixées dans l’acte de
délégation de pouvoir, il transmet son avis ainsi que le dossier d’instruction au
directeur général des Impôts et des Domaines.

Le dossier est retourné à la direction départementale des Impôts :


- soit après avis du directeur général des Impôts et des Domaines, pour les
demandes de montant inférieur ou égal à dix (10) millions
- soit après avis du Ministre chargé des Finances, pour les demandes de
montant supérieur à dix (10) millions.

Le directeur départemental des Impôts apprête le projet de décision ou d’arrêté


et le transmet, parafé, au directeur général des Impôts et des Domaines.

279
Doctrine Fiscale du Bénin

III : Dégrèvement d’Office (D.O)

Note de service n°405/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SC du 02 mai 2018


relative à la procédure de traitement des dégrèvements d’office (DO)

. . . il est institué une nouvelle procédure identique à celle d’une instruction


contentieuse avec quelques spécificités.

Le Chef du service d’assiette est l’initiateur de l’instruction.

La présentation est faite en quatre (04) points :

1- Analyse en la forme
Elle consiste en un examen de la recevabilité de la demande au regard des
dispositions des articles 1108 nouveau alinéa 3 du CGI et L.142 du Livre des
Procédures Fiscales.

2- Analyse au fond
Elle consiste à rappeler les faits, puis à motiver le dégrèvement d’office avant
de tirer la conclusion précédée de la mention D.O partiel ou total.

3- Tableau du dégrèvement d’office


Il fait la synthèse du dégrèvement et se présente comme ci-après :

Année Nature des Articles des Numéro Montant des Récapitulatif


impôts Rôles du Rôle côtes objet des
propositions de
D.O
Impôts établis :
Impôts dus :
Impôts à dégrever :

4- Les signatures et dates


Les signatures sont apposées sur l’instruction.
Il s’agit de :
- celle du Chef du service d’assiette initiateur du D.O ;
- celle du directeur compétent ;
- du Directeur de la Législation et du Contentieux
- celle du Directeur Général des Impôts.
Un projet de décision est annexé à l’instruction et soumis à la signature soit du
Directeur Départemental des Impôts, du Directeur Général des Impôts ou du
Ministre de l’Economie et des Finances compte tenu des seuils de délégation
de pouvoir.

280
Les seuils de délégation de pouvoir sont limités à :
- 2.000.000 de francs CFA pour les DDI exclusivement en matière d’impôts
locaux ;
- 10.000.000 de francs CFA pour le DGI en ce qui concerne les impôts locaux
et les impôts d’Etat ;
- Au-delà du montant de 10.000.000 de francs CFA, le dégrèvement d’office
(D.O) est soumis à l’approbation et à la signature du Ministre de l’Economie
et des Finances.

Section 2 : Traitement des déclarations rectificatives

Circulaire 281/MEF/DC/SGM/DGI/DI du 02 avril 2020


relative aux modalités de prise en charge des déclarations rectificatives

Le système fiscal béninois est un système déclaratif. Les contribuables


souscrivent librement leurs déclarations en fonction des données de leur
comptabilité ou de leur exploitation. Certaines de ces déclarations, erronées
ou insuffisantes, peuvent être corrigées par le contribuable lui-même. Une
déclaration rectificative peut être, à l’occasion, introduite et ne doit, en aucun
cas, constituer un critère de sélection du dossier pour un contrôle fiscal.

I : Déclaration rectificative introduite avant l’échéance

Les échéances de déclaration sont fonction de la nature de l’impôt et du


régime d’imposition.
Les déclarations rectificatives sont recevables sans aucune sanction fiscale.

II : Déclaration rectificative introduite après l’échéance

La conséquence fiscale dépend de l’incidence de la rectification sur la


déclaration initiale.
Lorsque la rectification entraîne une augmentation de l’impôt dû sur la base
de la déclaration initiale, elle est recevable avec application au montant de
l’impôt supplémentaire, des sanctions prévues à l’article 1096 bis du Code
Général des Impôts (CGI).

Dans le cas contraire, le contribuable ne peut obtenir la décharge de l’impôt


excédentaire que par voie de réclamation, conformément aux dispositions de
l’article 1108 nouveau de CGI. 

La date de paiement de l’impôt excédentaire ou de l’avis de mise en


recouvrement marque le point de départ du délai de trois (3) mois pour le
recours administratif préalable.

281
Doctrine Fiscale du Bénin

III : Cas particulier des déclarations complémentaires de Taxe sur la


Valeur Ajoutée (TVA) souscrites en fin d’année

Les déclarations complémentaires de TVA souscrites en fin d’année au titre


de l’exercice écoulé, constituent une situation anormale. Elles doivent, le cas
échéant, se substituer à une déclaration antérieure bien identifiée. S’agissant
de déclarations présentées hors délai, elles doivent être traitées comme telles
en application des dispositions des articles 1096 bis et 1096 quarter-b du CGI.

En effet, la régularisation des déductions de TVA prévue à l’article 236


-b du Code Général des Impôts est faite ne peut être un prétexte pour la
souscription de déclaration complémentaire de chiffre d’affaires, puisque ces
régularisations doivent être faites sur les déclarations des trois (3) premiers
mois de l’année suivante.

En conséquence, le service devra appliquer la pénalité de 20% et les intérêts


moratoires au montant de la TVA brute.

IV : Forme de la déclaration rectificative

La déclaration rectificative ne revêt pas une forme particulière. Elle porte


simplement sur la première page la mention «DÉCLARATION RECTIFICATIVE,
ANNULE ET REMPLACE LA DECLARATION DU___________»
Le contribuable est tenu cependant de représenter les pièces justificatives y
afférentes, à tout moment, en cas de demande de l’administration.

Le contribuable peut effectuer autant de déclarations rectificatives qu’il


souhaite. Ces déclarations peuvent être introduites à tout moment y compris
après l’engagement d’une procédure de contrôle fiscal.

Les paiements complémentaires effectués en cours de contrôle seront pris en


compte par les services sans préjudice des pénalités ou majorations de retard.

V : Rectification des états financiers sur la plateforme électronique


eBilan

Les règles énoncées ci-dessus s’appliquent également aux états financiers


déposés sur la plate-forme du eBilan. La rectification des déclarations souscrites
en ligne est possible dans les mêmes conditions rappelées ci-dessus.

En sélectionnant l’exercice concerné alors que les états financiers du même


exercice avaient été déposés, eBilan passe en « mode rectificatif » et permet
d’enregistrer automatiquement une seconde version de vos déclarations.

282
CHAPITRE II : Juridiction contentieuse

Section 1 : Liste des pièces à fournir pour un dossier contentieux

Guide du Contentieux et du recours gracieux, mai 2019

Le dossier introduit dans les délais doit comporter une demande datée, signée
par le contribuable ou son représentant, mentionnant la nature et le montant
des impositions contestées avec un exposé des arguments de défense.
Pour permettre à l’Administration d’examiner sa requête, le contribuable doit
annexer à celle-ci :
- la notification de redressement ;
- ses observations à la notification de redressement ;
- la confirmation de redressement ;
- l’avis d’imposition ou titre de perception ;
- la copie de la quittance de paiement de la caution s’il y a lieu ;
- toutes les autres pièces pouvant justifier ses prétentions.

Section 2 : Sursis de paiement

Lettre MDEF n° 0777 /MDEF/DC/SGM/DGID/DGE/RPI


du 29 juin 2006 relatif au sursis de paiement

... Le recours contentieux formé contre une imposition fiscale, n’est suspensif
du paiement de l’impôt concerné qu’à la seule condition de constituer un
cautionnement du montant en cause, versé au Trésor Public.

Guide du Contentieux et du recours gracieux, mai 2019

Pour bénéficier de la suspension de l’action en recouvrement, le contribuable


doit formuler expressément une demande de sursis de paiement adressée au
Receveur des impôts compétent. 

Le sursis de paiement est l’accord de l’autorité compétente saisie qui arrête


toute action en recouvrement jusqu’à l’aboutissement de la requête.

Lettre n° 1940-c du 18 novembre 2006 relative au cautionnement


suite à demande en réduction d’impôts

. . . La constitution du cautionnement exigé par l’article 1108 nouveau alinéa


7 du Code Général des Impôts des contribuables qui contestent tout ou partie
des impôts mis à leur charge, n’est subordonnée à l’autorisation préalable
d’aucune autorité.

283
Doctrine Fiscale du Bénin

La quittance de paiement de la caution constitue une pièce à produire au


receveur pour surseoir aux poursuites.

Guide du Contentieux et du recours gracieux, mai 2019

Le sursis de paiement peut être accordé au contribuable qui remplit les


conditions suivantes :
- introduire une réclamation contentieuse dans les conditions prévues par la
loi ;
- procéder au paiement de la caution en cash au Trésor Public de 25% du
montant contesté ;
- formuler expressément la demande de sursis de paiement auprès du
Receveur des impôts compétent en précisant le montant ou les bases de
dégrèvement sollicitées.

