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TECHNIQUE FISCALE
Expert comptable DPLE
M. FOUAD Naoufal
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Mécanisme d’application de la fiscalité
L’application d’un impôt ou d’une taxe suppose la définition du
mécanisme de leur application.
Champ d’application
Assiette
Liquidation
Exigibilité
Recouvrement
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Contrôle
1. Champ d’application
2
2. Assiette
la TP et la TSC.
3. Liquidation
3
4. Exigibilité
5. Recouvrement
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IMPOT SUR LES SOCIETES
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CHAMP
D’APPLICATION
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Champ d’application
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Champ d’application
Personnes exonérées
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(Art 6 et 7 du CGI)
Champ d’application
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Exclusion du champ de l’IS
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Société en nom collectif Tous les associés PP, Exclue sauf option
Société en commandité simple Tous les associés PP, Exclue sauf option
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Société Immobilière Transparente
Les sociétés immobilières ont pour objet la réalisation d’opérations de
promotion immobilière, de lotissement, d’acquisition ou de construction
d’immeubles en vue de leur division par fraction, ainsi que la gestion ou
l’entretien des immeubles ainsi divisés.
Les actes réalisés par les sociétés immobilières, en l’occurrence les
opérations de ventes, peuvent prendre, notamment, la forme de
transactions sur les valeurs mobilières.
Dans le cas de la société immobilière transparente, les associés sont
considérés comme propriétaires privatifs des locaux correspondant à
leurs parts sociales.
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cession.
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Au sens de l’article 3-3° du C.G.I,. les sociétés à objet immobilier, quelle que
soit leur forme, dont le capital est divisé en parts sociales ou actions
nominatives sont considérées comme sociétés immobilières transparentes
dans les cas suivants :
Lorsque leur actif est constitué soit Lorsqu'elles ont pour seul objet
d'une unité de logement occupée en l'acquisition ou la construction, en
totalité ou en majeure partie par les leur nom, d'immeubles collectifs ou
membres de la société ou certains d'ensembles immobiliers, en vue
d'entre eux, soit d'un terrain destiné d'accorder statutairement à chacun
à cette fin. de leurs membres, nommément
désigné, la libre disposition de la
fraction d'immeuble ou d'ensemble
immobilier correspondant à ses
droits sociaux. Chaque fraction est
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Premier cas :
Lorsque leur actif est constitué soit d'une unité de logement occupée en totalité
ou en majeure partie par les membres de la société ou certains d'entre eux, soit
d'un terrain destiné à cette fin.
Par terrain destiné à cette fin, il faut entendre la parcelle de terrain destinée à la
construction d'une unité de logement qui devra être réservée, en totalité ou en
majeure partie, à l'habitation personnelle (principale ou secondaire) des
membres de la société ou certains d'entre eux.
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Deuxième cas :
La division de l'immeuble doit faire l'objet d'une clause statutaire qui délimite les
diverses parties de l'immeuble social, en distinguant celles qui sont communes de celles
qui sont privées et s'il y a lieu, fixe la quote-part des parties communes afférentes à
chaque lot.
Cette clause statutaire doit être adoptée avant tout commencement des travaux de
construction, ou s'il s'agit d'une société d'acquisition, avant toute attribution en libre
disposition aux associés. Chaque fraction doit être constituée d'une ou de plusieurs
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Exemple :
Trois personnes physiques (A, B et C) sont associées dans trois (3) sociétés
immobilières transparentes (S1, S2 et S3). Chacune de ces sociétés est propriétaire
d'une seule unité de logement occupée comme suit :
• le logement de la société S1 est occupé par l’associé A ;
• le logement de la société S2 est occupé par l’associé B ;
• le logement de la société S3 est occupé par l’associé C.
Dans ce cas, les trois (3) sociétés sont exclues du champ d'application de l'I.S.
