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FIS
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A1
CA
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MEMBRE :
MOUKAGA PIERRE-OLIVE
NOM DE L’INTERVENANT:
M. Abdoulaye Cheikh KANE
Le Ninea de la société OMEGA nous montre qu’il est un contribuable soumis au régime du
réel, assujettis à la TVA.
Le chiffre d’affaire est de 20000000 et le bénéfice fiscal est de 96000000,
Nous faisons le traitement fiscal au titre de l’IR et des retenues à la source :
Au titre de l’exercice, les opérations suivantes ont été inscrites en comptabilité :
- Redevance payée à un prestataire personne physique basé en Allemagne :
10.000.000 (mois de mars 2022)
Nous devons d’abord faire un abattement de 20% : 10.000.000×20% = 2.000.000
• 10.000.000 - 2.000.000 = 8.000.000
Par la suite, nous faisons une retenue à la source de 25% : 8.000.000×25% = 2.000.000
- Honoraires payés à un prestataire personne physique basé au Sénégal dont le
COFI est 1V1 : 1000.000 (avril 2022)
Nous constatons, c’est un régime forfaitaire grâce au Ninea ; plus précisément la contribution
globale unique. L’on fera alors une retenue à la source de 5% : 11.000.000×5%= 550.000
- Honoraires payés à un autre prestataire personnes physique dont le COFI est
2C1 : 2.000.000 (mars 2022)
Faisons la liquidation de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (régime du réel)
jusqu’à 30% :
630.000 – 0 = 630.000×0 = 0
1.500.000 - 630.000 = 670.000×20% = 134.000
4.000.000 – 2.000.000 = 2.000.000×30% = 600.000
Imputation : 134.000 + 6.000.000 = 734.000
- Jetons de présence payés aux membres du conseil d’administration : 2.000.000
(janvier 2022)
2.000.000×16% = 320.000
- Intérêts d’obligations dont la durée de remboursement est de 5 ans : 500.000
FCFA (janvier 2022)
Imposition d’une taxe d’une valeur de 6% car la durée de remboursement est égale à 5 ans.
500.000×6% = 30.000
Résolution du Cas 2
DIOP livrex est un contribuable immatriculé sous le numéro 0009875/1A1. Elle est
spécialisée sans le commerce. Pour l’année 2020, elle a fait un chiffre d’affaires de
48.500.000 FCFA et un bénéfice de 37.800.000 FCFA.
Nous constatons grâce à son Ninea qu’il est soumis au régime forfaitaire, plus précisément à
la contribution globale foncière et l’impôt est à calculer sur le chiffre d’affaire.
L’opération est la suivante : 48.500.000×2% = 970.000
Résolution du Cas 3
DIPROM est un contribuable immatriculée sous le numéro 2G3. Pour son exercice 2020, elle
a réalisé un chiffre d’affaires de 3milliards et a un fait un bénéfice fiscal de 450.000.000
FCFA.
Nous pouvons affirmer grâce à son Ninea que c’est un contribuable soumis au régime du réel
assujetti à la TVA. Des lors, l’impôt est à calculer sur les bénéfices et imposable à la hauteur
de 30%.
L’opération est la suivante : 450.000.000×30% =
La loi est la principale source de la fiscalité, au-delà du fait que la constitution soit la toute
première. C’est par la loi que les citoyens consentent à l’impôt. Ainsi, la loi détermine les
règles relatives à l’assiette, au taux et aux modalités de recouvrement de l’impôt.
Actuellement, l’impôt est régi par la loi 2012-31 du 31 décembre 2012 modifiée portant code
général des impôts.
L’exécutif peut aussi créer des règles d’ordre fiscal. Il fait alors usage de son pouvoir
réglementaire. Mais, cette dernière dérive de la volonté de la loi qui l’autorise à préciser les
modalités de son application dans des limites et conditions bien déterminées.
Exemple : arrêté ministériel portant évaluation des avantages en nature à comprendre dans le
calcul du brut imposable
6) Que vous inspire la doctrine administrative comme source de la fiscalité ?
La doctrine administrative constitue un élément très important du système fiscal. En effet, les
différentes lois votées chaque année ne constituent que la partie émergée d’un grand
ensemble juridique qui pourrait perdre le plus chevronné des fiscalistes, et la doctrine
administrative est l’un des piliers de ce système.
La doctrine fiscale regroupe les prises de position (instructions, rescrits, réponses
ministérielles, etc.) de l'administration vis-à-vis des textes fiscaux qu'elle est chargée
d'appliquer (loi, décret, réglementation européenne…) ou de l'appréciation qu'elle porte sur
des situations de fait.
Elle est dirigée contre les montages juridiques qui ne reflètent pas les rapports de droit et de
fait entre les parties. C’est en vertu de cette pratique que l’administration se réserve le droit
de restituer son véritable caractère à toute opération qui déguise une réalisation ou un
transfert de bénéfice ou de revenu. Il en est ainsi en matière de droit d’enregistrement,
lorsque la portée véritable d’un contrat est dissimulée par des actes qui entraînent une
moindre taxation.
C’est celui qui fait supporter à l’entreprise une perte ou une charge qui, par sa nature ou son
montant, n’est pas justifiée par l’intérêt de l’exploitation.
Certes, le bénéfice net est établi sous déduction de toutes les charges mais cela n’implique
pas que toute dépense quel qu’elle soit, effectuée par l’entreprise à la nature d’une charge de
l’exploitation. Les dépenses ou les renonciations de recettes qui relèvent d’une gestion
anormale doivent être réintégrées au bénéfice pour la détermination de l’assiette de l’impôt.