Section 3 : Délai de saisine de la Cour Suprême

Guide du Contentieux et du recours gracieux, mai 2019

Le contribuable peut, dans un délai de deux (2) mois à partir du jour où il a


reçu notification de la décision de l’Administration ou passé le délai de 6 mois
sans réponse, porter le litige devant la chambre administrative de la Cour
Suprême.

Le sursis de paiement demeure valable jusqu’à la clôture de la phase


juridictionnelle.

Section 4 : Autorités compétentes pour prononcer les dégrèvements

Les Directeurs Départementaux des Impôts

Article 1er de la Décision n° 903 /MEF/CAB/SGM/DGI/DLC du 24 septembre 2020


portant délégation de pouvoir aux directeurs départementaux des impôts
en matière de dégrèvement d’impôts et taxes

En application de l’article 1108 du Code Général des Impôts et de l’article


3 de l’arrêté n°685/MFE/DC/SGM/DGID/DLC/SC du 24 août 1999, portant
délégation de pouvoir au profit du Directeur Général des Impôts et des
Domaines, il est donné aux Directeurs Départementaux des Impôts, délégation
de pouvoir en matière de dégrèvement d’impôts et taxes.

284
Article 2 de la Décision N° 903/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC du 24 septembre 2020
portant délégation de pouvoir aux directeurs départementaux des impôts en
matière
de dégrèvement d’impôts et taxes

La présente délégation de pouvoir vaut pour les demandes en décharge ou en


réduction de tous impôts et taxes dont le montant est inférieur ou égal à deux
millions (2.000.000) de francs CFA.

Section 5 : Transaction

Amendes pour non-respect des obligations liée à la facture normalisée

Lettre DGI n° 2880/MEF/DC/SGM/DGI /DCF du 09 octobre 2020


relative au recouvrement de l’amende pour défaut de facture normalisée

La procédure de transaction s’applique aux amendes fiscales et les contribuables


qui le sollicitent sont fondés à en obtenir dans les conditions de délai et de
paiement énumérées à l’article 1111 du Code Général des Impôts.

285
Doctrine Fiscale du Bénin

286
SOUS-TITRE II : RECOUVREMENT

CHAPITRE UNIQUE : Dispositions générales - Exigibilité de l’impôt

Section 1 : Procédure d’échange d’informations relatives aux


paiements des impôts et taxes aux guichets des banques

Note de service conjointe n°451/MEF/DC/SGM/DGI/DGTCP/SP du 10 juillet 2017


relative à la Procédure d’échange d’informations relatives aux paiements des impôts
et taxes aux guichets des banques

Les banques agréées par la Direction Générale des Impôts doivent transférer
les montants encaissés sur le compte numéro BJ0000100100000005000801,
intitulé RECETTE GENERALE DU TRESOR ouvert dans les livres de la Banque
Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

La Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique communique


par décade à la Direction Générale des Impôts les montants transférés par les
banques sur le compte indiqué ci-dessus.

La Direction Générale des Impôts, sur la base des renseignements journaliers


reçus des banques, établit des états de reversement décadaires et les
transmet, ainsi que toutes autres pièces justificatives à la Direction Générale
du Trésor et de la Comptabilité Publique pour les besoins de la tenue de la
comptabilité des recettes.

Le Receveur National des Impôts et le Receveur Général du Trésor doivent


tenir des séances périodiques de rapprochement des comptes.

Section 2 : Dispositions applicables à l’impôt sur le revenu et à


l’impôt sur les sociétés

Modalités d’imputation des crédits d’impôts

Note n° 1656/MFE/DC/SGM/DGID/RNI du 08 novembre 2004 relative à


l’application des dispositions de l’article 1123 du Code Général des Impôts

L’imputation des crédits d’impôts prévue à l’article 1123 du code général des
Impôts n’est autorisée qu’en matière d’arriérés et non d’impôts courants et
pour les impôts perçus pour le compte du budget national.

Les crédits d’impôts d’État ne doivent nullement servir à régler des arriérés
d’impôts locaux.

287
Doctrine Fiscale du Bénin

Section 3 : Procédures et poursuites

1. Echéancier de paiement

Note de service n° 3177 /MEF/DC/SGM/DGI/RNI du 31 décembre 2019


portant Recouvrement des dettes fiscales par échéancier

Les échéanciers de paiement sont accordés suivant les modalités ci-après :


- l’entreprise doit apporter la preuve de sa difficulté de trésorerie ;
- les receveurs des impôts sont compétents pour les échéanciers d’une durée
de trois (03) mois au maximum ;
- le Directeur des Grandes Entreprises (DGE) et les Directeurs Départementaux
des Impôts (DDI) sont habilités à accorder les échéanciers d’une durée
maximale de six (06) mois.
Les receveurs devront transmettre, avec la comptabilité, au Receveur National
des Impôts, le point mensuel des échéanciers en cours.

Lettre MFE n° 3414-c /MEF/DC/SGM/DGID/DGE/RPI du 30 décembre 2011


au sujet de règlement d’arriéré d’impôt

Un échéancier ne peut être accordé pour une créance ayant fait l’objet d’une
action en recouvrement forcé.

2. Avis à tiers détenteur

Note de service n°724 MEF/CAB/SGM/DGI du 06 aout 2020 relative


à la mise en application des dispositions relatives à l’Avis à Tiers Détenteur

Conformément aux dispositions de l’article 1142 du Code général des Impôts


précisent que l’avis à tiers détenteur appréhende dans les mains du tiers
saisi, la dette du contribuable jusqu’à concurrence de tout ou partie des
contributions dues par ce dernier.

L’alinéa 4 du même article précise que l’avis à tiers détenteur appréhende


également toutes les sommes dont le contribuable deviendra le détenteur ou
débiteur dans les six (06) mois qui suivent sa date de réception et dans la
limite des sommes à recouvrer.

La durée de validité d’un ATD émis par l’Administration fiscale est de six (06)
mois. Après ce délai, l’ATD cesse de produire les effets juridiques.

La notification de l’avis à tiers détenteur n’est pas synonyme de blocage du


compte bancaire du contribuable, mais plutôt une demande de cantonnement

288
de ses avoirs pour le compte de l’Administration fiscale à concurrence de la
dette poursuivie.

Le contribuable devrait donc pouvoir librement faire des opérations sur son
compte bancaire en ce qui concerne le solde disponible, après distraction de
la partie représentant sa dette fiscale.

Le dernier alinéa du même article précise que lorsque l’avis à tiers détenteur
est notifié à une banque, un système financier décentralisé, un établissement
financier ou à toute autre personne faisant profession de tenir des deniers, il
leur est fait obligation de communiquer, séance tenante, par écrit et sans frais,
au porteur de contrainte, la nature du ou des comptes du débiteur poursuivi
ainsi que, le relevé de compte à l’appui, leur solde au jour de la notification.

3. Nomenclature des sanctions pécuniaires

Lettre DGID n°1414 MFE/DC/SGM/DGID du 20 septembre 2004


au sujet du recouvrement des frais de fourrière

Les frais de fourrière ne figurant pas dans la nomenclature des sanctions


pécuniaires prévues par le Code Général des Impôts, les receveurs des
impôts ne sont pas habilités pour les recouvrer et ceux qui les perçoivent sont
coupables de concussion et de complicité de détournement.

289
Doctrine Fiscale du Bénin

290
ANNEXES

291
Doctrine Fiscale du Bénin

292
Article CGI et leurs textes d’application

N° Articles CGI Textes d’application


Année n°935/MEF/DC/SGM/ DGID/DLC du 04/10/2010 fixant les
1) 21 règles de traitement fiscal des frais de formation du personnel,
des indemnités de maladie et des primes d'assurance-maladie)
Arrêté n°1283-c/MEF/DC/SGM/ DGI/SLRI du 22 mai 2020 portant
2) 21 fixation des taux d'amortissement applicables en matière d'impôt
sur le revenu
Arrêté n°2423-C/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC /410/ SGG20 du 08
octobre 2020 fixant le contenu et le format de la déclaration
3) Article 34
annuelle de prix de transfert visée à l'article 34 du code général
des impôts
Arrêté n°96-C /MEF/DC/SGM/ DGD/DLC/ SLD/009SGG17 DU 07
JANVIER 2017 portant modalités d'évaluation des avantages en
4) 51
nature en matière d'impôt sur le revenu des personnes physiques
dans la catégorie des traitements et salaires
Arrêté n° 711/ MEF/ DC/SGM/DGI/DIE/DLC/070SGG18 du 05
5) 162 bis mars 2018 portant modalités d'utilisation des machines électro-
niques certifiées de facturation (MECEF)
Note circulaire n°195 /MEF/DC/SGM /DGI/DLC du 09 mars 2020
portant Modalités de mise en œuvre des mesures dérogatoires
6) 162 bis dans le cadre de l'utilisation des Machines Electroniques Certifiées
de Facturation (MECeF) et clarification de la notion de document
tenant lieu de facture
Arrêté interministériel n° 0256 -C/MEF/ MTFP/SGM044 SGG20 du
7) 21 LF 2020 31 janvier 2020 portant fixation des modalités d'application de
l'article 12 de la loi de finances pour la gestion 2020
Arrêté n°0815/MEF/DC/SGM/DGID/DGDDI du 02 avril 2014
portant précision des notions de riz de luxe, de viande à l'état
8) 224
frais et de lait non transformé contenues dans l'article 224
nouveau du code général des impôts
Arrêté n°044/MDCB-MDEF/MDCB/ DC/SGM/DGID du 24 janvier
2007 portant fixation du pourcentage de la TVA retenue à la
9) 230
source sur les opérations de fournitures ou de livraison à l'État et
aux Collectivités Territoriales.
arrêté n° 687/MF/DC/SGM/DGID /DGTCP/ DGE/ RGF du 17
10) 237 juillet 2007 portant ouverture des comptes et procédure de
remboursement des certificats de détaxe
Arrêté n°471-C/MFE/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI/049 SGG18 du
12 février 2018 portant condition d'application de l'article 268
11) 268 ter nouveau
ter nouveau du CGI instituant l'option à la TVA pour les petites
entreprises
Arrêté n°1503//MEF/DC/SGM/DGID/ DLC/SLD du 10 Juin 2014
12) 411 portant composition et fonctionnement de la commission de
conciliation en matière d’enregistrement