Dans le cas où c’est la société à objet immobilier procède elle-même (et non les
associés) et de manière directe à la location de l’unité de logement ou à son
affectation à un usage professionnel, elle n’est plus considérée comme
transparente sur le plan fiscal et devient par conséquent passible de l’IS dans les
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Cas n°1
Personnes et champ d’application
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Cas n°1
Il vous est demandé de préciser quelles sont les personnes imposables à l’I.S de plein droit ou
sur option et celles exclues du champ d’application de l’I.S ou exonérées totalement ou
partiellement :
- Sociétés d’assurances
- Sociétés anonymes
- Sociétés en commandite par actions
- Sociétés à responsabilité limitée
- Sociétés immobilières transparentes
- Établissements publics qui se livrent à des opérations lucratives
- Sociétés civiles
- Sociétés en nom collectif dont tous les associés sont des personnes physiques
- Filiales de société étrangère
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- Sociétés en participation
- Sociétés de fait ne comprenant que des personnes physiques
Cas n°1
Suite….
- Groupements d’intérêt économique
- Sociétés artisanales récemment créées
- Fondation Hassan II pour la lutte contre le cancer
- Office Chérifien des Phosphates
- Établissements de crédits
- Établissements d’enseignement récemment créés
- Associations à but non lucratif
- Bank Al Maghrib
- Bourse des valeurs de Casablanca
- Fondation Mohammed V
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Territorialité
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Territorialité
Aussi, les bénéfices ou revenus dont le droit d’imposition est attribué au Maroc en
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le revenu.
Territorialité
NB. Les produits bruts ne sont pas imposables s’ils résultent de services ou
prestations rendus par une succursale ou un établissement stable au Maroc de la
société étrangère, sans l’intervention du siège étranger.
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Dans ce cas, ils sont seulement incorporés dans le résultat fiscal de la succursale
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Territorialité
les bénéfices réalisés à l'étranger par une société marocaine ne sont pas
imposables à l'I.S, lorsqu’ils sont :
réalisés par l'intermédiaire d'un établissement situé à l’étranger ;
réalisés dans le cadre d'un cycle commercial complet d'opérations réalisées à
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l’étranger.
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Etablissement stable :
Est réputé établissement stable, sous réserve des dispositions des conventions
fiscales :
un siège de direction ou d'exploitation ;
une succursale, une agence, un magasin de vente ;
un chantier de construction ou de montage ;
un bureau ou comptoir d'achats exploité au Maroc par une société non résidente
qui y procède à l'achat de marchandises en vue de leur revente en l’état.
L'impôt est dû au Maroc sur la base des commissions que le bureau ou comptoir
aurait perçu s'il avait agi pour le compte d'une personne autre que la société dont il
dépend.
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La société non résidente réalise au Maroc des opérations dans le cadre
d'un cycle commercial complet
Les opérations réalisées au Maroc par une société non résidente et constituant
un cycle commercial complet sont imposables à l'I.S. et ce, même si leur
réalisation s'effectue en l'absence de tout établissement et sans recours à un
représentant mandaté à cet effet par ladite société.
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Territorialité
Au Maroc A l’étranger
Siège de la Société
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BASE IMPOSABLE
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Cas particuliers :
Sont imposés d'après le résultat fiscal déterminé selon les conditions de droit
commun :
Le résultat fiscal des SNC, des SCS et des SEP qui ont opté pour l'imposition
à l’IS ;
Les sociétés immobilières transparentes, lorsqu’elles cessent de remplir les
conditions prévues à l’article 3-3° ci-dessus.
Dans le cas où des locaux appartenant à la société sont occupés, à titre gratuit,
par des membres de celle-ci ou par des tiers, les produits correspondant à cet
avantage sont évalués d'après la valeur locative normale et actuelle des locaux
concernés.
Les coopératives et les associations d’habitation qui ne remplissent pas les
conditions prévues à l’article 7-I-B ci-dessus.
Dans ce cas, les locaux cédés aux membres doivent être évalués d'après la
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Cas particuliers :
Le résultat fiscal de chaque exercice comptable des personnes morales
membres d’un GIE, comprend, le cas échéant, leur part dans les bénéfices
réalisés ou dans les pertes subies par ledit groupement ;
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Le résultat net fiscal :
Il est égal au résultat net comptable rectifié conformément aux
dispositions légales régissant l’IS.