293
Doctrine Fiscale du Bénin

Arrêté n°1830-C MEF/DC/SGM/DGI/DLC/282/SGG /2020 du 30


juillet 2020 portant fixant les valeurs d'acquisition de référence
13) 961- 3 dans le cadre de la perception de Arrêté Année 1999 n°124/
MF/DC/DGID/DLC du 10 mars 1999 Fixant les limites de chiffre
d'affaires des régimes d'imposition
Arrêté interministériel année 1999 N°16/MMEH/MF/ MISAT/
DC/ SG/CTMH/CTJ/ BM du 22 février 1999 portant fixation des
14) 1041 nouveau
redevances proportionnelles superficiaires sur des substances de
carrières
Arrêté interministériel année 1999 N° /17 MMEH/ MF /MISAT
/DC/SG/ CTMH/ CTJ/DM/DLC du 22 février 1999 portant
15) 1041 nouveau
modalités de recouvrement des redevances proportionnelles et
superficiaires sur des substances de carrières.
Arrêté 4115-C/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLD /124SGG16 du 12
décembre 2016 portant institution du médiateur fiscal au profit
18 1084-44
des micros et petites entreprises adhérents aux centres de
gestion agrées en République du Bénin
Arrêté n°1502/MEF/DC/ SGM/DGID/DLC//SLD du 10 Juin 2014
19 1085 -A2 portant composition et fonctionnement de la commission des
impôts
Arrêté n°1085-C /MEF/CAB/SGM/DGI /DLC/159SGG20 du 23 avril
20 1085 ter-2 2020 portant modalités et normes de présentation du fichier des
écritures comptables (FEC)
Arrêté n° 0121-C/MEF/DC/ SGM/DGI/ DLC/016SGG20 du 24
janvier2020 définissant le contenu de la documentation des prix
21 1085 ter-2 bis
de transfert prévue à l'article 1085 ter 2 bis du code général des
impôts
Arrêté n° 0119-C/MEF/DC/SGM/DGI/ DLC/015SGG20 du 24 jan-
22 1085 ter-2 ter vier 2020 définissant le contenu de la déclaration pays par pays
visée à l'article 1085 ter 2 ter du code général des impôts
Arrêté n°212/MF/DI du 19 octobre 1992 portant régime fiscal des
23 1103-4
marchés à financement extérieur
Arrêté n°183/MFAE, portant délégation du pouvoir au Directeur
24 1104 nouveau Général des Impôts pour rendre exécutoire les rôles d'impôts
JORD du 09 mars 1966
Arrêté n°1435 MEF/DC/SGM/ DGI/DLC/SLRI du 20
décembre 2018 portant délégation de pouvoir aux directeurs
1104 nouveau départementaux et techniques des impôts et aux chefs des
centres des impôts des moyennes entreprises en matière
d'homologation des rôles
Arrêté n°685/MFE/DC/SGM/ DGID/DLC/SC portant délégation
de pouvoir au profit du directeur général des impôts et des
25 1108 nouveau
domaines en matière de dégrèvement d'impôts et taxes du 24
août 1999

294
Décision n° 903 /MEF/CAB/SGM /DGI/DLC du 24 septembre 2020
26 portant délégation de pouvoir aux directeurs départementaux des
1108 nouveau impôts en matière de dégrèvement d'impôts et taxes
Arrêté n°1302-C/MEFPD /CAB/SGM /DGI/DGTCP du 30 mars
27 2015 Portant autorisation de paiement des impôts et taxes et
produits assimilés par virement bancaire.
Décret n° 215 du 10 avril 2017 fixant les modalités d'application
de l'article 21 de la loi n°2016-33 du 26 décembre 2016 portant
28
loi de finances pour la gestion 2017 instituant l'identifiant Fiscal
21 LF 2017 Unique (IFU)
Arrêté n°1848/MDEF/DC/SGM/DGID du 29 décembre 2006
29 portant gestion de l'identifiant fiscal unique en République du
21 LF 2017 Bénin.
Arrêté interministériel n° 1146/MIC/MEF/DC/SGM/ SA/05SGG19
30 portant modification du barème des cotisations annuelles en
faveur de la Chambre de Commerce et d'industrie du Bénin

295
Doctrine Fiscale du Bénin

296
TABLE DES AVIS, REPONSES AUX SCONTRIBUABLES, NOTES DE SERVICES,
NOTES CIRCULAIRES, CIRCULAIRES ET PROSPECTUS
D’INFORMATION FORMANT LA DOCTRINE FISCALE

Avis DGI n° 1715/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC-MFRE du 17 mai 2020


Avis DGI n°1877/MEF/CAB/SGM/DGI/DPSE-DLC du 06 juillet 2020 sur la mention de l’AIB sur la
facture des prestataires de services
Avis DGI n° 1219/MF/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI du 16 mai 2019 sur le régime fiscal des activités
de locations meublées au regard de la taxe de séjour dans les hôtels et établissements assimilés
Avis DGI n° 1876/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI 06 juillet 2020 sur les critères d’application du
taux AIB de 3%
Avis DGI n° 2960/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI du 06 décembre 2019 sur le régime fiscal des
locations d’immeubles meublés à usage d’habitation au regard de la Taxe sur la Valeur Ajoutée
Avis DGI n° 2553/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 27 août 2020 Eclaircissement sur les modalités
d’application du Règlement n°08/2008/CM/UEMOA portant adoption des règles visant à éviter la
double imposition au sein de l’UEMOA et des règles d’assistance en matière fiscale
Arrêté n° 2673 /MEF/DC/SGM/DGI/DLC/346SGG18 du 29 AOUT 2018 portant clarification des
conditions de facturation et de retenue à la source de la taxe sur la valeur ajoutée
Circulaire n° 0179/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 24 janvier 2019 relative à la taxe de séjour
et la base de la TVA
Circulaire n° 281/MEF/DC/SGM/DGI/DI du 02 avril 2020 relative aux modalités de prise en charge
des déclarations rectificatives
Circulaire n° 475/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/ CS du 09 juin 2020 relative à la procédure de
délivrance d’attestation fiscale dans les cas de modification de la forme juridique des entreprises

Circulaire n° 1092/MEF/DC/SGM/DGI/DIE/SE portant simplification de la procédure de la


délivrance de l’attestation fiscale du 27 décembre 2016
Circulaire n° 339 /MEF/DC/SGM/DGI/DDI-AL/CET du 02 mai 2019 relative relative à la présentation
des bons de commande à la formalité de l’enregistrement
Circulaire n° 493/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/-CSC du 15 juin 2020 relative au délai de validité des
certificats d’assujettissement à la TVA
Circulaire n° 713/MEF/DC/SGM/DGI relative à l’automatisation de la restitution de l’acompte sur
impôt assis sur les bénéfices pave au cordon douanier.
Circulaire n°-0002/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI du 02 janvier 2020 portant modalités d’application
des dispositions fiscales de la loi de finances pour la gestion 2020
Circulaire n°0037/MEF/DC/SGM/DGI/CSC 16 janvier 2019 relative à l’utilisation de la télédéclaration
et du télépaiement des impôts par les contribuables relevant des Centres des Impôts des
Moyennes Entreprises (CIME) du LITTORAL, de l’ATLANTIQUE et du BORGOU-ALIBORI
Circulaire n°0080/MFE/DC/SGM/DGI/DLC du 05 février 2020 clarifiant la procédure de liquidation
de la Taxe Foncière Unique sur les FNB
Circulaire n°009/MEF/DC/SGM/DGI du 09 Janvier 2017 précisant le délai de mise en demeure en
prélude à la taxation d’office des défaillants déclaratifs

297
Doctrine Fiscale du Bénin

Circulaire n°1092/MEF/DC/SGM/DGI/DIE/SE portant simplification de la procédure de la délivrance


de l’attestation fiscale du 27 décembre 2016
Circulaire n°1145/MEF/DC/SGM/DGI/CSC du 05 octobre 2018 relative au délai de validité des
attestations fiscales
Circulaire n°1438/MEF/DC/SGM/DGI/DLC du 24 décembre 2018 fixant les modalités d’intervention
des services auprès des entreprises dans le cadre des contrôles et investigations fiscaux
Circulaire n°2016 : 855/IMEF/DC/SGM/DGI/DIE du 21 octobre 2016 du 21 octobre 2016 MEF/DC/
SGM/DGI/ DIE portant simplification de la procédure de certification des états financiers direction
générale des impôts
Circulaire n°365/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC du 30 avril 2020 relative à la déductibilité des cotisations
professionnelles
Circulaire n°435/MEF/DC/SGM/DGI/DLC du 30 juin 2017 relative à la clarification de la notion de
produits encaissables
Circulaire n°481 MEF/DC/ SGM/ DGI / DPSE relative à la généralisation de la transmission
Circulaire n° 709/MEF/DC/SGM/DGI/DLC du 05 août 2020 relative à la publication des valeurs
administratives pour la liquidation de la Taxe Foncière Unique, foncier non bâti (TFU/FNB)
Circulaire n°024/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 08 janvier 2021 portant modalités d’application
des dispositions fiscales de la loi de finances pour la gestion 2021
Circulaire n° 3103/MEF/CAB/SGM/DGI/DA du 03 novembre 2020 relative à la procédure de
notification de l’amende pour non-délivrance de facture normalisée
Circulaire n° 855/MEF/DC/SGM/DGI/DIE du 21 octobre 2016 relative à la simplification de la
procédure de certification des états financiers
Décret n° 271 du 27 juillet 2001 portant conditions de création, d’agrément, d’organisation et de
fonctionnement des Centres de gestion agréés (CGA)
Décision n° 903 /MEF/CAB/SGM/DGI/DLC du 24 septembre 2020 portant délégation de pouvoir
aux directeurs départementaux des impôts en matière de dégrèvement d’impôts et taxes
Ce que vous devez savoir sur la TVA Direction de la législation et du contentieux, décembre 2018
Guide du Contentieux et du recours gracieux Direction de la Législation et du Contentieux Mai
2019
Tout sur la Commission des Impôts
Plaquette sur les Procédures d’obtention des autorisations et des certificats de crédits MP à la
MFRE, novembre 2020
Lettre DGID n° 3414 /MEF/DC/SGM/DGID /DGE/SA-1 du 30 décembre 2011 relatif au paiement
de l’IRVM par retenues à la source de TVA opérée par le Trésor Public
Lettre DGI n° 0932 MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI du 08 avril 2019 clarification du mécanisme de
paiement du prélèvement libératoire sur les ventes d’hydrocarbures réalisées au Bénin par les
personnes non domiciliées
Lettre DGI n° 3375/MEF/CAB/SGM/DGI/DGE-DLC du 29 octobre 2018 relative au régime fiscal de
l’avenant à un marché
Lettre DGI n° 0952/MEF/DC/SGM/DGI/DGE-DLC du 06 avril 2020 relative au rescrit fiscal sur une
opération de scission partielle

298
Lettre DGI n° 0967/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI du 10 avril 2019 relative au prélèvement de la
contribution spéciale libératoire sur les gains des jeux de hasard
Lettre DGI n° 2079/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 24 juillet 2020 relative à l’exonération des
activités agricoles de la Taxe sur la valeur Ajoutée
Lettre DGI n° 2082/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI au sujet du calcul de l’abattement de l’IRPP/TS
sur le salaire des femmes mariées
Lettre DGI n° 2845 /MEF/DC/SGM/DGI/DLC/DGE du 15 novembre 2019 relative à la facturation
de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) sur les prestations de services aux navires et celles liées
aux marchandises en transit
Lettre DGI n° 994/MEF/DC/ISGM/DGI/DLC/SLD du 11 Octobre 2016 relative l’application de la
convention fiscale de OCAM par le Bénin
Lettre DGI n°1031/MEF/DC/SGM/DGI/DGE-DLC du 17 avril 2019 au sujet du Régime fiscal du
bureau de représentation
Lettre DGI n°2033 /MFE/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 24 juillet 2020 relative à la retenue de l’AIB
au taux de 3%
Lettre DGI n°3006/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC /SLRI du 17 septembre 2018 relative au régime fiscal
des ONG ayant signé un accord de siège en matière de Taxe sur les Grosses Cylindrées (TGC)
Lettre DGID n°1414 /MFE/DC/SGM/DGID du 20 septembre 2004 au sujet du recouvrement des
frais de fourrière
Lettre DGID n° 408/MFE/DC /SGM/DGID/DGE/SGC3 du 19 mars 2004 relative au régime fiscal
des bureaux de change
Lettre n°1781/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 25 juin 2020 sur le traitement fiscal des
«management fees»
Lettre n° 1988/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI sur le type de retenue à effectuer sur les revenus
d’immeuble revêtant un caractère industriel et commercial
Lettre n° 2064/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 22 juillet 2020 relative à l’application de la taxe
de plus-value immobilière
Lettre DGI n° 1974/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 15 juillet 2020 Interprétative de la liste
indicative des professions libérales soumises à la retenue de l’AIB au taux de 3%
Lettre DGI n° 3599/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 28 décembre 2020 relative à la clarification
sur la retenue de l’AIB sur les primes d’assurances
Lettre DGI n° 3599/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 28 décembre 2020 relative à la clarification
sur la retenue de l’AIB sur les primes d’assurances
Lettre DGI n°0425/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI du 17 février 2020 relative au traitement fiscal
des activités de transport routier international en matière de Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA)
Lettre DGI n° 0213 /MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SLRI du 29 janvier 2020 clarifiant les dispositions de
l’article 365 du Code Général des Impô
Lettre DGI n° 2880/MEF/DC/SGM/DGI /DCF du 09 octobre 2020 relative au recouvrement de
l’amende pour défaut de facture normalisée
Lettre MDEF n°1940-c du 18 novembre 2006 relatif au cautionnement suite à demande en
réduction d’impôts

299
Doctrine Fiscale du Bénin

Lettre MDEF n° 0777/MDEF/DC/SGM/DGID/DGE/RPI du 29juin 2006 relatif au sursis de paiement


Lettre MEF n° 0375/MEF/DC/SGM/DGI/DGE-DLC du 18 février 2018 relatif au rescrit fiscal sur les
opérations de scission en République du Bénin
Lettre MEF n°0053-C /MEF/DC/SGM/DGID/DGE SA-1 du 09 janvier 2009 au sujet du régime fiscal
de la foire commerciale
Lettre MFE n° 3414-C /MEF/DC/SGM/DGID/DGE/RPI du 30 décembre 2011 au sujet de règlement
d’arriéré d’impôt
Lettre MEF 3414 /MEF/DC/SGM/DGID /DGE/SA-1 du 30 décembre 2011 relative au paiement de
l’IRVM par retenues à la source de TVA opérée par le Trésor Public
Lettre MEF/DC n° 1957/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI DU 05 DÉCEMBRE 2018 relative au régime
fiscal applicable aux missions diplomatiques, consulaires et organisation internationales présentes
au Bénin en matière de taxes foncières et d’habitation.
Lettre MEF/DC n° 1795-c /MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 13 novembre 2018 relative à l’Etat
des impôts et taxes payés par les ambassades accréditées au Bénin
Lettre MF n°772/MF/CAB/DGID/DGE/SID du 19 mars 1997 relative au régime fiscal des revenus
des titres de concours consolidés
Note circulaire n° 118 MEF/DC/SGM/ DGI/DLC/SLD du 02 février 2017 portant Modalités
d’application des dispositions fiscales de la loi de finances pour la gestion 2017
Note circulaire N° 118 MEF/DC/SGM/ DGI/DLC/SLD du 02 février 2017 portant Modalités
d’application des dispositions fiscales de la loi de finances pour la gestion 2017
Note circulaire n° 167/MFE / DC/ SGM / DGID/DDET/RD du 04 septembre 2003 portant modalités
d’application du droit de timbre sur les connaissements maritimes, (art. 613 à 754 du CGI)
Note circulaire n° 195 /MEF/DC/SGM/DGI/DLC du 09 mars 2020 portant Modalités de mise
en œuvre des mesures dérogatoires dans le cadre de l’utilisation des Machines Électroniques
Certifiées de Facturation (MECeF) et clarification de la notion de document tenant lieu de facture
normalisée
Note circulaire n°301 du 11 juillet 2011 au sujet du traitement préalable des bilans à certifier
Note circulaire n° 911 du 13 décembre 2017 relative à la procédure de transfert du dossier fiscal
d’une entreprise d’un centre à un l’autre
Note circulaire conjointe n° 1003/MFE/MMEH/MISATIDC/SGM/ DGTCP/DGI/DLC DM/DGAT du 16
/09/1999 portant Modalités d’application des dispositions des arrêtés relatifs aux redevances
superficiaires et proportionnelles sur des substances de carrières.
Note circulaire n°072/MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 15 mars 2011 portant modalités
d’application des dispositions fiscales de la loi de finances pour la gestion 2011
Note circulaire n°101/MFE/DC/SGM/DGID/DGE/SGC/SCF du 03 mai 2004 portant modalités
pratiques de l’exercice du contrôle ponctuel
Note circulaire n°176 /MFE/DC/SGM/DGI/DLC du 05 mars 2018 portant modalités d’application
des dispositions fiscales de la loi de finances pour la gestion 2018 ONG nationales et personnel
des ambassades, consulats, organisations internationales et autres ONG internationales
Note circulaire n°278/MEFPD/DC/SGM/DGI/DLC/SC DU 05 Avril 2016 relative au traitement fiscal
de la prime dénommée « treizième mois»