Les rectifications portent à la fois sur les charges et sur les
produits. C'est ainsi que certaines charges sont réintégrées au
résultat net comptable parce qu'elles sont fiscalement non
déductibles ou constituent des libéralités. De même, certains
produits ne sont pas fiscalement imposables :
soit parce qu'ils sont totalement ou partiellement exonérés, ou
soumis à abattement;
soit parce qu'ils ont été antérieurement taxés ou que leur
taxation est différée.
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PLAN
I. Les réintégrations :
1. Les charges d’exploitation ;
2. Les charges financières ;
3. Les charges non courantes ;
Résultat fiscal = Résultat comptable + Charges non déductibles ‐ Produits Non Imposables
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LES CHARGES
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• se rattacher à la gestion de la société, ou être exposées dans l'intérêt de l'exploitation ou pour les
besoins de l'activité. Cette condition exclut notamment les dépenses supportées dans le seul intérêt
personnel de certains associés ;
les dépenses qui entraînent une augmentation de la valeur pour laquelle un élément de l'actif
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Lorsque des charges sont susceptibles d'avoir ultérieurement une affectation mixte
(consommation et investissement), les comptes correspondants sont corrigés en fin
d'exercice en faisant intervenir soit un compte d'immobilisations produites par la société
pour elle-même, soit un compte de transfert de charges.
Rien n'interdit aux sociétés de constater en comptabilité des charges dont la déduction est
refusée par la loi fiscale, mais en pareil cas, le montant des charges non déductibles doit
être rapporté aux bénéfices imposables de façon extra-comptable.
Les charges déductibles sont celles qui affectent les résultats de l'exercice au cours duquel
elles ont été engagées. Aussi, faut-il rapporter à chaque exercice, les charges qui sont nées
d'évènements ou d'opérations ayant eu lieu au cours dudit exercice, quelle que soit la date
de paiement.
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Certaines conditions doivent être réunies pour d’une charge soit fiscalement déductible :
• Se rattacher à l’exploitation
• Se traduire par une diminution de l’actif net
• Etre comptabilisée
• Se rattacher à l’exercice
• Correspondre à une charge effective et être appuyée par une pièce justificative régulière
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Les Charges d’exploitation
Les charges d’exploitation sont des charges courantes et à caractère répétitif liées directement à
l’activité normale de l’entreprise :
Les achats
Les autres charges externes
• Les locations et charges locatives
• Les redevances de crédit‐bail
• Entretiens et réparations
• Les primes d’assurance
• Les cadeaux publicitaires
• Les dons
Les impôts et taxes
Les charges de personnel
Les dotations aux amortissements
Les dotations aux provisions
Les achats
Sont admis fiscalement : (Art 10 du CGI)
• Les achats de marchandises destinées à la revente.
• Les achats consommés de matières et fournitures entrant dans la fabrication des produits finis.
Les achats sont comptabilisés au coût d’achat qui comprends les frais mis à la charge de l’acheteur.
Les charges incorporées directement dans le prix d’achat :
• Les emballages commerciaux non récupérables
• La TVA non récupérable
• Les droits de douanes
• Les frais de transit en cas d’importation
Achats livrés ou achats facturés ?
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2‐ Locations et charges locatives
Les loyers des locaux professionnels, des terrains, du matériel et des locaux
affectés au logement du personnel de la société constituent des charges
déductibles.
A noter que les loyers versés d’avance au bailleur à titre de garantie, sont inscrits
au compte dépôts et cautionnements figurant à l'actif du bilan avec les autres
créances immobilisées et ne constituent pas de ce fait des charges déductibles.
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Les redevances de crédit-bail
Les paramètres définissant le contrat de Leasing sont :
• La valeur d’origine du bien objet du contrat : le prix qui aurait été payé pour l’acquisition du bien
• La durée du contrat : Variable selon la nature du bien
• Les redevances : Les loyers que le locataire verse tout au long de la durée du contrat
• La valeur résiduelle : le prix à payer dans le cas où le locataire opte pour l’achat du bien
Les redevances de crédit‐bail sont des charges fiscalement déductibles. Cependant, une limitation à la
déductibilité fiscale est prévue pour les redevances de crédit‐bail portant sur les voitures de transport de
personnes. (Art 10 du CGI)
En cas de la levée d’option d’achat, l’entreprise devient propriétaire du bien objet du contrat de leasing. La
valeur résiduelle payée ne peut être considérée comme une charge. Elle constitue le prix d’acquisition qui
doit être inscrit dans l’actif immobilisé.