300
Note circulaire n°42/DI/MF/DC du 02 mai 1991 relative aux modalités d’application de la TVA
Note circulaire conjointe DGID DGDDI n° 107MFE/DC/SGM/DGID/DGDDI du 18 février 2000
portant modalités d’application de l’article 21 de l’ordonnance n°2000- 001 du 02 janvier 2000
portant loi de finances pour la gestion 2000
Note circulaire n° 057-c MEF/DC/SGM/DGID/DLC/SLD du 03 février 2010 fixant modalités
d’application des dispositions de la loi de finances pour la gestion 2010
CIirculaire n° 024/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC/SLRI du 08 janvier 2021 portant modalités d’application
des dispositions fiscales de la loi de finances pour la gestion 2021
Note de service n°004 MEF//DC/SGM/DGI/DLC du 03 janvier 2020 ayant pour objet sur le
traitement fiscal des groupements momentanés d’entreprises
Note de service n° 1026/MEF//DC/SGM/DGI/DIE du 07 décembre 2016 portant modalités de mise
à jour de la liste des assujettis redevables de la TVA
Note de Service n° 282/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC-CSC du 02 avril 2020 portant procédures de
prise en charge des entreprises crééesavant l’année 2020 et désireuses de se formaliser
Note de service n° 330/MFE/DC/SGM/DGI/DLC du 20 avril 2020 portant gestion des déclarations
d’IRPP des gérants majoritaires et IRPP catégorie traitement et salaires
Note de service n° 689 /MEF/DC/SGM/DGI du 10 août 2016 relative à la délégation du pouvoir
d’approbation des rapports de vérification
Note de service n° 749/ MEF/DC/SGM/DGI/DLC du 27 octobre 2017 relative à la signalisation en
couleurs des avis de vérification et de passage.
Note de service conjointe n°451/MEF/DC/SGM/DGI/DGTCP/SP du 10 juillet 2017 relative à la
Procédure d’échange d’informations relatives aux paiements des impôts et taxes aux guichets
des banques
Note de service n° 010/MEF/DC/SGM/DGI du 09 janvier 2017 portant compétence des services
en matière de gestion des dossiers fiscaux des entreprises
Note de service n° 014/MEF/DC/SGM/DG/DGI/SLD du 09 janvier 2017
Note de service n° 3177/MEF/DC/SGM/DGI/RNI du 31 décembre 2019 portant Recouvrement des
dettes fiscales par échéancier
Note de service n° 492/MEF/CAB/SGM/DGI/DBC-CSC du 15 juin 2020 relative aux modalités de
délivrance de l’attestation de domiciliation fiscale
Note de Service n° 782/DC/SGM/DGI du 02 novembre 2017 relative à la description de la
procédure de prise en charge des entreprises nouvellement créées à partir de l’APIEx
Note de service n°13 /MEF/DC/SGM/DGID/DNVEF/BEF du 09 janvier 2013 relative à la délivrance
de documents fiscaux par les services
Note de service n°181/MFE/DC/SGM/DGID/DLC/SC du 06 août 2004 portant Procédure de
traitement des réclamations.
Note de service n°724 MEF/CAB/SGM/DGI DU 06 AOUT 2020 relative à La Mise en application des
dispositions relatives à l’Avis à Tiers Détenteur (loi de finances 2019)
Note de service n°239/MEF/DC/SGM/DGI/DEI du 13 avril 2017 relative à l’obligation pour les
entreprises soumises à la TPS de présenter les états financiers.

301
Doctrine Fiscale du Bénin

Note de service n°387/MEF/DC/SGM/DGI/DCT-DLC du 07 mai 2020 relative au circuit de réception


et de traitement des déclarations fiscales
Note de service n°871/IMEF/DC/SGM/DGI/DIE du 27 octobre 2016 Portant description de la
procédure et des modalités de certification des états financiers
Note de service n°914/MEF/DC/SGM/DGI du 13 décembre 2017 portant en délivrance du quitus
fiscal
Note n° 1656/MFE/DC/SGM/DGID/RNI du 08 novembre 2004 au sujet de l’application des
dispositions de l’article 1123 du CGI.
Note n° 223 /MF/DC/DI du 13 mars 1992 portant incidence de la TVA sur le BIC
Note n° 976/MF/CAB/DGIB/DCF/BCE du 13 décembre 1995 relative à la Reconstitution du Chiffre
d’Affaires
Note n°273/MF/CAB/DGID/DS/SID du 30 mars 1995 relative au Report déficitaire.
Note de service n°2747/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC-CSC du 28 septembre 2020 relative à l’extension
de l’obligation de délivrance des factures normalisées à toutes les personnes exerçant des
professions libérales
Note de service n°528 MEF/CAB/SGM/DGI/DLC du 23 juin 2020 relative à la mention du délai de
saisine de la commission des impôts dans les confirmations de redressement
Note de service n°397/MEF/CAB/SGM/DGI du 11 mai 2020 relative au contrôle sur pièces
Note de service n°405/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/SC du 02 mai 2018 relative à la procédure de
traitement des dégrèvements d’office (DO)
Arrêté n°2673-c/MEF/DC/SGM/DGI/DLC/346SGG18 du 29 août 2018 portant clarification des
conditions de facturation et de retenue à la source de la taxe sur la valeur ajoutée
Communiqué n° 168 MEF/DC/SGM/DGI/DGE/RPI du 1er mars 2018 relatif à la mise en œuvre des
télé-procédures dites e-services

302
Table des matières

SOMMAIRE .......................................................................................................................
PREMIERE PARTIE ................................................................................................... 21
ANNEXE DU CODE GENERAL DES IMPÔTS ...................................... 21

TEXTES PRIS EN APPLICATION DES


DISPOSITIONS DU CODE GENERAL DES IMPÖTS ................ 21

TITRE I : Impôts d’Etat......................................................................................... 23

CHAPITRE I : Impôt sur le revenu ......................................................... 23

Section 1 : Bénéfices industriels et commerciaux


I. Traitement de certaines dépenses effectuées
au profit des salariés ............................................................................... 23
II. Fixation des taux d’amortissement ....................................... 23
1. Taux d’amortissement applicables ................................................. 24
2. Immobilisations ou objets de faible ............................................... 28
3. Régime des frais d’établissement ..................................................... 28
4. Biens ne constituant pas des immobilisations ........................ 28

III. Déclaration annuelle de prix de transfert


note explicative ....................................................................................... 29
1. Entreprises et activités concernées par l’obligation
déclarative et délai de souscription ............................................... 29
1.1 Activités ......................................................................................................... 29
1.2 Description de l’activité de l’entreprise déclarante........ 29
1.3 Changement d’activité significatif intervenu
au cours de l’exercice .......................................................................... 31

Partie 1 [A ] Informations générales sur le groupe


d’entreprises associées .................................................................... 30
1. Informations sur la société mère ultime du groupe .......... 30
2. Principales activités du groupe .......................................................... 30
3. Description générale de politique de prix de transfert
appliquée par le groupe en relation avec l’entreprise
déclarante ........................................................................................................... 30
4. Actifs incorporels détenus par le groupe et utilisés
par l’entreprise déclarante ................................................................... 30
5. La restructuration opérée au sein du groupe a-t-elle
affectée l’entreprise déclarante au cours de l’exercice ?... 31

303
Doctrine Fiscale du Bénin

Partie 2 [B] : Informations spécifiques concernant


l’entreprise déclarante ..................................................................... 31
1. Opérations avec des entreprises liées et méthodes
de détermination des prix de transfert appliquées.......... 31
2. Nature des transactions avec les entreprises associées..
3. Dénomination sociale, Etat ou Juridiction concerné
par les flux de prix de transfert ........................................................ 32
4. Nature de la relation avec l’entreprise liée ............................... 33
5. Méthodes de détermination des prix de transfert
appliquées ......................................................................................................... 33
6. Changement de méthode intervenu au cours
de l’exercice ..................................................................................................... 33
7. Informations spécifiques sur les prêts et emprunts
avec des personnes liées ...................................................................... 33
8. Informations sur les accords préalables de prix
et rescrits fiscaux ........................................................................................ 34

Partie 3 [C] : Informations complémentaires ............................... 34

Section 2 : Traitements et salaires .......................................................... 34


I. Evaluation des avantages en nature ........................................ 34
II. Exonération des dépenses engagées au profit
du personnel ............................................................................................... 36
1. Frais de formation du personnel ....................................................... 36
2. Indemnités de maladie ............................................................................ 36

CHAPITRE II : Factures normalisées...................................................... 39

Section 1 : Modalités d’utilisation des machines


électroniques certifiées de facturation ............................ 39
I. Personnes assujetties à l’obligation d’utilisation
des MECeF ..................................................................................................... 39
II. Mentions obligatoires de la facture normalisée.......... 39
III. Obligations des utilisateurs des MECeF ........................... 40
Section 2 : Certification des MECeF.......................................................... 41

CHAPITRE III : Les retenues à la source .......................................... 43

Section unique : Déclaration unique l’IRPP/TS


et de la cotisation CNSS ................................................................... 43

CHAPITRE IV : Taxe sur la valeur ajoutée ........................................ 45

304
Section 1 : Exonérations de la TVA .......................................................... 45
I. Notion de riz de luxe ................................................................................ 45
II. Notion de viande à l’état frais ...................................................... 45
III. Notion de lait non transformé .................................................... 45

Section 2 : Option à la TVA pour les petites entreprises..... 46


Section 3 : Taux de retenues à la source de la TVA
sur les opérations de fournitures ou de livraison
à l’État et aux Collectivités Territoriales........................ 47

Section 4 : Régime des déductions .......................................................... 47

CHAPITRE V : Droit d’enregistrement et de timbre


Taxe sur les plus-values immobilières............................. 49

Section 1 : Commission de conciliation en matière


de formalité d’enregistrement .................................................. 49
I. Compétence de la commission ....................................................... 49
II. Composition de la commission .................................................. 49
III. Saisine de la commission ................................................................ 50
IV.Fonctionnement de la commission ........................................... 50

Section II : Taxe sur les plus-values immobilières................... 53

TITRE II : IMPOTS LOCAUX ............................................................................ 55

CHAPITRE I : Taxe foncière unique


Localités disposant du registre foncier urbain.......... 55

CHAPITRE II : Redevances proportionnelles


et superficiaires dues sur des substances
de carrière ...................................................................................................... 57

Section I : Fixation des redevances proportionnelles


superficiaires sur des substances .......................................... 57
A - sable de terre jaune ................................................................................. 57
B - Latérite ............................................................................................................... 57
C - Gravier.................................................................................................................. 57
D. Quartzite .............................................................................................................. 58
E. Granite .................................................................................................................. 58
♦ 1 - Concassé de granite .......................................................................... 58
♦ 2 - Bloc de granite ...................................................................................... 58

305
Doctrine Fiscale du Bénin

F. Calcaire pour cimenterie .......................................................................... 58

SECTION II : Modalités de recouvrement


des redevances proportionnelles
et superficiaires sur des substances de carrières.. 59

CHAPITRE III : Taxe professionnelle synthétique.................... 63

TITRE III : Dispositions générales ........................................................... 67

CHAPITRE I : Modalités d’application de l’article 21


de la loi n°2016-33 du 26 décembre 2016
portant loi de finances pour la gestion 2017
instituant l’identifiant Fiscal Unique ................................... 67

Section I : Généralités ......................................................................................... 67

CHAPITRE II : Le Contrôle de l’Impôt ................................................. 71

Section I : Commission des impôts........................................................... 71


I. Compétence de la commission des impôts.......................... 71
II. Composition de la commission...................................................... 71
III. Saisine et fonctionnement de la commission.............. 73

Section II : Vérification de comptabilité ............................................ 76


I. Fichier des écritures comptables (FEC) ................................. 76
1. Définition du fichier des écritures comptables......................... 76
2. Entreprises soumises à la remise du FEC................................... 76
3. Format de transmission du FEC.......................................................... 79
4 Modalités et supports de communication du FEC................... 79

II. Documentation des prix de transfert...................................... 81


1. Objet de la documentation.................................................................. 81
2. Information relative aux d’entreprises du groupe............. 81
2.1. Schéma illustrant la structure juridique et capitaliste
que du groupe d’entreprises ainsi que la localisation
géographique des entités opérationnelles.................................... 81
2.2. Une description du (des) domaine(s) d’activité
du groupe d’entreprises................................................................................ 82
2.3. Les actifs incorporels du groupe................................................. 82
2.4. Les activités fi nancières interentreprises
du groupe multinational.............................................................................. 82

306
2.5. La situation fi nancière et fi scale
du groupe multinational ............................................................................ 83
3. informations relatives à l’entreprise faisant l’objet
de la vérification.............................................................................................. 83
3.1. La structure organisationnelle et les domaine(s)
d’activité ............................................................................................ 83
3.2. Les transactions réalisées avec
des entreprises liées................................................................... 83
3.3. Informations financières.................................................................... 84

III. Déclaration pays par pays....................................................................... 85

CHAPITRE III : Régimes d’exception..................................................... 89

Section I : Champ d’application du régime fiscal


des marchés à financement extérieur................................ 89

Section II : Généralisation de la procédure MP........................... 94

Section III : Codification des exonérations gérées


par la Mission Fiscale........................................................................... 95

TITRE IV : Rôles, réclamations dégrèvements


recouvrement ............................................................................................ 105

CHAPITRE I : Rôles et avis d’imposition.............................................. 105

CHPITRE II : RECLAMATIONS ET DEGREVEMENTS


Autorités compétentes pour prononcer
les dégrèvements ................................................................................... 107

I. Le Directeur Général des Impôts.................................................. 107


II. Les Directeurs Départementaux des Impôts.................. 107

CHAPITRE III : RECOUVREMENT............................................................... 109


.

I. Paiement des impôts et taxe par virement bancaire. 109


II. Paiement de la cotisation CCIB aux guichets
des recettes des Impôts................................................................... 110

DEUXIEME PARTIE
DOCTRINE FISCALE.................................................................................................. 163

307
Doctrine Fiscale du Bénin

TITRE PREMIER : IMPOTS D’ETAT........................................................... 165

Sous-titre : Impôts directs d’Etat............................................................... 165

CHAPITRE I : Impôt sur le revenu


des personnes physiques................................................................ 165
Section 1 : Critères de détermination du domicile fiscal 165
Section 2 : Détermination des bénéfices
ou des revenus nets catégoriels............................................... 166
I. Bénéfices industriels et commerciaux...................................... 166
1. Régime fiscal des ventes sous douane........................................ 166
2. Régime d’imposition des bénéfices applicable
aux bureaux de change........................................................................... 166
2.1. Régime comptable et de la définition
du chiffre d’affaires à déclarer .................................................... 167
3. Régime fiscal de la foire commerciale........................................... 167
4. Traitement de certaines dépenses effectuées
au profit des salariés................................................................................... 167
5. Traitement fiscal des «managements fees».............................. 168
6. Modalités d’application du report déficitaire............................. 169
6.1. Modalités du report.............................................................................. 169
6.2. Traitement des défi cits antérieurs à 2020........................ 171
6.3. Traitement des amortissements réputés
différés antérieurs............................................................................................ 171

II : Traitements et salaires........................................................................ 172


1. Indemnité de départ à la retraite....................................................... 172
2. Traitement fiscal de la prime dénommée
« treizième mois»................................................................................................. 172
3. Réduction d’impôts pour charge de famille
pour les femmes mariées......................................................................... 173
III : Revenus des capitaux mobiliers.............................................. 173
1. Sommes réputées distribuées.............................................................. 173
2. Rémunérations occultes............................................................................ 173
IV : Imposition des Revenus exceptionnels..................................... 174
1. Acquisition de revenus exceptionnels............................................. 174
2. Revenus différés............................................................................................. 175
3. Imposition des revenus occultes....................................................... 176

CHAPITRE II : Impôt sur les sociétés.................................................... 177

Section 1 : Régime des cotisations professionnelles.............. 177

308
Section 2 : Déductibilité des cadeaux d’entreprise.................. 177
Section 3 : Régime des scissions d’entreprises........................... 178
Section 4 : Traitement fiscal des opérations
du groupement.............................................................................. 178
Section 5 : Régime fiscal des bureaux de représentation 179

CHAPITRE III : Dispositions communes à l’impôt


sur les sociétés et à l’impôt sur le revenu...................... 180

Section 1 : Calcul de l’impôt ........................................................................... 181


I. Notion de produits encaissables.................................................... 181
II. Entreprises exclues du bénéfice de la réduction
d’impôts prévue aux articles 143 ter et 156 bis...... 181

Section 2 : Facture normalisée...................................................................... 182


I. Facture normalisée et prestations
au profit de l’État..................................................................................... 182
II. Dérogation à l’utilisation des MECeF...................................... 182
III. Factures normalisées et professions libérales............ 183
IV. Notion de documents tenant lieu
de facture normalisée......................................................................... 183

Section 3 : Centres de gestion agréés.................................................... 184


I. Élaboration des déclarations fiscales........................................ 184
II. Examen en la forme des documents comptables....... 184
III. Question à l’administration............................................................. 184
IV. Rôle de l’administration fiscale :
Assistance au centre ........................................................................... 185

CHAPITRE IV : Les retenues à la source.............................................. 187