Ces limitations concernant les voitures de transport de personnes ne s’appliquent pas aux : (Art 10 CGI)
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3‐ Entretiens et réparations
Les charges engagées ayant pour effet de maintenir (entretien) ou de remettre
en état normal d'utilisation (réparations) les immobilisations, sans en
augmenter la valeur, constituent des charges d'exploitation.
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Entretiens et réparations
Entretiens et
réparations
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4- Primes d'assurances
Les contrats d’assurances contractés par la société pour les besoins de son
exploitation sont déductibles. Généralement ces contrats couvrent :
Il apparaît ainsi que les primes versées en exécution de tels contrats doivent
être considérées comme un placement de fonds disponibles pour la société.
Elles doivent, dès lors, être exclues des charges déductibles pour la
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b- Assurance-vie contractée au profit d'un membre du personnel
nommément désigné au contrat
Assurance
Vie
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5- Cadeaux publicitaires à la clientèle
En cas de non respect de ces deux conditions, le montant des cadeaux distribués est à réintégrer en
totalité.
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Les impôts et taxes
Pour être déductibles, les impôts doivent : (Art 10 du CGI, C)
Etre mis à la charge de la société
Etre mis au recouvrement au cours de l’exercice ou dûs à raison des faits survenus au cours
de l’exercice.
Ne pas être exclus par une disposition expresse.
Rémunération des
Rémunération du personnel Charges sociales
dirigeants
La rémunération du personnel Les charges sociales désignent les Sont admises fiscalement :
regroupe toutes les sommes versées cotisations aux organismes de sécurité ‐ Les rémunérations accordées aux
aux salariés en contrepartie de leur sociale, de retraite (…) pour se couvrir gérants (En leur qualité de
travail et qui constitue le salaire Brut. contre les risque de maladie, salariés).
Sont déductibles à condition que : d’accidents de travail (…) ‐ Les rémunérations accordées aux
‐ Le travail soit effectif. Seule admise fiscalement : administrateurs des SA,
‐ La rémunération ne soit pas ‐ La part patronale. notamment : les Jetons de
excessive par rapport à la fonction présence, les tantièmes spéciaux
exercée. Ne sont pas fiscalement déductibles :
‐ Les rémunérations accordées aux
NB: les frais de formation sont associés gérants prenant la forme
également admis en déduction. d’une distribution de bénéfices.
‐ Les tantièmes ordinaux (qui sont
assimilés aux dividendes).
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6- Les dotations d’exploitation
a) les dotations aux amortissements des immobilisations en non valeurs. Règles d'assiette Arti
Les immobilisations en non valeurs doivent être amortis à taux constant, sur cinq (5)
ans à partir du premier exercice de leur constatation en comptabilité ;
Les dotations aux amortissements sont déductibles à partir du premier jour du mois
d'acquisition des biens. Toutefois, lorsqu'il s'agit de biens meubles qui ne sont pas
utilisés immédiatement, la société peut différer leur amortissement jusqu'au premier
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La déduction des dotations aux amortissements est effectuée dans les limites des taux
admis d'après les usages de chaque profession, industrie ou branche d'activité. Elle est
subordonnée à la condition que les biens en cause soient inscrits dans un compte de l'actif
immobilisé et que leur amortissement soit régulièrement constaté en comptabilité.
Les taux les plus couramment utilisés pour les biens neufs sont énumérés ci-après :
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Cas particulier : Véhicules de transport de personnes
Lorsque lesdits véhicules sont utilisés par les entreprises dans le cadre d'un contrat de
crédit-bail ou de location, la part de la redevance ou du montant de la location supportée
par l'utilisateur et correspondant à l'amortissement au taux de 20% par an sur la partie du
prix du véhicule excédant trois cent mille (300 000) dirhams, n'est pas déductible pour la
détermination du résultat fiscal de l'utilisateur.