Section 1 : Acompte sur impôt assis sur le bénéfice................ 187


I. Définition du professionnel libéral............................................... 187
II. Liste indicative des professions libérales........................... 187
III. Critères d’application du taux d’AIB de 3%.................. 188
IV. Taux d’AIB applicable à l’agent général
d’assurance.................................................................................................... 188
V. Taux de retenue applicable aux locations
d’immeubles revêtant un caractère industriel
et commercial.............................................................................................. 189
VI. Mention de l’AIB sur les factures de prestataires
de services..................................................................................................... 189

309
Doctrine Fiscale du Bénin

Section II : Retenue à la source de l’impôt


sur les bénéfices des prestataires
non domiciliés au Bénin.................................................................... 190
I. Cas des prestataires domiciliés dans les Etats
de l’UEMOA.................................................................................................... 190
II. Traitement fiscal des opérations du groupement
momentanés d’entreprises............................................................ 190

Section 3 : Acompte Forfaitaire Spécial............................................... 191


I. Champ d’application de la AFS......................................................... 191
II. Fait générateur............................................................................................. 191
III. Obligation de la direction générale des douanes
et droits indirects et de la Direction générale
des impôts et des domaines......................................................... 192

Section 4 : Autres retenues et prélèvement.................................... 192


I. Prélèvement sur les importations, les ventes
et les prestations réalisées par les personnes
non connues au fichier des contribuables
de la Direction Générale des Impôts................................... 192
II : Prélèvement libératoire sur les ventes
d’hydrocarbures réalisées au Bénin
par les personnes non domiciliées.......................................... 192

CHAPITRE V : Autres impôts directs........................................................ 195

Section 1 : Contribution spéciale libératoire


sur les gains des jeux de hasard.............................................. 195

Section 2 : Taxe sur les véhicules à moteur.................................... 195


I. Exonération de taxe sur les véhicules à moteur
des ONG nationales et personnel des ambassades,
consulats, organisations internationales
et autres ONG internationales................................................... 195
II. Véhicules affectés à l’objet social.............................................. 195
III. Véhicules de loueurs de voitures et de sociétés
de leasing........................................................................................................ 195

SOUS-TITRE II : Impôts indirects d’Etat............................................ 197

CHAPITRE I : Taxe sur la valeur ajoutée............................................ 197

310
Section 1 : Affaires imposables.................................................................... 197
I. Les producteurs.............................................................................................. 197
II. Les travaux immobiliers....................................................................... 197
III. Les sous-traitants.................................................................................... 197
IV. Prestations de services........................................................................ 198
V. Opérations ne constituant pas des prestations
de services .................................................................................................... 198
VI. Subventions d’exploitation.............................................................. 198
VII. Locations d’immeubles et d’emplacements
à usage industriel ou commercial .......................................... 199
VIII. Locations d’immeubles meublés
à usage d’habitation............................................................................. 199
IX. Travaux à façon........................................................................................... 199
X. Rétrocessions d’honoraires entre membres
des professions libérales.................................................................. 200
XI. Traitement fiscal des groupements momentanés
d’entreprises................................................................................................ 200
XII. traitement fiscal des activités de transport
routier international en matière de Taxe
sur la Valeur Ajoutée........................................................................... 201

Section 2 : Exonérations.............................................................................. 201


I. Subvention d’équipement.................................................................... 201
II. Exonération des plants de cultures........................................... 202
III. Indemnités perçues à titre de dommages
et intérêts....................................................................................................... 202
IV. Régime fiscal des ventes sous douane ............................... 202

Section 3 : Base imposable............................................................................... 203


I. Importations...................................................................................................... 203
II. Livraisons à soi-même.......................................................................... 203
III. Prestations de service à soi-même........................................ 203
IV. Le façonnier.................................................................................................... 203
V. Réductions de prix (des rabais, remises, ristournes) 204
VI. Échanges............................................................................................................ 204
VII. Emballages et contenants.............................................................. 204
VIII. Agences de voyages et organisateurs
de circuits touristiques...................................................................... 205
IX. Taxe de séjour.............................................................................................. 206

Section 4 : Fait générateur et exigibilité............................................. 206


I. Notion d’encaissement en matière d’exigibilité

311
Doctrine Fiscale du Bénin

pour les prestations de services............................................... 206


II. Utilisation des déclarations de recette
de TVA pour le paiement d’autres impôts....................... 207

Section 5 : Régime des déductions ......................................................... 207


I. Modalités d’exercice du droit à déduction........................... 207
II. Régularisation du droit à déduction......................................... 208

Section 6 : Obligations des redevables................................................ 208

Section 7 : Modalités de contrôle de la TVA déductible


des sociétés ayant obtenu des crédits MP ................... 208
I. Pour les marchés publics à financement extérieur..... 208
I.1. Cas des Marchés de construction
sans importation............................................................................................... 208
I.2. Cas des marchés de construction avec importation....... 209
II. Les entreprises de production....................................................... 209
III. Les entreprises bénéficiant de subventions
pour le riz paraboiled.......................................................................... 209
IV. Les entreprises importatrices d’intrants agricoles 210
V. Les entreprises d’achat-revente............................................... 210

CHAPITRE II : Taxes sur les véhicules de tourisme


dont la puissance fiscale est égale
ou supérieure à 13 chevaux.......................................................... 213

Régime fiscal des ONG ......................................................................................... 213

CHAPITRE III : Taxe sur les activités financières..................... 215

Régime d’impôt indirect applicable aux bureaux


de change........................................................................................................ 215

CHAPITRE IV : Taxe de séjour dans les hôtels


et établissements assimilés........................................................ 217

SOUS-TITRE III. Droit d’enregistrement, de Timbre,


Taxe sur les Contrats d’assurance,
Taxe sur les plus-values immobilières............................... 219

CHAPITRE I : Droit d’enregistrement et de timbre ................. 219

312
Section 1 : Droit d’enregistrement........................................................... 219
I. Enregistrement des jugements rendus
en premier ressort.................................................................................. 219
II. Modification d’un acte antérieurement soumis
à la formalité de l’enregistrement......................................... 219
III. Enregistrement des bons de commande.......................... 220

Section 2 : Droit de timbre .............................................................................. 220


I. Droit de timbre sur les connaissements maritimes............ 220
1. Champ d’application et des taux......................................................... 220
2- Obligations des redevables..................................................................... 220
3- Sanctions............................................................................................................... 221

CHAPITRE II : Taxe Unique sur les Contrats d’assurance 223

CHAPITRE III : Taxe sur les plus-values immobilières........ 223



TITRE II : IMPOTS LOCAUX..............................................................................

CHAPITRE I : Taxe foncière unique.......................................................... 225

Section 1. Exonération des missions diplomatiques


de la taxe foncière ................................................................................ 225

Section 2 : Base d’imposition de la taxe foncière unique


non bâti.............................................................................................................. 225
I. Base d’imposition de la Taxe Foncière Unique
/foncier non bâti...................................................................................... 225
II. Valeurs administratives applicables
pour le quinquennat 2020-2024............................................... 226

CHAPITRE II : Contribution des patentes.......................................... 230

CHAPITRE III : Redevances proportionnelles


et superficiaires dues sur des substances
de carrière....................................................................................................... 231

Section 1 : Gestion des redevances superficiaires


sur les substances de carrières................................................. 231

I. Généralités sur les substances de carrières....................... 231


II. Caractéristiques de la redevance superficiaire
sur des substances de carrières................................................ 232

313
Doctrine Fiscale du Bénin

III. Caractéristiques de la redevance proportionnelle


sur des substances de carrières................................................ 232
IV. Les obligations des exploitants de carrières.................. 233

Section 2 : Les rôles des structures chargées de gérer


les redevances superficiaires et proportionnelles
sur des substances de carrière.................................................. 234
I. Rôle de la Recette des Impôt............................................................ 234
II. Rôle du Service de Gestion et de Contrôle
des Impôts...................................................................................................... 234
III. Rôle des services du Trésor........................................................... 234
IV. Rôle du Service chargé des Mines............................................. 235

CHAPITRE IV : Taxe professionnelle synthétique.................... 237

Section 1 : Obligation de présenter les états financiers


pour les entreprises soumises à la TPS............................. 237

Section 2 : Conditions de facturation et de retenue


à la source de la taxe sur la valeur ajoutée.................. 237
I. Conditions de facturation de la TVA........................................... 237
II. Possibilité d’option à la TVA
pour certaines entreprises.............................................................. 238

Section 3 : Exonération de la TPS sur les douze (12)


premiers mois d’activités
des entreprises nouvelles............................................................... 238

CHAPITRE V : Taxe de développement local.................................. 239

TITRE III : Dispositions générales............................................................ 241

CHAPITRE I : Le contrôle de l’Impôt ..................................................... 241

Section 1 : Dispositions générales ........................................................... 241


I. Signalisation en couleurs des avis de vérification
et de passage............................................................................................... 241
II. Reconstitution de chiffre d’affaires
de contrôle fiscal...................................................................................... 241
1. Reconstitution à partir des achats.................................................... 241
2. Reconstitution à partir des constantes de fabrication....... 243