La limitation de cette déduction ne s'applique pas dans le cas de location par période
n'excédant pas trois (3) mois non renouvelable.
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Cas particulier : Régularisation des charges
Lorsque le prix d'acquisition des biens amortissables a été compris par erreur dans les
charges d'un exercice non prescrit, et que cette erreur est relevée soit par
l'administration, soit par la société elle-même, la situation de la société est régularisée
et les amortissements normaux sont pratiqués à partir de l'exercice qui suit la date de
la régularisation.
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Les dotations aux amortissements
Les dotations aux amortissements sont déductibles si les conditions suivantes sont réunies :
Le bien à amortir doit appartenir à la société et figurer à l’actif immobilisé de son bilan.
L’amortissement doit correspondre à la dépréciation effective et doit être pratiqué selon les taux usuels.
L’amortissement doit correspondre à des immobilisations amortissables.
L’amortissement doit être constaté régulièrement en comptabilité. L’annuité concernant un exercice
donné non constaté en comptabilité ne peut être déduite du résultat dudit exercice ni de celui des
exercices suivants.
L’amortissement dégressif :
Le CGI autorise aux entreprise à pratiquer l’amortissement dégressif (Fiscal) et ce pour les biens
d’équipements qui se déprécient rapidement suite à une cadence d’usage importante ou à un progrès
technique rapide.
Les dotations déterminées selon le mode dégressif sont fiscalement déductibles.
Il existe une limitation fiscale sur la base amortissable et taux d’amortissement relatifs aux voitures de
transport de personnes. En effet :
La base amortissable ne peut excéder le montant de 300 000 DH TTC par véhicule
Le taux d’amortissement doit être égal à 20% par an.
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Les dotations aux amortissements
Cas 1:
Une société a acquis, en Avril 2018, une voiture destinée au directeur commercial pour ses déplacements
professionnels. Le prix d’acquisition est de 480 000 TTC.
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Les charges et les pertes doivent être nettement précisées quant à leur nature et doivent
permettre une évaluation approximative de leur montant.
Les pertes et charges doivent trouver leur origine dans l'exercice en cours.
Pour qu’elles soient déductibles, les provisions doivent être effectivement constatées
dans les écritures comptables de l’exercice.
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Provision pour créances douteuses ou litigieuses
Ainsi, les sociétés doivent, dans les douze (12) mois qui suivent celui de la constitution
de la provision :
• soit annuler la provision devenue sans objet avant l’expiration du délai précité;
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La computation du délai de douze (12) mois commence à partir du mois qui suit celui
au cours duquel la provision a été constituée;
Lorsque, au cours d'un exercice comptable ultérieur, ces provisions reçoivent, en tout
ou en partie, un emploi non conforme à leur destination ou deviennent sans objet, elles
sont rapportées au résultat dudit exercice. Lorsque la régularisation n'a pas été
effectuée par la société elle-même, l'administration procède aux redressements
nécessaires.
Toute provision irrégulièrement constituée, constatée dans les écritures d'un exercice
comptable non prescrit doit, quelle que soit la date de sa constitution, être réintégrée
dans le résultat de l'exercice au cours duquel elle a été portée à tort en comptabilité.
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Les dotations aux provisions
La provision est constatée en vertu du principe de prudence qui stipule que les produits ne sont
comptabilisés que lorsqu’ils sont certains, alors que les charges sont comptabilisées dès qu’elles sont
probables.
On distingue trois catégories de provisions:
Elles sont inscrites à l’actif du bilan Ce sont des provisions inscrites au Provisions inscrites au passif en tant
et constatent la perte probable et Passif et sont destinées à couvrir que capitaux propres et assimilés.
réversible de la valeur. des risques et charges que des Leur objectif est de permettre à
Exemples: événements survenus rendent l’entreprise de disposer des
‐ Les provisions pour probables. ressources pour financer ses
dépréciation des Exemples: projets.
immobilisations (Terrains, fond ‐ Provisions pour litiges Exemples :
commercial, titres de ‐ Provisions pour propre assureur ‐ Provisions pour investissement
participation) ‐ Provision pour amendes, ‐ Provision pour constitution des
‐ Provision pour dépréciation des doubles droits et pénalités gisements
stocks / Créances / TVP ‐ Provision pour acquisition et
construction de logements.
La provision doit :
‐ Couvrir une perte ou à une charge déductible. La provision doit :
Exemple : Provision pour amendes et pénalités ‐ Etre constatée dans les écritures comptables de l’exercice.
‐ Etre nettement précisée quant à sa nature et évaluée de ‐ Figurer sur le tableau des provisions annexé à la
manière fiable quant à son montant. déclaration du résultat fiscal.
Exemple: Provision pour dépréciation des créances et des
titres qui doivent être individualisées
‐ Etre probable et non seulement éventuelle.
‐ La charge doit résulter des faits survenus pendant l’exercice.
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Les dotations aux provisions
Les provisions non déductibles :
Ne sont pas déductibles :
Les provisions pour propre assureur.
Les provisions pour garanties données aux clients.
Les provisions pour pénalités et amendes pour infractions aux dispositions légales et réglementaires.
Les provisions pour investissement
Les provisions pour construction de logements
Les provisions pour reconstruction des gisements.
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1°-les intérêts constatés ou facturés par des tiers ou par des organismes agréés en
rémunération d'opérations de crédit ou d'emprunt ;
2°- les intérêts constatés ou facturés relatifs aux sommes avancées par les associés à la
société pour les besoins de l'exploitation, à condition que le capital social soit
entièrement libéré.
Toutefois, le montant total des sommes portant intérêts déductibles ne peut excéder le
montant du capital social et le taux des intérêts déductibles ne peut être supérieur à un
taux fixé annuellement, par arrêté du Ministre chargé des finances, en fonction du taux
d'intérêt moyen des bons du Trésor à six (6) mois de l'année précédente ;
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3°-les intérêts des bons de caisse sous réserve des trois conditions suivantes :
Les dettes et les créances libellées en monnaies étrangères doivent être évaluées à la
clôture de chaque exercice en fonction du dernier cours de change.
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Les charges financières
Ce sont des charges liées aux modalités de financement de l’entreprise, à la gestion de ses moyens de
financement et à ses opérations de change
2
2
Les intérêts des emprunts et dettes Les intérêts sur comptes d’associés
2
3
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Cas :
Soit une société anonyme au capital de 500.000 DH qui a bénéficié en 2019 d’une avance sur compte courant
de 350.000 DH. Cette somme a été rémunérée au taux de 8,5%. Sachant que le taux maximum des intérêts
déductibles en 2019 est de 2,19%, Calculer le montant des intérêts déductibles.
2
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Cas :
Les taux des intérêts créditeurs applicables de 2012 à 2023 sont présentés comme suit :
Année Taux
2012 3,33%
2013 3,45%
2014 4,03%
2015 2,97%
2016 2,53%
2017 2,21%
2018 2,22%
2019 2,19%
2020 2,23%
2021 1,63%
2022 1,42%
2023 1,89%
2
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Les pertes de change
Ce sont des pertes constatées lors de l’encaissement des créances ou lors du paiement de dettes libellées
en devises. Ces pertes sont fiscalement déductibles.
Pour les créances et les dettes libellées en monnaies étrangères et inscrites au bilan, elles doivent être
évaluées à la fin de chaque exercice. Lorsque cette évaluation se traduit par la constatation d’un ECA , ce
dernier est considéré comme une perte latente déductible du point de vue fiscal.
2
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il s'agit des dotations aux amortissements et aux provisions qui porte sur des éléments à caractère financier.
Elles constituent des charges fiscales déductibles dans les mêmes conditions que les dotations
d'exploitation. Elles regroupent :
2
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Les autres charges financières
• Charges nettes sur cession des titres et valeurs de placement: Elles constituent des moins‐values
réalisées à l'occasion de la vente des desdits titres;
• Escompte accordé par l'entreprise : Ce sont des réductions à caractère financier accordées par
l'entreprise aux clients qui paient avant l'échéance habituelle.
2
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