314
3. Reconstruction à partir des charges d’exploitation............. 244

III. Mise en demeure avant taxation d’office........................ 245


IV. Incidence de la TVA sur l’Impôt sur le bénéfice.......... 245
V. Approbation des rapports de vérification............................. 246
VI. Modalités d’intervention des services auprès
des entreprises dans le cadre des contrôles
et investigations fiscaux.................................................................. 246
1. Conditions d’exercice des divers types de contrôle............. 246
1.1 Les vérifications générales................................................................ 246
1.2 Les contrôles des services de gestion...................................... 247
1.3. Les interventions de la BERAR..................................................... 247
2. Exceptions au principe............................................................................... 247

Section 2 : La Commission des Impôts................................................. 248


I. Délai de saisine de la commission des Impôts................ 248
I. Saisine de la commission des Impôts....................................... 248
II. Le respect du principe du contradictoire............................ 248
III. Assistance d’un conseil ..................................................................... 249
IV. Avis de la commission........................................................................... 249

Section 3 : Différents types de contrôles........................................... 249


I. Contrôle sur pièces...................................................................................... 249
II. Contrôle ponctuel........................................................................................ 249
1 Conditions de mise en œuvre du contrôle ponctuel............. 249
2. Champ d’application du contrôle ponctuel.................................. 250
3. Durée du contrôle ponctuel.................................................................... 251

III. Vérification de comptabilité ......................................................... 251


IV. Procédure de notification de l’amende
pour défaut de délivrance de facture normalisée.. 251

Section 4 : Cadre juridique des rescrits fiscaux........................... 251

CHAPITRE II : Conventions fiscales ....................................................... 253


I. Application de la convention fiscale de OCAM
par le Bénin.................................................................................................... 253
II. Régime fiscal des ambassades accréditées au Bénin 253

CHAPITRE III : Délivrance de documents fiscaux................... 255

Section 1 : Modalités de délivrance des documents


fiscaux................................................................................................................. 255

315
Doctrine Fiscale du Bénin

Section 2 : Divers documents fiscaux.................................................... 255


I. Attestation de domiciliation fiscale............................................ 255
II. Quitus fiscal...................................................................................................... 255
III. Attestations fiscales............................................................................... 256
1. Personne compétente pour signer l’attestation fiscale.... 256
2. Procédure de demande et de délivrance
de l’attestation fiscale.................................................................................... 256
3. Délai de validité des attestations fiscales.................................... 257
4. Délivrance d’attestation fiscale dans les cas
de modification de la forme juridique des entreprises...... 258
III. Certificat d’assujettissement à la TVA............................... 258
1. Modalités de mise à jour de la liste
des assujettis-redevables de la TVA.................................................. 258
2.La mise à jour de la liste des assujettis-redevables
de la TVA................................................................................................................. 258
3. Rôle des services............................................................................................ 259
4. Délai de validité des certificats
d’assujettissement à la TVA..................................................................... 259

CHAPITRE IV : Régimes d’exception...................................................... 261

Section 1 : Procédures d’obtention des autorisations


et des certificats de crédits MP.................................................. 261
I. Direction Générale des Douanes et Droits Indirects 261
1. Pièces pour l’obtention de l’autorisation d’enlèvement
par procédure simplifiée et / ou d’exonération
des droits et taxes............................................................................................ 261
2. Formalités pour l’obtention de l’autorisation
d’enlèvement par procédure simplifiée
et / ou d’exonération des droits et taxes....................................... 261
II. Direction Générale des Impôts (DGI).................................... 262
1. Pièces...................................................................................................................... 262
2. Formalités............................................................................................................. 264

Section 2 : Autres procédures de régime d’exception ......... 266


I. Rétrocession de crédit d’impôt ..................................................... 266
II. Régime fiscal des revenus des titres de concours
consolidés ...................................................................................................... 267
III. Marchés à financement extérieur exécutés
par un consultant étranger ......................................................... 267
IV. Procédure de traitement des dossiers
d’exonération des partenaires techniques
et financiers.................................................................................................. 267

316
l- CREDIT DOUANIER ............................................................................................. 268

II- CREDIT INTERIEUR......................................................................................... 269

TITRE II : GESTION DES IMPÔTS ET TAXES................................... 271

CHAPITRE I : Compétence des services opérationnels


de la Direction Générale des Impôts.................................... 271

Section 1 : Notion de grande, moyenne, petite


et micro-entreprise................................................................................ 271
I. Grande entreprise 271
II. Moyenne entreprise ................................................................................ 271
II. Petite entreprise et micro-entreprise .................................. 271

Section 2 : Compétence des services...................................................... 271


I- La Direction des Grandes Entreprises (DGE).................... 271
II : Le Centre des Impôts des Moyennes
Entreprises (CIME)................................................................................ 272
III : Le Centre des Impôts des Petites
Entreprises (CIPE)............................................................................................. 272

Section 3 : Mouvement des dossiers fiscaux


entre les Centres des Impôts et la DGE............................. 272
I. Conditions de transfert ........................................................................... 272
II. Modalités de transfert des dossiers.......................................... 273
III. Procédure de transfert du dossier fiscal
d’une entreprise entre les centres des impôts............ 273

Section 4 : Procédures de prise en charge des entreprises


créées avant l’année 2021 et désireuses
de se formaliser.......................................................................................... 274
I. Entreprises créées depuis plusieurs années
et affirmant n’avoir pas exercé d’activités..................... 275
II. Entreprises ayant eu d’activités au cours
des années antérieures et désireuse
de se formaliser......................................................................................... 275

Section 5. Procédure de prise en charge des entreprises


nouvellement créées à partir de l’APIEx......................... 275
I. Au niveau de l’Agence de Promotion
des Investissements et des Exportations
et ses antennes déconcentrées................................................. 275

317
Doctrine Fiscale du Bénin

II. Au niveau des Directions Départementales


des Impôts (DDI).................................................................................... 276
III. Au niveau des Centres des Impôts
des Petites Entreprises (CIPE).................................................. 276

Section 6 : Transmission par voie électronique


des déclarations fiscales................................................................... 277

Section 7 : Service habilité à recevoir les déclarations....... 277


I. Les recettes des Impôts.......................................................................... 277
II. Mise en œuvre des téléprocédures à la DGI.................... 278

Section 8 : Certification des états financiers ................................. 279


I. Personnes habilitées...................................................................... 279
II. Mentions à porter sur les bilans à certifier....................... 279
III. Procédure et des modalités de certification
des états financiers............................................................................... 280

TITRE III: Rôles, réclamations dégrèvements


recouvrement ............................................................................................. 283

SOUS-TITRE I : RECLAMATIONS ET DEGREVEMENTS........... 283

CHAPITRE I : Généralités................................................................................... 283

Section 1 : Traitement des réclamations- Services


compétents.................................................................................................... 283
I - Dispositions relatives au contentieux fiscal.................... 283
II - Déroulement de la procédure...................................................... 284
1. Traitement des demandes en déchargé
ou en réduction, et des demandes en remise
gracieuse ou en modération................................................................. 284
1.1. La demande............................................................................................
1.2. Traitement de la demande.......................................................... 284
2. Rôles des services......................................................................................... 284
2.1. Le service du Contentieux.................................................................. 284
2.2. Rôles des structures de la Direction
Générale des Impôts...................................................................................... 286
2.3. Les directions départementales des Impôts
et les services des CIPE............................................................................... 286
III. Dégrèvement d’Office (D.O)......................................................... 288
1- Analyse en la forme...................................................................................... 288
2- Analyse au fond.............................................................................................. 288

318
3- Tableau du dégrèvement d’office...................................................... 288
4- Les signatures et dates............................................................................. 288

Section 2 : Traitement des déclarations rectificatives......... 289


I : Déclaration rectificative introduite
avant l’échéance..................................................................................... 289
II : Déclaration rectificative introduite
après l’échéance....................................................................................... 289
III : Cas particulier des déclarations complémentaires
de Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) souscrites
en fin d’année............................................................................................. 290
IV : Forme de la déclaration rectificative................................... 290
V : Rectification des états financiers sur la plateforme
électronique eBilan................................................................................ 290

CHAPITRE II : Juridiction contentieuse.............................................. 291

Section 1 : Liste des pièces à fournir pour un dossier


contentieux.................................................................................................. 291
Section 2 : Sursis de paiement...................................................................... 291
Section 3 : Délai de saisine de la Cour Suprême......................... 292
Section 4 : Autorités compétentes pour prononcer
les dégrèvements..................................................................................... 292
Section 5 : Transaction.......................................................................................... 293

SOUS-TITRE II : RECOUVREMENT............................................................. 295

CHAPITRE UNIQUE : Dispositions générales


Exigibilité de l’impôt ........................................................................... 295

Section I : Procédure d’échange d’informations


relatives aux paiements des impôts et taxes
aux guichets des banques.............................................................. 295

Section II : Dispositions applicables à l’impôt


sur le revenu et à l’impôt sur les sociétés...................... 295

Section III : Procédures et poursuites .................................................. 296


1. Echéancier de paiement........................................................................... 296
2. Avis à tiers détenteur.................................................................................. 296
3. Nomenclature des sanctions pécuniaires..................................... 297

Annexes ........................................................................................ 299

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